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david MIEGE
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12 janvier 2023 14:14
Lors de la présentation de la réforme des retraites, la Première ministre a affirmé que quatre personnes sur dix n'auraient pas à travailler jusqu'à 64 ans avec la réforme. Mais de qui s'agit-il précisément ?

La réforme des retraites a été présentée. Alors que la majeure partie des Français y est toujours opposée, les syndicats et la gauche se préparent à passer à l’action. Entre grèves et manifestations, de nombreuses mobilisations s’organisent contre le report de l’âge légal de la retraite à 64 ans.

Pour l’heure, la première date annoncée est celle du jeudi 19 janvier, censée "donner le départ d’une puissante mobilisation dans la durée", pour le leader de la CFDT Laurent Berger. Côté politique, c’est le samedi 21 janvier qui a été retenue par le parti La France Insoumise pour organiser une "marche pour nos retraites", dans la lignée de la "marche contre la vie chère organisée en octobre dernier".

 

Dans le même temps, ils affirment leur soutien à toutes les mobilisations, y compris syndicales. "A chacun de voir quelle sera sa stratégie pour mobiliser contre la réforme des retraites, nous nous serons en soutien de toutes les mobilisations", a indiqué Louis Boyard sur le plateau de BFMTV, avant d’ajouter "si les syndicats veulent rejoindre cette date, on sera encore plus nombreux à mettre en échec le gouvernement".

Grèves contre la réforme des retraites : Elisabeth Borne appelle à la responsabilité

Ainsi, les prochaines semaines risquent d’être marquées par d’importants mouvements sociaux qui devraient toucher toutes les sphères de la vie publique. Face à cela, Elisabeth Borne a appelé à la responsabilité. Lors d’un déplacement à Disneyland Paris, elle a déclaré "On peut faire grève mais il faut aussi être attentif au quotidien de nos concitoyens".

Si les Français sont majoritairement contre un report de l’âge de la retraite à 64 ans, la Première ministre avait affirmé, pendant la présentation de la réforme le mardi 10 janvier, que "quatre personnes sur dix pourront bénéficier de départ anticipé et n'auront pas à travailler jusqu'à 64 ans". 

Voici la liste des personnes concernées.

 

Les générations avant 1968

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Les générations avant 1968

Le décalage de l’âge légal de départ en retraite se fera progressivement. Ainsi, les premières personnes concernées seront celles nées entre septembre et décembre 1961 pour qui le départ sera reporté de trois mois. Ensuite, le report se fera de trois mois par an jusqu’à 2032 ou la retraite aura atteint 64 ans pour les personnes nées en 1968.

Les carrières longues

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IstockLes carrières longues

22% des assurés pourront bénéficier d’un dispositif de carrières longues. En effet, les personnes ayant commencé à travailler avant 16 ans pourront partir en retraite dès 58 ans, ceux ayant travaillé entre 16 ans et 18 ans pourront partir à partir de 60 ans, et les Français ayant travaillé entre 18 et 20 ans pourront partir à 62 ans. La condition à remplir est cependant d’avoir cotisé au moins 5 trimestres avant 20 ans.

Les personnes en invalidité ou inaptitude

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Les personnes en invalidité ou inaptitude

Les personnes invalides ou en inaptitude pourront elles aussi partir en retraite plus tôt. Celles-ci pourraient partir à taux plein dès 62 ans. De plus, le gouvernement a précisé que "toute personne ayant eu un accident du travail ou une maladie professionnelle (AT-MP) ayant entrainé une incapacité d'au moins 10% puisse partir 2 ans avant l'âge légal, si cette incapacité est liée à une exposition à des facteurs de pénibilité", rapportent nos confrères de BFMTV.

Les personnes en situation de handicap

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Les personnes en situation de handicap

En ce qui concerne les travailleurs en situation de handicap, aucun changement n’est à prévoir puisqu’ils pourront toujours partir à la retraite dès 55 ans s’ils ont cotisé au moins 112 trimestres.

Les métiers "pénibles"

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IstockLes métiers "pénibles"

Le gouvernement a assuré une meilleure prise en charge de la pénibilité. Ainsi, cette réforme prévoit d’assouplir le compte professionnel de prévention ou "compte pénibilité", pour bénéficier à 60 000 personnes supplémentaires. Par ailleurs, pour les travailleurs exposés à l'amiante la réforme n’apportera aucune modification et ils pourront continuer de partir dès 50 ans.

Les catégories actives de la fonction publique

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Les catégories actives de la fonction publique

Elisabeth Borne a déclaré mardi 10 janvier que "les militaires et les fonctionnaires comme les pompiers et les policiers, dont les métiers sont plus dangereux, pourront continuer à partir plus tôt".

 

 

 

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- dans Retraites
16 août 2019 13:25
C’est LE sujet tabou du rapport Delevoye, jamais abordé par les médias dominants, tous détenus par les milliardaires : la baisse des pensions de retraites que va provoquer la réforme des retraites Macron.


Pour chaque travailleur, il est difficile dans ces conditions de savoir à quoi s’en tenir et c’est pourquoi le premier syndicat de travailleurs de France a travaillé sur des simulations permettant de savoir ce qu’il en est pour lui.
En développant un simulateur de retraite totalement absent et du rapport Delevoye, et du dossier de presse l’accompagnant :

Retrouvez les simulations des effets à la baisse de la réforme des retraites Macron

Simulation de pension de retraite pour les salariés du privé

La CGT a créé un outil de calcul en ligne pour calculer les effets de la réforme des retraites Macron, avec la fin du système par branches et par répartition et l’installation progressive de la retraite par capitalisation à travers l’instauration d’un régime unique par points.

https://retraites.cgt.fr/

Exemple, pour un travailleur né en 1985 et payé un salaire mensuel actuel de 1500 €, sans aucune année de chômage, en considérant que le taux de remplacement pour un âge de départ à la retraite sera de 44% soit une retraite de 1000 € mensuelle, contre 50% avec le système actuel où il aurait obtenu une pension d’au moins 1137 €.
Sans compter les retraites complémentaires qui sont incluses dans le montant de la pension de retraite par points.
Une baisse de 12%, rien que pour cet exemple.
La réforme des retraites Macron, c’est la baisse des pensions de retraite.

Simulation de pension de retraite pour les fonctionnaires

L’UFSE-CGT met à disposition des organisations CGT une simulation de la réforme Macron comparée avec la retraite actuelle des fonctionnaires (Code des pensions civiles et militaires et CNRACL).
L’hypothèse est celle d’un départ ouvert à 62 ans, d’un âge pivot à 64 ans (décote sur l’âge à 62 et 63 ans), d’un taux de rendement à 5% pour 28% de cotisations et d’une décote/surcote de 5% par an, comme aujourd’hui.
Le taux de primes est supposé à 25%, proche du taux moyen dans les trois versants de la Fonction publique, sauf pour les enseignants à 10%.
Presque tous les corps de catégorie C et B partagent la même grille indiciaire, celle des adjoints et des secrétaires administratifs.
À partir de 2025, les agents auraient une part de retraite relevant des anciens régimes et une part relevant de la réforme. Il est impossible pour la CGT d’anticiper ou de calculer les conditions de la transition.
Cependant, on peut avoir la certitude que la réforme Macron-Delevoye a pour objectif de baisser fortement les pensions de retraite et de reculer fortement l’âge de départ.

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/retrouvez-les-simulations-des-effets-a-la-baisse-de-la-reforme-des-retraites-macron/

Retrouvez le dossier spécial retraite et réforme des retraites d‘Initiative Communiste avec des dizaines d’articles dédiés :

agoravox

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
31 juillet 2019 19:57

Dans le futur système universel à points, les modalités de calcul des pensions de réversion vont considérablement évoluer. Décryptage d'une question sensible.

C'est confirmé : dans le futur système de retraites à points, le calcul des pensions de réversion sera basé sur le niveau de vie du couple avant le décès de l'un des deux conjoints, et non plus sur des conditions jusque-là spécifiques à chaque régime. Cette nouvelle façon de faire permettra de "créer un dispositif unique qui mettra fin aux inégalités actuelles entre régimes", selon le rapport que Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis au Premier ministre mi-juillet.

 

 

Qui sera concerné par la réforme ?

 

Aujourd'hui, 4,4 millions de personnes - en majorité des femmes (1) - bénéficient d'une partie des pensions engrangées, avant leur décès, par leur conjoint(e) ou leur ex-conjoint(e) retraité(e) ou d'une partie des pensions dont ces derniers auraient pu bénéficier (s'ils sont décédés alors qu'ils n'étaient pas encore retraités). Avant la mise en oeuvre de la réforme (prévue en 2025), ces conditions s'appliqueront toujours. 

Un futur âge d'ouverture des droits identiques pour tous

Le versement d'une réversion dépend aujourd'hui de différents paramètres. Parmi ces critères : l'âge de la veuve ou du veuf. La réversion est ouverte dès 55 ans dans les régimes de base. Même chose à l'Agirc-Arrco (retraites complémentaires) pour les décès intervenus depuis le 1er janvier dernier, sauf si l'on a deux enfants à charge : il n'y a alors pas d'âge minimal. Il faut avoir 60 ans dans la plupart des autres régimes complémentaires (par exemple pour ceux des experts-comptables, des médecins libéraux...). Pour les fonctionnaires de l'Etat ou des collectivités territoriales, il n'y a pas de condition d'âge.  

Selon les régimes, il existe aussi des seuils de ressources et des conditions non-remariage pour toucher une réversion. Par exemple, dans le régime général, il ne faut pas disposer de ressources annuelles brutes supérieures à 20 862 euros pour une personne seule et 33 379 euros pour un couple (il n'y a pas de conditions de non-remariage pour en bénéficier). A l'inverse dans les régimes complémentaires, on ne tient pas compte des ressources du survivant, mais il doit en revanche ne pas être remarié pour avoir droit à la réversion. 

Demain, selon le rapport le droit à une pension de réversion sera ouvert à compter de 62 ans pour tous. Beaucoup comme les fonctionnaires vont donc y perdre.  

Un taux de calcul unique

Le pourcentage de réversion, c'est-à-dire la fraction de la pension de retraite de la personne décédée qui peut être attribuée à son conjoint survivant, est aussi source de grandes distorsions entre régimes de retraite. 

Les plus généreux comme l'Agirc-Arrco et nombre de régimes complémentaires des professionnels libéraux (celui des experts-comptables, des consultants, des kinésithérapeutes par exemple) reversent 60% de ces droits. Pour les régimes de base (comme celui des salariés du secteur privé, du secteur agricole, des professionnels libéraux par exemple), ce taux est de 54%. Il est par contre de 50% seulement si le défunt était fonctionnaire de l'Etat ou contractuel de la fonction publique. 

Demain, ces différents taux, fonction des droits acquis par la personne décédée disparaissent pour laisser la place à un seul et même mode de calcul. Celui-ci prendra en compte 70% du total des droits à la retraite du couple avant le décès. 

Exemple : la retraite de Jean (ex-salarié du secteur privé) est actuellement de 2 600 € (1000 € de pension de base + 1600 € de retraite Agirc-Arrco) et celle de Marie de 2000 € (800 € de pension de base +1200 € de retraite Agirc-Arrco). 

Si Jean décède aujourd'hui, Marie ne percevra aucune réversion de la pension de base (car ses revenus excèdent les seuils fixés) mais elle touchera 960 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1600 €). 

Si Marie décède, Jean aura 720 € de réversion Agirc-Arrco (60% x 1200 €). 

Si ce même couple part en retraite en 2030 (après la réforme) et perçoit exactement les mêmes pensions (2600€ + 2000€), au premier décès, la réversion qui sera versée a pour objectif de permettre à Marie ou à Jean de conserver 70% de leurs revenus précédents, soit 3220€ (70% x 4600€). 

Aucune condition de ressources ne sera requise si l'on se fie au rapport de Jean-Paul Delevoye. Si Jean décède en premier, Marie percevra 1220€ (3220€ - 2000€ de pension propre), soit davantage qu'avec les règles d'aujourd'hui. En revanche, si Marie décède en premier, Jean percevra 620€ de réversion (3220€ - 2600€ de pension propre), soit moins qu'aujourd'hui. 

Les couples mariés bénéficiaires exclusifs de la réversion

La question a été maintes fois soulevée : faut-il ou non "ouvrir" la réversion aux couples non mariés, c'est-à-dire pacsés ou en concubinage, surtout s'ils ont des enfants communs ? La réponse fournie par le rapport de Jean-Paul Delevoye est sans équivoque : "le droit à réversion sera réservé, comme aujourd'hui, aux couples mariés, car ce droit est directement lié au principe de solidarité entre époux". Ici, il n'y aura donc ni gagnants, ni perdants. 

Le nombre minimal d'années demariage existant dans les régimes des fonctionnaires notamment, va disparaître  

Un solde de tout compte au moment du divorce

C'est une nouveauté qui a été portée lors des concertations par la CFDT et FO. Aujourd'hui, même après un divorce, les ex-conjoint(e)s ont droit à une pension de réversion éventuellement proratisée s'il y a eu différents mariages. Ce sera fini demain. Au moment du divorce, le juge aux affaires familiales devrait tenir compte des droits retraite accumulés par chacun des époux dans la prestation compensatoire dont il fixera le montant. 

