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10 janvier 2015 23:01
Près de 600 islamistes de retour en Europe (ministre espagnol)

MADRID, 10 janvier - RIA Novosti/La Voix de la RussiePrès de 600 des 3.000 islamistes partis combattre au Proche-Orient, surtout en Syrie et en Irak, sont déjà rentrés en Europe, a annoncé vendredi à Madrid le ministre espagnol de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz.

Des centaines de combattants se trouvent actuellement en Europe. Ils peuvent agir à tout moment individuellement ou en petits groupes et organiser des actions tragiques comme celle que nous avons observée à Paris", a indiqué M.Diaz à la chaîne de télévision Telecinco.

Selon le ministre, 80% des Européens qui ont rejoint les jihadistes, font partie du groupe Etat islamique, les autres sont devenus membres d'autres groupes d'Al-Qaïda. Environ 70 personnes ont notamment quitté l'Espagne.
Une dizaine de ces combattants sont déjà rentrés en Europe dont la moitié ont été arrêtés en Espagne ou au Maroc. Mais même "une seule personne représente un danger potentiel", a souligné le ministre. En plus, les islamistes européens ne rentrent pas toujours dans le pays d'Europe qu'ils ont initialement quitté pour le Proche-Orient.

Une rencontre des ministres européens de l'Intérieur aura lieu le 11 janvier à Paris avec la participation du procureur général des Etats-Unis Eric Holder.

Ces derniers jours, la France a fait face à une série d'attaques terroristes. Deux djihadistes français, Saïd et Chérif Kouachi, ont fait irruption mercredi dernier dans la rédaction de l'hebdomadaire parisien Charlie Hebdo, tuant 12 personnes dont 2 policiers. Vendredi, les deux frères Kouachi ont été tués dans l'assaut des forces de sécurité dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils retenaient une personne.

Jeudi, un autre djihadiste armé, Amedy Coulibaly, a tué une policière à Montrouge (Hauts-de-Seine). Un jour plus tard, il s'est retranché avec une vingtaine d'otages dans un supermarché casher à Paris. Il a été abattu par la police lors d'un assaut. Quatre otages ont péri.

Les autorités ont confirmé qu'Amedy Coulibaly connaissait les frères Kouachi. Les trois hommes appartenaient à la même filière islamiste dite des Buttes et opérant dans le nord-est de la capitale française.

 

RIA Novosti
Lire la suite: 
http://french.ruvr.ru/news/2015_01_10/Pres-de-600-islamistes-de-retour-en-Europe-ministre-espagnol-1812/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
10 janvier 2015 02:02

En recevant l’ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, Netanyahu a exhorté la France et les autres pays confrontés à des actes comme le massacre à Charlie Hebdo à s’unir dans une « large offensive » contre l’islamisme radical.

« Ces terroristes abattent des journalistes à Paris, ils décapitent des humanitaires en Syrie, ils enlèvent des écolières au Nigéria, ils font sauter des églises en Irak, ils massacrent des touristes à Bali, ils lancent des roquettes sur des civils depuis Gaza, et ils aspirent à fabriquer des armes nucléaires en Iran« , a-t-il dit.

« Ils ont beau porter différents noms » comme État islamique et Al-Qaïda, ou encore Hamas et Hezbollah –deux groupes respectivement palestinien et libanais considérés comme terroristes par Israël–, « ils sont tous poussés par la même haine et le même fanatisme assoiffé de sang« , a-t-il dit.

« Ceci est un combat global » qui réclame « une large offensive contre les forces de l’islam radical à travers le monde », a-t-il dit. « La liberté doit l’emporter, mais pour qu’elle l’emporte, nous devons faire face ensemble et combattre ensemble« , a-t-il insisté.

AFP

vu sur : http://www.fdesouche.com/551213-israel-exprime-inquietude-devant-loffensive-terroriste-en-france

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 20:59
20h46

BFMTV a été en contact avec deux des terroristes lors de cette journée de vendredi. Ils ont revendiqué leurs actes. L’un d’eux a fait état d’une synchronisation entre les actions.

BFMTV a suivi en direct vendredi les deux prises d’otage simultanées en Seine-et-Marne et à Paris.

L’un des tueurs de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi, joint vendredi matin par BFMTV, affirmait dans la matinée avoir été missionné par « Al Qaida du Yémen » et avoir été formé par l’Imam Anwar Al Awaki. « On est les défenseurs du prophète », a-t-il dit. La rédaction est tombée sur le terroriste en essayant de joindre des témoins dans l’imprimerie.

Amedy Coulibaly, le terroriste de la porte de Vincennes, a lui contacté BFMTV à 15h pendant la prise d’otage. Le preneur d’otage de l’épicerie cacher a affirmé s’être « synchronisé » avec les tueurs de Charlie: « Eux Charlie Hebdo, moi les policiers « , a affirmé Amedy Coulibaly. Il a de son côté affirmé appartenir à l’Etat Islamique. [...]

BFMTV

Interview complète de Chérif Kouachi :

vu sur : http://www.fdesouche.com/551267-prises-dotages-dammartin-vincennes-interview-terroristes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 19:09

Seal_of_Algeria.svg

Le 6 janvier, les services secrets algériens ont prévenu leurs homologues français: « une attaque terroriste d’envergure est en préparation en France. » Cette alerte aurait donc été donnée 24 heures avant l’attaque de Charlie Hebdo.

L’information a été dévoilée à l’instant sur I>Télé – par le rédacteur en chef de la chaîne.

Un des cerveaux de ces attentats serait au Yémen. D’ailleurs, ces attentats (Charlie Hebdo, Montrouge, HyperCasher) sont revendiqués par Al Qaïda au Yémen ; pays où ils (les Kouachi) sont passés il y a très peu de temps.
Enfin, et toujours sur le sujet: Saïd Kouachi s’est entraîné au Yémen.

Ce ne sont donc pas des « loups solitaires » selon cette chaîne de télévision.

Par Ariel Melles – JSSNews 

vu sur : http://jssnews.com/2015/01/09/les-services-algeriens-avaient-prevenu-la-france-le-6-janvier-de-limminence-dune-attaque-denvergure/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+JSSNews+%28JSS+News%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 15:38
Attentat contre Charlie Hebdo : 9 points étranges

1 - Après le passeport indestructible du 11 septembre, l'un des deux suspects, Saïd Kouachi, a oublié, malencontreusement, sa carte d'identité dans la voiture. 

2- Lors de la tuerie, entre
 3 et 5 tireurs ont été aperçus:

"J'ai entendu des coups de feu, j'ai vu des gars cagoulés qui sont partis en voiture. Ils étaient au moins cinq", a précisé Michel Goldenberg, un voisin de Charlie Hebdo. Un autre voisin, Bruno Leveillé, a raconté avoir entendu "à 11 h 30 pile, une trentaine de coups de feu pendant une dizaine de minutes."

- La piste israélienne : 

A - JSS News semble très bien informé. Ne citant pas leurs sources, ils auraient été
 les premiers à publier l'identité des terroristes:

Selon des informations reçues par JSSNews, un des trois terroristes de Charlie Hebdo, le jeune Hamyd, a été arrêté. Il s'est rendu lui-même à la police - quand il a vu JSSNews publier son identité. 

Rappelons que JSSNews a déjà publié deux informations exclusives et vérifiées ces dernières heures. La première concernant l'identité des terroristes (Saïd et Cherif Kouachi et Hamyd Mourad) et la deuxième concernant la voiture des terroristes, retrouvée devant un restaurant casher à Paris. 

Plus tôt, ce soir, Libération titrait: « les trois suspects interpelés » - le titre a été changé par « les trois suspects identifiés et localisés.

Toujours selon JSS News, les premiers médias à diffuser la vidéo du policier abattu auraient été ceux d'Israël:

Voici une vidéo qui montre des échanges de tirs entre les musulmans qui ont attaqué le journal Charlie Hebdo et la police. BFM TV vient d'annoncer « ne pas vouloir montrer cette vidéo. »La vidéo est diffusée par les médias israéliens. Le policier mort dans cet échange de feu serait musulman (son prénom est Ahmed).

- Russia Today nous apprend qu'Amchai Stein, l'éditeur en chef de la chaine israélienne IBA Channel 1, était présent sur les lieux du crime et postait des photos de la fusillade:


Amichai Stein @AmichaiStein1 
רכב מנוקב כדורים בזירת האירוע בפריס 
12:24 PM - 7 Jan 2015

5 - La police était injoignable lors du massacre:

Une journaliste de Première Ligne, qui a souhaité rester anonyme, témoigne 

Il a aperçu deux personnes armées de kalachnikov qui demandaient 'C'est où Charlie Hebdo ?' Mon collègue est remonté en courant. Nous nous sommes barricadés et nous avons essayé d'appeler la police, mais ils étaient injoignables, c'était hallucinant.

6 - Un temps d'attente anormalement long entre la tuerie et l'arrivée des secours:

On était une dizaine dans l'atelier quand on a entendu des tirs, sans trop comprendre d'abord ce qu'il se passait. On entendait des bruits venant de l'immeuble, qu'on n'a pas identifié tout de suite, puis dans la rue. Là on a tout de suite compris que c'était des tirs. On s'est éloigné des fenêtres. Entre une demi-heure et trois-quart d'heure plus tard, les secours sont venus nous dire de ne pas sortir. Cette situation est un peu oppressante.

- Moins d'une heure après l'attaque, Hollande se rend, sans aucune peur, sur le lieu du drame:

Ce que je trouve fort, c'est que moins d'une heure après, Hollande est déjà sur place, 56 minutes après très exactement.... l'a pas peur des balles perdus ou des bombes planquées dans le périmètre le pantin qui nous sert de Président.

8 - Un commissaire de police de Limoges qui travaillait sur l'affaire Charlie Hebdo se suicide mystérieusement dans son bureau:

Il travaillait sur une mission de la police judiciaire dans le cadre de l'affaire Charlie Hebdo. Ce suicide intervient un peu plus d'un an après la mort d'un autre responsable du service régional de la police judiciaire de Limoges. En novembre 2013, le numéro 3 de ce service s'était lui aussi donné la mort et c'est le commissaire décédé la nuit dernière qui l'avait découvert.

- Des soi-disant « terroristes » ressemblant plus à la police antiterroriste qu'à autre chose:

Deux personnes qui ont croisés la route des frères Kouachi témoignent ce matin du 9 janvier 

D'abord l'homme qui s'est fait volé sa voiture ce matin dans l'Oise, sur RTL. "Ils étaient en tenues paramilitaires et avec leurs armes à la main, très calmes, très sereins, très professionnels, pas énervés. Ils ont jamais couru ni élevé la voix. Ils n'étaient pas transpirants.
Ils donnaient l'impression d'être en opération",
explique le conducteur de la clio grise vraisemblablement attaquée par les frères Kouachi vendredi matin. "La simple chose qu'il m'ont dite en partant : "si les médias te posent une question, tu n'as qu'à dire que c'est Al Qaïda Yémen". C'est la dernière chose qu'il m'ont dite." 

Puis, sur France info, un commercial qui était dans la zone artisanale de Dammartin et qui a d'abord cru avoir affaire à un policier : "Je ne les ai pas reconnus formellement, ils étaient habillés comme des policiers d'intervention, tenue noire, gilet pare-balles et fusil.
Ça aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit 
'on ne tue pas les civils'.
 Ils étaient lourdement armés, comme des policiers qui interviennent avec des fusils type kalach. J'étais devant la porte de l'entreprise, j'ai serré la main de Michel [un client, NDLR] et de l'un des terroristes. Il m'a dit 'je suis la police. Partez, on ne tue pas les civils'. Après je suis parti, et Michel a fermé le portail derrière moi. Je suis parti dans la foulée"

Source

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/attentat-contre-charlie-hebdo-9-points-etranges.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 03:45
Pour Aldo Giannuli, expert des services secrets italiens, l’attentat contre Charlie Hebdo est un complot

La durée de leur fuite, des terroristes trop calmes, le manque de protection de la rédaction de l’hebdomadaire satirique, les armes des terroristes… Aldo Giannuli, expert des services secrets italiens, n’est pas convaincu par la version officielle.

Lors de cette funeste journée du 7 janvier 2014, date marquée à jamais comme synonyme de la mort de 12 personnes lors de l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo, l’hypothèse d’un complot faisait déjà son chemin.

Et aujourd’hui, ce n’est ni plus ni moins qu’Aldo Giannuli, experts des services secrets italiens, qui publie un article sur le blog de Beppe Grillo.

Il est fort possible que cet attentat soit l’œuvre d’individus d’une toute autre importance… C’est très louche.

Aldo Giannuli

Selon lui, cette tragédie porte bel et bien la trace de l’extrémisme religieux, mais « cette affaire sent le cramé »...

Les éléments qui le portent à penser cela ? Des papiers d’identité « oubliés » dans la voiture, à la durée importante de la fuite des terroristes, en passant par la protection très réduite de la rédaction de l’hebdomadaire satirique et les armes que possèdent les auteurs de l’attentat.

Comme dans la plupart des grandes affaires (Kennedy, l’attentat de piazza Fontana, Olof Palme, le 11-Septembre, la mort d’Oussama Ben Laden, etc.), quelque chose cloche, et de nombreuses interrogations s’imposent.
Comment est-il possible qu’un objectif aussi sensible que la rédaction de Charlie Hebdo ait été si peu protégé ?
Où les auteurs de l’attentat se sont-ils procurés ces armes ? Ils les ont ramenées de Syrie ?
Mais le plus important, c’est ceci : avez-vous déjà vu des terroristes qui vont commettre un attentat en prenant soin d’emmener leur pièce d’identité, et qui l’oublient ensuite dans la voiture ?

Aldo Giannula, expert des services secrets italiens

Des doutes auxquels s’ajoutent les suivants :

On n’a jamais vu ça : des terroristes qui passent à l’action et perdent autant de temps durant leur fuite, après avoir participé à deux affrontements à l’arme à feu, contre une voiture de police notamment.
Ils ramassent une chaussure puis oublient un gant. Et comment se fait-il qu’aucun blocage routier n’ait été mis en place dans la zone ? En plein centre de Paris, il doit y avoir de très nombreuses voitures de police. Et Paris est loin d’être une ville où la circulation est fluide…

Aldo Giannula

Et l’expert des services secrets italiens de conclure :

Je crois qu’il s’agit en effet d’une piste djihadiste, c’est hautement probable étant donné le contexte, cette affaire date de près de 10 ans.
Mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse pas y avoir d’autres personnes impliquées dans cette affaire. Ni qu’on n’ait pas purement et simplement laissé faire les terroristes. Les services secrets s’attendaient sans doute à quelque chose, mais peut-être pas de cette ampleur.

Il est également possible que les enquêteurs cachent quelque chose qui n’a rien à voir avec cette tragédie, et que ce qu’ils cachent pourrait sortir au grand jour. Et ils veulent peut-être éviter que ces informations soient révélées. Je pense qu’il est tout à fait possible que les personnes impliquées soient bien plus nombreuses, entre commanditaires, cerveaux, mercenaires, infiltrés, dirigeants ou cellules isolés.

Aldo Giannu

 

Source

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/pour-aldo-giannuli-expert-des-services-secrets-italiens-l-attentat-contre-charlie-hebdo-est-un-complot.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 03:38
© wsws Carte d’implantation des forces militaires US en Asie, Afrique et Europe. Les pays en rouge font partie de l’Otan ou hébergent des exercices de l’Otan.Les pays en bleu ont été le théâtre d’opérations militaires par l’US Africa Command et le Central Command. Les pays en jaune hébergent des forces du US Pacific Command.

© wsws Carte d’implantation des forces militaires US en Asie, Afrique et Europe. Les pays en rouge font partie de l’Otan ou hébergent des exercices de l’Otan.Les pays en bleu ont été le théâtre d’opérations militaires par l’US Africa Command et le Central Command. Les pays en jaune hébergent des forces du US Pacific Command.

En 2014, le budget militaire américain pour l'armée et les opérations militaires s'est élevé à 661,29 milliards de dollars, soit plus de 1,8 milliard de dollars par jour, ou près de 21 000 dollars par seconde ! Cela représente 17,3 % du budget américain, et plus de 4 % du Produit intérieur brut du pays, ce qui en fait le premier budget militaire du monde. Qui finance ce budget militaire extravagant des USA ? En théorie , ce sont les contribuables américains et ceux des pays alliés. En pratique, ce sont surtout ces mêmes alliés, et le reste du monde, qui financent, par le système de Ponzi du dollar, l'armée même qui va les surveiller, voire les attaquer [1]. 

Le 11 décembre 2014, le président Obama a envoyé une lettre au Président de la Chambre des représentants des États-Unis (le speaker), John Boehner, précisant les théâtres d'opérations et les forces correspondant au budget militaire états-unien [2]. 

Cette information correspond à une obligation faite au président, depuis 1973 et le retrait du Vietnam, d'informer le Congrès du déploiement des forces américaines engagées dans des opérations combattantes [3]. On notera que ce décompte n'inclut pas les différentes opérations, officielles et plus souvent déguisées (covert), assurées par la CIA, par un grand nombre d'Organisations non gouvernementales travaillant pour elle et d'autres agences, ainsi que par les très nombreux mercenaires militaires financés sur des budgets inconnus de tous, même des parlementaires. Par exemple, de tels mercenaires mènent aujourd'hui la guerre, pour le compte des États-Unis, en Ukraine, contre les séparatistes, et en Syrie, contre le régime en place. 

La lettre d'Obama mentionne un nombre d'opérations bien supérieur à celles connues du grand public, en Afghanistan et dans le conflit Iraq-Syrie. Le décompte inclut en effet le déploiement de troupes américaines dans des zones dites non combat, ainsi que les manœuvres communes avec les alliés des États-Unis, au sein de l'Otan ou dans le Pacifique. A tous moments, de telles zones de non combat peuvent se transformer en zones de combat, ce que le Congrès, les médias et le public ne découvrent qu'avec retard. 

