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david MIEGE
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21 décembre 2012 02:15

La boucherie, l'une des plus importantes de Marseille, emploie aujourd'hui une quinzaine de salariés.

« L’ordre public économique doit pour une fois s’effacer devant l’ordre public sanitaire. » L’hypothèse d’une mise au chômage de la quinzaine de salariés de King Halal, une grande surface de boucherie n’a pas échappé au procureur Jean-Luc Blachon. Mais « le cheptel d’infractions » reprochées à ses gérants, le risque sanitaire encouru par une clientèle nombreuse sont tels que « cet établissement n’a pas de légitimité à fonctionner à Marseille. » Jean-Luc Blachon requiert donc contre la personne morale, la Société générale des viandes, une amende de 200 000 € et la fermeture de l’établissement durant trois années. Et contre l’ancienne gérante dix-huit mois de prison dont dix avec sursis et 50 000 € d’amende.

Provoquées par des clients préoccupés de la qualité de la viande vendue, les inspections des services vétérinaires d'octobre 2009 et juillet 2010 s'étaient soldées par un recensement d'infractions dont l'énumération couvre trois pages du rôle de l'audience. Les plus graves sont celles de tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé comme l'importation de Grande-Bretagne de têtes de moutons, interdite depuis des années par les autorités sanitaires nationales dans le but de protéger les consommateurs de l'encéphalopathie spongiforme bovine (le prion de la vache folle).

Erreurs d'étiquetage indiquant une provenance "France" sur des viandes d'origine belge ou espagnole, hachage opéré à l'avance sans l'agrément nécessaire, dates limites de consommation dépassées, matériel malpropre présentant un risque de souillure, "sols couverts de déchets et de sang séché", températures de conservation non respectées... La liste est interminable. Les mises en demeure de la Direction départementale de la protection des populations sont restées lettre morte.

L'ancienne gérante, absente à l'audience, ne s'en était que mollement défendu : "Nous allions faire le nécessaire, nous allions demander les autorisations, nous allions installer des lave-mains. Nous ne nous sommes pas mis en conformité". L'actuelle gérante, une ancienne caissière, s'étonne des poursuites. "Je ne vois pas l'intérêt de vendre des produits périmés et à ma connaissance, il n'y a jamais eu de plaintes de clients."

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
18 décembre 2012 02:40

Les conditions ne sont pas réunies pour lever l'interdiction de don de sang par les homosexuels, a estimé vendredi le ministre de la Santé Marisol Touraine.

En juin, elle avait dit que le don de sang par les hommes homosexuels ne serait bientôt plus interdit en France. Mais le danger est grand, alors elle avoue :

"Je ne trouve pas normal qu'il y ait un élément de discrimination, pour autant je ne peux lever l'interdiction qui existe que si on me donne une garantie absolue que cela n'apportera pas plus de risques pour les transfusés". "Aujourd'hui, je ne peux pas lever cette interdiction".

Quel est ce risque ? La plus grande prévalence du virus du sida dans la communauté homosexuelle. Et pourquoi y a-t-il cette plus grande prévalence ? Ils n'osent pas l'avouer.

 

"Alors même que le gouvernement avance vers l'égalité des droits avec l'ouverture du mariage pour tous les couples, c'est une véritable discrimination d'Etat que vient d'entériner la ministre de la Santé", déploré Sergio Coronado, député d'Europe Ecologie-Les Verts.

"Il est temps de cesser ces discriminations nocives pour la santé publique et le vivre-ensemble", ajoute-t-il dans un communiqué, soulignant qu'il s'agissait d'une promesse de campagne de François Hollande.

 

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Ha si c'est une promesse de campagne ! alors on ne peut déroger...

Au fait toutes les taxes ? c'était aussi des promesses de campagnes ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
16 décembre 2012 02:41

Sur France Inter, ce matin à 8 h 53, il a déclaré à propos de la dénaturation du mariage :

"Je suis très ouvert et très favorable. C'est mettre la loi en conformité avec les mœurs."

Mettons la loi en conformité avec toutes les moeurs dissolues, avec toutes les pratiques destructrices de l'environnement...

Dans son pacte écologiste, Nicolas Hulot demandait :

"Intégrer la préservation du patrimoine naturel dans la stratégie globale de développement durable".

Sauf pour la famille.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
15 décembre 2012 02:10

La Sécurité Sociale se substitue au praticien

Passant outre à tous les principes de choix du patient et de qualité des soins, la Sécurité Sociale a mis en place un « contrat d’amélioration des pratiques individuelles » (CAPI) qui instaure une rémunération sur objectifs des médecins (sachez que désormais votre médecin ne déterminera plus les examens ou les médicaments en fonction de vos besoins mais en fonction de sa situation statistique par rapport aux objectifs de prescriptions établis par la SS). Elle a aussi procédé au déremboursement de médicaments « à service médical rendu insuffisant ». Et enfin, arme absolue, quintessence de la médecine à deux vitesses, l’opération « tiers payant contre génériques » qui fait que désormais seuls les patients disposant de moyens suffisants leur permettant d’avancer l’intégralité du coût de leurs médicaments ont accès aux princeps, les autres devant se contenter des génériques, seuls médicaments pouvant encore bénéficier du tiers payant.

le terrorisme semble être « payant ».

Aujourd’hui, la Sécu est contente. Elle a enfin de bonnes nouvelles à annoncer. Les Français sont ils de mieux en mieux soignés ? Non, au contraire, une étude vient de paraître dont nous parlerons dans un autre article qui établit que le nombre de Français qui n’ont pas accès aux soins augmente considérablement; que le nombre de Français qui renoncent à se faire soigner est exponentiel (1 Français sur trois aurait renoncé ou repoussé des soins en 2012 pour des raisons économiques), mais ces données n’intéressent que peu notre Sécu Nationale. Non, ce qu’elle est fière de nous annoncer, c’est que la substitution du médicament de marque (princeps) par le générique est passée de 71% en début 2012 à 82,4% fin novembre!

Le pire, c’est qu’elle nous annonce par la même occasion que tout cela n’était pas vraiment nécessaire, puisque les dépenses de médicaments se sont stabilisées pour la première fois en 2011. Les montants remboursés s’élèvent à 22,84 Md€ (+0,2%) pour 2,64 milliards de boîtes (- 0,8%)! Autrement dit, en excluant les médicaments délivrés par les pharmacies des hôpitaux aux patients non hébergés, les dépenses baissent de 0,2% en 2011, contre +2% en 2009 et 2010. Tout cela avant les mesures citées plus haut!

