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david MIEGE
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3 août 2015 02:12
 

Le ministre de l’économie qui promettait un déficit public à 3% du PIB en 2013, puis en 2015, et que son successeur annonce désormais pour 2017, a entrepris la promotion du révoltant traité de libre-échange entre les Etats-Unis et l’UE. Assez logiquement, son argumentaire manque de force.

 

Les bisounours du commerce

 
Déjà, comme l’avait relevé Marianne la semaine dernière, Pierre Moscovici avait osé soutenir publiquement que « le TAFTA est plus dans l’intérêt de l’Europe que des Etats-Unis », au motif que le marché étasunien est moins ouvert que le marché européen. En clair, le commissaire européen nous révèle que le bilan de décennies de négociation d’accords de libre-échange, c’est que l’Union Européenne a bien plus ouvert ses marchés que les Etats-Unis. Et on ne voit pas pourquoi l’UE ne les aurait pas plus ouverts que tous les autres pays du globe, pour qui connaît le modèle de développement des pays asiatiques, protectionnistes, ou le mode de fonctionnement de bien des pays d’Amérique Latine.
 
Voici donc un hiérarque européen qui nous révèle que l’UE, en charge des négociations commerciales depuis longtemps, a très mal négocié depuis des décennies et que nos pays sont les bisounours du libre-échange, la partie du globe où presque tout le monde peut vendre ce qu’il produit sans réciproque. Et il faudrait faire confiance à cette même commission, qui a si mal négocié, pour la nouvelle négociation ! D’ailleurs, Pierre Moscovici a quelque peu corrigé le tir une semaine après, Bruxelles ayant sans doute compris les implications de son discours,annonçant, toujours dans une logique bisounours, que le TAFTA serait un accord gagnant-gagnant pour l’UE et les Etats-Unis !
 
Le libre échange comme religion
 
 

Le commissaire européen poursuit : « je suis persuadé que c’est un accord gagnant-gagnant, possiblement (…) Si ça fonctionne bien, c’est une opportunité d’exportation formidable vers un très grand marché, qui, aujourd’hui, est fermé ». D’abord, il est illusoire de s’attendre à ce que les Etats-Unis s’ouvrent sans contre-parties européennes. Et comme l’a bien indiqué Danièle Favari dans son livreles contre-parties font froid dans le dos. Le TAFTA comprend un large volet sur les tribunaux d’arbitrage, ces instances qui permettent aux multinationales de poursuivre les Etats défavorables à leurs intérêts (Philip Morris demandant réparation à l’Australie pour ses lois anti-tabac). Même The Economist s’est ému du rôle grandissant de ces instances, dont on peut penser qu’elles remettent en cause la démocratie.

 
Pire, à un moment où nos agriculteurs souffrent déjà terriblement de la libéralisation des marchés agricoles, comme nous le rappellent les éleveurs cet été, le TAFTA pourrait encore aggraver la situation en ouvrant la porte aux produits agricoles étasuniens interdits d’importation du fait de normes sanitaires plus exigeantes : OGM, lait et bœufs aux hormones, poulet chloré, porc à la ractopamineMême Jean Quatremer s’était ému des conséquences possibles de cet accord. Voilà qui relativise le discours de bisounours du libre-échange de Pierre Moscovici, complètement déconnecté des conséquences potentiellement sanitaires de cet accord et dont les arguments n’ont jamais été démontré sérieusement.
 

 

Voilà pourquoi il faut continuer à se mobiliser contre ce traité négocié dans le plus grand secret. On ne peut pas faire confiance à une europe au bilan commercial désastreux, comme l’a avoué Moscovici en révélant que nos pays sont bien plus ouverts que les autres, les dindons de la farce en somme.

 
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
26 juillet 2015 00:30
Les sanctions contre la Russie frappent l’Europe plus durement que prévu | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it
 
Les sanctions contre la Russie frappent l’Europe plus durement que prévu
 
Une étude de l’Institut autrichien pour la recherche économique (WIFO) conclut que « les sanctions imposées par l’Europe à la Russie et les mesures de rétorsion adoptées par Moscou coûteront aux Européens 100 milliards d’euros de développement économique et mettront en danger 2 millions ½ d’emplois. »
 
L’étude a été commandée par la LENA, une alliance de médias parmi les plus importants d’Europe, qui comprend notamment Die Welt (Allemagne), El País (Espagne), Le Figaro (France) et La Tribune de Genève (Suisse).
 
Oliver Fritz, un des auteurs de l’étude, a déclaré : « Notre hypothèse de l’automne dernier sur une détérioration des exportations est en train de devenir une réalité. »
 
Le WIFO prévoit que si les sanctions se poursuivent sur plusieurs années, l’Allemagne pourrait perdre 465 000 emplois, l’Italie 215 000, l’Espagne 160 000, la France 145 000, le Royaune-Uni 110 000, tous dus à la baisse des exportations vers la Russie. […]
 
Les pays baltes aussi sont durement touchés par les sanctions.
Le maire de Riga a déclaré : « Depuis que le rouble a commencé sa chute, il est très difficile de ventre quoi que ce soit à la Russie. La Lettonie a en outre perdu un nombre considérable de touristes. »
 
Le ministre grec des rapports économiques avec l’Étranger, Giorgios Tsipras, a déclaré : « Toute la politique des sanctions est contre-productive. Le nouveau gouvernement grec s’est depuis le début déclaré contraire à la poursuite des sanctions, qui constituent un problème au cœur même de l’Europe. Il faut y mettre fin. »
 
L’Autriche et la Hongrie se sont également positionnées contre les sanctions, se plaignant de leur inefficacité et de leur coût non négligeable sur les économies nationales.
 
Pourtant, les ambassadeurs européens se sont récemment mis d’accord pour prolonger de 6 mois les sanctions, sans autre débat.
La décision devrait être ratifiée par les ministres des Affaires étrangères des pays membres dès lundi prochain.
 
 
Le communiqué de presse du WIFO concernant cette étude est disponible ici
 
 
 
Par IlFatto - luogocomune.net (RT - Figaro) - traduction : Christophe  pour ilFattoQuotidiano.fr
 
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
25 juillet 2015 03:56

Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, observe Manlio Dinucci à propos de l’impossibilité des Européens à considérer leur dépendance à l’Otan. Pourtant, tous les signes sont visibles. Depuis toujours, les propositions de la Commission de Bruxelles sont toutes préparées par les services administratifs de l’Otan. Et les Traités de l’UE stipulent la dépendance de celle-ci à l’Otan.

 « Trident Juncture 2015 » (TJ15) ne sera pas seulement un des plus grands exercices Otan qui, du 28 septembre au 6 novembre, verra engagées surtout en Italie, Espagne et Portugal plus de 230 unités terrestres, aériennes et navales et forces pour les opérations spéciales de plus de 30 pays alliés et partenaires, avec 36 000 hommes, plus de 60 navires et 140 avions de guerre, plus les industries militaires de 15 pays pour évaluer de quelles autres armes a besoin l’Alliance.

Dans l’exercice de guerre, l’Otan impliquera plus de 12 organisations internationales majeures, agences d’aide humanitaire et organisations non gouvernementales. « Participeront aussi à la TJ15 l’Union européenne et l’Union africaine », annonce un communiqué officiel. Parmi les pays de l’UE les plus engagés dans l’exercice Otan figurent, en plus des trois dans lesquels se déroulera le gros des opérations, Allemagne, Belgique et Hollande. D’importantes personnalités internationales seront invitées à assister à la TJ15 le 19 octobre à Trapani (Sicile), le 4 novembre à Saragosse (Espagne) et le 5 novembre à Troia (Portugal).

Ainsi « l’Otan démontre son engagement à adopter une approche multi-compréhensive ». En d’autres termes, son engagement à étendre toujours plus son aire d’influence et d’intervention, de l’Europe à l’Afrique et à l’Asie, avec des objectifs globaux.

C’est dans ce cadre que s’insère la « Trident Juncture 2015 », qui sert à tester la « Force de réaction » (40 000 effectifs), surtout sa « Force de pointe » (ou "Fer de lance", NdT) à très haute rapidité opérative. La TJ15 montre « le nouveau niveau accru d’ambition de l’Otan dans la conduite de la guerre moderne conjointe », en montrant qu’elle est « une Alliance avec fonction de guide ».

Sur un tel fond, comment peut-on discuter d’Union européenne en ignorant l’influence de l’Otan, et, donc, des États-Unis qui en détiennent le commandement ?

L’article 42 du Traité sur l’Union européenne stipule que « la politique de l’Union respecte les obligations de certains États membres, lesquels considèrent que leur défense commune se réalise par l’intermédiaire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ».

Comme sont membres de l’Alliance 22 des 28 pays de l’UE, la suprématie de l’Otan est évidente. Pour lever toute équivoque, le protocole n° 10 sur la coopération instituée par l’article 42 souligne que l’Otan « reste le fondement de la défense collective » de l’UE, et qu’ « un rôle plus fort de l’Union en matière de sécurité et de défense contribuera à la vitalité d’une Alliance atlantique rénovée ».

Rénovée, oui, si bien que de l’Atlantique Nord elle est arrivée sur les montagnes afghanes, mais rigidement ancrée à la vieille hiérarchie : le Commandant suprême allié en Europe est toujours nommé par le président des États-Unis et tous les autres commandements clés sont aux mains des USA.

Par le biais de l’Otan, à l’intérieur duquel les gouvernements de l’Est sont plus liés à Washington qu’à Bruxelles, les USA influent non seulement sur la politique étrangère et militaire de l’UE, mais dans l’ensemble sur ses orientations politiques et économiques.

En traitant de façon individuelle avec les plus grandes puissances européennes —Allemagne, France et Grande-Bretagne— sur la répartition des profits et aires d’influence, en s’assurant de l’appui inconditionnel des autres grands pays de l’UE à commencer par l’Italie.

Sur ce fond, comment peut-on penser que dans l’épisode grec les USA ne jouent pas un rôle considérable par le biais de l’Otan, dont la Grèce est une partie stratégiquement importante ?

Comment peut-on séparer les questions économiques de celles politiques et militaires, au moment où, dans le sillage de la stratégie USA, l’Europe se trouve transformée en première ligne d’une nouvelle Guerre froide contre la Russie et en pont de lancement de nouvelles opérations militaires en Afrique, au Moyen-Orient et au-delà, jusqu’à la région Asie/Pacifique ?

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
18 juillet 2015 03:31

 

Trente ans après la signature des accords de Schengen, les Européens sont amers. L’immigration de masse n’a cessé de progresser dans une Europe plombée par le chômage et l’essoufflement économique. Aujourd’hui, ils n’en veulent plus.

D’après un sondage IFOP pour Le Figaro, 33 % des Britanniques, 59 % des Néerlandais, 56 % des Italiens et 53 % des Allemands se déclarent favorables à la suppression de l’espace Schengen. Mais ce sont les Français qui manifestent la plus grande exaspération, avec un chiffre de 67 %, soit près de sept sur dix ! Une tendance qui transcende les clivages politiques, puisqu’elle rassemble 77 % des républicains, 89 % des frontistes mais aussi 53 % des socialistes. Seuls les écologistes restent résolument attachés, à 60 %, à l’absence de frontières.

schengenUn ras-le-bol prévisible, alors que les demandes d’asile en Union européenne ont bondi de 58 % en cinq mois et que les clandestins maritimes déferlent sans relâche. 800 ont encore été secourus par les garde-côtes transalpins vendredi. Depuis le début de l’année, les côtes italiennes et grecques ont vu accoster respectivement 70.000 et 77.000 d’entre eux. Les pays sont saturés.

Le nouveau gouvernement danois entend fermer ses frontières avec l’Allemagne et la Suède. À Calais, où le problème est dramatique, 150 migrants ont encore pénétré dans l’Eurotunnel ce week-end pour tenter de gagner le Royaume-Uni. Certains périssent en essayant de s’accrocher à des trains en marche.

Les campements sauvages prolifèrent : à Dijon, une centaine de clandestins squattent les anciens locaux des Restos du Cœur ; à Paris, ils se réinstallent sur le site de la Halle Pajol, dans le 18e arrondissement, déjà évacué en juin. Une partie d’entre eux refusent d’aller dans les centres d’hébergement durable qui leur sont proposés.

Par chance, il se trouve toujours des âmes charitables pour en vouloir encore plus, pour nous expliquer comment gérer cet imbroglio inextricable et nous prodiguer leur précieuse expertise. 222 artistes et intellectuels réels ou supposés, d’Omar Sy à IAM, en passant par Virginie Despentes, Juliette Binoche, Ariane Mnouchkine, Bruno Podalydès (bref, que des gens très en phase avec les galères quotidiennes des Français), ont adressé à Anne Hidalgo une pétition pour dénoncer le sort réservé aux migrants et exiger la création du centre d’accueil promis par le maire de Paris. On ne saurait trop leur suggérer de contribuer à son financement.

Autoproclamés « personnalités du monde de la culture attachées à l’idéal d’accueil incarné par la France et la ville de Paris […] profondément choquées par ce traitement indigne des valeurs de notre République », ils sont « bouleversés par ces situations inhumaines qui font honte à la tradition humaniste dont se réclame notre gouvernement ».

Pas suffisamment, toutefois, pour accueillir chez eux les femmes et nourrissons à la rue qui semblent tant les émouvoir. Étonnant, non ?

Cette indignation médiatique de la branchitude parisienne n’est qu’un énième coup de hache dans la fracture béante qui sépare la France qui trime en silence – celle des précaires, de la périphérie, des petites entreprises – et le microcosme de l’intelligentsia subventionnée qui prétend continuer à imposer des idéologies déconnectées de la réalité propres à hérisser le plus grand nombre.

Avec ou sans quotas, les Français n’ont pas envie d’accueillir 9.100 réfugiés supplémentaires, ils veulent retrouver leurs frontières, leur pouvoir d’achat et leur identité.

Source: http://www.bvoltaire.fr/eloisegloria/europeens-disent-stop-a-schengen,189077

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
18 juillet 2015 02:52

Les économistes du Fonds monétaire international vivent-ils dans le monde réel ? Déjà en avril 2010, le FMI proposait de régler la crise budgétaire grecque par des hausses massives d’impôt, alors même que l’économie était écrasée sous le poids de la pression fiscale existante.

Rien d’étonnant, cela dit, venant d’économistes dont le statut de fonctionnaire international les autorise à être eux-mêmes totalement exemptés d’impôt.

