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david MIEGE
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7 octobre 2012 02:07

Le gouvernement se penche ce lundi sur la loi de financement de la Sécurité sociale, dont le déficit devrait avoisiner les 13,1 milliards d’euros pour l’année 2012. Une concertation qui risque de réserver quelques surprises, notamment à ceux qui ont bénéficié de la promotion sociale et qui ne sont pas encore partis à la retraite…

[...] Côté recettes, beaucoup d’acteurs privés bouillonnent d’impatience : ils craignent en effet un nouveau coup de bambou destiné à augmenter les recettes. Les assureurs complémentaires imaginent déjà le pire, dans un marché pourtant déprimé par l’instabilité financière et les diverses mesures du PLFR, comme l’augmentation du forfait social sur l’épargne salariale.

Mais, au-delà de ces péripéties habituelles, les signaux faibles se multiplient sur l’intention que pourrait avoir le gouvernement d’entamer un big bang sur le système des retraites en 2013.

Il y a d’abord la nomination des membres du Haut Conseil du Financement de la Protection Sociale, par décret du 20 septembre, dont la présidence est assurée par Mireille Elbaum. Cette ancienne conseillère de Martine Aubry, dans les années 90, est économiste, spécialiste du financement de la protection sociale. Elle s’est prononcée, durant la campagne électorale, en faveur d’une réforme en profondeur de notre système de retraites : fusion du régime général avec les régimes complémentaires, passage à un système par points.

 

[...] Parallèlement, le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) travaille lui-même sur une analyse fine des mécaniques actuarielles en vigueur dans le système de retraite par répartition, afin d’en relever tous les défauts ou dysfonctionnements.

 

Lors de sa séance du 25 septembre 2012, le COR a par exemple abordé un point en apparence anodin : “réflexions sur les règles d’acquisition des droits et de calcul des pensions“. Selon une technique bien connue, un intitulé obscur et en apparence totalement ennuyeux, permet de cacher les bombes les plus explosives de la vie administrative.

En l’espèce, le lecteur attentif (et patient) n’est pas déçu en épluchant l’épais dossier remis aux participants de la réunion. Dans la note de présentation, le COR rappelle une intéressante étude publiée par l’INSEE dans L’économie française 2012, sous la plume des économistes Aubert et Bachelet, qui montre les effets pervers des modes de calcul actuel des droits à la retraite en France.

Pour aller vite, cette étude prouve que les modes actuels de calcul de droits à la retraite favorisent les assurés les mieux rémunérés et défavorisent les plus bas salaires. Dans la ligne de mire de cette étude, on trouve deux éléments-clés de la retraite française d’aujourd’hui : les 25 meilleures années pour les salariés du privé et les six derniers mois pour les fonctionnaires (entendez : les retraites du privé sont calculées sur la base des 25 meilleures années de carrière et celles du public sur le salaire des six derniers mois).

Mécaniquement, cette règle avantage les assurés qui ont connu des carrières ascendantes, et pénalise ceux qui ont peu progressé. Pour les premiers, la retraite est calculée sur la base des seules meilleures années ; pour les seconds, elle est calculée sur une sorte de moyenne atone. Cette règle, qualifiée par les techniciens de mécanisme implicite de redistribution, est l’un des éléments-clés qui introduit des inégalités fortes dans le calcul des retraites.

[...]

Ce petit joyau de littérature grise peut être décrypté de façon très simple : si le gouvernement décidait de remettre en cause cette règle des 25 meilleures années, ou la règle des six derniers mois dans le service public, ce serait bon pour l’égalité. Pour mémoire, la réforme Balladur de 1993 avait déjà touché à ce principe, en instaurant les 25 meilleures années au lieu des 10 meilleures antérieurement. Nous voici sur la voie d’une balladurisation des retraites…

Comme par hasard, ce principe d’un calcul des droits à retraite sur l’ensemble de la carrière au lieu des seules 25 meilleures années est précisément celui défendu par les partisans d’une retraite notionnelle, ou par points : tout au long de sa carrière, l’assuré accumule des points de retraite qui lui donnent droit à une pension au moment qu’il choisit.

Ainsi, l’assuré peut choisir de partir à 70 ans à la retraite, avec beaucoup de points et une espérance de vie réduite. Sa pension est alors élevée. Sinon, il peut choisir de partir à 55 ans, avec moins de points et une espérance de vie plus longue, donc une retraite très faible.

