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david MIEGE
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26 avril 2019 21:11

Réalisé le lendemain de la conférence de presse donnée par Emmanuel Macron lors de laquelle il a abordé les mesures qui seront adoptées par le pays à l’issue du Grand débat national, un sondage Elabe pour BFM TV révèle que la majorité des Français estiment que lors de son intervention, le Président n’a pas répondu à la crise des Gilets jaunes.

D’après les données du sondage Elabe réalisé pour BFM TV le 26 avril, 65% des Français ayant vu, écouté ou entendu parler de l’intervention du Président Macron qui a eu lieu la veille l’ont jugée pas convaincante. Parmi ceux qui ne partagent pas cet avis, 6% ont estimé que le chef de l’État était au contraire «très convaincant».

S’exprimant sur les mesures annoncées par le Président, les sondés ont jugé comme les plus efficaces celles visant à garantir aux mères isolées le versement des pensions alimentaires (77%), limiter à 24 élèves les classes de grande section de maternelle au CE1 (75%), ne plus autoriser de fermetures d’écoles et d’hôpitaux sans l’accord du maire (75%). Celle de supprimer l’École nationale d'administration (ENA) semble être la moins populaire avec uniquement 33% d’avis favorables.

Toujours d’après l’étude, seules 22% des personnes ayant pris part au sondage considèrent que le Grand débat national et les annonces faites lors de l’intervention d’Emmanuel Macron permettront une sortie de la crise que traverse le pays. En outre, 77% des Français considèrent que le Président n’a pas répondu aux attentes des Gilets jaunes à travers cette allocution.

À la question de savoir si les mesures annoncées par le Président allaient améliorer leur situation personnelle, 26% ont donné une réponse positive.

L’étude a été réalisée par Internet auprès d’un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Grand débat
26 avril 2019 11:28

Emmanuel Macron a présenté une série d’annonces à la suite du grand débat national, jeudi 25 avril 2019. Il avait repoussé son allocution après l'incendie de Notre-Dame de Paris. Voici ce qu'il faut retenir.

Le discours d'Emmenuel Macron, repoussé de dix jours, suite à l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris était attendu. Le président de la République a annoncé une série de mesures prises en réponses à la crise des Gilets jaunes et en prenant en compte les résultats des concertations citoyennes issues du grand débat national.

Pas de hausse d'impôts

En premier lieu, le président a indiqué qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts mais une baisse significative de l’imposition « pour ceux qui travaillent et paient l'impôt sur le revenu »Il évalue le montant de cette nouvelle dépense fiscale à 5 milliards d'euros. Emmanuel Macron a expliqué ne pas vouloir revenir pour l'instant sur la suppression de l'ISF, mis en place pour encourager l'investissement. Et de rappeler avoir créé un impôt sur le patrimoine immobilier (IFI) en contrepartie de la suppression de l’impôt sur la fortune. Il a annoncé une évaluation complète en 2020 de la transformation de l'ISF en IFI.

Quant aux niches fiscales Emmanuel Macron a confirmé la suppression de celles sur les entreprises, mais a promis de ne pas toucher à celles qui concerne les ménages. Au gouvernement de trancher sur les niches à éliminer. La prime Macron sera reconduite en 2020. Un « revenu universel d’activité » sera également mis en place avant la fin du quinquennat.

En outre, concernant l'évasion fiscale, le président a confié à la Cour des comptes la mission d’évaluer les sommes échappant à l’impôt et proposer des mesures fiscales pour lutter contre l’optimisation fiscale abusive.

Réindexation des retraites de moins de 2 000 euros pour début 2020  

Le président de la République a promis la réindexation des retraites de moins de 2 000 euros pour début 2020 et a indiqué qu’il n’y aurait plus de sous-indexation des retraites à partir de 2021. Autre sujet brûlant, celui de l'âge légal de la retraite, fixé à 62 ans : Emmanuel Macron a promis de ne pas y toucher et défend le principe d'une réforme systémique en points. Il a annoncé prévoir d'allonger les durées de cotisations avec un système de décote, pour encourager les départs plus tardifs sans les contraindre. « Travailler plus » demeure ainsi un des piliers de son quinquennat, affirme-t-il. Mais en plein débat sur le sujet, il a aussi affirmé ne pas envisager de supprimer de jour férié.

Le président a promis de créer des droits à la retraite aux aidants familiaux, c'est-à-dire les parents au foyer et ceux qui mettent leur vie professionnelle entre parenthèses pour assister un proche dépendant. Concernant les familles monoparentales, Emmanuel Macron accordera aux Caisses d'allocations familiales des prérogatives « pour prélever les pensions alimentaires dûes lorsqu’elles ne sont pas versées. On ne peut faire porter aux mères seules l’incivisme de leurs anciens conjoints. »

150 citoyens tirés au sort intégreront le CESE pour former un « conseil de la participation citoyenne »

L'éducation, autre sujet abordé par Emmanuel Macron et attendu en pleine grève contre la Loi Blanquer : le président souhaite limiter à 24 le nombre d’élèves dans les classes de la grande section au CM1. Il promet d’étendre le dédoublement des classes, déjà en cours, à la grande section.

Le président a évoqué plusieurs mesures pour renforcer la représentation des citoyens au sein des institutions de la République. Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) sera ainsi réformé : 150 citoyens tirés au sort intégreront le CESE pour former un « conseil de la participation citoyenne ». Ils travailleront sur les questions du logement, du transport, de l’écologie, entre autres. Et d'ajouter : « Ce qui sortira de de cette convention sera soumis sans filtre soit à un référendum, soit au parlement pour vote, soit en application par des règlements ».