Rappelons que si les Grecs font tout pour échapper à l’impôt, ce n’est pas par manque d’esprit patriotique, mais parce que le système fiscal grec est particulièrement oppressif. La vraie solution aurait donc au contraire été des réductions d’impôt massives pour remettre sur pied l’économie.

Il s’agit d’une solution gagnant-gagnant, puisqu’elle permet d’augmenter l’assiette de l’impôt (reprise de la croissance et diminution des revenus non déclarés), de réduire mécaniquement les dépenses sociales (baisse du chômage et de la pauvreté) et d’enclencher une baisse du ratio d’endettement par rapport au PIB.

Comme presque toujours en Europe, le choix exactement inverse a été fait. Les plans successifs d’augmentation des taxes ont fait basculer la Grèce dans une spirale récessive qui n’a fait qu’alourdir le poids des dépenses sociales et de la dette tout en encourageant encore davantage l’évasion fiscale.

FMI rené le honzecMais ce n’est rien à côté de ce que prépare le FMI en cas de résurgence de la crise des dettes souveraines. Au lieu de tirer les leçons de ses erreurs, le Fonds monétaire international propose à présent un plan encore plus destructeur et souhaite s’attaquer directement à votre patrimoine par la mise en place d’une taxe sur tous les comptes d’épargne et d’assurance-vie afin d’alléger la dette des États.

Une autre solution envisagée par le FMI est d’obliger les fonds d’assurance vie et de pensionà acheter de la dette publique à des taux inférieurs au marché.

Si vous pensez que cela ne vous concerne pas et que seuls les riches seront touchés, sachez que selon certaines rumeurs un plan serait à l’étude en Grèce pour prélever 30% sur tous les comptes dès 8000 euros.

Lorsqu’un État absorbe 50% de la richesse nationale, tout le monde doit être visé. L’étatisme est vendu sous couvert de lutte contre les inégalités (ce que les étatistes de gauche appellent lutte des classes entre riches et pauvres) mais il aboutit toujours à une lutte entre le gouvernement et le peuple. Les grandes fortunes et les entrepreneurs savent déplacer leurs capitaux et fuir à l’étranger, contrairement à la classe moyenne et aux plus défavorisés.

Comme le notent nos collègues du Temps, le problème de l’endettement public est loin d’être limité à la Grèce et une nouvelle crise des dettes souveraines est imminente. Dans la plus grande discrétion, les élites préparent la mise en place de la société sans cash pour vous faire payer l’addition, et aucun grand média n’en parle. Il est temps de réagir en signant notre pétition !


Pour plus d’analyses de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
18 juillet 2015 02:43
La Commission européenne passe 90% de son temps avec les lobbys industriels

Des négociations menées en toute opacité dans le seul intérêt des multinationales : ce sombre tableau entourant le Tafta – le projet de traité commercial entre l’Europe et les Etats-Unis – est étayé par de nouvelles données compilées par l’Observatoire européen des entreprises (CEO) et SumOfUs, une organisation mondiale de défense des consommateurs. Sur les 597 réunions organisées entre janvier 2012 et février 2014 par la direction générale du commerce (DG Trade) sur le Tafta, 528 se sont tenues avec des acteurs du monde des affaires contre seulement 53 réunions avec des groupes d’intérêt public.

« Ainsi, note CEO, pour chaque rencontre avec un syndicat ou groupe de consommateurs, dix réunions ont eu lieu avec des entreprises et fédérations industrielles ». Des chiffres qui confirment pour les ONG « le biais dramatique en faveur des multinationales dans l’approche des accords commerciaux par la Commission européenne ».

Cette tendance est sensiblement la même depuis l’arrivée en novembre 2014 de la nouvelle commissaire européenne au commerce, Cecilia Malström. Au cours de ses six premiers mois de mandat, 83 % des 121 réunions à huis clos autour du Tafta ont impliqué des lobbyistes d’affaires. Parmi eux, on retrouve en particulier la fédération Business Europe – qui regroupe 40 organisations patronales, dont le Medef –, le Transatlantic Business Council représentant plus de 70 multinationales européennes et états-unienne, l’association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), le conseil européen de l’industrie chimique (CEFIC), le syndicat européen de l’industrie pharmaceutique (EFPIA), Food and Drink Europe – le lobby de l’alimentation et des boissons en Europe –, la Chambre de commerce des États-Unis et Digital Europe – comprenant tous les grands noms de l’informatique comme Apple, Blackberry, IBM et Microsoft.

Un lobbying peu transparent

Autre fait marquant : un cinquième des lobbys d’affaires qui se sont entretenus avec la direction générale du commerce ne sont pas enregistrés auprès du registre européen de transparence, qui liste l’ensemble des lobbys intervenant auprès des institutions européennes. A noter que si l’immense majorité des lobbys d’affaire consultés proviennent des États-Unis et de l’Europe de l’Ouest, les entreprises grecques, portugaises, chypriotes, maltaises ou de l’Europe de l’Est ne comptent aucun représentant lors de ces discussions.

« Ces données justifient les préoccupations de millions de citoyens concernant les menaces posées par le Tafta, relève Pia Eberhardt de CEO. 

Alors que les lobbyistes des grandes entreprises sont maintenus fermement dans la boucle et exercent une puissante influence sur les négociations, les groupes d’intérêt publics sont tenus à distance ». Elles confirment que le Tafta vise en premier lieu à faciliter la vie des entreprises pour dynamiser le commerce transatlantique, au mépris des enjeux sociaux, environnementaux, sanitaires... et démocratiques.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
16 juillet 2015 01:32
Abandoned Olympic Sports Complex in Athens


La Grèce perd petit à petit sa souveraineté à cause de sa dette. Dette plombée, parmi de multiples autres facteurs, par les Jeux olympiques de 2004, qui ont coûté entre 9 et 13 milliards d'euros :
"Cette année-là, le déficit du pays s'est envolé, les finances publiques ont touché le fond, et les touristes ont fui à cause des travaux. Malgré la couverture médiatique, la fréquentation touristique n'a pas bondi l'année d'après, et la Grèce n'a jamais récolté le fruit de ses investissements. En 2011, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a estimé que le coût des JO avait contribué pour «2% à 3% de la dette extérieure du pays». Pis, les installations construites pour l'occasion n'ont jamais eu de seconde vie, et sont à l'abandon depuis plus de dix ans."
Que fait François Hollande ?
 Il s'enthousiasme pour la candidature de Paris pour recevoir les Jeux olympiques de 2024, dont il parlera lors de son allocution du 14 juillet.

 

Louise Tudy

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
13 juillet 2015 19:22

 

Au terme de près de 17 heures de négociations marathon, les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sont parvenus à un accord sur un éventuel troisième plan d'aide international à la Grèce, assorti de conditions draconiennes.

 

En voici les principaux points:

 

"Vu le besoin de rétablir la confiance", considérée comme rompue par le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, la Grèce doit "légiférer sans délai". D'ici mercredi, elle doit "rationnaliser le système deTVA et élargir sa base pour augmenter ses revenus", "améliorer la soutenabilité du système deretraites", "assurer l'indépendance de l'institut statistique ELSTAT", "mettre en place une Autorité fiscale indépendante et un mécanisme de réduction automatique des dépenses en cas de ratage des objectifs budgétaires". Ces mesures sont impératives pour commencer à discuter d'un plan d'aide.

En sus, d'ici le 22 juillet, la Grèce doit "adopter un code de procédure civile" et transposer en droit grec une directive sur le renflouement des banques.

Outre ces préalables, le gouvernement grec doit "sérieusement renforcer ses propositions de réformes" s'il veut obtenir un accord.

Les créanciers exigent "un ambitieux programme de réformes des retraites", "des reformes plus importante du marché intérieur", notamment dans le domaines des soldes, des pharmacies, des boulangeries, de l'ouverture des commerce le dimanche... Ils veulent aussi la privatisation du réseau de transport électrique (ADMIE). Ils exigent une "modernisation" et un "examen rigoureux" du marché du travail afin d'"aligner les politiques de l'emploi sur les standards internationaux et européens".

La Grèce devra aussi "moderniser (...) l'administration grecque" et notamment la "dépolitiser" à travers un programme spécifique. La Grèce doit présenter ses projets sur ce point d'ici lundi prochain.

Enfin, les créanciers veulent un "renforcement du secteur financier".

Un Fonds indépendant

Le gouvernement doit aussi "mettre en oeuvre un programme de privatisation plus développé", à travers la création d'un fonds ad hoc qui a fait l'objet d'âpres négociations. "Les actifs grecs de valeur seront transférés à un Fonds indépendant qui les monétisera par des privatisations ou d'autres moyens". Ce Fonds devra générer 50 milliards d'euros, dont 50% serviront à recapitaliser les banques grecques au bord de l'asphyxie financière. 12,5 milliards serviront au désendettement et 12,5 milliards pour des investissements. Ce Fonds sera basé en Grèce et sera géré par les autorités grecques sous la "supervision" des autorités européennes.

La Grèce doit "normaliser les relations avec les Institutions (Commission, BCE, FMI, ndlr), y compris lors du travail sur le terrain à Athènes". Ces institutions sont honnies par le gouvernement Syriza et ses sympathisants. De plus, elles auront un droit de regard sur certains projets de lois ou de référendum.

Le FMI continuera d'être associé au programme grec, y compris au delà de l'échéance de mars 2016, date à laquelle il devait s'achever.

La Grèce devra revoir certaines des mesures adoptées par le gouvernement d'Alexis Tsipras qui sont contraires aux engagements des précédents gouvernements grecs. Le texte ne précise pas lesquelles.

L'ensemble de ce troisième programme pourrait représenter de 82 à 86 milliards d'euros, dont 10 à 25 milliards d'euros à prévoir pour les banques, en cas de recapitalisation ou de liquidation. Les Institutions sont invitées à voir comment elles pourraient réduire l'enveloppe des financements.

Les chefs d'Etat et de gouvernement demandent également à l'Eurogroupe de trouver une solution transitoire pour permettre à la Grèce de faire face à ses besoins urgents de financements (12 milliards d'euros d'ici mi-août) et pour lui permettre de payer ce qu'elle doit, notamment au FMI. "L'Eurogroupe est prêt à évaluer, si nécessaire, des mesures additionnelles (allongement des délais de grâce et des maturités)", seulement si la Grèce a respecté ses engagements.

 

 

Le gouvernement grec prolonge la fermeture des banques

 

Le gouvernement grec a décidé lundi de prolonger de nouveau la fermeture des banques pour une durée qui devait être annoncée lundi soir, a indiqué à l'AFP une source du ministère des Finances, ayant requis l'anonymat.

 

Après une réunion entre le ministre adjoint des Finances Dimitris Mardas et les directeurs de principales banques grecques, et malgré l'accord trouvé à Bruxelles, le gouvernement a décidé le maintien du contrôle des capitaux et "la fermeture des banques", une mesure imposée au pays depuis le 29 juin, a indiqué cette source.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
13 juillet 2015 01:20
euro parthénon

C’est le titre d’un article que j’avais publié le 8 décembre 2011. Je ne retire avec le temps et 3 ans plus tard aucun des éléments que j’y avance et je confirme cette analyse en tout point. Disons que tous les problèmes de l’euro perdurent et sont encore là. Rien n’a été réglé depuis 2011. Nous avons juste acheté du temps. Reste l’essentiel, nous approchons à nouveau d’une période de doutes existentiels. Ces doutes il y aura deux façons de les affronter et peut-être trois.

La première sera le grand « sot » fédéral auquel je ne crois pas, tant les divergences sont profondes à savoir une fiscalité commune, une émission de dette commune, un gouvernement commun et l’utilisation tous en cœur de la planche à billets et une bonne dose de monétisation. C’est possible mais fort peu probable et, au bout du compte, les Allemands seraient ruinés par les cigales du Sud et notre monnaie finirait comme le yen japonais. Une mort lente et douce certes, mais une mort tout de même.

La deuxième serait « l’explosion » de la zone et le retour aux monnaies nationales. Ce ne serait pas la solution politiquement et économiquement la plus efficace et la plus élégante. Le mieux, comme je le disais dès 2011, serait en réalité une sortie de l’euro de l’Allemagne et la conservation de l’euro pour les pays du Sud dont la France ce qui permettrait d’avoir un choc de dévaluation plus modéré.

La troisième façon d’affronter ces doutes serait de ne rien faire comme depuis 7 ans et le début de la crise mais de parler pour ne rien dire comme sait le faire Mario Draghi qui nous explique à l’envi qu’il fera tout ce qu’il faut pour sauver la zone euro et que ce sera assez… Sauf que cette fois-ci, le bluff risque de ne pas prendre.

Revenons rapidement sur cet article de 2011

« « Messieurs les Anglais, tirez les premiers. » C’est lors de l’épisode de la bataille de Fontenoy (en 1745) que ce mot fameux aurait été prononcé.

Dans notre Europe moderne, nous avons su depuis quelques décennies faire taire les armes et les canons. C’est bien sûr le principal succès de l’Union européenne. C’est d’ailleurs ce succès et cette connaissance historique partagée par tous des affres des guerres ayant ravagé notre continent pendant des siècles qui rend, dans l’esprit de tous, indépassable l’idée de construction européenne.

Pourtant, pourtant, l’année 2012 pourrait être celle où l’ensemble des européens demandera à nos amis allemands de sortir les premiers de l’euro.

L’euro est une construction politique. Pas économique.

La monnaie unique a été créée et pensée il y a presque vingt ans. À l’époque, et c’est important de le rappeler, le Mur de Berlin vient de s’effondrer. La France, inquiète, voit poindre le danger d’une grande Allemagne réunifiée. François Mitterrand, alors président de la République, reste avant tout un homme de la Seconde Guerre mondiale. Il n’aura de cesse d’arrimer l’Allemagne à la France, à moins que ce ne soit le contraire, afin de rendre le destin de nos deux nations indissociable. La monnaie unique est un peu comme une corde reliant plusieurs alpinistes mais qui ne pourrait pas être coupée en cas d’accident. Dès lors, si l’un des membres de l’euro tombe, toute la cordée sera entraînée dans la chute.

L’euro est une monnaie économiquement allemande mais de construction politique française.