La carte ci-dessus montre les différentes zones où sont déployés les moyens militaires américains (source 
WSWS). Elle ne comprend pas les pays du continent américain proprement dit, l'Amérique du Nord et les Amériques centrale et du Sud. Celles-ci relèvent des Northern et Southern Commands, Pour le reste du monde, trois commandements sont en charge, l'Africa Command, le Central Command et le Pacific Command. Nous n'examinerons ici que les opérations et implantations relevant du Central Command au Moyen-Orient. Mais le même exercice s'imposerait dans les zones Europe, Afrique et Asie, où sont déployés des forces américaines de plus en plus importantes. 

L'implantation militaire officielle des USA au Moyen-Orient 

Au Moyen-Orient, selon le document de la Maison Blanche, c'est la guerre globale contre la terreur, présentée comme conduite par Al-Qaïda, qui justifie les opérations américaines. Un examen de détail montre qu'il n'en est rien. Ainsi, une partie des opérations conduites au Moyen-Orient visent en fait à combattre Bashar al Assad en Syrie, considéré comme un allié de la Russie. La présence américaine vise aussi à contenir l'influence de l'Iran, également considérée comme alliée de la Russie, tout en évitant que Bagdad ne se rapproche de l'Iran. 

En Afghanistan, malgré l'annonce d'un retrait officiel, plus de 10 000 agents militaires et civils relevant de l'US Central Command semblent destinés à y rester un temps indéterminé. Dans ce cadre, les troupes américaines continuent à emprisonner et interroger un grand nombre de prisonniers provenant des États voisins, dont le tort, semble-t-il, n'est pas de servir Al-Qaïda mais de s'opposer aux visées économiques américaines dans la zone. 

Les 3 100 hommes déployés dans le cadre de la coalition internationale censée lutter contre l'État islamique (Daech/Isis/EIIL) conduisent certes des opérations terrestres et aériennes semblant avoir eu une certaine efficacité, ce dont personne ne se plaindra. Mais comme toujours en ce cas, ils mènent des opérations déguisées, sur demande de la Turquie, des États du Golfe, et sans doute d'Israël. Au Yémen, les interventions américaines se déployant dans un État ayant perdu toute autorité, visent à protéger et étendre les intérêts américains. Il n'est pas exclu que cela ne débouche sur une vraie guerre civile. En Jordanie, prétendument à la demande du Roi Abdullah, totalement manipulé, l'armée américaine a mis en place des missiles Patriot, des moyens aériens et 1 700 hommes. Quel ennemi potentiel visent exactement ces moyens ? 

En ce qui concerne la présence de l'US Army dans les États pétroliers du Golfe, elle est en place depuis longtemps, et beaucoup plus massive : 2 500 hommes au Qatar, ainsi qu'une base aérienne, le quartier général de la 5e flotte à Bahreïn, 2 500 militaires dans la base d'Eskan en Arabie saoudite. L'aviation et la marine de guerre américaines utilisent aussi des bases à Oman et dans les Émirats. Comme il ne s'agit pas officiellement de zones de combat, le document remis par Obama au Congrès ne mentionne pas ces moyens. Enfin, plusieurs centaines d'hommes sont basés dans le Sinaï, avec l'accord d'Israël et, semble-t-il, de l'Égypte. 

On imagine la réaction belliqueuse des États-Unis, si la Russie avait mis en place le dixième de ces moyens dans des régions qui intéressent tout autant, sinon plus, ses intérêts vitaux que ceux des États-Unis.

 

Source

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/budget-militaire-us-officiel-1-8-milliard-de-par-jour-finance-par-le-reste-du-monde.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 02:54
Voici comment l’Occident soutient «Daech» !
Par Samer R. Zoughaib

De plus en plus d’experts et d’analystes s’interrogent sur l’attitude ambigüe des Occidentaux à l’égard des terroristes de «Daech». D’un côté, ils prétendent les combattre mais de l’autre, ils leur apportent un précieux soutien militaire et financier.

Moufid al-Baldaoui, caïmacam (préfet) du district de Balad, au nord de Bagdad, a révélé, samedi, qu’un avion de la Coalition internationale a largué, la veille, un ballon géant au-dessus d’une région où des combattants de «Daech» sont encerclés par les troupes irakiennes et les volontaires de la «Mobilisation populaire». Ce ballon est semblable à ceux qui contiennent des armes, des munitions et d’autres équipements militaires parachutés aux troupes des peshmergas dans d’autres régions du pays. M. Baldaoui a demandé aux autorités irakiennes d’ouvrir UNE ENQUÊTE pour connaitre la composition du colis largué aux terroristes et identifier le pays responsable de ce parachutage. Il a précisé que des centaines d’habitants de Balad ont été témoins de cet incident, qui a été filmé (pour visionner la vidéo, cliquer ici ).

Ce n’est pas le premier incident du genre. Un officier de renseignement de l’armée irakienne et plusieurs autres experts ont révélé que des avions américains avaient largué des armes, des équipements et des rations alimentaires aux terroristes de «Daech» en difficulté dans la province de Diyala (Est de Bagdad), notamment dans la localité stratégique de Jaloula. Selon les mêmes sources, cette aide a permis aux terroristes, qui étaient sur le point de se rendre, de continuer de se battre pendant plusieurs jours.

L’argument de l’erreur, invoqué par les responsables de la coalition pour expliquer ce parachutage, est peu convaincant, car ce jour-là, le 7 novembre, les avions de la coalition ont fait quatre passages, bien qu’ils aient été prévenu que les colis tombaient dans les régions contrôlées par les terroristes.

 

Ventes de pièces archéologiques en Occident

«Daech» profite aussi des largesses des Occidentaux pour alimenter ses caisses en devises fortes. UNE ENQUÊTE réalisée par Svetlana Kholodnova pour la «Voix de la Russe» révèle que l’organisation terroriste revend à des collectionneurs occidentaux les trésors archéologiques pillés en Irak et en Syrie. Ce marché lucratif, qui s’est essentiellement développé au Royaume-Uni, rapporterait plusieurs dizaines de millions de dollars. La journaliste ajoute que «seulement 1% des lots est intercepté par les forces de l’ordre, le reste s’éparpillant dans les pays d’Europe et aux Etats-Unis».

«Rien n’arrête les collectionneurs qui achètent les trésors aux terroristes», ajoute Mme Kholodnova avant de poursuivre: «Washington et les Européens affirment à l’unisson qu’il faut lutter contre l’EI et couper ses rentrées d’argent. Mais ces affirmations n’ont rien à voir avec la réalité. Selon les services de renseignement irakiens, suite au pillage de plusieurs lieux saints près de la ville syrienne de Nabak, les rebelles auraient empoché près de 40 millions de dollars.»

Ce flot de devises vient s’ajouter aux 50 à 100 millions de dollars générés tous les mois par «Daech» grâce au trafic de pétrole. Le brut est écoulé sur le marché noir via la Turquie et le Kurdistan irakien, au vu et au su des autorités, qui ne font rien pour mettre un terme à cette manne de dollars, qui permet à l’organisation terroriste d’entretenir une armée de plusieurs dizaines de milliers de combattants.

 

 

http://www.french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=13783&cid=324#.VKMtJ_-BOc

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/voici-comment-l-occident-soutient-daech.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
9 janvier 2015 02:37
Jacques Sapir : les prix du pétrole mènent les Etats-Unis à la crise économique et financière

Par La Voix de la Russie | Les Etats-Unis risquent de plonger dans la crise si les prix mondiaux du pétrole restent bas, écrit dans une note d’analyse récente (http://russeurope.hypotheses.org/3215 ) Jacques Sapir, directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).

 

L’expert note que la chute des prix du pétrole fait perdre de l’argent au secteur pétrolier américain. Selon certaines sources, les forages pétroliers américains ne sont rentables qu’au-dessus de 80 dollars le baril, tandis que selon d’autres sources, ce seuil ne doit pas tomber en-dessous de 100 dollars.

En ce qui concerne le pétrole de schiste, Jacques Sapir note que les compagnies américaines qui travaillent dans ce secteur ont souscrit des assurances en cas de la baisse des prix du pétrole. Ces contrats ont été conclus en septembre 2014 pour une période variant entre 6 mois et un an, et ils vont bientôt expirer.

« Dès que les assurances cesseront couvrir les pertes, la fermeture d’un grand nombre de sociétés va devenir inévitable. La chute de la vente de concessions et la baisse rapide des nouvelles mises en production est un signe très net que l’ensemble de l’huile de schiste est d’ores et déjà entrée dans une crise », conclut Jacques Sapir, en ajoutant que ces problèmes auront des conséquences géopolitiques pour les Etats-Unis.

vu sur : http://french.ruvr.ru/news/2015_01_03/Jacques-Sapir-les-prix-du-petrole-menent-les-Etats-Unis-a-la-crise-economique-et-financiere-8146/

VU
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2015_01_03/Jacques-Sapir-les-prix-du-petrole-menent-les-Etats-Unis-a-la-crise-economique-et-financiere-8146/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
7 janvier 2015 02:11
65 % des enfants américains vivent de charité publique

Ceux qui tombent dans le panneau d’une propagande qui ferait croire qu’en Amérique tout va bien feraient bien de s’informer. Le Bureau du Recensement Américain (Census Bureau) publie des statistiques qui en disent bien plus de la santé du pays que les gains de la bourse ou les dépenses du complexe militaro-industriel. Obama est à la tête (en fait plus du tout) d’un pays à l’agonie.

Les programmes fédéraux d’aide à l’enfance concernent :

– le « Medicaid », (26,4 millions de participants)
– le “National School Lunch Program”, (35 millions d’enfants concernés)
– le “Temporary Assistance for Needy Families” (TANF), (2,3 millions d’enfants)
– le “Supplemental Nutrition Assistance Program” (SNAP) (17,3 millions d’enfants)
– et le “Special Supplemental Nutrition Program for Women, Infants, and Children” (WIC) ( 6.,4 millions d’enfants).

L’analyse des chiffres montre que le taux de pauvreté est bien supérieur dans les familles mono parentales, comme on pourrait s’y attendre, ces familles étant la conséquence directe du nombre de mariages qui diminuent et de l’effondrement de la vie de famille traditionnelle.

Le taux de pauvreté de l’enfant dans les familles mono parentales excède 40%, celui des familles où les parents sont mariés n’étant que 14%. Très significatif est que 73% des enfants qui vivent dans des familles où un des parents est d’origine étrangère mais où les parents sont mariés, est à comparer aux 60% des enfants dont les parents sont nés aux Etats-Unis.

Ces chiffres démontrent que le bien-être des enfants est directement lié aux bienfaits de la famille traditionnelle. Au cours de la dernière décennie, les enfants aidés par l’assistance publique ont cru de 56% à 65%.

La pauvreté est une condition dont on ne sort pas quand un enfant grandit et devient adulte. L’avenir de l’Amérique n’est pas seulement politique ou économique, mais aussi culturel. Il dépend de ceux qui ont l’autonomie grâce à une famille traditionnelle ou ceux qui n’en n’ont plus.

Si besoin était, ces chiffres alarmants et en perpétuelle augmentation trahissent le fait que l’Amérique est à une étape avérée de son déclin.

Algarath

http://www.oulala.info/2015/01/65-des-enfants-americains-vivent-de-charite-publique/#sthash.LIyGZkZH.dpuf

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/65-des-enfants-americains-vivent-de-charite-publique.html

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6 janvier 2015 02:57

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Le pays de l’Oncle Sam nous réserve bien des surprises. On nous présente habituellement les États-Unis comme un pays où le libéralisme économique règne en maître, où l’interventionnisme étatique est inexistant et aussi palpable que les melons sur les rives de la mer de Barents.

 

 

Pourtant en l’espace de six mois, les autorités américaines nous ont prouvé qu’elles étaient capables de hausser fortement le ton lorsqu’il s’agissait de faire respecter sa législation pour mieux défendre ses intérêts.

En effet, ce lundi 22 décembre, le groupe industriel français Alstom a été reconnu coupable de corruption dans plusieurs pays (Égypte, Taïwan, Arabie Saoudite, Bahamas) et condamné à verser 772,29 millions de dollars, soit 630 millions d’euros dans le cadre de la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger (FCPA). Tout ceci est à remettre dans le contexte du rachat du pôle énergie du groupe français par le groupe américain General Electrics, mais cette amende devra être réglée au préalable par le groupe français.

 

En juillet dernier, c’était la banque BNP Paribas qui avait été condamnée à une amende de 80 millions de dollars, soit 59 millions d’euros, ceci pour avoir osé violer l’embargo américain à l’encontre du Soudan, de l’Iran et de Cuba. Un crime de lèse-majesté envers le monde dit libre en somme. Tout ça alors que l’embargo à l’encontre de Cuba s’apprête à être levé, c’est bien dommage.
Bien entendu aucun groupe américain lui ne saurait être soumis au même traitement.

On aimerait que le gouvernement français en fasse de même et fasse condamner Hewlett Packard qui avait délocalisé et supprimé des emplois en France en 2008, tout en ayant bénéficié de subventions. Le gouvernement français de Sarko l’américain d’alors aurait-il eu le courage de prendre une telle décision ? Laissez-nous rire à gorge déployée.

 

Le gouvernement français UMPS ferait mieux de défendre intérêts de la France, plutôt que donner des conseils aux Français en matière de sujets à aborder ou pas dans les chaumières de France et de Navarre en cette période de fêtes de fin d’année. Craint-il que toutes les discussions finissent comme le suggère la célèbre caricature de l’Affaire Dreyfus, c’est-à-dire en pugilat ? On ne peut même plus s’engueuler chaleureusement à table en famille dans ce pays ? Fichtre alors !

 

Avec en outre les représailles prises à l’encontre de la Corée du Nord, qui se traduisit par une gigantesque coupure d’Internet, en raison de l’attaque informatique subie par Sony, consécutive à la sortie du film produit par les mêmes studios mettant en scène l’assassinat du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un, film au sujet très original au passage, puisqu’il s’agit de l’assassinat d’un dirigeant certes pas grand philanthrope mais honni des États-Unis, la Maison Blanche sait hausser le ton quand il le faut, malgré les signes incontestables de déclin.

Il n’y a pas de doute : America is bel et bien back.


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2014/12/29/les-usa-attaquent-les-entreprises-francaises-avec-des-amendes-ca-emeut-personne/#vDyEI7Mzcub4Bsy7.99

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4 janvier 2015 02:53
Le yuan et la roupie soutiendront le rouble

Par La Voix de la Russie | Le gouvernement indien élabore un scénario du renoncement à l’utilisation du dollar et de l’euro dans les régements avec la Russie. Il est prévu d’utiliser très prochainement les roubles et les roupies dans les échanges commerciaux entre la Russie et l’Inde.

Les exportateurs indiens insistent sur cette solution. « Nous n’avons pas de temps pour une longue attente : la chute du rouble nuit aux exportations indiennes car les règlements se font en dollars ». C’est ce qu’a déclaré Adjai Sakhaï, directeur général de la Fédération des exportateurs indiens (FIEO). « Tous les règlements commerciaux peuvent être effectués en roupies », - affirme Adjai Sakhaï.

Les businessmen chinois proposent la même chose – de passer aux règlements en yuans. Andrei Ostrovski, expert de l’Institut de l’Extrême-Orient, croit que l’essentiel, ce n’est pas le rouble, mais la Russie.

« Les deux pays ont intérêt à développer les liens économiques et commerciaux avec elle. Il est de plus en plus difficile de le faire avec le dollar. Le cours du rouble a chuté. Alors, pour la Chine et pour l’Inde, les exportations deviennent problématiques. La Russie a intérêt à exporter, non à importer. Alors, l’Inde et la Chine ont du mal à poursuivre les exportations en Russie. Lorsque le cours du rouble baisse, il vaut mieux travailler avec la roupie et le yuan, puisque dans le cas des règlements en une autre monnaie, les exportateurs des produits en Russie subissent de grosses pertes. Cela amène à la majoration des prix de 10-15. »

Les propositions de renoncer aux dollars et euros dans les règlements avec la Russie ont été faites bien avant la chute du rouble. Les exportateurs indiens avaient des problèmes à cause de la baisse de demande de leurs produits aux Etats-Unis, de la récession industrielle au Japon et de la crise en Europe. Les exportateurs chinois connaissent, eux aussi, une baisse de demande sur les marchés étrangers. Alors, l’Inde et la Chine sont prêtes à soutenir le rouble, mais non sans intérêt pour elles-mêmes, croit Alexandre Salitski, l’expert de l’Institut IMEMO de l’Académie des Sciences de Russie.

« Ici, tout est assez simple. Les deux pays orientaux ont un intérêt à ce que leurs monnaies aient un statut international, régional. Les accords avec la Russie, y compris dans le cadre du BRICS, visent l’utilisation des monnaies nationales des trois pays dans les règlements entre les partenaires. A mesure que dans ces pays, certains secteurs de l’économie deviennent compétitifs à l’échelle globale, il est logique de passer à ce niveau dans les règlements. Seulement, ce n’est pas si simple et cela demande du temps. »

Le chef du Centre des études orientales de l’Académie diplomatique du MAE de Russie Andrei Volodine est certain que le renoncement au dollar dans les règlements est une tendance qui gagne du terrain.

Dans ce cas, le mécanisme est simple. Si les échanges commerciaux entre les économies émergeantes deviennent plus importants qu’avec les pays industrialisés, le dollar n’est plus nécessaire dans les règlements. Ce processus est lancé, il va croissant car plusieurs économies émergeantes souffrent à cause de l’utilisation de la monnaie américaine dans les règlements. Les accords de swap, c’est le premier moyen de passer aux règlements en monnaies nationales. L’Inde, la Chine, le Brésil commencent à les pratiquer.

