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19 janvier 2014 17:33
Voeux Hollande pacte de responsabilité Gattaz

s'informerLe patron du Medef, Pierre Gattaz, a déclaré vendredi que le Pacte de responsabilité du président François Hollande lui avait été servi "sur un plateau" par le MEDEF.

En effet, en novembre, une lettre enjoignait le gouvernement (cf. chapitre "compétitivité") de " baisser le coût du travail " d’au moins 30 milliards d’euros et de réduire la dépense publique de 60 milliards d’euros. Cette lettre que Gattaz rappelle lors des vœux de l’Alliance des minerais, minéraux et métaux (A3M) proclamait : "Nous, dirigeants des plus grandes entreprises privées françaises, proposons au gouvernement un pacte pour relancer la croissance et l’emploi."

En revanche, le patron des patrons refuse catégoriquement de s’engager sur la création d’un million d’emplois en cinq ans dans le cadre de ce même Pacte, signalant qu’un tel engagement serait "suicidaire" et qu’il s’agit seulement d’"un objectif à cinq ans qui s’inscrit dans un projet MEDEF".

Cela ne l’empêche pas de poser, malgré tout, ses conditions au gouvernement : " que le nombre de chantiers s’ouvrent et que les dépenses publiques baissent. "  En outre, par un "Attention au plouf!", il met en garde le Président Hollande et le presse : "Il faut que les mesures commencent. Il n’y a pas un embryon de l’allègement par rapport à ces 100 milliards".

L’agence de notation Fitch, elle aussi, salue les décisions de Hollande "potentiellement positives pour la compétitivité et la croissance", mais le pousse à aller plus loin : "en l’absence de nouvelles réformes, des baisses de charges pourraient ne pas suffire. "

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
18 janvier 2014 11:25


Hier s’ouvraient les négociations entre syndicats et patronat sur l’assurance-chômage dont l’actuelle convention, négociée en 2008 et reconduite en 2011, se termine fin mars 2014.

L’organisme gestionnaire du système, l’UNEDIC, est en déficit depuis cinq ans et annonce une dette de 17,8 milliards d’euros fin 2013. Si l’UNEDIC est en déficit, c’est  parce que le chômage est élevé, « les demandeurs d’emploi n’en sont pas responsables » déclare Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT. Stéphane Lardy de FO, avance : « Assumons le déficit. Les inscriptions à Pôle emploi sont à un niveau record, on verra dans deux ans s’il y a une amélioration de la situation économique. »

La direction de Pôle emploi a demandé à l’UNEDIC de simplifier ses règles. Même s’il souhaite une simplification, Eric Aubin, le négociateur de la CGT met en garde « à chaque fois qu’on parle de simplification, se cache la remise en cause des droits existants ».

Les Echos de vendredi publie un document de l’Association française des entreprises privées (AFEP), qui regroupe les 100 plus grands groupes français. L’AFEP avance comme solution à la dette de l’UNEDIC la réduction de 24 à 18 mois de la durée maximale des droits à allocations – et de 36 à 30 pour les seniors. Sur son site internet, dansune violente vidéo, le journal patronal oppose le régime général de l’UNEDIC excédentaire aux deux régimes particuliers des intermittents du spectacle et du travail intérimaire.

Les régimes spécifiques des intermittents du spectacle et des intérimaires, déjà touchés par une réforme en 2003, seront-ils abordés par les négociateurs ? Le gouvernement a rappelé plusieurs fois qu’il n’était pas question de mettre fin au régime des intermittents, mais la Cour des comptes en réclame régulièrement la révision.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
16 janvier 2014 15:15

Allocations familiales cortisations sociales Hollande patronat

 

Hollande, dans sa conférence de presse de mardi, a détaillé son " Pacte de responsabilité " annonçant" la fin des cotisations familiales d’ici 2017 ". Le financement de la branche famille relèverait alors de l’impôt et non plus des cotisations, selon les règles de la sécurité sociale.*

 
Le budget de la Sécu pour 2014 avait déjà baissé le taux de cotisations familiales des entreprises (de 5,40% à 5,25%) pour compenser la hausse des cotisations vieillesse et la branche famille relevait déjà en partie de prélèvements fiscaux comme la CSG.


Dorénavant, le plan de Hollande exonèrerait les entreprises de toutes les cotisations familiales dues à la sécurité sociale soit une somme de 35,1 milliards d’euros en 2014**.


Les organisations patronales sont satisfaites de cette décision. L’Asmep-ETI (entreprises de taille intermédiaire) en demande l’extension à " l’ensemble des cotisations sociales et pas seulement familiales". L’Union professionnelle artisanale (UPA) "regrette" de devoir attendre 2017. Pour Pierre Gattaz une hausse de TVA, au moins de façon transitoire, serait habile.***

La réponse des syndicats CFDT, CGT, FSU, UNSA a été, mardi 14 janvier, de réclamer une "conditionnalité" des aides aux entreprises. Dans une déclaration**** commune, ils décident " d’agir ensemble " sur l’axe : "pas d’allègements de cotisations sans contreparties ", dans le cadre de l’"observatoire des contreparties" du " Pacte de responsabilité".
Pour sa part, Jean-Claude Mailly, de FO a jugé les contreparties " plus qu’aléatoires".

 

*http://parti-ouvrier-independant.fr/2008/07/10/securite-sociale-salaire-differe-ou-fiscalisation/*
**http://www.ouest-france.fr/securite-sociale-les-cotisations-familiales-comment-ca-marche-1850847
***http://lci.tf1.fr/economie/social/conference-de-hollande-ce-qu-en-pensent-les-syndicats-8347975.html
****http://www.cgt.fr/Intersyndicale-du-25-novembre.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
16 janvier 2014 01:49

Humour crise

Du mariage pour tous à la retraite pour personne !

Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Les choses finalement, et contrairement à ce que je pensais, avancent plus vite. Il faut dire que nos mamamouchis ont trouvé un nouveau concept positif de novlangue pour nous « vendre » toutes ces évolutions. Il tient bien sûr au mot « sécurisation » sur lequel je fais une petite fixation depuis quelques jours.

Si vous avez aimé l’épisode sur la sécurisation de l’emploi – qui est en fait une augmentation de la flexibilité sans précédent et donc in fine de la précarisation –, vous allez adorer les épisodes suivants sur la sécurisation des allocations chômage que l’on a évoquée hier et celui consacré à la sécurisation des retraites dont on va parler aujourd’hui.

Lorsque ces différents points auront bien été sécurisés, je pense que vous vous sentirez bien en sécurité. Certes un peu fauchés, mais bien sécurisés, et comme c’est la gauche qui le fait, ce sera forcément beau et juste. Nous serons dans un monde merveilleux, où il y aura le mariage pour tous et la retraite pour plus grand monde.

Donc on apprend aujourd’hui que les retraites complémentaires devraient être désindexées, ce qui est le premier pas vers tout simplement une baisse des pensions que l’on ne pourra pas quoi qu’il arrive payer compte tenu du ratio actifs/retraités/chômeurs/montant élevé des retraites.

Retraites complémentaires : la menace d’une désindexation

Patronat et syndicats, qui gèrent les régimes de retraites complémentaires Arrco et Agirc, cherchent des solutions pour « sauver » ces régimes.

Le choix ? Augmenter les cotisations ou baisser les pensions.

Le MEDEF propose de désindexer la revalorisation des retraites complémentaires par rapport à l’inflation : en 2013, la revalorisation des retraites serait inférieure de 1,5 point à celui de l’inflation, puis inférieure d’un point les années suivantes jusqu’en 2017.
Une hausse de la cotisation employeur de 0,1 point est également sur la table.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’il y aura certainement un peu de tout cela en même temps. Imaginer que les retraites pourront, dans un contexte de pression fiscale énorme, être financées uniquement par une augmentation des cotisations est illusoire.

Pour mémoire, le déficit des retraites s’élèverait de 20 à 25 milliards d’euros en 2020. Or ce sont 11 millions de retraités qui sont concernés par une éventuelle réforme de l’Agirc-Arrco.

Réforme des retraites, réseaux sociaux, l’influence de Google, entrepreneurs en Irlande…
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’évolution des retraites !
Retraites complémentaires : des solutions douloureuses se profilent !
Les pensions de retraites complémentaires Arrco (salariés) et Agirc (cadres) seront-elles revalorisées comme d’habitude le 1er avril prochain ? Rien n’est moins sûr. Patronat et syndicats se retrouvaient ce mardi au siège du MEDEF pour une troisième séance de négociation pour « sauver » ces régimes dont la situation financière est chancelante. Le temps presse maintenant pour 11 millions de retraités concernés qui se demandent à quelle sauce ils vont être mangés. Car il y a le feu. Si rien n’est fait, le déficit Agirc-Arrco dépassera les 10 milliards d’euros en 2017. Et les réserves financières seraient épuisées dès 2017 pour l’Agirc et en 2020 pour l’Arrco.

Comme pour la sécurisation de l’emploi, les syndicats, totalement dépassés par une situation financière cataclysmique à tous les niveaux, devraient se résigner à une telle solution de désindexation qui sera bien sûr comme à chaque fois qualifiée de « temporaire » (vous savez, le célèbre temporaire qui dure ad vitam aeternam) sous réserve que les petites pensions (inférieures à 1 100 ou 1 000 euros par mois) soient épargnées.

Le MEDEF milite également pour un relèvement de l’âge légal de départ pour bénéficier de la retraite complémentaire à l’horizon 2019.

Enfin, et c’est essentiel, Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, a déclaré dans une interview au quotidien Les Echos du 15 janvier, « qu’une désindexation des pensions des régimes complémentaires serait un élément d’appréciation très important ».
Car suivant la nouvelle méthode du gouvernement Ayrault, une décision, si elle était prise par les partenaires sociaux, pourrait servir de modèle pour une réforme en profondeur du financement des régimes de retraite de base.

D’après les dernières informations disponibles, cette question sera abordée au printemps.

Les retraites vont baisser. C’est inéluctable. Personne ne veut y croire, mais par petites touches, chaque année, les restrictions seront plus fortes que l’année précédente. Je ne pensais pas que le mouvement serait aussi vite visible en ce début d’année 2013.

Pour continuer avec les bonnes nouvelles, partons maintenant aux États-Unis. Vous savez, ce grand et immense pays en voie de réindustrialisation grâce à l’extraordinaire, que dis-je l’exceptionnelle richesse dégagée par l’exploitation non polluante et même conseillée pour la santé des nourrissons des gaz de schiste (c’est ironique, comme de bien entendu).
Je me suis trompé. Encore une fois. Je n’ai pas su voir venir cette réindustrialisation majeure qui va bouleverser durablement le paysage économique mondial (comme de bien entendu c’est ironique).

On apprend donc aujourd’hui que :

L’activité manufacturière est en baisse aux USA

L’activité manufacturière de New York continue de baisser, selon l’indice Empire State de janvier publié aujourd’hui par la Banque centrale américaine (Fed), pour le sixième mois consécutif. Cet indice s’établit à – 7,8, perdant 0,5 point par rapport au chiffre de décembre alors que les analystes prévoyaient au contraire un rebond de l’Empire State à 2,0, niveau qui aurait marqué une reprise de l’activité manufacturière.
Eh bien c’est plutôt raté… Enfin, heureusement que Ben le Bernanke fait tourner ses rotatives à billets car je n’ose imaginer la reprise américaine sans ce flot ininterrompu de liquidités qui inonde l’économie depuis plus de cinq ans maintenant.