Le Président Mitterrand a donc négocié l’aide et le soutien de la France à la réunification Allemande contre l’adhésion de l’Allemagne à l’euro en échange de quelques critères de bonne gestion financière (les célèbres critères de Maastricht) oubliés par tous (y compris nos camarades allemands) depuis bien longtemps. Il ne faut pas oublier la décision politique prise à ce moment-là par le Chancelier allemand de l’époque, Helmut Kohl. Ce dernier a décidé de convertir la monnaie des allemands de l’Est au prix de la monnaie de l’Ouest. En clair, un Deutsche Mark (RFA-ouest) valait un Ost Mark (RDA-est). L’Allemagne n’avait pas l’argent nécessaire bien sûr pour convertir cette masse monétaire nouvelle sur la base de 1 pour 1. Une telle conversion n’avait d’ailleurs aucun sens économique. L’Ost Mark valait plutôt dix fois moins d’un Deutsche Mark. Là encore, l’idée était politique. Il s’agissait d’affirmer la réunification du peuple allemand, et qu’un Allemand de l’Ouest « valait » un Allemand de l’Est.

N’oublions pas qu’hier comme aujourd’hui, les Allemands ont toujours refusé la notion de monétisation. Les Allemands n’ont pas imprimé les Deutsche Mark nécessaires. Ils les ont empruntés sur les marchés. Ce faisant, ils ont asséché le marché monétaire, provoqué une hausse massive des taux d’intérêt, à l’origine de la récession et de la crise économique des années 90 à 95. Nous avons tous payé le prix de la réunification allemande en Europe et particulièrement la France. Mais l’adhésion de l’Allemagne à l’euro était à ce prix. »

Le plan secret d’Angela Merkel pour revenir au Deutsche Mark

C’est le titre de cet article qui nous vient d’Italie et dont je vous ai indiqué le lien source en bas de page. Je vous livre ici ma traduction des points essentiels et à retenir de cet article.

« Selon ce plan, Berlin pense à se déconnecter de la monnaie unique avant qu’il ne soit trop tard en raison de plusieurs éléments.

Il y aurait d’abord la décision de la France de ne pas respecter la contrainte de 3 % de déficit publics et les difficultés à maintenir les politiques d’austérité et de rigueur imposées par les traités de l’UE dans la zone euro et enfin le désir d’Angela Merkel de mettre fin à cette aventure monétaire devenue plus que douteuse et douloureuse pour tout le monde.

Non seulement cette hypothèse circule à Berlin dans les milieux politiques liés au parti chrétien-démocrate de la chancelière mais en plus les plans seraient déjà bien établis. En cas d’effondrement soudain de l’euro (je reviendrai d’ailleurs demain sur ce sujet dans un édito consacré à « l’attaque de Noël » sur l’euro), l’Allemagne se prépare pour un retour offensif à son cher vieux Deutsche Mark…

C’est un plan que la chancelière Angela Merkel serait en train de finaliser dans les détails. Les autorités allemandes nient officiellement tout (NDLR ils ne peuvent en aucun cas dire l’inverse « bien sûr, bien sûr, on se prépare à l’effondrement de l’euro et au retour au Mark, mais dormez tranquille tout va bien se passer »… ce serait la panique assurée).

Mais selon certaines rumeurs circulant constamment non seulement en Allemagne mais aussi à Bruxelles, dans les rangs de la CDU, le parti de Mme Merkel serait bel et bien en train de se préparer pour l’effondrement de la monnaie unique. Une telle sortie évidemment ne peut être totalement improvisée !

Dans un tel scénario, semi-apocalyptique, le Mark recommencerait à circuler dans les poches des citoyens et dans les banques allemandes très rapidement pour ne pas dire presque instantanément (NDLR d’après de nombreuses rumeurs sérieuses, mais n’en ayant jamais eu en main je ne peux que les qualifier de « rumeurs », les nouveaux marks en particulier les billets auraient déjà été imprimés dès 2011). »

Voilà pour l’essentiel de cet article italien.

L’euro n’a aucun avenir

L’euro, encore une fois, n’a aucun avenir et il ne s’agit pas là d’idéologie mais de faits. Les faits sont têtus et les faits sont froids. L’euro ne fonctionne pas, ou en tout cas très mal, et sur ce point, toute personne objective sera d’accord. Dès lors se pose la question de comment faire pour « réparer » l’euro et qu’il marche bien. Vous aurez d’un côté ceux qui pensent que la seule façon d’avoir une monnaie unique réellement opérationnelle sera, comme je le disais en introduction, le grand saut fédéral et c’est d’ailleurs toujours la même et unique solution avancée. « Ce grand « sot » fédéral est-il possible ? » est donc la question logique à se poser après. Ma réponse est non.

Pourquoi ? Tout simplement parce que, encore une fois, les intérêts économiques, politiques, géopolitiques ou encore démographiques sont trop divergents.

Parce que le Luxembourg ne vit qu’en ruinant les autres et en siphonnant les rentrées fiscales de pays comme la France, parce que l’Irlande ne doit sa survie qu’à la même chose et des politiques de taux d’imposition sur les entreprises très bas, parce qu’il n’y a pas de salaire minimum unique en Europe, parce qu’en réalité il n’y a qu’une convergence économique de façade mais dans la réalité des divergences de fond et irréconciliables à tous les niveaux, et je vous passe les immenses différences de culture entre par exemple la rigueur financière allemande et le côté artistique de la gestion des finances publiques françaises…

Conséquence logique de cette petite démonstration : si le saut fédéral n’est pas possible à court et moyen terme (et il ne l’est manifestement pas), une grande attaque d’envergure sur les marchés devra forcer les dirigeants européens à faire des choix. Le choix du plus d’euro ou du moins d’euro. Si les États-Unis d’Europe sont impossibles alors ce sera le retour aux monnaies nationales.

Encore une fois, et comme je le disais dès 2011, la sagesse économique, la stabilité sociale et l’intelligence politique voudraient que l’Allemagne sorte de l’euro pour laisser l’euro aux autres. Cette solution permettrait de retrouver un fonctionnement non pas parfait mais plus optimal et surtout le choc serait moins violent ainsi que plus facilement absorbé par les économies du sud de l’Europe, dont notre pays.

Ce serait une première étape vers le détricotage de l’euro car il se posera pour la France très rapidement les mêmes problèmes avec les pays qui seront restés dans l’euro. Mais sans doute que cela permettrait d’initier un processus de sortie de l’euro en relativement bon ordre plutôt que de plonger dans le chaos de l’inconnu et des incertitudes.

J’espère que vous commencez à comprendre pourquoi il est déjà trop tard, préparez-vous.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
8 juillet 2015 22:05

"Nous voulons Varoufakis", telle est le titre d'une pétition ironique qui invite François Hollande à remplacer Michel Sapin par Yanis Varoufakis à la tête du ministère français des Finances.

 

Une pétition intitulée "Nous voulons Varoufakis" a été mise en ligne sur le site change.org. Initié par un Français et adressé au président de la république, ce document invite François Hollande à proposer le poste de ministre des Finances à l'ex-ministre grec Yanis Varoufakis.

"Monsieur Varoufakis, ministre des Finances d'Alexis Tsipras, a annoncé ce matin (le lundi 6, ndlr) sa démission du gouvernement grec. Cet homme intelligent, marxiste libertaire, spécialiste de la théorie des jeux, et hautement charismatique, est donc disponible. Pourquoi ne pas lui proposer le poste de ministre des Finances de notre pays, en lieu et en place de Michel Sapin?

Ce serait la preuve que notre gouvernement est de "gauche", ce qui ne s'est pas trop vu jusque-là", lit-on dans la pétition.

 


Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150708/1016916547.html#ixzz3fKuR0UE7

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
8 juillet 2015 02:33

Passée totalement inaperçue dans la presse de grande diffusion, une pétition pour demander un referendum sur la sortie de l’Union Européennevient de recueillir plus de 260 000 signatures en Autriche, soit bien plus que les 100 000 signatures requises pour lancer l’examen de la pétition au parlement. C’est donc plus de 3% de la population qui a signé cet appel en seulement quelques jours, entre le 24 juin et le 1er juillet. En France cela correspondrait à plus de 2 000 000 de signatures !

Le Cercle des Volontaires a pu s’entretenir avec Inge Rauscher, responsable du mouvement « EU- Austritts Volksbegehren » que l’on pourrait traduire par « Initiative populaire pour la sortie de l’UE » qui a porté cette pétition.

Cercle des Volontaires – Bonjour Mme Rauscher et merci de nous accorder cette interview, pourriez-vous vous présenter aux lecteurs français ?

Inge Rauscher – Bonjour, je suis traductrice à la retraite, aujourd’hui responsable du mouvement EU- Austritts Volksbegehren qui milite pour la sortie de la République autrichienne de l’Union Européenne. Nous sommes un comité de 6 personnes et nous recevons l’aide de centaines de bénévoles.

CdV – Comment financez-vous votre mouvement ?

IR – Nous sommes indépendants et ne percevons aucun fonds d’entreprises ou d’organisations quelle qu’elles soient. Les faibles moyens dont nous disposons proviennent des dons des particuliers.

CdV – Pourquoi menez-vous cette action ?

IR – Parce que l’appartenance à l’UE est source de nombreux inconvénients pour l’Autriche, elle provoque le déclin économique, nous prive de notre neutralité, a remplacé notre monnaie nationale qui était performante par une monnaie qui ne fonctionne pas et qui a provoqué une forte inflation des biens de la vie quotidienne. Aujourd’hui les taux de chômage et d’endettement sont à des plus hauts historiques, nous ne pouvons pas continuer dans cette voie.

inge rauscher V2

CdV – Mais êtes-vous sûre que tous ces problèmes viennent de votre appartenance à l’UE ?

IR – La plupart d’entre eux, c’est une certitude. Avant de rejoindre l’UE notre développement était très proche de celui de la Suisse, ce pays voisin qui présente beaucoup de similitudes avec le nôtre, ne serait-ce que par la géographie. Il pèse démographiquement moins que l’Autriche mais n’est absolument pas isolé du fait qu’il ne fasse pas partie de l’UE. Sortir de l’UE nous permettrait de relancer notre économie, de retrouver des niveaux de croissance et d’emploi comparables à ceux de la Suisse.

CdV – Et ne pensez-vous qu’il soit possible de changer l’UE plutôt que de la quitter ?

IR – Cela fait plus d’une décennie que de nombreuses personnes essaient de changer l’UE et quel est le résultat ? L’UE est devenue pire que jamais ! Donc nous devons trouver une alternative, et cette alternative c’est la sortie. Mais quitter l’UE ne signifie pas se couper du reste du monde, nous serons toujours membre de l’OMC, nous pourrions par exemple rejoindre l’EFTA (European Free Trade Association) dont la Suisse fait partie, mais nous n’avons pas besoin d’institutions supranationales qui sont à la botte des américains. De plus, nous ne souhaitons pas prendre part aux sanctions économiques contre la Russie. Nous devons conserver des relations amicales avec tout le monde, nous n’avons pas à choisir entre la Russie et les Etats-Unis; l’UE nous empêche de nous en tenir à notre neutralité.

CdV – Vous avez obtenu beaucoup plus de signatures que nécessaire, c’est un énorme succès…

IR – Malgré le boycott des médias mainstream ! Vous savez quel temps de parole nous a accordé l’ORF (Österreichischer Rundfunk, le service publique autrichien nldr) ? Une minute ! Et pourtant nous avons obtenu un résultat qui fera date dans l’histoire de l’Europe. Plus de 3% des autrichiens ont signé cette pétition sachant qu’ils devaient indiquer leur nom, prénom, adresse et date de naissance, il s’agit d’un acte politique bien plus fort que d’aller voter dans un isoloir.

CdV – Comment parvenez-vous à surmonter cette omerta médiatique ?

IR – Des centaines de bénévoles ont distribué près d’un million de tracts expliquant notre action. Il y a également les médias alternatifs qui font échos à notre combat ainsi que les réseaux sociaux; environ 65 vidéos de notre mouvement circulent sur le net. Ces outils de diffusion nous permettent d’intéresser les gens à la vie politique.

CdV – Quelle est la réaction de la classe politique autrichienne ?

IR – Il est trop tôt pour le dire. Ce qui nous intéresse particulièrement est de savoir quelle sera la réaction du FPÖ (« Freiheitliche Partei Österreichs« , soit « Parti Autrichien de la Liberté » nldr) qui s’intéresse à notre action sans pour autant promouvoir la sortie de l’UE. Notre victoire devrait permettre de déclencher des débats, au sein du FPÖ mais également au sein d’autres formations politiques qui, bien que majoritairement favorables à l’UE, comptent dans leur rangs des opposants.

CdV – Quelle est la prochaine étape ? Pensez-vous vraiment que le gouvernement va organiser ce referendum ?

IR – Nous devons nous battre pour le referendum, obliger le gouvernement à suivre la procédure qui lui impose de l’organiser. Et je pense qu’il aura lieu car les politiciens n’ont qu’une marge de manœuvre extrêmement réduite. Premièrement, comme je l’ai dit, les partis politiques rencontrent des oppositions en interne sur la question de l’UE, et deuxièmement, le risque de discrédit serait trop grand pour le ou les partis qui refuseraient d’accéder à une requête populaire, légale et démocratique; ils perdraient leurs électeurs. Le parlement doit se saisir de cette question à partir de fin août et devrait se prononcer d’ici fin 2015.

CdV – Les autrichiens ne semblent pas les seuls à se poser des questions sur les institutions européennes. Que pensez-vous de la situation actuelle en Grèce ?

IR – Les grecs n’ont aucun intérêt à rester dans l’UE et dans l’euro. Ils ont besoin de retrouver une monnaie nationale afin de mener leur propre politique monétaire. L’euro est un projet des élites qui a des conséquences désastreuses sur l’emploi, cette folie ne tiendra plus longtemps.

CdV – Souhaitez-vous ajouter quelque chose pour finir ?

IR – Oui je voudrais soulever un élément très important qui est la volonté de la Commission Européenne de mettre en place le TTIP, un accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis. Ceci représente un énorme danger pour les normes écologiques et sociales. Sortir de l’UE nous permettrait d’échapper à cette menace. Nous souhaitons commercer avec tous les pays du monde, pas seulement l’Europe et les Etats-Unis; la Russie est également un partenaire important et il est inconcevable de ne pas la traiter avec respect. Bien que ne faisant pas partie de l’OTAN, nous sommes engagés malgré nous dans la politique exterieure de l’UE, qui mène une guerre économique contre la Russie à l’encontre de nos intérêts. Nous devons redevenir un pays indépendant.

