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28 avril 2013 02:41

La police grecque a annoncé mercredi avoir démantelé un réseau mené par des pharmaciens et médecins spécialistes de procréation assistée, accusés de trafic d’ovules et de médicaments.

Onze suspects, dont deux directeurs de cliniques, et deux propriétaires de sociétés pharmaceutiques, ont été arrêtés, a précisé dans une conférence de presse le chef de la Sûreté d’Athènes, Theodoros Floratos.

Le réseau, dont deux autres membres présumés sont toujours recherchés, est accusé d’avoir importé illégalement de Turquie des traitements de procréation assistée, revendus ensuite à divers centres du pays, sans autorisation des autorités sanitaires et sans paiement de taxes.

Une partie de ces médicaments a été utilisée dans une clinique de Salonique (nord) pour féconder des donneuses auxquelles le gang achetait ensuite des ovocytes, pour 1.000 euros. Le don d’ovules, à titre grâcieux, est autorisé en Grèce.

(…) Romandie.com

fdesouche

encore un pays qui s'attaque aux fermes reproductives d'enfants, ca ne va pas faire l'affaire de LGBT 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 avril 2013 02:13

 

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Photo : Jean-Frédéric Légaré-Tremblay – Le Devoir La biodiversité souffre grandement de l’activité humaine. La désertification en est une des manifestations les plus évidentes. «Nous devons agir maintenant si nous voulons qu’en 2050, la planète soit vivable pour ses neuf milliards d’habitants», a laissé tomber le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ce mercredi.

«Les paroles n’ont pas été suivies d’effets. Il sera bientôt trop tard. Nos modes de consommation sont incompatibles avec la santé de la planète. Notre empreinte écologique est démesurée», a laissé tomber Ban Ki-moon mercredi, devant un parterre de personnalités réunies à Monaco.

«Nous devons agir maintenant si nous voulons qu’en 2050, la planète soit vivable pour ses neuf milliards d’habitants», a-t-il ajouté. Sur 90 objectifs adoptés d’un commun accord par la communauté internationale dans le domaine environnemental ces 20 dernières années, seuls quatre affichent des progrès notables, a déploré le haut gradé onusien.

Il a d’ailleurs mis en exergue l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, l’amoindrissement de la biodiversité, la plus grande acidité des océans et la diminution des stocks de poissons.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, tous les stocks de poissons des océans de la planète seront totalement épuisés avant 2050. Les données de l’ONU indiquent d’ailleurs que le secteur des pêcheries n’est tout simplement viable. Les captures ont quadruplé depuis 1950. Plus de 60 % des espèces marines sont exploitées au seuil de rupture et souvent au-delà.

 

Il est aussi vrai que la biodiversité souffre grandement de l’activité humaine. Une espèce de vertébré sur cinq est actuellement menacée. Les facteurs de survie des récifs coralliens ont diminué de 38 %, le déclin record en matière de biodiversité. Parce que l’agriculture accapare désormais 30 % de la surface terrestre, plusieurs des grands écosystèmes ont perdu jusqu’à 20 % de leurs aires naturelles depuis 1980.

 

«Il faut que la dynamique s’accélère. Nous devons développer ce que nous testons en éprouvette depuis 40 ans. Pour cela nous devons adopter des mesures d’incitation efficaces, et notamment mettre un prix sur les émissions de carbone», a fait valoir mercredi Ban Ki-moon.

 

«Nous devons aussi adopter, d’ici à 2015, un instrument universel et juridiquement contraignant relatif au climat, afin que tous les pays prennent des mesures supplémentaires pour réduire les effets des changements climatiques et s’y adapter», a préconisé le secrétaire général des Nations unies.

 

Le hic, c’est que la communauté internationale est encore loin d’une entente globale sur la lutte aux bouleversements climatiques. L’Union européenne est le seul bloc a s’être imposé des objectifs contraignants. Trois objectifs ont été fixés pour 2020 : réduire les émissions de CO2 de 20 % par rapport à leur niveau de 1990, porter à 20 % la part des renouvelables dans la consommation d’énergie et réaliser 20 % d’économies avec l’efficacité énergétique.

 

Le Canada a jeté le Protocole de Kyoto à la poubelle, tout comme le Japon et la Russie. Mais le maintien en vie du seul accord légalement contraignant, grâce à la participation de l’Europe et de l’Australie, doit au moins permettre d’éviter un vide avant l’entrée en vigueur d’un éventuel accord qui inclurait cette fois de gros émetteurs comme la Chine.

 

Les États-Unis s’en tiennent pour le moment à un objectif de réduction de 17 % par rapport à 2005. Le Canada, qui a reçu en décembre à Doha un sixième prix Fossile de l’année parce qu’il représenterait une nuisance pour les négociations en cours, a théoriquement le même objectif. Mais le gouvernement Harper n’entend pas s’engager davantage sans une implication de tous les gros pollueurs, dont la Chine.


Avec l’Agence France-Presse

Source : Le Devoir

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
26 avril 2013 00:25

Outre la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, la gestation pour autrui risque aussi de favoriser l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant expliquent Eliette Abécassis, écrivain, et l’historienne Béatrice Joyeux-Prunel.

Par Collectif d’intellectuelles Simone

« La liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes », affirmait Elisabeth Badinter dans Elle(novembre 2012). Mme Badinter se fait la porte-parole d’une « GPA éthique » (Elle, 12 mars 2013) qui servirait l’humanité.
Contre ce discours idéalisant, nous portons la voix d’un collectif d’intellectuelles décidé à alerter l’opinion sur les conséquences pour les femmes de la gestation pour autrui (GPA) .
Quelle que soit son orientation sexuelle, une mère n’est pas qu’un « parent », encore moins un doux« donneur d’engendrement » (Denis Quinqueton, « Homosexualités et socialisme », le Monde du 14 février 2013). Elle porte un enfant pendant neuf mois et prend sur son corps, avec les risques associés, l’aventure de la naissance.
 Elle développe avec cet enfant des liens biologiques, psychologiques et moraux.
Vers quelle techno-barbarie nous dirigeons-nous pour séparer l’enfant de celle qui l’a attendu, nourri, abrité en son ventre, espéré ?

Certains recourent à la GPA à l’étranger. Sur cet argument, les principales associations homoparentales prônent sa légalisation « encadrée ». Il est déjà question de transcrire les actes d’état civil des enfants nés par GPA à l’étranger, ce qui supprimerait tout frein au tourisme procréatif (circulaire Taubira du 25 janvier 2013).

La GPA, c’est faire du commerce avec le lien mère-enfant.

Les exemples criminels cités notamment par Elisabeth Badinter (audition à l’Assemblée nationale, le 13 décembre 2012) ne justifient pas que ne se crée aucun lien avec l’enfant pendant sa gestation.

 

Notre société dévore des livres sur les relations mère-enfant dans les neuf mois avant la naissance, prône l’haptonomie et l’allaitement, tandis qu’une partie de l’élite préconise sans états d’âme d’arracher des enfants à leurs mères après l’accouchement.

On nous dit que crier gare à l’ultralibéralisme, au commerce des corps et des enfants, c’est ne rien comprendre ; que c’est « moralisateur » ; que d’être pour la GPA ne trahit pas ses convictions « de gauche ».

Les affirmations prétendument féministes soutenant que l’on pourrait encadrer la GPA par des associations sont mensongères ou aveugles.Que ce soit aux Etats-Unis, en Inde ou en Ukraine (principaux pourvoyeurs d’enfants par GPA pour la France),

les « gestatrices » sont rémunérées, même si c’est sous l’euphémisme de « compensation financière ».

Il s’agit toujours d’un revenu important au regard du niveau de vie de la mère porteuse. Même en Roumanie où la rémunération est illégale, « nous le faisons tous pour l’argent » (Courrier international, le 23 octobre 2012).

C’est souvent le mari de la mère porteuse qui y pousse. En Inde, la GPA est à la source d’une catastrophe sanitaire et humaine (The Lancet, le 10 novembre 2012).
Aux Etats-Unis même, où l’on prétend la GPA « éthique », le marketing domine. Les mères porteuses sont issues le plus souvent de milieux nécessiteux.

Comment croire qu’en France des femmes seraient prêtes à porter gratuitement un enfant pour le donner ?

Si on les paie, on en trouvera cependant, parmi les étudiantes en pleine galère, comme en Ukraine, ou parmi les familles surendettées comme aux Etats-Unis.

Beau progrès social, si le gouvernement règle les problèmes de la prostitution étudiante et du surendettement en légalisant la GPA… Belle dislocation du droit du travail, s’il en était ! Quelle tromperie, en échange du bien le plus précieux : la vie, au risque de la sienne.

On ne s’appesantira pas sur les bouleversements physiques, hormonaux et psychologiques subis par la femme qui se laisse prendre au piège de la GPA. On passera aussi sur la question des liens esquissés pendant neuf mois entre l’enfant implanté et les autres enfants « réels » de la mère porteuse.

La GPA, c’est la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, sur l’autel mondialisé du moins-disant social et éthique. Le progrès que l’on prétend faciliter, c’est l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant. C’est l’intrusion de l’"horreur économique » au cœur de la procréation humaine.

Nous dénonçons une régression dont les femmes sont déjà victimes dans d’autres pays, surtout les plus pauvres, mais aussi aux Etats-Unis. La France doit s’engager activement dans la protection des droits des femmes, sur son territoire comme à l’international.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
24 avril 2013 02:42

Une nouvelle qui nous avait échappé  :
« Des frères jumeaux belges, nés sourds et en passe de devenir aveugles, avaient obtenu le mois dernier le droit de mourir. Les deux hommes, âgés de 45 ans, sont morts le 14 décembre d’une injection létale administrée par les médecins, a annoncé lundi un porte-parole de l’hôpital UZ Brussel. Ils avaient pris ensemble une dernière tasse de café avant de se dire au revoir. Leur famille avait soutenu leur choix. »

Après avoir attendri l’opinion en évoquant des cas bien choisis de gens subissant une terrible agonie, voilà qu’on tue maintenant des gens qui ne sont même pas mourants.
Et demain ?

Le nombre de victimes de l’euthanasie en Belgique, où elle est légale depuis 2002, est en constante augmentation.

Aujourd’hui sort justement un livre de Jean-Claude Martinez* : L’euthanasie, stade suprême du capitalisme.

Nous en reparlerons prochainement.

Livre disponible ici.
Ed. Via Romana, 198 pages, 19 euros.

4e de couverture :

« Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d’un feu d’artifice des mille libertés, l’euthanasie n’est que le produit d’une économie et d’une politique. C’est parce que l’Europe de la récession, aux 20 millions de pauvres, est devenue un océan de chômage du fond duquel ne monte plus aucune étoile nouvelle, que le gouvernement de la France, financièrement acculée, choisit en effet «la piqûre pour tous». Comme une seringue d’or facilitant les équilibres budgétaires, dans un bouillon de culture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme, de l’obscurantisme et du nihilisme.
Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu’il affronte. Car s’il a pris la vie en haine, c’est qu’il n’a plus la flamme d’un bonheur et s’il veut mourir, c’est pour cesser de ne plus pouvoir croire.
La loi sur l’euthanasie, loin d’être l’extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n’est donc que la fuite en avant d’une société qui ne voulant pas voir les détresses qu’elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En leur faisant croire au passage qu’ils le lui ont demandé.