Le salon de l’auto

Tiens, d’ailleurs, à propos de la reprise américaine toujours. J’entends partout que c’est une année extraordinaire là encore pour les constructeurs automobiles américains. C’est forcément vrai. Même qu’il paraît que l’on a jamais autant vendu de voitures chez tonton Sam. Il faut dire que le parc y est vieillissant (enfin tout ça c’est ce que l’on vous dit).
En réalité, en 2007 il y a eu 16 millions de véhicules vendus aux USA. En 2012, année record historique de tous les temps grâce à une reprise inouïe de l’économie américaine… les ventes ont atteint les 14 millions de véhicules soit légèrement en dessous de leur record de 2007, mais c’est sans doute mon esprit chagrin qui me fait voir ce genre de chiffres.

Si nous continuons notre petit voyage et que l’on retourne sur le Vieux Continent en Europe, chez nos « zamis » et voisins allemands, on apprend que :

L’Allemagne revoit à la baisse ses ambitions en matière de croissance

J’adore ce type de titre. Oh… Rien de grave mes braves contrariens, c’est juste nos ambitions que l’on revoit à la baisse, vous savez, dans la vie, c’est important de faire preuve d’un peu d’humilité, il ne faut pas être trop ambitieux, donc on va revoir nos prétentions à la baisse, vous êtes contents j’espère.

Donc la croissance mirifique allemande s’est soldée par une hausse énooooorme de 0,7 % du PIB en 2012.
J’en suis encore tout ébaubi, c’est une performance à peine croyable. Heureusement qu’ils vendent des voitures parce que sinon je crois qu’ils auraient été en récession. Je sens que bientôt Angela va moins faire la maligne… enfin je m’égare. Répétez après moi, les Allemands sont les plus beaux, les Allemands sont les plus forts, on devrait tous être allemands… Quoique, je ne sais pas si vous avez remarqué, ces derniers temps on commence à moins nous rabâcher le modèle allemand, mais ne soyez pas inquiets, on a trouvé le nouveau qui va vous convenir, eh oui… C’est la Grèce !

Pour les prévisions, Berlin indique que son PIB ne progresserait que de 0,4 % en 2013 avant de rebondir à 1,6 % en 2014… Mais fin 2013 début 2014, on décalera tout ça à 2015, mais pour l’instant il ne faut pas désespérer le peuple. D’ailleurs, vous avez vu en Grèce, cela fait cinq ans qu’ils leur disent que ça ira mieux demain… enfin l’année prochaine.

Allez, poursuivons ce festival puisque l’actualité a été particulièrement riche aujourd’hui et revenons chez nous.

Renault veut supprimer 7 500 postes en France d’ici 2016

Le groupe compte sur 5 700 départs naturels et exclut tout plan de départs volontaires. Eh oui, ce sera uniquement des départs forcés !! Comme le compte n’y est pas avec les départs naturels, il ne reste plus qu’à désigner d’office les non-volontaires qui rejoindront les cohortes du Pôle Emploi, où leur avenir sera bien, bien sécurisé.

Renault va donc se délester d’environ 15 % de ses effectifs en France.

Je maintiens donc avec force qu’il faut se préparer à une évolution dramatique des capacités de l’État-providence qui vont se réduire comme peau de chagrin.

C’est sur la double hypothèse d’une crise monétaire et d’une fin programmée de l’État-providence qu’il faut baser votre gestion patrimoniale et votre préparation.

Au bout du compte, il n’y aura que deux catégories de personnes : ceux qui se seront préparés et les autres.

 

Charles SANNAT

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
12 janvier 2014 01:12
cadre imageépuisement professionnel manager de proximité

On appelle « cadres de proximité » ceux qui, sur le terrain, encadrent le travail opérationnel : directeurs de restaurants, de magasins, chefs de service ou d’unité, cadres infirmiers, etc. Comme piégés entre leurs supérieurs du siège et les réalités de terrain, ils sont soumis à une pression constante, responsables de tout même lorsqu’ils ne sont coupables de rien… l’ensemble sur fond d’injonctions contradictoires, de marge de manœuvre réduite et de manque de reconnaissance. Un terreau particulièrement favorable à l’épuisement professionnel.

Démultiplication des rôles

Etre cadre de proximité, serait-ce être homme (ou femme) à tout faire ? Il est vrai qu’on n’est pas loin de ça… Ces cadres courent – et c’est peu dire – dans tous les sens, entre organisation des plannings, gestion des commandes, explications aux clients/patients, réunions au siège et menus coups de main (L’imprimante est HS ? Pas de problème, ils gèrent…). Sollicités de toutes parts, ils ne savent plus dire non.

Question de confiance, vous comprenez… Entre équipe et « manager », cette indispensable confiance prend d’autant plus d’importance que le fait, pour le cadre de proximité, de remplir ses objectifs, dépend en grande partie du bon vouloir de cette équipe. Autre source de stress que d’être tenu pour responsable de ce que font les autres ! Le « manager de terrain » troque donc compréhension et disponibilité contre motivation et efficacité.burnout-management-formation

Pas de répit…

Ces cadres de proximité sont pour la plupart en charge d’une activité qui se poursuit en leur absence. Cadres hospitaliers, directeurs de restaurants, etc., remplissent leur quota d’heures… mais un hôpital, par exemple, ne ferme pas la nuit ! C’est donc avec leur « bip » que les chefs de service rentrent chez eux afin de pouvoir être joints en permanence. Si leur corps a quitté les lieux, leur esprit, lui, ne peut donc vraiment s’absenter : ils connaissent les difficultés auxquelles leur équipe peut être confrontée en leur absence… et dont ils seront bien entendus tenus pour responsable en cas de mauvaise gestion. Zen. Soyez zen. Mais comment ?

Responsables… sans contrôle mais sous contrôle

Cette responsabilité, justement, pèse lourd. D’autant plus lourd que ces personnes n’ont, en réalité, que peu de marge de manœuvre… pour des objectifs souvent inatteignables. Et pour cause ! Leurs prescripteurs, nombreux (gestion, communication, sécurité, etc.), ne se concertent que rarement pour leur donner des directives qui, souvent, se révèlent de fait inconciliables. Mieux : elles sont parfois totalement inadaptées aux exigences de terrain…

Mais il faut se débrouiller pour FAIRE, coûte que coûte et avec des moyens – tant en termes de droit à l’initiative que sur le plan matériel – réduits.

Car, au-delà des directives irréalistes, il y a les contrôles. Ceux qui, constamment, évaluent leur travail. S’ils n’y sont généralement pas opposés, les cadres de proximité reprochent régulièrement, aux outils utilisés, leur manque de pertinence.

A l’impossible, ils sont tenus. Quand ils échouent, la sanction tombe.

Un problème de valeurs

Se met alors en place une tricherie quotidienne avec les protocoles, les chartes, les chiffres… Les cadres de proximité doivent constamment faire semblant d’assurer, même là où personne ne pourrait réussir. Par la force des choses, ils mettent à mal leurs valeurs sans pouvoir discuter de cet état de fait… pourtant souvent connu de la direction.

En parler, ce serait en effet mettre à mal l’étiquette d’autonomie qu’ils doivent assumer et l’illusion d’omnipotence pour laquelle ils sont, à mots couverts, embauchés. C’est aussi s’exposer à des reproches. Ne rien dire, c’est continuer dans cette spirale… Inextricable situation.

Isolement sur le terrain et manque de reconnaissance

Malgré l’empathie dont ils font preuve à l’égard de tous (clients/patients, équipe, direction…), les cadres de proximité se retrouvent bien souvent isolés devant la machine à café. Pas facile à vivre.

Quant à la reconnaissance de leurs supérieurs, elle n’est souvent pas à la hauteur de leurs espérances.

Burn-out ?

Stress, conflit de valeurs, isolement et manque de reconnaissance : de quoi faire du burn-out une petite bête qui monte, monte, monte… Et c’est bien ce qui est inquiétant : nombre de cadres de proximité reconnaissent être « un peu » stressés et développer de « petits problèmes » de santé.

Des maux de dos, des insomnies, des maux de ventre qui en disent long… sans dire leur nom. Ce nom pourrait pourtant, dans bien des cas, être assez facile à trouver : l’épuisement professionnel, ça leur dit quelque chose ? Oui, mais seulement pour les autres.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
11 janvier 2014 01:25
L’association Contribuables Associés a déposé le 20 juin 2011, à la présidence de la République, 96 000 pétitions  (voir la pétition ci-dessous) signées par ses membres et les lecteurs du Cri du Contribuable. A la suite de cette pétition, le gouvernement a présenté à l’Assemblée nationale un amendement à la loi de finances 2012 sur […]

L’association Contribuables Associés a déposé le 20 juin 2011, à la présidence de la République, 96 000 pétitions  (voir la pétition ci-dessous) signées par ses membres et les lecteurs du Cri du Contribuable.

A la suite de cette pétition, le gouvernement a présenté à l’Assemblée nationale un amendement à la loi de finances 2012 sur la Sécurité sociale dans lequel l’ASPA,l’ de solidarité aux personnes âgées (l’ancien minimum vieillesse ; 8 500 euros par an pour une personne seule) est réservée, pour les étrangers non européens, aux réfugiés, apatrides et anciens combattants pour la France.

Les autres devront avoir résidé en France pendant au moins 10 ans. Jusqu’à présent les  étrangers venant en France en cas de regroupement familial n’étaient soumis à aucune condition.

Lors de la discussion à l’Assemblée, le député Dominique Tian a signalé que 70 000 personnes bénéficient du minimum vieillesse et le rapporteur Denis Jacquat a précisé :

« Les étrangers non européens représentent un tiers des personnes bénéficiant de l’allocation alors qu’elles n’ont jamais cotisé ».

Le député Jacques Myard a déclaré : « Le gouvernement nous propose de conditionner le bénéfice de cette allocation à une durée de séjour régulier de dix ans sur le sol national. Cela me paraît une bonne chose ».

La loi a été adoptée définitivement le 29 novembre.

Cet amendement ne répond pas totalement à notre pétition : séjourner, ce n’est pas la même chose que travailler.

Même s’ils ne sont pas totalement satisfaits, les signataires de la pétition de Contribuables Associés et du Cri du Contribuable peuvent être fiers du résultat obtenu par leur action.

Alain Mathieu, président de Contribuables Associés.

Article 51 septies

I. – L’article L. 816-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

« Art. L. 816-1. – Le présent titre est applicable aux personnes de nationalité étrangère qui répondent à l’une des conditions suivantes :

« 1° Être titulaire depuis au moins dix ans d’un titre de séjour autorisant à travailler ;

« 2° Être réfugié, apatride, avoir combattu pour la France dans les conditions prévues aux 4°, 5°, 6° ou 7° de l’article L. 314-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ou bénéficier de la protection subsidiaire ;

« 3° Être ressortissant d’un État membre de l’Union européenne, d’un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse, dans les conditions mentionnées à l’article L. 262-6 du code de l’action sociale et des familles. »

II. – Le présent article s’applique aux demandes déposées postérieurement à la publication de la présente loi.

—————————————————————————

Des  sont accordées à des étrangers n’ayant jamais travaillé en France. Des personnes n’ayant jamais cotisé le moindre centime dans notre pays peuvent toucher 8507,49 euros par an de  (soit un peu plus de 700 euros par mois). Via l’ Aspa, l’allocation de solidarité aux personnes âgées.