Conséquence, en cas de remariage ultérieur, le futur conjoint pourra bénéficier d'une réversion, à hauteur de 70% des revenus du nouveau couple,sans avoir à la partager avec un premier conjoint. 

source

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
14 mai 2019 23:14

On sait depuis longtemps que le Président Macron n’aime pas les retraités et depuis un certain temps, il a montré qu’il est même capable d’un certain acharnement à leur encontre. Si l’on ajoute en effet à l’encours du présent mandat présidentiel, les cinq années pendant lesquelles il a été l’un des plus proches conseillers de son prédécesseur, avant de devenir son ministre, on peut lui imputer pas moins que :

1 - la création à la seule charge des retraités d’une cotisation dépendance, alors qu’on sait que la dépendance est un problème de solidarité nationale qui dépasse largement les retraités actuels,
2 - la remise en cause au fil de l’eau d’un certain nombre d’avantages familiaux purement et simplement supprimés ou rognés,
3 - la majoration de plus de 25% et sans contrepartie aucune d’une CSG destinée curieusement à renforcer les revenus des actifs qui, comme chacun sait, sont contrairement aux retraités incapables de se défendre par eux-mêmes,
4 - et tout récemment, le quasi-gel des pensions du régime de base sur les années 2019 et 2020 (ce dernier millésime censuré par le Conseil constitutionnel pour ... amateurisme rédactionnel).

Toutefois, depuis sa conférence de presse du jeudi 25 avril et à l’inverse de ce qu’on pouvait penser, on sait maintenant que le Président n’avait en définitive aucune stratégie véritable vis-à-vis des retraités actuels. Non, le Chef de l’État considérait très banalement leurs retraites comme une sorte de tirelire à sa disposition : une simple variable d’ajustement à sa politique budgétaire dont on s’aperçoit chaque jour davantage qu’il est rigoureusement incapable de maîtriser la dépense (ne vient-il pas d’enterrer pratiquement sa promesse-phare de supprimer durant son mandat 120 000 postes de fonctionnaires ?).

En effet, lorsqu’à la date mûrement choisie de la fin du mois d’août 2018, l’annonce tombe du quasi-gel des retraites pour les années 2019 et 2020, en reniement direct des promesses électorales de la campagne 2017, tous les retraités sont abasourdis.

L’ART DE LA PROVOCATION

Combien de nos lecteurs savent qu’avec un art consommé de la provocation :

> le pouvoir a réservé le gel des pensions aux seules retraites contributives, c’est-à-dire à celles fondées sur des cotisations dûment versées en leur temps,

> mais qu’inversement, il a continué à indexer rubis sur l’ongle les allocations (ASPA) versées au titre de la solidarité à des étrangers certes en situation régulière mais sans ressources suffisantes qui se sont simplement donné la peine de venir chez nous finir plus commodément leurs vieux jours ?

On sait par ailleurs - et la Cour des comptes s’en est fait l’écho - combien est relâché le contrôle des quelques conditions minimales – notamment la résidence effective en France d’au moins 180 jours par an ou la survie attestée du (titulaire isolé) ou des bénéficiaires (couple) – mises à l’octroi de ces allocations de solidarité

En clair, l’État n’a pas l’argent pour payer dignement ce qu’il doit à ses propres ressortissants, mais il sait parfaitement trouver les fonds pour financer des cadeaux à des gens auxquels économiquement il ne doit rien (et qui même parfois n’existent plus qu’au profit illicite des proches qui, après leur décès, s’approprient sans vergogne un secours toujours bienvenu).

On n’aura garde d’insister sur le fait que la réciprocité est normalement la règle pour les relations internationales et qu’il ne semble pas que nous subordonnions les largesses que nous consentons aux ressortissants de certains États aux facilités que ces mêmes États accorderaient à nos propres nationaux infortunés partis s’installer chez eux.

Ils pouvaient craindre notamment que, pour porter un coup aussi grave à ce qui était considéré comme l’une des garanties fondamentales des retraites, comme un des socles de notre droit social, le Président s’inscrivait dans une stratégie à long terme mûrement réfléchie et que c’étaient certainement de solides raisons qui l’avaient incité à menacer ainsi le cours futur des retraites.

Or en commençant par réindexer dès 2020 les plus basses pensions, avant d’étendre la mesure à toutes les autres pensions à compter de 2021, le Président vient de montrer que la désindexation décidée à la fin de l’été 2018 ne correspondait en rien à une réflexion stratégique. Non, en dépit des promesses antérieures, elle relevait d’un simple "coup" budgétaire ou politique inspiré par l’humeur du Prince, les retraites étant ravalées au rang d’une banale variable d’ajustement chargée de rattraper les "béances" de budgets mal ficelés et de financer les cadeaux consentis aux actifs, dont le pouvoir veut s’attacher les faveurs.

UNE DÉSINDEXATION CONSTITUTIONNELLEMENT DOUTEUSE ?

Comment ne pas voir pourtant que - fût-elle provisoire - cette nouvelle et sévère ponction annuelle ou biennale sur les retraites s’analyse économiquement et financièrement comme un nouvel impôt pesant sournoisement sur les seuls retraités. Cette dérive insensée ouvre la porte à tous les abus y compris en cas de besoin et au seul gré de sa majorité fort complaisante -pourquoi se priver ?- une amputation directe et illimitée des pensions, alors que ces dernières correspondent à des droits socialement acquis.

Or ce nouveau hold-up, contraire au surplus aux engagements exprès et répétés du candidat comme du Président, ajoute encore au pillage des retraites entrepris soi-disant (mais en réalité, pas seulement) en faveur des actifs.

Outre la menace qu’elle porte d’une guerre sans merci entre les générations, cette désindexation de trop fait manifestement voler en éclat le principe d’égalité devant l’impôt, déjà passablement mis à mal par une hausse non compensée de la CSG que le Conseil d’État comme le Conseil Constitutionnel n’auraient jamais dû laisser passer, aucun programme électoral n’ayant vocation à piétiner la Constitution.

[...] Cependant, ce faisant, et quoi qu’il en dise, le Président ne se distingue en rien de la plupart des politiciens de l"ancien monde" qui furent ses glorieux prédécesseurs : il sait en mentant courageusement renier ses promesses électorales, mais pas au point cependant de verser dans la témérité.

En tout cas, pas jusqu’à un point précis, celui qui pourrait lui coûter sa réélection en 2022, alors que les 17 millions de retraités, qui très majoritairement votent, pèsent à eux seuls nettement plus du tiers du corps électoral.

Or si on l’examine posément, le calendrier de la brusque volte-face présidentielle est parfaitement construit : on "pille" les retraités quand les échéances électorales majeures sont encore lointaines, mais on leur annonce fort opportunément le retour de l’indexation juste à temps avant pour éviter de compromettre les prochaines échéances majeures, à commencer par les élections européennes imminentes, en passant par les prochaines municipales nécessaires à l’enracinement territorial du parti majoritaire d’En Marche, mais surtout avec la campagne présidentielle de 2022 en ligne de mire.

C’est assurément faire peu de cas de la mémoire de beaucoup de retraités, qui ne sont pas tous loin s’en faut frappés de la maladie d’Alzheimer.

Car la ré-indexation promise n’est tout simplement que le rétablissement de droits injustement supprimés hier, par celui qui sans aucun repentir, ni sans aucune excuse, ne fait que réparer tardivement et sous la pression des gilets jaunes une partie du mal qu’il a fait et de l’injustice qu’il a commise. En effet, la parole présidentielle ne dit rien de la perte intercalaire et probablement définitive subie sur les années de gel des pensions.

Dépourvu d’élégance, mais non de cynisme, le dessein présidentiel est donc parfaitement clair et il n’a rien que de très politiquement classique : il s’agit tout bonnement de tenter de récupérer in extremis l’électorat massif des retraités, même si certains pourraient bien avoir le mauvais esprit de se souvenir - quand il ne faut pas - de toutes les misères et mauvaises manières que l’actuel Président n’a cessé de leur prodiguer au grand dam de leur pouvoir d’achat.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans retraités
30 octobre 2015 03:24

SOURCE -  Ils sont encore des milliers. Des milliers d'hommes et de femmes ayant atteint l'âge de la retraite et qui s'impatientent, voire paniquent, devant les retards de leur caisse de retraite pour valider leurs droits. Difficile de dire combien de personnes ont été confrontées cette année au paiement d'une première pension qui tarde à venir.

 

On parle de 8 000 concernant la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav).

Un chiffre que ne confirme pas son directeur, Pierre Mayeur, qui se borne à expliquer que « 3 à 4 % des dossiers » connaissent des retards, « pour des raisons diverses qui ne sont pas toujours le fait de la Cnav ». 3 %, voilà qui représente tout de même plus de 23 700 dossiers pour l'année 2015. Et c'est sans compter les retards de liquidation de pension dans les régimes spéciaux, comme ceux de la SNCF ou de la RATP, dont on ne sait rien.

...

Pour ceux qui sont pris dans les mailles du filet administratif, la situation peut tourner à la catastrophe. Car ces retraités en attente de validation sont souvent sans aucunes ressources. A l'image de Nicole, 66 ans, qui a attendu dix-huit mois avant que la Cnav ne lui verse sa retraite alors même que planait sur elle une menace d'expulsion de son logement.

Un nouveau droit opposable très limité

C'est pour éviter ces situations que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a publié en août un décret prenant effet le 1er septembre 2015 (le 1er janvier 2016 pour les adhérents de la Mutualité sociale agricole et du Régime social des indépendants RSI). Il oblige la Cnav à verser une estimation de la pension dès lors qu'elle n'aura su instruire complètement un dossier au terme d'un délai maximum de quatre mois.

Ce décret crée même un droit opposable, c'est-à-dire qu'il s'impose sans discussion. Bon nombre de retraités ont cru être concernés par ce texte progressiste. Mais le décret ne concerne que les dossiers déposés après le 31 août. Et il ne concerne pas les régimes spéciaux. Le défenseur des droits, Jacques Toubon, a d'ores et déjà prévenu qu'il entendait « contrôler la bonne application de la loi ».

La réforme de 2012 sur les carrières longues continuant d'accroître le travail des caisses et le vieillissement de la population s'accentuant, il serait peut-être temps de simplifier et les procédures et l'organisation de notre système de retraite qui ne compte pas moins de quarante régimes différents.

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
26 octobre 2015 20:48
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Esclave jusqu’à 67 ans, ça vous dit ? C’est pourtant bien ce qu’il y a dans les tiroirs des managers du pouvoir malgré les promesses électorales du serpent à langue fourchue qui nous préside.


 Ah ! les belles promesses : « Mon ennemi c’est la finance » vous vous souvenez ?
 Et bien, pour la retraite, mensonge encore, mensonge toujours. 
Non seulement vous allez plier sous le poids d’un travail de moins en moins protégé par un Code démantelé, mais mieux encore : vous devrez supporter ce poids jusqu’à l’épuisement, pendant qu’une jeunesse en pleine forme fera la queue à Pôle Emploi !! 

N’oubliez pas ceci : Pour tous ces technocrates, silence vaut acquiescement.

Vous vous souvenez ce que nous disions à propos de la Grèce il y a un an ? « La Grèce, c’est nous ». Doucement, sous la poussée de l’U.E nous y arrivons…

Un petit rappel :

 

 

 


François Hollande aura décidément renié tous ses engagements de campagne, les uns après les autres, et se sera méthodiquement appliqué à désespérer ceux qui lui ont permis d’accéder à l’Élysée. 
S’il en faut une dernière illustration en date, c’est assurément le dossier hautement symbolique des retraites qui l’apporte.
 Comme il semble loin, en effet, le temps où le candidat aux primaires socialistes promettait d’abroger la principale mesure prise en 2010 par Nicolas Sarkozy, relevant de 60 à 62 ans l’âge légal du départ à la retraite !
 Désormais, même si ce n’est pas affiché publiquement, c’est une autre voie qu’empruntent les dignitaires socialistes : en avant, à petits pas vers la retraite… à 67 ans ! 
Le Medef en rêve depuis longtemps, et c’est vers cela que la France se dirige.

Même si la plupart des grands médias se gardent de dire les choses aussi nettement, il n’est, de fait, guère difficile de décrypter les intentions du pouvoir.
 Car plusieurs indices laissent clairement entendre que c’est dans cette voie que le gouvernement veut aller, en emmenant avec lui les partenaires sociaux qui sont disposés à le suivre. 
Au diable la retraite à 60 ans, qui depuis 1982 faisait partie des réformes emblématiques de la gauche !
 Au diable la retraite à 62 ans, à laquelle François Hollande s’était rallié, sans vraiment l’assumer ! 
Car en vérité, c’est à la retraite à 67 ans que la France se prépare, sans que cela ne soit vraiment affiché.
Ces dérapages successifs qui nous ont conduits presque insensiblement de la retraite à 60 ans – promis, juré, on ne renoncera jamais à cet acquis social majeur ! – jusqu’à la retraite à 67 ans qui se dessine, il n’est guère difficile de les reconstituer. 
D’abord, jusqu’en 2011, il y a donc, pour la gauche dans toutes ces composantes, un dogme absolu : la retraite à 60 ans fait partie des grandes conquêtes sociales qu’il faut défendre bec et ongles contre les réactionnaires de tous poils qui veulent l’abroger.
…/…
On se souvient en effet de la mesure phare de la réforme engagée en 2013 par François Hollande, et son premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault : parmi d’autres mesures accablant le travail et épargnant le capital (lire Retraites : vive le capital ! A bas le travail !), le gouvernement décide alors un allongement de la durée d’activité ouvrant droit à une retraite à taux plein de 41,5 ans actuellement à 43 ans, la disposition devant progressivement prendre effet de 2020 à 2045.
 En clair, même la retraite à 62 ans devient alors une fiction.
 Car pour un salarié ayant commencé à travailler à 24 ans, il faudra à cette échéance travailler jusqu’à 67 ans pour prétendre à une retraite à taux plein.