Il y a un point important : malgré la chute du rouble, la Chine n’a pas demandé de corriger l’accod avec la Russie sur le swap yuan-rouble.

 

vu sur : http://french.ruvr.ru/2014_12_25/Le-yuan-et-la-roupie-soutiendront-le-rouble-3205/

 

vu s
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_12_25/Le-yuan-et-la-roupie-soutiendront-le-rouble-3205/

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4 janvier 2015 02:47

 Dans une interview à la RTS du 17 septembre 2014, le Nobel de la paix et ex-président de l’URSS a critiqué l’Otan et jugé “révoltantes” les sanctions européennes contre la Russie.

Transcription de l’interview :

Q : Les sanctions de l’Union européenne contre la Russie, est-ce que c’est risqué, c’est dangereux selon vous ? Une provocation ?

MG : C’est indéfendable ! Quelle genre de politique est-ce que c’est ? C’est révoltant ! Ça veut dire essayer d’étouffer notre pays pour que la Russie cesse sa politique, sa stratégie de coopération, de développement. Cela veut dire que notre partenaire va mal.

Q : Il y a 25 ans, moment historique : vous avez accepté le mouvement d’époque, une Allemagne unifiée dans l’OTAN, une maison commune (c’étaient vos paroles). Est-ce que l’OTAN a trahi en voulant tellement s’étendre du côté de la Russie ? Est-ce qu’elle a trahi ?

MG : L’OTAN n’est pas nécessaire ! On n’en a plus besoin.  L’OTAN n’est plus nécessaire.

Q : Elle devrait être dissoute ?

MG : On n’a plus besoin de l’OTAN. On s’est bien débarrassé du Pacte de Varsovie. Mais l’OTAN veut toujours prouver qu’elle a sauvé le monde ! Ils veulent, à l’OTAN, faire en sorte que partout sur tous les territoires, on leur obéisse. Ils disent : « pour la paix » ; mais en fait ils veulent simplement avoir une influence universelle sur la politique de tous les pays.

[…]

Q : Cette femme si puissante [Angela Merkel], une Allemagne prospère, équilibrée… A quoi vous pensez ?

MG : Je pense que la génération actuelle et la précédente ont fait beaucoup de choses pour changer l’Allemagne, pour changer la réputation de l’Allemagne. C’est un pays démocratique. Mais je vois que la chancelière Mme Merkel – je la respecte beaucoup – mais elle va dans tous les sens.

Q : Sur la question de l’Ukraine vous dites ?

MG : Oui. Sur les sanctions surtout. Mais je ne pense pas que les Allemands puissent permettre une complication de nos relations.

Q : Vous avez mis fin à la guerre froide. Aujourd’hui, est-ce qu’il y a dans les têtes de certains, aux États-Unis, en Russie, un retour de guerre froide ?

MG : ça y ressemble quelque part. J’ai l’impression parfois aussi que l’on essaye de nous attirer dans une nouvelle guerre froide. Mais il faut tout faire pour ne pas admettre ça. Il faut arrêter quiconque veut une nouvelle guerre froide.

Source : Interview de Mikhaïl Gorbatchev à la RTS, sur le site du Point

vu sur : http://www.les-crises.fr/reprise-mikhail-gorbatchev-rts/

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4 janvier 2015 02:43


Un film d'Alena Bereza sur les enfants des zones de "l'Opération Anti-Terroriste" (OAT) menée par les forces ukrainiennes avec le soutien des USA et de l'UE dans la République populaire autoproclamée de Donetsk :


(Vidéo sous-titrée en anglais)

Vidéo russe originale : LIEN

Le site de l'organisation de soutien humanitaire d'Igor Strelkov :  http://novorossia.pro/

vu sur : http://gaideclin.blogspot.fr/2015/01/ukrainenovorossia-enfants-de-loat.html?spref=fb

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4 janvier 2015 02:10
Islamisme, djihadisme : vous reprendrez bien un peu de bobards ?

 
Chronique de Michel Geoffroy, essayiste.

L’islam est, nous le savons tous, une religion de paix et d’amour. Prétendre le contraire nous exposerait de toute façon à bien des désagréments et à des poursuites judiciaires en Europe.
 

Cela étant posé, examinons donc comment nos médias, qui ont le souci de bien nous informer, s’efforcent de nous présenter certains événements qui pourraient contredire cette vérité d’évidence.


Ne pas confondre islam et islamisme


Première règle : il faut, bien entendu, scrupuleusement distinguer l’islam de l’islamisme et si possible celui-ci du djihadisme.
En effet, il existe un « islamisme modéré » pour nos médias, comme il existe un islam radical. Rappelez-vous : on vous en a parlé lors des révolutions arabes.
 Un islamiste « modéré » n’est pas protectionniste en économie, ce qui – vous en conviendrez – est essentiel.


Mais alors d’où proviennent ces méchants djihadistes qui tuent, qui égorgent, qui organisent des mariages forcés ou qui prennent en otages des lycéennes en Afrique ou ailleurs ?


La réponse tombe sous le sens : ils commettent des crimes parce qu’ils subissent l’influence de la terrible « extrême droite », au ventre si fécond : ce ne sont pas des islamistes mais fascistes, comme nous l’écrit si bien le journal Le Monde : « les islamo-fascistes prennent en otage l’Afrique et le Proche-Orient » (Le Monde du 16 octobre 2014).

Bref, le djihadisme est un fascisme à barbe et non pas à petite moustache comme le vieil Adolf, mais antisémite comme lui.
Bon sang mais c’est bien sûr !
 Tout s’éclaire : ce sont des fachos, comme dit Charlie Hebdo !

« Pas-d-amalgame »

Seconde règle : pas d’amalgame.
Les auteurs d’attentats en Europe ou ailleurs ne sont pas des musulmans. 
Non.
 D’ailleurs, ce mot ne s’emploie jamais pour les désigner, même quand ils portent la barbe, crient « Allah Akbar » ou exhibent par exemple un drapeau de l’Etat islamique : on écrit d’ailleurs de plus en plus Daech car le mot fait plus savant et un peu allemand.
Le truc génial c’est de nous expliquer que si ces terroristes et ces criminels invoquent l’islam c’estpar erreur.
Car ils se sont autoradicalisés sur Internet, non pas en fréquentant une mosquée (on dit aussi « centre culturel » en France).
 Ou bien on nous dit qu’ils se sont convertis récemment à l’islam, ce qui montre bien qu’ils n’ont pas su comprendre toutes les subtilités de cette belle religion, les pauvres : ah, si un imam avait pu les guider !
On a rodé cette manière de faire avec Mohamed Merah, l’assassin toulousain antisémite qui aimait les voitures rapides et qui malheureusement n’était pas d’extrême droite comme le souhaitaient les médias. 
Il s’était autoradicalisé, le pauvre. 
Donc il était tout seul. 
CQFD.
Tout seul aussi Bertrand Nzohabonayo qui a agressé des policiers en criant « Allah Akbar » à Joué-lès-Tours : car lui et son frère aîné se sont radicalisés « en dehors de toute appartenance à une filière traditionnelle » (leFigaro.fr du 22 décembre 2014). 
On ignorait qu’il existât des « filières traditionnelles » de djihadisme là-bas, mais le journaliste, par discrétion sans doute, ne nous éclaire pas sur la chose.

Ce sont surtout des victimes

Troisième règle : les djihadistes occidentaux sont des victimes – des paumés ou des malades.
On nous présente ainsi à l’envi ces individus, comme en « mal d’identité » ou « en rupture avec la société ».
 C’est la version justificative du sociologue de service.
Ainsi la prise d’otages sanglante de Sydney nous est présentée par le correspondant local desEchos – le journal de l’oligarchie financière – comme « le désir de personnes en mal d’identité d’accomplir une action spectaculaire » (Les Echos du 16 décembre 2014).
 Pourtant on lit plus loin que l’auteur est un « imam de d’origine iranienne récemment converti au sunnisme », ce qui ne semble pas désigner une identité imprécise ni maladive.
Pas de chance non plus pour Bertrand Nzohabonayo.
 Le Figaro nous explique, citant un magistrat, qu’il s’agissait d’un « jeune désœuvré », d’un individu « en rupture avec la société » (leFigaro.fr du 22 décembre 2014).
 Encore une victime de la dure société d’Indre-et-Loire !

I.S.O.L.É.S.

Enfin, d’après nos médias, ces djihadistes français ou australiens sont toujours et surtout des I.S.O.L.É.S. 
Enfoncez-vous cela dans le crâne !
Ainsi on nous explique que l’auteur de la prise d’otages sanglante de Sydney est un « loup solitaire »
 (« L’Australie choquée après la prise d’otages sanglante d’un loup solitaire », Les Echos du 16 décembre 2014). 
Le journaliste oublie hélas que les loups chassent plutôt en meute.
Le journal Le Monde renchérit dans le stéréotype compassionnel en titrant « Un individu dérangéderrière le drame australien » (Le Monde du 17 décembre 2014). 
Pas de chance aussi pour ce chauffard portant djellaba et criant « Allahou Akbar » qui fonce sur des passants à Dijon : un « proche du dossier », nous dit l’AFP, explique que « l’homme né en 1974 présente le profil d’un déséquilibré et serait suivi en hôpital psychiatrique » et « pour l’heure ses revendications semblent encore floues » (leFigaro.fr du 22 décembre 2014).
Nous voilà rassurés. 
Ce ne sont pas des terroristes islamistes mais des « déséquilibrés ».

Grâce aux médias on comprend tout !

Grâce aux médias nous avons donc une nouvelle fois tout compris sur ce qui se passe.
Ces individus qui commettent des crimes ou des délits sont seuls. 
Absolument seuls.
D’ailleurs, parce que ces individus sont des isolés, la police fait périodiquement des « coups de filet » dans les milieux islamistes radicaux. 
Ils sont seuls mais il y a des « milieux » avec des islamistes : c’est pourtant simple à comprendre !
Si ces isolés invoquent l’islam, ils ne sont pas du tout musulmans.
Ils ont seulement mal compris le Coran en surfant tout seul, ou avec leur frangin, sur Internet.
 Et ce n’est pas de leur faute : victimes ou malades ils ne sont pas responsables de leurs actes.
 Leur milieu, leur famille, leurs parents et leur origine n’y sont absolument pour rien non plus.

 Le vrai coupable c’est la société, la nôtre pour être précis, qui ne sait pas assez bien accueillir ces malheureux, qui se trouvent acculés à commettre un délit pour tenter d’exister.

Grâce aux médias nous savons maintenant que le djihadisme est une maladie sociale qui frappe au hasard, d’une façon imprévisible, des Français, des Normands, des Londoniens, ou des Australiens qui étaient comme on dit « sans histoire » avant, enfin, presque.

Une maladie qui peut vous faire voyager en Syrie avec une kalachnikov, ou bien crier « Allah Akbar », comme cela, sans raison aucune, dans un quartier de Bruxelles, de Sydney ou de Dijon.

Et cette terrible maladie se transmet ni par voie orale ni par le sexe : elle se transmet seulement par Internet.

Dormez tranquilles, vous avez tout compris : le vrai problème c’est l’Internet.

 Michel Geoffroy23/12/2014

Correspondance Polémia – 24/12/2014 

source

vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/12/islamisme-djihadisme-vous-reprendrez.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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3 janvier 2015 14:05
L’approvisionnement de l’Etat Islamique depuis la Turquie (reportage)

Par la chaine allemande WD

La chaine allemande Deutsche Welle (DW) a publié un reportage vidéo d’une importance capitale ; c’est sans doute le premier grand média occidental à admettre que ce qu’on appelle l’EIIL (ou ISIS, ou encore Islamic State) est alimenté, non pas par le marché noir du pétrole, ou par les prises d’otage avec rançons, mais par des approvisionnements et du matériel pour plusieurs milliards de dollars, transportés quotidiennement par camion jusqu’en Syrie à travers la frontière avec la Turquie, pays membre de l’OTAN.

Le reportage qui s’intitule ‘IS’ supply channels through Turkey ( » Les circuits d’approvisionnement de l’EIIL viennent de Turquie ») confirme ce qui avait été rapporté par plusieurs analystes politiques dès 2011, à savoir que la Turquie, bien que membre de l’OTAN, permet le passage d’énormes quantités de fournitures, d’armes et de combattants à travers sa frontière avec la Syrie à destination des positions tenues par l’EIIL.

Dans une scène surréaliste du reportage de DW, on voit des terroristes anti-syriens traverser tranquillement la frontière et une fois arrivés de l’autre côté, être abattus par des combattants kurdes.

Les habitants et les commerçants locaux interviewés par DW admettent que le commerce qu’ils exerçaient avec la Syrie s’est interrompu dès le début du conflit et que les camions de marchandise qui traversent la frontière proviennent de « l’ouest de la Turquie. »
Le reportage de DW ne s’attarde pas sur ce que signifie l’expression « ouest de la Turquie », mais cela désigne visiblement Ankara, les différents ports utilisés par l’OTAN, et bien évidemment la base aérienne de l’OTAN à Incirlik.

Bien que le reportage de DW affirme que personne ne sait vraiment qui est derrière toutes ces expéditions, on n’y apprend néanmoins que le gouvernement turc d’Ankara nie l’existence même de ces convois de camions filmés par les reporters allemands.

Il est cependant certain que la Turquie, non seulement est au courant, mais qu’elle en est directement complice, de même que l’OTAN, laquelle fait semblant de vouloir combattre l’EIIL, mais n’est pas parvenue jusqu’à maintenant à dénoncer et à éradiquer les sponsors internationaux de l’EIIL, et chose plus importante, l’OTAN a refusé de couper purement et simplement les lignes d’approvisionnement de l’EIIL – ce qui constitue pourtant l’un des principes de base de toute stratégie militaire.

Depuis le début, derrière la menace de l’EIIL, l’OTAN

Comme expliqué depuis 2007, les USA et leurs complices dans la région ont comploté pour utiliser al-Qaïda et d’autres groupes armés extrémistes dans le but de réorganiser la carte de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Le célèbre journaliste lauréat du prix Pulitzer Seymour Hersh écrivait dans son article de 2007 intitulé “The Redirection: Is the Administration’s new policy benefiting our enemies in the war on terrorism?” :

« Pour affaiblir l’Iran qui est majoritairement chiite, le gouvernement Bush a décidé de revoir ses priorités au Moyen-Orient. Au Liban, le gouvernement a coopéré avec l’Arabie Saoudite – qui est sunnite – dans le cadre d’opérations clandestines destinées à affaiblir le Hezbollah, l’organisation chiite soutenue par l’Iran. 

Les États-Unis ont aussi pris part à des opérations clandestines visant l’Iran et son alliée la Syrie. Un des effets de ces activités a été le développement de groupes extrémistes sunnites qui épousent une vision militante de l’Islam, sont hostiles aux États-Unis, et sont proches d’al-Qaïda. »

Bien sûr, le terme « groupes extrémistes » qui « épousent une vision militante de l’Islam » et « sont proches d’al-Qaïda », désigne clairement l’État islamique. L’EIIL constitue la force expéditionnaire de mercenaires de l’OTAN, dévastant par procuration les ennemis de cette dernière depuis la Libye en Afrique du Nord, jusqu’au Liban et à la Syrie, en passant par l’Irak et même aux frontières de l’Iran.

Son approvisionnement apparemment inépuisable en argent, en armement et en combattants ne peut s’expliquer que par l’aide de plusieurs pays étrangers et par l’existence de territoires refuges que l’OTAN protège du feu de ses ennemis que sont la Syrie, le Hezbollah, l’Iran et l’Irak. Le reportage de la chaine allemande DW met bien en évidence la façon dont les terroristes de l’ISIS s’échappent régulièrement de Syrie et trouvent refuge en Turquie.

Le complot des États-Unis et de leurs alliés visant à créer une force mercenaire sectaire alignée sur al-Qaïda ayant été mis en évidence, tout comme le fait que les soi-disant « rebelles modérés » que les US ont officiellement soutenus en Syrie ne sont rien d’autre que des extrémistes sectaires, le reportage de DW filmant les convois d’approvisionnement en provenance de la Turquie vient confirmer, si le doute existait encore, que la menace posée par l’EIIL vis-à-vis de l’OTAN provient de l’OTAN elle-même.

Cela lève le voile sur une politique étrangère si incroyablement insidieuse que l’on a du mal à y croire, même après la diffusion par de grands médias comme DW d’images montrant que les voies d’approvisionnement de l’EIIL proviennent de territoires contrôlés par l’OTAN.

Tony Cartalucci 
Land Destroyer Report

 

Lu ici

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/l-approvisionnement-de-l-etat-islamique-depuis-la-turquie-reportage.html

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3 janvier 2015 02:23
Purification ethnique: Kiev s'en prend maintenant aux grecs d'Ukraine

La purificatuion ethnique de la Junte de Kiev s’en prend maintenant aux Grecs d’Ukraine, au nom de la xénophobie russophobe … 
  
Résumé français de l’article grec : 
« Suite aux bombardements des villages grecs de la région de Donetsk par les forces gouvernementales de l'Ukraine, le député du Parlement grec, membre permanent du Conseil de la Défense et des Affaires étrangères, GABRIEL AVRAMIDIS a fait la déclaration suivante: "Après le refus de la Présidente de la Fédération ukrainienne des communautés grecques, Mme Alexandra Protsenko-Pitsatzi, de renoncer à l'utilisation de la langue russe par les Grecs russophones de l'Ukraine, comme il a été exigé par le gouvernement de Kiev, fait que Mme Protsenko-Pitsatzi a qualifié d'extrémisme linguistique et de violation des droits de l'homme, propre à un régime totalitaire, le régime de Kiev a répondu en bombardant des villages grecs.

Les villages qui ont subi des bombardements - Styla, Komsomolsk, Telmanovo, Dokoutchaevsk et Petrovskoe - sont éloignés de la zone de conflit, mais on y compte plusieurs victimes et nombreux blessés d'origine grecque.