Que les Français soient en meilleure ou en plus mauvaise santé importe peu à notre administration centrale. Cette donnée n’est pas intégrée dans les objectifs de son « plan »

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
9 décembre 2012 02:01

Christine Meyer, conseillère municipale de Nantes et conseillère régionale des Pays de la Loire, était professeur de philosophie dans un lycée de Nantes. Elle est aussi secrétaire nationale du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), chargée de la citoyenneté et des droits des femmes. C’est à ce titre qu’elle avait écrit un premier texte* concernant le projet de loi intitulé « Mariage pour tous ».

Elle a récidivé, disant avoir organisé sa réflexion plus rigoureusement. La voici :

"Cette nouvelle contribution s’inscrit pour moi, comme la précédente, dans le cadre d’une réflexion sur la citoyenneté. Ce qui est en jeu, pour nous, MRC, c’est l’articulation entre le principe de citoyenneté et la proposition officielle d’un mariage dit « pour tous ». Cette question de la citoyenneté renvoie plus profondément à une certaine idée de l’humanité. Il faut donc éviter deux « mauvaises » questions :

  • pour ou contre le « mariage pour tous » (question qui en elle-même n’a aucun sens)
  • le combat entre « progressistes » et « réactionnaires »

Et replacer le débat dans le cadre politique des principes républicains que nous défendons et des questions anthropologiques sur le propre des sociétés humaines.

1)     le principe républicain d’égalité

C’est un des arguments avancés. Je voudrais ici dans un 1er temps dénoncer ce que j’appellerai une « hypocrisie sémantique ». En effet,  cette appellation de « mariage pour tous » laisse entendre que, jusqu’à maintenant, certains individus étaient exclus ou interdits de mariage. Et on voit immédiatement qu’il s’agit  de dire que les « homosexuels » étaient discriminés par rapport aux autres. On voudrait clairement placer le débat sous l’angle de la discrimination et du non respect du principe d’égalité. Or, rappelons quelques évidences, même si, je reconnais, elles laissent des problèmes de fond non résolus. Tout le monde a le droit de se mariermais pas avec n’importe quiQuatre limites ou interdits :

  • avec un mineur,
  • avec un membre de ma famille proche (ascendant, descendant, frère, sœur),
  • avec une personne de même sexe,
  • avec une personne déjà mariée, ou bien sûr, si je suis déjà marié.

Il faut donc déplacer le problème et le replacer dans le cadre des limites d’undroit universel. Cela peut paraître aujourd’hui difficile à entendre, mais il n’y a aucune discrimination a priori des homosexuels. Ceci renvoie à deux questions : le statut des « homosexuels » et le statut du mariage : 


Statut des « homosexuels »
 : je précise que je n’aime pas du tout le terme « homosexuel » que je vais essayer d’employer le moins possible, pour les raisons que je vais évoquer (…). Cette digression historique avait pour but de montrer que la notion d’homosexualité est récente, donc pas évidente (je sais aussi jouer le relativisme culturel), et surtout que, en passant de « pratiques » ou comportements à des  êtres, on essentialise ces individus et par là même on contredit le principe d’égalité. Pour dire les choses autrement,  je conteste aussi le terme car, d’une part on peut être « bi » et on peut surtout évoluer au cours d’une vie et, enfin, on n’a surtout pas envie d’être identifié comme « homo » ou « hétéro ». Bientôt, il faudra présenter son identité en précisant cette « qualité ».

 

Ma conclusion est simple. L’humanité n’est pas séparée en « homo «  et « hétéro », comme  le sous-entend l’argumentation de certains défenseurs du projet, mais en hommes et femmes, d’une part nécessaires à l’engendrement, d’autre part qui peuvent avoir soit des pratiques sexuelles diverses, soit, il faut le reconnaître, des inclinations plutôt vers un sexe ou un autre. Quand je dis que l’humanité est séparée en hommes et femmes, je n’essentialise pas ces deux catégories (et encore moins je les sacralise) ; je ne fais que reconnaître un fait auquel je n’attribue pas de valeur, mais que je ne peux nier; et, aujourd’hui, avec toutes les méthodes de PMA possibles, il faut toujours une cellule mâle et femelle pour engendrer.

 

Pour revenir au principe républicain d’égalité et le traiter sous un autre angle, on peut dire aussi que le fait d’avoir une « préférence » pour un sexe plutôt qu’un autre relève d’une inclination personnelle, et que les institutions ne sont pas là pour valider des inclinations, des goûts personnels. Les institutions républicaines doivent permettre toutes les relations privées entre individus, protéger ceux qui sont en situation de faiblesse, sous réserve de l’intérêt général. Pour dire les choses crûment, ce n’est pas la différence de sexualité, mais la différence des sexes qui détermine l’engendrement et le mariage. Cette dernière remarque renvoie au statut du mariage (mariage civil, bien sûr).

 

2) Statut du mariage

Remarque préalable : le mariage est une institution, c'est-à-dire ni un service public, ni un contrat. Ce n’est pas un service public, car ce n’est pas un service tout court : il n’est pas indispensable à l’existence humaine; on peut très bien vivre sans, et ce n’est pas non plus un « guichet » auquel on demande un ticket. Ce n’est pas un contratni au sens juridique, ni au sens moral :

 

  • Sens juridique : un contrat est un accord passé entre deux partenaires (individus ou groupes) en vue essentiellement de l’intérêt de chacun; je ne passe un contrat que si j’estime que j’y ai un intérêt; et celui-ci est en général limité à un aspect de ma vie. Le contrat reste un acte privé, validé au mieux par un notaire. Rappelons qu’il existe des contrats de mariage, qui ont en général pour but de protéger les biens d’un des conjoints ou des deux, et qui sont passés devant notaire : ils sont parfaitement légitimes en eux-mêmes, mais le contrat de mariage n’est pas le mariage. Le mariage a besoin de témoins et est validé par l’Officier d’Etat-civil. 

  • Sens moral : le mariage est un engagement global, et si je puis me permettre cet anachronisme, pour « la vie », ce qui évidemment n’exclut pas la possibilité de changer d’avis, mais personne ne peut, au moment où il se marie, envisager que, dans un jour ou dans vingt ans, il ne sera pas dans les mêmes dispositions.

 

Quelle est alors la finalité du mariage ?

