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16 mai 2020 12:01

Alors que la santé publique est au cœur des débats depuis le début de la crise du coronavirus, la direction du CHU de Saint-Etienne a annoncé, le 14 mai 2020, un plan d'«ajustements».

Les soignants sont en colère, la direction veut les rassurer. Emmanuel Macron avait promis en mars, au cœur de la crise épidémique, une revalorisation salariale et un plan massif d’investissements dans l’hôpital public.

Néanmoins, la direction du CHU de Saint-Etienne a annoncé le 14 mai, selon le personnel soignant, un plan de restructuration. Une décision qui n'a évidemment pas du tout plu aux soignants qui ont manifesté les 14 et 15 mai.

Selon le quotidien régional Le Progrès, la mobilisation du 13 mai a réuni près de 300 personnes. Le lendemain, le personnel s'est de nouveau retrouvé dans deux halls de l'hôpital pour protester avec des applaudissements.

Dans un communiqué relayé par le journal local, le syndicat Force ouvrière du CHU de Saint-Etienne dénonce : «La gestion de crise Covid devient un tremplin pour imposer des restructurations […]

Sournoisement, sous couvert de plan blanc et de crise Covid-19, la direction procède à des fermetures de lits et des mouvements de personnel.

Pour justifier ses manœuvres, elle met en avant des ajustements discutés avant la crise du Covid concernant plusieurs activités phares et stratégiques.»

Le Progrès a également obtenu une copie du communiqué de la gouvernance médicale du CHU, qui conteste le terme de «restructuration» : «Ce projet n'entraîne aucune suppression de capacités d'hospitalisations, ni d'effectifs», tempère-t-elle.

La direction a aussi tenté de clarifier la situation sur les déménagements de services : «Il importe que ces ajustements soient mis en œuvre dans les plus courts délais pour des raisons évidentes de sécurité sanitaire et de lutte contre l'épidémie.»

Une situation «confuse» Sur Facebook, le maire LR de Saint-Etienne (soutenu par l'UDI et le Modem aux dernières élections municipales) et président du Conseil de surveillance du CHU, Gaël Perdriau, dit prendre «acte, à regret, de la situation extrêmement confuse qui règne au CHU de Saint-Etienne (CHUSE)».


[…]

Toutefois, le discours de la direction n'est pas admis par un collectif de soignants en psychiatrie à Saint-Étienne, baptisé La Psy cause. Pour celui-ci, si «la direction fait mine de reculer en annonçant qu'aucun lit, ni poste de travail ne sera supprimé […] ils veulent éteindre le feu […] ces restructurations se feront, service après service, une fois que la contestation aura cessé».

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Hôpitaux
14 mai 2020 23:06

Encensé durant le pic de la crise du Covid-19, le personnel soignant des hôpitaux publics français est en colère. Devant l’hôpital Robert-Debré, ce jeudi 14 mai, des manifestants ont dénoncé leurs mauvaises conditions de travail et en ont profité pour rappeler à l’exécutif les promesses faites, mais non tenues. Sputnik était sur place.

«Fumer l’hôpital nuit gravement à la santé», «La colère des hospitalières ne sera pas confinée», tels sont les slogans qui ornent les murs de l’hôpital Robert-Debré à Paris. Ce jeudi 14 mai, le personnel soignant a manifesté afin de dénoncer le manque de moyens. Une revendication loin d’être nouvelle.

«On nous a dit que ça va changer, rien n’a changé. On nous parle de partenariat public/privé, on nous parle de charité, mais on ne nous parle pas d’ouverture de lits, pas d’embauche de personnel, pas de revalorisation salariale», déplore Cherine Benzouid, cardiologue à l’hôpital Robert-Debré, au micro de Sputnik.

Une déception d’autant plus grande pour la cardiologue qu’Emmanuel Macron l’avait dit: «Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant.» Sur le terrain, «il n’y a rien, au contraire, on a l’impression que c’est en train d’empirer», fustige Cherine Benzouid.