 

Nous relayons à ce sujet une  du Cri.fr.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
9 janvier 2014 21:38

Les salariés de la société GAD ont réussi à obtenir le doublement de leurs primes de départ après 2 jours d’ action devant l’abattoir de Josselin ( Morbihan).

Les primes de départ des salariés de GAD moins élevées que les primes de retour des clandestinsLes 889 ouvriers du site finistérien de Lampaul-Guimiliau, voué à la fermeture, ont ainsi obtenu ledoublement de leur prime de licenciement suite à la réunion organisée avec la direction à la préfecture du Finistère à Quimper. Le montant de ces primes de licenciement s’élève à 400 euros par année d’ancienneté, plafonné à 25 ans. Les ouvriers de GAD ont ainsi obtenu des primes de 2 000 euros jusqu’à 3 ans d’ancienneté et de 2 200 euros ensuite.

Il est intéressant de comparer le montant des primes de départ des salariés de GADau montant des primes de retour versées aux .

En effet, le montant de l’aide au retour volontaire s’élève à 2 000 euros par adulte seul et à 3 500 euros par couple, avec 1 000 euros par enfant mineur jusqu’au 3ème enfant inclus et 500 euros à partir du 4ème enfant. Cette prime de retour versée aux clandestins a été versée à 4 726 personnes en 2011.

Est-il normal que ces ouvriers français touchent des primes de licenciement moins élevées que les primes de retour des clandestins ? Rappelons que la familleDibrani ( famille de Léonarda) avait refusé une prime de retour de 8500 euros de la part de l’ Office français d’immigration. Face au refus de la famille de Léonarda, l’ Office français d’immigration avait alors proposé une prime de retour de 10 000 euros… ( voirCombien a coûté la famille de Léonarda ?)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
7 janvier 2014 02:31

Des amis me disaient que chaque matin lorsqu’ils se réveillent avec la radio c’est pour entendre qu’une entreprise ferme ses portes et licencie.

C’est exact, j’ai à mon tour écouter pendant deux mois chaque matin la radio et c’est franchement démoralisant.

Cela ne gêne ni le gouvernement ni hélas nos compatriotes.
Qui peut les croire ?


Les socialistes sont des créateurs de misère et des socialo-menteurs.

Alors que même l’INSEE s’inquiète des mauvais chiffres économiques et des mauvaises perspectives pour la France, le gouvernement socialiste annonce la baisse du chômage… Pari perdu d’avance dans une situation qui tourne à la catastrophe.

A force de nous prendre pour des demeurés, ce gouvernement n’a plus une once de crédibilité.

Dans mon article Lisez ! Mais lisez bien ! J’expliquais comment les chiffres du chômage ont été ramenés à une baisse fictive.
C’est scandaleux et dégueulasse !

Il existe des Français qui n’ont plus de travail et même plus de vie et qui tentent de survivre misérablement tandis que nos politiques et nos médias parlent d’eux comme on visiterait un musée ou un zoo.

C’est dire le peu de respect et le vrai mépris qui sont affichés par tous ces incompétents, salonnards et prétentieux qui prétendent détenir la lumière. En fait de lumière, ils ont mis la France sous l’éteignoir de leur dogme pourri.

Pour les autres c’est passer votre chemin et surtout fermez-là !
c’est justement le contraire et malgré l’ambiance française qui consiste à refuser la réalité, nous avons décidé de l’ouvrir.

Nous ne pouvons quand même pas tout accepter sous prétexte que la télé l’a dit.

Français, réveilles-toi vite : ton temps est compté…

Il ne faut pas être grand clerc pour constater que ce gouvernement nous mène à la ruine et à la dénationalisation.

Dans d’autres pays cela est déjà arrivé.

Le basculement se fait en douceur par petites touches successives et la subversion est insidieuse sinon cachée bien que réelle.

Les socialistes ont touché à la société qu’ils visent à détruire : que ce soit les institutions comme le mariage, l’école, la justice, tout y passe…

La reprise a beau être poussive et l’INSEE pas vraiment optimiste, le gouvernement n’en démord pas: avec la publication du nombre des demandeurs d’emploi en octobre, il assure plus que jamais être en mesure de tenir son objectif d’inverser la courbe du chômage. Il joue au yoyo avec les chiffres et un mois après les gains sont largement perdus.

Les déclarations surréalistes du sombre Ayrault encore à la télévision ce jeudi 19 décembre osant même claironner sont dignes du grand Guignol.

Je cite le Premier Sinistre : "L’année n’est pas terminée et nous y sommes quasiment".

Puis Hollande qui surenchérit : "Pourquoi je confirme l’inversion de la courbe de chômage? Parce que nous avons mis en place une politique pour les jeunes avec les contrats de génération, avec surtout les emplois d’avenir et, pas simplement pour les jeunes, les emplois aidés".

Nous sommes désormais dans un mode hallucinatoire basé uniquement sur le mensonge et la désinformation.

Le gouvernement ne gouverne plus la France mais l’imagine simplement telle qu’il la veut. Qui paiera cette gabegie ? Nous bien sûr ! Et au prix le plus fort en plus.

C’est inadmissible et cela démontre s’il en était encore besoin le peu d’intérêt pour nos socialistes à s’occuper réellement de la crise. les socialistes dont la pensée dogmatique est totale sont soutenus par des médias aux ordres et par les mots nouveaux.

Nous sommes dans un monde irréel et factice et ce que la droite n’a jamais compris fait que l’avenir reste rose. D’ailleurs cette droite me semble bien suspecte à l’approche des élections municipales par son peu d’enthousiasme à soutenir ses propres candidats : à croire, qu’elle ne veut pas combattre la gauche. La campagne à Paris où l’UMP reste silencieuse et ne soutient quasiment pas la candidate NKM en est la triste démonstration.

Pour eux la crise se combat par des mots et rien de concret. C’est UBU roi qui règne sur la France en utilisant la méthode Coué : je le dis donc c’est vrai !
Allez donc convaincre les Français qui viennent de perdre leur travail ou qui vivent dans des zones d’insécurité ?

C’est cela qui est révoltant car personne dans ce pays n’accepte d’innover et de traiter la cause. Non on préfère les mots et le baratin pour mieux endormir une population déjà somnolente et passive.

Après tout puisque tel est le désir des Français, peu importe le résultat pourvu qu’on ait le sommeil.

Et où sont passés nos grands donneurs de leçons sous le précédent Président :

segochomage.png
Continuons à vivre dans nos rêves avec nos chimères mais je vous promets un réveil horrible.

Qui peut les croire ?

QUI PEUT LES CROIRE ?

 

Alexandre Goldfarb

francaisresistance.jpg

Source


Qui peut les croire ?

by voixdupeuple
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
7 janvier 2014 01:57

Assurance retraite hausse cotisations pacte entreprises

 

À partir du 1er janvier, les cotisations vieillesse vont subir une augmentation. Elle concerne toutes les catégories d’entreprises et de salariés, des secteurs publics comme des secteurs privés, les régimes spéciaux et les agriculteurs.

Le décret publié au Journal Officiel du 31 décembre 2013 indique qu’en 2014, sur la rémunération plafonnée, le relèvement des cotisations vieillesses sera de 0,05 point et de même pour les deux années qui suivent. Cette augmentation est la contrepartie du rétablissement du départ à la retraite à 60 ans pour les carrières longues et prolonge l’augmentation entrée en vigueur en 2012.

D’autre part, le taux de cotisation sur la totalité de la rémunération est augmenté de 0,15 point dés cette année. Cette mesure est liée à la réforme des retraites, adoptée en décembre, pas encore promulguée, mais dont les dispositions financières sont contenues dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale déjà voté.

Ces augmentations sont réparties de manière égale entre les salariés et leurs employeurs. Mais pour les patrons, l’augmentation de 0,15 point sur la totalité de la rémunération sera intégralement compensée par une baisse de la cotisation à la branche famille, que l’état remplacera par une hausse de la TVA.

Ainsi trouve déjà un début d’application l’une des mesures annoncées par le Président de la République lors de ses vœux puisque le pacte de responsabilité proposé aux entreprises est fondé sur la diminution des charges sur le travail.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
6 janvier 2014 02:00

Environ 2,25 millions de foyers bénéficiaient du Revenu de Solidarité Active (RSA) fin septembre, soit une progression de 7,4% en un an, a indiqué mardi la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf).

L’augmentation du nombre de bénéficiaire connaît un « rythme légèrement plus dynamique qu’au trimestre précédent », note la Cnaf dans la lettre trimestrielle « RSA Conjoncture » parue en décembre. En juin, la progression annuelle mesurée était de près de 7% à 2,23 millions de bénéficiaires.

Fin septembre, 2,03 millions de bénéficiaires résidaient en métropole et 226.000 dans les Départements d’outre-mer (Dom).

Dans le détail, 1,756 million de foyers (+8,4%) percevaient le RSA « socle », revenu minimum pour personnes sans ressources, et 496.000 (+4,1%) le RSA « activité », qui sert de complément à un petit salaire.

En outre, 242.000 foyers (+7,7%) bénéficiaient des deux prestations. D’un montant de 493 euros par mois pour une personne seule, le RSA « socle » sera revalorisé de 1,3% au 1er janvier pour atteindre un niveau 499,31 euros.

Europe1

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
4 janvier 2014 02:31


Le nombre de demandeurs d’emploi réel approche les 6 millions, ce qui représente un cinquième de la population active.

[...] De son côté, la DARES dresse en fait un portrait beaucoup plus précis de l’univers des demandeurs d’emploi, qu’elle classe en 5 catégories, indexées de A à E. Les trois premières catégories sont tenues de rechercher un emploi, pas les deux dernières :

Si l’on prend en compte toutes ces catégories (et pas seulement la catégorie A), non seulement le nombre de chômeurs est bien plus élevé, mais la dynamique n’est plus du tout la même que celle décrite lors de la publication des derniers chiffres. En effet, d’une baisse de 20.500 on passe à une hausse de 55.900. De quoi tempérer sérieusement l’optimisme présidentiel. On arrive ainsi à un total de 5.528.900 chômeurs en France métropolitaine, ce qui correspond à une hausse de 343.000 sur un an, soit +6,6%.


À ceux-là il faut bien évidemment rajouter les demandeurs d’emploi d’outre-mer, ce qui fait monter le total à 5.854.2002. Rapporté à la population active française de 28,467 millions, le taux de demandeurs d’emploi atteint ainsi 20,6%. Bien entendu, cet agrégat regroupe des situations hétérogènes. La situation des demandeurs d’emploi qui ne travaillent pas du tout et celle de ceux qui travaillent plus de 78 heures par mois est effectivement peu comparable.

Autre élément qui permet de limiter la portée de la ‘baisse’ du chômage : cette dernière tient davantage au dépliement des contrats aidés (notamment pour les jeunes) que du secteur marchand. En effet, le nombre de salariés du secteur marchand s’est pour sa part contracté de 15.600 sur le 3ème trimestre 2013 et de 132.500 sur un an.

La baisse du chômage annoncée est donc largement artificielle, due notamment aux contrats aidés. De plus, le nombre absolu est également sous-estimé en ne comptabilisant pas certaines catégories de chômeurs ni l’outre-mer. Le nombre de demandeurs d’emploi réel approche en fait les 6 millions, ce qui représente un cinquième de la population active.

article complet : 24hgold.com par Yann Henry

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
2 janvier 2014 01:52

france en faillite

10 % en plus de radiations administratives

16 600 radiations de + que le mois précédent ( principalement pour "défaut d'actualisation" )

De moins en moins de chômeurs indémnisés, donc d'autant + faciles à sortir des listes, ou qui se découragent et en sortent volontairement.