Je rencontre là les arguments du rabbin Bernheim et les contre arguments de Catherine Kinzler. Pour le rabbin, le mariage est l’alliance de l’homme et de la femme avec succession des générations. C’est ce que conteste Catherine Kinzler en y voyant un aspect religieux et en essayant de penser un mariage civil totalement distinct du mariage religieux, tout en reconnaissant et affirmant que le mariage n’est pas un contrat. Sa marge de manœuvre est étroite, intéressante, mais pas convaincante, à mon sens. Son argument repose principalement sur l’idée que le mariage civil n’a pas pour but la procréation et que le mariage peut être dissous par volonté des conjoints. Sur le 2ème point, certes le divorce est possible et profondément civil, mais il ne peut pas non plus être considéré comme un « élément » du mariage; c’est une conséquence possible, mais pas dans « l’essence » du mariage; on ne se marie pas pour pouvoir divorcer; la simple expérience psychologique (et les constats des avocats) le montre.

En ce qui concerne les enfants, elle a raison, et c’est la grandeur des institutions républicaines de ne donner aucune norme de vie intime entre les époux, on ne les oblige pas à avoir des enfants et les raisons pour lesquelles ils se marient restent privées. Mais si le mariage civil et républicain n’oblige pas à faire des enfants, d’une part il y est fortement lié, et surtout il règle l’importante question de la présomption de paternité. Si un enfant naît, il a « automatiquement » une mère et un père.


Et je crois que c’est cette inscription de l’enfant dans une lignée que garantit et ordonne en même temps le mariage. Et c’est, bien sûr, cette question que l’on va retrouver (comme un pavé dans la mare) dans le projet de mariage « homo ». Enfin, je crois que le lien entre homme et femme et l’engendrement se retrouvent dans toutes les cultures, y compris les cultures « pré-monothéistes » en tous cas. Il renvoie à une double finitude humaine :

  • D’une  part, la finitude sexuée : je nais garçon ou fille et jamais je ne serai « les deux », les cas très limites de changement de sexe ne renvoyant même pas à cette complétude.
  • D’autre part, finitude générationnelle : je suis toujours l’enfant de quelqu’un, un élément d’une lignée, quel que soit l’appréciation que je porte sur mes ascendants. Je ne suis pas à moi-même ma propre origine.

Or, toute société a articulé ces deux finitudes, et ceci n’a rien à voir avec les relations personnelles (et encore moins affectives) existant entre les individus. Et c’est cette double articulation de la finitude humaine que remettent  en cause les défenseurs du « mariage pour tous ». C’est donc une certaine idée de l’humanité qui est en jeu. 

3)     une certaine idée de l’humanité

Il me semble que les « porte drapeaux » de ce nouveau combat se situent dans la perspective d’une humanité à la fois totalement désincarnée et prométhéenne, dépassant, voire niant toutes les données de fait de notre condition pour créer un « nouvel homme, issu de nulle part, et choisissant son sexe à partir de ses inclinations ou affinités (théorie du genre), et choisissant ses enfants non pas à partir de la dissymétrie originelle, dissymétrie renvoyant à la bilatéralité de la filiation, mais à partir de désirs, soit purement personnels, soit liés à une pure relation affective. Le fait d’aimer quelqu’un et ce de façon à la fois, sincère, authentique et même enrichissante sur plusieurs plans n’implique pas que le droit de l’épouser ou de faire des enfants.


Le désir est un élément essentiel de l’existence humaine, mais ce désir justement ne devient humain, ne constitue le sujet humain, que lorsqu’il rencontre son « autre », à savoir le réel, naturel ou symbolique; c’est dans la rencontre (ou confrontation) du désir et des faits, ou de la loi, que je me construis ; sinon je reste dans l’imaginaire de la toute puissance infantile.

Le concept de « parents » qui se substitue à celui de père et mère renvoie à la dimension de désincarnation. Le fait de vouloir avoir des enfants alors que la nature ne peut les donner (femme ou homme seul ou couple homo) renvoie à la figure prométhéenne et la transformation de la naissance en une productiond’enfant; l’enfant est un « projet » comme un autre, éventuellement un droit.

Ceci pose d’énormes problèmes, psychologiques, bien sûr, mais aussi juridiques et philosophiques :

  • Psychologiquement, l’enfant a besoin de « fantasmer » son origine  (peut-être est-ce l’origine de tout questionnement humain). Or, ici, c’est un mur qui se dresse devant son imaginaire : contrairement aux discours des bisounours, on n’a pas besoin de savoir qu’on est un enfant de l’amour entre deux êtres, mais qui sont ces deux êtres qui nous ont engendrés. Or je ne peux être l’enfant ni d’un homme seul ou de deux hommes de même sexe, en y mettant tout l’amour du monde. Il y a quelque chose entre le monde des bisounours et un christianisme réduit à sa dimension la plus mièvre dans le discours sur l’amour qui se substituerait à toutes les dimensions fondamentales de la condition humaine. 
  • Juridiquement, quel statut attribuer au « donneur », au « troisième homme » (ou femme) dans un couple homo pour engendrer l’enfant ? Pour le moment, il est purement et simplement nié. C’est la bilatéralité de la filiation qui est niée au profit d’un amour « pur et désincarné ». 
  • Philosophiquement, on est entré dans le projet non seulement d’une domination de la nature, mais quasiment d’une création d’une seconde nature. La médecine n’a plus pour rôle de palier les insuffisances de la nature, mais de produire des objets ou des êtres selon les désirs d’un sujet omnipotent. Or, je suis atterrée de constater que ce sont les écologistes qui sont bien sûr le fer de lance de ce projet, eux qui ne cessent de combattre cette conception de l’homme maître et dominateur de la nature et dénoncent chaque jour les méfaits (sur la nature) de cette conception.

Cette contradiction monumentale doit être relevée. On se bat pour sauver une espèce de batracien en voie de disparition et on manipule sans état d’âme ovules et spermatozoïdes.

Toutes ces analyses me conduisent, bien sûr, à une position plus que réservée vis-à-vis du projet et même à le combattre. Je crois qu’on faitfausse route. Le mariage pour tous n’est pas la bonne solution. Les bonnes intentions ne font pas les bonnes politiques et cachent souvent un défaut de pensée (…)."

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
7 décembre 2012 02:34

Illustration bébé et biberon.

Il s'agit d'imposer aux hommes de prendre un congé parental de 3 mois.

Le gouvernement travaille à réformer le complément de libre choix d'activité. De 3 ans, il passerait à 1 an (mieux payé). Mais surtout, le père et la mère devront s'arrêter au minimum chacun trois mois pour bénéficier de la prestation. Un proche du ministre des Droits des femmes menace :

«Ceux qui ne jouent pas le jeu de l'égalité seront pénalisés. Nous l'assumons».

Elle est belle leur liberté.