Des promesses d’investissement

Pourtant, lors de son déplacement à l’hôpital militaire de Mulhouse, en mars dernier, Emmanuel Macron avait annoncé qu’«un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital», sans détailler les modalités ni les montants alloués. Selon le chef de l’État, «cette réponse sera profonde et dans la durée», garantissant notamment de «majorer les heures supplémentaires effectuées sous la forme d’une prime exceptionnelle». Durant cette visite, il a rendu hommage au «courage exceptionnel» des soignants et expliqué que «la nation tout entière est derrière, reconnaissante».

 

Pour exprimer cette gratitude, Emmanuel Macron souhaite d’ailleurs que la fête nationale du 14-juillet soit «une occasion supplémentaire de manifester l'hommage et la reconnaissance de la nation à tous ceux qui se sont engagés dans la lutte contre le Covid-19».

Conditions de travail déplorables

En outre, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a déclaré, mercredi 13 mai, qu’une «médaille de l’engagement face aux épidémies» serait remise à certains personnels. Un geste symbolique qui amuse beaucoup Cherine Benzouid.

 

«C’est toujours la même chose, il faut arrêter. On a besoin de moyens, pas de médaille, on n’est pas des héros. On est juste des travailleurs du service public hospitalier. On veut des moyens humains, voire des moyens techniques.»

Et de poursuivre:

«On parle de donner une prime, des chèques cadeaux, mais c’est du bricolage, ça n’a pas de sens, ce n’est pas ce que nous demandons […] Le salaire de l’infirmière française est presque à la dernière place des pays de l’OCDE

Un constat amer partagé par un manifestant. «La crise a été gérée parce qu’il y a des personnels soignants qui sont de qualité et qui ont leur travail chevillé au corps. Ce n’est pas les administrateurs, les directeurs et ce n’est pas le gouvernement qui a fait le travail, c’est les soignants. On nous a fait des promesses, qu’on les tienne», demande-t-il.

«On est venu travailler en flux tendu, sans masques, sans blouses, sans matériel. On est allé au feu et en fait, il n’y a aucune gratification. C’est juste des conditions inadmissibles de travail. Derrière, il y a la prise en charge des patients dans les hôpitaux publics et votre santé», conclut-il.
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans CORONAVIRUS Hôpitaux
13 mai 2020 17:37

Ce sont deux notes de service affichées côte à côte sur les murs d'un hôpital francilien particulièrement mobilisé pour endiguer le coronavirus.

En les lisant, les soignants, en première ligne depuis mars, ont eu un haut-le-coeur. La plus récente, datée du 5 mai, concerne la prime de 1.500 euros promise pour la fin de ce mois par le gouvernement aux personnels hospitaliers des 33 départements français les plus touchés : « Aucun texte n'a été publié, nous n'avons donc aucune certitude quant à l'application de cette prime, a écrit le directeur des ressources humaines de l'établissement. La seule certitude est que cette prime ne pourra pas être versée sur les salaires du mois de mai. »

Et pourtant, elle avait été annoncée dès le 25 mars par le président de la République et adoptée en Conseil des ministres le 15 avril en même temps qu'une majoration de 50 % du paiement des heures supplémentaires. Quatre semaines plus tard, ce mardi 12 mai, il n'y a toujours pas de décret d'application paru au « Journal officiel ».

Mais ce n'est pas tout : sur le même mur, il y a une deuxième note, plus ancienne. Le 25 avril, le même DRH commençait par un constat : « Les personnels les plus mobilisés ont impérativement besoin de repos. » Il les incite donc à prendre des récupérations « dès que possible ».
Puis arrive une précision déprimante : « Uniquement pour ceux ayant un dépassement de compteur horaire important, il sera possible de payer une partie du solde, à condition que les récupérations possibles aient été prises. » Traduction : les soignants qui ont accumulé des heures et des heures de travail ne pourront pas se les faire rémunérer en totalité et doivent les transformer en jour de repos.

Cet hôpital de la banlieue sud n'est pas un cas isolé - on y reviendra - même si la tentative de rogner sur la rétribution des agents y est exprimée de façon plus directe qu'ailleurs.