Interview et traduction par Baptiste Mannaia

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
5 juillet 2015 01:38
Liliane Held-Khawam

Les banquiers centraux ont activement créé ces 3 dernières décennies des firmes transnationales. TOUS les investissements actuels d’envergure et intérêts de la haute finance internationale sont centrés sur ces Firmes-Etats .
Ces Firmes-Etats qui trustent les pole positions sont celles qui investissent dans le transhumanisme ou le posthumanisme. Ignorer ceci dans toute analyse d’économie publique ou géostratégique revient à se priver d’une base de réflexion fondamentale.
Ces Firmes-Etats ont d’ores et déjà le pouvoir mondial sur le plan économique et financier. Mais si elles veulent finaliser la création d’un Espace- Etat transnational qu’elles gouvernent, elles doivent se débarrasser définitivement de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un bien ou service public.
Mais le mot public inclut les prétentions du peuple. Or, ces Firmes-Etats n’ont certainement aucune intention de partager le pouvoir avec le peuple. Rappelons que les dirigeants transnationaux sont ceux-là même qui ont siphonné les compétences des uns pour les délocaliser ailleurs, jouant sur tous les tableaux pour se constituer un réservoir de l’emploi le plus vaste possible pour diminuer les prétentions salariales jusqu’à arriver à des appellations inenvisageables encore récemment : les salaires à bas coûts !
Le projet de création d’un Etat transnational est avancé. Des chercheurs américains traitent du sujet depuis au moins une quinzaine d’années. Des organismes non gouvernementaux émettent depuis plusieurs années des directives qui sont reprises automatiquement par les Etats nationaux.
Si vous voulez vous faire une opinion de la gouvernance qui pourrait se mettre en place vis-à-vis des peuples, observez tout simplement le fonctionnement interne d’une de ces grandes firmes et vous aurez la réponse.
L’Union européenne est le terrain de suprématie des lobbies des firmes transnationales. Tout y est fait pour leur plaire. D’ailleurs, le président de la Commission actuelle est le chantre de l’optimisation fiscale de ces firmes transnationales. Le chef de la BCE est un des anciens top-managers d’une des banques d’investissements, relais entre les firmes transnationales et les marchés financiers.
L’Union européenne est une pièce de la construction du futur Etat transnational. Elle en est même une pièce centrale. Aucun trou ne peut être toléré dans l’image globale de sa carte. Elle pourra d’autant moins tolérer la sortie de la Grèce de son échiquier que les peuples ont compris que leur avenir est mis en danger par une « élite » que certains académiciens appellent classe capitaliste transnationale…

Par conséquent, la Grèce NE PEUT TOUT SIMPLEMENT PAS QUITTER LA ZONE EURO OU L’UE. C’est simplement IMPOSSIBLE. Cela enverrait un message néfaste pour l’empire en construction.

C’est avec cette arrière-pensée qu’il faut évaluer les enjeux de la tragédie grecque. Analyser la Grèce sur la base exclusive des finances est une erreur fondamentale. La crise grecque n’est rien d’autre qu’une guerre lancée contre ce qu’il reste de souveraineté à cet Etat.
L’austérité exigée par les créanciers de la Grèce est de loin plus importante que la dette elle-même. Faire reconnaître la supériorité des exigences des firmes transnationales revient à renier la démocratie et les besoins humains du peuple. Il s’agit ni plus ni moins d’une exigence de reddition.
Regardez où en était le peuple grec en Mars 2014 (source):

« ✔ 34,6% de la population vit dans la pauvreté ou dans l’exclusion sociale, ou est susceptible d’y glisser (chiffres 2012).
✔ Depuis le début de la crise, le revenu disponible des ménages a chuté de 30%.
✔ 34,8% des ménages grecs ont des arriérés à l’égard de l’Etat, des banques, de la sécurité sociale ou d’autres services publics.
✔ Plus de 40% pensent qu’il ne seront pas en mesure de remplir leurs obligations financières cette année.
✔ Le Service public de fourniture d’électricité coupe l’approvisionnement électrique de près de 30.000 familles et entreprises chaque mois en raison de factures impayées.
✔ Depuis le début de la crise, le chômage a augmenté de 160%. Près de 3,5 millions d’employés travaillent pour soutenir 4,7 millions de chômeurs et d’inactifs.
✔ Les chômeurs reçoivent une indemnité de chômage de 360 euros pendant les 12 premiers mois de leur chômage. En conséquence, seulement 15% des 1,4 millions de chômeurs reçoivent des prestations. Les travailleurs indépendants (25% du nombre total de personnes actives) n’ont pas droit à ces prestations.
✔ Les transferts sociaux devraient être réduits de 18% cette année. Le budget de la santé a été réduit de 11,1% entre 2009 et 2011. Aucun pays de l’OCDE n’a réalisé une coupe aussi importante sur ce budget.
✔ La pension moyenne de base se monte à moins de 700 euros, et depuis 2010, elle a été réduite d’un quart. Il est prévu que ce montant soit encore réduit de moitié sur les prochaines années.
✔ Pour 48,6% des ménages, la pension est la principale source de revenus.
✔ Selon une étude de l’Université d’Athènes, 12,3% des Grecs souffrent de dépression clinique. Ils n’étaient que 3,3% en 2008.
✔ Environ 800 000 personnes vivent sans accès aux soins de santé et dans certaines régions, des organisations humanitaires telles que Médecins du Monde ont dû se substituer au système de santé national pour fournir des soins et des médicaments aux personnes les plus vulnérables.
✔ La réduction du nombre de seringues et de condoms disponibles pour les toxicomanes a provoqué une forte hausse des cas d’infection au VIH, les faisant passer de 15 en 2009 à 484 en 2012.
✔ Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals.
✔ La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.
✔ Enfin, le taux de suicide est également en hausse, et alors qu’on en avait compté 400 en 2008, on a dénombré 500 cas de suicides en 2011. »

Mais ça ne suffit pas. Il faut les écraser encore plus.

A l’heure où l’argent n’a plus aucune valeur et que les firmes transnationales sont payées avec l’argent des déposants et des retraites via des intérêts négatifs injustes et injustifiés, le prétexte de la dette ne tient pas. La réalité est que le peuple grec doit être mis à terre pour servir d’exemple aux autres peuples qui observent. C’est un MUST.

Quels que soient la nature financière ou militaire des crises actuelles et les lieux où celles-ci se déroulent, l’arrière-plan est économique, financier et commercial. Même dans le cas de la Grèce, il y en a qui s’en sont mis plein les poches.
Certains bien inspirés et sûrement pas initiés ont gagné jusqu’à 42% de rendement sur les dettes publique grecques. Lorsque les banques nationales (FED, BCE, BNS, Banque du Canada, Japon) ont déclaré en septembre 2011 qu’elles rachetaient à tout établissement financier tout titre en échange de cash, les banques centrales ont payé le prix fort !!!

Grece

Maintenant regardez l’attractivité de la Grèce avec des salaires certainement des plus compétitifs et un pouvoir d’achat en chute libre…. Les investissements venant de l’étranger ont été multipliés presque par 8 entre 2010 et 2013 !!!

FDE Grece

La dette grecque est une juteuse affaire pour qui est protégé des risques par une loi du genre « too big to fail » qui garantit indéfiniment les risques pris par les grandes banques sans aucune contrainte grâce à l’argent des citoyens.
Rappelons tout de même que c’est aussi ce sauvetage des grandes banques « too big to fail » qui a justifié les programmes pharaoniques des banquiers centraux et chargé le fardeau des dettes publiques…
Mutualiser les pertes et les risques mais privatiser les gains inimaginables car inconnus puisque hors des bilans des banques(finance de l’ombre) est la valeur fondatrice du nouvel Etat transnational.

Courage…
Liliane Held-Khawam

SOURCE

Liliane Held-Khawam

Les banquiers centraux ont activement créé ces 3 dernières décennies des firmes transnationales. TOUS les investissements actuels d’envergure et intérêts de la haute finance internationale sont centrés sur ces Firmes-Etats .
Ces Firmes-Etats qui trustent les pole positions sont celles qui investissent dans le transhumanisme ou le posthumanisme. Ignorer ceci dans toute analyse d’économie publique ou géostratégique revient à se priver d’une base de réflexion fondamentale.
Ces Firmes-Etats ont d’ores et déjà le pouvoir mondial sur le plan économique et financier. Mais si elles veulent finaliser la création d’un Espace- Etat transnational qu’elles gouvernent, elles doivent se débarrasser définitivement de tout ce qui de près ou de loin ressemble à un bien ou service public.
Mais le mot public inclut les prétentions du peuple. Or, ces Firmes-Etats n’ont certainement aucune intention de partager le pouvoir avec le peuple. Rappelons que les dirigeants transnationaux sont ceux-là même qui ont siphonné les compétences des uns pour les délocaliser ailleurs, jouant sur tous les tableaux pour se constituer un réservoir de l’emploi le plus vaste possible pour diminuer les prétentions salariales jusqu’à arriver à des appellations inenvisageables encore récemment : les salaires à bas coûts !
Le projet de création d’un Etat transnational est avancé. Des chercheurs américains traitent du sujet depuis au moins une quinzaine d’années. Des organismes non gouvernementaux émettent depuis plusieurs années des directives qui sont reprises automatiquement par les Etats nationaux.
Si vous voulez vous faire une opinion de la gouvernance qui pourrait se mettre en place vis-à-vis des peuples, observez tout simplement le fonctionnement interne d’une de ces grandes firmes et vous aurez la réponse.
L’Union européenne est le terrain de suprématie des lobbies des firmes transnationales. Tout y est fait pour leur plaire. D’ailleurs, le président de la Commission actuelle est le chantre de l’optimisation fiscale de ces firmes transnationales. Le chef de la BCE est un des anciens top-managers d’une des banques d’investissements, relais entre les firmes transnationales et les marchés financiers.
L’Union européenne est une pièce de la construction du futur Etat transnational. Elle en est même une pièce centrale. Aucun trou ne peut être toléré dans l’image globale de sa carte. Elle pourra d’autant moins tolérer la sortie de la Grèce de son échiquier que les peuples ont compris que leur avenir est mis en danger par une « élite » que certains académiciens appellent classe capitaliste transnationale…

Par conséquent, la Grèce NE PEUT TOUT SIMPLEMENT PAS QUITTER LA ZONE EURO OU L’UE. C’est simplement IMPOSSIBLE. Cela enverrait un message néfaste pour l’empire en construction.

C’est avec cette arrière-pensée qu’il faut évaluer les enjeux de la tragédie grecque. Analyser la Grèce sur la base exclusive des finances est une erreur fondamentale. La crise grecque n’est rien d’autre qu’une guerre lancée contre ce qu’il reste de souveraineté à cet Etat.
L’austérité exigée par les créanciers de la Grèce est de loin plus importante que la dette elle-même. Faire reconnaître la supériorité des exigences des firmes transnationales revient à renier la démocratie et les besoins humains du peuple. Il s’agit ni plus ni moins d’une exigence de reddition.
Regardez où en était le peuple grec en Mars 2014 (source):

« ✔ 34,6% de la population vit dans la pauvreté ou dans l’exclusion sociale, ou est susceptible d’y glisser (chiffres 2012).
✔ Depuis le début de la crise, le revenu disponible des ménages a chuté de 30%.
✔ 34,8% des ménages grecs ont des arriérés à l’égard de l’Etat, des banques, de la sécurité sociale ou d’autres services publics.
✔ Plus de 40% pensent qu’il ne seront pas en mesure de remplir leurs obligations financières cette année.
✔ Le Service public de fourniture d’électricité coupe l’approvisionnement électrique de près de 30.000 familles et entreprises chaque mois en raison de factures impayées.
✔ Depuis le début de la crise, le chômage a augmenté de 160%. Près de 3,5 millions d’employés travaillent pour soutenir 4,7 millions de chômeurs et d’inactifs.
✔ Les chômeurs reçoivent une indemnité de chômage de 360 euros pendant les 12 premiers mois de leur chômage. En conséquence, seulement 15% des 1,4 millions de chômeurs reçoivent des prestations. Les travailleurs indépendants (25% du nombre total de personnes actives) n’ont pas droit à ces prestations.
✔ Les transferts sociaux devraient être réduits de 18% cette année. Le budget de la santé a été réduit de 11,1% entre 2009 et 2011. Aucun pays de l’OCDE n’a réalisé une coupe aussi importante sur ce budget.
✔ La pension moyenne de base se monte à moins de 700 euros, et depuis 2010, elle a été réduite d’un quart. Il est prévu que ce montant soit encore réduit de moitié sur les prochaines années.
✔ Pour 48,6% des ménages, la pension est la principale source de revenus.
✔ Selon une étude de l’Université d’Athènes, 12,3% des Grecs souffrent de dépression clinique. Ils n’étaient que 3,3% en 2008.
✔ Environ 800 000 personnes vivent sans accès aux soins de santé et dans certaines régions, des organisations humanitaires telles que Médecins du Monde ont dû se substituer au système de santé national pour fournir des soins et des médicaments aux personnes les plus vulnérables.
✔ La réduction du nombre de seringues et de condoms disponibles pour les toxicomanes a provoqué une forte hausse des cas d’infection au VIH, les faisant passer de 15 en 2009 à 484 en 2012.
✔ Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals.
✔ La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.
✔ Enfin, le taux de suicide est également en hausse, et alors qu’on en avait compté 400 en 2008, on a dénombré 500 cas de suicides en 2011. »

Mais ça ne suffit pas. Il faut les écraser encore plus.

A l’heure où l’argent n’a plus aucune valeur et que les firmes transnationales sont payées avec l’argent des déposants et des retraites via des intérêts négatifs injustes et injustifiés, le prétexte de la dette ne tient pas. La réalité est que le peuple grec doit être mis à terre pour servir d’exemple aux autres peuples qui observent. C’est un MUST.

Quels que soient la nature financière ou militaire des crises actuelles et les lieux où celles-ci se déroulent, l’arrière-plan est économique, financier et commercial. Même dans le cas de la Grèce, il y en a qui s’en sont mis plein les poches.
Certains bien inspirés et sûrement pas initiés ont gagné jusqu’à 42% de rendement sur les dettes publique grecques. Lorsque les banques nationales (FED, BCE, BNS, Banque du Canada, Japon) ont déclaré en septembre 2011 qu’elles rachetaient à tout établissement financier tout titre en échange de cash, les banques centrales ont payé le prix fort !!!

Grece

Maintenant regardez l’attractivité de la Grèce avec des salaires certainement des plus compétitifs et un pouvoir d’achat en chute libre…. Les investissements venant de l’étranger ont été multipliés presque par 8 entre 2010 et 2013 !!!