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«Une idée intéressante», pour Bertinotti

Aujourd'hui, la prestation versée par la Sécurité sociale aux parents qui arrêtent de travailler atteint au maximum 566 euros par mois, dans la limite de trois ans. «On étudie plusieurs scénarios», précise-t-on dans l'entourage de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes.

Parmi eux, le plus «crédible» serait celui d'un congé parental ramené à un an maximum et rémunéré entre 50 et 60% du salaire brut, plafonné entre 1.500 euros et 1.800 euros, selon Les Echos. «C'est une idée intéressante. Mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de la construction de places en crèche. Sur la faisabilité, j'attends de voir les analyses détaillées», nuance Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, contactée par 20 Minutes.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
4 décembre 2012 02:01

Dr Emoto – Les mémoires de l’eau

Les investisseurs étrangers, dont beaucoup sont Chinois, tentent à tout prix de mettre la main sur des terrains forestiers au Japon. Ce n’est toutefois pas le bois qui les intéresse, mais l’eau qu’on y trouve.

Dans certains territoires forestiers éloignés du Japon, le mètre carré d’espace se vend pour près de 60 cents. Un prix aussi bas n’est pas surprenant puisque le marché immobilier japonais est au  « calme plat » depuis près de vingt ans. De plus, les lois nipponnes sont assez permissives quant à la vente à des étrangers de territoires forestiers auxquels des droits d’exploitation de l’eau sont rattachés.

Pour des pays comme la Chine et l’Inde qui vont bientôt faire face à des pénuries d’eau, c’est un faible prix à payer. Le Japon se classe d’ailleurs dans le top 10 des pays qui ont le plus de ressources en eau dans le monde.

Selon un analyste d’HSBC, près de la moitié de l’économie chinoise est basée dans des régions qui n’ont pas assez de ressources d’eau. De plus, le fait d’acheter de grands territoires permettrait aux Chinois d’ouvrir de nouvelles terres à l’agriculture afin d’exporter davantage de biens alimentaires vers leur pays.

Présentement, l’embouteilleur Seven Yellow, basé à Osaka, pompe près de 500 000 litres d’eau par mois et 80 % de sa production est exportée en Chine. D’ailleurs, l’actionnaire principal de cette entreprise est un Chinois, un détail que « certains connaissent alors que d’autres ignorent », soutient le directeur général de l’entreprise, Katsuhisa Yoshida.

Sur l’île d’Hokkaido, on a répertorié un total de 57 transactions incluant des achats terriens en 2012. De ce total 21 achats ont été faits par des Chinois, neuf par des investisseurs d’Hong Kong qui ont utilisé des compagnies enregistrées aux îles Vierges et huit par des Singapouriens, selon les recherches menées par Bloomberg Businessweek.

«  Les volumes que vous trouverez et à quelle profondeur vous devrez creuser pour trouver de l’eau dépendront de l’endroit où vous vous trouvez, explique Go Okazaki, fondateur de Standard & Initiative Properties à Tokyo. Mais si vous creusez, vous  trouverez de l’eau, et ce, peu importe où vous êtes au Japon. »

Bloomberg Businessweek

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 novembre 2012 00:33


 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
16 novembre 2012 02:42

Logo de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). Tous droits réservésQu'on le veuille ou non, la dure réalité rendra infinançable la sécurité sociale ("Sécu") telle que nous la connaissons.

Par Acrithène.

Peu avant les élections américaines, je discutais avec des amis de ce héros cool qui avait importé la sécurité sociale à la française – ce qui n’est pas le cas – dans cette jungle d’égoïsme barbare que sont les Etats-Unis. Je n’ai pas trop d’avis sur cette réforme, mais je ne suis certainement pas aussi enthousiaste que la plupart de mes compatriotes. Mais ce qui m’a frappé dans cette discussion, avec des gens sortis d’HEC, c’est à quel point ils sont ignorants des dures réalités comptables.

J’ai manqué l’opportunité de leur faire remarquer que le système de générosité qu’ils chérissaient tant, en France, était mourant, ce que personne n’ose admettre ou que tout le monde ignore, malgré la fameuse rumeur sur le « trou de la sécu ». Evidemment, la sécurité sociale ne va pas mourir sous la présidence Hollande, mais il suffit à mon avis de deux paires de mains pour compter le nombre d’années à vivre de notre gentil système s’il n’est pas remis à plat. Et comme toujours, les jeunes auront financé un système dont ils ne profiteront jamais.

Je vous propose donc quelques images dures à admettre sur l’avenir de la branche maladie de notre sécurité sociale. Les sources sont le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) et l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED).

Le premier graphique résume les dépenses remboursées par l’assurance maladie par tranche d’âge et par individu en 2008. On n’y voit que les personnes âgées « coûtent » énormément plus que le reste de la population. Evidemment, on ne doit pas conclure de ce graphique que les personnes âgées représentent l’essentiel des dépenses, car si elles sont certes plus coûteuses par individu, elles sont aussi moins nombreuses.

Mais la répartition des dépenses par âge devient intéressante quand on la combine au deuxième graphique, qui représente la répartition de la population par âge en 2012 (bleu) et en 2030 (rouge). On constate clairement que la population se déplace vers les tranches d’âge supérieures à 65 ans.

Si ce n’est pas assez clair, le graphique suivant résume la variation de la population entre 2012 et 2030 par tranche d’âge.

A ce niveau, si vous avez l’habitude de manipuler des chiffres, vous comprenez qu’un énorme problème se profile, une forte hausse des coûts due à l’arrivée massive des baby-boomers dans les âges où ils coûteront très cher à l’assurance maladie.

Mais ce n’est pas tout. Ni le coût des dépenses de santé, ni leur structuration par âge n’est fixe. Non seulement les dépenses de santé croissent plus rapidement que la richesse nationale, mais en plus cet effet est-il beaucoup plus fort pour les soins aux personnes âgées. L’image suivante résume l’évolution de ces dépenses entre 1992 et 2000. Ce sont les données fournies par le HCAAM dans son rapport de 2010. Autant dire que les gens qui s’occupent des prévisions sont inquiétants, vu qu’ils utilisent des données de 10 ans d’âges pour voir le futur.

Désormais quelques calculs. Je prends l’hypothèse que le taux d’emploi de la population active reste stable (65%) et que les dépenses de santé progressent selon le rythme décrit par l’évolution 1992-2000. Comme seules les forces actives de la société peuvent financer l’assurance maladie, je rapporte les dépenses ainsi projetées en 2030 au nombre d’actifs occupés.

Bien sûr, mes hypothèses sont grossières, j’ai fait avec ce que je trouvais de mieux dans le rapport du HCAAM. Mais le déséquilibre est si colossal (on peut le diviser par deux, cela ne change pas grand-chose) que je me permets de conclure : c’est mal parti !