 

 

Menaces sur le pouvoir d’achat des retraités

Cette barre des 67 ans, c’est d’ailleurs dès cette époque la référence que prend perpétuellement le Medef, qui répète à l’envi qu’il faut relever à ce niveau l’âge légal de départ à la retraite.
 Dans la réforme de 2013, le gouvernement socialiste fait d’ailleurs une concession de plus, en faveur du patronat, qui à l’époque est peu commentée mais qui en dit long : ce dispositif prévoit que c’est à 67 ans (contre 65 ans auparavant) qu’un salarié qui n’a pas cotisé le nombre de trimestres nécessaire pourra partir à la retraite sans pénalité de minoration, c’est-à-dire sans qu’il ne lui soit appliqué une décote, étant entendu que sa pension sera néanmoins calculée au prorata du nombre de trimestres travaillés.

 En clair, dès la réforme de 2013, l’âge de 67 ans fonctionne comme un point de mire.

Toutes ces reculades permettent donc de mieux comprendre ce qui se joue désormais avec la nouvelle réforme sur les retraites complémentaires sur laquelle viennent de se mettre d’accord d’un côté le patronat, de l’autre la CFDT, la CGC et la CFTC – mais ni la CGT, ni Force ouvrière – et à laquelle Manuel Valls a tout aussitôt applaudi. 

Car, cette fois encore, c’est un nouveau coup de boutoir qui va être donné à la retraite à 62 ans ; et c’est un nouveau et insensible glissement qui se met en place vers la retraite à 67 ans.

Article complet (édition abonnés) ici

http://www.mediapart.fr/journal/economie/201015/en-avant-vers-la-retraite-67-ans

 

 

 

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
28 septembre 2015 00:31
La pauvreté augmente chez les retraités: 39 000 retraités pauvres supplémentaires en 1 an

SOURCE Publié par wikistrike.com

Aujourd’hui, dans les médias on vous dit que le taux de pauvreté recule en France. Mais c’est FAUX, avec les mêmes chiffres de l’INSEE, nous nous apercevons que la pauvreté augmente chez les plus âgés.

Retenez bien un chiffre : en douze mois 39 000 retraités pauvres supplémentaires ! 7,9% des retraités sont pauvres soit 1 078 000 retraités  pauvres ! 

Le minimum vieillesse n’a pas été augmenté, les retraités sont gelées, les seniors qui arrivent à la retraite n’ont pas toujours des carrières complètes…tous ces facteurs font que les retraités se paupérisent…en silence…

Les experts et les journalistes vont vous bassiner que le taux de pauvreté dans notre pays est passé en un an de 14,3% à 14%. Certes, la priorité des gouvernants a souvent été la jeunesse et dans cette tranche d’âge, la pauvreté diminue. Mais comment entendre et comprendre que de plus en plus de retraités sont pauvres. Voulons nous prendre comme exemple la Grèce, où le sort des plus vieux est dramatique ? Est-ce le modèle à suivre ?

Chez les plus de 50 ans, le taux de pauvreté a augmenté de 2012 à 2013 de 0,3% passant à 9,5% de cette catégorie d’âge soit 101 000 personnes seniors pauvres supplémentaires. Quel gâchis et quel drame !

Le taux de pauvreté chez les retraités avait baissé de 2010 à 2012 car le minimum vieillesse avait augmenté de 25% à l’époque. Mais là, avec le gel des retraites, des retraites complémentaires et de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, la situation des retraités va s’empirer. 

Le 1er Octobre, normalement les retraités devraient être revalorisées mais attendons nous au pire. Il faut se préparer à une année supplémentaire de gel des retraites soit 42 mois consécutifs, d’avril 2013 à octobre 2016! C’est scandaleux !

C’est dramatique, un pays qui ne s’occupe pas de ses anciens est un pays qui …se meurt.

 

SOURCE Publié par wikistrike.com

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
30 août 2015 02:04

Le livret d’accueil, document officiel, édité par le Ministère de l’immigration, de l’identité Nationale, et du développement Solidaire !

Livret d’accueil France

Regardez bien en page 54 le droit des étrangers pour la retraite !
Ne perdez pas ce document qui a été supprimé sur internet à la demande des dirigeants politiques.
Toutefois, sachez qu’il est toujours en vigueur et offre moins de droit à une personne qui a cotisé 40 années pour sa retraite qu’à une personne qui n’a jamais cotisé ?

 

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
27 août 2015 02:36

 

 

 

« En rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ». Analyse d’un mythe.

  

 

  Récemment encore, l’économiste de la Banque Mondiale Hernan Winkel justifiait l’immigration en Europe par l’argument fréquemment répété : « en rajeunissant la population (par l’immigration), on contribue nécessairement à payer les retraites ».

Or, cette affirmation est inexacte : l’État ne peut payer les coûts croissants d’une population vieillissante qu’avec des ressources supplémentaires ; et quel que soit leur âge, les inactifs sans ressources n’en apportent pas.
Pour assurer les retraites futures, c’est les ressources de l’État qu’il faut augmenter, notamment en augmentant le nombre d’emplois productifs.
 
L’immigration pourrait y contribuer de deux façons : soit si les immigrés comblaient un manque de main d’œuvre dans des secteurs productifs, soit si des immigrés créaient de nouvelles entreprises génératrices d’emplois productifs.
Mais globalement en Europe, l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers monde n’est pas choisie en fonction du marché du travail et est peu qualifiée.
 
 Les demandeurs d’emplois peu qualifiés étant déjà en surnombre, cette immigration non sélective ne fait que gonfler le nombre global des chômeurs et allocataires sociaux.
 
 Et ces immigrés n’ont généralement pas les compétences nécessaires pour créer de nouvelles entreprises.
En réalité, cette immigration européenne non sélective ne fait qu’empirer le problème des pensions. En effet, les chômeurs et allocataires sociaux qu’elle génère requièrent des ressources supplémentaires.
L’État les trouve habituellement en augmentant la pression fiscale, ce qui a pour conséquence inévitable de diminuer la compétitivité des entreprises.
Et pour maintenir leur compétitivité, celles-ci doivent faire des économies, par exemple en réduisant leur personnel ou en se délocalisant dans des pays à main d’œuvre bon marché… ou alors risquer la faillite.
Tout cela diminue l’emploi et aggrave le problème des pensions.
Et si l’on se refusait à augmenter la pression fiscale en maintenant fermée l’enveloppe de la sécurité sociale, les montants alloués à ces chômeurs et allocataires sociaux supplémentaires grèveraient d’autres postes de la sécurité sociale, comme par exemple l’assurance maladie-invalidité… ou les pensions elles-mêmes !
 
Dès lors, indépendamment de toute autre considération sur les éventuels avantages ou inconvénients que l’immigration actuelle en provenance des pays du tiers monde apporterait à l’Europe, celle-ci ne résout en rien le problème des pensions.
On pourrait par contre résorber ce problème en augmentant l’emploi productif.
 
Pour cela, il faudrait d’une part améliorer la compétitivité de nos entreprises, en diminuant le poids de l’État et ainsi la pression fiscale.
 
 Et d’autre part, faciliter la création d’entreprises, notamment par un allègement significatif de leurs charges administratives et sociales.
Mais surement pas en encourageant l’immigration extra-européenne.
 
Ainsi l’affirmation « rajeunir la population par l’immigration contribue à payer les retraites » a beau être répétée à l’envi, elle ne repose actuellement en Europe sur aucune réalité.
 
C’est donc encore un de ces mythes idéologiques dont il faut se défaire pour résoudre le problème.
 
J.S.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
15 juillet 2015 01:44
retraites

retraites crédit photo : Sébastien Cheniclet via Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Un sondage BVA réalisé en juillet 2015 révèle que près de 9 Français sur 10 ignorent la part d’actifs dans la société française. Seuls 13% des Français estiment correctement la part d’actifs dans la société française, 11% la sous-estiment, 30% la surestiment et 46% ne  donnent aucune réponse.

BVA Retraites - 1La moyenne des réponses citées est de 50%. Les Français qui donnent une réponse surestiment donc la part d’actifs dans la société. En réalité, les actifs représentent 43% de la population française. En effet, les actifs sont composés de 28,5 millions de personnes sur une population globale de 66,3 millions individus. La sous-population ayant donné, en moyenne, la réponse la plus proche de la réalité est celle des sympathisants de droite (49%), contrairement aux sympathisants de gauche ayant donné, en moyenne, la réponse la plus éloignée de la réalité (52%).

Le financement des retraites

Interrogés sur le financement qui devrait être assuré en priorité pour les prochaines années, les Français citent en premier les retraites (46%), loin devant l’assurance maladie (29%). 9 Français sur 10 sont inquiets pour l’avenir du système de retraites, et même 39% se déclarent très inquiets. Seuls 10% se déclarent confiants. Plus de 3/4 des Français (78%) craignent que la France ne puisse plus financer les pensions des personnes arrivant à la retraite dans quelques années.

BVA Retraites - 2Cliquez pour agrandir

Les retraités

Alors que 63% des retraités se disent satisfaits de leur niveau de vie aujourd’hui à la retraite, les futurs retraités sont en revanche très inquiets lorsqu’ils pensent à leur retraite : 89% des non-retraités se disent inquiets lorsqu’ils pensent à leur propre retraite, dont 43% très inquiets. Seuls 11% se disent confiants.

Au final, plus des ¾ des Français craignent que la France ne puisse plus financer les pensions des personnes arrivant à la retraite dans quelques années.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
24 juin 2015 02:22

Douche froide en vue pour les futurs retraités ! A compter du 1er janvier 2019, un véritable serrage de vis est envisagé sur les retraites complémentaires pour les générations nées à partir de 1957. La potion proposée dans le projet d'accord du Medef que nous nous sommes procuré, pour redresser les comptes des caisses Agirc (cadres) et Arrco, risque d'être amère.

Si le patronat a lâché un peu de lest, l'objectif est toujours de reculer l'âge des départs : à 65 ans, contre 67 ans dans la dernière version.

Création d'un malus jusqu'à 65 ans. Selon la dernière mouture du texte, qui doit être examinée demain par les partenaires sociaux, il s'agit de mettre en place des « mesures d'incitation à décaler l'âge effectif de départ à la retraite ».

Ainsi les générations nées à partir de 1957 se verront appliquer des malus, ou abattements dégressifs et temporaires (d'une durée maximale de trois ans), sur le montant de leur retraite complémentaire, calculés en fonction de l'âge.

Exemple  : si le futur retraité a 62 ans, sa retraite complémentaire serait amputée de 30 % la première année, de 20 % la seconde, 10 % la troisième année et puis plus rien.

Les salariés ayant commencé à travailler à 16 ou 17 ans pourront, eux, toujours partir à 60 ans, ou 61 ans, mais avec des abattements (de 30 %, 20 % et 10 % entre 60 et 62 ans). Les retraités les plus modestes, non assujettis à la CSG, seront épargnés (voir ci-contre). On atteindrait 1,8 Md€ d'économies en 2020.

Sous-indexation des pensions de 1,5 point par rapport à l'inflation.Autre mesure choc sur la table, la valeur des points des régimes Agirc et Arrco qui servent au calcul du montant de la pension, revalorisée chaque année en fonction des augmentations de salaires, sera « indexée sur les prix à la consommation et diminuée de 1,5 point ».

Ce qui revient à une baisse du rendement des points... donc du montant des pensions. Une mesure d'économie prévue de 2016 à 2018. Enfin, la date de revalorisation sera décalée de six mois, et fixée au 1er novembre.

En ce qui concerne les pensions de réversion, versées aux conjoints de retraités décédés, elles seront conditionnées au fait que le conjoint survivant ait atteint 55 ans au lieu de 60 dans la proposition précédente.

Le montant sera calculé au prorata des années de mariage et ne sera donc plus illimité jusqu'au décès du survivant. On atteindrait 4,4 Mds€ d'économies en 2020. Parmi les autres mesures envisagées, il est prévu de fusionner les régimes Agirc et Arrco.

De quoi faire bondir le syndicat de l'encadrement CFE-CGC, qui redoute la fin du statut des cadres. Au total, le patronat estime que les mesures proposées permettront 6,9 Mds€ d'économies d'ici à 2020 et 10,8 Mds€ d'euros en 2030 pour un besoin de financement évalué entre 8,4 et 11,2 Mds€ selon les scénarios.