C’est cette hypocrisie que ce livre débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi pour faire mourir avec une longueur d’avance, juste au moment où le génie des hommes va faire gagner définitivement la vie.

* Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit et de sciences politiques à l’université de Paris 2, ancien député européen et national, est le fondateur du REV, le Rassemblement Européen pour la Vie. »

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
17 avril 2013 23:57

Avec internet pour seul moyen de publicité, une petite semaine d'annonce et très peu de logistique, 296 Parisiens, en grande partie des habitants du 10ème arrondissement, sont venus participer à la votation organisée par Serge Federbusch sur l'implantation d'une salle de shoot.

C'est deux fois plus que le nombre de personnes qui s'étaient déplacées à la mairie du 10ème pour la concertation bidon organisée par les Delanoistes ! 

280 contre la salle 16 pour : le résultat parle de lui-même. 

C'est le preuve que, quand on les interroge vraiment, les Parisiens s'impliquent beaucoup plus que dans des opérations de manipulation cousues de fil rose. 

Maintenant, la balle est dans le camp de la mairie de Paris : qu'elle organise un vote, avec tous les moyens dont elle dispose, pour demander rapidement aux Parisiens de trancher. 

En attendant, la presse était massivement présente ainsi que vous le verrez ci-dessous.



Votation populaire sur la salle de shoot dans le 10ème : vilaine piqûre de rappel pour Hidalgo et Delanoë !
20 minutes TV y a consacré un reportage : voir LA

Le Figaro en parle ICI

L'AFP, reprise par des dizaines de journaux à Paris et en province LA... 

Métro ICI

France 3 a fait un intéressant reportage en début de votation LA.
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
15 avril 2013 01:34

La société Sovialim maintient son projet de construction d’un abattoir halal à Guéret, alors que les opposants se préparent, eux, à manifester.

La société Sovialim l’affirme, elle maintient son projet de construction d’un abbatoir halal à Guéret. On parle désormais de cinq millions d’euros investis, et de la création de 45 emplois. Des arguments qui ne convainquent pas tout le monde.

Cet après-midi, le Collectif NARG (Non à l’abattoir rituel de Guéret) sera à nouveau dans les rues de la cité creusoise. Ils dénoncent ce procédé, consistant à trancher la gorge des animaux. Selon eux, la bête souffrirait davantage qu’au cours des autres formes d’abbatage.

L’opposition, très active, est soutenue par l’ancien député creusois, Jean Auclair qui espère voir ce projet enterré une bonne fois pour toute. Cet après-midi dans le cortège, se trouvera également Vincent Turpinat, adhérent au NARG et maire de Jarnages.

 France 3 

——————

L’abattoir rituel qui pourrait être construit sur la commune de Guéret fait l’actualité sans le vouloir. Le collectif, Non à l’abattoir rituel de Guéret, veut sensibiliser la population aux risques encourus, sur le plan sanitaire notamment.
http://img832.imageshack.us/img832/5739/738529.jpg

Pas encore né, déjà vilipendé ! Le projet de construction d’un abattoir rituel envisagé sur la commune de Guéret, entendez par là un abattoir qui proposera de la viande halal, passe déjà à la moulinette désapprobatrice d’un certain nombre de Creusois constitués en collectif.

L’opposition du collectif a cependant d’autres fondements. Ainsi, selon le NARG, la viande provenant d’un abattage rituel comporte des risques sanitaires très importants. (…)

La Montagne

fdesouche 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
14 avril 2013 23:57

 

NANTES (NOVOpress Breizh) – Pour apaiser les esprits autour de son projet de création d’un nouvel aéroport international, Jean-Marc Ayrault avait nommé une « commission du dialogue » assistée de deux commissions plus techniques. Remises le 9 avril, leurs conclusions, si elles sont suivies d’effet, aboutiront à retarder fortement la réalisation du projet. On peut même se demander si ce n’était pas l’objectif dès le départ, dans la perspective des élections municipales de l’an prochain.

 

« Ayrault s’est sérieusement planté sur ce coup-là », s’énerve un partisan du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Remis au gouvernement le 9 avril, le rapport de la Commission du dialogue sur le futur Aéroport du Grand Ouest n’est pas du tout conforme aux attentes. En créant la commission, pensait-on, le Premier ministre jouait sur du velours. Son président désigné, Claude Chéreau, faisait partie du cabinet de Lionel Jospin, alors Premier ministre, lors du fameux conseil interministériel de 2000 au cours duquel la décision de créer l’aéroport a été prise.

Au surplus, la mission de la commission était étroitement bornée. Elle devait rencontrer toutes les parties prenantes afin qu’elles puissent exprimer leur avis, leur « apporter des précisions complémentaires » et remettre « une synthèse des auditions et des propositions notamment sur la manière de poursuivre le dialogue ». Il ne lui était pas demandé d’exprimer une opinion. Or, sans remettre en cause le projet, elle n’a pu s’empêcher de relever de très nombreuses failles dans ses justifications et ses modalités.

Elle préconise donc de nombreuses études et vérifications complémentaires sur les possibilités de réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, les dessertes routières, les compensations environnementales, etc. De quoi retarder le projet de plusieurs années.

Mais ce n’est pas tout. La commission du dialogue était flanquée de deux commissions plus spécialisées, une « commission agricole » et une « commission des experts scientifiques ». Elles aussi avaient une mission très encadrée : améliorer le projet mais pas le remettre en cause. Pointant de nombreux flous méthodologiques, la première souligne que « le projet dont l’origine remonte à près de 30 ans a été conçu dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd’hui ». Entre les lignes, elle conclut que tout le volet agricole du dossier est à revoir.

La commission des experts scientifiques est plus sévère encore. Il lui appartenait d’examiner la méthode de compensation des incidences du projet sur les zones humides. À l’unanimité, elle conclut explicitement : « cette méthode ne peut pas être validée en l’état ». Son rapport très détaillé mentionne dix critiques majeures, quatre concernant la méthode et six son application à Notre-Dame-des-Landes. Pire encore : elle « estime que ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi », ce qui revient en clair à réclamer son arrêt.

Face à ce tir de barrage, que pouvait faire Jean-Marc Ayrault, initiateur des commissions ? Dans un communiqué du 9 avril, il invite les ministres des transports, de l’agriculture et de l’écologie, ainsi que le préfet de région, à prendre en compte leurs recommandations. Ce qui en toute logique devrait conduire à un gel durable du projet. Et certains commencent à se demander si la création des commissions n’était pas en réalité destinée à cela.

« Ayrault va devoir quitter Matignon avant longtemps », note l’un de ses opposants nantais. « Pour ne pas rester sur un échec, il sera tenté de se faire réélire maire de Nantes en 2014. Mais sans les écologistes, ce serait difficile. » Or les écologistes, de leur côté, vivent de plus en plus mal leur contradiction interne : soutien des notables à Ayrault, hostilité de la base au projet d’aéroport. Une mise sous cocon de ce dernier permettrait à tout le monde de se réconcilier. Au moins pour un temps : après les élections, le projet pourrait être réactivé. Si les circonstances économiques et environnementales le permettent. « Ayrault s’est planté… », reprend notre interlocuteur. « Ou alors, c’est nous qu’il a plantés ! »

Crédit photo : DR.

[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
13 avril 2013 01:44

 

Mis en consultation le 29 mars, un projet de décret reporte de 6 mois l’entrée en vigueur des nouveaux programmes d’action français contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole au niveau régional. Signe que la France traîne toujours les pieds, alors que Bruxelles a déjà saisi la Cour de justice il y a plus d’un an.

Pour lutter contre la pollution aux nitrates, l’action reste le principal point faible du gouvernement français. Le nouveau dispositif réglementaire promis par Paris pour prendre le problème à bras le corps, sur le plan national et régional, est en effet reporté de 6 mois.

Un projet de décret, mis en consultation le 29 mars, prolonge en effet l’application des actuels plans d’action départementaux dans les zones vulnérables (voir JDLE)jusqu’au 1er janvier 2014 alors qu’ils devaient céder la place, le 1er juillet prochain, au nouveau programme national, complété des programmes régionaux.

«Cette prolongation est nécessaire compte tenu des délais nécessaires à l’élaboration des textes relatifs au programme d’action national et aux programmes d’action régionaux», justifie le ministère de l’écologie dans sa notice d’accompagnement.

 

«Nous attendions les résultats d’une étude technique sur le stockage, qui ont été rendus en juin dernier. Et les élections professionnelles dans les chambres d’agriculture, à l’automne dernier, n’étaient pas un moment propice pour sortir cette nouvelle réglementation», reconnaît Claire Grisez, sous-directrice de la protection et de la gestion des ressources en eau à la direction de l’eau et de la biodiversité.

Le ministère de l’écologie assure que l’arrêté précisant le programme d’actions national sortira bientôt. Soumis à l’avis de l’Autorité environnementale, qui dispose de 3 mois pour l’examiner, il précisera les conditions d’épandage dans les sols en pente, détrempés, inondés, gelés et enneigés, interdira les épandages à moins de 5 mètres des cours d’eau et précisera l’obligation de couvert pendant les intercultures longues ainsi que les conditions de stockage par type d’effluent et d’exploitation.

Ce texte est d’autant plus important qu’il sera opposable aux agriculteurs mais les programmes d’actions régionaux qui pourront le renforcer ne seront, eux, disponibles qu’à la fin 2013, contrairement aux promesses faites antérieurement par le ministère.

Leur élaboration reste pourtant urgente, puisqu’elle se trouve au cœur de la procédure contentieuse lancée par la Commission le 27 février 2012 (voir JDLE). «Au total, deux procédures sont engagées à l’encontre de la France pour non-respect de la directive du 12 décembre 1991 sur la protection des eaux contre la pollution par les nitrates de source agricole: en matière de désignation des zones vulnérables et de non-conformité des programmes d’action», résume Joe Hennon, porte-parole du commissaire européen en charge de l’environnement.

Selon lui, le délai moyen de traitement d’un contentieux par la Cour européenne étant d’un an et demi, le jugement devrait intervenir au plus tard en août 2013.

Paris se dirige donc inéluctablement vers une condamnation par la Cour de Luxembourg. Et si la décision de justice n’est pas exécutée, c’est une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros qui sera alors prononcée. Une facture salée qui s’ajoutera aux dédommagements déjà imposés par les tribunaux français.

Dernier en date, la Cour administrative d’appel (CAA) de Nantes a condamné l’Etat français, le 22 mars 2013, à verser 12.430 € à la commune de Tréduder (Côtes d’Armor) pour le ramassage et le traitement des algues vertes sur ses plages. Cette décision, signalée par l’avocat spécialisé dans l’environnement Arnaud Gossement sur son blog, confirme les décisions passées.

Le 1er décembre 2009, la même juridiction avait condamné l’Etat à indemniser plusieurs associations de protection de l’environnement pour le préjudice moral subi par la prolifération des algues vertes.

Dans leur argumentaire, les juges de la CAA de Nantes citent la première condamnation de la France par la Cour de justice européenne, qui remonte à plus de 12 ans (le 8 mars 2001), pour non-respect de la directive Nitrates (taux supérieur à 50 milligrammes par litre).

Ils mentionnent aussi le rapport de la Cour des comptes du 7 février 2002, accusant les politiques publiques de ne pas avoir préservé les ressources en eau des pollutions diffuses agricoles au cours des années 1994-2000.