Bibliographie :

« Vieillissement, longévité et assurance maladie », HCAMM, avril 2010

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Sur le web

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
14 novembre 2012 01:03

Excisionfn0

La reconstruction chirurgicale du clitoris est une réponse au traumatisme de l’excision. Mais pas la seule. Reportage dans la nouvelle unité de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, près de Paris.


[   ] L’idée de cette structure d’accueil est venue, au début des années 2000, du Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles (Gams), une association qui accompagne des femmes victimes de mutilations sexuelles -comme l’excision - ou de mariage forcé. A cette époque, l’urologue Pierre Foldès (1) commençait à effectuer des opérations de réparation chirurgicale auprès de femmes excisées, à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye.

C’est lui qui a inventé en 2001 cette opération appelée «clitoridoplastie», pour laquelle il est mondialement reconnu et qui s’est diffusée peu à peu en France (une quinzaine d’hôpitaux et de cliniques la pratiquent) ainsi qu’en Afrique. C’est également lui qui a formé la gynécologue Emmanuelle Antonetti-Ndiaye. [   ]

L’unité née à Rothschild, première à donner une réponse non exclusivement chirurgicale, a essaimé dans une dizaine de villes françaises, dont Strasbourg, Rouen, Lyon, Marseille et Angers. Quant au DFoldès, il prépare l’ouverture, dans quelques mois, d’un centre d’accueil pour les femmes victimes de violences (du harcèlement au viol en passant par l’excision) qui aura également une approche pluridisciplinaire.

En France, bien que l’excision régresse depuis le début des années 80, on estime qu’entre 55 000 et 60 000 femmes en sont victimes. Il s’agit surtout de migrantes et de leurs filles. D’après l’enquête Excision et Handicap publiée en 2009 - la plus complète en la matière -, quatre femmes excisées sur dix ont subi une mutilation sur le sol français.

Les autres l’ont vécu dans leur pays d’origine. Cette pratique est surtout répandue en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, et en Afrique de l’Est, surtout en Egypte, en Ethiopie et au Soudan. Même si elle recule, lentement, on compte entre 130 et 140 millions de femmes excisées dans le monde. Une situation que l’Unicef dénonce comme une violation des droits humains fondamentaux.

La loi française prohibe cette pratique : le code pénal sanctionne d’une peine allant jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle les «violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente». Le 1er juin, un couple de Guinéens a d’ailleurs été condamné par la cour d’assises de la Nièvre à la prison ferme pour l’excision de leurs quatre filles. La loi française s’applique aussi lorsque la mutilation a été commise à l’étranger, mais la procédure judiciaire est lente et aboutit trop souvent à un classement sans suite. [   ]

Source : Exciser la souffrance, Libération, 4 novembre 2012

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
13 novembre 2012 02:41

Manil et sa mère, à leur arrivée à l'aéroport de Lyon, en janvier 2012, avant la greffe de moelle osseuse réalisée dans un hôpital français sur l'enfant algérien.Un dossier pourrait s’inviter dans l’agenda de la prochaine visite de François Hollande en Algérie, prévue en décembre. Celui dit de «la dette algérienne» vis-à-vis des hôpitaux français.

L’Algérie doit ainsi 16 millions d’euros à la seule Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le montant est plus élevé si l’on y ajoute d’autres grands hôpitaux comme ceux de Lyon, Marseille, etc. D’autres pays ont également des impayés à l’égard de l’AP-HP: le Maroc (environ 10 millions), les pays du Golfe (10 millions), la Tunisie (1 million). Cette ardoise, accumulée depuis des années, empoisonne les relations médicales entre les deux pays sans qu’une solution diplomatique soit véritablement trouvée. [...]

Dans le cadre d'une convention bilatérale de Sécurité sociale, la France reçoit des patients algériens dont les pathologies nécessitent des soins dans des services français. Il ne s'agit pas de médecine d'urgence mais d'une prise en charge organisée au préalable, sur avis médical. À charge, en principe, pour l'Algérie de régler les factures… La France, elle, n'a, jusqu'à présent, pas fait preuve de beaucoup d'insistance pour récupérer son argent. Mais, en période d'économies tous azimuts, alors que le déficit de l'AP-HP s'élève à 90 millions en 2011, le «trou» algérien devient béant.

... peuvent aussi figurer les cas des Algériens venant, eux, se faire soigner en France en utilisant des visas de tourisme. Secrétaire d'État à la Santé du gouvernement Fillon, Nora Berra avait implicitement reconnu en mars dernier, lors d'un déplacement en Algérie, que le dossier avançait… lentement.

Le Figaro


 

La cours des comptes avait déjà soulevé le problème de cette dette de 35 M d'euros de l'algérie, ce qui ne semble pas la priorité du gouvernement qui met au point les augmentations de TVA, taxes sociales, impôts que les ménages modestes vont "assumer avec plaisir et solidarité.

Et pendant que la France accuse un déficit commecial de 75MDS d'euros, l'algérie enregistre chaque année des excédents commerciaux dont le dernier pour 2011 avoisinant 40MDS de dollars.

Français ! faites comme l'algérie ! ne payez pas vos dettes !!!

Pierre de Citoyens et Français


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
13 novembre 2012 02:23

Si les Français ne savent pas faire la différence entre une viande HALAL et non-HALAL c'est qu'ils ne connaissent pas la différence sur la qualité de la viande et surtout le risque de contamination la la bactérie E.coli.

lire l'article : >> HALAL de plus en plus de produits contaminés ! Carrefour, Champion : retrait de steaks hachés contaminés à la bactérie E. coli


Personne ne s’en rendra compte, mais le 16 novembre prochain les Français fêteront les deux ans de l’inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO du repas gastronomique à la française. Car si personne ne s’en était davantage rendu compte, ce jour-là, c’est bien tous les Français qu’on récompensait pour leur art et leur manière de manger.

Mais à l’heure du grignotage, de la mondialisation, du fast-food, du halal et de l’obésité, que reste-t-il de cette fameuse gastronomie française? Est-elle en danger? Ou simplement en train d’évoluer vers de nouveaux modèles? (…)

Opération kebab contre couscous

Le halal, c’était tout l’objet de la communication du politologue spécialiste de l’islam Gilles Kepel. Pendant une année, entre 2010 et 2011, il s’est attaché à analyser ce phénomène depuis l’agglomération de Clichy-Montfermeil, la ville qui avait vu naître les émeutes de 2005, mais aussi de façon plus large sur ce que signifie manger halal aujourd’hui.