94 480 offres d'emplois (majoritairement précaires) pour environ 9 500 000 chômeurs et travailleurs précaires et intermittents, y compris les invisibles (détails en bas de page)

Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indémnité de Pole emploi.

Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée".

 

Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Novembre 2013 :
 
- Défauts d'Actualisation : 208 200, 42,6 % des sorties des listes.

- Radiations Administratives (les punis) : 43 200, 8,8 % des sorties.

- Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 51 100 et 10,5 % des sorties.
 
soit 302 500 radiés des listes (61,9 %) pour autres motifs que :
 
- Stages parking : 42 000, 8,6 % des sorties.

- Arrêts maladie, maternité etc : 35 200, 7,2 % des sorties.
 
Reprises d'emploi déclarées : 108 500, ne représentent que 22,2 % des sorties des listes de pôle emploi.
 
Demandeurs d'emploi par catégories :

A : 3 293 000 +0,5 % ( + 5,6 % sur 1 an )
B : 640 400 -3,1 % ( + 4,2 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures
C : 942 700 -0,4% ( + 8,2 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures
D : 281 700 +0,9 % ( + 6,3 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc
E : 378 200 +3,1% ( + 5,6 % sur 1 an ) contrats aidés etc

TOTAL : 5 536 000 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,9 % sur 1 an, soit 7 100 chômeurs de + par rapport à Octobre.
 
TOTAL, dom-tom compris : 5 972 100 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

Quelques chiffres qui parlent :


Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 16,5 % sur 1 an
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 17,4 % sur 1 an

Chômage des 50 ans et +, + 11,1 % sur 1 an

+ d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (52,1 %)ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER ...)

Offres d'emploi dispo, dernier chiffre connu : 94 480, jamais il n'y a eu aussi peu d'offres d'emplois.

Le + scandaleux,LES INVISIBLES, complètement en dehors des statistiques
 
Ne sont pas comptés dans ces 5 972 100 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
 
1 409 100 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 290 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 880 900 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.
 
+ 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d' accès à emploi adapté.
 
+ d'1 million de SANS-DROITS, principalement :
 
- des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)
 
- des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 790€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 621€ par mois, si vous ètes NON SDF.

- des bénéficiaires de pensions de reversions (veufs, veuves) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA, et qui n'ont pas encore l'age pour prendre la retraite ou encore percevoir le minimum vieillesse "ASPA" ( 67 ans) ASPA récupérable sur le patrimoine, au décès.

- des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

- on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voir gratuits)
 
- on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.


 - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable


Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9,5 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
 
Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-novembre-145497

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
31 décembre 2013 14:04

ANI licenciements 

 

Au premier janvier va entrer en vigueur une mesure de la loi sur la sécurisation de l’emploi qui a transposé l’ANI (Accord National Interprofessionnel), signé par le Medef et la CFDT.

Les temps partiels devront être d’au moins 24 H par semaine. Ce qui concerne 4 millions d’employé(e)s. Cette mesure a été présentée par la CFDT comme une avancée pour réduire le recours au temps partiel subi. Il apparaît aujourd’hui que son impact sera très limité.


En effet, la loi prévoit que seul les nouveaux contrats signés sont concernés en 2014, et seulement en 2016 pour tous. Mais ne seront pas concernés les jeunes de moins de 26 ans, les intérimaires, les employés des particuliers. Les salariés qui en font la demande écrite auprès de leur employeur ne sont pas non plus concernés. Enfin la loi permet au patron de refuser le passage aux 24H pour raisons économiques.


Actuellement 70% des travailleurs de la propreté sont à temps partiel et en deçà de ce seuil de 24H. De même dans les commerces, ils sont très nombreux pour permettre d’ouvrir 6 jours sur 7. L’Eglise catholique emploie 14000 salariés dont beaucoup ne travaillent que quelques heures. La secrétaire générale adjointe de la Conférence des évêques de France craint des destructions d’emplois dans les mois à venir.

Ce genre de déclaration confirme le bien fondé des propos de Agnès le Bot, responsable des négociateurs de la CGT à propos de la demande écrite du salarié : on peut douter du « degré de volontarisme » des travailleurs dans une situation marqué par un chômage massif et durable

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
31 décembre 2013 11:43

 

Puisque c’est le moment de décerner dans tous les domaines les tops et les flops de l’année 2013, le top de la série la plus exaltante est attribuée à l’unanimité à ‘’ L’inversion de la courbe du chômage’’ mise en scène magistralement par François Hollande, ancien chercheur d’anaphores grecques et inventeur génial du flan au caramel.


Si la réalisation est parfaitement maitrisée, saluons aussi le talent de Michel Sapin qui dans le rôle du statisticien fou s’est livrée dans l’avant dernier épisode de décembre à un numéro de clown équilibriste qui devrait lui valoir la place convoitée d’Ayrault ou pour le moins un engagement au Cirque du Soleil.

[...]

Le réalisateur a su nous ménager subtilement un suspense insoutenable car avant le générique de fin un rebondissement mitonné avec la complicité de SFR nous apprenait que la courbe était moins inversée qu’il n’y paraissait et que par conséquent nous aurions droit aux quatre derniers épisodes.

[...]

Et ce fut la divine surprise, la courbe s’inversait à nouveau sous les cocoricos, tous les membres du gouvernement voulaient être pris en photo avec elles, elle damait le pion à celle de Laffer à la grande joie des solfériniens, et pouvait même prétendre à éclipser celles de Sophie Marceau.

 Il ne faisait plus de doute maintenant pour les commentateurs avertis que le pari était gagné, Christophe Barbier, l’impudent imprudent titrait le 26 Décembre, veille de la sortie des chiffres de Novembre son édito-vidéo ‘’ Les Victoires de François Hollande’’ dans lequel il nous livrait cette stupéfiante analyse 

(sous l’action de quelle substance ?) « En focalisant l'attention des médias sur l'inversion de la courbe du chômage, François Hollande marque une victoire. Cette statistique mensuelle devient un évènement politique. Cela a permis au gouvernement de gagner du temps sur la sortie de crise »

Rassurons Christophe Barbier et ses camarades journalistes qui paraissent bien esseulés dans leur passion convulsive à suivre ce ‘’soap opéra’’ ou roman-savon comme disent les québecquois, la réalisation devrait nous concocter une fin heureuse ou à défaut une saison 2.

http://videos.lexpress.fr/actualite...

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 décembre 2013 03:01

Et un chômeur de moins…un !

Mais ce n’est pas le cas des 629 chômeurs de Florange et des 700 sous-traitants.

En décembre 2012 Edouard MARTIN, élu délégué CFDT en 1989, estimait que Jean-Marc Ayrault avait « trahi » les salariés de Florange.

Souvenez-vous de ses déclarations indignées et coléreuses :

« On avait cru atteindre le comble du cynisme avec Sarkozy. Eh bien, on n’avait pas encore atteint le paroxysme ! On a deux ennemis maintenant : MITTAL et le gouvernement ! On a joué le jeu. On a voulu montrer à Paris qu’on pouvait être partenaires.
J’en appelle au Président de la république et je lui dis : Est-ce que vous êtes tranquille avec votre conscience ?

Il n’y a qu’Ayrault et les imbéciles pour croire Mittal. Soit Ayrault est un imbécile, soit il est complice »
Il le brocardait publiquement n’hésitant pas à s’écrier : « Putain, traîtres ! »

En camping, devant l’Assemblée Nationale : « Vous attendez quoi ? Qu’il y ait un malheur ici ? Alors nous allons être votre malheur ! »

Avec des sanglots dans la voix il s’exprimait devant les médias :
« Je ne me considère pas comme un héros, je ne suis qu’un parmi tant d’autres, certes médiatisé, et le seul destin auquel j’aspire c’est de pouvoir m’occuper de ma compagne et de ma fille. Vous voyez bien, ça n’a rien de « Germinal ».

C’est pas beau ça !

C’est pas une belle tirade digne de Corneille et de Racine, pour ne pas dire Zola, puisqu’il cite Germinal ?

Il suscite l’admiration de la ministre de la culture, Aurélie FILIPETTI :

« C’est un tribun hors pair, il a une force de persuasion et une éloquence hors du commun »

Et elle s’y connait en artiste la ministre !
**Il n’en est pas de même pour son ex-ami syndiqué, Walter BROCCOLI (FO) qui avoue sa déception :

« Il aime bien parler, il a du mal à rendre le micro. Il connait très bien son sujet mais son discours est trop politisé. Il s’est servi de Florange pour son ambition personnelle. »

Eh oui, Edouard MARTIN avait des amis à Florange et en Moselle.

Il va en avoir beaucoup moins aujourd’hui mais il en a de nouveaux au Parti Socialiste puisqu’il est rentré dans la  ‘’FAMILLE’’.

Il n’est pas certain qu’il ait gagné au change car en politique il faut savoir se maitriser et ne pas dire tout haut ce que l’on pense tout bas…de ses amis !

MARTIN était courtisé par les « Verts » et par La Nouvelle Donne, il a choisi le parti qui pouvait le mieux servir ses ambitions, le parti qui lui ressemble le plus.

Ne rejoint-il pas François Hollande dans ses mensonges :

Hollande : Aucune usine rentable ne fermera.
Martin    : Jamais je ne ferai de la politique.

Le Parti Socialiste, toujours très opportuniste et tremblant devant les résultats prévisibles des élections européennes, a tranché entre les « flons flons » de Martin et la fidèle Catherine Trautman, déjà députée européenne sortante et ancienne maire de Strasbourg, et qui a une toute autre envergure.

**Le 15 octobre 2013, Alain Vigneron, ouvrier d’ArcelorMittal à Liège se suicidait à bout de courage et de force.
Edouard MARTIN a choisi une autre forme de suicide.

 

En temps de guerre cela s’appelle collaboration avec l’ennemi !

article d'un lecteur: M.G.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
23 décembre 2013 01:52

Addendum du 20.12.2013 :

Les deux ministres du Travail et de l’Intérieur réunis au terminal méthanier pour une visite matinale. L’opération, organisée en partenariat avec le Comité opérationnel départemental antifraude (CODAF), et les services de l’URSSAF, de l’Inspection du travail et la police de l’air et des frontières, a duré deux petites heures au cours desquelles 974 salariés du chantier présents ont été contrôlés.L’objectif de la visite affiché par l’entourage du ministre du Travail : « contrôler les conditions de détachement » des ouvriers.

En bref, vérifier si les travailleurs dits « détachés », employés par des entreprises étrangères sous-traitantes, sont bien en règle et traités correctement afin de lutter contre le travail dissimulé et le dumping social. Ce dernier avait été dénoncé la semaine dernière par les représentants syndicaux de SPIE et Cegelec qui regrettaient qu’un important appel d’offres ait été livré à une entreprise italienne.

L’inspection du travail a interrogé les ouvriers à tour de rôle, les questionnant sur leur identité, le nom de leur employeur, leur contrat de travail (durée, nombres d’heures par semaine, salaires, frais et conditions d’hébergement)… Des traducteurs roumains, portugais, italiens et espagnols avaient fait le déplacement. Sur les 1 240 employés, « 31 % des travailleurs sont français », avait annoncé Marc Girard, président de Dunkerque LNG, la filiale d’EDF chargée de mener le projet, lors de la réunion publique sur le terminal méthanier menée à la chambre de commerce jeudi soir.