Ils concluent aux carences répétées de l’Etat, «constitutives d’une faute de nature à engager sa responsabilité», alors même que les programmes d’action lancés n’ont pas démontré leurs résultats et «ne seront pas en mesure d’améliorer la situation avant de nombreuses années».

Le Journal de l’environnement

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 avril 2013 00:52

pma hollande bertinotti

La ministre de la Famille ne lâche pas l’affaire. Dimanche soir, dans l’indifférence quasi-générale, Dominique Bertinotti a exposé les projets du gouvernement en matière de procréation médicale assistée, lesquelles heurtent de plein fouet ce que nous avions cru comprendre jeudi soir en écoutant le président de la République.

Avions-nous mal compris ? Si c’est le cas, nous sommes loin d’être les seuls. Vendredi matin, toute la presse constatait que François Hollande avait annoncé s’en remettre à l’avis du Comité Consultatif National d’Ethique pour intégrer ou non la PMA dans le projet de loi Famille, discuté à l’automne prochain.


Il était difficile de comprendre autre chose. Qu’on en juge :
François Hollande - La procréation médicale assistée pour des couples, qui ne sont pas nécessairement homosexuels, est renvoyée au comité national d’éthique qui va donner un avis à la fin de l’année.
David Pujadas - S’il dit non ?
FH - Je respecterai ce que dira le comité national d’éthique.
DP - Et s’il dit oui ?
FH - Je verrai son avis, je ne veux pas préjuger.

 
Pourtant, Dominique Bertinotti, dans l’émission « Tous Politiques » sur France Inter, nous a livré une autre explication de texte. Elle y explique l’avis du comité « fait partie des éléments qui sont susceptibles d’éclairer la prise de décision. » Allons bon ! François Hollande ne nous avait pas parlé d’autres d’éléments. Puis elle ajoute :  « Le terme exact de François Hollande est « je respecterai ». Et l’avis du comité peut être un avis qui n’est pas simplement oui ou non. Pourquoi se priver de l’ensemble de ces nuances ? On n’est pas dans des débats caricaturaux. » Ainsi, pour la ministre déléguée à la Famille, « je respecterai » ne signifie pas qu’il s’y conformera obligatoirement. Ce que, pourtant, David Pujadas avait bien cru comprendre et avec lui toute la presse et tous les téléspectateurs, y compris au sein du mouvement LGBT.

Dès lors, l’explication de texte de Dominique Bertinotti peut s’expliquer de quatre façons. Avant de les aborder, notons qu’elle a pris soin de s’exprimer un dimanche de Pâques. Le lundi de Pâques, les émissions dominicales font l’objet de moins de reprises et les propos qu’on y exprime ont davantage de chances de passer inaperçus. En revanche, ceux qui attendaient impatiemment qu’elle s’exprime, comme les militants de la cause LGBT, étaient certainement à l’écoute. Le but était donc, semble-t-il, de tenter de rassurer les seconds.

Première explication possible : François Hollande a roulé les téléspectateurs dans la farine. En fait, « respecter » ne signifie pas « se conformer » à l’avis du CCNE, lequel devrait pourtant être clair, contrairement à ce qu’affirme la ministre. Comme l’explique Jean-Claude Ameisen, son président, le comité avait rendu un avis négatif en 2010. On voit mal pourquoi il rendrait en 2013 un avis mi-chèvre mi-chou.
Dominique Bertinotti aurait donc eu pour mission de lancer un message au mouvement LGBT afin de le rassurer et lui demander de prendre son mal en patience, la priorité du président étant de casser la dynamique du mouvement anti-mariage gay, en feignant de lui donner des gages.

Deuxième explication possible : François Hollande a roulé Dominique Bertinotti dans la farine. Comme dans la première explication, il l’a mandatée pour rassurer le mouvement LGBT, mais surtout pour la rassurer elle-même ainsi que les pro-PMA de son gouvernement car  il n’a aucune intention d’intégrer la PMA dans la loi. Dans ce cas, il risque d’y avoir quelques remous en novembre prochain.


Troisième explication possible : Dominique Bertinotti a roulé le mouvement LGBT dans la farine. Elle est parfaitement consciente que le Président ne souhaite pas intégrer la PMA dans la loi Famille et tente d’endormir les militants de cette révolution bioéthique.


Quatrième et dernière explication : Dominique Bertinotti a défié le Président de la République. Il n’y avait aucune concertation entre l’Elysée et la ministre. Mais elle ne lâche pas l’affaire et contredit ouvertement la parole présidentielle. Dans ce cas-là, François Hollande doit lui demander de partir, puisqu’il a aussi affirmé jeudi que le prochain couac provoquerait le départ de son auteur.
Au lecteur de se faire une idée entre ces quatre explications. Pour notre part, nous privilégions la seconde et, dans une moindre conviction, la quatrième.

*Photo : Image Editor.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
25 mars 2013 00:03

Selon la Nasa, le risque qu'un astéroïde rentre en collision avec la Terre sous peu n'est pas exclu.

"D'après les informations dont nous disposons, nous ne savons pas si un astéroïde menace la population des Etats-Unis.

Mais si cela doit arriver dans les trois prochaines semaines, priez !" C'est en ces termes - pas franchement rassurants - que le chef de la Nasa, Charles Bolden, a mis en garde le Congrès américain contre le risque potentiel d'une collision entre un astéroïde et la Terre. Une déclaration pour le moins surprenante qui montre à quel point nous ne sommes qu'un tout petit grain de poussière dans l'univers...

Chose rassurante : la Terre n'est pas dans l'immédiat menacée par un gigantesque astéroïde. La technologie permet en effet de repérer de longues années à l'avance les corps célestes de très grande taille. En revanche, difficile de prévoir la trajectoire des petites météorites qui sont en orbite autour de la Terre. Les astéroïdes qui ont un diamètre aux alentours de 50 mètres seraient nombreux, près de 10 000, rappelle le site 24 Matins.

 

Le 15 février dernier, un astéroïde de 45 mètres de diamètre a frôlé la Terre. L'astéroïde, d'une masse de 135 000 tonnes baptisé 2012 DA 14, aurait pu anéantir, en cas d'impact, une grande agglomération. "En moyenne, un astéroïde de cette taille s'approche aussi près de la Terre tous les 40 ans et risque d'entrer en collision avec notre planète tous les 1 200 ans", avait alors précisé Donald Yeomans, directeur du bureau du "Near Earth Object" (NEO) du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa lors d'une conférence de presse téléphonique. Mi-février, une pluie de météorites s'était également abattue sur la région de l'Oural,en Russie, faisant plus de 950 blessés.

Lu sur 24 Matins


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
11 mars 2013 01:13

Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l’évacuation rapide des 126.000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations.

En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l’Allemagne était à la pointe de la technique. Quarante plus tard, elle l’est toujours en préparant son évacuation.

Les autorités fédérales de surveillance des rayonnements et déchets nucléaires (BFS) ont remis en effet le 15 janvier leur expertise recommandant le déstockage des 126.000 barils de déchets nucléaires entreposés entre 1967 et 1979 dans la mine de sel d’Asse II, en Basse-Saxe, dans la région de Brunswick, dont 1.300 fûts de déchets de moyenne activité, contenant environ 11 kg de plutonium de l’usine de traitement de combustible usé de Karlsruhe.

Depuis des décennies, 12 m3 d’eau, soit 12.000 litres, ruissellent en moyenne, chaque jour, sur les parois de la mine de sel. La montagne exerçant une pression gigantesque sur les galeries de sel, 32 points d’infiltration supplémentaires ont été recensés depuis 1988. Certaines galeries s’effondrent, des barils, encastrés dans le sel, ont été endommagés sans que l’on sache précisément lesquels, contaminant la saumure. Au-delà de 2020, la mine ne sera plus exploitable.

 

« Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse »

L’expertise de la BFS confirme ce que les écologistes assurent depuis belle lurette dans la région. « Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse », selon Sigmar Gabriel, président du SPD, ancien ministre de l’environnement et natif de Brunswick.

La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine peut être radioactive dans des proportions qui dépassent jusqu’à dix fois la norme. Recueillie dans une « piscine » à plus de 500 mètres de profondeur, elle est évacuée vers la surface. Mais les infiltrations régulières pourraient provoquer une inondation qui serait fatale. Une vraie « catastrophe nucléaire ». La nappe phréatique contaminée rendrait la région voisine inhabitable. « Ce n’est plus qu’une question de temps », selon les écologistes.

Les autorités se renvoient la balle des responsabilités. Le bureau des mines du Land à Clausthal-Zellerfeld, au courant du danger, n’aurait pas jugé utile de sonner l’alarme au ministère de l’environnement, qui aurait peu tenu compte de ses observations.

Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement

Le centre Helmholtz de Munich, chargé de l’exploitation d’Asse II, prétend avoir informé le bureau des mines et préparé la fermeture de l’exploitation. Les spécialistes de l’atome et des déchets seraient « tombés de haut » en découvrant l’étendue du désastre, assure un professeur de l’université technique régionale de Clausthal. L’opinion publique n’a rien su ou presque pendant trente ans.

Si l’évacuation est décidée – et « le temps presse », souligne la BFS -, le chantier durerait une dizaine d’années et coûterait 2,5 milliards d’euros, payés pour l’essentiel par le contribuable. Ce sera la méthode la plus coûteuse et la plus délicate pour sécuriser Asse II. « Techniquement, c’est un sacré défi, il faudra déplacer des fûts dont le contenu et l’état sont inconnus », note Thorben Becker, expert du Bund (Fédération allemande de la protection de la nature et de l’environnement). Il faudra en extraire de galeries qui ont été comblées par le sel. Avec les risques de contamination auxquels seront exposés les ouvriers.

D’autres solutions, telles que le comblement total de la mine, seraient évidemment plus rapides et moins coûteuses. Mais ce serait un pis-aller. « Cela ne marcherait que si Asse II était stable, ce qui est pratiquement exclu », explique l’expert. Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement. Extraits d’Asse II, les 126.000 barils devraient être transportés à la mine de fer de Konrad, toute proche. Mais celle-ci n’est pas, pour l’instant, prévue pour cet usage. Et la résistance des écologistes et de la population de la région n’en est qu’à ses débuts.

La Croix Fortune

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10 mars 2013 02:51

 

 

MARSEILLE (NOVOpress) - Après des actes de violences survenus dimanche et lundi aux urgences de l’hôpital Nord de Marseille, la direction de l’établissement a porté plainte.

 

En effet, dimanche, un jeune homme, apparemment mécontent de son certificat médical, a menacé de mort et de représailles avec une kalachnikov, le médecin qui l’avait précédemment reçu.

Par ailleurs, lundi matin, un homme blessé dans un accident de la route, accompagné de son frère, ne supportait pas de devoir attendre. Il a donc cassé une porte à coups de poing ! La direction de l’hôpital et deux vigiles, qui ont été blessés dans l’altercation, ont porté plainte pour violences et dégradations.

« Ce sont des faits de plus en plus fréquents », a indiqué le Dr Philippe Jean, responsable du service accueil des urgences adultes. Le chef de service souligne que « la violence urbaine est désormais importée à l’hôpital. Il n’y a plus de respect de l’institution », a-t-il conclu.

Julien Lemaire

Crédit photo : Xavier de Jauréguiberry via Flicr (cc).