FDE Grece

La dette grecque est une juteuse affaire pour qui est protégé des risques par une loi du genre « too big to fail » qui garantit indéfiniment les risques pris par les grandes banques sans aucune contrainte grâce à l’argent des citoyens.
Rappelons tout de même que c’est aussi ce sauvetage des grandes banques « too big to fail » qui a justifié les programmes pharaoniques des banquiers centraux et chargé le fardeau des dettes publiques…
Mutualiser les pertes et les risques mais privatiser les gains inimaginables car inconnus puisque hors des bilans des banques(finance de l’ombre) est la valeur fondatrice du nouvel Etat transnational.

Courage…
Liliane Held-Khawam

A lire également:

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
4 juillet 2015 03:15


SOURCE

Ses créanciers (l’Eurogroupe, la BCE et le FMI) avaient tendu un piège gros comme l’Acropole à Tsipras. Ils débloquaient «jusqu’à» 15,3 milliards d’euros pour permettre à la Grèce de faire face à ses obligations d’ici l’automne prochain sachant, qu’avec ces fonds, les Grecs devaient rembourser un minimum de 10,8 milliards d’euros d’ici fin août !

Bref, avant la fin 2015, Tsipras aurait totalement consommé son capital politique et retrouverait les mêmes inextricables difficultés financières, prisonnier d’un euro dont le taux de change rend impossible la relance de l’économie hellène.

Sa fragile et composite majorité parlementaire se serait délitée. La nomenklatura européenne aurait pu alors tranquillement le faire déposer par une sorte de coup d’État semblable à celui qui lui avait permis de changer les gouvernements grec et italien en 2011.

Tsipras, par son référendum, évite ce piège et met ses créanciers au pied du mur : soit ils épongent les dettes grecques pour les deux à trois prochaines années de remboursement, soit ils s’assoient sur la totalité de leurs créances. La semaine qui s’ouvre va être du plus haut intérêt ! Visiblement, les Eurocrates ne s’attendaient pas à tomber sur un dirigeant retors qui a su tirer les leçons des échecs subis par ses prédécesseurs. La formation trotskiste, ça a du bon…

Si la Grèce quitte la zone euro, il ne faut pas paniquer, nous disent désormais à l’unisson banquiers centraux et politiciens. Le fait que Valls vienne le rappeler doit nous inciter au plus grand scepticisme, connaissant sa grande clairvoyance dans tous les domaines.

La BCE rachète déjà environ 60 milliards d’euros de dettes publiques chaque mois. Il lui faudra en absorber beaucoup plus dans les semaines qui viennent car, outre les créances sur la Grèce qui ne vaudront plus grand chose et dont les trésors publics voudront se débarrasser, beaucoup d’obligations émises par les pays du Sud vont commencer à devenir suspectes.

Si la BCE ne parvient pas à endiguer une remontée brutale des taux d’intérêt, le déficit des pays mal gérés, la France en premier lieu, se creusera vite, créant un effet auto-entretenu de tension sur les marchés.

Depuis vingt ou trente ans maintenant, l’Europe a compensé son déficit démocratique par la distribution de crédit, finançant des dettes contre l’abdication de la souveraineté. Mais la construction d’un projet démocratique est délicat et nécessite un long mûrissement alors que les crises financières se propagent à la vitesse du feu sur la poudre. L’édifice vermoulu européen approche lentement mais sûrement de l’écroulement.

Sur le web

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
4 juillet 2015 01:53

Le député du Parti démocratique du peuple, Ertugrul Kurkcu, ainsi que le premier ministre islamo-conservateur turc, Ahmet Davutoglu, proposent que la Turquie aide la Grèce à payer sa dette au FMI.

 

Le député du Parti démocratique du peuple, Ertugrul Kurkcu, propose que la Turquie paie 1,6 milliards d'euros de la dette grecque au FMI.

Interrogé par Sputnik, M. Kurkcu a dit: "Cela serait la meilleure aide possible pour notre voisin qui se trouve actuellement dans une situation économique difficile. Cela développerait l'amitié et la reconnaissance du peuple grec, et nous permettrait d'établir la paix dans la région de la mer Égée".

Selon le député, la Turquie a suffisamment de ressources pour aider la Grèce, surtout qu'en 2013, Ankara a versé 1,9 milliards de dollars d'aide humanitaire aux organisations internationales. "On pourrait donner cette aide à la Grèce comme une dette sans intérêts", a-t-il indiqué.

D'après M. Kurkcu, le paiement de 1,6 milliards d'euros, qui représente la partie de la dette qu'Athènes doit payer maintenant, aurait pu être un pas diplomatique efficace permettant à la Grèce d'éviter le default de paiement et d'organiser le referendum.

"Nous avons fait cette proposition car nous sommes solidaires avec le gouvernement de Syriza et nos objectifs politiques sont identiques", a souligné M. Kurkcu.

 

Le député de Syriza, Sia Anagnostopoulou, s'est félicité de cette proposition de la Turquie. "La solidarité des pays voisins est très importante. Ensemble, on peut devenir plus fort et plus riche. Dans ce contexte, la proposition de M. Kurkcu est très importante pour nous", a-t-il déclaré.

 

Selon le journal Libération, le premier ministre islamo-conservateur turc, Ahmet Davutoglu, a pour sa part proposé lui aussi l'aide de son pays à la Grèce, en s'affirmant prêt à étudier "toute proposition de coopération" avec son voisin.

"Nous voulons que la Grèce soit forte (…) nous sommes prêts à aider la Grèce à se sortir de la crise économique en coopérant dans le tourisme, l'énergie, le commerce", a déclaré M. Davutoglu lors d'un discours devant les députés de son parti.

"Nous allons prendre contact avec la Grèce pour organiser une réunion de coopération à haut niveau dès que possible, afin d'étudier des mesures conjointes sur la crise financière" qui frappe la Grèce, a-t-il ajouté.

 


Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150630/1016786692.html#ixzz3efv3tQZY

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
1 juillet 2015 02:43
Zone euro: France et Italie, des bombes à retardement plus menaçantes que la Grèce

le vrai problème de la zone euro – l’avalanche de dettes qui pèse sur l’Europe à cause de l’Italie et de la France, écrit El Economista, cité par RIA Novosti lundi le 29 juin.

La focalisation de l’Europe sur les problèmes politiques et économiques de la Grèce serait une grave erreur, écrit le portail économique espagnol El Economista.

La Grèce est un pays relativement petit avec une population de 10 millions d’habitants. Les pays comme l’Italie ou la France, avec une population totale de 126 millions d’habitants, représentent un danger beaucoup plus important pour la stabilité de la zone euro, affirme le quotidien espagnol.

Cette hypothèse a été pour la première fois exprimée par l’économiste australien et chroniqueur du journal Financial Times, Satyajit Das, dans l’un de ses articles. Il a noté que les deux pays se caractérisaient pas un chômage élevé, un nombre croissant de pauvres et une faible croissance économique, le tout conjugué à un grand volume de dettes accumulées.

Le montant total de la dette de l’Italie, écrit El Economista, si l’on prend en compte les dettes des entreprises et de la population, en plus de la dette publique, s’élève à 259% du PIB, en France, ce chiffre atteint 280% du PIB. Le déficit budgétaire de l’Italie est de 3%, celui de la France — de 4,2%.

« Ce qui est encore plus significatif, c’est le fait que depuis 1974, la France n’a jamais réussi à atteindre ne serait-ce que la parité de ses revenus et ses dépenses », dit l’article.

En outre, alors que dans la plupart des pays de la zone euro, on observe une baisse du taux de chômage, ces deux États affichent une augmentation constante de la proportion de chômeurs au sein de la population active.

Selon les experts, cela démontre que les anciens emplois disparaissent en plus grand nombre que de nouveaux emplois apparaissent, car il est difficile d’en créer dans un contexte de croissance économique amorphe ou inexistante.

En même temps, les problèmes — les salaires excessifs, le modèle de l' »État-providence », la part dominante du secteur public dans l’économie, basée sur les prêts externes — sont de nature structurelle et ne sont pas une conséquence de la crise commune de la zone euro.

L’introduction de la monnaie unique n’a fait qu’aggraver la situation de l’Italie et de la France, qui sont peu susceptibles de surmonter la crise de l’endettement sans croissance du PIB par rapport au volume de la dette privée.

Source: Sputniknews

ET SOURCE 2

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
30 juin 2015 03:06

Fermeture "temporaire" des banques et contrôle des capitaux en Grèce

Athènes - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé dimanche soir à la télévision la fermeture temporaire des banques grecques et l'instauration d'un contrôle des capitaux, tout en invitant la population à garder son sang-froid.

Le refus de l'Eurogroupe de prolonger le programme d'assistance à la Grèce au-delà du 30 juin a conduit la BCE à ne pas augmenter la liquidité des banques grecques et a contraint la Banque de Grèce à activer les mesures de fermeture temporaire des banques et de limitation des retraits bancaires, a déclaré M. Tsipras, tout en assurant que les dépôts des citoyens dans les banques grecques sont absolument garantis.

Le Premier ministre n'a pas précisé la durée de ces mesures radicales mais les médias grecs tablaient sur leur maintien au moins jusqu'au référendum du 5 juillet.

Alexis Tsipras a également annoncé avoir reformulé dimanche à l'UE et la BCE la demande de la Grèce d'une prolongation du programme d'aide. Celle-ci avait été refusée samedi par l'Eurogroupe des ministres des Finances de la zone euro. Cette fois, la requête a été adressée au président du Conseil européen et aux 18 dirigeants des Etats membres de la zone euro, ainsi qu'au président de la BCE, de la Commission et du Parlement européen.

J'attends leur réponse immédiate à cette requête démocratique de base, a-t-il ajouté lors de son allocution télévisée. Ce sont les seuls qui peuvent le plus rapidement possible, et même ce soir, renverser la décision de l'Eurogroupe et donner la possibilité à la BCE de rétablir le flux des liquidités des banques, a appelé le Premier ministre.

Alexis Tsipras a assuré que les dépôts des citoyens dans les banques grecques sont totalement garantis, tout comme le sont le versement des salaires et des retraites.

Il a appelé la population à affronter la situation avec sang-froid et détermination, mettant de nouveau en cause, à travers les décisions de l'Eurogroupe et de la BCE, une tentative de chantage de la volonté du peuple grec.

Lire l'intégralité- See more at: http://www.info-contre-info.fr/international/grece-hold-systeme-financier-incapable-de-restituer-aux-grecs-leurs-economies-ferme#sthash.2jeHM6LX.dpuf

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29 juin 2015 15:42
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
23 juin 2015 01:37

 

Lors d’une session plénière au forum économique de Saint-Pétersbourg le Premier ministre grec s’est exprimé sur les relations entre la Grèce et l’Europe et la situation dans le monde, en notant que le centre économique mondial «se déplace».

Alexis Tsipras a commencé son discours par une question, «pourquoi se trouver ici et non pas aux négociations à Bruxelles ?». Sa réponse a été claire : la Russie joue un très grand rôle dans les relations internationales, et en ce moment, le centre économique du monde se déplace, c’est pourquoi il est important d’assister à ce forum.

 

A ce propos, le Premier ministre grec a souligné que les relations internationales deviennent multipolaires, en citant le G20 et les BRICS comme exemples. Surtout, il a souligné l’importance et les perspectives de l’Union eurasienne, qui occupe un rôle économique de plus en plus important.
 

Après avoir souligné que le centre du développement économique du monde change, Alexis Tsipras a parlé des relations entre la Grèce et l’Union européenne. La situation actuelle de la Grèce est difficile, mais Tsipras garde confiance : «Nous sommes au centre de la tempête, mais les Grecs sont un peuple maritime et n’en ont pas peur». 

Il considère que la crise grecque n’est pas le problème de la Grèce, mais celui de l’UE et il se cache dans la structure de la zone euro. Pour se sortir de cette situation avec la dette grecque, l’Europe doit retrouver son chemin et regagner ses valeurs - la solidarité et la justice sociale, estime Alexis Tsipras alors que les mesures d’austérité n’amènent à rien.

Malgré la situation économique difficile, la Grèce n’est pas exclue de l’économie globale et a des perspectives. Selon le Premier ministre grec, son pays se trouve au croisement des mondes et des chemins commerciaux. «La Grèce – c’est un pont de coopération et un centre de développement».

Dans le cadre du déplacement du centre du monde, les vieux défis sociaux restent les mêmes – la pauvreté, le chômage et la marginalisation des couches de la population, a indiqué Tsipras.

L’autre problème ce sont les crises aigües au Moyen-Orient, en Méditerranée et en Ukraine qui ont ouvert une nouvelle blessure : au lieu de la prospérité, de nouveaux processus ont commencé dans la région qui mènent à la guerre – la militarisation et l’introduction de sanctions.

En continuant sur le sujet des sanctions, Alexis Tsipras a fini par dire que «ce cercle vicieux» endommageant autant la Russie que l’Occident, doit «être rompu le plus vite possible», en ajoutant qu’elles ne constituent pas une solution au conflit.

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22 juin 2015 01:26

Un gazoduc russe, cofinancé par Athènes et Moscou, sera construit en Grèce entre 2016 et 2019.

 

Voilà une nouvelle qui ne va pas apaiser les tensions entre Athènes et ses créanciers. Le ministre grec de l'Energie, Panayiotis Lafazanis, et son homologue russe, Alexandre Novak, ont signé vendredi un accord pour la construction d'un gazoduc russe en Grèce, a indiqué à l'AFP le ministère russe de l'Energie.

Le ministre grec a ajouté que le coût total de la construction du gazoduc s'élève à 2 milliards d'euros. Il aura une capacité de livraison de 47 milliards de mètres cubes de gaz à ses clients européens, a ajouté M. Novak sur son compte Twitter.

La Grèce emprunte à une banque russe pour financer le projet

Le document, encore au stade du protocole d'entente, prévoit la création d'une coentreprise détenue à parts égales grecques et russes et chargée de la construction de ce gazoduc entre 2016 et 2019, selon Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes lors de la cérémonie au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Dans le détail, la coentreprise, baptisée South European Gas Pipeline, sera financée à 50% par la partie russe et à 50% par la partie grecque, qui a contracté à cet effet un prêt auprès de la banque russe Vnesheconombank, a annoncé M. Lafazanis, cité par l'agence Tass.

Alexandre Novak a estimé, quant à lui, qu'il s'agissait d'"un événement très important":

Ce gazoduc "nous permet de continuer nos projets de construction d'infrastructures dans le cadre du gazoduc passant par la mer Noire, la Turquie, et la construction d'un hub en Turquie", s'est félicité le ministre russe.