Jeudi, 45 % des 974 travailleurs contrôlés étaient d’origine étrangère. Et près des 55 % d’entre eux travaillaient pour une entreprise étrangère…

Jeudi, l’un des salariés déclarait que son salaire ne correspond pas aux 48 heures effectuées par semaine. L’inspection du travail a constitué un dossier. « Les vérifications prennent du temps car il faut ensuite s’adresser à l’entreprise étrangère qui l’emploie », indiquait une inspectrice…

Les représentants syndicaux des différentes structures ont eu la parole. Une déléguée CFE-CGC de l’entreprise SPIE, mobilisée la semaine dernière pour dénoncer le dumping social – le recours à des entreprises employant de la main-d’œuvre sous-payée –, et présente devant le site lors du contrôle hier matin s’est étonnée de « ne pas voir les bus de sociétés européennes lors du contrôle. Ils sont ensuite revenus vers midi ». En précisant : « On ne reproche pas aux entreprises étrangères d’investir chez nous, mais les conditions de travail. »…La voix du Nord

 

                                                      

 

Les ministres ont assisté à un contrôle organisé afin de voir si le code du travail et les directives européennes étaient appliqués.

Les ministres du Travail et de l’Intérieur Michel Sapin et Manuel Valls se sont rendus jeudi matin au terminal méthanier de Dunkerque (Nord), où la forte proportion d’ouvriers étrangers a fait débat ces dernières semaines. À l’origine programmé comme une visite surprise pour procéder à des contrôles, ce déplacement a finalement été dévoilé la veille, notamment par un conseiller municipal de Dunkerque, Philippe Eymery (FN).

Arrivés peu après 9 heures sur le chantier du terminal méthanier dans la commune de Loon-Plage, près de Dunkerque, les ministres devaient assister à un contrôle qui se voulait inopiné, malgré les fuites de la veille, sur les conditions du détachement des salariés détachés qui travaillent sur le chantier. « Il s’agit de voir si le code du travail, les directives européennes sur le détachement sont bien appliqués », a expliqué l’entourage de Michel Sapin….

Sur les 1 223 salariés travaillant à sa construction, 59 % sont étrangers (53 % issus de pays européens, 6 % hors Europe), 30 % viennent du Nord/Pas-de-Calais et 11 % du reste du pays, selon des chiffres d’EDF et du FN. Le chantier du terminal méthanier de Dunkerque, le deuxième plus gros projet industriel de France selon EDF, a commencé en octobre 2012.

Le Point

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
20 décembre 2013 02:55

s'informerDécembre 2013 : reportage poignant de France 24 réalisé dans un abattoir, spécialisé dans l’abattage de porcs et de volailles, de Basse-Saxe en Allemagne.

Les travailleurs d’origine espagnole et sud-américaine, qui ont fui la crise de leur pays, n’ont pas touché de salaire depuis le mois de septembre, salaire qui est de  434 euros net par mois, soit 3 euros de l’heure. Le patron, un sous-traitant de l’entreprise allemande, défalque le loyer de leur logement.

Leurs journées de travail durent au minimum 14 heures mais peuvent aller jusqu’à 20. Ils n’ont pas de vêtement de travail adaptés au milieu froid de l’entreprise.

France24

Un trafic de main d’oeuvre que permettent les directives de la Commission européenne sur la « liberté de travail » et la « concurrence libre et non faussée » dans les pays de l’UE. Par la surexploitation d’ouvriers déracinés et livrés à eux-mêmes, les patrons ont réussi à faire baisser les coûts de production

la découpe d’un porc revient à un peu plus d’un euro – et à gagner des parts de marché dans les pays européens voisins, dans les pays d’Europe de l’Est où la filière agroalimentaire n’existe plus ou en Bretagne où elle  est en train de s’effondrer.

Le futur gouvernement allemand promet d’instaurer un salaire minimum garanti. Mais aucune date n’a été avancée pour sa mise en place. Les responsables locaux sont sceptiques. Qui le  fera respecter par les patrons ?  Qui fera respecter  pour ces ouvriers des conditions de travail et de vie décentes ?

Confrontée au reportage de France 24, la direction de l’entreprise promet de changer de sous-traitant et d’améliorer les conditions de vie et de travail de ses salariés. Mais leurs concurrents  « libres et non faussés » ?

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
17 décembre 2013 02:08

Chômage salaires gouvernement hollande Union européenne

 

En France, la baisse de 0,6 % du nombre de demandeurs d’emplois fin septembre ne convainc pas les économistes. Le taux de chômage atteint 10,5 % en moyenne officielle et 24,5 % des jeunes de 15 à 24 ans. Au 3ème trimestre le nombre de demandeurs d’emplois recensés s’élève à 3 295 700 en France métropolitaine.

En France comme en Europe la pression du patronat est bien illustrée par les menaces d’EADS. Le 9 décembre, 5800 suppressions d’emplois ont été annoncées. Le lendemain la direction parlait de licenciements secs, sauf accord de compétitivité (de type ANI) accepté par les syndicats, pour atteindre une rentabilité de 10% d’ici à 2015.

Quant aux salaires, on constate que le nombre de travailleurs payés au SMIC dans notre pays était en augmentation de 500 000 au 1er janvier dernier par rapport à l’année précédente, spécialement dans les métiers de l’hôtellerie, la restauration, le tourisme et le commerce alimentaire.

Les dernières statistiques (publiées à la date du 11 décembre) attestent d’une aggravation de la situation de l’emploi et des salaires dans l’Union européenne depuis 2011.

400 000 emplois y ont disparu en 2013. On y décompte le record de 27 millions de chômeurs.

Seule l’Allemagne échappe à la dégradation du taux officiel de l’emploi (le taux de chômage est passé de 7,1% en 2010 à 5,4 %). Le Portugal, en conséquence d’une impitoyable politique de rigueur qui a permis l’augmentation des exportations, voit son chômage régresser très légèrement.de 0.8 %.

Partout ailleurs il est en hausse, même aux Pays-Bas, en Belgique ou en Autriche. En Grèce, le chômage atteint son point le plus élevé en septembre avec 27,4 % des travailleurs, en Espagne avec 26,7 % en octobre.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
11 décembre 2013 01:38

picto_documents

Michel Sapin a obtenu hier, lundi 9 décembre, de Bruxelles la possibilité d’effectuer certains contrôles (pour le bâtiment) sur « la cascade des sous-traitants » qui utilisent la « directive détachement » (1) édictée en 1996 par la Commission européenne en application du Traité de Maastricht. Mais la Commission conserve sa directive et le dernier mot : c’est elle qui vérifiera si les mesures demandées par les Etats sont « proportionnées ».

La directive "détachement" a été édictée  par la Commission européenne en 1996, en application du Traité de Maastricht ratifié un an plus tôt. De longs "considérants" viennent justifier cette mesure et les conditions de sa mise en oeuvre. Nous en avons relevé quelques uns.

filet pointilles gris

Extraits de la directive

(1) considérant que, en vertu de l’article 3 point c) du traité, l’abolition, entre les États membres, des obstacles à la libre circulation des personnes et des services constitue l’un des objectifs de la Communauté;
(2) considérant que, en ce qui concerne la prestation de services, toute restriction fondée sur la nationalité ou des conditions de résidence est interdite par le traité depuis la fin de la période de transition;
(3) considérant que la réalisation du marché intérieur offre un cadre dynamique à la prestation de services transnationale en invitant un nombre croissant d’entreprises à détacher des travailleurs en vue d’effectuer à titre temporaire un travail sur le territoire d’un État membre autre que l’État sur le territoire duquel ils accomplissent habituellement leur travail;
(4) considérant que la prestation de services peut consister soit dans l’exécution de travaux par une entreprise, pour son compte et sous sa direction, dans le cadre d’un contrat conclu entre cette entreprise et le destinataire de la prestation de services, soit dans la mise à disposition de travailleurs en vue de leur utilisation par une entreprise, dans le cadre d’un marché public ou d’un marché privé;
(…)
(19) considérant que, sans préjudice d’autres dispositions communautaires, la présente directive n’entraîne pas l’obligation de reconnaître légalement l’existence d’entreprises de travail temporaire, ni porte atteinte à l’application, par des États membres, de leur législation relative à la mise à disposition de travailleurs et d’entreprises de travail temporaire auprès d’entreprises non établies sur leur territoire, mais y exerçant des activités dans le cadre d’une prestation de services;

filet pointilles gris

L’article 4 reconnait implicitement le trafic de main d’oeuvre : "la mise à disposition de travailleurs [d'un pays] en vue de leur utilisation par une entreprise [d'un autre pays], dans le cadre d’un marché public ou d’un marché privé".

En soulignant que "la mise à disposition de travailleurs" "n’entraine pas obligation de reconnaître légalement l’existence d’entreprises temporaires" le considérant 19 aggrave la situation. Il fait interdiction aux pays où sont envoyés ces salariés, de faire valoir le statut d’entreprise de travail temporaire, très encadré en France, par exemple, et pour lesquels les contrôles de l’Ursaff et  des inspections du travail  sont aisés.

Ce dispositif permet enfin à un employeur de créer sa société boîte aux lettres en Roumanie, en Pologne ou à Chypre, dans tout pays où les charges sociales – c’est à dire les droits ouverts par les salariés, à la retraite et à la protection sociale – sont moindre.

(1) Le texte officiel et complet de la directive est ici http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31996L0071:FR:HTML  ; lire aussi http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=471&langId=fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
9 décembre 2013 02:45

En organisant le déni de réalité et en refusant d’appeler les choses par leur nom, les ministres se condamnent à ne pas désamorcer les bombes à temps.

Par Nicolas Nilsen.

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Mes fidèles lecteurs me pardonneront de revenir sur cette courbe, mais elle m’a vraiment obsédé ces derniers jours. Elle donne en effet la mesure exacte de l’aveuglement de nos politiques. Comme vous le savez, cette courbe a été publiée jeudi dernier, 28 novembre, par l’INSEE (la DARES). Elle s’intitule — (car c’est ainsi, belle Marquise, qu’à la Cour désormais on appelle la courbe du chômage) — « courbe des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C, D et E en données corrigées des variations saisonnières et en milliers »… Si j’y reviens à nouveau, c’est que cette formulation banale — à laquelle plus personne ne prend garde — pose pour moi un problème sémantique massif.

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Ils ont perdu le sens même des mots !

Avec leur propagande et leurs contorsions verbales, nos politiques en leurs Palais dorés se sont tellement habitués aux formules creuses, aux euphémismes et aux périphrases, qu’ils ont vidé les expressions de leur sens : ils ne disent plus chômeurs mais « demandeurs d’emploi ». Ils ne parlent plus de chômage comme une réalité, mais de « catégories A, B, C, D, E »… Pour désamorcer les bombes — et surtout anesthésier l’opinion avec la complicité des médias — ils banalisent tout pour ne surtout pas voir la réalité en face car ils en ont peur.

Ainsi ils ne disent plus « courbe du chômage » mais … « courbe des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C, D et E en données corrigées des variations saisonnières et en milliers »Ça fait tout de même plus élégant ! Et mettre « en milliers » ça évite d’afficher des « millions » – voyons des millions de chômeurs ? en France ? mais vous n’y songez pas mon cher.