Premier constat, le célèbre couscous, plat préféré des Français a été remplacé dans les banlieues par le kebab, le marché du halal ayant été reconquis par la communauté turque. Et si Gilles Kepel parle d’une « découscoussification du halal », c’est parce qu’il est aujourd’hui difficile de l’opposer à l’alimentation française dite « de souche ». La tendance serait autant au boeuf bourguignon halal ou encore au foie gras halal. (…)

Le Huffington post

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
8 novembre 2012 11:00

Dans Bourdin & Co, le député UMP Dominique Tian demande à ce que des pays extra-européens remboursent les soins non-payés de leurs ressortissants à la sécurité sociale française.

lien : L'Algérie doit au total 600 millions d’euros à la France, dont 34 par sa sécurité sociale.

« L’Algérie doit entre 30 et 35 millions d’euros (à la France) » – Dominique Tian


La cours des comptes avait déjà soulevé le problème de cette dette de 35 M d'euros de l'algérie, ce qui ne semble pas la priorité du gouvernement qui met au point les augmentations de TVA, taxes sociales, impôts que les ménages modestes vont "assumer avec plaisir et solidarité.

Et pendant que la France accuse un déficit commecial de 75MDS d'euros, l'algérie enregistre chaque année des excédents commerciaux dont le dernier pour 2011 avoisinant 40MDS de dollars.

Français ! faites comme l'algérie ! ne payez pas vos dettes !!!

Pierre de Citoyens et Français



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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
8 novembre 2012 03:03

Le Dr Mohamed Kandil est professeur d’obstétrique et de gynécologie à la Faculté de médecine de l’Université Menofyia en Égypte, et il est membre du Comité de rédaction de l’International Journal of Collaborative Research on Internal Medicine & Public Health (journal international sur la recherche collaborative en médecine interne et santé publique).

Il a publié sur le site F1000 Research un résumé des résultats de sa recherche sur l’excision. Selon le Dr Kandil, il n’y a pas de preuve de la nocivité de l'excision pour les femmes.


Excision=f1000
Cet article a pour but unique de décriminaliser l'excision dans les pays occidentaux.

Voici les conclusions du Dr Kandil (traduction par PdV) : «Les législateurs du monde entier sont invités à réviser les lois concernant l'excision des filles. Les parents originaires de sociétés où l'excision est pratiquée et qui ont immigré dans les pays occidentaux, devraient être informés convenablement au sujet des éventuelles complications, mais ils devraient aussi être informés sur le fait que les données concernant ces complications ne sont pas tirées d'études randomisées et contrôlées. Ceux qui insistent pour exciser leurs filles devraient être autorisés de le faire, mais ils devraient être conseillés à ne pas dépasser l'excision de type 1. [enlever le prépuce du clitoris]»

Commentaire de Poste de veille (avec l'aide d'un expert) :

Excision-hopitalQuand l'auteur parle «d’études randomisées et contrôlées», il nous rit en pleine face, pour la raison que de telles études sont impensables dans un tel contexte. Pour les réaliser il faudrait recruter deux groupes, chacun composé d'un nombre à peu près identique de sujets.

Pour les besoins de la cause on peut avancer le chiffre de dix mille personnes dans chaque groupe. Le premier groupe sera formé de petites filles excisées et le second de non excisées (groupe contrôle). Les deux groupes devront être similaires ou presque en termes d'âge, d'éducation, de religion, de milieu, de culture, de statut économique et social et de condition de santé.

Les conséquences immédiates et tardives de l'excision devront être colligées méthodiquement, ce qui implique que les deux groupes devront être évalués et suivis durant des années (une vingtaine au moins), soit jusqu'après le mariage des filles, leurs grossesses et leurs accouchements. Il faut donc s'assurer du consentement des sujets. Celui de leur parent suffira au début, mais parvenues à l'âge adulte ces filles devront renouveler le consentement de leurs parents et quand elles se marieront le consentement du conjoint devra également être obtenu.

Le fait est que sans consentement aucune étude ne peut être menée. Or il est difficile d'obtenir le consentement des gens surtout que le sujet est d'ordre intime et qu'il implique des questionnaires exhaustifs tant sur le plan physique que psychologique. Rapporter dans les détails les orgasmes ou les douleurs lors de l'acte sexuel ou bien la déception et la frustration, n'est pas facile, surtout que les questionnaires dans de tels cas sont pointus, très élaborés et répétitifs.

De plus, lors des grossesses et des accouchements les dossiers médicaux devront être examinés pour y colliger les éventuels problèmes ou complications. On peut imaginer l'ampleur des moyens consacrés à cette étude, des dizaines de professionnels, médecins, infirmières, intervenants sociaux, psychologues, éthiciens, statisticiens, experts légaux, archivistes, sans compter les centaines de millions de dollars qui devraient être dépensés pour mener à bien ces travaux, lesquels s'étendront sur au moins vingt ans sinon davantage.

En d'autres termes une telle étude est irréaliste et elle n'est pas justifiée déontologiquement en vue des preuves accablantes de la nocivité de l'excision.

Lire la suite "Un gynécologue égyptien invite à légaliser l'excision en Occident" »

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
8 novembre 2012 02:25
L'hypertension artérielle sévère retirée de la liste des affections longue durée

L'hypertension artérielle sévère ne sera plus prise en charge à 100 %.

L'hypertension artérielle sévère va être définitivement retirée de la liste des "affections longue durée" (ALD) qui permet la prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale, après une décision du Conseil d'Etat, a-t-on appris auprès d'associations.


Cette économie faites sur les personnes âgées  devrait permettre d'économiser 20 millions d'euros  ira au profit du  surcoût de la prise en charge de l'IVG à 100% (la nouvelle mesure s'élèvera à 16,73 millions d'euros).


 

Le Conseil d'Etat "vient de rejeter le recours contre le décret du 24 juin 2011 supprimant l'hypertension artérielle (HTA) sévère de la liste des ALD", déplorent dans un communiqué la Fédération française de cardiologie, la Société française de cardiologie et l'Alliance du Coeur.

Le décret du 24 juin 2011 avait supprimé l'hypertension artérielle de la liste des ALD au prétexte que cette maladie était "la seule ALD à constituer un facteur de risque et non une pathologie avérée" (voir notre article sur le sujet).

Cette disposition, contestée par les associations de patients, était prévue dans le Budget de la Sécu 2011 et devait permettre d'économiser 20 millions d'euros, selon le précédent gouvernement.

Le CISS (collectif de patients), la FNATH, association des accidentés de la vie, et l'Alliance du coeur avaient déposé un recours devant le Conseil d'Etat.