Les négociateurs ne devraient pas accorder leurs violons demain. Une nouvelle séance de négociation est d'ailleurs prévue... en septembre, pour une signature finale en octobre. L'été ne sera pas de trop pour tenter de faire passer la pilule auprès des salariés !

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
16 juin 2015 00:28

Une étude publiée en mai par le ministère des Affaires sociales, intitulée "Les Retraités et les retraites", revient sur les différentes pensions touchées par les seniors en fonction des postes qu’ils ont occupé.  

Quelles professions touchent la pension de retraite la plus forte ? C’est ce qu’a essayé de savoir l’Express, qui s’est appuyé sur une étude du ministère des Affaires sociales publiée en mai dernier. Le rapport, intitulé "Les Retraités et les retraites", permet en effet de voir que certains régimes offrent des modes de calcul plus favorables aux retraités.

A titre de comparaison, la pension moyenne fin 2013 d’un retraité, tous régimes confondus, était de 1310 euros.

Les salariés du privé non agricoles

Les retraités qui ont travaillé comme salariés dans le domaine privé, non agricoles, ont une pension moyenne comprise entre 1160 et 1590 euros pour les hommes, contre 850 euros chez les femmes. "Pour une carrière complète, la moyenne grimpe à 1760 euros - 2090 euros pour les hommes, 1390 euros pour les femmes", précise l’Express.

Les fonctionnaires

La pension de retraite d’un ancien fonctionnaire va être beaucoup plus élevée, avec une moyenne de 2200 - 2450 euros chez les hommes fonctionnaires civils de l’Etat, contre 2040 euros pour les femmes. Une somme moins importante pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, qui se situe à 1390 - 1710 euros pour les hommes et 1340 euros pour les femmes. 

Les régimes spéciaux 

Dans le cas des régimes spéciaux, la pension de retraite moyenne s'élève à 1930 euros - 2040 euros pour les hommes, contre 1560 euros pour les femmes, selon les chiffres analysés par l’hebdomadaire. 

Les professions libérales 

Pour les retraités ayant travaillé en profession libérale, la pension moyenne s'élève à 1900 euros - 2160 euros pour les hommes, contre 1240 euros pour les femmes.

Commerçants et artisans

Pour les anciens commerçants n’ayant eu que ce régime, la pension est beaucoup plus faible, avec en moyenne à 490 euros - 680 euros pour les hommes et 400 euros pour les femmes. "Pour ceux qui ont été principalement commerçants mais qui ont eu au moins un autre régime, la moyenne s'élève à 1080 euros - 1270 euros pour les hommes, 770 euros pour les femmes", note l’Express.

 

Les artisans n’ayant eu que le régime d’artisan touchent quant à une pension moyenne de 720 euros - 900 euros pour les hommes et 370 euros pour les femmes. S’ils ont eu au moins un autre régime, elle est de 1240 euros – 1310 euros chez les hommes et 830 euros chez les femmes.

En vidéo sur le même thème : Portraits de retraités avec des fins de mois difficiles 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
12 juin 2015 02:23

Depuis le début de la crise, ils ont été relativement épargnés. Mais les retraités vont souffrir à leur tour. Les comptes sont tellement dans le rouge que le montant des pensions va inéluctablement baisser pour les générations à venir. Et c'est le Conseil d'orientation des retraites qui le dit.

Le retour à l'équilibre, c'est pas gagné

Selon des projections de cet organisme, le niveau de vie des retraités devrait baisser à long terme par rapport au reste de la population. Il faut dire que les caisses des retraites sont vides. 

Ainsi l’institution a imaginé cinq scenarii économiques, tantôt optimistes avec une croissance forte et un chômage faible, tantôt pessimistes (ou réalistes ?) avec une croissance faible et un chômage élevé. Dans tous les cas, rien de bien joyeux en perspective !

Dans le premier cas, le système de retraite reviendrait à l'équilibre seulement entre le milieu des années 2020 et le début des années 2030. Dans cinq à dix ans donc. 

Comme un petit souci de financement

Dans le deuxième cas, il "resterait durablement en besoin de financement". Ce qui signifie ni plus ni moins qu'il faudra trouver des solutions drastiques !

Quel que soit le scénario retenu, "la pension moyenne relative des retraités diminuerait entre 2013 et 2060".  Et mécaniquement, le niveau de vie de nombre de retraités va baisser.

L'âge effectif moyen de départ à la retraite va être relevé de 61 ans en 2013 à 62,1 ans en 2018, puis à 64,1 ans à partir de la fin des années 2030.

Actuellement, la France compte près de 13,7 millions de retraités, qui touchent en moyenne une pension mensuelle de base de 1 032 euros;

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
25 mai 2015 02:11
Agirc-Arrco : la baisse des pensions est quasi actée

sur le même sujet

Cette fois, il y a vraiment le feu au lac sur le front de l’avenir des retraites complémentaires Agirc (cadres) et Arrco (ensemble des salariés). Les deux régimes couvrent plus de 18 millions de salariés et près de 12 millions de retraités. Ils versent chaque année plus de 70 milliards d’euros de pensions.

Or, les perspectives financières ne cessent de se dégrader. Les deux régimes sont en déficit depuis 5 ans. En 2013, le déséquilibre a atteint 4,4 milliards d’euros, soit plus de 6% des dépenses.

Les réserves financières des régimes asséchées dès 2018 ?

Résultat, pour assurer la continuité du versement des pensions, il a fallu faire appel aux réserves financières, c’est notamment le cas de l’Agirc, régime où la situation est la plus dégradée.

Nombreux sont les opérateurs financiers à signaler que le régime des cadres retire ses fonds investis afin de faire face à ses obligations dans le versement des pensions. En 2013, l’Agirc avait ainsi près de 9 milliards d’euros de réserves financières… En 2014, ce montant est tombé à 6,7 milliards d’euros.

A ce rythme, l’Agirc pourrait avoir épuisé ses réserves financières dès 2018… mais avec déjà moins de trois mois d’allocations de réserve dès 2016.

Pire, le besoin de financement augmente

Pis, avec la très faible inflation, les mesures d’urgence de sous-indexation des pensions par rapport à l’évolution des prix, prises en 2013, ont un rendement inférieur aux prévisions. Ainsi, le besoin de financement des deux régimes est maintenant estimé à 6,7 milliards d’euros en 2017 contre 5,5 milliards d’euro jusqu’ici.

Aussi, les organisations patronales et syndicales, gestionnaires des deux régimes, ont débuté en février un round de négociations pour trouver des solutions. Une prochaine réunion importante va se tenir le 27 mai. Le scénario d’un abattement sur les pensions servies par les deux régimes à compter de 2017 est plus que jamais sur la table.

Article en intégralité sur La tribune

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
14 mars 2015 01:23
Les retraites complémentaires resteront gelées en 2015

PARIS (Reuters) – Les pensions de retraite complémentaire des salariés et cadres du privé resteront gelées en 2015, ont annoncé jeudi les régimes Agirc et Arrco.

Les partenaires sociaux, gestionnaires de ces deux régimes, ont « décidé de maintenir les valeurs du point au même niveau que l’an passé », indique un communiqué.

En raison de la dégradation des comptes, les syndicats et le patronat s’étaient entendus en 2013 pour établir pour 2014 et 2015 la valeur des points Agirc et Arrco en fonction de l’évolution moyenne des prix hors tabac, moins 1 point, « sans pouvoir diminuer en valeur absolue ».

La prévision d’inflation contenue dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2015 étant de 0,9%, les partenaires sociaux ont fait jouer la clause de sauvegarde qui indique que le taux ne peut être inférieur à 0%.

« Les deux valeurs du point restent ainsi maintenues à leur niveau de l’an passé », souligne le communiqué.

Les partenaires sociaux ont entamé le mois dernier une négociation sur l’avenir financier des retraites complémentaires. Elles doivent reprendre le 20 mars.

Le patronat français propose d’équilibrer les régimes de retraite complémentaires du secteur privé à l’horizon 2020 en recourant à une panoplie de mesures qui permettraient, selon lui, d’économiser 7,1 milliards d’euros d’ici cette échéance.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/breves/les-retraites-complementaires-resteront-gelees-en-2015,164170?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=3b49bc77cb-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-3b49bc77cb-30494613&mc_cid=3b49bc77cb&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
11 mars 2015 03:21

Pour "sauver" les régimes de retraite complémentaire Arrco et Agirc, siphonnés par l'état, le patronat propose de diminuer la pension complémentaire de 20 à 40 % la première année en cas de départ à la retraite à 62 ans, révèle Le Figaro.

Syndicats et patronat se réuniront le 20 mars prochain pour redresser les comptes des caisses de retraites complémentaires du privé, Arrco et surtout Agirc.

En effet, les réserves seront épuisées dès 2018 pour l’Agirc, en 2027 pour l’Arrco.

Dans ce contexte, le patronat propose plusieurs mesures qu’il vient d’envoyer aux syndicats (Paul : alliés du patronat), révèle Le Figaro :
Geler les pensions complémentaires dans les trois ans à venir ;

Décourager les salariés de partir à la retraite à 62 ans, en minorant leur pension complémentaire de 20 % à 40 % la première année.

Plus l’assuré partirait tard, moins cette décote serait élevée jusqu’à disparaître à 67 ans.

Cette mesure ne s’appliquerait qu’au 1er janvier 2017, à partir de la génération née en 1957 ;

Réviser la pension de réversion.

A partir du 1er janvier 2016, les assurés devraient choisir au moment de partir à la retraite entre deux options :

- soit ils assurent à leur conjoint en cas de décès une pension de réversion identique à celle d’aujourd’hui (60 % de la pension complémentaire du défunt), mais acceptent en contrepartie une baisse de pension de 2 %, 4 % ou 5,5 % ;

- soit ils conservent une pension complète et acceptent que le conjoint ne perçoive qu’une réversion comprise entre un tiers et la moitié de la pension du défunt.

Augmenter le prix d’achat des points de retraite par les cotisants.

Plus le prix d’achat des points de retraite est élevé, moins l’assuré acquiert de points de retraite, ce qui diminue le montant de sa pension complémentaire.

Anne-Gaëlle Nicolas-Koch


Source via L'échelle de jacob


L'objectif est probablement de faire mourir les gens au travail, afin de ne pas devoir payer les retraites dues.

Ces psychopathes au service de la finance savent qu'il n'y a plus de travail pour tous, La misère coûte beaucoup moins cher à l'économie qu'un salaire.

Le chômage de masse est structurel à la mondialisation, irréversible maintenant...

vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2015/03/capitalisme-du-desastre-baisser-les.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
25 février 2015 21:06

Une longue vie de travail, mais une toute petite retraite de 500 euros par mois. C’est la moyenne pour une femme d’agriculteur, en raison du statut de conjointe ou d’aide familiale. Germain son mari, n’est guère mieux loti. À eux deux, ils dépassent tout juste 1.000 euros par mois.

vu sur : http://fortune.fdesouche.com/375605-des-retraites-difficiles-pour-les-agriculteurs

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
20 février 2015 02:08

La négociation sur le régime des retraites complémentaire pour les salariés du privé, qui représentent entre 30% et 50% des pensions des retraités, commence ce mardi.

Aujourd’hui, le système est déficitaire et les syndicats et patronats doivent s’accorder pour trouver des solutions. Plusieurs options sont à l’étude notamment le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans et l’augmentation des cotisations :

vu sur : http://www.ndf.fr/nos-breves/17-02-2015/depart-a-la-retraite-cotisations-les-pistes-pour-sauver-les-retraites-complementaires?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+ndf-fr+%28Nouvelles+de+France%29#.VOSO2PmG-UU

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
27 janvier 2015 01:51

Des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les pensions discrètement. L'association Sauvegarde Retraites les a listées.

 

Les pensions de retraite sont discrètement diminuées, révèle l'association Sauvegarde Retraites (illustration). © GILE MICHEL/SIPA
 Par 

Ah, le dossier des retraites... À peine refermé qu'il faut déjà le rouvrir. Et cela toujours pour la même raison : combler le déficit. Les gouvernements de droite et de gauche ont multiplié les réformes depuis des années sans atteindre cet objectif. Quant à la dépense, elle s'élève à 280 milliards par an. Soit un quart de la dépense publique ! "La contrepartie serait un niveau de pension élevé et garanti. Mais la réalité s'avère bien plus nuancée et même en nette contradiction avec ce discours convenu", décrypte Pierre-Édouard du Cray de l'association Sauvegarde Retraites. Pire, pour ce dernier : "Des techniques plus ou moins sophistiquées sont mises en place pour diminuer les retraites servies sans qu'il y paraisse trop." Sauvegarde Retraites les a listées dans une étude à paraître. Voici quelques exemples édifiants :

Les régimes complémentaires Agirc et Arrco

"La revalorisation des pensions est généralement indexée sur l'évolution des prix à la consommation. Mais dans les régimes complémentaires des salariés (Agirc et Arrco) - 14 millions de bénéficiaires -, elle est le plus souvent réalisée en dessous de l'inflation. De 1992 à 2001, alors que le taux d'inflation s'est élevé à 14,6 %, les pensions ont été revalorisées de 13,8 % à l'Arrco et de 9,7 % à l'Agirc. En parallèle, les pensions des retraités de la fonction publique ont été augmentées de 15 % (hors péréquation automatique...) ; c'est-à-dire légèrement au-dessus de l'inflation, mais, surtout, 1,2 point au-dessus de celles de l'Arrco et 5,3 points au-dessus de celles de l'Agirc. Depuis, cette tendance s'est maintenue. Résultat : le pouvoir d'achat des retraités du privé a diminué, progressivement, année après année. En 2013 encore, les pensions Agirc et Arrco ont été respectivement augmentées de 0,8 % et de 0,5 %, alors que celles de la fonction publique l'ont été de 1,3 %."