A n’en pas douter, la concertation sur l’évolution du financement de la sécurité sociale au premier trimestre 2013, prévue par le gouvernement, risque d’échauffer les esprits et de réserver quelques surprises, notamment à ceux qui ont bénéficié de la promotion sociale et qui ne sont pas encore partis à la retraite. Ils risquent bien de faire les frais d’une réforme en apparence égalitaire, mais profondément hostile à la mobilité sociale.

Atlantico

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
4 octobre 2012 02:13

arnaud_montebourg_

Dans sa chronique sur RTL, Éric Zemmour est revenu sur la fermeture de l’usine d’ArcelorMittal de Florange et sur le bilan consternant d’Arnaud Montebourg. Il en a profité pour rappeler la mainmise du pouvoir financier sur celui des États.

« Aujourd’hui, c’est Mittal qui prend le ministre du redressement productif pour un domestique ». Tout est dit dans cette phrase de Zemmour : la position grotesque de Montebourg au début de l’affaire (« Je suis le chevalier blanc, je vais empêcher les méchants patrons de fermer Florange »), sa manière de courber peu à peu l’échine face aux pouvoirs économiques, ainsi que son incapacité à imposer quoi que ce soit aux dirigeants d’entreprises.

Nostalgique, Zemmour considère que la situation de laquais de Montebourg ne fait que refléter le prise de pouvoir grandissante de l’économie sur le politique. Avant, les politiques donnaient des consignes aux chefs d’entreprises, maintenant c’est le contraire, comme l’explique le chroniqueur pour qui « la souveraineté à changé de camps« .

Le journaliste revient également sur l’internationalisme des grands dirigeants d’entreprises pétris d’idéologie soixante-huitarde. Ces « citoyens du monde » ayant perdu toute forme de patriotisme n’ont désormais plus de scrupule à détruire les emplois et les économies de leurs pays, puisqu’ils n’ont plus de pays.

« Jadis, les syndicats étaient internationalistes, et les patrons patriotes. Aujourd’hui, les patrons sont citoyens du monde et la CGT redécouvre la chaleur de la nation« , explique ainsi le trublion médiatique, avant de se pencher sur les conséquences humiliantes de cet état de fait pour notre bon ministre et son président charismatique.

« Le ministre est nu et tout le monde le voit« , s’amuse ainsi Zemmour sur Montebourg avant de dresser un rapide mais lucide bilan de l’action de François Hollande : « L’état ne peut pas tout, avait déclaré Jospin sous les quolibets. L’état ne peut rien, est en train de démontrer hollande. »  « La Chronique d’Eric Zemmour » : quand Mittal… par rtl-fr

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
3 octobre 2012 01:05

Et pendant ce temps là, Martin Schulz, l'islamo-collabo président du parlement européen, embrasse les arabo-musulmans sur la bouche... 


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
28 septembre 2012 01:00

Tous les emplois à domicile seront déclarés au réel. Le régime du forfait n’existera plus.

Est ce un relent de vieux marxisme du XIXième qui ferait croire à nos socialistes que les emplois à domicile aujourd’hui en France sont des domestiques au services de bourgeois rentiers et nantis? Au vu de la décision annoncée ce matin, on pourrait le croire. Le gouvernement envisage très sérieusement de supprimer la possibilité pour les quelques 2 millions de particuliers employeurs de déclarer leurs salariés au forfait. Conséquence immédiate? Le coût de la main d’oeuvre à domicile va augmenter. L’objectif déclaré de la mesure est d’augmenter les cotisations perçues par la Sécurité sociale et de renforcer les droits sociaux des salariés. Comme d’habitude, le contrecoup sera à l’opposé des intentions affichées. Un certain nombre de petits emplois à domicile seront supprimés, paupérisant encore plus la frange la plus fragile de la population. D’autres se maintiendront mais par le biais du travail au noir qui diminuera les cotisations perçues par la Sécurité Sociale et qui, s’accompagnant d’une inscription à Pôle Emploi, coûtera des prestations chômage à la collectivité. Total de la mesure à moyen terme, du chômage en plus chez les plus pauvres, des cotisations en moins à la Sécu, un coût social en plus, des droits sociaux des employés en moins.