Nous, en nos Palais, les chômeurs — pardon, les demandeurs d’emploi — nous ne comptons que par milliers, et encore nous les divisons en quatre catégories. Et d’ailleurs, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais nous ne comptabilisons pas les chômeurs des DOM. Pensez-donc, cela ferait vraiment tache ! (*)

La « courbe des prochaines violences urbaines » !

Pour réveiller les politiques, je pense qu’il ne faudrait même pas dire « courbe du chômage » mais dire carrément : « courbe de l’explosion sociale » ou « courbe de la colère des laissés pour compte », ou « courbe des jeunes abandonnés qui vont devenir violents » ou — c’est d’ailleurs la formule que j’adopterai — « courbes des prochaines émeutes urbaines »…

Alors peut-être les ministres se réveilleraient-ils ? Mais ils sont dans leurs palais dorés ou dissimulés derrière les vitres fumées de leurs limousines et donc ils ne voient rien, n’entendent rien, et ne comprennent rien. En organisant ce déni de réalité et en refusant d’appeler les choses par leur nom, ils se condamnent à ne pas désamorcer à temps les bombes. Elles leur exploseront donc à la figure. Et ce sera tant pis pour eux. Des jours sombres sont devant nous… Comme disait Bob Dylan : « It’s a hard rain’s a gonna fall »…

Pour vous, cette courbe s’inverse-t-elle ?

Je vous rappelle que la courbe qui est sur l’image bleue — allez, je vous la remets pour que vous l’ayez sous les yeux…

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.
… cette courbe est la courbe officielle publiée le 28 novembre par la DARES. Ce n’est pas moi qui l’ai tracée mais les statisticiens de l’INSEE. Ce sont eux qui donnent, pour le total des catégories A, B, C, D et E, le chiffre de 5 828 400 chômeurs en octobre 2013. Là encore, appelons un chat un chat : 5 828 400 « demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C, D et E en données corrigées des variations saisonnières et en milliers » c’est en réalité « 6 millions de chômeurs » !

Et c’est cette courbe qui fait dire à Hollande qu’on est « sur la bonne trajectoire » et à Najat Vallaud-Belkacem qu’ « une courbe qui commence à plier, c’est une réalité qui commence à s’inverser ». Non mais regardez la forme de la courbe ! Et regardez aussi attentivement les chiffres (en milliers) qui sont sur l’axe de gauche : en octobre les gens de la DARES ont mis « 5 700″, mais le chiffre exact est 5 828 400. Et 5,8 millions de chômeurs c’est presque 6 millions !

Voilà le chiffre qu’ils devraient donner. Pour se réveiller ! Eh bien non, ils prétendent que la courbe s’inverse, que la tendance est bonne et que ça s’améliore. Et ils occupent le Parlement avec les rythmes scolaires, la prostitution, le mariage gay, Léonarda, le racisme, et je ne sais quoi… Vous savez quoi ? Je pense qu’ils sont pathétiques.

Et les chômeurs des DOM ?

(*) À propos des chômeurs des DOM : en octobre 2013, le nombre de chômeurs de catégories A, B et C s’élevait à 4 833 000.

Mais le Gouvernement précise que ce chiffre ne concerne que la France « métropolitaine » : avec les DOM, il s’élève à 5 182 500. Je ne savais pas que le gouvernement était raciste au point de distinguer les chômeurs selon qu’ils sont DOM ou « métropolitains ».

Pour moi, un chômeur est un chômeur quelle que soit la couleur de sa peau. Et donc il faudrait ne donner qu’un seul chiffre, sans distinction d’origine ! Est-ce qu’on comptabilise à part les « ministres métropolitains » ?

Est-ce qu’ils oseraient compter Madame Taubira à part dans le gouvernement ? Quelle honte. Qu’ils arrêtent de parler de « chômeurs métropolitains » et de « chômeurs des DOM » !


Sur le web.

 

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4 décembre 2013 02:35

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La baisse du nombre des demandeurs d’emploi en octobre suscite les sarcasmes de l’opposition. Les statistiques officielles font, depuis longtemps, l’objet de critiques. A tort ou à raison?

« L’inversion de la courbe du chômage est désormais amorcée ». C’est par ce sobre commentaire que l’Elysée a accueilli la nouvelle d’une baisse de 20.500 du nombre de chômeurs entre septembre et octobre. Après l’incident du « bug SFR », dévoilé fin septembre, il fallait avoir le triomphe modeste.

 

La baisse enregistrée au mois d’août, 50.000 chômeurs en moins, était tellement spectaculaire que le ministère du Travail et de l’Emploi avait hésité à publier ce chiffre.

Jouant la transparence, il s’était entouré de toutes les précautions dans son communiqué: « Ces chiffres doivent encore être interprétés avec prudence. Une baisse en août ne permet pas d’exclure une hausse le mois suivant. Les résultats d’un mois ne font pas un retournement« .

 

L’explication était tombée trois jours plus tard: parmi les demandeurs d’emplois sortis des listes ce mois-là, entre 21.000 et 28.000 n’avaient pas reçu de SMS de rappel, et avaient assez logiquement omis de se déclarer, comme ils sont tenus de le faire chaque mois.

La différence entre les chômeurs de catégorie A, B, C, D ou E

« Des incohérences comme celle-ci dans les chiffres, cela arrive tous les deux ou trois ans », explique un connaisseur. « Celle-ci est juste très, très mal tombée ». Elle a privé le gouvernement d’une bonne nouvelle, puisque même sans le « bug », le nombre de chômeurs était en recul. Nouvelles procédures de contrôle, excuses et rectification rapide n’y ont rien fait. Ce bug a jeté la suspicion sur les chiffres.

 

Et il a confirmé qu’il suffit très peu, pour obtenir la fameuse « inversion de la courbe du chômage. »

Media, politiques et grand public ont les yeux braqués sur le chiffre mensuel des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi. Il s’agit des chômeurs de « catégorie A », qui recense ceux n’ayant pas travaillé ne serait-ce qu’une heure pendant le mois précédent, et qui sont à la fois en « recherche active » et indemnisés. C’est ce chiffre qui a reculé en octobre.


Il n’est pourtant pas révélateur de la situation du chômage, car les inscrits à Pôle Emploi peuvent aussi figurer dans les catégories B (s’ils ont travaillé moins de 78 heures pendant le mois précédent et continuent à être indemnisé), C (s’ils ont travaillé plus de 78 heures et n’ont pas été indemnisés au cours du mois précédent), D (s’ils sont en formation ou en arrêt maladie) ou E (non tenues de rechercher un emploi car elles en occupent déjà un, comme un contrat aidé). Réunies, les effectifs de ces demandeurs d’emplois, toutes catégories confondues, se sont encore gonflés de 55.900 personnes.

Mais seuls les « A » comptent. Pour inverser la courbe, il suffit donc de les faire basculer vers d’autres catégories, au moyen d’une formation, d’un job à temps partiel ou d’un contrat aidé. En octobre 20.000 personnes ont ainsi quitté la catégorie A, pour venir grossir les rangs des autres catégories.

 

Des radiations administratives abusives ?

Faut-il y voir une manipulation? D’abord, si elle est existe, elle est mondiale, puisque la catégorie A, correspond, à quelques nuances près, à la définition du chômeur de l’Organisation internationale du travail (OIT). Patricia Ferrand, qui représente la CFDT au conseil d’administration de Pôle Emploi, écarte toute intention de trucage: « Plus une personne reste sans activité, moins elle a de chances de retrouver un emploi.

Les équipes sont incitées, dans leur accompagnement des demandeurs d’emploi, à les encourager à reprendre un emploi, même à temps partiel, même ponctuel. Ce n’est pas pour changer les chiffres, c’est pour prévenir le chômage de longue durée ».

Sur les 5,52 millions de personnes inscrites, toutes catégories confondues, 1,6 millions ont travaillé au moins une heure. Leur nombre de ces demandeurs d’emploi en activité réduite a augmenté de 56% en dix ans.

Cela ne signifie pas, pour autant, qu’ils occupent un emploi satisfaisant. 41% sont d’ailleurs toujours indemnisés, preuve que les revenus qu’ils tirent de leur travail sont nettement insuffisants.

Autre explication à la diminution du nombre de « chômeurs A »: les radiations administratives. 52.600 en octobre, presque 11.000 de plus qu’en septembre. « Il n’y a pas de consignes en haut lieu pour radier le maximum de personnes, c’est un procès d’intention, conteste Bernie Billey, conseillère et déléguée syndicale à Pôle emploi.

Du reste, personne n’y a intérêt, car une personne injustement radiée devra être réintégrée, ce qui génère du travail en plus ».

Pourtant le phénomène existe, et il n’est pas toujours du fait des équipes de Pôle emploi, comme l’explique Maurad Rabbi, qui représente la CGT au sein de l’organisme.

« De plus en plus de gens cessent de s’actualiser. Quand ils ne sont plus indemnisés, ils n’ont plus d’intérêt à se rendre aux entretiens. Pour peu que leur situation familiale leur permette de vivre sans travailler, ils abandonnent ».


L’indice trimestriel de l’Insee est plus fiable

En résumé, commente Stéphane Carcillo, professeur d’Economié à Sciences-Po, « tous les inscrits ne sont pas forcément chômeurs au sens du BIT, soit parce qu’ils ne cherchent pas vraiment d’emploi, soit parce qu’ils en occupent déjà un, suivent une formation ou sont trop près de l’âge de la retraite. A l’inverse, tous les chômeurs ne sont pas forcément inscrits, notamment quand ils ne touchent pas d’allocation ».

Autant dire que les chiffres fournis par Pôle Emploi ne donnent qu’une indication partielle de la situation réelle du chômage. Par ailleurs, ils sont fournis de façon mensuelle et sont souvent en dents de scie. Pour avoir une idée plus claire, il faudrait scruter un autre indicateur, celui fourni chaque trimestre par l’Insee, moins volatil.

Mais même ce dernier est sujet à quelques précautions: au printemps dernier, l’organisme de la statistique publique a changé son questionnaire et déploré la réduction artificielle du nombre de chômeurs de 90.000, et un taux de chômage en recul de 0,3 point. Encore une source de confusion.

Mais il y a tout de même un consensus: quel que soit la courbe du chômage, il serait souhaitable qu’elle s’inverse. Comment? Réponse de Stéphane Carcillo: « Sur le long terme, la courbe fluctue en fonction de trois variables : la conjoncture, les politiques publiques et la démographie ». Autant dire que le gouvernement -quel qu’il soit- n’a que partiellement la main. 

 

Source : Challenges

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4 décembre 2013 00:41

Le gouvernement entend porter à 43 ans la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein. Progressivement, d’ici à 2035. Quelle sera le nombre de trimestres requis pour vous ? Tout dépend de votre année de naissance. 

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L’allongement de la durée d’assurance : un des points clé du projet de loi de réforme des retraites, actuellement discuté au Parlement.

Jusqu’à présent fixée à 166 trimestres, soit 41 ans et demi, pour la génération 1956, cette durée serait portée à 172 trimestres, soit 43 ans, pour la génération 1973, qui partira à la retraite à compter de 2035. A raison d’un trimestre supplémentaire tous les trois ans.  

Voici les durées d’assurance qui seront requises pour chaque génération si le projet de loi est voté en l’état. Et si, bien sûr, aucune autre réforme ne vient modifier les règles du jeu entre temps !  