A l'insu des Etats-Unis et de l'Europe

Ce projet constitue un double camouflet pour les Occidentaux. Bruxelles voit Athènes se rapprocher de Moscou. En réaction à la rencontre entre Alexis Tsipras et Vladimir Poutine, le 8 avril, Martin Schulz, interrogé par le journal allemand Hannoversche Allgemeine Zeitung, avait notamment demandé à Alexis Tsipras de "ne pas mécontenter ses partenaires européens", estimant que "l'Union doit faire preuve de cohérence face à la Russie, en parlant d'une seule voix".

En outre, Washington, qui s'oppose à la Russie dans le cadre de la crise ukrainienne, voit d'un mauvais œil Moscou envisager de renforcer sa capacité de livraison de gaz au marché européen.

Et potentiellement de nouveaux contrats en vue. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras doit rencontrer vendredi à 13h30 GMT (15h30 heure française) le président russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où se tient jusqu'au 20 juin le Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

(Avec AFP)

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14 juin 2015 03:24

 
C’est incroyable! Ces derniers jours, devant le parlement européen à Strasbourg, de charmants noirs souriants distribuaient fièrement des brochures très bien faites (voir photos) donnant la méthode à suivre et toutes les informations pour traverser la mer Egée et débarquer en Europe illégalement sans encombres.
 

Ces brochures sont distribuées en Turquie et dans les pays arabes aux candidats migrants illégaux. 
Croyez-vous que la police française a inquiété un seul instant ces personnes incitant à violer les lois? Pas du tout! 

On suppose que la garde des Sceaux, Madame Taubira, trouvera l’initiative excellente et que ce sera très vite assimilé à de la résistance civile qui mérite des applaudissements…
 
En Europe, les lois sont faites pour être violées, sachez-le!
 Et la paralysie européenne est telle que vous ne serez jamais puni.
 
Depuis le début de l’année 2015, le nombre de migrants illégaux accueillis en Europe dépasse allègrement les 100.000 personnes.
 
Ce sont, bien sûr, ceux qui n’ont pu passer à travers les mailles du filet et dont les embarcations ont été arraisonnées.
 
Mais leur nombre est bien plus grand si on y ajoute tous ceux qui débarquent dans des aéroports ou passent d’autres frontières que les barrières naturelles que sont la mer Méditerranée ou la mer Egée.
 
Neuf immigrants sur 10 ne sont pas du tout des réfugiés qui pourraient peut-être bénéficier du droit d’asile, mais simplement des migrants économiques qui veulent tenter leur chance en Europe.
Contrairement à ce que raconte la presse officielle, ils sont en bonne santé, ne sont pas affamés et constituent souvent un investissement pour leurs familles, qui comptent bien les rejoindre plus tard dans le cadre des regroupements familiaux.
 
Que contiennent ces brochures?
 
On y décrit tout ce qu’il faut faire pour entrer clandestinement en Europe par la mer: on conseille d’acheter des gilets de sauvetage, de vérifier l’état du bateau.
On signale que la mer Egée est bien couverte pour les téléphones mobiles.
On rappelle de charger les téléphones et d’avoir assez de crédit (50 livres turques) pour un appel international.
Il y a une carte précise de la frontière entre les îles.
Et surtout, on donne les numéros de téléphone des gardes-côtes grecs.
Ils sont présentés comme les « rescue teams ».
 
Dès que le bateau est en mer, on conseille aux voyageurs de lancer un appel de détresse, de donner la localisation GPS si possible, de donner le nombre de personnes à bord et de décrire ceux qui sont malades.
 
Le numéro grec est le +30 210 41 12 500.
Si les migrants ont une radio VHF, on leur conseille d’émettre un signal de détresse (Mayday) et on leur donne le site donnant les instructions pour ce faire: www.wikihow.com/Call-Mayday-from-a-marine-vessel.
 
On leur conseille d’avoir des fusées de détresse, des miroirs, des torches et des boîtes à fumée pour attirer l’attention.
 
On leur explique qu’il faut dire immédiatement au capitaine du navire qui vient à votre secours que « vous demandez l’asile » et qu’il doit impérativement vous emmener dans un port où vous pourrez remplir une demande d’asile.
 
On leur explique comment faire lorsqu’ils ont atteint une île grecque pour ne pas être rejetés à la mer, ou comment appeler une ambulance (le 166).
 Les numéros de tél. du UNHCR, du Conseil grec pour les réfugiés ,du Refuge oecuménique et les sites utiles sont également présentés, tels http://w2eu.info/ pour l’aide en matière de procédure d’asile.
 
On va même jusqu’à donner les numéros de téléphones à Izmir et Istanbul des organisations qui peuvent fournir une aide juridique si les migrants sont en détention!
 
Et enfin, ces organisations ont créé un « numéro d’alarme », le +334 86517161, qui permet aux migrants illégaux – s’ils ne sont pas « sauvés » assez vite par les gardes-côtes et les marines qui s’activent en Méditerranée – de le faire savoir (après avoir alerté les gardes-côtes) à WatchtheMed, qui informera les médias et exercera toute pression utile…
 
Qui rédige ces brochures?
 
Ces brochures expliquant comment contourner la législation et abuser des lois internationales et du laxisme des autorités européennes sont présentées par welcome2europe (www.w2eu.info) et Watch the med (www.watchthemed.net).
 
Pour la Belgique, le site de Welcome to Europe (en anglais, arabe, farsi et français) renvoie à deux ONG gauchistes très probablement subventionnées par l’état au travers de leur statut d’ONG: le Comité Belge d’Aide aux Réfugiés, rue Defacqz à Bruxelles 
(
www.cbar-bchv.be
) et gettingthevoiceout, un collectif contre les expulsions, pour aider les personnes emprisonnées dans les centres fermés et qui attendent d’être renvoyées d’où elles viennent (www.gettingthevoiceout.org).
 
« Rapportez toute violation de vos droits », voilà le message à tous les migrants illégaux, à qui ces organisations donnent la recette pour entrer en Europe sans se faire refouler.
 
Le message est clair: envoyez-nous votre témoignage si les autorités tentent de vous refouler; « nous rassemblerons vos témoignages et ferons condamner ceux qui sont responsables (si vous n’êtes pas bien traités, ndlr), pour que ces situations ne se répètent pas.
 
Votre identité ne sera pas révélée ».
Qu’attendent les autorités belges et européennes pour interdire cette aide illégale aux migrants illégaux et faire condamner les organisations qui les publient?
 
 Une fois de plus, l’Union européenne s’avère totalement incapable de gérer cette crise et d’arrêter le flux de l’immigration illégale.
 
L’Australie l’a fait et c’est une démocratie respectable.
 
Le Parti Populaire interpellera le gouvernement belge sur la légalité des brochures en question et sur les sanctions que le gouvernement compte prendre à l’égard de ces associations signataires.
 
C.T.
 
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8 juin 2015 01:18

Dans sa dernière mise en ligne « La Lettre aux élus » nous propose un décryptage détaillé du funeste projet de traité transatlantique concocté en catimini par une classe politique aux ordres de la finance internationale. 

Voici le sommaire de cette très sérieuse étude :

SOMMAIRE DE LA LETTRE

  1. HISTORIQUE
  2. OBJECTIFS OFFICIELLEMENT AFFICHES DU TTIP

      II.1. Tractations dans la plus grande opacité

III. OBJECTIFS REELS DU TTIP

      III.1. Un objectif à terme, sous-jacent

  1. CONTENU ET PORTEE DE CE PROJET DE TRAITE

      IV.1. Un partenariat par trop déséquilibré : le pot de fer contre le pot de terre

      IV.2. L’harmonisation des normes et réglementations : une menace en matière environnementale, sanitaire, alimentaire, sanitaire, sociale et environnementale

            – En matière de sécurité alimentaire et sanitaire             – Dans le domaine des droits sociaux             – Dans le domaine de la protection de la vie privée et celle des données numériques             – Dans le domaine de l’environnement

      IV.3. La bombe à retardement que constituerait l’adoption du Règlement des différends entre un investisseur et un EM (l’Investor-State Dispute Settlement (ISDS), tel qu’il est prévu dans le projet de traité

  1. L’UNION EUROPENNE : QUELQUES FACETTES D’UNE USINE A REVES QUI SE TRANSFORMENT EN CAUCHEMARS

      V.1. L’intense activité de lobbying auprès de la Commission de l’UE

      V.2. La « communication créative » des institutions et organes de l’UE

      V.3. La création d’euro-régions : un démembrement des Etats européens conforme aux intérêts des EUA

      V.4. Les subventions octroyées dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC) Les bénéficiaires des subventions de la PAC : un sujet tabou

  1. LA FONDATION FRANCO-AMERICAINE ET SES «YOUNG LEADERS», UN DISCRET PARTENARIAT TRANSATLANTIQUE

VII. PIRE QUE L’ASUJETTISSEMENT ECONOMIQUE ET POLITIQUE, LA CONSTANTE PRESSION VENANT DES EUA POUR L’INVERSION DES VALEURS

VIII. CONCLUSION

LA LETTRE EST SUIVIE D’UNE BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Source :  La Lettre aux élus

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31 mai 2015 01:00
Dix ans après : les leçons d’un référendum bafoué

Rappelons-nous ! Le 29 mai 2005, les Français répondirent majoritairement NON au traité établissant une Constitution pour l’Europe (54,68 % des suffrages exprimés, avec une participation très honorable de 69,34 %).

Le camp du oui s’était pourtant fortement mobilisé, bénéficiant du soutien complice de la plupart des médias. Certes, la coalition des opposants au traité était-elle hétéroclite : on y retrouvait le Front national, la droite souverainiste de Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan, le Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement, l’extrême gauche, un Jean-Luc Mélenchon déjà en rupture avec son parti et quelques socialistes rebelles ou opportunistes, comme Laurent Fabius, Henri Emmanuelli, Arnaud Montebourg et, dans un premier temps… Manuel Valls, vite rentré dans le rang.

Mais ils avaient tous un point commun – et non des moindres : la volonté du peuple devait s’exprimer et être respectée. On sait ce qu’il en advint : le traité de Lisbonne, avatar du projet de traité constitutionnel, fut ratifié par le Congrès, le 4 février 2008. Pas de nouveau référendum : le peuple risquait de mal voter !

De ces événements, on peut tirer plusieurs leçons. D’abord, le peuple n’aurait, selon nos gouvernants, le droit de s’exprimer que pour voter dans leur sens : belle conception de la démocratie ! Mépris du peuple, auquel ils ne s’intéressent que pour se faire élire : alors les promesses fusent, la démagogie va bon train.

– Mais le peuple n’est pas toujours suffisamment éclairé, ses représentants le suppléent.
– L’Assemblée nationale représente-t-elle vraiment le peuple quand une grande partie en est exclue, faute de proportionnelle ?
– Mais il n’est pas capable de trancher sur des sujets trop complexes !
– Eh bien ! Instruisons-le, provoquons de grands débats.
– Mais, dans un référendum, les Français risquent d’exprimer leur mécontentement, plutôt que de répondre à la question posée.
− Et alors ? Les gouvernants craignent-ils donc le verdict des citoyens ? En cas de désaveu, rien ne les empêche de démi
ssionner.

En fait, nos dirigeants ont peur du peuple. Ils abandonnent l’idéal démocratique au profit d’un système oligarchique et technocratique.

À cet égard, la remarque de Laurent Fabius sur le projet de référendum du gouvernement de Cameron est édifiante : « La population britannique a été habituée à ce qu’on lui dise : “L’ Europe, c’est une mauvaise chose” ; le jour où on va la consulter, il y a un risque qu’elle dise que l’Europe est une mauvaise chose. »

Parce que l’Europe est forcément une bonne chose ? N’a-t-on pas le droit d’en discuter ? Ne peut-on pas laisser le peuple en décider ? Pas étonnant que nos gouvernants soient contre le référendum d’initiative populaire !

Ceux qui ne respectent pas les décisions du peuple ne se contentent pas de le mépriser : ils tuent l’esprit même de la démocratie.

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29 mai 2015 01:21
C’est officiel l’Union Européenne signera le traité transatlantique détruisant notre économie

« Notre » président Junker signera l’accord du TTIP (accord de libre échange UE/USA) avant 2017.

Le calendrier s’accélère, et les rounds de négociation se rapprochent. Le 9ème vient de se dérouler entre le 20 et le 24 avril dernier à New York, et le prochain aura lieu en juillet prochain dans un endroit, pour le moment tenu secret.

Le compte rendu de cette réunion est daté du 12 mai, et résume en 5 pages, 4 jours de discussions endiablées pour régler les quelques points d’achoppement qui séparent les USA et l’UE d’un accord historique, qui le sera pour l’oligarchie financière, mais qui restera marqué d’une pierre noire, pour les peuples des deux rives de l’Atlantique.

...

Vous comprendrez aisément qu’une négociation entre anglo-saxons, doive être menée dans la langue de Shakespeare, les français, italiens, espagnols et portugais, doivent faire confiance, et se fier entièrement au talent des brillants négociateurs technocrates de l’UE qui ont l’honneur de les représenter, et surtout aux dissidents bilingues qui ont le courage d’animer régulièrement, sur leur blog, la chronique d’une mort annoncée, celle des nations européennes, dont les funérailles finiront par être célébrées dans l’hymne à la joie de la supranationalité.

En fait, nous le voyons bien, et les sites officiels de l’UE, malgré leurs tentatives de propagande, nous le confirment, ce projet d’union transatlantique est tout simplement calqué sur l’union européenne, la libre circulation des personnes en moins (il ne faudrait pas prendre les américains pour des imbéciles non plus).

Les timides réserves de l’UE, tombent peu à peu, et le 9ème round a entériné la convergence totale concernant les marchés financiers (le contraire eut été surprenant), l’arbitrage qui permettra aux multinationales d’attaquer les Etats, et l’affirmation de la notion de concurrence libre et non faussée. Cela ne rappelle rien ?

Les producteurs de vin apprécieront, mais seulement 17 appellations d’origine contrôlée, seront reconnues en EUROPE, sur les 307 que la France compte à elle seule. Le vin Californien risque de couler à flot dans nos gosiers, et même si j’en ai gouté de plutôt bon, ce projet est destructeur pour le secteur viticole de notre pays, qui souffre déjà de la concurrence intra européenne.

Le secteur agricole devra ouvrir ses portes, et nous assisterons impuissants, au déclin des élevages à taille humaine, et à la disparition des races bovines, fini les Salers (parce que je connais), et bien d’autres productions porcines, aviaires, etc.. qui faisaient la diversité dans nos assiettes.