Deux enseignements sont à tirer de cette annonce comme de celles qui nous arrivent jour après jour. L’objectif des 3% de déficit budgétaire à l’horizon 2013 sera payé par les forces vives de la Nation, pas par une réforme de l’Etat. Ce sont toutes les forces vives qui paieront. Entreprises, PME, salariés, retraités, et ce quels que soient leur niveaux de revenus. Le mythe du riche qui paiera a vécu. L’aide ménagère ou le jardinier qui va perdre son emploi grâce à la mesure d’aujourd’hui paiera, par sa diminution de revenu, les choix politiques du gouvernement. Les socialistes ont clairement décidé de ne pas remettre en cause le fonctionnement de la machine publique. Ou juste à la marge, comme par hasard sur des secteurs régaliens qui mériteraient de focaliser l’attention. On économise sur l’armée et la défense de la Nation, on économise sur la justice, on économise sur la police et les forces de l’ordre, mais on n’engage aucune réflexion sur le périmètre d’intervention et le mode d’intervention de l’Etat sur tous les autres secteurs, les collectivités locales continuent d’augmenter leurs dépenses de manière quelques fois inconsidérées, le montant des subventions accordées aux « associations » évoluant dans l’orbite du Parti Socialiste continue d’enfler de manière exponentielle.

Nous ne le répéterons jamais assez, cette politique est folle car elle conduit tout droit à la récession. Jamais le périmètre public n’a généré de richesse. Il ne vit que grâce à la richesse produite par l’activité industrieuse des salariés, des entrepreneurs, des créateurs, des employeurs, des investisseurs. Lorsque les revenus ne sont plus suffisants pour faire fonctionner la machine, pomper encore plus sur les forces vices au lieu de réduire le coût de fonctionnement de la dite machine, c’est appauvrir ceux là même qui génèrent de la richesse, donc, c’est diminuer encore les revenus futurs. C’est ce qui s’appelle entrer en récession. Si le gouvernement ne change pas son fusil d’épaule rapidement, soit en abandonnant son objectif de 3% de déficit l’année prochaine, soit en se décidant à tailler à coups de serpe dans les dépenses publiques, et en redéfinissant son rôle et son mode d’intervention sur les secteurs non régaliens, la France risque de sortir exsangue de son expérience socialiste.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
26 septembre 2012 01:39

Alors que le gouvernement peine à boucler le budget, les rangs de l’Éducation Nationale vont gonfler de 22 000 professeurs supplémentaires, soit 40 000 recrutements avec les départs à la retraite. 

Article publié en collaboration avec Le Cri.

Alors que le gouvernement peine à boucler le budget, les rangs du ministère de l’Éducation vont donc s’élargir à  22 000 professeurs supplémentaires afin de compenser les départs à la retraite et à 18 000 emplois d’avenir réservés aux futurs enseignants, afin de blinder les effectifs d’une administration employant déjà plus d’un million de personnes.

Ces mesures s’ajoutent à celle déjà engagées en 2012. Le « plan d’urgence » lancé par le gouvernement Ayrault, s’était alors traduit par 1 000 postes de plus pour le primaire et 6 000 postes débloqués dans le secondaire : montant de la facture : 89,5 millions d’euros.

Dans l’attente des nouveaux recrutements, des bataillons de futurs fonctionnaires se forment du côté de la rue de Grenelle. Le nombre d’inscrits aux concours externes du second degré a progressé de + 7,4 % en 2012. Pour l’agrégation et le Capes, la hausse  dépasse les 10%, dont 12% pour les Lettres. 2013 devrait être encore meilleur.

Selon les chiffres du ministère de l’Éducation, le nombre d’enseignants en France est de 852 000, dont 712 000 pour le public. Lors de son intervention sur France Culture, Vincent Peillon n’a pas précisé si les nouveaux postes profiteront aussi au privé. Les détails seront fournis avec le projet de loi de Finances 2013.

Recrutements bâclés

Outre l’impact budgétaire de ces mesures, on ne peut que s’étonner de la précipitation avec laquelle elles sont prises : l’objectif est de tenir coûte que coûte les promesses du candidat Hollande. Quitte à bâcler les recrutements.

Le ministère envisagerait en effet de transformer les candidats ayant échoué à l’agrégation 2012 en capétien (titulaire du Capes) si leur niveau est jugé satisfaisant afin de remplir les quota.