Selon les informations provenant des grecs de la région plus de 100 maisons on été touchées. 
J' exhorte le gouvernement grec à prendre des mesures immédiates pour protéger les vies et les biens des Grecs dans la région "… » 
  
Article complet en Grec sur OLIMPYA.ORG : 

http://olympia.gr/2014/12/08/%CE%B2%CE%BF%CE%BC%CE%B2%CE%AC%CF%81%CE%B4%CE%B9%CF%83%CE%B1%CE%BD-%CE%B5%CE%BB%CE%BB%CE%B7%CE%BD%CE%B9%CE%BA%CE%AC-%CF%87%CF%89%CF%81%CE%B9%CE%AC-%CE%BF%CE%B9-%CE%BF%CF%85%CE%BA%CF%81%CE%B1%CE%BD/ 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/purification-ethnique-kiev-s-en-prend-maintenant-aux-grecs-d-ukraine.html

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2 janvier 2015 02:32

Les actions se réclamant du terrorisme islamiste en Occident, si elles proviennent souvent d’actes isolés, s’inscrivent dans une stratégie plus large, théorisée en 2004 par un dénommé Abou Moussab Al-Souri dans un ouvrage de 2 500 pages. Objectifs : un désordre permanent et des clivages marqués, qui doivent permettre au djihadisme international de triompher.

Atlantico : En 2004, Abou Moussab Al-Souri, théoricien du djihadisme, publiait un ouvrage de 2500 pages donnant les indications des actions à mener pour composer un djihadisme mondial, qui ne s’arrêterait pas à la seule région du Proche et Moyen-Orient. Qu’est-ce qui dans ses écrits prédit un projet de guerre civile ? Quelle était le processus imaginé en théorie ?

Alain Rodier : Tout d’abord, Abou Moussab Al-Souri, de son vrai nom, Setmariam Nazar possédant la double nationalité syro-espagnole (par mariage), est un idéologue d’Al-Qaida « canal historique », bien qu’ayant toujours fait preuve d’une grande indépendance personnelle vis-à-vis de la direction du mouvement.

Comme cela est dit dans le film « les barbouzes », « il encombre aux archives » de tous les services de renseignement. Seul détail gênant, depuis sa libérations des geôles syriennes en 2011 (il avait été « rendu » au régime de Bachar el-Assad par les Américains – qui l’avaient arrêté en 2005 – quand celui-ci était encore fréquentable), personne ne sait où il est passé.

Ses théories vont à l’opposé de celles de Daech dans le cadre de la création d’un « État » islamique. Il jugeait cette façon de faire comme trop dangereuse car présentant une cible trop facile à frapper par les Occidentaux. Ayant une grande connaissance de l’étranger, il prônait la créations de cellules clandestines sans liens avec un commandement central pour ne pas se faire détecter.

Ces cellules devaient pouvoir passer à l’action avec leurs propres moyens pour déclencher une guerre civile en créant des divisions entre les musulmans et les populations locales.

L’Etat islamique semble vouloir « rationaliser » ses actions sur le territoire européen – et français – avec des appels à recrutement, et à mener des actions, lancées depuis la Syrie notamment. En quoi leur modèle d’importation de la « guerre civile » en France diffère-il de celui des précurseurs d’Al-Qaïda ? Pourquoi ? (…)

Daech, à la différence d’Al-Qaida « canal historique », ne possède pas (encore) de « réseau » à l’étranger. (…)
Le problème réside dans le fait que des individus isolés trouvent dans la « cause » de l’État Islamique la raison de passer à l’action. Cette « cause » est différente de celle d’Al-Qaida car il existe aujourd’hui un véritable État islamique situé à cheval sur la Syrie et l’Irak. C’est du « concret ». (…)
Le principe pour recruter des activistes est de les valoriser personnellement en leur démontrant qu’ils sont « maltraités » par la société. (…)

Source

 

vu sur : http://www.fdesouche.com/547447-declenchement-dune-guerre-civile-en-europe-na-rien-dune-vue-lesprit-releve-bien-dun-implacable-projet-applique-letat-islamique

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2 janvier 2015 02:32

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L’Etat islamique vient de mettre en ligne une vidéo, en français, avec les images des trois attentats de Loué, Dijon et Nantes, et renouvelle ses appels aux frères qui sont en France : « laissez-les ne pas dormir, laissez-les dans l’insécurité »

« Un ennemi d’Allah, tuez-le ! »

« Écrasez-les avec vos voitures, faites ce que vous pouvez faire, pour les humilier. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

vu sur : http://www.dreuz.info/2014/12/video-letat-islamique-renouvelle-son-appel-a-tuer-des-francais-en-montrant-dijon-et-nantes/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
2 janvier 2015 02:21

D. Strauss-Khan prendra-t-il la tête de la Banque centrale ukrainienne?

 

L'Ukraine au bord de la faillite pourrait demander à G. Soros ou à D. Strauss-Khan de prendre la tête de la Banque nationale. Les ukrainiens, qui ne comprennent déjà pas pourquoi tant d'étrangers s'occupent de leur pays alors que la rhétorique du pouvoir est fondée sur la "surglorification" patriotique, vont apprécier l'arrivée de personnes à la tête de la Banque du pays, qui n'ont que faire de l'intérêt national. Encore moins que ceux qui ont pris le pouvoir, vue la politique suicidaire menée par l'Ukraine depuis le putsch de Maïdan.


Cela fait déjà plusieurs mois que diverses structures financières internationales préviennent l'Ukraine d'un risque de défaut de paiement, d'une faillite, imminent. Avec la guerre que Kiev mène dans le Donbass et qui coûte environ 100 millions de grivnas par jour comme l'affirme Poroshenko, la situation ne cesse de s'aggraver. 

 

Début octobre, l'agence de notation Fitch baissait la note de Kiev de CCC à CC, puisque le 6 octobre, la ville n'a pas rempli ses obligations à hauteur de 1,125 milliards de grivnas et le conseil municipal a pris la décision de restructurer sa dette intérieure.

 

Maintenant c'est l'agence Moody's qui affirme le risque de défaut de paiement, cette fois-ci non seulement de Kiev, mais de l'Ukraine, qui va être obligée en 2015 de restructurer sa dette. En effet, elle doit rembourser environ 28 milliards de dollar pour sa dette extérieure et l'aide apportée par les créditeurs extérieurs, FMI et UE, n'est pas suffisante pour la couvrir. Sans même parler de la nécessité de faire vivre le pays.

 

Et les indicateurs ne sont pas bons. La dette publique a atteint 60% du PIB, la monnaie nationale a baissé d'environ la moitié de sa valeur depuis le début de l'année, l'économie a ralentie de 7,5% en 2014, les prix ont augmenté en moyenne de plus de 20% et la réserve de monnaies étrangères a chuté à 8 milliards de dollar, ce qui, selon l'agence Moody's permet juste de payer les importations pour 1 mois.

 

Ainsi, le FMI et les agences de notations estiment que l'Ukraine a besoin de toute urgence, c'est-à-dire dans les semaines à venir, d'une somme allant de 15 à 20 milliards de dollar pour seulement stabiliser la chute de l'économie. Cette chute de l'économie ukrainienne est en grande partie liée à la rupture de ses relations commerciales avec la Russie, qui était son principal partenaire et cela a provoqué une fuite massive de capital.

 

Maintenant il faut sortir de la crise. Selon le journal australien Contra-Magazin, la voie politique choisie par Porochenko est celle de la vassalisation de l'Ukraine aux Etats Unis, ce qui explique l'arrivée massive d'étrangers liés à ce pays aux postes clés et de direction du pays.

Et comme la Banque centrale reste une institution incontournable pour diriger le cours politique de l'Ukraine, que les deux directeurs ukrainiens nommés depuis le putsch n'ont rien pu faire, Poroshenko envisage la candidature de "spécialistes" étrangers pour la diriger, ou la sauver: G. Soros ou D. Strauss-Khan.

Même si cela ressemble à une fausse information, il faut s'attendre à tout, surtout après avoir proposé à Saakachvili de faire partie du Gouvernement ukrainien, alors qu'il est accusé dans son pays, la Géorgie, pour des crimes de sang commis lors de sa présidence.

 

Jusqu'où l'Ukraine va-t-elle tomber? Et va-t-elle "réussir" à faire sombrer l'UE, voire l'Europe, avec elle? Des questions inquiétantes pour la stabilité du continent européen.

 

vu sur : http://russiepolitics.blogspot.fr/2014/12/lukraine-au-bord-de-la-faillite-appelle.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+RussiePolitics+(Russie+politics)

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
1 janvier 2015 20:10
Plus les sanctions sont dures, plus l’effet de boomerang est douloureux

Par La Voix de la Russie | Les motifs sont politiques, les pertes sont économiques. Les pots cassés sont payés par Moscou, Bruxelles et d’autant par Kiev. Et chaque mois la facture s’allonge. De l’avis des experts, c’est bien l’objectif de Washington.

Selon des évaluations préliminaires, les pertes du budget de Kiev se chiffreront cette année à quelque 10 milliards de $. Tandis que l’Europe craint de nouveaux « cygnes noirs » asymétriques. C’est ainsi que les fonctionnaires européens ont baptisé les actions de la Russie ayant des conséquences de longue portée. Et qui ne jouent pas en faveur de l’Europe. Actuellement ce sont l’embargo concernant les denrées alimentaires importées et l’abandon du projet gazier « South Stream ». A quoi doit-on s’attendre encore ?

Si la guerre des sanctions se poursuit, les choses vont empirer. C’est ce que les politiques et les hommes d’affaires de l’UE comprennent très bien. Aussi évoque-t-on de plus en plus souvent en Occident l’arrêt de cette confrontation.

Toutefois, la question d’annulation des sanctions ne figure pas pour le moment à l’ordre du jour de Bruxelles. Mais tout s’achemine vers cela, notent des analystes. Presque chaque jour des rapports sont soumis à la Commission Européenne, chiffrant les pertes de tel ou tel autre pays, dues à l’opposition politique à la Russie.

Ainsi, à Rome on a estimé la baisse du chiffre d’affaire avec la Russie à 13 % cette année et à 17% l’année prochaine. Et ce ne sont pas des millions, mais des milliards d’€.

Pour une économie souffrante de l’Italie un tel manque à gagner est tout simplement impardonnable. Federica Mogherini, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ne fait qu’hocher de la tête et dit que pour Bruxelles c’est le résultat politique des sanctions qui compte maintenant et qu’il n’en va pas pour le moment de l’économie. Une telle bravade, est-ce pour longtemps ? 

De quoi l’Ukraine dépend fortement dans ses rapports avec la Russie ? Elle fournissait une bonne partie de ses wagons (70 %), des locomotives. A présent, tout cela sera, naturellement, perdu. Comme les moteurs d’avions de l’usine « Motor Sitch ». On livrait à la Russie beaucoup de constructions métalliques. Les quantités commandées étaient énormes. Alors qu’à présent toutes ces livraisons seront coupées.

Parmi les sociétés internationales qui en souffriront on peut ranger Exxon Mobil américaine, BP britannique, Siemens et Bosch allemandes, etc. Et pour elles ce ne seront pas les pertes d’un mois, mais sur plusieurs années. On voit détruire la stratégie qui s’ordonnait sur des contrats à long terme. Une fois qu’ils sont perdus, il leur sera difficile de les conclure à nouveau, car leur place est déjà prise par des Chinois plus pragmatiques.

vu sur : http://french.ruvr.ru/2014_12_30/Plus-les-sanctions-sont-dures-plus-l-effet-de-boomerang-est-douloureux-4676/


Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_12_30/Plus-les-sanctions-sont-dures-plus-l-effet-de-boomerang-est-douloureux-4676/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
1 janvier 2015 01:46

La standing ovation des membres du Congrès américain au Président ukrainien le 18 septembre 2014

 

Le Président russe V. Poutine vient de signaler une augmentation de l'activité des services spéciaux étrangers en Russie sur l'année 2014. Cette nouvelle semble être largement confirmée par l'acte que les Etats Unis sont sur le point d'adopter. Selon celui-ci, la représentation américaine en Russie va être augmentée, seuls des américains pourront occuper les postes à responsabilité, si petite soit-elle, dans l'ambassade à Moscou et la guerre cybernétique est déclarée. Dans ce contexte, l'Ukraine reste une pièce maîtresse de la guerre déclarée.

 

Dans le Bill H.R. 4681, les Etats Unis prévoient une modification dans le fonctionnement de l'ambassade américaine à Moscou. Alors que la pratique veut qu'il soit normal de recourir à la participation des résidents locaux pour les postes qui ne sont pas des postes de direction, le projet de loi renforce la présence américaine en obligeant d'employer des citoyens américains, dès que le poste en question contient la moindre part de responsabilité, même si le travail est technique. Par ailleurs, le Congrès oblige à une vérification détaillée des antécédents du candidat. 

 

Autrement dit, la présence russe doit être diminuée au maximum dans les structures américaines en Russie, ce qui démontre une méfiance chronique, même envers ces pauvres naïfs qui cherchent leur salut dans la reconnaissance américaine. Toutefois, la "5e colonne" n'y trouvera certainement rien à redire, elle n'est pas formée à critiquer son employeur.

 

Par ailleurs, dans tous les établissements diplomatiques et consulaires en Russie, dans les pays limitrophes et dans l'espace post-soviétique, il est impératif de mettre en place un système spécial de protection des données. La peur de la fuite d'information semble atteindre le niveau de la paranoïa, ou bien ce qui est à cacher renverrait le rapport de la CIA sur les tortures à une lecture pour les enfants le soir.

 

Enfin, toujours dans la suite de ce qui vient d'être précisé, une coopération renforcée se met en place avec l'Ukraine dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité. Il est vrai que l'Ukraine en a besoin aujourd'hui, où l'on compte plusieurs structures comme Cyberberkut, qui luttent contre le régime. Ils ont, par exemple, pu entrer dans le système de l'OTAN, et justement dans leur centre de défense informatique. Ce sont également eux qui ont pris les documents concernant l'aide militaire américaine à l'Ukraine, ou encore ont forcé 37 sites polonais, dont celui de la Bourse ou de la Présidence.

 

Ainsi, pour ceux qui avaient encore des doutes, la guerre est déclarée, même si la bataille des tanks n'est pas encore décidée. Si l'on y ajoute l'aide militaire officielle que les Etats Unis vont apporter à l'Ukraine sous forme d'armes létales et le renforcement des sanctions contre la Russie, on complète le tableau. Et pour l'illustrer, tout autant que pour en comprendre la profondeur, il est intéressant de rappeler les paroles du député André Makarov lors de l'émission hier soir de Soloviev.

La panique du début de semaine concernant le rouble a été parfaitement organisée. Les gens recevaient des SMS leur disant de retirer tout de suite leur argent de la banque, que la Sberbank (la plus grosse banque de Russie) était à cours de liquidité etc etc etc. Evidemment cela a contribué à provoquer une certaine panique.

Pour A. Makarov, ce n'est pas une simple chute du rouble liée aux sanctions, à l'insuffisance du tissus économique ou à la baisse du prix du baril de pétrole. Tous ces éléments existent et jouent leur rôle, or ils ne peuvent expliquer à eux seuls ce qui se passe avec la monnaie nationale quand les indicateurs économiques du pays ne sont pas dans le rouge.Il s'agit d'une véritable guerre financière, d'une attaque ciblée et profonde sur le système financier russe.

 

Le combat entre les Etats Unis et la Russie se précise et les armes se diversifient tout autant. Nous ne sommes, hélas plus à l'époque de la bataille de Koursk. Il est peu vraisemblable que la Russie fasse entrer ses armées en Ukraine, il est peu vraisemblable qu'elle soit directement attaquée militairement. Ce qui ne signifie pas que la guerre n'a pas déjà commencé. Elle est simplement plus complexe et plus totale. 

 

Elle touche le recours aux forces armées, mais sur d'autres territoires, frontaliers. 

Elle concerne l'information, avec la mise en place d'une politique de communication de guerre: les gentils c'est nous et les nôtre, quoi qu'ils fassent, car les méchants sont les autres. Cela est fondamental pour remonter le sentiment patriotique surtout quand l'essentiel manque, comme en Ukraine, et que la vie courante ne peut plus être garantie par un Etat en faillite. 

Elle est économique et financière, car les populations russes ont prix le goût de bien être et le but est de leur faire comprendre ce qu'ils peuvent perdre s'ils continuent à soutenir leur Président.

 

 

Tout cela finit par ressembler à ce vieux film américain Le bon, la brute et le truand. Je vous laisse libre de la distribution des rôles.

 

vu sur : http://russiepolitics.blogspot.fr/2014/12/etats-unis-russie-les-armes-se-precisent.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+RussiePolitics+(Russie+politics)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
31 décembre 2014 03:11

La suite du reportage exceptionnel de TV Libertés sur la guerre en Ukraine. 
Tourné dans le Donbass par une équipe de TV Libertés, ce document vise  à montrer la propagande des médias occidentaux quant à cette crise et  apporte des clés de compréhension nouvelles…

 

vu sur : http://www.fdesouche.com/548071-tv-libertes-face-cachee-guerre-en-ukraine-2eme-partie

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
31 décembre 2014 02:03

Des membres présumés du groupe Etat islamique sur une colline de Kobané, dans le nord de la Syrie, le 6 octobre 2014.


afp.com/Aris Messinis


Après avoir passé 10 jours avec les membres du groupe Etat Islamique, Jürgen Todenhöfer, un auteur allemand de 74 ans, estime que l'organisation terroriste est "plus forte et plus dangereuse" que ce que les pays occidentaux imaginent. 