Votre poulet se gardera 10 jours hors du réfrigérateur tant il sera chloré, et votre boucher sera fier de vous tendre une côte de bœuf de 10kg pour votre barbecue dominical. Je grossi le trait par ironie, bien sûr, mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, et je crains malheureusement que le cancer du colon ne devienne une maladie endémique des pays signataires de l’accord.

Monsanto deviendra l’usurier exclusif de nos paysans, dans la vente du vivant, et nous nous assiérons sur l’ensemble des principes de précaution pour bouffer jusqu’à satiété, des tonnes d’OGM.

Enfin, dans les chapitres (l’arborescence est en effet régulièrement chamboulée) traitant des aspects biomédicaux, il est quand même fait, plus que de raison, allusion à la technologie RFID.

La technologie de la traçabilité est probablement très utile dans de nombreux cas, et ces puces permettent de suivre des marchandises tout en suivant leur parcours logistique du producteur au consommateur, mais ce focus très appuyé sur cette technologie dans la sphère médicale, ne finira t-elle pas en implant, suppositoire ou vaccin destinés à l’homme ?

On peut toujours se poser la question, et à titre personnel, je ne vois aucune limite au vice de nos chers oligarques.

Le volet canadien de l’accord est d’ores et déjà finalisé, quoique pas encore signé ; le saviez-vous ?

Cependant, en tant que français, nous sommes chanceux, en effet super Hollande qui porte le gentil sobriquet de « carpet » dans ces rounds, son premier ministre qui parle anglais comme une vache espagnole, et l’immense commissaire européen Moscovici, défendent ardemment nos intérêts, et devraient bientôt recevoir le soutien de Jean-Pierre Raffarin pour les aider dans la compréhension de ce texte anglais qui régira d’ici 2 ans, TOUS les aspects de notre petite vie quotidienne de consommateur (Win, the yes needs the no to win, against the no).

Finalement, je vous laisse, j’ai un CV à poster. Bons baisers de Bruxelles…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
3 mai 2015 01:05
Le salaire minimum allemand a 5 mois: hausse du pouvoir d'achat, l'emploi ne pâtit pas
Le salaire minimum allemand a 5 mois: hausse du pouvoir d'achat, l'emploi ne pâtit pas

L'Allemagne tire les premiers bilans de cinq mois de salaire minimum pour tous: pas d'effet dévastateur sur l'emploi ou sur les prix, les intéressés sont satisfaits mais la consommation n'explose pas pour autant, tandis que politiquement le dossier reste épineux.

Depuis le 1er janvier, dans un pays qui ne connaissait jusqu'alors que les accords négociés par secteur, un salaire plancher de 8,50 euros bruts de l'heure s'applique à tous ou presque (quelques exceptions subsistent jusqu'à 2017).

Les conservateurs de la chancelière Angela Merkel s'y sont résolus à contrecœur sous la pression du partenaire de coalition social-démocrate, qui l'avait promis au nom de la justice sociale. Du point de vue des 4 millions de salariés qui ont en profité, "le salaire minimum est un succès", s'est félicité jeudi le président du syndicat des services Verdi, Frank Bsirske.

Surtout dans les services, la restauration ou le commerce par exemple, l'effet sur la fiche de paie est appréciable pour beaucoup. Dans l'ex-RDA également, où selon l'institut de recherche sur le travail IAB, un quart des entreprises employaient auparavant au moins une personne payée en-dessous du salaire minimum.

Les détracteurs du Smic à l'allemande - économistes, fédérations d'employeurs et beaucoup de conservateurs - pronostiquaient un effet néfaste sur le marché du travail, des scénarios de suppressions d'emplois par centaines de milliers avaient circulé.

Mais le chômage en Allemagne pointait à 6,4% en avril en données corrigées des variations saisonnières, selon un chiffre publié jeudi, soit un peu moins que les 6,5% de décembre.

Pourtant, il existe un effet "salaire minimum" sur les statistiques de l'emploi. "On constate un transfert d'emplois temporaires vers des emplois permanents, qui payent mieux", analyse Christian Schulz, économiste de Berenberg.

[ …]

A court terme cette translation est "une bonne nouvelle", poursuit M. Schulz, "cela renforce la sécurité de l'emploi et les revenus". Comme beaucoup de ses confrères il craint toutefois des effets de long terme, quand, à la prochaine crise économique, les salaires ne pourront plus servir de variable d'ajustement.

En tout cas l'effet redouté sur les prix, avec une envolée du coût de la coupe de cheveux ou de la nuitée d'hôtel, ne s'est pas matérialisé. "Cela s'est vérifié dans en tout et pour tout deux secteurs: les pressings et les taxis", expliquait récemment Ferdinand Fichtner, de l'institut DIW.

"Si le salaire minimum ne joue pas sur le marché du travail, ni sur les prix, alors il agit sans doute au niveau des bénéfices des entreprises", avance M. Fichtner, "et c'est exactement ce qui était voulu politiquement, un transfert des profits des entreprises vers les salariés".

Pour le moment ces revenus supplémentaires donnent un moral d'acier aux consommateurs allemands, selon les baromètres, mais ils ne les amènent pas en force dans les magasins, selon les chiffres des ventes au détail. Et surtout, l'effet cascade sur les autres économies européennes - un surcroît de consommation en Allemagne était censé profiter aux partenaires du pays - ne s'est pas encore vérifié.

Au sein de la coalition au pouvoir à Berlin le salaire minimum est toujours source de remous. Beaucoup de conservateurs, surtout bavarois, réclament une remise à plat, critiquant des procédures administratives trop lourdes.

"L'introduction du salaire minimum se passe très bien", a rétorqué en début de semaine la ministre de l'Emploi, la sociale-démocrate Andrea Nahles, principale artisan du projet. "L'argent arrive là où il est mérité".

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2 mai 2015 02:06
Les sols d’Alsace toujours contaminés près de 30 ans après Tchernobyl

Vingt-neuf ans après sa survenue, les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sont toujours mesurables. Sur place bien sûr où les territoires contaminés sont immenses, mais aussi en France où une récente étude indépendante montre qu’en Alsace, dans l’est, les sols recèlent encore des éléments radioactifs issus de l’explosion du 26 avril 1986.

Pour l’association française Les Enfants de Tchernobyl, la catastrophe survenue il y a près de trois décennies est loin d’être terminée. Pour le démontrer, elle a commandé à la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) une étude pour faire établir un état des lieux de la pollution radioactive.

Effets controversés

L’association Les Enfants de Tchernobyl est basée en Alsace, une zone de l’extrême est de la France qui a été une des plus touchées en avril 1986 par le nuage radioactif venu d’Ukraine, avec la Corse, les Alpes de Haute-Provence et le Jura.

Un phénomène qui à l’époque a été non seulement minimisé, mais nié par les autorités comme le montre ce communiqué diffusé le 6 mai 1986 par le ministère de l’Agriculture : « Le territoire français, en raison de son éloignement a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. A aucun moment les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème de santé publique ».

Depuis, plusieurs travaux ont étudié la question et, récemment, une étude épidémiologique indépendante incluant 4 500 dossiers médicaux a démontré que le passage du panache de Tchernobyl en Corse a provoqué une augmentation de thyroïdites et de cancers de la thyroïde. Plusieurs centaines de malades de la thyroïde ont d’ailleurs engagé des poursuites en France, mais le lien de cause à effet entre leur maladie et la radioactivité provenant de Tchernobyl reste encore aujourd’hui très controversé.

Il faudra encore du temps…

Loin de se contenter des affirmations officielles, la Criirad notamment, créée par un groupe de scientifiques et de citoyens, mène de son côté des enquêtes. Dès la fin de 1986, la Criirad dispose d’un laboratoire et dès lors elle effectue et analyse de multiples prélèvements qui permettent d’évaluer le degré réel de contamination des régions orientales françaises.

La dernière campagne réalisée en 2014, dans six communes alsaciennes permet « d’observer globalement une diminution de la contamination » par rapport aux résultats obtenus par la Criirad en 1990-91 et 1998 sur les mêmes sols en milieu ouvert non cultivé. « Toutefois, la diminution de l’activité semble à présent dominée par la décroissance radioactive du césium 137 alors qu’elle avait été beaucoup plus rapide dans les années 1990 en raison du transfert progressif à la flore, à la faune et aux nappes phréatiques et enfin, à la population », détaille le rapport.

« Le césium 137 restera donc présent encore longtemps dans le sol alsacien », avertit la Criirad. Même si environ la moitié du césium 137 en provenance du réacteur numéro 4 de Tchernobyl a disparu du sol alsacien, il faudra encore trois siècles pour que l’activité radioactive initialement déposée soit divisée par mille, estime la Criirad. « Bien que la situation de la France n’ait rien de comparable avec celle des pays les plus touchés, il faudra encore du temps avant de pouvoir refermer le dossier de la contamination », ajoute le rapport.

Pourtant, plus le temps passe, moins les responsables locaux semblent manifester de l’intérêt pour les études de ce type. C’est un point que regrette la Criirad qui souligne qu’en 1987-88, quelque 66 communes avaient accepté des prélèvements sur leurs sols : en 1988, elles n’étaient plus que 28, un nombre qui s’est réduit comme peau de chagrin en 2014 avec seulement 6 volontaires.

Le Conseil régional et les deux Conseils généraux concernés n’ont pas fait preuve de plus d’enthousiasme puisqu’ils se sont abstenus de soutenir financièrement la dernière étude.

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1 mai 2015 19:57
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1 mai 2015 02:12
L’Autriche songe à quitter l’Union européenne
L’Autriche songe à quitter l’Union européenne

Le 7 janvier 2015, le ministère de l’Intérieur autrichien a accepté le principe de l’initiative populaire (Volksbegehren) optant pour la sortie de l’UE.

Les Autrichiens, déçus de l’Europe, songe à une Autriche libre, indépendante et neutre.

L’initiative populaire est le moyen le plus puissant de la démocratie directe encore aux mains de la population autrichienne.

Dans un premier temps, le ministère et la Cour constitutionnelle refusèrent les presque dix mille signatures dûment validées demandant ce vote. Dans un second temps (à nouveau dix mille signatures, donc en tout vingt mille signatures) ils ne purent plus refuser.

Ainsi, pendant 8 jours, entre le 24 juin et le 1er juillet 2015, les Autrichiens pourront s’inscrire sur les listes officielles dans leur commune ou mairie pour exprimer officiellement, par leur signature, leur volonté de quitter l’UE.

Voici le texte officiel de l’initiative en faveur de la sortie de l’UE (extrait) :

Presque toutes les promesses faites avant l’adhésion à l’UE il y a 20 ans et ayant mené au «oui» à l’adhésion n’ont pas été tenues :

· Au lieu de la croissance, nous avons assisté à une détérioration dans presque tous les domaines : chômage, surendettement, pouvoir d’achat pour la grande majorité de la population.

· Le taux de criminalité a progressé (au lieu d’apporter plus de bonheur aux peuples).

· Les petites exploitations agricoles continuent de disparaître.

· L’environnement s’est détérioré.

· Les décisions prises au niveau de l’UE sont très souvent dictées par les entreprises internationales de la pharmaceutique, de l’énergie nucléaire et du génie génétique, ainsi que des multinationales agroalimentaires qui ne laissent aucune chance à un approvisionnement local et régional favorable aux classes moyennes.

· La politique de paix est particulièrement mise en danger suite à notre appartenance à l’UE.

· Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est de plus en plus contrarié, or il est le fondement de la paix et la liberté.

· La participation aux sanctions économiques contre la Russie est incompatible avec la neutralité perpétuelle ancrée dans la législation autrichienne.

« Nous voulons de nouveau vivre dans un pays libre et neutre sans être une «colonie» de Bruxelles et de Washington. Nous ne voulons surtout pas être entraînés dans des conflits à l’étranger qui ne nous regardent en rien et représentent un réel danger pour la paix. Stoppons de telles exigences dès le début, sinon il sera trop tard » ajoute le texte.

· Seul le fait de quitter l’UE nous permettra d’échapper aux fameux accords transatlantiques de libre échange entre l’UE et les Etats-Unis (TTIP) et le Canada (CETA).

· L’Autriche ne récupère qu’une petite part des milliards d’euros annuels servant à la «promotion» de l’UE. Du fait de ces paiements annuels dus à l’UE, nous sommes un contributeur net depuis 20 ans.

· L’Autriche n’a même pas le «droit» de codécision pour l’utilisation de cet argent.

· En fin de compte, le fait d’être membre de l’UE est depuis 20 ans une affaire à perte pour l’Autriche pour avoir entraîné la diminution des prestations sociales et des investissements étatiques en faveur de la population.

· En cas de sortie de l’UE, l’Autriche n’économiserait pas seulement ses paiements annuels en tant que contributeur net mais également les paiements pour les divers «fonds de sauvetage pour l’euro».

· Les obligations de dépôts à hauteur de milliards pour le Mécanisme européen de stabilité (MES) et les énormes garanties pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF) seraient supprimées.

· L’Autriche pourrait réintroduire sa propre monnaie et mener une politique monétaire servant tout d’abord son économie nationale.

L’objectif de cette initiative populaire est parfaitement démocratique, et personne n’a de raisons de s’y soustraire, et le retrait de la République autrichienne de l’Union européenne évitera davantage de dommage à la population.

Celle-ci la ressent comme un instrument centralisé, paralysant, mettant le pays sous tutelle, présentant des aspects toujours plus dictatoriaux, et nullement prometteurs.

Les petits pays indépendants offrent beaucoup plus de chances pour une économie et une vie respectueuse de la nature et durable qui profitera aux générations futures.

Ce texte a été remis personnellement au ministère de l’Intérieur à Vienne le 17 décembre 2014

Source: WEGWARTE, 25e année, no 2, avril 2015, Mitteilungen der Initiative Heimat & Umwelt

Sortie de l’UE garantie par l’art. 50 du Traité de l’Union Européenne (1) :

1. Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

2. L’Etat membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet Etat un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

3. Les traités cessent d’être applicables à l’Etat concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’Etat membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.