Dans les semaines qui viennent, les jurys vont donc recycler une partie de leurs recalés sur la base de critères indécis. À un autre niveau, ce type de méthode a déjà été utilisé pour les 1 000 recrutements supplémentaires menés dans le primaire à la rentrée 2012. Pour le secondaire, cela revient purement et simplement à brader les concours.

Formation sur le tas

Les nouveaux enseignants n’auront pas même à remplir le nombre d’heures dû à l’Éducation nationale. Ils bénéficieront d’une journée de formation par semaine. Elle viendra s’imputer sur leur temps de travail. Le coût de cette formation sur le tas représente l’équivalent de 1 500 postes.

Tous ces cadeaux sont-ils de nature à satisfaire les syndicats d’enseignants ?  Même pas ! Pour le SNES, le gouvernement aurait dû distribuer des aides aux étudiants se destinant au professorat dès le niveau du master pour renforcer les vocations.

Et, pourquoi pas dès le brevet des collèges ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
25 septembre 2012 01:51

Contrats d’avenir : des nouveaux « ateliers nationaux » au service de la « diversité » ?


PARIS (NOVOpress Breizh) – Le 29 août dernier le conseil des ministres a adopté le premier projet de loi emblématique du quinquennat Hollande. L’objectif du Gouvernement est ambitieux : fournir « une première expérience professionnelle réussie, inscrite dans une durée suffisante » aux jeunes de moins de 26 ans très éloignés du marché du travail. Ceux qui forment le « noyau dur du chômage », selon Michel Sapin, ministre du Travail. A savoir les jeunes « sans qualification ou peu qualifiés et rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi ». Avec un ciblage sur les « jeunes résidents dans les zones sensibles urbaines ou dans les zones rurales extrêmement éloignées ». Autrement dit, pour l’essentiel les « jeunes » issus de l’immigration. Gilles Demailly, le maire (PS) d’Amiens, le confirme volontiers. La nationalité française ne sera d’ailleurs même pas requise.

Le ministre du travail prévoit de créer 100.000 emplois d’avenir dès le début de l’année prochaine puis 50.000 en 2014. Soit 150.000 au total, moitié moins que ce que promettait le programme du parti socialiste, pour un coût estimé à 1,5 milliard d’euros en année pleine. Les contrats, financés à 75% par l’Etat, seront d’une durée d’un an minimum et de trois ans maximum. Ils pourront être à durée déterminée (CDD) mais l’incitation sera forte pour que les employeurs optent pour des CDI.

Les « emplois d’avenir » privilégient « les activités d’avenir ou dont l’utilité sociale est avérée ». Des secteurs en croissance qui offrent « des perspectives de recrutement dans les années à venir » : filière verte et numérique, tourisme, aide aux personnes, secteur social et médico-social, agriculture biologique…

18.000 emplois en trois ans seront affectés à l’Education nationale, pour des boursiers voulant embrasser la carrière de professeurs. Une ouverture sera enfin faite à destination des entreprises privées de services à la personne qui pourront recruter des emplois d’avenir à titre exceptionnel et avec une aide réduite « pour éviter tout effet d’aubaine » (Le Figaro, 29/08/2012).

Comme lors de la création des « emplois jeunes » par Lionel Jospin, le secteur public ou non lucratif (collectivités territoriales, associations…) sera le bénéficiaire quasi exclusif du dispositif.

En outre, les technocrates qui ont accouché de ce projet sont passés à côté de l’essentiel : la formation, qui a été carrément oubliée. Or, sans une solide formation, difficile ensuite d’accéder à un emploi pérenne.

Un autre point laisse perplexe : les jeunes qui bénéficieront des « emplois d’avenir » seront dans leur grande majorité, orientés vers les collectivités territoriales. Lesquelles se trouvent déjà en situation de sureffectifs ; il n’est en effet pas prouvé qu’elles aient besoin de main d’œuvre supplémentaire. C’est ce qu’on est en droit de penser après avoir pris connaissance du rapport rendu public, en plein mois d’août, par la Directiongénérale des collectivités territoriales.

Entre 2004 et 2010, les communes, intercommunalités et régions ont créé 287.000 emplois de fonctionnaires, dont 135.000 seulement sont imputables aux transferts de personnels dus à la décentralisation. Soir un solde « positif » (sic) de 152.000 emplois.