 

Année de naissance Durée d’assurance
1949 161 (40,25 ans)
1950 162 (40,5 ans)
1951 163 (40,75 ans)
1952 164 (41 ans)
1953 et 1954 165 (41,25 ans)
1955 à 1957 166 (41,5 ans)
1958 à 1960 167 (41,75 ans)
1961 à 1963 168 (42 ans)
1964 à 1966 169 (42,25 ans)
1967 à 1969 170 (42,5 ans)
1970 à 1972 171 (42,75 ans)
1973 et après 172 (43 ans)

 

C’est quoi, la durée d’assurance ? 

C’est le nombre de trimestres engrangés durant votre carrière – trimestres cotisés, trimestres rachetés, trimestres assimilés (chômage, maladie, maternité), trimestres pour enfants, etc. Au moment du calcul de votre retraite de base, votre durée d’assurance tous régimes confondus servira à déterminer le taux de liquidation de votre pension. Si vous avez le bon nombre de trimestres, vous aurez droit au taux plein. Sinon votre pension subira une décote.

 

Notez que si vous partez au-delà d’un certain âge – entre 65 et 67 ans selon les générations – le taux plein vous sera accordé automatiquement, quelle que soit votre durée d’assurance. Attention, cela ne veut pas dire que vous toucherez une retraite complète : si vous n’avez pas tous vos trimestres, votre pension de base sera certes à taux plein, sans décote, mais elle sera, dans la plupart des régimes, tout de même minorée par un coefficient de proratisation… Rien n’est simple en matière de retraites ! (Plus de détails sur le calcul de la retraite du régime général ici.)  

 

L’âge légal de la retraite change-t-il ? 

Non, l’âge minimum auquel il est possible de prendre sa retraite n’évolue pas cette fois. Rappelons qu’il a été porté de 60 à 62 ans par lé réforme de 2010.  

Retrouvez ici les autres points clés de la réforme des retraites. 

 

 

Source :  http://votreargent.lexpress.fr

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3 décembre 2013 02:00

Addendum du 30.11.2013 :

Le gouvernement français va demander à Bruxelles la possibilité d’appliquer une TVA réduite pour certaines activités sportives des centres équestres, alors que la filière s’est mobilisée ces dernières semaines pour protester contre le passage de la TVA de 7% à 20% sur injonction de Bruxelles…

Dans un communiqué publié samedi, Bercy ne donne aucun détail sur la définition ou le champ exacte de ces activités sportives. La TVA sur l’équitation va passer de 7% à 20% en janvier, pour répondre aux injonctions de Bruxelles.

« En décidant du passage des activités des centres équestres au taux normal de TVA, soit 20%, à compter du 1er janvier 2014, le Gouvernement a évité une condamnation inéluctable de la France à une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros par la Cour de Justice de l’Union européenne, pour non-respect de la directive TVA », rappelle samedi Bercy…

Europe1

                                                                 

Il voudrait bien. Mais il ne peut point. Confronté ce dimanche 23 novembre à une manifestation à Paris de cavaliers voulant empêcher l’augmentation de 7% à 20% de la TVA, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, indique que lui même a demandé à Matignon que les centres équestres « ne soient pas concernés ». Mais que c’est l’Union Européenne qui refuse.

« La France ne fait aujourd’hui qu’appliquer une condamnation devant la Cour de justice européenne en date du 8 mars 2012″, soit avant l’élection de François Hollande, rappelle ce proche du chef de l’État dans un entretien (lien payant) accordé au Parisien ce dimanche.

Le ministre de l’Agriculture va plus loin :

Personnellement, j’ai demandé à Jean-Marc Ayrault que les centres équestres, parfois fragiles, ne soient pas concernés. Bruxelles a refusé.

Le Lab

Lire :  »cette augmentation va entraîner la fermeture de 2000 centres équestres sur 7000, la perte de 6000 emplois directs et envoyer 80 000 chevaux à l’abattoir ».

source

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3 décembre 2013 02:00

s'informerLa loi allongeant la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier de la retraite adoptée le 26 novembre à l’Assemblée Nationale n’est pas encore définitivement votée que se dessine déjà une nouvelle offensive pour mettre en cause la garantie de l’Etat pour le paiement de la retraite des ses fonctionnaires.

Utilisant une étude du  Conseil d’orientation des retraites (COR) sur l’état de financement des retraites – que le COR présente comme  un document technique – le Figaro, relayé par plusieurs organes de presse, annonce que les cotisations ne financent qu’une retraite sur quatre dans la Fonction publique et que  l’Etat verse plus de 37 milliards d’euros "pour combler le manque".

Quel manque ? Depuis 1853, les retraites des fonctionnaires de l’Etat sont prises en charge par le budget de l’Etat et inscrites au Grand livre de la dette publique. Confirmées dans le statut de 1946, ces règles ont été  inscrites dans le Code des pensions civiles et militaires en 1951.

Alain Juppé avait déjà essayé en 1995 de casser la retraite des fonctionnaires avant de devoir quitter Matignon.

L’article L1 de ce code est ainsi libellé: " La pension est une allocation pécuniaire personnelle et viagère accordée aux fonctionnaires civils et militaires et, après leur décès, à leurs ayants cause désignés par la loi, en rémunération des services qu’ils ont accomplis jusqu’à la cessation régulière de leurs fonctions. Le montant de la pension, qui tient compte du niveau, de la durée et de la nature des services accomplis, garantit en fin de carrière à son bénéficiaire des conditions matérielles d’existence en rapport avec la dignité de sa fonction."

Ce n’est pas la première fois que cette garantie de l’Etat pour le paiement de la retraite de ses fonctionnaires est menacée. En 1995, le Premier ministre Alain Juppé avait voulu le faire en créant une caisse de retraite. Il a dû reculer et l’article L 1 est toujours en vigueur.

 

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2 décembre 2013 02:42

s'informerLa réforme des retraites a été votée mardi, en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, par 291 voix contre 243 (27 abstentions), le gouvernement ayant du recourir au vote bloqué.

Ce même jour, plusieurs milliers de personnes, à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, manifestaient à Paris aux abords de l’Assemblée nationale et en province devant les préfectures.

"Mieux vaut un vote bloqué qu’une réforme bloquée", dixit Annick Lepetit, députée PS. En effet, le vote serré en première lecture puis rejeté par le Sénat s’annonçait mal de retour à l’Assemblée.

Le texte impose, pour une retraite à taux plein, un allongement progressif de la durée de cotisation, d’un trimestre supplémentaire tous les trois ans, jusqu’à 43 ans (172 trimestres) en 2035. L’âge légal de départ reste aux 62 ans imposés par la réforme Fillon mais, compte tenu du système de décote, l’âge des départs effectif augmentera nécessairement en proportion de la hausse de la durée de cotisation. L’âge pour bénéficier d’une retraite à taux plein est par ailleurs maintenu aux 67 ans fixés par la la loi Fillon.

Le "compte personnel de prévention de la pénibilité" accumulera, pour ceux qui en auront le droit, des points pour une formation (20 points), pour passer à temps partiel ou partir plus tôt à la retraite (dans la limite de 2 ans).

La revalorisation annuelle des pensions reportée de six mois (du 1er avril au 1er octobre) et l’imposition des majorations de 10% pour retraités ayant eu au moins trois enfants doivent rapporter 2,7 milliards en 2020.

Mais les plus de 60 ans dont la retraite est inférieure à 967€ auront une aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (50€) et la revalorisation de leur retraite, en deux fois, en 2014 (13€).

La réforme retourne au Sénat puis une dernière fois à l’Assemblée le 18 décembre.

Des milliers de manifestants à Paris ce 26 novembre, à l’appel de FO, de la CGT et de la FSU contre la réforme des retraites, au moment où elle est soumise au vote à l’Assemblée Nationale. "Retrait, retrait de la réforme !" entend-on dans les cortèges."Je suis contre une réforme qui va réduire le pouvoir d’achat des retraités et retarder le départ des jeunes jusqu’à la tombe." "On a un gouvernement qui se dit de gauche. Il casse la sécu, il casse tout. On marche sur la tête" déclare un autre manifestant. "C’est inadmissible. Il faut que ça s’arrête."

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1 décembre 2013 20:37

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Même si la baisse du chômage d’octobre était réelle – ce que personne ne croit car les 19 900 chômeurs de catégorie A en moins cachent les 41 500 chômeurs en plus des catégories A, B et C confondues – même si ce beau conte de fée était vrai, il cache un drame qui n’est jamais évoqué en France et qu’il convient d’exposer.

A 30 ans, de nombreux diplômés, on le sait, n’ont jamais connu de CDI. Même Le Monde, avec sa langue de bois bien pendue, ne peut plus le cacher, et brosse trois portraits de jeunes diplômés contraints de faire des allers et retours à Pôle emploi, de retourner vivre chez leurs parents, de « faire l’accueil et le ménage dans des campings ». Le Monde ajoute que ce sont les « problèmes et les angoisses d’une génération ».

Le Monde et les autres médias cachent le vrai drame qui attend ces diplômés : avec les taux de chômage à deux chiffres qui touchent les jeunes, des taux dignes de la Grande dépression, l’Europe ne sortira pas assez vite de la récession pour créer assez d’emplois correspondants à leurs qualifications. Jamais de leur vie.

 

Ce n’est pas que l’Europe ne va pas s’en sortir. C’est que la récession a duré si longtemps, que la croissance, quand elle arrivera, bénéficiera aux nouvelles générations.

La génération de maintenant sera devenue trop vieille pour le marché du travail, ses diplômes ne correspondront plus aux besoins, ils auront passé tant d’année sur la touche qu’ils auront oublié une partie de leur savoir et de leur formation, et les entreprises préfèreront engager les nouveaux venus, les frais émoulus, et laisser les « vieux », ceux qui ont aujourdh’ui la trentaire, sur le carreau.

Il est maintenant certain que toute une génération de jeunes chômeurs qualifiés ne trouveront jamais de travail correspondant à leur formation – de toute leur vie.

Voilà le vrai drame du chômage. Pas la courbe.

Angela Merkel l’a vu, considérant le chômage des jeunes « le plus pressant problème auquel fait face l’Europe ».

 

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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1 décembre 2013 02:33

s'informerAlors que 86 % des contrats de travail signés pendant le premier trimestre 2013 ont été des CDD, un record historique, la Cour des comptes vient de rendre public mardi un « référé » dans lequel son président s’alarme « de la contribution importante de l’indemnisation du chômage à l’issue des emplois précaires (CDD, intérim, intermittents du spectacle) au déficit du régime » de l’assurance chômage estimé à 4,1 milliards d’euros.

Pour M. Migaud, président de la Cour des comptes et proche du PS, les modes de calcul des indemnités spécifiques aux intérimaires et plus encore aux intermittents du spectacle sont en grande partie responsables de ce déficit. Il considère que les intérimaires bénéficient en effet d’un régime plus « avantageux » que celui s’appliquant aux travailleurs auparavant en CDD : absence de plafond aussi bien pour le niveau d’activité que pour le revenu global, mode de calcul du salaire journalier de référence.

Ces règles introduiraient donc selon lui « une différence de traitement peu équitable et difficilement justifiable entre les intérimaires et les autres bénéficiaires de CDD », différence qui d’ailleurs n’existe pas, affirme-t-il, dans les autres pays européens. La « grande disparité » qui avantagerait les intermittents du spectacle par rapport aux autres travailleurs précaires est, à ses yeux, encore plus « injustifiable ». S’il ne remet pas en cause « l’existence d’un régime spécifique » pour ces salariés, M. Migaud demande en revanche que soit mis fin à ce « très fort avantage relatif ».