Un voyage dangereux, mais éclairant. Ecrivain et homme politique allemand de 74 ans, Jürgen Todenhöfer a passé dix jours dans les territoires de l'organisation Etat islamique (EI).
 Il s'est enfoncé dans les zones contrôlées par les djihadistes: en Irak et en Syrie, à Mosul, la "capitale" de l'EI, mais aussi à Raqqa et à Deir Zeeor. 
Là, il a côtoyé les autoproclamés combattants de Dieu, les populations sous leur coupe et le mode de vie imposé. 
Il a aussi pu voir l'engouement de certains, l'armement des autres.
 Et il a interviewé, pour la première fois, Abu Bakr al-Bagdadi, le chef de l'organisation.
 Voir le reportage vidéo de CNN (en anglais)
 
  
 
 
Tout juste rentré en Allemagne, Jürgen Todenhöfer devrait publier son récit "10 jours dans l'Etat Islamique" ce lundi.
 En attendant, il a déjà livré ses premières impressions, notamment lors d'une interview accordée à CNN.
 "L'Etat Islamique est bien plus puissant et bien plus dangereux" que ce que l'Occident pense, a-t-il notamment déclaré.

Une dévotion aveugle

A Mossoul, il a constaté que "la ville continue de tourner et que de nombreuses personnes apprécient même la stabilité que l'Etat Islamique a apporté", et ce malgré les meurtres, l'application stricte de la charia et le fait que 130 000 chrétiens ont été chassés de la ville, tout comme les musulmans chiites (les djihadistes de l'EI sont sunnites, ndlr). 
Evidemment, la peur est dans l'air parmi les habitants qui craignent la très forte répression, note-t-il.
Todenhöfer a également été abasourdi par la dévotion des combattants et leur volonté de mourir sur le champ de bataille. 

"Ce ne sont pas des imbéciles. L'un d'eux venait de terminer sa licence de droit, il avait de très belles offres de travail, mais il a préféré tout plaquer pour la guerre. J'ai même rencontré des Européens et des Américains", ainsi que des enfants de 13 ans assurant avoir déjà combattu, note l'auteur, avant d'ajouter que "50 combattants se présentent tous les jours pour grossir les rangs".

"150 millions, 200 millions ou 500 millions, peu importe, nous les tuerons tous"

L'un des épisodes les plus forts de son voyage a été la rencontre avec un djihadiste allemand parlant au nom du commandement de l'EI. 
"Nous allons conquérir l'Europe un jour. La question n'est pas de savoir si nous allons le faire, mais quand. Pour nous, c'est l'évidence (...) notre expansion sera perpétuelle et les Européens doivent savoir que quand nous viendrons, ce ne sera pas joli. Ce sera avec nos armes. Et ceux qui ne se convertissent pas à l'Islam ou qui ne payent pas la taxe islamique seront tués", lui a expliqué ce combattant.

Lire aussi: L'EI exécute 100 combattants voulant fuir les combats
 
Et qu'en est-il des 150 millions de Chiites?
 S'ils refusent de se convertir, interroge Todenhöfer.

 "150 millions, 200 millions ou 500 millions, cela ne nous importe peu. Nous les tuerons tous", répond le djihadiste, qui justifie ensuite l'esclavagisme des non-musulmans.

 "Ils (les membres de l'EI, ndlr) croient en ce pour quoi ils se battent et se préparent pour le plus grand nettoyage religieux de l'Histoire", conclue l'auteur allemand. 


source

 

vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/12/daech-se-prepare-pour-le-plus-grand.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
30 décembre 2014 02:34

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Comme chaque année depuis son initiative par George W. Bush, la Maison blanche allume les bougies pour la fête Hanoucca.

Mais regardez bien la première, troisième, sixième et huitième bougie en partant de la gauche : les inscriptions sont en arabe… grosses, bien visibles, tournées vers la caméra.

Barack Obama a déclaré “mon hébreu n’est pas parfait, mais je gagne des points chaque fois que j’essaye ».

Obama aurait confondu l’arabe, qu’il connait puisqu’il est allé dans une école coranique lorsqu’il était enfant en Indonésie, et l’hébreu ?

S’agit-il un message envoyé à Israël pour exiger un compromis futur en Judée Samarie et à Jérusalem ?

Je peux dire avec certitude que les musulmans ne toléreront pas – et je ne crois pas que Barack Obama s’y risquera – la présence de caractères hébraïques le jour ou la Maison blanche fêtera le ramadan.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

vu sur : http://www.dreuz.info/2014/12/obama-fete-hanoucca-avec-des-bougies-en-arabe/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
30 décembre 2014 00:14

Rien de personnel ...

 

Hier, le jour de la conférence de presse du Président russe V. Poutine, lors de laquelle il a confirmé le cours de la Nation, la confiance dans les ressources du pays pour sortir de la crise non seulement indemne, mais renforcé, l'UE, comme les Etats Unis le demandaient, a pris un nouveau bloc de sanctions économiques, orientées contre la Crimée, ce territoire qui a osé préférer la Russie. Malgré les déclarations diplomatiques plus ou moins apaisantes de part et d'autre, il est évident que la situation se cristallise autour d'un conflit de valeurs et de vision du Monde: le néolibéralisme globalisant qui veut se faire passer pour du libéralismeversus le conservatisme que l'on veut faire passer pour du fascisme. 

 

Il y a quelques jours, j'ai participé à une conférence à Moscou organisée par le Centre Eltsine sur le thème La Russie dans le monde, à l'occasion de laquelle la discussion entre les participants devait porter sur le choix à faire pour la Russie pour affronter dignement l'avenir. Y participaient des philosophes, des économistes, certains des auteurs de la Constitution de 1993, des acteurs sociaux importants etc. Finalement, la réponse fut on ne peut plus simple. Il faut renforcer le libéralisme. En soi pourquoi pas, mais aucune précision concernant le libéralisme politique ou économique - cela semblait être un détail. Seulement, lors de la discussion, il s'est avéré que les participant proposait en fait de développer les moyen pour fragiliser l'Etat et transférer les mécanismes de prise de décision à cette mythique société civile. J'ai également appris, texto, que la démocratie est passée de mode car le peuple peut se tromper et donc il ne faut pas suivre la volonté de la majorité mais celle de la minorité éclairée, puisque la majorité est conservatrice et donc fascisante alors que la minorité est soi-disant libérale et éclairée. La remise en cause du modèle démocratique, je trouve, peut-être naïvement, s'accompagne mal d'un masque libéral. Quant à la facilité avec laquelle ils attaquent, sans rien démontrer le conservatisme en l'assimilant au fascisme, est absurde mais utile. En effet pour P.Bénéton 

"le conservatisme se développe après la Révolution française à partir d’une critique des trois grandes illusions libérales : celle de la toute-puissance de la raison individuelle, celle qui fait de la volonté individuelle la source de toute légitimité et enfin celle, « sociologique », de l’« individu propriétaire de soi-même », qui ne fait la société que parce qu’il défait la communauté."

En réaction à la remise en cause du modèle libéral tout puissant, par la montée de la pauvreté, l'aggravation des ruptures sociales et la revendication de plus de justice sociale, provoque une radicalisation de la part de ces ex-libéraux devenus néo-libéraux. La meilleure défense étant l'attaque, ils accusent le conservatisme de reprendre la terminologie des fascistes et les assimilent donc aux fascistes eux-mêmes. Donc, être conservateur revient à être extrémiste, dangereux pour le système et ainsi devant être marginalisé. C'est très utile aujourd'hui pour justifier l'état des choses et refuser de les remettre en cause.

 

Ce raisonnement les conduit cependant à l'absurdité la plus totale, lorsqu'ils analysent la situation en Ukraine. Ainsi, ai-je eu la chance d'entendre ce morceau d’anthologie. Comme il y a des membres d'extrême droite en Ukraine au pouvoir, et comme il n'est plus possible de le nier, il faut trouver une explication. L'Ukraine a donc fait une révolution conservatrice. Oui, vous lisez bien. Si le conservatisme est la volonté de maintenir le mode de gouvernement, la protection des valeurs traditionnelles, la continuation de l'histoire propre, cela cadre assez mal avec la politique menée en Ukraine aujourd'hui. 

 

Face à cette absurdité qui gangrène la pensée européenne, il est intéressant, toujours en gardant à l'esprit ce paradigme déformé du conservatisme/libéralisme, de remettre en situation d'une part le discours de V. Poutine, d'autre part la réaction de l'Union européenne.

 

Dans ce contexte, la conférence de presse de V. Poutine fut, heureusement, sans surprises, rappelant que le conservatisme n'est pas forcément rétrograde, loin de là  : 

Kudrine attend toujours d'être nommé à la tête du Gouvernement et peut attendre longtemps; 

l'état de droit ne se discute pas et Kadyrov ne peut faire exception à la règle;

la Russie ne déclare pas la guerre à l'Ukraine et ne compte pas agresser ni Pologne ni aucun autre Etat européen - qui devront ainsi trouver une autre excuse à leur politique suicidaire, toutefois chacun à la droit de se suicider s'il le souhaite; 

la population soutient dans sa majorité la politique intérieure et extérieure menée par le pouvoir, et comme le régime démocratique oblige l'Etat à suivre la volonté de la majorité, il n'y a aucun fondement légitime à remettre en cause le cours choisi;

la crise financière qui frappe de plein fouet la Russie n'est pas le prix à payer pour l'Ukraine, mais pour le choix de son indépendance, pour son insoumission;

le moment est idéal pour restructurer l'économie: faire rentrer les capitaux puisque l'offshore devient dangereux pour les entreprises en raison des sanctions, développer la production nationale dont le prix est attrayant en raison de la chute du cours du rouble, soutenir la production locale pour qu'ils puissent avoir accès aux grandes surfaces;

la Russie ne compte pas faire la chasse aux opposants, car il est normal que la politique choisie, si elle contente une majorité, ne soit pas du goût d'une partie de la population, l'unanimité n'est pas recherchée, mais il faut faire la différence avec les membres de la 5e colonne, qui eux ne cherchent pas une autre voie pour développer leur pays, mais les moyens de l'inféoder;

il faut soutenir le secteur bancaire, car c'est lui qui permet de garantir les revenus des particuliers et d'accorder des prêts pour développer l'économie, en ce sens, la politique de la Banque centrale est adaptée à la situation; 

la Russie n'est pas isolée, elle ne prend pas un virage spécial vers l'Est, elle défend ses intérêts, se tourne vers les pays qui se développent et a de nombreux partenaires; etc.

Lors de cette conférence, le Président russe a fait passer un message très simple: nous ne plierons pas, nous avons le soutien de notre peuple, nous allons dépasser les difficultés car nous en sommes capables et au maximum d'ici deux ans nous en ressortirons renforcés.

 

Il est clair que cette position déplaît depuis longtemps aux Etats Unis, qui voient ainsi jetée à la face du monde l'inefficacité de leur politique de sanctions. Comme ils ont mis plus de 50 ans pour le reconnaître envers Cuba, la Russie a de beaux jours devant elle. Et malgré l'absurdité de la chose, l'Union européenne continue sur cette voie sans issue, grâce à la pression de A Merkel, ambassadeur désigné des intérêts américains en Europe. Et l'on en profite pour voir l'inefficacité de l'opposition timide de la France ou de l'Italie. Les pays membres n'ont plus le droit de décider, ils n'ont que le droit de valider une politique décidée ailleurs en leur nom.

 

Et hier donc, l'UE continue sa guerre économique, et se concentre contre la Crimée:

"Le Conseil a adopté des sanctions supplémentaires importantes concernant les investissements et le commerce avec la Crimée et la ville de Sébastopol (...). A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l'UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes"

Le but est donc de sanctionner la Crimée pour le choix qu'elle a fait. Car ce n'est pas l'expression du choix qui en réalité est en cause, mais le résultat de ce choix. Si la Crimée avait eu le bon sens européen de choisir le coup d'Etat à Kiev, le renoncement à la langue et à la culture russe, si la Crimée avait renoncé à elle-même, elle serait détruite, mais reconnue comme démocratique dans le sens moderne du terme, c'est-à-dire justement dans le sens où cette minorité clairvoyante remet la majorité dans le bon chemin qu'elle a elle-même choisie. Amen.

 

Comment sortir de cette opposition frontale? La question reste ouverte. Une solution militaire est absolument à éviter, les négociations diplomatiques tournent en rond puisque le compromis est impossible entre l'être et le non-être. Qui sera le premier à céder des Etats Unis ou de la Russie?

Cela dépendra, en Russie, de ce que la population est prête à faire comme effort et aux Etats Unis du rapport de force entre les clans politiques. 

Publié par Karine Bechet-Golovko 

 

 

vu sur : http://russiepolitics.blogspot.fr/2014/12/la-russie-confiante-en-elle-meme.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+RussiePolitics+(Russie+politics)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
29 décembre 2014 02:09
Plus de 2200 architectes et ingénieurs détruisent le rapport « officiel » de la Commission sur le 11 septembre 2001



Le 11 septembre 2001 est devenu un assemblage de mots plus ou moins confus et l'un des sujets les plus populaires de cette dernière décennie, à la fois sur et hors internet. Un sujet qui est devenu si populaire et qui a transformé tellement de gens que les sondages indiquent que plus de 50% de gens ne croient pas à la version officielle diffusée par le gouvernement américain concernant le « rapport de la Commission du 11 septembre 2001 ». 
Pendant longtemps, les gens ont été ridiculisés pour avoir remis en cause la soi-disant version officielle, ils ont été catalogués comme théoriciens du complot, anti-américains, fous et on leur attribuait des noms péjoratifs. Mais est-il sensé de mettre ces personnes dans de telles catégories compte tenu de tous les éléments de preuve qui existent pour indiquer que l'histoire officielle n'est pas vraie ? Il ne s'agit pas de théories de grande envergure qu'on peut parfois trouver sur des sites Internet, mais de preuves scientifiques solides réelles. 

Enfin quelques médias de grandes distribution 

[...]

Lors d'une interview sur C-SPAN, le fondateur Richard Gage des ingénieurs et architectes du 11 septembre 2001 Truth parle de l'effondrement irréfutable contrôlé du bâtiment 7. Ce que Richard présente est de la science simple et des évaluations rigoureuses. 

À propos du AE911 Truth 

 

 


« Richard Gage, AIA, est un architecte de 25 ans qui réside à San Francisco Bay Area, il est membre de l'American Institute of Architects, et le fondateur et PDG de Architects & Engineers for 9/11 Truth ( AE911Truth.org ). 

Une organisation éducative, 501(c) 3, qui représente plus de 2200 architectes et ingénieurs agréés et diplômés qui ont signé une pétition appelant à une nouvelle enquête indépendante, avec le pouvoir d'assignation complète, concernant la destruction des Twin Towers et du World Trade Center Building 7 le 11 septembre 2001.
Plus de 17 000 signataires parmi lesquels figurent de nombreux scientifiques, avocats, des citoyens responsables formés aux États-Unis et à l'étranger et autres. Ils citent des preuves accablantes d'une démolition explosive contrôlée. » 

Plusieurs experts évoquent une démolition contrôlée 

La vidéo ci-dessous est un extrait de 15 minutes du documentaire AE911Truth, qui résoud le mystère du WTC 7. Plusieurs experts à travers le monde remettent en question l'histoire officielle du World Trade Center 7. 

 

 

 

 


Vous pouvez afficher les sous-titres en français. Appuyez sur lecture puis allez dans options sous-titres « oui » , puis traduire en français 

Conclusion 

Il est temps de s'interroger sur le monde dans lequel nous vivons. 
Si la vérité à propos du 9/11 devient enfin une connaissance commune, cela pourrait être la porte pour un changement radical mais extrêmement positif dans notre monde. Je pense que nous sommes sur le point de connaître la vérité sur le 11 septembre. 

Partagez vos idées 

Est-ce que le 11 septembre était un point de basculement dans votre vie ? ! Ou un point qui a engendré beaucoup de questions ? Vous n'êtes pas d'accord avec l'histoire officielle ? Que pensez-vous du 11 septembre ?

 

 

 

Source

 

vu sur http://www.wikistrike.com/2014/12/plus-de-2200-architectes-et-ingenieurs-detruisent-le-rapport-officiel-de-la-commission-sur-le-11-septembre-2001.html

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29 décembre 2014 00:00
Turquie : le gaz russe pour s'imposer dans les Balkans

Par La Voix de la Russie | Le vide se remplit rapidement. Cette règle concerne également le marché mondial des ressources énergétiques.

Dès que Sofia (Bulgarie) s'est laissé mener par la bride par Bruxelles et a bloqué la construction de South Stream, la Russie a offert un morceau friand du gâteau gazier à Ankara ce qui permet à la Turquie de devenir un leader incontesté du marché balkan des ressources énergétiques. La Turquie en profitera-t-elle pour étendre son influence politique dans la région ? Le politologue, historien et spécialiste de l'islam politique Guéorgui Engelhardt en parle dans un entretien à La Voix de la Russie :

« La Turquie tentera de tirer le maximum de sa nouvelle qualité afin d'accroître son influence dans les Balkans. Ces dernières années nous constatons que le gouvernement d'Erdogan souligne invariablement son intérêt immense pour la région et l'intention de rentrer dans la zone de l'ancien Empire ottoman.
L'avantage pour les pays balkaniques de la version initiale de South Stream, tout comme celle de l'oléoduc Bourgas-Alexandoupolis également bloquée par les autorités de Bulgarie, résidait dans la possibilité d'accéder à une source de ressources énergétiques et de ne dépendre de personne, la Turquie comprise.

Si Turc-Stream et d'autant plus le gazoduc trans-adriatique TAP sont construits, la Turquie aura le contrôle des livraisons de gaz dans les pays de la région et, par conséquent, un levier supplémentaire pour exercer la pression sur ses pays. Les Turcs sont des négociants habiles et ils ne laisseront jamais échapper la moindre opportunité de s'en servir en vue d'assurer leurs intérêts dans les Balkans.

Il faut y ajouter que si la coopération économique russo-turque connaît un essor sérieux, et sur fond du refroidissement durable entre la Russie et l'UE, Moscou accordera une grande attention aux intérêts d'Ankara dans les Balkans ».