"Compte tenu des caractéristiques de l'hypertension artérielle, du nombre de personnes concernées, de l'évolution et du coût des traitements de cette affection, le Premier ministre a pu légalement prendre la mesure de suppression", estime le Conseil d'Etat dans sa décision du 26 octobre consultée par l'AFP.

"L'hypertension artérielle sévère compliquée d'affections cardiovasculaires et rénales très handicapantes n'est plus reconnue pour des raisons purement économiques comme elle doit l'être : une maladie chronique très grave !", soulignent les trois associations.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 novembre 2012 02:23

boulevard-voltaire-avortementS’il est un sujet difficile à aborder, c’est bien celui de l’avortement. Même parmi les plus réac de mes proches, on ose rarement des positions tranchées, définitives. Et je ne vous parle de mon épouse ! C’est, avec la peine de mort, l’une des questions qui peut vous valoir de rompre avec vos amis de 30 ans.

Or, il ne vous aura pas échappé qu’on vient de reparler de l’interruption volontaire de grossesse — il ne s’agirait pas d’employer les mots qui fâchent… — à l’occasion d’un vote de nos députés qui ont décidé son remboursement à 100%. Un vote acquis à l’issue d’un débat qu’on nous présente comme « apaisé ». Où chacun y est allé de son hommage à l’icône Simone Veil et à sa loi de dépénalisation de l’IVG. Dans la foulée, les parlementaires ont adopté un amendement présenté par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui prévoit le remboursement à 100% de la contraception pour les jeunes filles âgées de 15 à 18 ans.

Coût pour la sécu : 5 millions pour la gratuité de la pilule chez les mineures. Auxquels il convient d’ajouter 13,5 millions d’euros pour la prise en charge à 100% de l’IVG. Mais au diable ces comptes d’apothicaire ! Ne s’agissait-il pas de promesses du candidat Hollande ? Et, on le sait, le désormais Président Hollande tient ses promesses…

Mais revenons à l’IVG. « Ce n’est pas un geste anodin » a tenu à préciser la ministre. C’est le moins qu’on puisse dire. Je me garderais bien de réclamer l’abrogation de la loi Veil et de proclamer, comme on a pu le lire lors de certaines manifestations, « l’avortement tue ». Mais je ne suis pas prêt pour autant à diaboliser les militants pro-vie. Ils ne sont pas d’affreux obscurantistes, d’obscurs partisans d’un retour au Moyen-âge, comme se complait à nous les dépeindre une presse pour qui la modernité est une ligne de conduite et la défense des valeurs traditionnelles le signe que vous êtes un néo-facho.

Opposants radicaux à l’avortement, ils posent de vraies questions. Comme eux, je m’interroge quand j’entends certains plaider contre la peine de mort et, dans le même mouvement, se faire les défenseurs de l’avortement. Il y a là, me semble-t-il, quelque contradiction. Et puis, le respect de la vie, c’est à partir de quand ? Douze semaines comme en France, dix-huit comme en Suède, vingt-quatre comme en Grande-Bretagne ?

Je me souviens d’un confrère journaliste me rétorquant à propos de la peine capitale : « Rien ne justifie qu’on enlève la vie. » Le même jeune homme aurait probablement fait l’apologie de l’interruption de grossesse.

Alors, le respect de la vie ? Oui, quand ça vous arrange. Non, quand ça vous gêne…

Robert Ménard, le 1 novembre 2012
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
3 novembre 2012 02:15

Les prélèvements sur les salaires représentent 77 % des ressources de la protection sociale, relève le Haut conseil. Pour la première fois, cet état des lieux donne une image globale des ressources qui financent les prestations sociales, quel que soit le payeur.

C’est une étape dans la réflexion du gouvernement sur le coût du travail et la compétitivité, avant la publication du rapport Gallois, le 5 novembre. Le Haut conseil du financement de la protection sociale, un organisme placé sous l’autorité du Premier ministre qui réunit les partenaires sociaux, rend mercredi son premier « état des lieux ». Une version provisoire de ce rapport d’une soixantaine de pages a été transmis au patronat et aux syndicats pour qu’il y apportent leurs remarques. Contrairement au très attendu rapport Gallois, le document du Haut conseil n’est qu’un « diagnostic », a expliqué le gouvernement. Il na rien d’explosif, car il n’examine aucune piste de réforme pour l’instant. Cette deuxième étape, le Haut conseil ne l’abordera qu’en janvier, une fois que le l’exécutif l’aura saisi de scénarios à examiner.

Cet état des lieux n’en est pas moins indispensable à la veille d’une réforme du financement de la protection sociale, annoncée pour l’an prochain. Pour la première fois, ce document donne une image globale des ressources qui financent les prestations sociales, quel que soit le payeur : la Sécurité sociale elle-même (pour l’assurance-maladie, les retraites, les prestations familiales…) mais aussi les régimes de retraite complémentaire comme l’Agirc-Arrco, l’assurance-chômage, l’Etat et les collectivités locales (pour les minima sociaux, les aides aux personnes âgées et handicapées…), ou encore les mutuelles et institutions de prévoyance. Au total, 633 milliards d’euros de prestations ont été versées en 2010 par ces différents acteurs, soit 33 % du PIB.

Qui finance vraiment la protection sociale ? Avant tout, les salaires. Les prélèvements assis sur les revenus d’activité représentent plus des trois quarts des ressources (77 %) : les cotisations sociales bien sûr, qu’elles soient patronales ou salariales, mais aussi la CSG, qui pèse à 70 % sur les salaires. « D’un point de vue économique, la CSG constitue un prélèvement sur les revenus d’activité analogue aux cotisations sociales, même si son assiette est plus large », observe le rapport. Le Haut conseil confirme donc, s’il en était besoin, que« le financement de la protection sociale reste encore largement assis sur les revenus du travail ». C’est justement pour cela que François Hollande a fait le lien entre le coût du travail et la compétitivité.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
26 octobre 2012 01:01

salle de shootAtlantico : Marisol Touraine a indiqué Dimanche sur BFM TV qu'elle espérait lancer l'expérimentation des salles de consommation de drogue en France dès cette année. Que pensez-vous de cette initiative ? S'agit-il d'une banalisation de l'usage des drogues ou d'une mesure pragmatique qui a fait ses preuves en terme de santé publique ? 

Fatma Bouvet de la Maisonneuve : Autant, je trouve que Vincent Peillon a lancé  le débat sur la dépénalisation du cannabis de manière légère, autant je suis partisane des salles de shoots. Je pense qu'il faut placer le débat sur le plan médical et non idéologique. Aujourd’hui, ce sujet est malheureusement au centre de discussions idéologiques et les positions de chacun varient en fonction  de leur camp politique.