[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

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6 mars 2013 02:13
Viande de cheval : comment le système se sert d’un scandale pour continuer à en occulter un autre…


02/03/2013 – 15h30
PARIS (NOVOpress/Kiosque courtois) – En visite au salon de l’agriculture samedi dernier, le président de la République a annoncé qu’il allait défendre l’obligation d’inscription de l’origine des viandes utilisées dans les plats cuisinés. Le pouvoir entend ainsi réagir à l’affaire des lasagnes à la viande de cheval. En fin de semaine dernière, Findus, Carrefour et Intermarché avaient pris les devants en annonçant que leurs plats cuisinés seraient désormais réalisés avec de la viande exclusivement française.

Un véritable bal des tartuffes, aussi bien de la part des groupes agroalimentaires que du gouvernement. La précision du mode d’abattage des animaux de boucherie n’est en effet toujours pas à l’ordre du jour. Or l’abattage rituel, halal ou casher, présente un risque sanitaire majeur avec la bactérie Escherichia Coli qui provoque une centaine de morts chaque année, alors que la viande de cheval, lorsque naturellement elle est de bonne qualité, est quant à elle parfaitement saine.

La plus grande partie de la viande halal est vendue en dehors du circuit halal et sans étiquetage portant la mention de l’abattage rituel, ceci à l’insu des consommateurs.

 

** Partie supérieure de l’image en Une : abattage rituel, égorgement d’un bœuf, qui se vide de son sang pendant plusieurs minutes alors qu’il reste conscient et continue à bouger. Comme l’indique l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) ceci permet la contamination de la viande par la bactérie Escherichia coli (image en encart) qui habite l’intérieur du tube digestif des bovins, car leurs mouvements entraînent un « épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’œsophage ».


[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]
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3 mars 2013 03:13
medicaments concurrence etat

 

 

Si vous faites partie d’une corporation, si vous craignez la concurrence, si vous voulez garder un monopole, si vous souhaitez que les prix restent hauts, la recette est très simple : demander à l’Etat d’intervenir.
 

L’Etat vous assurera un service – public – garanti et impeccable. Les parts de marché qui auraient pu apparaître tomberont dans l’oubli, aucun développement n’aura lieu, tout restera intact et inchangé sous l’œil de l’Etat qui vous protégera du marché et de ses lois iniques. Tout ceci se fera sans douleur. Et aux frais des contribuables. 

Dernier exemple en date : la vente des médicaments sur Internet. Une bonne idée commerciale pour gagner de nouvelles parts de marché dans un secteur de santé toujours plus tendu du fait des déremboursements des médicaments et de l’appauvrissement du pouvoir d’achat des Français.

Médicaments sur Internet

Mi-février, le Conseil d’Etat avait autorisé la vente de 3.500 références de médicaments au lieu des 455 prévues, s’alignant ainsi sur une directive européenne.

Cet élargissement de la gamme de médicaments disponibles sur Internet a permis à des pharmaciens, dont certains avaient déjà créés leur site de vente en ligne, de saisir l’opportunité de développer leur marché et, bien entendu, leur chiffre d’affaire.

Car être pharmacien, c’est aussi être à la tête d’un business.

Mais nous sommes en France. Cette libéralisation – substantif formé à partir du mot « libéral » qui est un de ces mot-épouvantail que l’on agite avec frénésie lorsque l’on veut contrer un développement de marché – a inquiété l’Ordre des Pharmaciens et en particulier sa présidente, Isabelle Adenot. Craint-elle pour le monopole des pharmaciens ? C’est évident.

La vente sur Internet est la première étape vers une vente des médicaments en supermarché. De récentes publicités des supermarchés Leclerc diffusées sur les chaînes de télévisions françaises l’ont lourdement suggéré. C’est le sens du marché économique.

L’automédication montrée du doigt

Isabelle Adenot s’insurge et parle des dangers pour la santé si jamais on laissait les Français acheter des médicaments tout seuls sans passer par la case pharmacie. L’automédication est montrée du doigt.

Mais l’automédication n’est pas dangereuse, car cela concerne des médicaments qu’on l’on peut acheter sans ordonnance.

Qui a vécu aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, qui est allé chez CVS Pharmacy en Amérique ou Boot’s au Royaume-Uni, connaît le libre marché des médicaments.

Cela concerne essentiellement la bobologie ou les rhumes, rhinites, maux de gorges, maux de têtes, bref toutes ces choses qui ne requièrent pas un médecin pour se soigner.

La personne d’intelligence moyenne a un minimum de bon sens pour ne pas se mettre en danger. Quant aux médicaments comme les antibiotiques, une ordonnance est toujours nécessaire et des pharmaciens diplômés sont là pour les préparer.

D’ailleurs Bruno Lasserre, président de l’autorité de la concurrence, précise qu’en « Grande-Bretagne et en Allemagne, où la vente des médicaments, même prescrits, est autorisée en ligne et pas seulement par les pharmaciens, il n’y a pas eu de drame sanitaire. La hausse des ventes en ligne de médicaments reste d’ailleurs modérée. »

Statistiquement, ce qui est dangereux pour la santé en réalité c’est l’ordonnance du médecin qui prescrit des médicaments.

Trop d’ordonnances

D’abord parce qu’en France, un patient ressortira presque toujours avec une ordonnance même s’il n’en a pas besoin : il n’y a que 0,25% de chance de sortir de chez son médecin sans ordonnance. Cela monte à 40% aux Pays-Bas, ce qui est nettement plus raisonnable.

Pire, il faut savoir qu’une ordonnance qui prescrit plus de quatre ou cinq médicaments est potentiellement un danger car elle augmente les possibilités d’interactions médicamenteuses.

Des interactions qui provoquent 13.000 hospitalisations par an et causent 10.000 morts chaque année.

Le coût humain et financier de ces erreurs dues aux médecins et aux pharmaciens qui n’ont pas su décrypter le danger potentiel d’une ordonnance est colossal. Et ce sont bien entendu les contribuables qui paient à chaque fois puisque ces erreurs sont couvertes par la Sécurité sociale.

Alors il faut relativiser lorsque Isabelle Adenot déclare que «ce qui nous inquiète c’est qu’aujourd’hui un jeune de 10 ans ne peut pas venir dans une pharmacie acheter des médicaments, et que cela soit possible sur Internet.»

Ou encore lorsqu’elle dit que « récemment, quelqu’un a pu acheter dix boîtes de médicaments pour l’insomnie occasionnellece qui prouve bien que c’est un risque et qu’il faut donner le maximum de sécurité. »

Faire d’un cas isolé une généralité n’est pas sérieux. La tactique de la Présidente de l’Ordre des Pharmaciens est connue : faire peur, semer le doute pour conserver un monopole et empêcher une ouverture de marché.

L’Etat conforte les monopoles

Dans un autre pays, le marché aurait continué sa marche. Mais en France, non ! L’Etat intervient pour conserver les monopoles des corporations. Marisol Touraine, ministre de la Santé, planche sur un code des bonnes pratiques pour restreindre au maximum le marché.

C’est son but d’ailleurs : elle avait scandé lors de plusieurs discours prononcés en 2012 que « la santé n’est pas un marché ».

Bruno Lasserre a beau dire « qu’entre Internet et la montée en puissance des génériques, de nouvelles opportunités de baisse des prix, d’accroissement des services, d’innovation, s’ouvrent » et « qu’Internet est un gisement de croissance offert aux pharmaciens d’officine dynamiques », rien n’y fera : le marché et la loi de l’offre et de la demande sont inacceptables pour Marisol Touraine qui devient la meilleure alliée d’Isabelle Adenot.

Sous prétexte de garantir les droits du consommateur, l’Etat s’apprête donc à entraver au maximum la libéralisation du marché qui aurait permis aux consommateurs français de payer moins cher des médicaments basiques comme l’aspirine.

Ainsi, les pharmaciens tentés par la vente sur Internet seront obligés, selon le code de bonnes pratiques de l’Etat, d’afficher les mêmes prix en ligne et en pharmacie, d’ajouter le coût de la livraison, sans possibilité de l’offrir et d’avoir en stock la totalité des 3.500 produits permis à la vente en ligne.

Bruno Lasserre commente sobrement : «Ces mesures sont très dissuasives». Oui, en effet, puisqu’elles tuent non seulement les possibilités de développement de marché de pharmaciens innovants et dynamiques, mais aussi anéantissent la possibilité de baisse des prix des médicaments pour les clients.

Cet exemple montre bien que l’argent des contribuables sert à financer un Etat qui préserve les monopoles et limite la liberté du marché. Au final, c’est toujours la liberté de choix qui est restreinte et le contribuable qui paie la facture.

Jean de Selzac

 

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3 mars 2013 02:48

La proposition de taxe carbone formulée par Boxer ira enrichir des personnes déjà gavées d’argent public… et pendant ce temps Suzanne Goldenberg se défait de ses compétences journalistiques.

Par Anthony Watts, depuis les États-Unis.

Alors que la journaleuse éco-citoyenne Suzanne Goldenberg nous baratine avec l’horrible possibilité que certains groupes de pensée sceptiques vis-à-vis de la théorie réchauffiste puissent bénéficier d’une goutte dans l'océan de financement habituellement reversé à coût de milliards dans l’abîme de la recherche sur le climat, nous assistons à une levée de moyens et de pouvoir de premier plan grâce à la sénatrice Barbara Boxer (D-Ca) et Bernie Sanders (I-VT).

Ce mouvement qui consiste à arroser financièrement des personnes au sein de sa sphère d'influence sur les questions climatiques est limpide pour les gens informés sur la question. Voici un article de la chronique de San Francisco qui met l'accent sur ce phénomène :

La manœuvre de Boxer nous mène à un tournant par rapport à la proposition sur la taxe carbone. Par Carolyn Lochhead

Washington - La sénatrice Barbara Boxer prévoyait jeudi de co-parrainer un plan radical pour contrôler les émissions de dioxyde de carbone sur le modèle des remises de redevances pétrolières aux résidents d’Alaska.

Le projet de la sénatrice démocrate de Californie est un avant-goût du projet de loi, autrement plus obscur, de Bernie Sanders, sénateur de gauche et indépendant du Vermont. Intitulée "redevance et dividende", cette loi est une variante peu commune de la taxe carbone qui permettrait de taxer les émissions de carbone à la source, comme par exemple directement au niveau des mines de charbon - ce qui augmenterait le prix des combustibles d'origine fossile.

Mais au lieu de verser l'ensemble des recettes au gouvernement, trois cinquièmes de l'argent serait remboursés aux résidents américains - ces remises pourraient atteindre des centaines de dollars. L'idée est librement inspirée du «fonds permanent» d'Alaska, qui distribue les redevances de pétrole et de gaz étatisé à tous les résidents de l'état.

Cela sonne bien, non ? Il suffit de se cantonner à ces compagnies de charbon et de pétrole pour qu'elles puissent nous présenter des factures plus élevées. Oui, voilà le tableau. Mais qu'en est-il des deux autres cinquièmes restant des recettes de l'imposition ?

1200 milliards de dollars.

La taxe soulèverait un montant estimatif de 1200 milliards de dollars sur dix ans et réduirait les émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport au niveau de 2005. Les trois cinquièmes de la taxe serait remboursés à «tous les résident légaux américains», ce qui risque de rendre plus politiquement réalisable l'initiative que si le butin allait au gouvernement.