Alain Leger Dreuz.info.

http://lepeuple.be/lautriche-songe-a-quitter-lunion-europeenne/46461?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Le+Peuple

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25 avril 2015 01:00
Croissance :"Énorme déception" pour la zone euro, la France inquiète. Le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE ne semble pas être efficace
Croissance : "Énorme déception" pour la zone euro, la France inquiète

L'indice PMI composite, publié ce jeudi 23 avril par le cabinet Markit, s'établit à 53,5 contre 54 le mois précédent. C'est "une énorme déception. Contrairement aux attentes, le programme d'assouplissement quantitatif de la BCE n'a pas encore réussi à stimuler la reprise naissante observée en début d'année", a commenté Chris Williamson, chef économiste à Markit. "

Le ralentissement enregistré en avril résulte du repli des taux d'expansion en Allemagne et en France, la croissance française affichant une quasi-stagnation liée principalement à une accélération de la contraction dans l’industrie manufacturière, a précisé Markit.

"Souvent préoccupés par la situation en Grèce, les entreprises et leurs clients semblent réfractaires à toute prise de risques, ce qui pourrait expliquer la baisse de la demande", a estimé Chris Williamson. "Toutefois, les mauvaises performances de la France semblent refléter un malaise plus profond. Après un début d'année prometteur, l’économie française montre en effet peu de signes d'amélioration".

source

Lire l'intégralité

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21 avril 2015 02:31
LES EURODÉPUTÉS VEULENT GONFLER LEUR CRÉDIT COLLABORATEUR DE 18 000 EUROS PAR AN

Conservateurs et sociaux-démocrates se sont entendus jeudi pour augmenter de 7 % l'enveloppe budgétaire qui rémunère leurs assistants en 2016.

Source : Mediapart

Les eurodéputés s’apprêtent à augmenter de 18 000 euros par an l’enveloppe

à disposition de chaque élu pour la rémunération de ses assistants.

Cela représente unehausse, pour ce poste budgétaire, d’environ 13 millions

d’euros pour 2016.

Cette augmentation de 7 %, réclamée à l’origine par le PPE

(droite, premier groupe du parlement, dont l’UMP), est désormais aussi soutenue

par les sociaux-démocrates du S&D (dont le PS).

À eux deux, ces groupes sont majoritaires dans l’hémicycle.

vu sur : http://www.observatoiredesgaspillages.com/2015/04/les-eurodeputes-veulent-gonfler-leur-credit-collaborateur-de-18-000-euros-par-an/

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15 avril 2015 01:13

(B2) C’est la question que se posent plusieurs eurodéputés du groupe libéral & démocrate. La Française Nathalie Griesbeck, la Néerlandaise Sophie in ‘t Veld et l’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel, notamment, viennent de déposer une question écrite concernant le projet de loi « renseignement » préparé par le gouvernement français. Ils interpellent la Commission européenne en lui posant quatre questions principales :

1° la Commission a-t-elle été consultée ?

2° Considère-t-elle l’absence d’autorisation judiciaire formelle préalable à toute interception de contenu des communications personnelles comme étant conforme aux droits et valeurs de l’Union (principes définis à l’article 2 du Traité et par la Charte des Droits Fondamentaux de l’UE) ?

3° La rétention des données de connexion pour une durée de 5 ans, et de manière indéfinie avant que ces données ne soient traitées, est-elle conforme à l’arrêt de la Cour du 8 avril 2014 invalidant la directive sur la rétention des données ?

4° L’accès direct des services de renseignement aux données des fournisseurs et hébergeurs Internet en vue de leur traitement automatisé est-il conforme à la directive 95/46 sur la protections des données personnelles et aux propositions législatives présentées lors de l’adoption du paquet « protection des données » ?

(NGV)

Télécharger la Question écrite.

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6 avril 2015 02:39

En réponse aux critiques qui s’accumulent à propos de l’« initiative citoyenne européenne », la Commission européenne a répondu qu’elle ne changerait rien. Bref, que la chose allait mourir de sa belle mort, sans qu’il y ait besoin de sédation profonde… Conformément à ce qui était prévu, mais cela elle ne le dit pas.

[...] Cette innovation démocratique majeure du traité de Lisbonne était censée permettre la participation des citoyens au processus de décision européen. C’était une exigence pour rapprocher les citoyens de Bruxelles, pour combler le « déficit démocratique » dont souffre l’UE, etc. [...]

Selon le traité de Lisbonne, l’« initiative citoyenne européenne » devait être mise en place dès l’entrée en vigueur du traité, mais la Commission avait encore mis deux ans et demi pour mettre au point le dispositif, en faisant croire que c’était une grande concertation entre le Conseil, le Parlement, et les citoyens, alors qu’elle décidait de tout toute seule (comme d’habitude).

Car il fallait faire en sorte qu’il soit impossible qu’une initiative citoyenne puisse aboutir à une remise en cause de quelque diktat que ce soit de la Commission, tout en faisant miroiter le progrès démocratique majeur de la chose.

On voit, trois ans plus tard, le résultat. 51 initiatives ont été enregistrées par la Commission. Sur ces 51, il y en a… deux qui ont abouti. Qui ont abouti… à rien.

La première a été celle du « droit à l’eau » (gestion publique de l’eau) qui demandait une proposition de loi reconnaissant le droit humain à l’eau, ou l’engagement formel de ne lancer aucune initiative incitant à libéraliser ce service, et la confirmation que les services d’eau et d’assainissement seraient exclus du Partenariat transatlantique. L’initiative citoyenne a effectivement pour finalité d’obliger la Commission a élaboré un projet de loi. Mais la Commission a répondu par de bonnes paroles strictement verbales…

La deuxième a été « Un de nous », l’initiative visant à protéger l’embryon humain, notamment en interdisant toute activité qui conduise à détruire un embryon. La Commission a répondu que c’était déjà « réglementé »… Les organisateurs ont porté plainte devant la Cour européenne de Justice, qui a obligé la Commission à formuler une nouvelle réponse. Celle-ci vient de le faire, ce même 31 mars. Elle répond… qu’elle a le droit de répondre comme elle l’entend. Sic.

Comme, le même jour, la Commission fait savoir qu’elle ne changera rien au processus, on voit que la preuve est faite que c’était une mauvaise farce, et qu’il faut être singulièrement optimiste, ou plutôt inconscient, ou avoir du temps à perdre, pour tenter de nouvelles initiatives.

D’ailleurs les demandes ont déjà chuté de façon spectaculaire l’an dernier.

Yves Daoudal

vu sur : http://www.les4verites.com/societe/la-commission-europeenne-enterre-linitiative-citoyenne-europeenne

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23 mars 2015 17:28

D'après une étude de la fondation Hans Böckler, les impôts des plus pauvres en Grèce ont augmenté de 337%, contre une hausse de 9% chez les plus riches. La responsabilité incombe au gouvernement grec rétorque-t-on à Berlin.

 

Alors que le temps presse pour que la Grèce trouve un accord avec ses créanciers,... «Le poids des impôts pour la moitié la plus pauvre de la population a augmenté de 337% tandis qu'il augmentait de 9% pour la moitié la plus riche», écrivent les auteurs. Depuis le début de la crise, les impôts directs ont augmenté de 53% en Grèce et de 22% pour les impôts indirects.

L'étude permet de mettre des chiffres sur une réalité évidente: les Grecs se sont fortement appauvris durant la crise. Le revenu moyen, avant impôts, s'élevait à 23.100 euro en 2008 et à 17.900 euro en 2012, ce qui représente une perte d'environ 23%. Dans le détail les inégalités sont fortes: les 10% les plus pauvres ont perdu 86% de leur revenu de 8462 euros en moyenne, à 1150 euros. A l'inverse, les 30% aux revenus les plus élevés n'ont perdu qu'entre 17% et 20% de leurs revenus.

«Changer de politique»

«Il est urgent de changer de politique», explique le professeur Gustav Horn, directeur de l'IMK, un institut associé à la Fondation Hans Böckler pour l'étude. L'aggravation de la pauvreté et des inégalités sous l'effet de la rigueur menace la possibilité pour la Grèce de renouer avec la richesse.

Mais pour le gouvernement allemand, ce constat ne contredit en rien les préconisations de réforme formulées à Bruxelles ou Berlin. Au ministère des Finances comme à la Chancellerie, on pointe la responsabilité des gouvernements grecs dans l'aggravation de la situation sociale dans le pays et les inégalités dans la collecte d'impôts.

«Quand la Grèce essaie perpétuellement de persuader que ses problèmes trouvent leur source en dehors du pays, elle ne dit pas la vérité à son peuple», a expliqué le ministre des Finances Wolfgang Schäuble en début de semaine. «C'est ça le tragique de la situation en Grèce, c'est que les élites ne disent pas tout à fait la vérité à leur peuple».

Pour lui, la Grèce a trop longtemps vécu au-dessus de ses moyens «en raison des erreurs de ses élites». Quand le pays «doit lentement revenir à la réalité, ça fait très mal», a-t-il conclu. Les plus pauvres, en Grèce, l'avaient déjà compris.

 

Source

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/03/en-grece-les-impots-des-plus-pauvres-ont-augmente-de-337-contre-une-hausse-de-9-seulement-chez-les-plus-riches.html

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19 mars 2015 02:31
La FRANCE n’est PLUS un ÉTAT : « Nous sommes dans le IIIIe (IVe) REICH » – Marie-France Garaud
Le 03 mars 2015, Henri Fouquereau recevait dans son Libre Journal de la France Libre sur Radio Courtoisie la formidable et à présent beaucoup trop rare Marie-France Garaud.
Une occasion d’écouter cette grande dame de la vie politique française nous conter de savoureuses anecdotes, et mettre en avant une fois de plus le drame de la France enclenché depuis l’entrée dans l’Union Européenne : la continue et de plus en plus radicale perte de souveraineté de la Nation, réduisant le rôle des parlementaires, ministres et Président de la République à celui de simples exécutants de décisions prises ailleurs, par des oligarques non élus, à la Commission de Bruxelles.

Quel malheur que madame Garaud se soit retirée (comme feu Philippe Séguin l’avait aussi fait) de la vie publique : la France aurait bien besoin en ce moment de responsables politiques de cette trempe !

Marie-France Garaud, qui était aussi capable de saillies aussi savoureuses qu’assassines, comme celle-ci, à propos de Jacques Chirac : « nous pensions que Chirac était du marbre dont on fait les statues, il est de la faïence dont on fait les bidets ».

Lire l'article sur : La Plume à Gratter.fr, le 07.03.2015

vu sur : http://metatv.org/la-france-nest-plus-un-etat-nous-sommes-dans-le-iiiie-ive-reich-marie-france-garaud

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18 mars 2015 17:41
Le nouveau siège de la BCE à Francfort inauguré à coups de matraques et de canons à eau (scène de chaos...)

Des milliers de manifestants ont jeté des pierres et incendié de voitures dans les rues de Francfort où le nouveau siège de la Banque centrale européenne doit être inauguré ce mercredi matin.

Plusieurs milliers de manifestants anti-capitalistes se sont heurtés aux forces de l’ordre près du nouveau siège de la Banque centrale européenne (BCE) mercredi matin à Francfort. Plusieurs voitures ont été incendiées et les rues bloquées par un amoncellement de pneus en feu et de poubelles. La police a fait état de huit policiers blessés.

Les forces de l’ordre ont utilisé des canons à eau pour tenter de se frayer un chemin à travers la masse compacte des manifestants habillés de noir pour tenter d’atteindre l’entrée du bâtiment.

Les manifestants regroupés sous le nom de Blockupy étaient environ 10 000 selon les organisateurs. Quelque 350 personnes avaient déjà été interpellées en milieu de matinée, a indiqué la police de Francfort sur son compte Twitter.

Huit policiers ont été blessés par des jets de pierres et 80 ont été aspergés de gaz irritants, a indiqué une porte-parole de la police, sans préciser quelle était la gravité des blessures.

A quelques centaines de mètres de la BCE, entourée d’un périmètre de sécurité, la police a tenté dans la matinée de disperser les premières centaines de manifestants avec du spray au poivre et des canons à eau. Des manifestants ont lancé des fumigènes rouges et des pierres.

Un enchevêtrement de barrières a été incendié au même endroit, générant un très épais nuage de fumée noire au-dessus de la BCE et du fleuve Main. Des bousculades entre policiers et manifestants avaient aussi lieu dans un parc du centre-ville, alors que des véhicules à eau avaient pris position sur la principale artère commerçante, dont certains magasins devraient rester fermés.

Le président de la BCE, Mario Draghi, doit prononcer un discours à 11 heures.

arcinfo.ch

vu sur : http://www.chaos-controle.com/archives/2015/03/18/31728715.html

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15 mars 2015 02:38
UKRAINE: LE CRÉDIT DU FMI SERVIRA À ACHETER DES ARMES

Dossier:

Vers la paix en Ukraine (72)

1889852

Le nouveau crédit octroyé par le FMI à l’Ukraine sera utilisé par Kiev pour acheter des armements, a annoncé le quotidien économique Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

Le nouveau crédit du Fonds monétaire international (FMI) sera utilisé par l’Ukraine pour porter ses dépenses militaires en 2015 à 5,2% du PIB, soit à environ 3,8 milliards de dollars, a annoncé la ministre ukrainienne des Fiances, Natalie Jaresko.

Selon le quotidien Deutsche Wirtschafts Nachrichten, Kiev envisage de commander des équipements militaires de plus de 500 dénominations. La majeure partie de ce matériel sera fournie par le groupe américain Network Technologies Corporation. Le journal explique le choix de ce fournisseur par les origines américaines de Mme Jaresko et son travail précédent au département d’Etat.

Piotr Porochenko a fait savoir vendredi que l’Ukraine avait signé avec différents pays de l’UE des contrats prévoyant des livraisons d’armes, y compris « létales ».

© SPUTNIK. MIKHAIL VOSKRESENSKY

Le FMI pourrait suspendre son programme d’aide à l’Ukraine

Aux Etats-Unis, de nombreux républicains conservateurs insistent sur la nécessité de livrer des « armes létales » à l’armée ukrainienne. Le président de la commission des forces armées au Sénat, John McCain, estime que les congressistes pourraient adopter une loi ad hoc sans l’aval de la Maison Blanche.

L’Ukraine procède à une modernisation d’envergure de son armée, motivant cette démarche par la situation politique dans le pays. Les armements seront achetés avec des crédits octroyés par l’Union européenne, les Etats-Unis, la Banque mondiale, le FMI, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ainsi que par la Banque européenne d’investissement.

Cela signifie que Kiev utilisera l’argent des contribuables européens pour intensifier la militarisation du pays.

Lire la suite:http://fr.sputniknews.com/international/20150314/1015172015.html#ixzz3UMcIeUXy

vu sur : http://philippehua.com/2015/03/14/ukraine-le-credit-du-fmi-servira-a-acheter-des-armes/

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