Le record revenant aux établissements publics de coopération intercommunale – c’est-à-dire les intercommunalités – qui ont embauché plus de 10.000 fonctionnaires territoriaux par an entre 2005 et 2010 (Le Canard enchaîné, 22/08/2012).

Un dernier chiffre pour nourrir la réflexion. Les dépenses de personnel de l’ensemble des collectivités atteignent désormais 53 milliards d’euros (Le Figaro, 06/07/2012).

Paul Le Guern

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
23 septembre 2012 01:38

En janvier dernier, le Qatar avait annoncé la création d’un fonds de 50 millions d’euros pour financer les projets innovants en banlieue. Mais depuis les élections, les élus censés gérés cet argent n’ont plus de nouvelles. C’est le ministère du redressement productif qui devrait reprendre le dossier.

Mais pas question de parler de communautarisme. « L’argent sera davantage destiné à un Romain qui habite à la Courneuve qu’à un Mohammed qui habite dans le XVIe ! », tranche Faten Hidri, élue du parti radical de l’Essonne.

Où sont passés les 50 millions qataris ? Depuis quelques mois, l’Association des élus issus de la diversité (Aneld) s’interroge. Après avoir accueilli les élus à Doha en décembre dernier, l’émir du Qatar avait créé un fonds «pour les projets innovants en banlieue». Les jeunes élus s’organisent, reçoivent plusieurs centaines de projets, dans des secteurs aussi divers que le transport de personnes handicapées, la maintenance d’ascenseurs ou la création de sociétés informatiques. Puis plus rien. «On nous a expliqué qu’il fallait attendre la fin des élections, explique Fouad Sari, élu écologie-Les Verts (EELV) dans l’Essonne. Mais pendant tout l’été on n’a eu aucune nouvelle de l’ambassadeur». [...]

Un point sur lequel les élus seront très vigilants. «On veut être sûrs que cet investissement sera destiné aux quartiers sensibles. On a suscité beaucoup d’espoir, explique Fouad Sari. Nous laisser tomber, ça signifierait que la banlieue n’est pas une priorité». […]

Les Qataris n’ont pas été les seuls à s’intéresser aux banlieues françaises. La Suède va créer un programme, Yump, pour financer les projets innovants. Pour Kamel Hamza, le président de l’Aneld, «c’est logique. L’avenir en France, c’est dans les quartiers. Ils sont jeunes et entreprenants. C’est dans les banlieues qu’il y a eu le plus de créations d’entreprises ces dernières années ! C’est justement avec ce genre d’initiatives qu’on va pouvoir résorber le chômage !».

Métro

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
14 septembre 2012 02:07
© Jackin - Fotolia.com  

Les « emplois jeunes » crées en 1997,  ont eu cours jusqu’en 2002, sous le gouvernement de Lionel Jospin

M. Fabius avait essayé de résoudre le problème de chômage des jeunes en créant des centaines de millier d’emplois jeunes, financés par l’État et par définition non productifs (donc, selon une règle que les économistes connaissent bien, destructeurs d’emplois productifs, l’argent qui leur est consacré faisant défaut pour que les conditions de création d’emplois productifs soient réunies).

Lui-même reconnaît aujourd’hui que cette action n’a connu qu’un « succès mitigé », ce qu’il faut traduire, en tenant compte de l’indulgence que M. Fabius peut avoir pour ses propres initiatives, par « un échec total » : les jeunes gens qui en ont bénéficié n’ont que rarement bénéficié d’une formation professionnelle et à l’issue de leur contrat se sont retrouvés dans la même situation qu’avant ; le chômage des jeunes n’a diminué qu’en apparence et très provisoirement.

Les gens de bon sens, quand une méthode a échoué, essaient autre chose. Pas les socialistes : selon eux, si ce qu’ils avaient préconisé a échoué, ce n’est pas parce que la méthode proposée était mauvaise ou insuffisante, c’est parce que des « méchants » (les « riches », les entrepreneurs, les gens de droite) ont tout fait pour que cela échoue.

Donc, on reprend la même méthode et l’on recommence avec les « emplois d’avenir » qui ressemblent comme des frères aux « emplois jeunes ». Selon toute probabilité, cette mesure aura le même résultat, l’échec.