Forcément, cela suscite de l'amertume chez des professionnels de la santé maintes fois qualifiés de « héros » par Emmanuel Macron et encore applaudis chaque soir par les Français. Au plus fort de la crise, ils ont assumé leur mission malgré les difficultés, exposé leur propre santé et celle de leur famille. « Nous serons au rendez-vous de ce que nous leur devons », avait affirmé le chef de l'Etat.

« La parution du décret est imminente », assure aujourd'hui aux « Echos » le ministre de la Santé, Olivier Véran. Et d'ajouter : « Sans attendre, les consignes ont été transmises et sont donc connues par les logiciels de paie. » Pas de tous, apparemment.

Dans le cas de notre hôpital francilien, deux responsabilités se conjuguent : celle du gouvernement, qui a pris du retard dans la concrétisation de sa promesse, et celle de la direction de l'établissement, qui cherche à colmater son budget, au détriment du personnel. Aurélien Rousseau, le directeur général de l'ARS d'Ile-de-France (qui chapeaute financièrement les hôpitaux de la région), est formel : « J'ai demandé aux établissements de permettre aux équipes de se reposer car l'épidémie n'est pas finie, mais il n'y a pas de mesquinerie financière dans la période, toutes les heures supplémentaires seront payées. »

« Panique à bord »

En théorie donc, les hospitaliers devraient à la fois gagner plus et prendre quelques congés. Mais alors, que se passe-t-il ici et là dans la région capitale ? Dans un centre hospitalier départemental, un chef de service qui voulait faire rémunérer des psychologues venues chaque week-end accompagner les patients et aider leurs familles a reçu cette réponse par e-mail : « Les astreintes que vous déclarez pour les deux psychologues seront prises en compte en jours de récupération. »
Les intéressées, travaillant d'ordinaire à temps partiel (les temps pleins sont difficiles à obtenir), la récupération n'est pas leur priorité. « En ce moment, c'est panique à bord : les budgets ont explosé et l'épidémie peut redémarrer, explique une cadre. Donc les directions nous demandent de poser des jours de repos pour les soignants. »

De ce point de vue, la DRH de l'AP-HP a rappelé par écrit qu'il devait y avoir « une proposition systématique de rémunération ». Mais cela n'épuise pas le sujet : une interne venue prêter main-forte dans le service de pointe d'un hôpital parisien n'a pas été payée du tout depuis six semaines : elle vient d'apprendre que son contrat est annulé car « il n'y a pas tous les papiers ».

Dans un établissement de banlieue, un service d'infectiologie fonctionne sans cadre depuis le 30 avril : il n'y a plus personne pour gérer le planning et assurer les commandes de matériel, la titulaire est en congé maternité jusqu'en septembre et, malgré le risque de deuxième vague épidémique, il n'est pas prévu qu'elle soit remplacée.

Dans un hôpital du sud de la France, lui aussi très exposé, les médecins qui ont multiplié les astreintes et consultations le week-end n'ont pas obtenu de réponses claires sur leur paiement. « C'est le retour à l'anormal », soupire un praticien hospitalier.

Grand flou

Ces pratiques sont-elles généralisées ? Notre enquête ne permet pas de le conclure. Une seule certitude : c'est le grand flou et c'est très mal vécu par un corps hospitalier qui contestait, bien avant le Covid, le manque d'effectifs et la faible rémunération des infirmiers, aides-soignants et personnels paramédicaux.

Pendant le pic épidémique, beaucoup de médecins ont, malgré le stress, confié aux « Echos » avoir une satisfaction : leur collaboration étroite et efficace avec les directions d'hôpitaux. Pour eux, qui se sentent généralement incompris et maltraités par la structure administrative, c'était nouveau. Et leur crainte était que ce ne soit qu'une parenthèse. Voilà pourquoi chaque signe du retour à « une gestion comptable de l'hôpital » est guetté et redouté.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Hôpitaux
5 avril 2020 17:39

En pleine pandémie de Covid-19, le directeur de l'ARS Grand Est a confirmé le projet visant à supprimer des postes et des lits d'ici à 2025 au CHRU à Nancy. Des personnalités locales sont montées au créneau, poussant le ministre de la Santé à réagir.