Les médecins libéraux

"Connaissez-vous la technique du salami ? C'est le sort réservé depuis 2012 à la retraite complémentaire ASV des médecins libéraux qui représentait - avant découpe - 37 % de leur pension globale. En 2012, la retraite ASV a baissé de 2 % à 16 % selon les affiliés. La chute s'accentue depuis chaque année. En 2015, les pensions de ce régime auront baissé de 10 % à 16 %. En 2007, ce sont les retraites complémentaires des anciens clercs et employés d'huissiers de justice qui avaient été rabotées de 20 % alors qu'elles l'avaient déjà été dans une même proportion trois ans auparavant."

Les biologistes

"La méthode est radicale : il s'agit de réduire du jour au lendemain le montant des droits servis. Exemple avec les retraites complémentaires ASV des biologistes. Un décret du 24 avril 2007 les a amputées instantanément de moitié, réduisant, en moyenne, les retraites globales des biologistes de 20 %."

Les personnes isolées

"Dans le cadre de la loi de finances pour 2009, la demi-part fiscale accordée aux parents isolés a été supprimée de manière progressive. Trois millions de personnes, le plus souvent âgées, isolées et aux revenus modestes, bénéficiaient jusque-là du dispositif. Plafonnée à 855 euros en 2010, la réduction d'impôt que pouvait engendrer cette demi-part fiscale a été portée à 120 euros maximum en 2013 et est devenue nulle en 2014."

Une nouvelle taxe

"Depuis le 1er avril 2013, tous les retraités imposables à l'impôt sur le revenu sont frappés par la Casa, nouvelle taxe sur les retraites dont le taux initial a été fixé à 0,3 %. Officiellement, cette taxe est destinée à financer les organismes liés à la gestion de la dépendance. Dans les faits, c'est surtout le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) qui a bénéficié de ce nouveau prélèvement. Or, le FSV a été créé en 1993 pour soulager la trésorerie des régimes de retraite de base qui commençaient à accuser des déficits. Joli tour de passe-passe ! On reprend d'une main ce que l'on a donné aux retraités de l'autre ; en somme, on baisse les pensions déjà liquidées."

L'augmentation de la CSG

"Les retraités non imposables à l'impôt sur le revenu paient, au maximum, une CSG à 3,8 %, alors que pour ceux qui sont imposables, ce taux est porté à 6,6 %. Or, selon le ministère des Affaires sociales, 460 000 retraités devraient acquitter l'impôt sur le revenu et, de ce fait, une CSG à 6,6 % s'ils ne recouraient pas à des dispositifs de réduction d'impôt (parfaitement légaux). Ce sont donc ces 460 000 retraités qui sont ciblés par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2015 et qui devront désormais acquitter une CSG à 6,6 %, quels que soient les dispositifs de réduction d'impôt auxquels ils auront eu recours.

Pour justifier cette mesure, le ministère des Affaires sociales présente ces 460 000 personnes comme "ayant des revenus élevés mais des déductions d'impôt importantes". En réalité, la plupart des retraités qui acquittent la CSG à 3,8 % au lieu de 6,6 % sont des personnes qui perçoivent plus de 13 900 euros par an (1 158 euros par mois) - quelle fortune ! -, mais qui, déduisant les services d'une aide à domicile, ont un revenu imposable qui, au bout du compte, est inférieur à ce seuil d'imposition. En clair, il s'agit, pour la plupart, de retraités âgés qui perçoivent un peu plus de 1 158 euros par mois et qui, pour vivre encore dignement, ont besoin d'une aide extérieure."

 

vu sur : http://www.lepoint.fr/economie/silence-on-rabote-les-retraites-19-01-2015-1897614_28.php#xtor=CS2-239

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
21 décembre 2014 02:01

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Depuis plus de 30, aucun législateur censé n’a mise en place les améliorations structurelles nécessaires soit par manque de courage soit par idéologie crypto-marxiste. Le système social français fondé sur la solidarité entre les générations s’écroule, le renouvellement de notre population n’est pas assez importante afin d’être viable dans le temps.

 

 

Nos politiques le savaient depuis des décennies mais aucun n’a voulu réagir, pensant plus à sa carrière personnelle qu’à l’intérêt général. Bien entendu le Hollande nationale n’est pas en reste, comme ses prédécesseurs, depuis son entrée au pouvoir il cache la poussière sous le tapis, étant persuadé que les français n’y verront rien.

 

Pas de chance pour lui, la Cour des comptes nous alertent sur la future faillite des deux principales caisses de retraites complémentaires, elles représentent pour les retraités prêt de 30 à 50 % de leurs pensions. Leurs disparition signifierait que les pensions seraient au minimum amputées d’un tiers, une catastrophe pour nombre de séniors vivant avec déjà pas grand-chose. Les retraités qui s’appauvrissent déjà chaque année un peu plus verrait leur niveau de vie s’effondrer.

 

L’AGIRC et l’ARCCO dans le rapport de la Cour des comptes « intitulé « Garantir l’avenir des retraites complémentaires des salariés (Agirc et Arrco) », qui doit être publié jeudi, la Cour note une dégradation financière depuis 2009 avec des déficits qui ont atteint 4,4 milliards d’euros en 2013 et devrait avoisiner les 5,3 milliards en 2014.


La Cour prévoit un trou de 15 milliards d’euros en 2030, portant le déficit cumulé durant toutes ces années à 100 milliards et à 390 milliards à l’horizon 2040. Cela s’explique par le départ en retraite des générations nombreuses du baby-boom d’ici à 2034 et par l’allongement de l’espérance de vie. »


 

Mais François Hollande aura-t-il le courage de mener à bien ces améliorations structurelles plutôt que de créer une nouvelle taxe ? La réponse sera évidemment non.


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2014/12/15/retraites-complementaires-agirc-arcco-en-faillites-en-2017-et-francois-hollande-qui-fait-rien-2/#P5LpsW4jEHQIA4Wh.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
15 décembre 2014 03:52

retraités

 

La Cour des Comptes considère que l’objectif de rattrapage des revenus des retraités par rapport aux actifs est atteint. Elle propose donc dans son dernier rapport une hausse de leur imposition.

 

 

Revue des mesures proposées et de leurs gains escomptés.

Dans son dernier rapport sur la Sécurité Sociale, la Cour des Comptes préconise de faire davantage participer les retraités à la solidarité nationale. D’après la Cour des Comptes, les différentes niches fiscales et sociales qui s’appliquent aux retraités représenteraient *un manque à gagner de 12 milliards d’euros pour l’État et la Sécurité Sociale*.

Or, les revenus des têtes blanches sont désormais légèrement plus élevés que ceux des actifs, et leur patrimoine beaucoup plus. Selon le président de la Cour Didier Migaud , « *les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, *notamment les jeunes*. » Et l’objectif de ces avantages, qui était de réduire l’écart avec les actifs, est atteint. »

 

Revue des mesures préconisées par la Cour des Comptes :

- Supprimer progressivement *l’abattement de 10%* alors qu’ils n’ont plus de frais professionnels (gain de 2,7 milliards d’euros).

- Supprimer progressivement *l’exonération des majorations de pensions pour les parents de 3 enfants* (gain de 800 millions d’euros).

- Aligner le *taux de CSG appliqué aux pensions de retraite sur celui des actifs*. Ce qui soumettrait les 7,9 millions (49%) de retraités aujourd’hui assujettis à une CSG de 6,6% à un taux de 7,5% (gain de 1,2 milliard d’euros).

Les 585000 particuliers employeurs de 70 ans et plus qui bénéficient d’une *exonération de cotisations patronales*,se la verraient supprimée (gain escompté de 380 millions d’euros). C’est vrai qu’un chirurgien, un ingénieur ou un pilote d’avion en retraite est en situation plus favorable qu’un jeune actif qui bosse à la poste… Voilà bien une injustice de taille.

*Autre injustice, on a plus de patrimoine à 70 ans qu’à 30 ans… c’est dingue non ?*

C’est vrai aussi que les honteux retraités qui ont connu l’époque de travailler plus pour gagner plus( 48 h hebdo et 3 puis 4 semaines de congés) et préparé leur retraite en économisant, sont… has been en regard des 35 h , 5 semaines de congés et RTT.

 

Mais c’est vrai aussi qu’il faut éviter de parler :

  • Des sénateurs
  • Des députés
  • Des ministres qui ont la retraite à vie, après 8 mois de ministère
  • Des effectifs pléthoriques de ministres, de sénateurs, de députés et de fonctionnaires de l’Administration Territoriale de la France : régions, départements, arrondissements, cantons, inter-communalité et communes… sans parler de l’administration européenne…
  • Des régimes spéciaux
  • De ceux qui partent à 50 ans et ceux qui partent à 65 ans
  • De ceux qui partent avec 75% du salaire des 6 derniers mois, alors que d’autres partent avec 50 % du salaire moyen des 25 dernières années…
  • Des retraités de la SNCF dont le premier euro n’est pas financé autrement que par le privé
  • Des députés européens qui ne paient pas un centime de CSG

Et… des Présidents de la République en retraite (excepté Giscard qui n’a pas voulu) Chirac, Sarkozy et bientôt un troisième : Hollande. Ex : Sarko coûte environ 1500000 € à la nation chaque année (chauffeurs, retraite, gardes du corps, personnels, voyages, etc., etc…)

  • Des journaleux chouchoutés par le pouvoir en place
  • Ceux qui ne paient rien et reçoivent tout.

Et puis, il faut bien payer les RSA, CMU et tous les assistés venus d’ailleurs, alors tout est bon pour trouver des coupables…

Au passage, ils sont loin d’expliquer les 12 ou 17 milliards du trou de la sécu (même pas foutus de savoir combien…). D’une part, il n’y a pas de déficit, d’autre part, si l’Etat payait la cotisation de ses fonctionnaires, nous serions « haut la main » en positif !

Bon courage pour l’avenir…

Sont-ils devenus fous ? Combien de temps les Français vont laisser faire cela ?


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2014/12/13/vent-debout-les-retraites-francois-hollande-prepare-une-nouvelle-saignee-sur-les-pensions/#iE35RDAyoEol5Dok.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
9 décembre 2014 02:10

Nicolas Bay dans cet article nous présente l'APSA, autre aberration scandaleuse. 

Gérard Brazon

Par Nicolas Bay pour Boulevard Voltaire

Invité de Léa Salamé sur France Inter lundi, j’ai été amené à évoquer l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse) et la manière dont en bénéficient des milliers d’étrangers sans jamais avoir cotisé. Quiconque a dans son entourage l’un de ces retraités pauvres, souvent anciens agriculteurs ou commerçants, qui vit avec quelques centaines d’euros par mois comprendra immédiatement le caractère scandaleux du sujet. Comme la fameuse aide médicale d’État, ce gouffre financier sans fond – 744 millions d’euros en 2013 – qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement dans notre pays, il s’agit d’une forme de « discrimination positive » (positive pour les immigrés, et donc négative pour les nationaux) ou de préférence étrangère.

Cela m’a valu les honneurs de la rubrique « Désintox » de Libération. Ces journalistes appartiennent à cette nouvelle caste dans la caste qui se piquent de – pardonnez l’anglicisme – « fact checking » et s’en vont ainsi vérifier les affirmations de tel ou tel.
Tel ou tel étant, étrangement, souvent un patriote, et le sujet sur lequel ils s’efforcent de démontrer « l’intox » étant, bizarrement, souvent l’immigration.
Ainsi, pour rester avec la « Désintox » de Libération (mais les « Décodeurs » du Monde sont dans la même veine), je note avec intérêt qu’entre 2011 et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de quatre articles qui ont été consacrés au sujet des étrangers bénéficiaires de l’ASPA (toujours pour expliquer que ceux qui le dénoncent se trompent évidemment), ou encore que, sur leurs quatre dernières chroniques en partenariat avec la chaîne Arte, deux ont été consacrées à contrer des propos de Marine Le Pen.

Vous aurez bien compris que, sous prétexte de s’intéresser aux faits, le but est bien souvent purement politique. Il en va ainsi des chiffres comme des mots : on peut leur donner plusieurs sens. Et il en va des rois de la « Désintox » ou des « Décodeurs » comme de ces nombreux trucologues hantant nos médias : à les écouter, l’insécurité serait en constante baisse, tout comme l’immigration, alors que, bien entendu, l’euro n’aurait pas lourdement affecté notre pouvoir d’achat.

Mais puisque je suis donc attaqué et que manifestement Libération n’a pas jugé utile de revenir vers moi, voici ma réponse, très factuelle elle aussi. L’ASPA est, un peu à la manière du RSA, un complément de revenus dont peuvent bénéficier les personnes âgées de plus de 65 ans (ou moins dans le cas d’une incapacité de travail ou d’un handicap).