Le reste de l'argent servirait en incitations pour le secteur des énergies propres et de la recherche dans ce domaine. L'idée d'une variante de la proposition "redevance et dividende" est très appréciée du climatologue de la NASA James Hansen, et de l'activiste Bill McKibben, fondateur de 350.org.

(Pour en savoir plus : http://www.sfgate.co...p#ixzz2KtiRO3LK)

Voyons voir, les deux cinquièmes de 1,2 trillions font 480 milliards de dollars. Et sur plus de 10 ans, cela représente environ 48 milliards de dollars par an. Pas étonnant qu'Hansen et McKibben apprécient l'idée. Elle garnira leurs poches, et celles de leurs amis, pour financer leurs «recherches» bien plus largement qu'ils n'auraient pu l'imaginer.

Toutefois, la journaleuse du Guardian Goldenberg s'inquiète du prétendue «secret» autour du financement - à hauteur de 120 millions de dollars - alloué à certains groupes de réflexion de 2002 à 2010. Étant donné qu'elle semble vouloir défendre aveuglément une partie plutôt que l'autre, peut-être touche-t-elle, elle aussi, un peu d'argent...

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Sur le web

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3 mars 2013 02:41
jean-François Bernardin a pris cette décision après que le Conseil économique social et environnemental (CESE) a jugé irrecevable sur le fond la pétition des opposants au « mariage pour tous ». Il dénonce « un choix purement politique » du Conseil, alors qu’il s’agit de la « première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays ».

L’ancien patron de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), Jean-François Bernardin, a annoncé, mardi 26 février, sa démission du Conseil économique social et environnemental (CESE), après la décision de ce dernier de rendre irrecevable sur le fond la pétition des opposants au « mariage pour tous ».

« On se ridiculise et on insulte les 700 000 pétitionnaires que l’on balaie d’un trait de plume, alors que l’on aurait pu au moins recevoir les représentants en séance plénière.
Au-delà des opinions de chacun, il s’agit de la première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays », affirme à La Croix Jean-François Bernardin.
Il dénonce un « choix purement politique » et la propension « au politiquement correct » des membres de cette institution, « tellement contents d’être là au point de refuser de prendre des décisions qui peuvent déplaire ».

UN REFUS SCANDALEUX, VÉRITABLE DÉNI DE DÉMOCRATIE
La révision constitutionnelle de 2008 a ouvert la possibilité pour les citoyens de saisir le CESE si au moins 500 000 signatures à une pétition sont réunies. 
Le 15 février, des membres de « La Manif pour tous » avaient remis au Conseil 700 000 signatures à leur pétition.
 En vain. « Le bureau a constaté que les conditions de nombre et de forme étaient réunies », souligne, mardi 26 février, le CESE dans un communiqué, en ajoutant que « la saisine du CESE pour avis sur un projet de loi relève exclusivement du premier ministre. Celle-ci ne saurait ainsi être autorisée par voie de pétition citoyenne. »

« Au sein du Conseil économique et social, il y avait autant de pour que de contre. Cela méritait un débat, estime Jean-François Bernardin. 
Le CESE est une excellente idée, mais son mode de fonctionnement est totalement dépassé. Avec de telles décisions, il se déconsidère. C’est pourquoi je préfère partir. »
Avec La Croix (posté par Marino)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
1 mars 2013 02:08

Après le scandale de la viande de cheval, voici une histoire qui pourrait jeter un nouveau trouble sur l’industrie agro-alimentaire. Un éleveur laitier a en effet constaté que ses bêtes ont été revendues comme vache à viande.
Les abattoirs concernés se défendent de toute tromperie.

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23 février 2013 03:34
SANTE - L'étude montre que les riverains non professionnels présentent cinq fois plus de résidus de pesticides que ceux habitant loin des vignes.

SANTE – L’étude montre que les riverains non professionnels présentent cinq fois plus de résidus de pesticides que ceux habitant loin des vignes.

Une enquête publiée ce mardi démontre, par des analyses capilaires, la forte exposition aux pesticides chez les salariés viticoles mais aussi chez les riverains vivant au coeur ou à proximité des vignes bordelaises.

Pour François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, pas de doute: « le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, doit prendre le taureau par les cornes ». Cette association spécialisée dans la question des pesticides a demandé au laboratoire Kudzu Science, localisée à Strasbourg, d’analyser les mèches de cheveux de 25 personnes.

Il s’agissait de comparer le taux d’exposition de 15 salariés viticoles du Médoc avec 10 salariés non viticoles, dont 5 riverains des vignes, et 5 autres témoins vivant loin des vignobles.

Les résultats sont « extrêmement nets ». L’enquête Apache (Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux) publiée ce mardi, démontre une présence de pesticides plus élevée chez les salariés viticoles et les riverains vivant au coeur des vignes bordelaises.

Il est urgent d’augmenter la distance séparant les zones cultivées des zones habitées

Tous les salariés viticoles testés ont des résidus de pesticides présents dans les cheveux. 11 fois plus que chez les non professionnels habitants loin des vignes. Chez 4 des 15 salariés viticoles, le laboratoire comptabilise même 10 pesticides différents.

Pire, selon les résultats de cette enquête menée en octobre-novembre 2012, les riverains non professionnels présentent 5 fois plus de résidus de pesticides que ceux habitant loin des vignes.

Un risque de favorisation des cancers

« Une répétition de faibles doses mais sur le long terme, peut favoriser des cancers car 45 % des molécules retrouvées sont classées comme cancérigènes possibles en Europe et aux USA. Et plus de 36% sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens », déplore François Veillerette. Mais les analyses effectuées sur les cheveux sont-elles fiables?

Les vaisseaux sanguins, irrigant la racine, véhiculent les polluants auxquels l’organisme a été exposé et les fixent dans la structure capillaire. « La substance piégée dans les cheveux est identifiable pendant longtemps. Ainsi il a été retrouvé des traces de coca dans des cheveux mayas », explique Vincent Peynet.

« Les cheveux poussent en moyenne d’un centimètre par mois. Avec les trois premiers centimètres, nous retraçons l’exposition de l’individu aux substances toxiques sur les trois derniers mois grâce à un biomonitoring permettant de suivre une molécule dans le temps. On dépose les mèches dans la machine. Et le résultat tombe automatiquement 20 minutes plus tard », explique le directeur du laboratoire alsacien.

« Il est plus facile de retrouver les molécules telles qu’elles ont été utilisées dans les cheveux car dans le sang ou les urines, les molécules chimiques sont métabolisées », affirme le laboratoire qui a recherché 35 molécules différentes, dont 27 sont actuellement autorisées. « La preuve que même les produits autorisés peuvent être dangereux « , dénonce l’ONG commanditaire de cette enquête. Cette dernière espère que les résultats publiés mardi 19, vont déclencher une action publique efficace.

Trois mesures d’urgence

« Nous attendons que le plan Ecophyto, lancé en 2008 et issu du Grenelle de l’Environnement soit enfin mis en oeuvre », explique François Veillerette. La situation est alarmante puisqu’en 2012, l’utilisation des pesticides a augmenté de 2,5%, alors que ce plan prévoyait de diviser par 2 leur usage d’ici 2018.

« Il est également urgent de retirer les polluants les plus dangereux du marché et d’augmenter la distance séparant les zones cultivées des zones habitées », alerte-t-il. « Une véritable agriculture moderne se doit de proposer des produits de qualité sans exposer ses ouvriers », insiste le militant écologiste, à quelques jours du 50e Salon de l’Agriculture.

Si cette étude n’a pas la prétention d’être scientifique, en raison du faible échantillonnage effectué, en revanche « les résultats sont tellement nets qu’une étude scientifique à plus grande échelle dirait la même chose », a assuré le président de Générations Futures.

De son côté, le directeur de Kudzu Science a révélé à L’Express avoir reçu une demande émanant de la région Poitou-Charentes, afin de réaliser le même type d’étude mais, cette fois-ci, sur 250 personnes volontaires. Des résultats à croiser avec ceux de l’enquête Apache.

Source : L’Express

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
23 février 2013 02:23

La décision du Centre Public d’Aide Sociale (CPAS) d’Anvers dirigée par la N-VA de ne plus accorder systématiquement l’aide médicale d’urgente aux clandestins malades du SIDA et aux femmes enceintes dans la même situation provoque une polémique.

«On est dans un fascime soft qui va totalement à l’encontre de toutes les valeurs humanitaires et notre société» a commenté mercredi Yvan Mayeur (PS), qui se demande si la N-VA est encore un parti démocratique.

Le député PS et président du CPAS de Bruxelles Yvan Mayeur a rappelé mercredi que c’est le médecin et non d’administration ou le politique qui doit décider en matière d’aide médicale urgente. Pour lui, «les masques tombent à Anvers» après les décisions du CPAS de la ville dirigée par la N-VA. Il se demande s’il ne faudrait pas mettre ce CPAS sous tutelle. […]

Laurette Onkelinx, vice-Première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique. (PS, a réagi mercredi sur Facebook à la décision du CPAS d’Anvers, dirigé par la N-VA, de ne plus accorder l’aide médicale d’urgence à certaines personnes. «La qualité d’une démocratie se mesure à la manière dont elle prend en charge les personnes les plus vulnérables. Faire un tri parmi ces personnes, en fonction de leur statut social, économique ou de leurs conditions de séjour, est un réel scandale», dit la ministre. […]

RTBF

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
18 février 2013 03:49

Dans le cadre de la propagande sur le thème cher au Planning familial "il est aujourd'hui difficile d'avorter en France" (alors que plus de 200 000 enfants sont avortés chaque année), Rue 89 publie le témoignage d'une jeune femme qui cherche à éliminer l'enfant qu'elle porte en elle. Et l'on peut lire que la loi naturelle est bien inscrite au coeur de chaque personne :

A"Je fais le test de grossesse qui m’affiche deux barres roses aussitôt. Paf, le résultat est clair, immédiat, pas d’appel. Je sais que je ne veux pas le garder, cet enfant, et que je ne peux pas, mais je me sens contente, je n’y peux rien.

Je me rends compte que ça ne va pas être simple, il y a un enfant dans mon ventre et je l’aime déjà. Me voilà partie pour une semaine de pleurs…

J’en parle au coresponsable de la situation. Il est à l’écoute, il est présent. Rapidement, il me dit qu’il ne veut pas de cet enfant. Moi non plus, mais maintenant qu’il est là, j’ai du mal à comprendre pourquoi je ne le garderai pas."

Mais l'article reste un plaidoyer pour accroître encore l'avortement en France :

"Je commence à mieux comprendre les dénonciations récurrentes du manque de moyens pour avorter en France."

Et les coupables sont désignés :

"Tous les dysfonctionnements sont-ils le résultats des pressions des anti-IVG ? Sinon comment expliquer le manque d’informations accessibles et claires sur l’IVG ?"

C'est donner beaucoup d'importance au mouvement pro-vie français. De fait, les pressions anti-avortement ne viennent pas vraiment du mouvement pro-vie, mais simplement... de la loi naturelle. Loi naturelle que cette mère ressent au sein de sa conscience ("J’ai eu moi-même beaucoup de mal à accepter qu’au vu de ma situation personnelle, professionnelle et amoureuse, je devais avorter. J’étais trop fascinée par la magie de cette création et j’ai ressenti un amour immédiat pour l’enfant."). Et cela, tous les moyens financiers, toutes les lois n'y pourront rien.