[...]

Les pays balkaniques que pourraient-ils opposer au renforcement de l'influence turque ?

« Les Balkans, tout comme les pays de l'UE, traversent une grave crise économique. Sur ce fond, la Turquie en plein essor représente un contraste qui séduit. Les Etats balkaniques ne pourront rien opposer à l'influence turque qu'à condition d'un développement économique réussi. South Stream mis en échec par Bruxelles et Sofia était une chance sérieuse de parvenir à ce développement. Dans ce contexte, l'essor de la coopération avec la Russie et le recours à son soutien pour se protéger contre la pression turque seront un moyen efficace ».


vu sur : http://french.ruvr.ru/2014_12_26/Turquie-le-gaz-russe-pour-simposer-dans-les-Balkans-5830/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
28 décembre 2014 20:29

Publié par wikistrike.com sur 28 Décembre 2014, 08:29am

Catégories : #Science - technologie - web - recherche#Politique internationale

Les USA certes attaqués par la Chine, mais les attaques proviennent surtout de l’intérieur – False flag Sony(Note SM: si vous voulez regarder les cyber-attaques en live, c’est ici: http://map.ipviking.com/)

Beaucoup peuvent se rappeler de la société de surveillance/de cyber-sécurité NORSE abordée il y a quelques semaines, où il a été expliqué que cette société offre un regard en temps réel sur les cyber-attaques qui se déroule à travers le monde, montrant l’origine des attaques ainsi que des cibles d’attaquées et donne un aperçu de qui est responsable et quelles villes sont attaquées.

Deux questions sont traitées dans la vidéo ci-dessous …

1) Comment NORSE a la preuve que le piratage de SONY est provenu de l’intérieur des USA ?

2) Comment les États Unis peuvent être a l’origine des attaques contre les États Unis ?

Kurt Stammberger, vice-président de NORSE, a déclaré à CBS NEWS (cliquer sur le bleu) “Sony n’a pas été seulement piraté, c’est une société qui a été essentiellement atomisé de l’intérieur.” Stammberger continue a exposer: ” Nous sommes très confiants sur le fait que ceci n’était pas une attaque dirigée par la Corée du Nord et que des personnes de l’intérieur ont été la clé de la mise en œuvre de l’une des attaques les plus dévastatrices de l’histoire “.

Comme vous pouvez le voir dans la capture d’écran qui est montrée en détail dans la vidéo ci-dessous, ce n’est pas juste SONY qui est attaqué de l’intérieur, c’est les États-Unis, avec la majorité de ces attaques visant St. Louis, au Missouri. Tandis que nous voyons constamment le FBI accuser la Corée du Nord et à d’autres moments pointés du doigt d’autres pays, le site Norse prouve sans aucun doute que ceux-ci sont toutes des attaques sous fausses bannières conduites par des entités aux USA qui vont blâmer des pays étrangers, comme c’était le cas avec Sony.

Note SM: Donc voici comment se passe un jour “banal dans le monde ” à l’heure actuelle. (En bas à gauche: Target= cible / Attacker= ceux qui attaquent. ) la vidéo est en date du 26/12/2014.

En haut à gauche, les USA apparaissent 2e dans le classement des pays d’où proviennent l’emplacement des cyber-attaques (mais les attaques sont dirigées vers l’intérieur), pas de Corée du Nord en vue non plus et les USA sont 1er du classement en haut à droite et de loin des “pays cibles”.

Pourquoi les USA s’attaquent massivement eux-mêmes?

Bilan: Norse n’a pas vu d’activité de la Corée du Nord, mais plutôt des attaques internes massives le jour où Sony s’est fait attaqué.

traduction: Stopmensonges

Source: Susan Duclos, rédactrice pour Before It’s news

 

Lu sur RI

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28 décembre 2014 20:26
La banque centrale ukrainienne a acheté 11 kg de plomb pour ... 300 000 euros

En Ukraine, des escrocs sont parvenus à vendre des lingots de plomb à l'agence d'Odessa de la banque centrale, en les présentant comme des lingots d’or, selon la police locale. La banque centrale ukrainienne a payé près de 300 000 euros pour ces lingots qui avaient été teintés à la peinture dorée, croyant acquérir près de 11 kgs d'or, alors que ces barrn’ont aucune valeur. 

«UNE ENQUÊTEhttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png criminelle a été ouverte et nous sommes en train de mener des investigations pour identifier toutes les personnes impliquées dans ce délit », a déclaré un porte-parole de la police ukrainienne. Le ministère de l'Intérieur d'Odessa État a confirmé l’information.

UNE ENQUÊTEhttp://cdncache-a.akamaihd.net/items/it/img/arrow-10x10.png préliminaire semble indiquer que le gang à l'origine de cette escroquerie aurait infiltré la banque en y envoyant l’un de ses membres afin qu'il falsifie les documents nécessaires pour régulariser l'achat des faux lingots d'or. De même, elle aurait révélé que les employés de la banque ne faisaient pas l’objet de vérifications systématiques lors de leurs allées et venues au sein de la banque nationale ukrainienne.

Depuis la découverte de cette tromperie, la banque centrale n’achète plus d’or directement. « Nous ne pouvons pas être sûrs de l'authenticité des stocks », a expliqué Aleksandr Pisaruk, vice président de la Banque nationale ukrainienne.

En outre, l'employé de banque impliqué dans ce vol aurait fui vers la Crimée, la péninsule ukrainienne qui est passée sous contrôle russe. L’enquête correspondante n’a débuté qu’au 18 décembre dernier, alors que les faits allégués ont eu lieu entre août et octobre.

En novembre, on avait appris que la banque centrale ukrainienne avait perdu 12,6 milliards de dollars de réserves d'or, et que son stock ne se montait plus qu’à 120 millions de dollars.

Cependant, beaucoup d’incertitudes demeurent et aucune source indépendante ne peut confirmer cette perte potentielle. Cependant, la banque centrale a indiqué que ses réserves d’or et de devises étrangères détenues à l’étranger se montaient à 9,97 milliards de dollars à la fin du mois de novembre.

 

Source

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/la-banque-centrale-ukrainienne-a-achete-11-kg-de-plomb-pour-300-000-euros.html

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28 décembre 2014 02:51
UE: changer de politique orientale avant qu'il ne soit trop tard (médias)

 Frankfurter Rundschau

Le journal rappelle que de plus en plus de politiques en Occident plaident en faveur d'un allègement des sanctions antirusses, susceptibles d’avoir des conséquences imprévisibles pour l'ensemble de la région. Plusieurs producteurs en Europe, notamment en Allemagne, éprouvent des "craintes et des doutes" à cette occasion.

"Il nous faut coopérer, trouver des points communs, user de diplomatie, personne n'ayant aujourd'hui intérêt à mettre la Russie à genoux", a récemment déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi.
Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel et le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier s'étaient prononcés auparavant dans le même sens.

Les propos tenus par les hommes d'affaires occidentaux sont "encore plus dramatiques", note le journal, citant à titre d'exemple le PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn qui a déclaré que la chute du rouble tournerait en "bain de sang pour tous".

Il semblerait que les difficultés économiques de la Russie préoccupent Vienne, Berlin et Bruxelles même plus que Moscou, souligne Frankfurter Rundschau.

Et de conclure qu'une politique d'allègement des sanctions serait beaucoup plus raisonnable qu’un nouveau durcissement.

RIA Novosti
Lire la suite: 
http://french.ruvr.ru/news/2014_12_26/UE-changer-de-politique-orientale-avant-quil-ne-soit-trop-tard-medias-8906/

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28 décembre 2014 01:12

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Depuis maintenant plus de deux mois chaque pays européen, l’un après l’autre reconnaissent subitement un état palestinien, soi-disant parce que les pourparlers n’avancent pas et le processus de paix est bloqué.

Ces changements drastique envers Israël ne sont pas mineurs pire ils encouragent les palestiniens dans leur démarche et isole de plus en plus Israël. Ce statu est mauvais pour Israël, nous avons nos propres revendication qui plus est personnes, aucun état du moins ne les prends en compte surtout en ce qui concerne nos frontières et bien sur notre capital éternel Jérusalem.

La communauté internationale enfonce Israël dans la boue, il est clair maintenant que les 31 pays de la communauté européenne vont reconnaitre un par un l’état de Palestine qui je vous rappelle n’a aucune base historique, il est créé uniquement pour détruire Israël, l’ennemie à nos frontières, la faute est sur nous, nos dirigeants aurait du appliquer la souveraineté sur l’ensemble du territoire après les différentes guerres que nous avons traversé malheureusement ca n’a pas été le cas.

Les Etats-Unis ont demandé à l’Europe de reconnaitre cette Etat palestinien car soi-disant ils sont nos allié, mais pas nos supporter, que va-t-il se passé maintenant:

Jérusalem ne sera jamais partagé, nous le voulons pas, Jérusalem dois rester notre capitale indivisible, tant de mort pour rien, non!

Dans les temps à venir les nations du monde verront que Jérusalem pose toujours problème alors une force extérieur sera envoyé plus appliqué le partage, le partage ne se fera pas.

Dans la force et la violence, le sang de nouveau coulera, une guerre éclatera, pour la sauvegarde de notre identité et de nos valeurs, je ne peux me permettre d’écrire que le messie arrivera à ce moment là mais personnellement je n’en doute pas, notre foi et notre joie en prendront un certain coup, mais comme on le sait nous sommes un peuple qui défie les lois de la nature, toujours , depuis les prémices de la civilisation, l’Eternel ne nous a jamais abandonné, les prophéties écrites dans la bible sont réelles on les voit chaque jour sur notre terre sacrée.

Il est écrit qu’il y aura deux types de messie, deux phases, un descendant de David qui sera nait de parents tout à fait normaux, humain bien sûr, voué à la guerre et à la puissance du peuple d’Israël et un second descendant de Yossef pour le renaissance de la royauté et de la sainte loi en terre sainte, à cette époque futur la connaissance de D… sera pleine et parfaite, le chemin vers notre ultime période celle de la plénitude et de la connaissance sera dure et nous allons encore souffrir, ,mais la finalité de cette épreuve sera merveilleuse .

Il est écrit que l’Eternel se chargera lui-même de tout nos ennemie un par un et Dieu sait que nous en avons et ce depuis la sortie d’Egypte en passant par la Shoah, et aujourd’hui les Nations musulmanes: pour n’en citer qu’une l’Iran… et encore plus proches, nos voisins qui scandent dans leurs mosquées qu’il faut égorger les juifs.

Il est temps pour nous, car personnes d’autre ne le fera, de nous réveiller et de prendre position pour notre survie, car les temps à venir seront plus sombre pour Israël.

L’Eternel nous supporte et bien sûr nous aiment comme ses propres enfants ; Est-ce que nous lui renvoyons l’amour qu’Il nous porte?

Depuis le commencement de la vie sur terre, Il nous a choisit parmi toutes les nations, alors à notre tour de Lui montrer que ce choix n’est pas dur à porter, que nous l’aimons plus que tout au monde.

Par Julian Attia – JSSNews 

 

vu sur : http://jssnews.com/2014/12/21/prophetie-par-j-attia/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign
=Feed%3A+JSSNews+%28JSS+News%29

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27 décembre 2014 22:20

Screen Shot 2014-12-26 at 8.46.07 PM

JC Decaux, entreprise exemplaire en Israël, a t-elle un problème avec les juifs en France ? Est-ce une politique du board de Decaux France, ou des petits chefs ?

Presque un an après avoir interdit à JDate (affaire révélée par JSSNews), un site de rencontre pour juifs, de faire de la publicité à Nanterre à cause de la présence d’une étoile de David sur l’affiche, voici JC Decaux en train de faire la promotion du discours victimaire palestinien…

Dans de nombreuses villes musulmanes de France (région parisienne), mais également dans des villes riches, on peut actuellement voir une campagne d’affichage « Palestine », payée par le Secours Islamique. Est-ce une incantation pour la création d’un hypothétique Etat palestinien ? Ou un moyen d’attiser la haine antisémite en France ?

Sur l’affiche, on voit la silhouette d’une tête d’enfant, avec des débris d’un immeuble… Dans le cerveau, ca fait bing: « putain de juifs qui ont tout détruit. » Et pas question de réfléchir aux raisons de ces destructions… Pas question de penser au terrorisme… Au Hamas… Aux roquettes cachées dans les écoles… Aux QG du Hamas dans les hôpitaux… Aux civils-boucliers-humains…

Etrange campagne de haine acceptée par Decaux… Alors qu’une simple étoile de David, pour un site de rencontre, avait été censurée.

Le juif n’est pas le bienvenue en France. Il n’est plus le bienvenue en France. Et c’est Decaux qui vous le dit !

Par Christian Lèglise – JSSNews 

 

Vu sur  : http://jssnews.com/2014/12/26/apres-avoir-censure-une-pub-avec-une-etoile-de-david-jc-decaux-fait-la-promotion-de-la-haine-anti-israelienne/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A
+JSSNews+%28JSS+News%29

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27 décembre 2014 01:00

Fin de South Stream : le gaz rapproche Poutine et Erdogan
En annonçant, le 1er décembre, depuis Ankara, l’abandon du projet de construction du gazoduc South Stream, Vladimir Poutine confirme l’éloignement économique de la Russie par rapport à l’Europe et scelle un rapprochement inattendu avec la Turquie.
En juin 2014 au nord de Belgrade, la capital serbe - AFP / Andrej ISAKOVIC
En juin 2014 au nord de Belgrade, la capitale serbe – AFP / Andrej ISAKOVIC

“Dans les conditions actuelles, la Russie ne peut poursuivre la construction du gazoduc South Stream, a déclaré Vladimir Poutine, le 1er décembre, lors de sa visite à Ankara, rapporte le quotidien russeGazeta.ru. “Puisque la Commission européenne n’en veut pas, eh bien nous ne le ferons pas, et nous réorienterons nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde”, a-t-il souligné.Bruxelles, en effet, freine le projet depuis plusieurs années. La Commission refuse de donner son feu vert, considérant que le projet contrevient à la législation européenne antimonopole. Lancé par Gazprom, le gazoduc, d’une puissance de 63 milliards de m3 par an, devait relier Anapa (en Turquie) à Varna (en Bulgarie) par le fond de la mer Noire, puis Baumgarten (en Autriche), où se trouve le hub, par voie de terre, (après avoir desservi la Hongrie et la Serbie), explique le quotidien.

Cliquez sur le visuel pour l'agrandir

Il devait permettre de réduire les risques, lors de la livraison du gaz russe à l’Europe, liés au transit par le territoire ukrainien. Gazprom détient 50 % des parts du projet, la compagnie italienne ENI 20 %, la compagnie française EDF et l’allemande Wintershall 15 % chacune. Le coût avait été récemment évalué à 23,5 milliards d’euros.

Ankara fait fi de Washington et Bruxelles

Le quotidien turc Milliyet titre à la une : “Un geste vis-à-vis de la Turquie, défiance à l’égard de l’Europe”. “En effet, explique le titre, du sommet entre le président Erdogan et le leader russe Poutine sont sorties des décisions surprenantes en matière d’énergie. Poutine, qui a annoncé au passage une baisse des prix de 6 % du gaz naturel vendu à la Turquie, a expliqué qu’à cause de l’attitude de l’Union européenne, il renonçait au projet South Stream, ajoutant qu’un nouveau site de distribution pourrait être installé à la frontière turco-grecque. Erdogan a alors précisé qu’ils étaient arrivés à un accord sur le nouveau tracé du gazoduc”.

“Malgré son statut de membre de l’Otan et la poursuite du processus de son intégration à l’UE, la Turquie est fermement décidée à conserver et développer ses relations avec la Russie, analyse un chercheur à l’Institut oriental de l’Académie des sciences de Russie, Stanislav Ivanov, cité parle quotidien russe Nezavissimaïa Gazeta. La Turquie n’a pas l’intention d’y renoncer uniquement pour satisfaire Washington et Bruxelles”. Par ailleurs, la Turquie, comme la Russie, cherche à surmonter un certain isolement sur la scène internationale. “La visite de Poutine a lieu au moment où la Russie subit les sanctions de l’Occident, tandis que la Turquie perd des partenaires économiques au Moyen-Orient”.

Tenir tête à Poutine

“La saga South Stream”, titre de son côté le quotidien bulgare en ligneDnevnik, sans toutefois préciser si l’annonce par la Russie de l’arrêt du projet est bien le dernier épisode de ce feuilleton, qui tient depuis plusieurs années en haleine la presse de Sofia. Pour le politologue libéral Ognian Mintchev, il s’agit d’une “bonne nouvelle” pour le Vieux continent car, selon lui, l’Union européenne a ainsi démontré qu’elle était capable de “tenir tête à Poutine”. “La Bulgarie n’a rien à avoir dans cette affaire, il s’agit d’un problème entre Moscou et Bruxelles”, a-t-il précisé. L’ancien ministre de l’Energie, le socialiste (ex-communiste) Roumen Ovtcharov, a pour sa part estimé à 600 millions de dollars par an les pertes pour Sofia [Vladimir Poutine avait évalué cette perte à 400 millions], sans parler des “pertes politiques et géostratégiques”.

L’hebdomadaire économique Kapital voit, quant à lui, “des problèmes internes à l’économie” russe pour expliquer cette décision, rappelant la dévaluation du rouble et les effets de plus en plus palpables des sanctions occidentales.

Beaucoup de commentateurs bulgares affirment également que cet arrêt ne sera certainement pas définitif, rappelant que le projet a été “gelé” à plusieurs reprises avant de repartir de plus belle. Certains y voient même une “manoeuvre” de la part du Kremlin pour tester la réaction de ses partenaires.