Dans un rapport à l’Assemblée nationale d’avril 2013, la députée Isabelle Le Callennec faisait remarquer que de très nombreux agriculteurs, particulièrement concernés par les petites retraites et donc ce dispositif, renonçaient à l’ASPA. Il en va de même pour beaucoup d’autres retraités pauvres, ayant pourtant cotisé.

Dans le même temps, les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans peuvent y prétendre par une simple déclaration sur l’honneur, sans jamais avoir travaillé ni cotisé dans notre pays !
Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français. Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

 

vu sur http://www.gerard-brazon.com/article-allocation-aux-personnes-agees-une-preference-etrangere-bien-reelle-par-nicolas-bay-125147336.html

 

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26 novembre 2014 01:39
Si l'amendement est passé, c'est que quelque chose trame... On appelle ça, la Macron-économie

Si l'amendement est passé, c'est que quelque chose trame... On appelle ça, la Macron-économie

Les sénateurs ont-ils perdu la tête ?
La réforme des retraites de 2010 repoussant l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans est à peine entrée vigueur, que le Sénat vient d'adopter un 
amendement repoussant l'âge minimum de la retraite de deux ans supplémentaires, dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Ce texte veut porter l’âge minimum de la retraite à 64 ans pour les générations nées à partir de 1960, contre 62 ans actuellement. Pour ceux nés avant cette date, le relèvement se ferait alors de manière progressive à raison de 5 mois supplémentaires par génération pour ceux nés jusqu’au 31 décembre 1958 ; 4 mois supplémentaires pour celles nées en 1959 de manière à atteindre 64 ans pour ceux nés en 1960.

Mais cet amendement va encore plus loin, puisqu'il prévoit la mise en œuvre d'une réforme systémique à compter du 1er semestre 2017. L'idée est d'instituer un régime unique par points ou par compte notionnel (compte individuel permettant de calculer les droits à la retraite des assurés en fonction des cotisations réellement versées).

Pas de panique, toutefois. Le texte voté par les sénateurs a peu de chance d'aboutir en deuxième lecture l'Assemblée nationale…

Ce qui est certain, en revanche, c'est que nos chers élus ont aussi validé le changement de mode de calcul de la contribution sociale généralisée (CSG). Au 1er janvier 2015, 460.000 retraités verront le taux de CSG réduit passer de 3,8% à 6,6% en 2015.  

Nathalie Cheysson-Kaplan (avec Sandrine Chauvin)

 

Source

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/11/la-retraite-a-64-ans-l-incroyable-amendement-vote-par-les-senateurs.html

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16 novembre 2014 02:17

La Lettre de Galilée

 

On le sait, les comptes de l’État sont dans le rouge. Et, dans un jaune budgétaire annexé au projet de loi de finances pour 2015, quelque peu passé inaperçu, les chiffres des comptes relatifs aux pensions de retraites de la fonction publique, donnent encore plus le tournis.

 

On y apprend, en substance, page 16, que la France vieillissant, « le montant total des engagements directs de l’État en matière de retraite s’élève à 1 302 Md€ au 31 décembre 2013 » alors même que selon l’INSEE, « à la fin du deuxième trimestre 2014, la dette publique s’établit à 2 023,7 Md€ ».


Les 5,4 millions d’agents publics, titulaires, militaires ou contractuels sont couverts pour le risque vieillesse par six régimes de retraite distincts et représentent 20 % de l’emploi total (privé et public) pour un montant de dépense d’environ 74,8 Md€ en 2013.

 

Les raisons ? Un vieillissement accéléré des agents à l’image de la population française. En 2012, les effectifs ont vieilli d’environ 3 mois : « l’âge moyen s’établit à 42 ans dans la fonction publique de l’État (FPE), 44,1 ans dans la fonction publique territoriale (FPT) et 41,3 ans dans la fonction publique hospitalière (FPH). » (p.142)


 

Il s’agit donc d’une accélération par rapport à la moyenne des 15 dernières années où le vieillissement était inférieur à 1,5 mois par an dans la FPE et la FPH et de l’ordre de 2,2 mois par an dans la FPT.

 

« Dans la fonction publique hospitalière (FPH), la pyramide des âges des agents titulaires présente une forme aplatie. Le pic correspondant à des générations nombreuses et âgées d’un peu plus de 50 ans (30,5 % des agents âgés de 50 ans et plus fin 2012) tend à se réduire, laissant augurer une progressive stabilisation du nombre des départs à la retraite dans les années à venir.

 

La pyramide des âges des agents non titulaires affiche une population nettement plus jeune, avec un pic autour de 24 ans (seulement 14,7 % des agents sont âgés de 50 ans et plus fin 2012).

 

La pyramide des âges des agents relevant des autres catégories et statuts (comprenant notamment les médecins hospitaliers) laisse apparaître à la fois un pic autour de 26 ans et une part non négligeable d’agents âgés de 50 ans et plus (33,2 % fin 2012). » (page 147)

La Lettre de Galilée

 Crédits photos : photosteeve101. 

-vu sur : http://www.lalettredegalilee.fr/rouge-jaune/?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=lettre284#sthash.LEtpQlyj.dpuf



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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
15 novembre 2014 03:20

455 000 immigrés de plus de 55 ans et 355 000 retraités étrangers non européens âgées de plus de 65 ans vivent en France. Lors de l’examen de la loi  sur le vieillissement et l’autonomie des personnes âgées, une question sur la nationalité est venue en débat. 

 

L’Assemblée Nationale a voté mercredi 11 septembre au soir, la possibilité de rendre plus simple l’acquisition de la nationalité française pour les retraités immigrés de plus de 65 ans. Cette disposition permet à tout retraité étranger de plus de 65 ans s’il est en situation régulière, s’il est parent d’enfant français et s’il séjourne sur le territoire depuis 1989 d’acquérir la nationalité française par simple déclaration. Cette disposition proposée en catimini va faire du bruit !


Une question se pose: des questions qui touchent la nationalité doivent-elles être traitées lors du débat sur le vieillissement et l’autonomie des personnes âgées? Mais des parlementaires ont déclaré que parler des retraités étrangers lors d’un texte sur l’immigration, c’est risquer la “stigmatisation”. C’est pourquoi l’acquisition de la nationalité pour des étrangers de plus de 65 ans est sorti du chapeau lors de l’examen de loi sur le vieillissement.

Cette mesure de “générosité” selon les dires du gouvernement pourrait concerner plus de  200 000 retraités étrangers, appelés les “chibanis“(en arabe ce terme signifie vieux) . Ainsi, ces étrangers souvent venus pour construire et reconstruire notre pays vont pouvoir devenir français de manière “rapide et simplifiée”. Avant cette loi, les critères d’âge et de revenus sociaux ne rentraient pas en compte pour devenir français. Seule la justification d’une insertion sociale et professionnelle était la règle. Le législateur a donc introduit une notion d’âge concernant la nationalité, ce qui est tout à fait nouveau. Auparavant, pour être français, il fallait que les parents le soient. Maintenant, c’est l’inverse on peut devenir français, si les enfants le sont.

Ces immigrés dont 65% n’avaient jamais fait de demande de naturalisation, car trop compliqué, trop long, trop difficile ne se sentaient ni français ni étrangers. Ils sont victimes du phénomène de double-absence comme l’écrivent les sociologues.

Certains retraités étrangers vivent dans les mêmes foyers depuis 30 ans ou 40 ans. Ils sont venus travailler en France pendant les 30 glorieuses et n’en sont jamais repartis. Ils ont payé des impôts et des cotisations toute leur carrière professionnelle mais ne sont jamais rentrés dans leur pays.

Récapitulons pour devenir français, il faut trois conditions :

-avoir plus de 65 ans,

-séjourner de façon régulière en France depuis 25 ans soit depuis 1989,

-être parent d’enfant français. 

Les retraités étrangers concernés n’ont  qu’à déposer un dossier au préfet de leur département démontrant qu’ils réunissent les 3 conditions fixées par la  loi.

Le minimum vieillesse est donné aux étrangers retraités si et seulement si ils résident en France depuis 10 ans, maintenant s’ils deviennent français, cette condition de durée n’existera plus. Mais comme il faut avoir séjourné 25 ans pour devenir français après 65 ans alors cela ne changera pas grand chose pour cette allocation.

Cette proposition inattendue est au début passée inaperçue. cependant, elle va faire beaucoup de bruit ! 
Certains attendent des papiers mais aussi des aides qui vont avec ! 
Déjà sur la toile, les commentaires sont nombreux: voilà un petit florilège  ”coûter cher” “Pauvre France” “normal” “On croit rêver” “reconnaissance”  ”appel d’air” “générosité”…

Et vous quel est votre avis, ouvrons le débat !

 

vu sur http://blog.seniorenforme.com/200-000-retraites-immigres-de-plus-de-65-ans-vont-devenir-plus-facilement-francais/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
15 novembre 2014 01:08

Il ne s'agit pas du tout d'une blaguounette comme le croit, ou feint de le croire un de nos lecteurs ( voir les commentaires d'articles ). Je ne me serais pas permis de plaisanter sur un sujet si grave. . Et la crise de 2008 n'explique pas tout.

Car on ne peut pas travailler de moins en moins ( les fameuses 35 heures, chères à madame Aubry et à une certaine gauche , et cotiser donc moins longtemps ), sans qu'il s'ensuivent des conséquences qui risquent d'être catastrophiques pour des millions de Français.

 

Le Scrutateur.

 

1 )http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/03/06/05004-20130306ARTFIG00628-comment-la-crise-a-vide-les-reserves.php

 

2 ) http://www.la-croix.com/Actualite/France/Les-retraites-complementaires-touchees-par-la-crise-_EP_-2012-10-17-865625

 

3)http://www.miroirsocial.com/actualite/10394/l-arrco-et-l-agirc-dans-le-rouge

Notre article de ce matin sur les menaces de faillite des caisses de retraites complémentaires, n'est pas une blague.
vu sur : http://www.lescrutateur.com/2014/11/notre-article-de-ce-matin-sur-les-menaces-de-faillite-des-caisses-de-retraites-complementaires-ne-sont-pas-une-blague.html
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
13 novembre 2014 19:17

Retraite des cadres : l'Agirc pourrait bientôt disparaître

 

La caisse de retraite complémentaire des cadres pourrait bien disparaître et se retrouver intégrée à l'Arrco. La raison ? Les caisse de l'Agirc pourraient être vides cès 2018 si rien n'est fait. Les détails avec Planet.fr.

Bientôt la fin de l'Agirc ? Le sort de la caisse de retraite complémentaire des cadres devrait être scellé d'ici le printemps prochain. Normalement, les négociations devaient débuter fin novembre, mais les partenaires sociaux ont choisi de ne s'attaquer au dossier qu'après l'hiver, afin de pouvoir examiner en détail les options permettant de redresser les finances de l'Agirc et de l'Arrco.

En effet, si l'on ne fait rien, les caisses de l'Agirc, destinée aux cadres, seront vides en 2018, et celles de l'Arrco, destinée aux salariés et aux cadres, tiendront jusqu'à 2027. Si l'on ne renfloue pas les caisses, ces deux régimes pourraient tomber en banqueroute...

"Soit on fusionne, soit on demande aux cadres de payer"

Mais les prévisions de croissance ne laissent pas penser à une reprise de l'emploi et donc des cotisations. Repousser l'âge de départ à la retraite à 65 ans pour toucher une retraite pleine, comme le suggère le Medef, ne plait pas aux syndicats... Augmenter les cotisations, ou aligner le salaires des femmes sur celui des hommes pour gonfler le montant global des cotisations... Tout est étudié.

Une solution pourrait cependant, à court terme, sauver les caisses de retraite complémentaires : supprimer l'Agirc, uniquement destinée aux cadres, et la fusionner avec l'Arrco.
Un responsable syndical a expliqué au Figaro : "il n'y a pas trente-six solutions : soit on fusionne, ce qui renforce la solidarité du système en faveur des cadres, soit on demande à ces derniers de payer tout le prix du redressement financier". 

vu sur : http://www.planet.fr/emploi-retraite-retraite-des-cadres-lagirc-pourrait-bientot-disparaitre.728774.1401.html?xtor=ES-1-724127[Planet-a-la-Une]-20141113

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
12 novembre 2014 02:26

 Combien coûtent les retraites des fonctionnaires ?

Les retraites des fonctionnaires coûteront 75 milliards d'euros à l'Etat en 2015, un coût qui atteindra près de 1400 milliards d'euros à l'horizon 2050.
 D’après le dernier jaune budgétaire sur les pensions de retraite de la fonction publique, le coût des retraites des fonctionnaires s’élèvera à 75 milliards d’eurosen 2015. A titre comparatif, le déficit de l’Etat devrait également se chiffrer à 75 milliards d’euros en 2015.

Les retraites de la fonction publique représentent 25% de la dépense retraite en France, alors que les fonctionnaires retraités ne représentent pas plus de 15% des pensions servies ( voir aussi Part des fonctionnaires dans la population active).

Les pensions de retraite des collectivités locales ont augmenté de 7% par an depuis 1990 ! En moyenne, la dépense liée aux retraites des fonctionnaires augmente de 4,5% par an depuis 1990. Depuis 2006, 30% de la hausse des dépenses publiques sont dus aux retraites des fonctionnaires.