Et il en va de même pour les personnes homosexuelles : leur frustration ne vient pas d'une pseudo homophobie ambiante ou d'un manque de reconnaissance légale de leurs relations. Elle vient de ce que le don de soi entre amoureux ne peut s'accomplir qu'entre personnes de sexe différents.

La loi Taubira ne rendra pas les personnes homosexuelles plus heureuses. Et c'est pourquoi, comme pour le lobby de l'avortement, les révisionnistes du mariage demanderont toujours plus (PMA, GPA, droit de se marier à l'église...).

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
14 février 2013 12:02

Un nouveau satellite d'observation Landsat a été lancé lundi 11 février.

Un nouveau satellite d'observation Landsat a été lancé lundi. Il va poursuivre la surveillance de la planète afin d'étudier les modifications dues au réchauffement climatique.

L'aventure a commencé le 23 juillet 1972 lorsque  le premier satellite Landsat est lancé par la NASA. Son objectif : évaluer les volumes de récoltes céréalières en URSS et aux Etats-Unis afin d'anticiper l'évolution des cours. Depuis, six autres satellites ont été lancés, et les objectifs ont bien évolué.

Le huitième a quitté la Terre lundi, lancé par une fusée Atlas 5 depuis une base californienne. Les satellites font le tour de la Terre en 99 minutes, prenant des images avec des détails gros comme un demi-terrain de football. Ces images sont distribuées gratuitement et utilisées par les gouvernements du monde entier ainsi que les ONG afin de surveiller les récoltes, le dégât provoqué par des incendies, les inondations et les catastrophes naturelles, de même que de surveiller les littoraux, les glaciers et les autres zones touchées par le réchauffement climatique.

Par exemple, dès ses premiers jours en orbite, Landsat 1 a commencé par photographier la forêt amazonienne et la progression de la déforestation, comme autour du barrage Samuel, au Brésil. Entre 1984 (à gauche) et 2011 (à droite), la construction du barrage s'est achevée (cf réservoir au centre) et la forêt a énormément reculé (zones vertes devenues grisées).

 

Au total, ce sont des millions de photos qui ont été prises. Loin de se contenter des récoltes, elles ont permis l'étude des changements climatiques, de la géologie, de l'agriculture... et de l'utilisation des sols. Car en 40 ans, la population mondiale est passée de 3,85 à 7 milliards d'individus et le monde a changé radicalement de visage, à l'image de la baie de Binhai, en Chine.

 

Symbole du gigantisme des projets immobiliers touristiques, Dubai a aussi évolué sous les caméras de Landsat. En 1990 (à gauche), la ville (en gris) a déjà commencé son développement, entamé après la découverte d'importantes réserves de pétrole, en 1970. La famille royale décida ensuite de se tourner vers le tourisme, après 1995. En témoigne la construction de Palm Islands, presqu'île artificielle en forme de palmier achevée en 2007, ou The World, archipel artificiel qui reproduit la carte du monde, dont la construction s'est arrêtée du fait de la crise financière.

 

L'urbanisation pourrait bien avoir un impact là où on ne l'attend pas. Au Groenland, le plus grand glacier du monde a perdu 40 km de longueur depuis 1850...

 

Autre espace à l'évolution tourmentée : la mer Caspienne, la plus grande étendue enclavée du monde. En 1972 (à gauche), elle est à son niveau normal. En 1987 (photo du centre), la baisse du niveau de l'eau a laissé la place à un immense desert de sel... désert submergé par le retour de grosses masses d'eau (photo de 2010, à droite).

Mais au-delà des belles photos, Landsat permet surtout d'organiser l'aide humanitaire après les désastres naturels.


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
14 février 2013 02:29

Peut-on boire sans crainte l’eau du robinet ? C’est ce qu”affirme Janez Potocnik, commissaire européen en charge de l’environnement. Mais les scientifiques qui analysent les substances rejetées dans nos eaux se montrent plus réservés. En effet, ils observent chez les poissons et les amphibiens des troubles de la masculinisation, des hypertrophies du foie et des branchies… Chez l’homme, les phénomènes d’allergies et de résistance aux antibiotiques progressent.

Dans les pays en voie de développement, la situation est plus dramatique encore : en Inde, où l’industrie pharmaceutique européenne a délocalisé une partie de sa production, le chercheur Joakim Larsson a mesuré des concentrations en antibiotiques un million de fois supérieures à la normale. Maladies chroniques, fausses couches, naissance de nourrissons handicapés se multiplient.

(Arte – 07 février 2013)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 février 2013 00:01

Reportage où l’on se rend compte que la situation réelle des banlieues est de plus en plus difficile : départs de médecins, agressions de personnel médical lors des visites à domicile, propagation de la tuberculose,etc :

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 février 2013 03:30

 

Les derniers chiffres de l’Institut de recherches publiques France Agrimer, dépendant directement du Ministère de l’Agriculture, sont effarants. Plus de 1.000 colonies d’abeilles sont décimées… chaque jour ! En seulement 6 ans, le nombre d’apiculteurs aurait chuté de plus de 40 % ! Et ce serait « directement corrélé à la disparition des abeilles ».

C’est une véritable révolution silencieuse et tragique que nous sommes en train de vivre. La majeure partie de ce que nous cultivons aujourd’hui et consommons au quotidien est en danger : tomates, courgettes, melon, pastèque, fraises, pommes, abricots, cassis, mûres, choux, oignons, poivrons, poireaux, persil, tournesol…

Les abeilles ne font pas uniquement du miel. Elles sont une humble et gigantesque force de travail, pollinisant 80 % des plantes à fleurs sur terre, et près de 90 % des plantes que nous cultivons. Il n’existe aucune alternative, ni technique, ni scientifique, pour les remplacer.

Sans elles, c’est l’alimentation de toute la population qui est menacée ! Sans parler de millions d’espèces d’insectes, d’oiseaux et de mammifères qui dépendent directement de ces plantes pour se nourrir.
 
Ce déclin catastrophique des abeilles est un phénomène complexe. Mais parmi les multiples facteurs qui joueraient un rôle dans cette hécatombe, il y en a un – majeur, décisif – qui est aujourd’hui clairement identifié et dénoncé par plus d’une quarantaine d’études scientifiques menées à travers le monde depuis plus de dix ans.

Il s’agit d’un groupe d’insecticides utilisés massivement sur les cultures : les néonicotinoïdes.

Ce sont des variétés de pesticides systémiques, c’est-à-dire qu’ils sont mis sur la graine de la plante, et lorsque celle-ci poussera, elle suintera des composants chimiques à forte dose qui ne laissent aucune chance aux insectes quels qu’ils soient.

Les hécatombes ont commencé, et progressivement augmenté dans les années qui ont suivi l’apparition de ces nouveaux pesticides sur le marché, dans les années 1990. Et les populations d’abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits. Les preuves à charge contre ces pesticides ultra-nocifs sont accablantes, et pourtant…

Sous la pression des grands groupes agrochimiques, Bayer, Syngenta, Dow Chemical ou Monsanto, ils continuent à être autorisés, commercialisés et utilisés massivement dans les champs, – tuant ainsi des millions d’abeilles chaque année.

C’est pour couper court à cette situation dramatique que la députée Laurence Abeille (la bien-nommée !) a déposé une proposition de résolution pour interdire immédiatement les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles.

Si cette résolution était adoptée par l’Assemblée Nationale, des millions d’abeilles seraient sauvées, permettant ainsi la préservation de l’écosystème et de l’alimentation des générations futures.

De leur côté, les lobbys de l’industrie des pesticides sentent l’étau se resserrer. Et ils font des pieds et des mains pour que leurs produits continuent à être vendus : ils brandissent de pseudos arguments scientifiques pour prouver qu’on n’a pas d’autre choix que d’utiliser leurs poisons, ils prédisent des licenciements massifs si leurs produits étaient interdits…

Ils sont en passe de bloquer la proposition de Laurence Abeille à l’Assemblée Nationale.

Pour mémoire…

Extrait du film “Le silence des abeilles” de Doug Shultz (2007) diffusé sur “National Géographic” (2008)

Dans une région de Chine ou, conséquence d’un usage intensif de pesticides, les abeilles ont disparu, des centaines d’ouvriers agricoles fécondent eux-mêmes les fleurs des poiriers.

Pollinis via le blog Les Moutons Enragés

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
30 janvier 2013 02:39

– Depuis 2010, une enquête concernant des trafics d’organes d’êtres humains est en cours au Kosovo. Une enquête que l’Union européenne semble vouloir freiner… Cette semaine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé l’attitude de l’Union Européenne qui a confié l’enquête sur ce dossier à ses propres services et qui fait trainer l’affaire depuis plus de deux ans. Lavrov a ainsi déclaré «Nous nous heurtons à la position non constructive de l’Union européenne qui s’est arrogé l’enquête et en empêche le bon déroulement ». Une enquête qui suscite l’attention toute particulière de la Russie, étant donné le nombre des victimes russes.

 

Origine de cette enquête

En 2010, un rapport avait été publié, rédigé pour l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) par le rapporteur suisse Dick Marty, dénonçant un trafic d’organes humains au Kosovo. Le rapport mentionnait environ 300 Serbes kosovars enlevés en 1999 et transportés en Albanie pour subir des prélèvements d’organes. Le rapport Marty soulignait également l’implication de personnes proches du premier ministre kosovar Hashim Thaçi (photo en Une) dans des enlèvements et le trafic d’organes humains.

Trafics d’organes au Kosovo, l’UE semble freiner l'enquête

La Traque, les criminels de guerre et moi (éd. Héloïse d’Ormesson, 2009

Dans un livre retentissant (couverture ci-contre) publié en 2009, le procureur général du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, la Suissesse Carla Del Ponte, reconnaissait l’existence d’un trafic d’organes pratiqué et couvert par l’UCK au Kosovo.

En mai dernier, la police israélienne a procédé à l’arrestation de Moshe Harel, l’un des principaux suspects de “l’affaire Medicus”, du nom de la clinique de Pristina tristement célèbre pour ses pratiques médicales. Harel a été arrêté avec plusieurs autres personnes, également de nationalité israélienne. Autre figure impliquée dans l’affaire Medicus : le médecin turc Yusuf Sonmez, surnommé docteur Frankenstein, appréhendé à Istanbul le 11 janvier 2012.

Plusieurs médias serbes ont accusés Bernard Kouchner d’avoir couvert le scandale des trafics d’organes pendant qu’il était Haut représentant des Nations unies au Kosovo entre 1999 et 2001

En 2010 – malgré la reconnaissance du trafic d’organes par Carla Del Ponte et malgré l’enquête alors en cours de Dick Marty, voir ci-dessus – lors d’une conférence de presse improvisée Bernard Kouchner, à l’époque ministre des affaires étrangères, interrogé par un journalisme de Voice of America, nie en bloc l’existence d’un trafic d’organes au Kosovo. Chose curieuse, il ricane, puis explose littéralement de colère, traitant ceux qui dénoncent l’ignoble trafic de « salauds et d’assassins » (sic) et le journaliste de “fou”..