“Mauvaise nouvelle” pour la Serbie“L’annonce de l’abandon du projet South Stream n’est pas une bonne nouvelle pour la Serbie”, a déclaré, selon le quotidien serbe Politika, le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, depuis Jerusalem, où il se trouve en visite d’Etat. C’était un bon projet, la Serbie y a investi sept ans de travail, refusant d’y renoncer malgré les pressions. A présent, les europhiles et les russophiles s’accuseront mutuellement de cet échec. La Serbie, quant à elle, n’y est pour rien”. Il a tenu à rassurer ses compatriotes quant à l’approvisionnement en gaz : “On va payer cher l’abandon de South Stream, mais on fera tout pour que les Serbes n’en souffrent pas cet hiver”.

Source: Courrier International, 2/12/2014

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ZéroHedge :

Poutine met fin au gazoduc « South Stream » ; il construira à la place un nouveau gazoduc de grande capacité vers la Turquie

Rétrospectivement, on réalise que cela aurait dû être évident en août.

À l’époque nous écrivions que le pays le plus pauvre de l’UE, la Bulgarie, avait été un partisan enthousiaste du projet de gazoduc « South Stream » soutenu par les Russes, dont la construction attisait les tensions entre l’Occident et Moscou car elle permettait la livraison de gaz en contournant l’Ukraine agitée de troubles (et donc en obligeant cette économie désespérée à retourner dans le giron russe). Début juin, le Premier ministre bulgare, Plamen Orecharski, avait ordonné un premier arrêt (après que l’Europe eut offert une bouée de sauvetage au système bancaire lors de son effondrement soudain). Par la suite, le ministre de l’énergie, Vassil Chtonov, a ordonné au conglomérat financier bulgare de l’énergie de cesser toute action concernant ce projet, car il ne satisfaisait pas aux exigences de la Commission Européenne.

Et alors, histoire de faire comprendre très clairement à Poutine à qui cet ancien pays satellite de la sphère soviétique devait faire allégeance, l’OTAN a déployé 12 F-15 et 180 militaires sur la base aérienne bulgare de Graf Ignatievo.

Le colonel Steve Warren, porte-parole du Pentagone, a annoncé lundi qu’une douzaine de F-15 et approximativement 180 personnes de la 493ème escadrille de la Royal Air Force basée à Lakenheath, Angleterre, ont été déployées sur la base de Graf Ignatievo, afin de participer à un exercice conjoint avec l’armée de l’air bulgare.

L’exercice a commencé lundi et continuera jusqu’au 1er septembre.

L’objectif de ce déploiement est de « mener des entraînements se concentrant sur l’entretien d’un état de préparation commun tout en développant l’interopérabilité », a déclaré Warren.

La décision intervient à un moment où les partenaires de l’Est européen, alliés de l’Amérique, s’inquiètent d’une possible intervention militaire russe en Ukraine. Ils craignent que Moscou tente de déstabiliser d’autres pays de la région.

« C’est le reflet de notre inébranlable engagement à améliorer la sécurité dans la région », dit Warren à propos de l’exercice.

Nous avions conclu par la question : « On se demande quelle sera la réaction de Poutine ? »

Nous avons maintenant la réponse : plus tôt aujourd’hui, dans une annonce stupéfiante, Poutine a annoncé la fin du projet South Stream. Comme le rapporte le Wall Street Journal, « Poutine a annoncé que Moscou mettait fin au projet South Stream de Gazprom, qui devait fournir du gaz naturel à l’Europe par un pipeline sous-marin vers la Bulgarie, rendant l’Union Européenne responsable du sabordage du projet ».

« Nous n’avons pas pu obtenir les autorisations nécessaires de la Bulgarie, et nous ne pouvons donc poursuivre ce projet. Nous ne pouvons pas faire tous les investissements pour être stoppés à la frontière bulgare, a dit M. Poutine. Bien sûr, c’est le choix de nos amis européens. »

« Nous pensons que la position de la Commission européenne n’était pas constructive, a déclaré M. Poutine. Si l’Europe ne veut pas le réaliser, il ne sera pas réalisé. »

Poutine a raison : l’Europe – à l’exclusion de l’Autriche – a vu des résistances grandissantes à South Stream ces derniers mois, à mesure de l’intensification de la crise en Ukraine. L’UE craint que ce projet ne conforte la position dominante de la Russie en tant que fournisseur de gaz naturel. La Russie répond déjà à presque 30% des besoins annuels de l’Europe.

Que fait alors Poutine ? Il signe un accord stratégique avec la Turquie, un membre de l’OTAN, le seul pays d’Europe a être tout sauf européen (à cause de l’éternel veto de l’Allemagne, qui en refuse l’intégration par peur d’une vague migratoire de travailleurs au rabais) et qui, dernièrement, a été de plus en plus anti occidental, pour construire un nouveau méga-pipeline vers la Turquie. Comme le rapporte RT, Aleksey Miller, le président de Gazprom, a dit que le géant de l’énergie construira un pipeline qui partira de la Russie, traversera la Turquie et s’arrêtera à la frontière grecque – donnant par là à la Russie accès au marché du sud de l’Europe. Dans les faits, la Russie gardera son accès aux marchés de South Stream.

Le pipeline aura une capacité annuelle de 63 milliards de mètres cubes. Un total de 14 milliards de mètres cubes sera livré à la Turquie, le deuxième plus gros client de Gazprom de la région après l’Allemagne.

Le ministre russe de l’énergie, Alexandre Novak, a dit que le nouveau projet comprendra une plate-forme de distribution spécialement construite sur la frontière turco-grecque pour des clients du sud de l’Europe.

Dans une conférence de presse conjointe de Poutine et du leader turc Erdogan, le Russe a dit que l’approvisionnement en gaz russe à la Turquie sera augmenté de 3 milliards de mètres cubes, à travers le pipeline déjà opérationnel Blue Stream. L’année dernière, 13,7 milliards de mètres cubes ont été fournis à la Turquie via le Blue Stream, selon Reuters.

Et un bénéfice additionnel accompagne le fait de devenir un allié privilégié de la Russie : Moscou réduira la facture de gaz de la Turquie de 6% à partir du premier janvier 2015, selon Poutine. Par la suite, Novak a dit que la réduction pourrait atteindre 15%, à négocier. Pauvre Ukraine.

Et pauvre Bulgarie, qui malgré sa dépendance totale au gaz russe pour ses besoins commerciaux, industriels et résidentiels, a décidé de se mettre du côté de l’Union Européenne en train de sombrer, devenant ainsi le dernier état vassal insolvable d’une zone euro qui coule, ce que Poutine a bien fait comprendre au cours de la conférence d’aujourd’hui.

  • POUTINE : La Bulgarie incapable d’agir en tant qu’état souverain sur la connexion gazière inter-états.
  • POUTINE : La Russie en passe de réorienter ses ressources énergétiques vers d’autres marchés. Source : IFX

La Bulgarie peut désormais s’attendre à ce que les coûts de son gaz prennent hardiment le chemin qu’avaient auparavant si hardiment suivi les prix de l’énergie de l’Ukraine.

Quant à la Turquie, le pays qui relie l’Europe à l’Asie n’est que la dernière expansion de l’alliance anti-dollar de Poutine.

Ou, comme Obama le dirait, la Russie vient juste de se retrouver encore plus « isolée ».

Source : Zero Hedge, le 01/12/2014

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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L’Europe pourrait faire face à un désastre du fait de l’annulation de South Stream, déclare une compagnie tchèque 

L’annulation du projet de gazoduc South Stream est synonyme de désastre pour les pays baltes, ainsi que pour la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie et l’Autriche, a déclaré le directeur de marketing d’une compagnie de gaz tchèque.

Moscou, le 2 décembre (Sputnik) – Les conséquences du retrait du projet de gazoduc South Stream pourraient s’avérer désastreuses pour certains états européens, a déclaré mardi le directeur de marketing de la compagnie de gaz tchèque Vemex.

« L’annulation du projet [South Stream] se traduira par un désastre pour les pays baltes, la Bulgarie, la Serbie ainsi que pour la Hongrie et l’Autriche », a dit Hugo Kyselka.

« Je parle avant tout des actions du gouvernement bulgare et de ses “associés” européens, qui ont délibérément “coulé” le projet [South Stream]. Ils ont fait une bourde énorme et ont causé un dommage réel à la sécurité énergétique européenne », a-t-il ajouté.

Selon Kyselka, il est « très dangereux de compter sur des ressources en matières premières situées à des milliers de kilomètres de celui qui les utilise sans prendre en compte la situation politique des pays où elles se trouvent. »

Le directeur de marketing de Vemex a aussi souligné que « Bruxelles a prouvé que les besoins des gens ordinaires ne l’intéressaient pas, que seuls ses buts politiques comptaient » et « a entamé avec les électeurs un jeu très dangereux. »

Kyselka a noté que « la Russie et la Turquie ont sans aucun doute gagné la partie du South Stream, tandis que l’Union Européenne a fait un mauvais choix et a tout perdu. »

Plus tôt ce lundi, le président russe Vladimir Poutine a dit, après une réunion avec son homologue turc, que la Russie augmenterait bientôt les livraisons de gaz à la Turquie de trois milliards de mètres cubes par an via le Blue Stream, un pipeline déjà opérationnel traversant la mer Noire. Le dirigeant russe a aussi annoncé que la Russie ne souhaitait plus mettre en œuvre le projet South Stream, à la lumière de la position « non-constructive » de la Commission Européenne sur cette question.

En 2012, le géant de l’énergie Gazprom avait annoncé la construction d’un pipeline à travers la mer Noire pour réduire les risques d’interruption de la livraison du gaz russe en Europe du Sud et en Europe centrale à travers l’Ukraine. Le pipeline devait être entièrement opérationnel avant 2018.

Cependant, la Commission Européenne a eu une position critique sur le projet, arguant qu’il est illégal de simultanément posséder un pipeline et de produire le gaz naturel qui y circule.

Moscou a insisté sur le fait que la construction du pipeline n’entre pas en contradiction avec les règles en vigueur.

Source : Sputnik News, le 02/12/2014

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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South Stream bloqué, la « claque » des États-Unis à l’Union européenne

par Manlio Dinucci, Géographe et géopolitologue. 5/12/2014

Contrairement à l’idée répandue dans les médias européens, montre Manlio Dinucci, le renoncement à la construction du gazoduc South Stream n’est pas simplement un coup dur pour la Russie qui y perd 4,5 milliards de dollars, mais surtout pour les membres de l’Union européenne. Ceux-ci perdent de gigantesques contrats de construction, les royalties qu’aurait occasionnées le passage du gazoduc sur leur territoire, et le développement économique facilité par une énergie bon marché. Il s’agit sans aucun doute de la pire catastrophe économique que l’UE ait jamais connue.

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« La Russie pour le moment est obligée de se retirer du projet South Stream, à cause du manque de volonté de l’Union européenne de le soutenir et du fait qu’elle n’a toujours pas reçu l’autorisation de la Bulgarie de faire passer le gazoduc sur son propre territoire » : voilà comment le président russe Vladimir Poutine a annoncé l’arrêt du projet South Stream, le gazoduc qui aurait dû amener le gaz russe dans l’Union européenne à travers un corridor énergétique méridional, sans passer par l’Ukraine. De cette façon, écrit l’agence Ansa, Moscou « donne une claque à l’Europe ». En réalité c’est Washington qui donne une autre forte claque à l’Europe, en bloquant un projet de 16 milliards d’euros qui aurait pu être de grande importance économique pour les États de l’UE, en commençant par l’Italie où aurait dû être construit le terminal du gazoduc.

Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut reprendre l’histoire du South Stream. Le projet naît de l’accord de partenariat stratégique, stipulé par la compagnie publique russe Gazprom et par l’italienne Eni en novembre 2006, pendant le gouvernement Prodi II. En juin 2007 le ministre pour le développement économique, Pierluigi Bersani, signe avec le ministre russe de l’industrie et de l’énergie le mémorandum d’entente pour la réalisation du South Stream. Le projet prévoit que le gazoduc sera composé d’un tronçon sous-marin de 930 km à travers la Mer Noire (en eaux territoriales russes, bulgares et turques) et par un tronçon sur terre à travers la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Italie jusqu’à Tarvisio (Province d’Udine). En 2012 entrent aussi dans la société par actions qui finance la réalisation du tronçon sous-marin la société allemande Wintershall et la française EDF à hauteur de 15 % chacune, alors qu’Eni (qui a cédé 30 %) détient 20 % et Gazprom 50 % des actions. La construction du gazoduc commence en décembre 2012, avec l’objectif de lancer la fourniture de gaz pour 2015. En mars 2014, Saipem (Eni) s’adjudique un contrat de 2 milliards d’euros pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin.

Entre temps, cependant, éclate la crise ukrainienne et les États-Unis font pression sur les alliés européens pour qu’ils réduisent les importations de gaz et de pétrole russes. Premier objectif états-unien : empêcher la réalisation du South Stream. À cet effet Washington exerce une pression croissante sur le gouvernement bulgare pour qu’il bloque les travaux du gazoduc. D’abord il le critique pour avoir confié la construction du tronçon bulgare du gazoduc à un consortium dont fait partie la société russe Stroytransgaz, sujette à des sanctions états-uniennes. Puis l’ambassadrice US à Sofia, Marcie Ries, avertit les hommes d’affaires bulgares d’éviter de travailler avec des sociétés sujettes à des sanctions de la part des USA. Un grand coup de main est donné à Washington par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui annonce l’ouverture d’une procédure de l’Union contre la Bulgarie pour de présumées irrégularités dans les appels d’offre du South Stream. Le moment décisif est celui où, en juin dernier, arrive à Sofia le sénateur états-unien John McCain, qui rencontre le premier ministre bulgare Plamen Oresharski en lui transmettant les ordres de Washington [1]. Immédiatement après Oresharski annonce le blocus des travaux du South Stream, dans lequel Gazprom a déjà investi 4,5 milliards de dollars.

En même temps la compagnie états-unienne Chevron commence les perforations en Pologne, en Roumanie et en Ukraine pour extraire les gaz de schiste bitumineux, par la technique de fracturation hydraulique : on injecte dans les strates rocheuses profondes des jets d’eau et de solvants chimiques à haute pression. Cette technique est extrêmement dangereuse pour l’environnement et la santé, à cause surtout de la pollution des nappes phréatiques. Le projet de Washington de remplacer le gaz naturel russe, importé par l’UE, par celui extrait des schistes bitumineux en Europe et aux États-Unis, est un véritable bluff, à la fois par ses coûts élevés et par les dommages environnementaux et sanitaires de cette technique d’extraction. Et, en effet, en Pologne et en Roumanie plusieurs communautés locales se rebellent.

À la suite du blocus de South Stream, a annoncé Poutine, la Russie est obligée de « réorienter ses fournitures de gaz ». Celles destinées à la Turquie vont augmenter, à travers le gazoduc Blue Stream. Et vont augmenter surtout celles vers la Chine. Gazprom lui fournira, d’ici 2018, 38 milliards de mètres cubes de gaz par an, c’est-à-dire environ un quart de celui qu’elle fournit aujourd’hui à l’Europe. Se servant aussi d’investissements chinois prévus pour 20 milliards de dollars, Moscou projette de potentialiser l’oléoduc entre la Sibérie orientale et le Pacifique, en l’accompagnant d’un gazoduc de 4000 km pour approvisionner la Chine. Pékin est aussi intéressé pour des investissements en Crimée, notamment pour la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié.

Les perdants sont les États de l’UE : la Bulgarie, par exemple, devra renoncer à des droits de transit de l’ordre de 500 millions de dollars annuels. En Italie, à peine annoncée l’arrêt du projet South Stream, l’action Saipem en bourse a subi, à la suite des ventes, une chute continue, descendant au niveau le plus bas des six dernières années. Avec le blocus de South Stream, Saipem perd, outre le contrat pour la construction de la première ligne du gazoduc sous-marin, un autre contrat pour les travaux de support de la seconde ligne, pour une valeur totale de 2,4 milliards d’euros, auxquels se seraient ajoutés d’autres contrats si le projet avait été poursuivi.

On prévoit de lourdes répercussions sur l’emploi. À la suite de l’effacement du projet South Stream seront annulées ou re-dimensionnées les nouvelles embauches que Saipem prévoyait pour augmenter ses propres effectifs en Italie. On n’exclut pas non plus une coupe dans les effectifs actuels. L’effacement du projet South Stream assène donc un coup dur non seulement à Saipem mais à d’autres secteurs de l’industrie et des services, au moment critique où chute la production et, en conséquence, l’emploi. Il suffit de penser que le terminal de Tarvisio, prévu dans le projet originaire, aurait pu être le hub de distribution du gaz russe et donc source de fortes recettes et d’augmentation de l’embauche.

Tout cela est à présent devenu vain. Tandis que tirent avantage de cet arrêt du South Stream les compagnies états-uniennes comme Chevron, engagées à remplacer le gaz russe fourni à l’UE.

Il ne reste qu’à remercier « l’ami américain ».

Manlio Dinucci

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto (Italie)

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L’observation des réactions à l’annulation du projet South Stream a été jubilatoire, mais elle nécessite d’être expliquée très attentivement. Afin de comprendre ce qui est arrivé, il est d’abord utile de revenir sur la façon dont les relations russo-européennes se sont développées au cours des années 1990.

À l’époque, il ne faisait aucun doute que la Russie deviendrait le grand fournisseur d’énergie et de matières premières de l’Europe. C’était la période de la grande ruée vers le gaz, quand les Européens anticipaient des fournitures russes illimitées et infinies. L’accroissement du rôle du gaz russe dans le mélange énergétique européen a permis à l’Europe de se défaire de son industrie au charbon, de diminuer ainsi ses émissions de CO2 et par ailleurs d’intimider et donner des leçons au monde entier, pour qu’il fasse pareil.