Ce qui ne les empêchera pas de recommencer encore et encore : pour un socialiste, ce n’est jamais le remède proposé par idéologie qui est inadéquat, c’est la méchanceté du monde non socialiste qui s’emploie à le faire échouer : il est donc normal d’appliquer à nouveau ce remède, excellent en soi, tout en empêchant les riches de conserver assez d’argent pour en investir dans des emplois productifs, les entrepreneurs d’entreprendre et la droite de faire valoir ses réserves, que l’on traite par le mépris et l’injure.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
13 septembre 2012 07:48

Lors de la discussion du projet de loi sur les emplois d'avenir, nouvelle version des emplois jeunes, voire d'emplois fictifs, le député Gilbert Collard a souhaité déposer un amendement, que voici :

« L’emploi d’avenir s’adresse en priorité aux jeunes de nationalité française »

Non pas même "en exclusivité", mais "en priorité". L'Unédic prévoyant que le nombre de chômeurs sans activité allait augmenter de 235 000 personnes sur l'année 2012, il ne paraît pas inopportun de réserver en prioritéaux Français les emplois financés par le contribuable. Le député n'a pas eu le temps de défendre son amendement. A peine avait-il prononcé les termes "nationalité française", qu'il s'est fait huer comme s'il avait proféré des gros mots.

Le député PS Serge Letchimy a justifié les hurlements de son groupe en faisant un amalgame indécent :

"il n’y a pas à établir de distinctions basées sur la couleur de la peau, la race ou l’origine"

Ce qui n'empêche pas le projet de loi d'établir des disctinctions en fonction du lieu d'habitation, comme le précise l'article 1 :

« L’emploi d’avenir s’adresse en priorité aux jeunes [...] qui résident soit dans les zones urbaines sensibles [...] soit dans les zones d’emploi [...]"

 En réservant des emplois rémunérés aux trois quarts par l’argent des contribuables aux candidats détenteurs d’un certificat de médiocrité scolaire, le socialisme dépoussière la vieille méritocratie bourgeoise. À en croire le communiqué du conseil des ministres, vous ne pourrez prétendre à ces 150 000 emplois si vous êtes bachelier ou mieux, à moins de vivre dans une région particulièrement frappée par le chômage.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 septembre 2012 02:06

http://img844.imageshack.us/img844/2271/poleemploi.jpg

Le gouvernement français cherche une «fonction» pour Ségolène Royal, qui étale dans la presse son malaise après sa défaite aux élections législatives de juin et l’attaque qu’elle a subie de la part de la nouvelle compagne de François Hollande.

    «Elle a eu une année difficile», a dit la porte-parole du gouvernement. «Son utilité est d'ores et déjà avérée et on saura sans doute lui trouver une fonction, une responsabilité qui permette aux Français de continuer à bénéficier de son expérience et de son volontarisme».

Le Figaro de lundi publie les «confidences» de l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, qui admet avoir envisagé de faire une retraite religieuse avant d’y renoncer pour que l’on ne dise pas une fois de plus qu’elle est «originale». «J’éprouvais le besoin d’un retour sur soi, d’une remise en place de la hiérarchie des priorités», a-t-elle dit. (…)

20 minutes

L'intéressée a répondu de manière ambiguë.«Je ne vais pas entrer au couvent!», souligne-t-elle avant d'ajouter: «Je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est dégradant. Je ne suis pas dans la chute. Je n'ai pas besoin de lot de consolation. On a parlé de tout cela avec François, il a le souci de rassembler les compétences. Si je peux être utile, j'assumerai les responsabilités que l'on me proposera.»

Reuters

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
5 septembre 2012 01:18

Des jeunes visiblement heureux que l’État leur réserve des "emplois d'avenir" (Photo du site du ministère).

Créer cent mille emplois d’avenir pour des jeunes de 16 à 25 ans, sans éducation, habitant des zones défavorisées ainsi que le gouvernement l’envisage pour 2013, relève de bons sentiments. Mais ce n’est pas une politique ni une réponse au manque de formation de ces jeunes, à leur concentration dans des quartiers à risque ni une garantie d’emploi durable.

Ce mode d’intervention appartient à la panoplie historique de la gauche française depuis les Ateliers Nationaux de 1848 et relève d’une incompréhension durable des mécanismes de l’économie normale.