 

Un ignoble trafic qui est pourtant en plein essor en Europe…

L’APCE a de nouveau cette semaine demandé au Conseil de l’Europe de concevoir sans délai une convention contre le trafic d’organes humains. L’assemblée souligne l’actualité du phénomène et met en avant la mise en place d’un réel « tourisme de transplantation » en Europe, qui encourage le trafic d’organes. Au vu de ses actions, l’Union Européenne semble davantage encline à étouffer l’affaire qu’à mener une lutte active contre les criminels.


Certains pays pauvres d'Europe vont servir de réservoir d'organes au profits des gens riches qui acheterons pour quelques centaines, un rein, un foie a des pauvres qui mourront parfois quelques temps après l'opérations. Ce dont ne se soucient pas l'UE. Formule qui plaira surement aux couples qui par leur tendance homosexuelle iront s'aceter un enfant à bon prix. Rien d'extraordinaire puisque certains le font déjà en Ukraine et en hongrie.[cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 janvier 2013 00:39

Sans-papiers, sans ressources, des tuberculeux venus de l’Est sont pris en charge gratuitement à l’hôpital. Un phénomène nouveau et inquiétant. Interview.

Le Figaro du jour contient une petite bombe. En page 2, le quotidien affirme que de plus en plus de personnes en provenance de pays de l’Est, Russie, Géorgie, Tchétchénie, arrivent à l’hôpital atteintes d’une forme sévère et très résistante de la tuberculose, la XDR (extensively drug resistant). Cette maladie nécessite une prise en charge très lourde et coûteuse : l’article avance le chiffre de 1.050 euros par jour pour un lit dans une chambre à pression négative pour éviter la contagion.

Les autorités sanitaires et le Quai d’Orsay prendraient très au sérieux l’hypothèse d’une nouvelle filière d’immigration clandestine qui orienterait ces malades vers la France, le seul pays à offrir une aide médicale gratuite et sans condition à tout malade dont le pronostic vital est engagé.

En première ligne face à ce phénomène inédit et inquiétant, les services des maladies infectieuses des grands hôpitaux parisiens, et notamment celui de la Pitié-Salpêtrière, dirigé par le Pr François Bricaire. Son service accueille actuellement six malades dans ce cas, dont deux arrivés récemment.

Le Point.fr : Quelle est, pour vous, la première source d’inquiétude ?

Pr François Bricaire : Il s’agit d’abord d’un problème médical. Ce sont des malades multirésistants - certains disent même « totorésistants » puisque les bacilles dont ils sont porteurs résistent à tous les traitements actuels -, ce qui nous oblige à faire des cocktails thérapeutiques très compliqués et dont l’efficacité reste, malgré tout, incertaine. Heureusement nous n’avons pas eu de mortalité, car nous nous battons de toutes nos forces, soit avec des médicaments classiques, soit avec de vieux produits que nous réutilisons. Nous en donnons plusieurs simultanément, jusqu’à huit d’un coup. Parfois même nous prescrivons de nouveaux médicaments qui ne sont pas encore totalement validés. Mais soyons clairs, il n’y a pas de problème de décès parce qu’ils sont en France. Sinon ils seraient déjà morts.

Quel est le prix de ces traitements ?

Il est élevé. Il y a celui de l’hospitalisation, celui des antituberculeux et celui de la chirurgie, qui est souvent nécessaire. Elle consiste à retirer une partie du poumon, quand il y a trop de dégâts liés à une très grande concentration en bacilles. L’intervention accélère la guérison, mais elle transforme ces malades tuberculeux en insuffisants respiratoires. L’hospitalisation de ces personnes dure en général plusieurs mois.

Et que se passerait-il en cas de grosse épidémie de grippe, par exemple, nécessitant des lits pour de nombreux malades ? Les Français auraient-ils à en pâtir ?

Je ne le crois pas. On pourra toujours s’arranger, mon service étant spécialisé dans tout ce qui est émergent, il peut s’adapter aux nécessités et gérer les accueils. En cas de besoin, on a à la Pitié-Salpêtrière un plan de libération d’un certain nombre de lits pour faire face aux problèmes infectieux épidémiques, quitte à déplacer des patients et à les transférer dans d’autres services. On peut s’organiser pour que les malades les plus infectés soient accueillis dans le service de maladies infectieuses et que les moins contagieux soient hébergés dans d’autres secteurs de l’hôpital.

Croyez-vous qu’il y ait une filière organisée pour amener ces malades en France ?

En tout cas, les patients se donnent le mot. Dans leur pays d’origine, on leur dit que la France est le seul pays où ils pourront être traités.

Le dernier problème concerne la santé publique. Vous dites que ces malades ne respectent pas la mise à l’isolement, qu’ils sortent et risquent donc de contaminer d’autres personnes...

C’est vrai qu’ils ne sont pas très faciles. Mais il faut se mettre à la place de types qui ont été maltraités dans leur pays d’origine, dans tous les sens du terme, qui arrivent sans parler français ni anglais, et que l’on colle dans une chambre en leur demandant de rester avec un masque. C’est difficile pour eux. Alors nous sommes obligés de sévir.

Par l’intermédiaire de l’interprète russe, il m’est arrivé de leur dire : si vous ne voulez pas respecter les consignes, je vais être obligé de prévenir mes autorités de tutelle. Ça veut dire que vous allez passer sous l’autorité du ministère de l’Intérieur. Ce qui ne sera sans doute pas l’idéal dans votre situation. Donc mieux vaut accepter nos consignes légères, d’être nourris, logés, blanchis et traités, plutôt que d’être reconduits à la frontière. C’est évidemment un discours qu’ils comprennent...

Par Anne JeanblancLe Point

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
24 janvier 2013 03:05

Les femmes sur le point d’accoucher sont détournées des maternités proches de chez elles car les sages-femmes sont submergées par un nombre record de naissances.

Avec des taux de natalité record dus à l’immigration qui ont poussé vers leur plus haut niveau le taux des naissances en Angleterre depuis 40 ans, plus de la moitié des maternités admettent devoir fermer leurs portes environ sept fois par an lorsque la pression exercée sur les sages-femmes devient trop grande.

Les femmes enceintes qui se présentent sont renvoyées vers d’autres hôpitaux.

Les recherches menées par le Collège royal des sages-femmes révèlent que des milliers de nouvelles sages-femmes sont nécessaires si l’on veut combler le «fossé énorme» entre leur nombre actuel et la «montée inexorable du nombre de naissances« et et pour donner des soins de qualité aux mères et aux bébés.

Hier, Cathy Warwick, directrice générale de la MRC, a averti que les services des sages-femmes sont « usés jusqu’à la corde » et que les sages-femmes sont « lessivées ». Les maternités sont mises à rude épreuve, les sages-femmes sont vraiment au bout du rouleau. Nous arrivons à un point hautement critique pour les services de maternité.

Le rapport du RCM’s State Of Maternity Services, qui sera lu lors d’une manifestation demain au Parlement, reconnaît que bien qu’il y ait eu des tentatives pour augmenter le nombre de sages-femmes, la seule Angleterre en a encore besoin de 5.000 autres – soit une augmentation de près d’un quart de son niveau actuel.

Le Bureau des chiffres nationaux de la statistique montre que 688.120 bébés sont nés en Angleterre en 2011, du jamais vu depuis 1971.

Daily Mail

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
23 janvier 2013 02:25

Les Hôpitaux français ne connaîtront pas en 2013 une amélioration de leur situation ni de la qualité de leurs soins

1.7% de baisse des tarifs

Réélu mercredi dernier à la tête de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux est déjà obligé de monter au front. Dans une lettre adressée à Marisol Touraine, ministre de la santé, il fait part «de sa consternation devant les intentions du gouvernement». En effet, dès le lendemain de sa réélection, la FHF s’est vue signifier que les tarifs des hôpitaux publics diminueraient «de l’ordre de 1,71%» au 1er mars prochainIl s’agit des tarifs des actes médicaux facturés par les établissements de santé à la Sécurité sociale et qui évoluent chaque année en fonction de l’activité réalisée («T2A»). Cette décision serait liée au surcroît d’activité constaté et à une perspective de «progression significative» (quand l’activité dépasse la prévision ou qu’elle s’apprête à être forte, le gouvernement baisse les prix, c’est la régulation «prix-volume»).

La FHF est très en colère

Une réduction de 1.71% ajoutée à l’augmentation du coût de l’ordre de 2% (certains soins comme la radiothérapie ont augmenté de 4.7%), cela représente une baisse de 3.7% en Euro constant. Une vraie catastrophe pour un secteur qui fait face à une augmentation de 4% de ses volumes. La FHF est d’autant plus furieuse que la baisse des tarifs des cliniques privées serait moindre (0,53%) au motif que leur activité serait stable. «Ceci est incompréhensible», fustige Frédéric Valletoux qui affirme qu’une telle décision «serait intolérable pour les hospitaliers publics».

Le motif de cette jalousie vient de ce que le gouvernement s’était engagé à diminuer les tarifs des cliniques parce qu’elles vont bénéficier du crédit d’impôt compétitivité (à la différence des hôpitaux), afin d’éviter qu’elles ne bénéficient d’un avantage concurrentiel. Sur ce plan, le Président de la FHF, mais c’est son rôle, est parfaitement partial, puisqu’il a accès aux canaux institutionnels de financement et aux crédits MIGAC, ce qui n’est pas le cas de ses concurrents privés. La FHF réclame désormais une baisse «identique» ainsi qu’une hausse importante de l’enveloppe forfaitaire réservée aux missions de service public.

Une gestion idéologique du budget de la santé

La FHF devrait néanmoins connaitre un fort développement de l’activité « avortement » de ses établissements, puisque cet acte (médical?) est désormais remboursé à 100% depuis le 1ier janvier par la Sécurité Sociale et, alors que tous les remboursements maladie et soins sont en baisse, bénéficiera d’une revalorisation de 50% à compter du 1ier mars.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
22 janvier 2013 03:17

Leïla, une jeune mère de famille, habitante de Billère en Pyrénées-Atlantiques, a fait une découverte peu ragoutante dans un magret de canard fumé halal qu’elle avait consommé deux jours après le nouvel an. En pleine dégustation, alors qu’elle se coupait une nouvelle tranche, elle a découvert dans le magret des asticots, rapporte La République des Pyrénées.

Ecoeurée et paniquée par cette découverte, la femme enceinte avait alors décidé de saisir la justice. Les résultats d’analyses du magret, que son mari avait acheté dans leur boucherie habituelle sont, à présent, tombés. Il n’y avait pas de Listeria mais une présence d’Escherichia coli «largement au-dessus de la norme», ont fait savoir dernièrement les services sanitaires des Pyrénées-Atlantiques. […]

En attendant, la mésaventure de Leïla risque aussi de conforter dans leur choix ceux qui restent réfractaires au foie gras et autres produits issus de canard gavés comme le magret.

saphirnews

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
21 janvier 2013 02:22

L’enquête de 60 millions de consommateurs et de France Libertés, lancée en juillet dernier, a conduit les associations à mettre le doigt sur l’étendue des dérogations accordées en France par rapport aux seuils physico-chimiques normalement autorisés. Et la réalité pourrait encore dépasser ces premiers résultats…

La transparence sur la qualité de l’eau potable apparaît comme une quête sans fin. Les associations France Libertés et 60 millions de consommateurs viennent d’y apporter leur contribution, en publiant, ce 17 janvier, une carte des dérogations dont bénéficient plus de 400 communes.

Soit autant de permis de polluer puisque ces collectivités dépassent en effet les seuils limites en nitrates, arsenic, atrazine, glyphosate et autres polluants. Et livrent une eau non conforme aux consommateurs.