Emmanuel Macron a également confirmé la refonte de l'ENA. Il écarte le vote obligatoire et la prise en compte du vote blanc, deux propositions récurrentes au cours du grand débat. Enfin, concernant l'immigration, il a souligné les faiblesses de l’espace Schengen, réclamé la maîtrise des frontières nationales et européennes. Pour ce faire, il souhaite que le Parlement débatte chaque année de la politique migratoire. Il évoque la possibilité d’avoir un espace Schengen comportant « moins d’Etats ».

Au final, selon une enquête Harris Interactive / Agence Epoka pour LCI, 37% des Français ont été convaincus par les mesures annoncées jeudi 25 avril par Emmanuel Macron contre 63% qui ne l'ont pas été. Et ils sont 80% à penser que le mouvement des Gilets jaunes va se poursuivre dans les semaines qui viennent.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Grand Débat Macron
12 avril 2019 11:14

Quatre jours après la synthèse du grand débat national, le 8 avril, détaillée par l'exécutif, franceinfo a épluché les documents de synthèse, mis en ligne mardi 9 avril... et a relevé quelques accommodements, voire distorsions de vérités, dans la manière dont le gouvernement s'en est saisi. 

 

Le nombre de participants n'est qu'une estimation

Selon le gouvernement, 1,5 million de personnes ont participé à la concertation : un tiers sur la plate-forme internet, la même proportion lors des réunions locales et le dernier tiers sur les autres supports, comme l'a précisé la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon, l'une des deux ministres coordinateurs du grand débat, lundi 8 avril au Grand Palais, à Paris. "Environ 500 000 personnes se sont exprimées à travers les 'cahiers citoyens' et à travers des courriers à la mission grand débat", a-t-elle annoncé.

Comment Emmanuelle Wargon arrive-t-elle à ce chiffre de 500 000 ? Son cabinet explique avoir estimé à 25 le nombre de pages par "cahier citoyen" et jugé qu'il y avait un participant par page. À l'arrivée, cela donne en effet un peu moins de 500 000 (25 contributeurs × 18 647 cahiers + 27 374 courriers et courriels = 493 549 participants sur ces supports).

Sauf que si l'on regarde la synthèse du cabinet Roland Berger qui a analysé ces documents, il apparaît seulement 11 contributions en moyenne par cahier. Refaisons le calcul, cela ne donne plus que 234 000 participants, au lieu de 500 000 : cela fait tout de même deux fois moins (11 contributeurs × 18 647 cahiers + 27 374 courriers et courriels = 234 216 participants sur ces supports).

[…] 

Une présentation orientée 

Dès le dimanche 7 avril, avant même la restitution au Grand Palais, le ministre chargé des Collectivités territoriales, Sébastien Lecornu, affirme dans le quotidien Ouest-France que les sujets "dont on a le plus entendu parler au début, notamment l'ISF et le référendum d'initiative citoyenne (RIC), se sont progressivement dilués avec d'autres préoccupations".

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans grand débat
7 avril 2019 21:36

Pour répondre au «sentiment d'injustice» perçu lors du grand débat, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, a exposé les pistes envisagées par le gouvernement. Des solutions particulièrement éloignées des revendications des Gilets jaunes.

Dans un entretien accordé au Parisien le 6 avril, la nouvelle porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye n'a pas hésité à lancer des promesses pour le moins ambitieuses sur les réponses que pourrait apporter l'exécutif au grand débat national d'Emmanuel Macron.

«Après ce grand débat, rien ne sera comme avant. Les gens ont besoin d'être beaucoup plus associés aux décisions. Il y a aussi un sentiment d'injustice, en matière fiscale, notamment, et il faudra aussi qu'on y réponde», a-t-elle ainsi fait valoir. Une mission qui s'annonce particulièrement délicate, quand, d'après un sondage réalisé par l'institut Elabe, seulement 6 % des Français pensent que l'initiative d'Emmanuel Macron est un réel succès.

D'autant que la porte-parole du gouvernement n'a évoqué aucune piste susceptible de calmer la colère des Gilets jaunes. Au contraire, elle a même réaffirmé l'objectif de «120 000 suppressions de postes» dans la fonction publique. «On dépense trop d’argent public, ce qui génère de la dette», a-t-elle déclaré pour justifier cette mesure. Pour mieux la défendre, elle a par ailleurs expliqué que cette disposition serait prise en faisant en sorte que les fonctionnaires «soient utiles au plus près des gens».

Seule éclaircie à l'horizon, Sibeth Ndiaye a assuré que le gouvernement n'avait pas l'intention de rétablir la taxe carbone, un des éléments déclencheurs de la crise des Gilets jaunes. Mais elle a immédiatement précisé qu'il faudrait trouver «d'autres solutions pour créer un consensus et lutter contre le réchauffement climatique».

Quant aux sujets du grand âge et de la dépendance, qui ont émergé dans le grand débat d'Emmanuel Macron, la porte-parole du gouvernement a affirmé que l'exécutif réfléchissait à plusieurs options en matière de financement. A savoir un nouvel impôt, un jour de congé en moins, ou encore le recul de l'âge de la retraite. Et d'ajouter : «Tant que le président ne s’est pas prononcé à l'issue du grand débat, toutes ces options sont sur la table.»

L'avenir dira si ces solutions sauront répondre au «sentiment d'injustice» évoqué par l'ancienne conseillère en communication de l'Elysée.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans grand débat