A l'heure où le personnel médical est en première ligne dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, les propos tenus par le directeur de l'Agence régionale de Santé (ARS) Grand Est, Christophe Lannelongue, dans un entretien avec le quotidien régional L'Est Républicain en date du 4 avril, ont suscité l'ire du maire de Nancy, Laurent Hénart, et du président de la commission médicale du CHRU (centre hospitalier régional universitaire) de Nancy, Christian Rabaud.

Interrogé sur l'avenir de l'établissement après la crise sanitaire due au Covid-19, Christophe Lannelongue a confirmé les orientations du Copermo (le comité interministériel de performance et de la modernisation de l'offre de soins) qui avait prévu, en juillet 2019, la suppression de 598 postes et 174 lits d'ici 2025. «Il n'y a pas de raison de remettre en cause le Copermo pour le CHRU de Nancy. Le dossier devrait être examiné début juin […]

La trajectoire reste la même», avait-il affirmé lors de l'entretien avec L'Est Républicain.«C'est inacceptable et indécent»

Profondément indigné par les paroles du directeur de l'ARS Grand Est, le maire de Nancy, également président du conseil de surveillance du CHRU de la ville, s'était exprimé auprès du quotidien régional : «C'est inacceptable et indécent.

Venir parler du Copermo et des suppressions de lits en pleine crise du coronavirus est insultant. C'est blessant pour tout le personnel soignant de dire, pendant qu'il mène le combat, que l'on va compter les munitions !»Véran annonce la suspension des «projets de réorganisation»

«En soutien aux équipes [du] CHRU de Nancy mobilisées contre l'épidémie [de] Covid19 et en réponse à certains propos parus dans la presse», Laurent Hénart et Christian Rabaud se sont alors empressés de rédiger un courrier, publié sur Twitter, adressé au Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi qu'au ministre de la Santé, Olivier Véran.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans CORONAVIRUS Hôpitaux
30 mars 2020 14:04

En pleine crise au sein des personnels hospitaliers, les dépenses du CHU de Rouen interrogent. L’établissement vient en effet de s’offrir une fresque murale à 100.000 euros pour orner son hall d’accueil, détaille Paris Normandie.

"Le fond de l’air" a été réalisé par l’artiste lyonnais Olivier Nottelet. Il a été choisi par un jury, parmi une trentaine de candidats pour orner le hall du CHU de Rouen qui voit passer, chaque jour, plus de 4.000 personnes. Si les avis divergent quant à la beauté de l’œuvre, beaucoup s’interrogent en revanche sur son coût : 100.000 euros.

Selon le centre hospitalier, la fresque murale a été financée par différents moyens. 45.000 euros proviennent ainsi du ministère de la Culture ; 10.000 euros ont été apportés par la Métropole Rouen Normandie ; 12.000 euros sont issus de mécènes privés financiers ; 33.0000 euros ont été donnés par des mécènes privés "en nature". Ces derniers ont en effet permis d’héberger l’artiste et ont fourni les échafaudages et la peinture.

Calmer la colère

Si ce n’est pas l’hôpital qui a directement payé pour cette œuvre, l’investissement dans une telle décoration en plein débat autour du financement des hôpitaux peut surprendre. En 20 ans, le nombre de passages aux urgences hospitalières a été multiplié par deux et depuis le printemps une grève des personnels paralyse de nombreux CHU dans toute la France. Ils réclament plus de moyens pour assurer leurs missions dans des conditions acceptables pour les patients et les soignants.

 

Pour tenter de calmer cette colère, alors que le gouvernement doit gérer la grogne sociale provoquée par la réforme des retraites, la ministre de la Santé a annoncé le dégel de 415 millions d’euros mis en réserve cette année dans le budget de l’Assurance maladie, explique 20 Minutes. Cette annonce entre dans le cadre du "plan hôpital" présenté en novembre dernier et qui doit "redonner de l’oxygène" aux soignants.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans CORONAVIRUS Hopitaux