Cette publication a été réalisée à partir des données transmises par la Direction générale de la Santé. Les associations ont demandé une vérification auprès des agences régionales de la santé (ARS) (1). Le résultat est impressionnant : plus d’un millier de dérogations, réparties sur 419 communes, étaient recensées à l’automne 2012. Elles sont accordées par les préfets pour trois ans, et peuvent être renouvelées deux fois, précise le communiqué de France Libertés.

Comme souvent, la réalité pourrait dépasser ces chiffres. La Bretagne ou l’Oise n’ont ainsi aucune dérogation recensée. C’est d’ailleurs le cas d’une cinquantaine de départements en tout. Au contraire, la Seine-et-Marne concentre à elle seule près d’un tiers des mesures. Derrière elle, le Val d’Oise et l’Orne disposent d’entre 5 et 30 dérogations.

Il faut dire que la procédure de dérogation s’avère assez souple. Dès qu’un dépassement des seuils physico-chimiques est constaté localement, le responsable de la distribution d’eau prévient aussitôt les responsables de l’Agence régionale de santé (ARS) ainsi que les maires des communes concernées. C’est aussi lui qui formule la demande de dérogation auprès du préfet. Trois conditions, fixées par un arrêté du 25 novembre 2003 (2), précise seulement que la santé des personnes ne doit pas être en danger, qu’il n’existe pas d’autres alternatives pour distribuer l’eau et qu’un plan d’action doit être mis en place pour rétablir la situation «à moyen terme».

C’est le 3 juillet dernier que France Libertés et 60 millions de consommateurs ont décidé de lancer une opération transparence sur la qualité de l’eau potable (voir JDLE), Les associations déploraient alors l’opacité intense entourant les données françaises sur la qualité de l’eau.

Un exemple parmi d’autres: une commune a diffusé pendant 35 jours une eau affichant des taux de bentazone (la molécule d’un pesticide) trois fois plus élevé que la dose journalière acceptable, en raison d’une dérogation. Le consommateur, lui, n’a pas été prévenu. Il pensait au contraire boire une eau conforme à la réglementation.

Aujourd’hui, France Libertés et 60 millions de consommateurs remontrent le chemin vers plus de transparence. Ils invitent tous les particuliers à interpeller leurs élus pour préciser, partout en France, l’état réel des dérogations.






Pour voir la liste des ces dérogations c'est ici
http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/tableau_derogations_eau_potable_en_france.pdf

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
10 janvier 2013 01:21

L’extension des méthodes de procréation artificielle aux couples homosexuels n’a, si elle est votée, aucune raison d’être financée par le contribuable par le biais de la Sécurité sociale, ces cas de stérilité ne pouvant, par définition, être qualifiés de pathologiques.

Le projet de loi sur la modification du mariage présenté par le gouvernement devient chaque jour qui passe plus obscur.

Alors que le président de la République, le Premier ministre et le ministre de la Justice avaient présenté en novembre une mouture qui prévoyait seulement une modification du code civil en faveur de l’union matrimoniale de deux personnes du même sexe, impliquant nécessairement la capacité d’adoption, le groupe socialiste de l’Assemblée nationale projette aujourd’hui de soumettre au vote un amendement sur la procréation médicalement assistée (PMA).

Cet amendement devait être inclus dans le projet de loi sur le mariage et l’adoption des homosexuels qui sera débattu à l’assemblée à partir du 29 janvier.

Ce week-end, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste de l’Assemblée nationale et Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement ont évoqué la possibilité de le faire figurer dans un projet de loi sur la famille qui sera présenté au mois de mars.

Les techniques de Fécondation In Vitro (FIV) ou d’insémination artificielle que l’on regroupe sous le nom de PMA n’étaient jusque là autorisées et mises en oeuvre que dans certains cas précis : il s’agissait de traiter des cas de stérilité de couples de sexes opposés.

Ainsi, selon la loi française, «l’assistance médicale à la procréation a pour objet de remédier à l’infertilité d’un couple ou d’éviter la transmission à l’enfant ou à un membre du couple d’une maladie d’une particulière gravité. Le caractère pathologique de l’infertilité doit être médicalement diagnostiqué. L’homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer. »

Cette technique s’adresse uniquement aux couples mariés ou apportant une preuve de vie commune d’au moins 2 ans, et les deux membres du couple – composé d’un homme et d’une femme – doivent être vivants et consentants.

Comme son nom l’indique, la PMA relève actuellement de la médecine et est considérée comme un soin devant être entièrement pris en charge par la collectivité.

En conséquence, les tentatives de PMA sont remboursées à 100% par la Sécurité sociale dans les limites suivantes : la femme doit être âgée de moins de 43 ans ; le nombre maximum d’inséminations remboursées est de 6 ; et les tentatives de FIV sont remboursées au maximum de 4.

D’après l’Association FivFrance, le coût d’une PMA varie de 3 000 à 4 500 euros suivant la nature de l’acte, selon des chiffres datant de 2007.

Selon le Docteur Yvon Kuhn, gynécologue-accoucheur, dans Les 4 vérités hebdole coût moyen en France d’une Procréation Médicale Assistée (PMA) serait d’environ 5 000 euros par tentative.

Le taux de réussite d’une PMA étant de l’ordre de 30 à 35%, on peut estimer que chaque couple tente au moins trois opérations. Le coût moyen par nouveau-né obtenu par PMA s’élèverait donc à 15 000 euros pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

Actuellement, seuls les couples pouvant prouver une stérilité réelle sont pris en charge par la collectivité.

 Les célibataires et les couples homosexuels bénéficiant d’une PMA à l’étranger payent cette prestation sur leurs deniers, tout en trichant en se faisant prescrire les médicaments et les investigations (laboratoire, radios, échographies) par leur médecin en France – investigations et traitements pris alors en charge par la Sécurité sociale.

On comprend l’intérêt pécuniaire qu’il y a pour les duos homosexuels à demander une « égalité des droits » (au mariage et à la PMA). Le surcoût pour la Sécurité sociale serait alors de plusieurs millions d’euros par an.

Or, d’après ce que l’on comprend de l’amendement socialiste, au nom de « l’égalité des droits », la PMA serait désormais ouverte à tout le monde, perdant de ce fait son caractère médical.

A qui serait-elle remboursée encore ? Il est difficile de le prévoir, puisqu’en toute logique, il serait impossible de faire financer par la collectivité des palliatifs médicaux à des cas de stérilité qui, par définition, ne peuvent être qualifiés de pathologiques.

De plus, l’amendement provient de l’Assemblée et non du gouvernement, et à ce sujet la Constitution française est très claire : « Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ».

L’extension de ces méthodes de procréation artificielle n’a donc, si elle est votée, aucune raison d’être financée par le contribuable par le biais de la Sécurité sociale. Cependant il est prévisible, que contre toute logique, le gouvernement et l’Assemblée décideront de leur remboursement, pour un montant total que personne ne sait encore évaluer.

 

Le Cri du Contribuable

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 janvier 2013 02:18

PARIS (NOVOpress) – Deux organisations environnementalistes remettent lourdement en cause les statistiques européennes sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes qui prétendent montrer que les taux de pesticides dans l’alimentation humaine sont actuellement « en baisse ».

Les deux associations dénoncent le mode de calcul des institutions européennes qui admet une incertitude équivalente à 50 % de la mesure. Ainsi le chiffre obtenu et comparé aux limites légales n’est pas la valeur mesurée elle-même, mais la limite basse de la fourchette d’incertitude, c’est-à-dire la moitié de la valeur effectivement mesurée.

 

« Il faut donc que les résidus de pesticides atteignent deux fois la limite autorisée pour qu’ils soient considérés comme dépassant effectivement la limite autorisée ! », s’insurge donc François Veillerette, porte-parole de Générations futures.

Crédit photo : C.G.P Grey via Flickr (CC)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
30 décembre 2012 02:40

Gabrielle Cluzel dénonce les intox du lobby de l'euthanasie :

"Il y a tout d’abord « l’association pour le droit à mourir dignement ». Parce que les autres, ceux qui vont jusqu’au bout du chemin sans crier pouce, ils ne meurent pas dignement peut-être ? Jean-Paul II, avec ses souffrances et sa déchéance physique, n’est pas mort dignement, c’est bien connu.

Il y a ensuite le rapport Sicard, remis à François Hollande il y a quelques jours, qui ne parle pas « d’euthanasie » mais d’une« accélération de la survenue de la mort ». Cela glisse mieux, c’est plus gouleyant en bouche.

Le vieux truc de l’euphémisme lénifiant qui écarte les ondes négatives, on nous le fait à chaque fois, (confère l’Interruption Volontaire de Grossesse), et cela fonctionne toujours aussi bien. Etméf’ à l’avenir si vous persistez à utiliser ce vieux gros mot d’euthanasie aussi piégé que celui d’avortement, on aura tôt fait de vous démasquer : « On t’a reconnu, sale réac, veux-tu bien sortir de là ! »

Mais quand on y réfléchit, Petiot et Landru, dans leur genre, n’ont rien fait de plus qu’accélérer la survenue de la mort.

[...] Les derniers mois de vie, c’est prouvé, sont ceux qui coûtent le plus cher. À la Sécu en particulier. Et franchement, si l’on rapporte l’utilité marginale en termes de bonheur de ces six derniers de mois à l’investissement financier, c’est peanuts. Même un auditeur junior de Ernst & Young vous le confirmerait : pas rentable, ligne de crédit à supprimer. [...]"

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 décembre 2012 03:19

Depuis leur évacuation début décembre par les forces de l’ordre de l’église réformée de Fives, les sans-papiers grévistes de la faim se sont tournés vers l’hôpital. Pas question de leur fermer les portes, explique Patrick Goldstein, chef du pôles des urgences au CHRU.

« Nous assurons les examens pour ces personnes se disant grévistes de la faim, ils sont des patients comme les autres ».
Mais le problème est « qu’ils viennent tous aux urgences au même moment, amenés en voiture chaque soir à 19 ou 20 h. » Soit une vingtaine aux urgences de Salengro au CHRU, et autant à Saint-Vincent. Ils restent en général jusqu’à 1 à 2 h du matin le lendemain, une fois les examens réalisés et leur sortie autorisée. Un travail énorme, renouvelé chaque soir.
D’où le cri d’alarme du Dr Goldstein :

« Injecter volontairement autant de personnes dans des services d’urgence au moment des périodes de gardes (à partir de 19 h) met en danger ces services et les autres patients, qui, du coup, doivent attendre plus longtemps pour être pris en charge. On risque de passer à côté d’une personne en grande détresse. On est à la limite de la mise en danger de la vie d’autrui.

Pourquoi les grévistes de la faim ne viennent-ils pas à tour de rôle durant la journée ? Ils peuvent aussi consulter un médecin généraliste qui dira si il est nécessaire qu’ils soient admis aux urgences ».
Patrick Goldstein dénonce donc une « stratégie agressive, une volonté de déstabilisation des urgences. » « Ceux qui organisent cela se servent de l’hôpital comme d’un levier pour peser contre les pouvoirs publics » (dans le cadre du conflit entre les sans-papiers et la préfecture). Et il appelle l’entourage des grévistes de la faim à faire preuve de « bon sens ».

Polemia

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
25 décembre 2012 02:56

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