Sur les 26 milliards de hausse des dépenses de l’Etat, 8 milliards ont servi à financer les retraites de la fonction publique. Une hausse entièrement financée par la dette.

A l’horizon 2050, le besoin en financement du système de retraites de la fonction publique devrait être compris entre 62 et 68 milliards d’euros. Sur l’ensemble de la période 2015-2050, les retraites des fonctionnaires devraient coûter entre 1200 et 1400 milliards d’euros.

Voir aussi La fin du supplément familial des fonctionnaires ?

source: lefigaro.fr

 

vu sur : http://www.observatoiredessubventions.com/2014/combien-coutent-les-retraites-des-fonctionnaires/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
22 septembre 2014 11:25

retraites-argent.jpg

 

La semaine passée, une information est restée de façon surprenante presque sans réaction. Rien de la part de la soi-disant « opposition », rien des « opposants de gauche » et pourtant…

Le gouvernement – Valls en tête – a décidé de ne pas revaloriser les retraites en octobre, contrairement à ce qui avait été promis. Il avait été annoncé, en début d’année, que la revalorisation de ces retraites, même les plus petites, serait repoussée au mois d’octobre.

  Comme la parole politique n’a plus aucune valeur, il était évident qu’à la première occasion, au premier prétexte, Hollande reviendrait sur celle-ci.

C’est fait : même les retraites qui sont sous le seuil de pauvreté ne seront pas revalorisées. Le prétexte, cette fois-ci… il n’y a pas eu d’inflation (sic). Comme tous les Français, je ne m’en étais pas rendu compte. Les augmentations de taxes, d’impôts, de prix de toutes sortes ne faisant pas partie du calcul de l’inflation.

Les retraites figées depuis maintenant presque deux ans, les retraites amputées de nouvelles taxes et prélèvements, tout a été fait pour diminuer encore le pouvoir d’achat de ces Français âgés. Beaucoup sont pauvres, ne peuvent même plus se payer un loyer, et pourtant. Ceux-là ont travaillé toute leur vie, et pas 35 heures. Ils ont payé et cotisé et le font encore ; certains, à plus de 70 ans, sont obligés de travailler encore pour survivre.

Pendant ce temps-là, notre gouvernement dans sa grande mansuétude a relevé le RSA de 1,5 %. Là encore, pas une réaction de ceux qui seraient censés défendre en priorité les Français. J’avais entendu, il y a quelques années, que « la France qui se lève tôt » était à prendre en considération.

Le changement, c’est maintenant : ceux qui travaillent, ceux qui ont travaillé toute leur vie sont ceux sur qui la laine est tondue. En revanche, les mains tendues, les profiteurs de tout poil, j’ose même dire, pour certains, les paresseux sont chouchoutés.

Peut-être sont-ils les seuls à voter encore socialiste, d’ailleurs ? Ceux-là voient la revalorisation de leur assistanat (payé, bien sûr, par ceux qui bossent). Ils sont toujours couverts par la CMU ou autre pour la santé alors que ceux qui payent, cotisent, rament voient leurs prestations diminuées, amputées et même supprimées. Ces mêmes profiteurs ne payent pas non plus de cantine pour leurs enfants, de transports, d’électricité et j’en passe.

Le silence qui règne autour de cet état de fait est assourdissant ; même les communistes n’osent pas en parler dans leur Fête de l’Huma. Ils ont sans doute peur de sauter avec les socialistes qui conduisent leur barque.

Aujourd’hui, les médias, en boucle, disent que les Français ne peuvent pas payer le dernier tiers provisionnel, ils ne parlent pas de ceux qui ne peuvent plus rien payer. Quand un pays tue la politique familiale et la famille avec, tue la valeur travail et ne considère que ceux qui viennent se faire prendre en charge, ce pays est perdu.

 Les politiques ne sont aujourd’hui d’aucun secours, sauf ceux que l’on s’acharne à faire taire presque officiellement. Seule la rue saura faire entendre cette voix qui gronde un peu partout. Le moment est proche.

NDLR : Entre-temps, le gouvernement — fidèle aux valses-hésitations qui le caractérisent — est revenu sur sa décision et, à la veille d’un vote de confiance à son égard, a promis un « coup de pouce » pour les petites retraites : des gages donnés aux frondeurs ?

 

http://www.bvoltaire.fr/patrickcrasnier/les-retraites-vont-payer,103954?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=efbef01a8c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-efbef01a8c-30494613&mc_cid=efbef01a8c&mc_eid=3bbbfa4636

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21 septembre 2014 10:13
France : les guerres financées avec l'argent des petites retraites

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit tour de passe-passe

France : les guerres financées avec l'argent des petites retraites
La France socialiste n'a pas d'argent pour les plus pauvres et en particulier pour ceux qui touchent des petites retraites mais elle en a pour faire la guerre aux 4 coins de la planète. 

Dans un sursaut de générosité lié à la peur de perdre sa majorité à l'Assemblée Nationale, Valls a donc annoncé qu'il allait octroyer une prime exceptionnelle de ... 40 € par an aux retraités les plus modestes. 

40 € par an ! 3,3 € par mois ! 10 centimes par jour ! 

Voilà comment on compte relancer la croissance chez les socialistes. Ça ne rigole pas. Manuel Valls, monsieur 5% aux primaires socialistes explique sa mesure : « encore une fois, il ne s'agit pas de dire que c'est extraordinaire, il s'agit uniquement de dire que, par dignité vis-à-vis de ces retraités nous préservons leur pouvoir d'achat par cette prime et par cette augmentation ». 

Il ose parler de « dignité ». Non mais de qui se fout-il ? 3 € par mois. Valls fait des retraités des mendiants à qui il donne généreusement 10 centimes par jour et il parle de dignité. Outre le mépris total affiché pour les retraités en raison du caractère dérisoire de cette somme, la question du financement de cette mesure se pose. On nous a assommé comme jamais en nous expliquant qu'il fallait redresser les déficits. On nous explique maintenant que finalement le gouvernement ne redressera rien du tout et que le déficit restera à 4,4% au lieu des 3% qu'on nous avait promis. 

Alors, on va le prendre à qui cet argent, cette fois ? Aux retraités ? Ne rigolez pas. Droit dans ses bottes, Valls explique : « quant aux 250 millions d'euros que coûteront ces mesures nous les financerons par des économies. » 

Tiens, des économies ? Et si on parlait du budget de la défense ? Mali, Centrafrique, Afghanistan, Kurdistan, Tadjikistan, Irak, bientôt Libye, la France est le pays le plus interventionniste au monde après les États-Unis. 
Avec deux différences importantes. Les Américains, eux, font tourner la planche à billets et financent leurs guerres à coups de dollars fraîchement imprimés. D'autre part, ils se payent généreusement en nature avec les ressources des pays qu'ils envahissent. 

La gouvernement Français, lui, misérable petit valet aux ordres des Américains ne possède ni le contrôle de sa monnaie, ni le contrôle des ressources des pays qu'il attaque.
Pire, il n'hésite pas une seconde à se tirer une balle dans la pied comme en témoigne le refus de livrer les mistrals à la Russie pour faire plaisir à Obama. Caprice du monarque Hollandais qui devrait nous coûter au moins 2 milliards d'euros. D'après une information de La Tribune du 19 septembre (1), le surcoût lié à l'aventurisme guerrier de Hollande va nous coûter plus d'un milliard d'euros. 

Alors, où on trouve cet argent ? La planche à billet ? Impossible, la Banque Centrale Européenne veille. Les ressources pétrolières irakiennes ? Trop tard, c'est déjà pris par les américains ? Les comptes suisses de Cahuzac ? Nan, j'déconne.
Ça y est, j'ai trouvé... Les retraités. C'est bien les retraités. On est certain qu'ils ne vont pas pas trop emmerder le monde en manifestant. Vu leur âge, ce ne sont pas les retraités qui vont descendre dans la rue tout casser pour protester. 

Et voilà, le tour est joué. Le gel des petites retraites jusqu'en octobre 2015 va permettre aux socialistes d'économiser sur le dos des plus pauvres ... 1,3 milliards d'euros. 

Vous comprenez ? On vole 1,3 milliard d'euros aux retraités, somme avec laquelle on finance le surcoût des guerres, 1 milliard d'euros et on rend 250 millions aux mêmes retraités en leur faisant croire que c'est un cadeau.
 Bénéfice, 50 millions d'euros qui pourront servir, par exemple, à payer la retraite de Monsieur Cahuzac, ex-ministre, socialiste fraudeur comme tant d'autres ou le salaire de député de Monsieur Thévenoud, ex-ministre, fraudeur lui aussi. 

Moi, Président, blablabla... 

Au parti socialiste, on aime bien les pauvres. Surtout Hollande qui l'a juré sur la tête de Valls l'autre fois « l'engagement de toute une vie » a-t-il dit. On aime tellement les pauvres qu'entre le chômage, le gel des retraites et la pression fiscale insupportable, on en fabrique tous les jours. 

- Hé, Valls, t'as pas 10 centimes pour un retraité sans-dents, s'il te plait ? 
- Allez, tiens, dégage. Et n'oublie pas de voter socialiste aux prochaines élections, sinon, la Marine te mangera tout cru. Elle est aux portes du pouvoir. 
- Ben tu sais, au rythme où on les socialistes nous dépouillent, il ne restera plus grand chose à manger. Faudra pas venir pleurer.
 

Notes : 

(1) 
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140919trib000849776/defense-le-surcout-des-operations-exterieures-va-depasser-1-milliard-en-2014.html
http://www.wikistrike.com/2014/09/france-les-guerres-financees-avec-l-argent-des-petites-retraites.html
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
20 septembre 2014 00:42

le-budget-de-communication-de-la-ville-d-Evry-.jpg

En seulement six mois, le premier ministre dont les faits politiques antérieurs majeurs ont été de faire exploser le budget de communication de la ville d’Évry – au profit d’une société de son ex-femme (quand même !) – et d’être le responsable de la communication mensongère du candidat François Hollande en 2012, revient sur ses propres promesses.

En effet, les pensions de retraite modestes devaient être revalorisées au premier octobre. Finalement, elles ne le seront pas !

Alors que les prix vont progresser – selon les prévisions du gouvernement – de 0,5 %, les petites retraites ne seront pas augmentées.

Les retraites sont bloquées depuis de nombreux mois ; au printemps, les Français pensionnés à moins de 1 200 euros par mois avaient été épargnés par les mesures d’austérité, mais cette « clémence » partielle et provisoire n’a pas été reconduite cet automne.

retraites_valls_contradiction6moisC’est la meilleure manière de provoquer la fameuse déflation, des baisses généralisées des prix et de l’activité économique qui entraînent alors des destructions d’emploi massives, dans un cercle vicieux aggravé par la crise de confiance que de telles mesures entraînent.

En effet, si le pouvoir d’achat des ménages dits modestes diminue, alors leur consommation et surtout leurs investissements seront limités, d’où un ralentissement économique, une baisse des prix pour liquider les stocks, des faillites en chaîne et ainsi de suite dans une spirale infernale plus facile à en provoquer qu’à arrêter !

Nul doute que les impôts, eux, seront bien maintenus. Sauf pour quelques heureux politiciens qui pourront mettre en avant leurs collections d’œuvres d’art pour échapper à l’impôt, ou plaider la phobie administrative…

 

SOURCE :  http://jeune-nation.com/2014/09/9242-petites-retraites-valls-ii-encore-plus-neoliberal-que-valls-i/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
25 avril 2014 01:03

Faisons preuve d'un peu de modestie. Au Moyen-Age, un seigneur craignait trois choses : une mauvaise récolte, une invasion par des barbares ou un belliqueux voisin, et la colère de Dieu - qui pouvait se manifester par une maladie, incurable, pour lui, ou une pandémie ravageuse pour les siens.

En dehors de cela, il pouvait raisonnablement planifier des projets à l'échelle de sa vie terrestre. Construire un château-fort ou renforcer celui légué par son père. Bâtir une basilique plus belle et plus grande que celle du voisin. Quand on montait dans les échelons, au niveau du royaume, les problèmes devenaient certes un brin plus corsés, avec les jeux d'alliances et de trahison -ce qui fait le succès de la série Games of Thrones- mais enfin, on pouvait se projeter dans l'avenir en s'appuyant sur un ensemble de paramètres assez stables.


Pour le décideur du XXIe siècle, l'équation est totalement différente. A quoi ressemblera l'humanité dans cinquante ans ?

Le climat ? Il va probablement changer mais quand, comment, avec quelles conséquences ? No lo se.

L'espérance de vie ? Elle a progressé de vingt ans en moins de deux générations. Les scientifiques évoquent le cap des 120 ans, comme l'espérance de vie ultime, quand d'autres prétendent détenir à moyen terme la clef de l'éternité.

La natalité ? Nous avons déjà un pied dans le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley et Bienvenue à Gattaca. Les bébés naitront dans des uterus en plastique, ou pas. D'un père ou d'une mère, ou pas.

Les ressources énergétiques ? Arrivera un jour où le pétrole tirera sa révérence. Soit la fusion nucléaire aura pris le relais. Soit l'hydrogène et l'électricité solaire seront devenus les énergies de tous les jours, abondantes et bon marché. Soit nous serons dans la merde.