Cependant, les Européens n’imaginaient pas que la Russie ne leur fournirait que de l’énergie. Ils croyaient fermement que cette énergie russe serait extraite pour eux, et par les sociétés énergétiques occidentales. Après tout, c’était la tendance générale dans la plupart des pays en cours de développement. L’Union européenne qualifie cette méthode de sécurité énergétique (un euphémisme pour justifier l’extraction énergétique dans d’autres pays, sous le contrôle de ses propres entreprises).

Mais cela ne s’est pas passé ainsi. Bien que l’industrie pétrolière russe ait été privatisée, elle est néanmoins restée principalement entre les mains de Russes. En 2000, peu après l’arrivée de Poutine au pouvoir, la tendance de privatiser l’industrie pétrolière s’est inversée. Une des principales raisons de la colère de l’Ouest a été l’arrestation de Khodorkovski, la fermeture de Ioukos, puis le transfert de ses actifs à la société pétrolière d’État Rosneft, marquant ainsi l’inversion de la politique de privatisation de l’industrie pétrolière.

Dans l’industrie gazière, le processus de privatisation n’a jamais vraiment démarré. Les exportations de gaz ont continué à être contrôlées par Gazprom, préservant sa position de monopole d’État dans l’exportation de gaz. Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la position de Gazprom comme monopole d’État a été complètement sécurisée.

Une grande partie de la colère de l’Ouest à l’égard de Poutine s’explique par le ressentiment européen et occidental, de son refus, ainsi que de celui du gouvernement russe, d’éclater les monopoles énergétiques russes et d’ouvrir (c’est un euphémisme) l’industrie aux avantages des entreprises occidentales.

Un bon nombre d’allégations de corruption, portées régulièrement contre Poutine personnellement, ne sont destinées qu’à insinuer qu’il s’oppose à l’ouverture de l’industrie russe de l’énergie, ainsi qu’à l’éclatement et à la privatisation de Gazprom et de Rosneft, parce qu’il a un intérêt personnel investi en eux, et, dans le cas de Gazprom, qu’il en est en fait le propriétaire. Si l’on examine en détail les allégations spécifiques de corruption portées contre Poutine (comme je l’ai fait), cela devient évident.

L’ordre du jour visant à forcer la Russie à privatiser et à briser ses monopoles énergétiques n’a jamais disparu. C’est pourquoi Gazprom, malgré le service essentiel et fiable qu’elle assure à ses clients européens, est assujettie à tant de critiques. Quand les Européens se plaignent de la dépendance énergétique de l’Europe à la Russie, ils expriment leur ressentiment d’avoir à acheter du gaz à une seule société d’État russe (Gazprom), et non pas aux sociétés occidentales opérant en Russie.

Ce ressentiment est lié à la conviction, très ancrée en Europe, que la Russie est, en quelque sorte, dépendante de l’Europe, aussi bien comme client énergétique, que comme fournisseur de finances et de technologie.

C’est cette combinaison de ressentiment et d’excès de confiance qui se cache derrière les tentatives européennes répétées de légiférer sur les questions énergétiques, afin de forcer la Russie à ouvrir son secteur de l’énergie.

La première tentative a été ladite Charte de l’énergie, que la Russie a signée, mais a finalement refusé de ratifier. La dernière tentative de l’Union européenne était ledit Troisième paquet énergie. Ce paquet a été présenté comme un développement de la loi anti-concurrence et anti-monopole de l’Union européenne. En réalité, comme chacun le sait, il s’adressait à Gazprom, qui est un monopole, mais bien évidemment pas européen.

Tel est l’arrière-plan du conflit sur South Stream. Les autorités de l’Union européenne ont insisté pour que South Stream se conforme au troisième paquet énergie [1], bien que celui-ci n’ait vu le jour qu’après que les accords-cadres ont été conclus.

Conformément au troisième paquet énergieGazprom devait fournir le gaz, mais n’aurait eu ni la propriété de celui-ci, ni le contrôle du gazoduc destiné à l’acheminement.

Si Gazprom avait accepté cela, il aurait reconnu de fait l’autorité de l’Union européenne sur ses opérations, ce qui aurait constitué, sans aucun doute, le précédent d’une série de futures exigences de changement de ses méthodes d’opération. En fin de compte, cela conduirait à des exigences de changement dans les structures de l’industrie de l’énergie, en Russie même.

Ce qui vient d’arriver est que les Russes ont dit non. Plutôt que de poursuivre le projet en se soumettant aux exigences européennes, comme s’y attendaient les Européens, les Russes, à l’étonnement de tout le monde, se sont retirés de l’ensemble du projet.

Cette décision était complètement inattendue. Alors que j’écris cet article, l’air est surchargé de plaintes colériques de la part des pays de l’Europe du Sud-est, qui n’ont pas été consultés, ni même informés à l’avance de cette décision. Plusieurs hommes politiques en Europe du Sud-Est (Bulgarie en particulier) s’accrochent désespérément à l’idée que l’annonce russe n’est qu’un bluff (ça ne l’est pas) et que le projet peut encore être sauvé. Du fait que les Européens s’agrippaient à l’idée d’être la seule alternative comme clients pour les Russes, ils ont été incapables de prévoir cette décision et ils sont maintenant incapables de l’expliquer.

Il est primordial d’expliquer pourquoi South Stream est important pour les pays de l’Europe du Sud-est et pour l’économie européenne dans son ensemble.

Toutes les économies du Sud-est européen sont en mauvais état. Pour ces pays, South Stream était un projet d’investissement et d’infrastructures vital, assurant leur avenir énergétique. En outre, les frais de transit qui s’y rattachaient auraient assuré une importante source de devises étrangères.

Pour l’Union européenne, le point essentiel est qu’elle est dépendante du gaz russe. D’intenses discussions ont eu lieu en Europe sur la recherche d’autres approvisionnements. Les progrès dans ce sens se sont révélés, tout au plus, médiocres. Tout simplement, les fournitures alternatives n’existent pas en quantité nécessaire pour remplacer le gaz que l’Europe reçoit de la Russie.

On a courageusement évoqué la livraison de gaz naturel liquéfié venant des États-Unis, pour remplacer le gaz fourni par gazoduc de la Russie. Non seulement le gaz étasunien est de manière inhérente plus coûteux que le gaz russe, ce qui frapperait durement les consommateurs européens et affecterait la compétitivité européenne, mais il est peu probable qu’il soit disponible en quantité suffisante. Mis à part les probables effets modérateurs de la récente chute des prix du pétrole sur l’industrie de schiste des États-Unis, compte tenu de ses antécédents de consommateur d’énergie vorace, ce pays consommera la plus grande partie sinon la totalité de l’énergie de schiste qu’il produira. Par conséquent, il est peu probable que les États-Unis puissent exporter grand-chose vers l’Europe. Il n’y a même pas les installations pour le faire, et si jamais elles devaient être construites, il faudrait un bout de temps.

Les autres sources possibles de gaz de l’Union européenne sont pour le moins problématiques.

La production de gaz en mer du Nord est en baisse. Les importations de gaz d’Afrique du Nord et du golfe Persique sont peu susceptibles d’être disponibles dans les quantités nécessaires, tant s’en faut. Le gaz iranien n’est pas disponible pour des raisons politiques. Bien que cela puisse éventuellement changer, il est probable que les Iraniens (comme les Russes) décideront de diriger leur flux d’énergie vers l’Est, l’Inde et la Chine, plutôt que vers l’Europe.

Pour des raisons évidentes de géographie, la Russie est la source de gaz la plus logique et la plus économique pour l’Europe. Toutes les autres options impliquent des coûts économiques et politiques qui les rendent rédhibitoires.

Les difficultés de l’Union européenne à trouver d’autres sources alternatives de gaz ont été cruellement exposées dans la débâcle de l’autre projet de gazoduc, Nabucco, qui devait acheminer du gaz du Caucase et d’Asie centrale vers l’Europe. Bien que le projet ait fait l’objet de discussions pendant des années, sa construction n’a jamais démarré, car, économiquement, il n’était pas rationnel.

Pendant ce temps, alors que l’Europe parle de diversifier ses approvisionnements, c’est la Russie qui matérialise des accords.

La Russie a scellé un accord clé avec l’Iran pour l’échange de pétrole iranien contre des produits industriels russes. La Russie a également accepté d’investir massivement dans l’industrie nucléaire iranienne. Si les sanctions contre l’Iran sont levées, ce jour-là les Européens trouveront les Russes déjà sur place. La Russie vient de conclure un accord massif de fourniture de gaz avec la Turquie (dont nous parlerons plus loin). Éclipsant ces accords, la Chine et la Russie ont conclu cette année deux énormes contrats de fourniture de gaz.

Les ressources énergétiques de la Russie sont énormes, mais pas infinies. Le deuxième accord avec la Chine et celui qui vient d’être conclu avec la Turquie, fait pivoter vers ces deux pays le gaz qui était précédemment affecté à l’Europe. Les volumes de gaz impliqués dans l’accord turc correspondent presque exactement à ceux précédemment destinés à South Stream. L’accord turc remplace South Stream.

Ces offres démontrent que la Russie a pris cette année la décision stratégique de réacheminer son flux énergétique à l’écart de l’Europe.

Même si les effets prendront du temps avant de se faire sentir, les conséquences pour l’Europe seront sombres. L’Europe cherche à combler un sérieux déficit énergétique. Elle ne sera en mesure de le faire que par l’achat d’énergie à un prix beaucoup plus élevé.

Les accords passés par la Russie avec la Chine et la Turquie ont été critiqués, et même ridiculisés en raison du faible prix obtenu par la Russie pour son gaz, par rapport à celui payé par l’Europe.

La différence réelle du prix n’est pas aussi importante que d’aucuns le prétendent. Cette critique ne tient pas compte du fait que le prix ne constitue qu’une partie des relations d’affaires.

En redirigeant son gaz vers la Chine, la Russie cimente les liens économiques avec le pays qu’elle considère désormais comme son allié stratégique clé, et qui a (ou qui aura bientôt) l’économie la plus importante et la croissance la plus forte du monde. En redirigeant son gaz vers la Turquie, la Russie consolide une relation naissante avec la Turquie et devient maintenant son plus important partenaire commercial.

La Turquie est un allié potentiel clé pour la Russie, consolidant la position de cette dernière dans le Caucase et la mer Noire. C’est aussi un pays de 76 millions d’habitants, avec un produit intérieur brut de 820 milliards de dollars en 2013 et une forte croissance, qui, ces deux dernières décennies, s’est de plus en plus aliénée et éloignée de l’Union européenne et de l’Ouest.

Par contre, en déroutant son gaz loin de l’Europe, la Russie s’éloigne d’un marché gazier économiquement stagnant et qui lui est (comme les événements de cette année l’ont démontré) irrémédiablement hostile. Personne ne devrait être surpris que la Russie renonce à une relation qui a été pour elle la cause d’un torrent ininterrompu de menaces et d’injures, combinés avec des leçons moralisatrices, des ingérences politiques et maintenant des sanctions. Aucune relation, d’affaires ou autre, ne peut fonctionner de cette façon et celle existant entre la Russie et l’Europe n’y fait pas l’exception.

Je n’ai rien dit à propos de l’Ukraine, parce que, à mon avis, cela a peu d’incidence sur ce sujet.

South Stream était au départ conçu pour répondre aux continuels abus de l’Ukraine, de par sa position de pays de transit (abus qui vraisemblablement continueront). Ce fait a été reconnu par l’Europe, autant que par la Russie. C’est parce que l’Ukraine a de manière persistante abusé de sa position de pays de transit que le projet South Stream a obtenu, bien qu’avec réticence, l’approbation officielle de l’Union européenne. Fondamentalement, l’Union européenne, tout autant que la Russie, avait besoin de contourner l’Ukraine, pour sécuriser ses approvisionnements en énergie.

Les amis de l’Ukraine à Washington et à Bruxelles n’ont jamais été heureux à ce sujet, et ont constamment fait pression contre le projet South Stream.

Il faut souligner que c’est la Russie qui a torpillé South Stream, tout en ayant le choix d’aller de l’avant, en acceptant les conditions des Européens. En d’autres termes, par rapport à South Stream, les Russes considèrent les problèmes posés par le transit à travers l’Ukraine comme un moindre obstacle que les conditions imposées par l’Union européenne.

South Stream aurait pris des années à construire et son annulation n’a par conséquent aucune incidence sur la crise ukrainienne actuelle.

Les Russes ont décidé qu’ils pouvaient se permettre d’annuler le projet, estimant qu’il était plus avantageux pour leur pays de vendre ses ressources énergétiques à la Chine, à la Turquie et à d’autres pays en Asie (des projets gaziers sont en cours avec la Corée et le Japon, et peut-être aussi avec le Pakistan et l’Inde) plutôt qu’à l’Europe. Considérant la question ainsi, pour la Russie, South Stream a perdu de son intérêt. C’est pourquoi, avec la manière directe qui les caractérise, les Russes, plutôt que d’accepter les conditions des Européens, ont préféré saborder le projet.

Ce faisant, les Russes ont pris les Européens au mot. En l’occurrence, la Russie loin de dépendre de l’Europe comme client énergétique, a été contrariée, peut-être irrémédiablement, par l’Europe, dont elle est le partenaire clé économique et le fournisseur d’énergie.

Avant de terminer, j’aimerais dire quelque chose sur ceux qui pâtissent le plus de toute de cette affaire. C’est le cas des pygmées politiques corrompus et incompétents qui prétendent gouverner la Bulgarie. Si ces gens avaient eu un minimum de dignité et de fierté, ils auraient dit à la Commission européenne, quand elle a soulevé le Troisième paquet énergie, d’aller se faire voir. Si la Bulgarie avait clairement affiché son intention d’aller de l’avant avec le projet South Stream, il aurait sans aucun doute été construit. Il y aurait eu évidemment une sacrée bagarre au sein de l’Union européenne, parce que la Bulgarie aurait ouvertement bafoué le Troisième paquet énergie, mais elle aurait agi selon ses intérêts nationaux et n’aurait pas manqué d’amis au sein de l’Union européenne. Au bout du compte, elle aurait eu gain de cause.

Au lieu de cela, sous la pression de personnes comme le sénateur John McCain, les autorités bulgares se sont comportées comme les vassaux qu’ils sont, et ont essayé de courir après deux lièvres à la fois, l’Union européenne et la Russie.

Le résultat de cette politique imbécile a été d’offenser la Russie, son allié historique. Ainsi, le gaz russe, au lieu d’approvisionner et de transformer le pays, s’écoulera désormais vers la Turquie, son ennemi historique.

Les Bulgares ne sont pas les seuls à avoir agi d’une façon si timorée. Tous les pays de l’Union européenne, même ceux qui sont historiquement liés avec la Russie, ont soutenu divers paquets de sanctions de l’Union européenne contre les Russes, malgré les doutes qu’ils ont exprimés au sujet de cette politique. L’année dernière, la Grèce, un autre pays avec des liens étroits avec la Russie, est sortie d’un accord, pour vendre sa société de gaz naturel à Gazprom (qui offrait le meilleur prix), parce que l’Union européenne l’a désapprouvé.

Ceci appelle une morale plus générale. Chaque fois que les Russes agissent comme ils viennent de le faire, les Européens réagissent avec perplexité et colère. Et c’est assez fréquent ces jours-ci.

Les politiciens de l’Union européenne, qui prennent les décisions à l’origine des actions russes, semblent agir convaincus que c’est très bien pour l’Union européenne de sanctionner à volonté la Russie, mais que cette dernière ne fera jamais la même chose à l’Union européenne. Quand la Russie le fait, il y a de l’étonnement, toujours accompagné d’un flot de commentaires mensongers à propos du comportement agressif de la Russie, qui agit contrairement à ses intérêts ou affirmant qu’elle aurait subi une défaite. Rien de tout cela n’est vrai, comme la colère et les récriminations qui se propagent actuellement dans les couloirs de l’Union européenne (dont je suis bien informé) en témoignent.

En juillet 2014, l’Union européenne a cherché à paralyser l’industrie pétrolière russe en sanctionnant l’exportation de la technologie de forage pétrolier. Cette tentative échouera certainement, car la Russie et les pays avec qui elle négocie (dont la Chine et la Corée du Sud) sont parfaitement capables de la lui fournir.

En revanche, par le biais des accords conclus cette année avec la Chine, la Turquie et l’Iran, la Russie a porté un coup dévastateur à l’avenir énergétique de l’Union européenne. Dans quelques années les Européens commenceront à découvrir que faire la morale et de l’esbroufe a un prix. Peu importe, en annulant South Stream, la Russie a imposé à l’Europe la plus efficace des sanctions que nous ayons vues cette année.

Alexander Mercouris, www.globalresearch.ca

[1] Présenté en janvier 2007, le troisième paquet énergie a été adopté le 13 juillet 2009. Il concerne notamment, dans le domaine du gaz et celui de l’électricité (Wikipédia, français) 

 

 

 

vu sur : http://www.les-crises.fr/sanctions-suicidaires-pour-lue-la-russie-efface-le-south-stream/

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans International
23 décembre 2014 02:34

Les sanctions contre Moscou ne profitent pas à l'UE (Autriche)

 

Les sanctions contre la Russie ne profitent pas à l'Union européenne, a déclaré jeudi à Bruxelles le chancelier fédéral autrichien Werner Faymann.

"Il s'agit de créer un espace commun comprenant la Russie, l'Ukraine et l'Europe. C'est un espace économique européen, la question de l'avenir de l'Europe. Un mur permanent ne répond aux intérêts ni de l'Europe ni des autres pays", a indiqué M.Faymann devant les journalistes.

"Si les négociations de paix ne donnent pas de résultats, l'UE s'en tiendra à sa politique de protection de la souveraineté. S'il s'agit du processus de paix, il faut clairement indiquer que nous sommes prêts à lever les sanctions", a noté M.Faymann.

Il a toutefois constaté que la situation actuelle ne permettait pas de parler d'une normalisation des rapports avec Moscou.

 

vu sur : http://fr.ria.ru/world/20141218/203258755.html

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