Dans notre pays, les emplois véritables soit appartiennent à la fonction publique après recrutement par concours, soit aux entreprises privées : actuellement, celles-ci ne recrutent pas parce que l’économie européenne souffre de l’indécision de ses gouvernants, et parce qu’en France, les projets de fiscalité et de réglementation paralysent les employeurs tandis que le Code du travail dissuade de recruter des jeunes non qualifiés.

Les emplois d’avenir relèvent donc de l’urgence et du refus de prendre en compte les raisons vraies du chômage de masse. Il est à craindre aussi que ces emplois d’avenir aggraveront les maux qu’ils sont supposés atténuer. Qui recrutera ces jeunes ? Pour l’essentiel, les associations mal équipées et sans grandes ressources. Il reviendra donc à l’État de financer à 75% ces emplois alors que par ailleurs le déficit public doit être colmaté.

Emploi d’avenir ? La préférence accordée aux filières vertes et aide à la personne sont sympathiques mais ces métiers ne perdureront que si leur économie devient solvable. Or les jeunes seront affectées au secteur non marchand.

Le gouvernement qui n’aime pas trop ni les entreprises ni le profit, rêve-t-il de créer de toute pièce un troisième secteur ni étatique ni capitaliste ? Cela existe en Scandinavie et surtout aux États-Unis mais ce troisième secteur (non-profit) y est indépendant de l’État, financé par des dons privés et animé par des volontaires.

Ce qui est avancé par le gouvernement n’est donc ni clair ni cohérent : la doctrine qui l’anime n’est pas formulée, le financement est aléatoire. Mieux vaudrait mieux scolariser ces jeunes si l’on souhaite leur accorder un avenir et faciliter leur recrutement dans des entreprise véritables.

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Sur le web.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
3 septembre 2012 11:22

pole-emploiLe ministre du Travail, Michel Sapin, a affirmé aujourd’hui, sur Radio J, que le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d’emploi sans activité* était désormais franchi, après avoir atteint en juillet 2,987 millions de personnes.

« L’année prochaine quel sera le taux de chômage ? Personne ne le sait. Les 3 millions (ndlr, de demandeurs d’emplois sans activité) c’est déjà fait. Les chiffres que vous commentez qui sont les chiffres du mois de juillet sont aujourd’hui dépassés, on est en septembre », a déclaré le ministre à la radio.

* chômeurs de catégorie A, sans aucune activité.

Source : Le Figaro

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage
3 septembre 2012 01:01

L’annonce dimanche, par le ministre du Travail, Michel Sapin, du franchissement du seuil des 3 millions de demandeurs d’emploi a fait l’effet d’une douche froide. Les Français ont conduit François Hollande au pouvoir car celui-ci leur promettait de « redresser la France ». Voilà qu’on leur dit que la situation de l’emploi n’avait pas été aussi dégradée depuis juin 1999.

Les derniers chiffres officiels faisaient état de 2,987 millions de personnes sans aucune activité fin juillet, après quinze mois de hausse ininterrompue.

Ce chiffre symbolique de 3 millions met la pression sur l’exécutif et ne fait que renforcer le sentiment d’urgence face à la situation. Ce à quoi le Premier ministre répond que le gouvernement « a accéléré la convocation du Parlement » en session extraordinaire, à partir du 10 septembre, afin justement de faire entrer en vigueur le plus rapidement possible le dispositif des « emplois d’avenir » puis les contrats de génération (maintien dans l’emploi d’un senior et embauche d’un jeune).

Les mesures d’emplois aidés permettront certes d’atténuer la dégradation de l’emploi. Mais ce n’est qu’à partir de 1,5 % de croissance que l’économie crée des postes. Or le PIB ne devrait progresser que de 0,3 % cette année et aura du mal à dépasser 1 % en 2013. En outre, tant que les entreprises n’auront pas regagné en compétitivité, elles ne créeront pas d’emplois durables.

Pour protéger nos emplois et nos travailleurs face à la concurrence sauvage des pays à bas coût de main-d’œuvre, le Front National appelle à un protectionnisme raisonné. S’agissant de l’emploi, il est normal que les Français soient prioritaires dans leur propre pays. Ce n’est évidemment pas l’avis des socialistes qui préfèrent favoriser notamment les Roms pour l’accès au travail. Il faut par ailleurs soutenir les PME par une fiscalité plus juste permettant de créer des emplois, et appliquer un patriotisme économique.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Emploi - Chômage