Le travail ? C'est Bill Gates qui le dit, pas moi : dans vingt ans grand maximum, les robots auront remplacé les humains dans toutes les tâches répétitives faiblement qualifiées. Nous serons deux milliards d'humains en plus, et déja, plus personne ne croit plus que le plein emploi soit possible, à l'échelle du monde en 2014. Alors, en 2060...

Si vous ajoutez à ces variables, bardées d'inconnues, les risques de guerre, de crises économiques et financières, de virus mutants résistants à toutes les thérapies, et l'impossibilité théorique de pouvoir nourrir neuf milliards d'habitants, se risquer à prédire ce que sera 2060 en France pour les retraités semble au minimum utopique.

L'INSEE, pourtant, affirme dans une étude qui vient de paraître que les retraités de 2060, soit dans un peu moins de cinquante ans, vivront moins bien que les actifs. Leurs revenus équivaudront à une fourchette allant de 70 à 85 % des revenus des actifs, quand en 2010 actifs et retraités avaient des revenus identiques.

Ce genre d'étude prospectiviste est non seulement risible, mais méprisable. Je ne parle pas de ceux qui l'ont commise, mais de ceux qui l'ont imaginée, et commandée.

 

Lire la suite de l'article sur Yahoo ! Finances

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
24 avril 2014 02:16

Posted: 17 Apr 2014 12:28 AM PDT

Le Point.fr - Publié le 16/04/2014 à 19:17 - Modifié le 17/04/2014 à 07:40
Manuel Valls et François Hollande le 13 avril 2014.
Manuel Valls et François Hollande le 13 avril 2014. © Alain Jocard / AFP
Depuis 1991, la gauche sait que le système de retraite va dans le mur. En gelant les pensions, Valls enterre une fois de plus l'indispensable réforme.
 
Les retraites seront gelées. Jusqu'à quand ? 
Au moins jusqu'à octobre 2015.
 Quelle bonne idée !
 Et pourquoi ne pas les réduire comme en Grèce ou en Espagne au stade où on en est ? 
Non, Manuel Valls joue les grands protecteurs.
 Il désindexe, c'est tout.
 Ses airs de matamore cachent pourtant une invraisemblable désinvolture. 
Pas vraiment la sienne, mais celle de toute la gauche.
Voilà plus de quarante ans, depuis le Livre blanc de Michel Rocard (un des mentors de Valls) publié en 1991, que la gauche sait que le régime des retraites va dans le mur.
 Premier ministre, Lionel Jospin (autre mentor de Valls) n'ignorait rien de cela. 
Mais pour faire l'économie de réformes, il s'est contenté de créer le Fonds de réserve des retraites que, plus tard, Sarkozy et Fillon allaient siphonner. 
La gauche s'est toujours débrouillée pour éviter d'attaquer de front le régime des retraites. 

Injustice

Et quand on dit "le" régime, c'est plutôt "les", car il en existe en France au moins une quarantaine.
 Le plus exigeant, le plus rigoureux, le plus dur est celui réservé aux salariés du privé.

 Autrement dit à ceux qui sont en première ligne dans la compétition mondiale. 
Ceux dont la carrière, surtout quand ils travaillent pour des PME, est prise dans la tourmente des délocalisations et des plans sociaux.
 Et que la gauche ignore superbement, s'agissant des retraites. 
Elle leur préfère les fonctionnaires (État, collectivités locales, hôpitaux) et les employés protégés d'EDF, de la SNCF, de la RATP sans parler de l'Opéra ou de la Comédie -Française.
 Et pour cause, ces salariés (au premier rang desquels les enseignants) fournissent le gros de ses militants et de ses votes. 
Peu importe que leurs régimes de retraite soient bien plus avantageux que celui des salariés du privé. 
Les fonctionnaires partent avec 75 % de la moyenne de leurs six derniers traitements et la plupart des agents SNCF-EDF-RATP se retirent entre 52 et 57 ans.
 C'est l'histoire d'une injustice absolue qui va parfois se loger dans des détails insupportables : dans un couple, le régime de réversion des retraites est beaucoup plus avantageux dans le public que dans le privé. 
Quand il est arrivé en 2012 au pouvoir, François Hollande, flammèche au vent, a parlé de rétablir la justice. 
Au lieu de cela, il a brouillé les pistes. 
Il a donné la retraite à soixante ans à ceux qui ont cotisé plus de quarante ans. 
Il a ouvert le chantier de la pénibilité. 
Inattaquable sur le plan des principes !
 Mais uniquement source de dépenses pour les régimes de retraite quand il fallait réaliser des économies que l'on aurait pu faire en calant tous les Français sur le régime du privé.

Une longue incurie

Pour le reste, aucune prise de risque, la réforme Hollande prolonge ce qu'avait lancé la réforme Sarkozy de 2010 (on ira à 43 ans de cotisations). 
La droite est la seule à avoir changé un peu la donne pour tous (en repoussant l'âge de la retraite de 60 à 62 ans et la durée des cotisations de 37 ans ½ à 41 ans ½). 
Elle non plus pourtant n'a pas osé s'attaquer aux régimes spéciaux - ou si peu. 
Cette longue incurie oblige aujourd'hui le Premier ministre à recourir à une ficelle énorme : geler les retraites. 
Il veut faire passer pour du courage, de la rigueur, ce qui relève de quarante ans de petites et grandes lâchetés.
 Car à chaque fois, dans les dernières décennies, lui et ses amis socialistes - tous courants confondus - se sont opposés violemment aux réformes de la droite. 

Et à aucun moment ils n'ont songé à s'inspirer de ce qu'ont fait les Suédois : un même système de retraite pour tous (fonctionnaires ou salariés du privé) ; chacun pouvant s'arrêter à partir de 61 ans et améliorer sa pension en travaillant au-delà. 

Cerise sur le gâteau, le système prévoit un peu de capitalisation.
 Cette réforme a été lancée par Ingvar Carlsson.

 Un social-démocrate. C'était en 1991, l'année du Livre blanc de Rocard...
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
18 mars 2014 17:11

RUQUIER_176-rec-630x0

En remplacement de « Jusqu’ici tout va bien » devenu « tout va mal » dès le premier jour,France 2 a assuré la continuité de sa ligne humoristique avec « L’émission pour tous » regardée par personne. Un doublé qui vient révéler une sensibilité diamétralement opposée à celle d’un public qu’elle est censée servir.

Cette règle des contraires enfin assimilée, la direction de la chaîne s’oriente tout naturellement vers un concept d’émission dont le titre serait « On n’est pas regardable » ou « Téléspectateurs fuyez ! ».

En attendant de dénicher ce concentré d’unanimité, plutôt que diffuser les images de la webcam du hall d’entrée (idée suggérée par un sous-directeur adjoint retrouvé par hasard dans un bureau désaffecté), la fine équipe en charge des programmes colmate les brèches avec ce qu’elle peut. Un peu debest of de « On n’demande qu’à en rire » de 17 h 45 à 18 h 30, à la suite de quoi Nagui tentera de tracter le téléspectateur jusqu’à Pujadas. Il peut le faire !

L’incompétence des idéologues de comptoir de France Télévisions consiste à ne pas comprendre qu’une émission de divertissement fortement marquée politiquement – qu’elle le soit à gauche ou à droiteexclut forcément la partie du public attachée à l’une ou à l’autre des sensibilités.

Dans le cadre d’un créneau horaire où les talk-shows foisonnent, la partie est perdue d’avance. Avec un « pour tous » clairement affiché en référence au mariage du même nom, en toute logique, Laurent Ruquier a rejoint les audiences de Hollande. Tout est pour le mieux. Le fidèle a suivi son gourou dans les caves obscures de Médiamétrie.

L’une des raisons du succès de « On n’est pas couché » s’explique par l’absence totale de concurrence sur le même terrain et la diffusion tardive. Vers 2 heures du matin, face à plus rien ou presque, l’audience explose et vient compenser le manque à gagner des deux ou trois premières heures d’émission, là où TF1 etM6 tapaient fort. Ruse de programmateur qui lui fait présenter des moyennes très correctes. La recette marche bien.

Période noire pour Laurent Ruquier, qui connaît des déboires également avec le tandem Polony/Caron de ladite émission nocturne. L’une s’en va, l’autre est imbuvable.

On efface tout et on recommence. Des noms circulent… Robert Ménard sans écharpe tricolore, Ivan Rioufol, Élisabeth Lévy, Roux et Combaluzier… On ne sait plus à quel saint se vouer. Virer Zemmour et Naulleau fut l’idée du siècle. « Pourquoi faire bien quand on peut faire médiocre ? », s’est dit Ruquier en proie à un accès de fièvre égocentrique.

C’est qui la vedette, ici ? De retour à un peu d’humilité, le nouveau caviste de Médiamétrie ferait preuve de fair-play en rappelant les deux mousquetaires de la première heure. Tous pour un ! Et un « pour tous » enfin rassembleur…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Retraites
26 février 2014 02:00

"Vanity Fair" Espagne consacre sa une à Valérie Trierweiler. Un récit fait des confidences de son frère et d'amis "très proches". Pas triste...

Le 13 décembre 2013, à Cayenne.

Le 13 décembre 2013, à Cayenne. © L. Cham/Sipa
LE POINT.FR 

"Je te détruirai comme tu m'as détruite !" Valérie Trierweiler n'y va pas par quatre chemins... Peu de temps après la révélation de Closer sur la liaison de François Hollande avec qui elle partage sa vie depuis huit ans, la journaliste lui fait comprendre que la vengeance est un plat qui se mange froid. L'édition espagnole deVanity Fair consacre sa couverture à l'ancienne première dame et raconte les coulisses du psychodrame qui a agité la France en janvier dernier. 

Témoin privilégié, William Massonneau, frère aîné de Valérie, qui rompt le silence. Cet ingénieur informaticien de 50 ans prononce des phrases sans équivoque : "Ce qu'a fait François Hollande est quelque chose de brutal, cela va au-delà de la trahison", explique-t-il. " Moi, je ne me suis jamais comporté de la sorte et j'espère ne jamais faire cela, confie-t-il à Vanity Fair.
Hollande est un homme doué de beaucoup d'empathie. Mais sa capacité à mener des vies parallèles me dépasse. Son pouvoir de séduction est immense." Et de détailler la soirée du réveillon de Noël que le couple présidentiel d'alors passe dans la famille Trierweiler près d'Angers : "Nous avons pris un repas chez moi. Ma mère, mes frères, des neveux, Valérie et lui.
Nous sommes une famille grande et unie. Les chiffres du chômage allaient être publiés et ils n'étaient pas bons. Hollande savait que cela affecterait son image, qui était déjà très affaiblie. Malgré cela, il était sympathique et agréable avec tout le monde."

"Je ne signerai aucun communiqué"

 

Le frère et quelques autres témoins présentés comme des amis très proches de Valérie Trierweiler reviennent sur l'hospitalisation à la Pitié-Salpêtrière de "la femme trompée". "Je me suis rendu compte qu'elle pouvait à peine dire quelques mots. Elle devait sortir le plus vite possible pour prendre en main son destin", déclare William. Pourtant, "Valérie était disposée à pardonner l'infidélité, c'est certain.
Mais Hollande n'a pas une seule fois fait référence à l'affaire
.
Il s'est seulement enquis de son état de santé. C'est à ce moment-là qu'elle a compris que c'était la fin d'une relation de huit ans", explique un ami anonyme de Trierweiler. 

 

Le mensuel espagnol évoque même un houleux échange de textos entre le président de la République et sa future ex-fiancée. Dimanche 25 janvier, quelques heures avant de dicter à l'AFP sa fameuse phrase de rupture, le chef de l'État essaye une ultime tentative auprès de la journaliste. François Hollande : "Nous devrions envoyer un communiqué commun." Valérie Trierweiler : "Pas question. Tu assumes la situation. C'est toi seul qui t'es mis dedans et c'est à toi de la régler. Je ne signerai aucun communiqué."

Tous les éditeurs rêvent de son livre

Enfin, Vanity Fair se demande ce que peuvent être les termes de l'arrangement entre les deux anciens amoureux. Selon la version reproduite sur le site français du magazine, "un accord prévoirait que le chef de l'État verse à son ex-compagne une indemnité jusqu'à la fin de son mandat pour lui permettre de continuer à demeurer dans l'appartement du 15e arrondissement de Paris qu'ils louaient ensemble jusqu'à leur rupture ainsi qu'une pension mensuelle pour subvenir à l'éducation des trois enfants de Valérie Trierweiler (le montant s'élèverait à trois millions d'euros, d'après des rumeurs dont Vanity Fair Espagne ne précise pas l'origine)".
Une somme qui semble tout de même très excessive, surtout en regard du patrimoine détenu par François Hollande.

Reste à savoir si Valérie Trierweiler compte un jour raconter sa "vie avec le président" ? Sa sentence "je te détruirai comme tu m'as détruite" laisse penser que la rédaction d'un livre est dans l'ordre logique des choses. La plupart des éditeurs parisiens ont déjà - directement ou indirectement - pris langue avec elle. En attendant, face aux révélations de Vanity Fair Espagne, l'ex première dame a sèchement démenti sur twitter.

source

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