Pour conclure, M. Migaud préconise d’aligner les règles d’indemnisation des intérimaires vers le bas sur celle du régime général de l’assurance chômage, reprenant ainsi une vieille revendication patronale.

 

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25 novembre 2013 02:51


L
a révolte des bonnets rouges contre l’écotaxe sur les poids lourds est l’expression d’un ras le bol contre le fiscalisme de la gauche.
Après avoir copieusement augmenté les prélèvements obligatoires depuis le début du quinquennat, le pouvoir socialiste est toujours  en quête de rentrées fiscales.

L’écotaxe, bien que décidée par le précédent gouvernement, a donc été mise en œuvre par le gouvernement. Cette taxation ne concernant que les poids lourds aurait dû passer sans problème.
Mais c’était sans compter sur la tradition frondeuse de la Bretagne qui s’était déjà soulevée contre les taxations sous Louis XIV.
Les oligarques socialistes veulent faire croire que le bonheur est dans l’écotaxe alors que les Bretons expriment leur exaspération contre le matraquage fiscal dont ils sont victimes. Le pays réel inflige un démenti cinglant aux prétentions des apparatchiks socialo-écolo-bobos.¢
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24 novembre 2013 02:36

Une majorité de jeunes se disent prêts à changer de métier ou à déménager dans une autre région ou un autre pays pour des raisons professionnelles, selon un sondage publié mardi.D’après cette enquête Ifop-Rumeur publique Prospective sur la mobilité des jeunes de 18 à 30 ans, 83% se disent prêts, pour des raisons professionnelles, à changer de métier, 79% à changer de région et 61% à déménager à l’étranger. 30% seulement pensent effectuer toute leur carrière au sein de la même entreprise.Attirés par un bon travail. Le poste proposé est cité comme le principal critère par 67% de ceux qui sont prêts à changer de région et 61% de ceux prêts à s’expatrier.Le salaire pousserait aussi 63% des jeunes interrogés à changer de région et 67% à s’expatrier….

Europe1

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24 novembre 2013 02:27

En 2010 contre la réforme des retraites…

L’Assemblée nationale a rétabli mercredi l’allongement progressif de la durée de cotisation à 43 années d’ici 2035, une mesure phare du projet de loi sur les retraites rejeté par le Sénat.

L’article 2 du texte, examiné cette semaine par les députés en nouvelle lecture, prévoit d’allonger la durée de cotisation, à partir de la génération 1958, d’un trimestre tous les trois ans, pour atteindre 43 ans (172 trimestres) en 2035.

« Nous assumons de promouvoir l’allongement de la durée de cotisation dans un pays qui peut s’enorgueillir d’un allongement important de l’espérance de vie »,

avait affirmé mardi la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine dans son discours liminaire, tout en évoquant les mesures permettant à certains salariés de partir plus tôt en retraite, au titre notamment de la pénibilité…

Le Point

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
17 novembre 2013 01:10

Le Figaro révèle la teneur de leur dernière synthèse confidentielle, adressée aux plus hautes autorités le 25 octobre, sur ce qui se passe dans chacun des 101 départements français.

« «La liberté de ton est rare dans ce type de documents, d’ordinaire marqués par l’autocensure. Quand les mots employés sortent du registre purement administratif, c’est que la situation doit être grave et que les interlocuteurs du préfet en territoriale doivent être unanimes pour la décrire», explique un ancien préfet de département, actuellement en position hors cadre.

«L’ampleur de la polémique (sur l’affaire Leonarda, NDLR) est apparue comme complètement déconnectée des préoccupations quotidiennes des citoyens, plus inquiets de la situation économique et sociale, ce qui n’a pas manqué d’aviver leur exaspération.»

«Le mécontentement ne se limite pas à la Bretagne», insistent les préfets dans leur rapport.

«Partout sur le territoire, les préfets dressent le même constat d’une société en proie à la crispation, à l’exaspération et à la colère», révèle la note. Sur la fiscalité, les préfets évoquent le caractère «fédérateur» de la «contestation de l’action gouvernementale» auprès des professionnels et des particuliers. […]

Sur le front de l’emploi, «l’embellie estivale a été de courte durée», risquent encore les préfets, à rebours du discours gouvernemental. […] «D’ores et déjà, ce mélange de mécontentement latent et de résignation s’exprime de façon éruptive à travers une succession d’accès de colère soudains, presque spontanés, et non au sein de mouvements sociaux structurés.» Comme le constatent visiblement les préfets du Calvados, de la Lozère ou de l’Orne. […]

Les mots chocs du rapport :

«La fiscalité est devenue le principal moteur de contestation de l’action gouvernementale»

« «Les préfets appellent l’attention sur la difficulté qu’ont les élus et les corps intermédiaires à produire du sens et donner confiance (…). Ce climat de pessimisme et de défiance alimente le discours des extrêmes sur l’impuissance des pouvoirs publics.»

Le Figaro

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
8 novembre 2013 02:53


Autorisé par le droit européen, le recours à des travailleurs dits « détachés » venus de toute l’Europe explose. Au prix de nombreux abus.

Ne tirez plus sur le plombier polonais : la France, à présent, doit composer avec des maçons bulgares, des cueilleurs roumains ou des chauffeurs de poids lourds slovaques. Des salariés que l’on appelle « détachés », censés travailler pendant quelques semaines ou quelques mois dans un autre pays, en conformité avec la directive européenne sur le détachement. Leur rémunération nette est alignée sur celle de la branche dans laquelle ils travaillent.

En revanche, leurs cotisations sociales sont versées dans leur pays d’origine. Avec de solides économies à la clé : en 2011, les seules charges patronales se montaient à 38,9% du salaire en France, mais à 6,3% à Chypre… De la main-d’œuvre low cost, comme les centaines de travailleurs (polonais pour la plupart) qui ont été embauchés sur le chantier de l’EPR à Flamanville. Nombre d’entre eux étaient salariés de la société Atlanco, dont l’une des filiales est à Chypre.

Concurrence faussée

Ce procédé reste difficilement quantifiable, car il est sous-déclaré. Une chose est certaine, il n’est plus marginal.

En 2011, la Direction générale du travail a recensé 145.000 salariés détachés, pour un nombre d’heures équivalant à 21.000 jobs à temps plein (+30% par rapport à l’année précédente).

Et elle a estimé à 300.000 le nombre réel de travailleurs détachés. Plusieurs fédérations professionnelles ont alerté les pouvoirs publics. Au printemps, deux rapports parlementaires sont parus sur le sujet : celui d’Eric Bocquet au Sénat, et celui cosigné par Gilles Savary, Chantal Guittet et Michel Piron à l’Assemblée nationale….

Challenges

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 novembre 2013 21:21

Portugal manifestation contre l'austérité la troika

À Lisbonne, vendredi dernier, c’est sous les huées de milliers de manifestants, rassemblés à l’appel de la centrale syndicale CGTP, que le Parlement portugais débattait d’un nouveau budget de rigueur pour 2014.

Réformes et rigueur avaient été exigées par la troïka (Union Européenne, Banque Centrale Européenne, Fonds Monétaire International) en mai 2011, en échange d’un prêt de 78 milliards d’euros.
Ce nouveau budget, qui sera mis au vote le 26 novembre prochain, prévoit des coupes dans les retraites et salaires des fonctionnaires et des recettes supplémentaires de 3,9 milliards d’euros.

« Je ne cache pas que c’est un budget difficile », a déclaré le Premier ministre Pedro Passos Coelho en ouvrant la discussion.

Au pied des marches de l’Assemblée, on pouvait lire sur les banderoles : « Gouvernement hors la loi », « Le budget est un vol » ou « Basta la troïka ! ».

« Ce sont tous des escrocs et des voleurs », lançait une retraitée de la fonction publique. « Tout est scandaleux dans ce budget : les coupes dans les salaires et les retraites, mais aussi dans la Santé et l’Éducation », a renchéri une psychologue. « On vit comme dans la fable de Robin des Bois et c’est la troïka qui tient le rôle du shérif de Nottingham », a rajouté un ouvrier de l’industrie automobile.

Vendredi prochain, la mobilisation des syndicats va se poursuivre avec une grève des fonctionnaires. Plusieurs mouvements sociaux sont prévus dans le secteur des transports et les syndicats de policiers ont appelé a manifester le 21 novembre à Lisbonne.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
3 novembre 2013 03:02

stx2

Un article du Figaro a révélé samedi dernier une note  du ministère des finances sur l’éventuelle vente des Chantiers navals STX de Saint Nazaire. Rappelons que l’Etat français détient 33,3% de STX France, dont dépendent 2 000 salariés et 4 000 sous-traitants. Les décisions sont annoncées pour novembre.

Mais sans attendre, dans une démarche peu commune, le directeur général s’est adressé par courrier postal à tous les salariés, à l’occasion des élections professionnelles de la mi-octobre, en annonçant que « la direction va dénoncer bon nombre des accords sociaux » et qu’elle souhaite trouver en face d’elle des « personnes responsables pour négocier un nouveau statut social, certes en léger retrait par rapport à l’actuel ». Et de dénoncer : «  Notre bataille n’est plus la lutte des classes, c’est la lutte pour notre capacité de prise de commande (…) » (document – lire ici la lettre du directeur général de STX Saint-Nazaire).

Sans attendre, lors d’un comité extraordinaire d’établissement, jeudi dernier la direction a donc confirmé, sa volonté de renégocier un certain nombre d’ « accords d’entreprise et d’usages ». Parmi ceux-ci sont mis en cause les primes, indemnités et majorations, le droit syndical et la négociation collective, des accords salariaux, la prévoyance, les congés d’ancienneté, le calcul des indemnités maladie-maternité. Les accords dénoncés restent cependant valables tant que les négociations courent, dans le délai légal de 15 mois.

Le résultat des élections professionnelles donne la majorité absolue des voix à la CGT et à FO – qui, au terme de la loi sur la représentativité, peuvent donc désormais s’opposer à un accord minoritaire, commente la presse locale.

Lorsque, début octobre, la Korea Development Bank, principal actionnaire de STX France a annoncé la possibilité de procéder à la vente de STX Europe, les syndicats et les élus se sont immédiatement tournés vers le gouvernement. Joël Cadoret, délégué CGT, a déclaré : «  L’intervention de l’Etat (…) sera nécessaire et indispensable, pour trouver un investisseur industriel qui réponde au besoin du développement maritime et de nouvelles commandes« . Jean-Marc Perez pour FO, a déclaré : « L’heure est venue : l’Etat doit au minimum prendre le contrôle majoritaire de cette entreprise, voire la nationaliser comme le sont les chantiers navals italiens Fincantieri qui aujourd’hui fonctionnent bien« .

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
21 octobre 2013 02:49

RMC Bourdin 17/10/2013

Nadine, 46 ans, Loir-et-Cher 2 enfants : salaire 514 €, pas de cmu, pas de mutuelle
compagnon artisan : 700 € (loyer : 620 €)
retard taxe d’habitation, 2 ans de retard facture d’eau
aidée par sa mère retraitée

Aucune aide d’allocations

J’ai demandé une aide une fois aux allocations familiales mais on m’a dit : « à partir du moment où vous travaillez et vous essayez de vous en sortir, on ne peut pas vous aider : y a des priorités ! »Et puis je peux vous dire qu’on m’a même sorti un jour que je n’étais pas de la bonne couleur ! je suis blonde aux yeux bleus, je ne l’ai pas choisi, on choisit pas sa couleur mais je peux vous dire que je suis sorti en larmes …

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