 C’est regrettable : la santé publique devrait être une préoccupation qui transcende les clivages politiques traditionnels. Cette polémique  me rappelle un peu les débats qu’il y avait dans les années 1970 concernant les traitements de substitution à la méthadone. A l’époque, on a perdu du temps avec les mêmes fondements idéologiques qu’aujourd’hui. On nous accuse de favoriser la consommation de stupéfiants et d’être des dealers en blouse blanche

On connaît davantage de nos jours l’efficacité des traitements de substitution : je pense donc qu’il faut être progressiste sur les thérapies d’autant plus que ces salles de shoot sont des réussites dans certains pays comme la Suisse. Donc, pourquoi pas en France ?  Il y a un conservatisme qu’il faut dépasser sur ces questions car les avantages liés aux salles de shoot sont assez évidents, surtout en termes de maladies infectieuses.

Autre point à ne pas oublier : la toxicomanie est une maladie, on parle de gens malades... J’ai entendu Bernard Debré parler du sevrage impératif des patients…Le problème c'est qu'en tant qu'addictologues, je ne suis bien placé pour savoir qu'il ne suffit pas de dire :  "quand on veut, on peut !"  Ce serait trop facile. L’envie de consommer est irrépressible, c’est précisément ça qui fait que c’est très dur de s’en sortir. On se drogue tout en sachant qu’on est dans l’autodestruction. Encadrer les injections, c’est offrir des structures adaptées aux toxicomanes qui ont recours à la drogue par seringues. Les complications, on les connait : elles sont infectieuses et font des dégâts très inquiétants, sans parler du risque réel d’overdose.

Dans une structure d’encadrement, on pourrait éviter des complications qu’on sait mortelles. Grâce à ces salles, les personnes viendraient dans un cadre médicalisé, l’encadrement serait médical, psychiatrique, social et psychologique. J'ai travaillé longtemps avec ces patients, beaucoup sont seuls et trouvent dans ces lieux thérapeutiques un vrai lieu de socialisation. Les salles de shoot peuvent être pour eux des lieux d’insertion sociale. Et puis, cela permet aussi qu’il n’y ait pas de shoots dans les halls d’immeubles et de seringue dans la rue.

Il s’agit d’un encadrement global, c’est ça le bénéfice !

Ces salles de shoot ne posent-elles pas un problème moral. Est-ce le rôle de l’Etat d'accompagner et d'encadrer la prise de drogue ?

Il faut vraiment placer ce débat sur le plan médical mais ça n’exclut pas le débat sur la lutte contre les trafiques de drogue. Nous sommes les premiers à lutter contre les dealers, on sait aussi qu’en sortant du centre de sevrage, les personnes toxicomanes peuvent trouver des dealers dans le coin. On sait qu’une guerre contre le deal est à mettre en place, mais on sait aussi que si les toxicomanes ne se shootent pas dans des salle encadrées, ils le feront ailleurs. La question c’est comment peut-on protéger au maximum les patients ? Je vous renvoyais tout à l’heure au débat des années 90 quand on disait exactement le même genre de choses sur la méthadone. On nous accusait de renforcer la toxicomanie, ce qui est faux. Il faut savoir que ces patients viennent aussi dans les salles de consommation de drogue pour s’en sortir, ils ne viennent pas uniquement pour consommer, mais également pour être aidés. Quand on est dans une démarche de soins, ce n’est pas pour persister dans une démarche pathologique. Un fort pourcentage des patients qui viennent dans ces salles ont envie de se sevrer. Je ne vois pas pourquoi on se priverait de structures de ce type.

Dans cette optique, pourquoi ne pas investir un maximum de moyens sur les structures de désintoxication ?  

En toxicomanie, notamment avec une drogue comme l’héroïne qui est très addictogène, le sevrage n’est pas facile,  ça se saurait. C’est d’ailleurs pour cela que les traitements de substitution existent. Avec l’héroïne, le taux de rechute est  très important. Il est  moins coûteux et plus efficace de mettre en place des salles de shoots et de prodiguer un accompagnement pas à pas. Le sevrage définitif d’un patient demanderait un nombre important d’hospitalisation et un encadrement très lourd, le tout pour un taux de réussite très discutable.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
24 octobre 2012 01:16

citoyen-et-francaisFrançois Hollande, Président de la République Française, est intervenu en clôture du 40ème Congrès de la Mutualité française à Nice, hier samedi 20 octobre.

 Fin annoncée des aides aux contrats collectifs

François Hollande, dans son allocution,  a estimé que les aides fiscales et sociales aux contrats collectifs (environ 4 Mds€) « représentent un gâchis financier et une injustice » car « ceux qui en profitent sont généralement les plus favorisés » (sic). Il a poursuivi en annonçant avoir « demandé au gouvernement de réorienter ces aides pour en élargir le nombre de bénéficiaires » afin de « généraliser à l’horizon de 2017 l’accès à la couverture complémentaire de qualité »…. blblabla. Tout ce que nous avons retenu, c’est que le PLFSS pour 2014 ne contiendra plus les aides actuelles aux contrats collectifs. Une donnée à prendre en compte dans le cadre des renégociations en cours que nous évoquions récemment.

Les contrats collectifs concernent aussi de petits revenus et la suppression des aides = hausses des cotisations pour le bénéfices de quelles prestations ou de quels nouveaux publics ??? 

Taxe Sur les Contrats d’Assurance….

La fameuse TSCA appliquée par l’ancien gouvernement aux contrats d’assurance santé à compter de 2012, que le PS à l’époque avait jugée inique et scandaleuse, et qui était la cause de la forte augmentation des cotisations de cette année. Nous nous étonnions, dans un article précédent, que le nouveau gouvernement n’ait pris aucune disposition concernant sa disparition. Le Président ne pouvait pas ne pas aborder le problème. Il l’a fait de manière courageuse, franche, directe.

Malheureusement, ne comprenant pas le sens exact de son intervention, nous vous la livrons in extenso: « Je propose une modulation beaucoup plus forte de la taxe applicable afin que les contrats dit « responsables » deviennent véritablement attractifs. Ces contrats  doivent garantir sans discrimination d’âge ou de situation de santé et permettre de mieux maîtriser les dépenses.

Je souhaite donc que leur contenu soit amélioré pour favoriser le parcours de soins et permettre de meilleurs remboursements optique et dentaire. » Voilà voilà,  nous remercions le premier d’entre vous qui réussit à  en extraire la « substantifique moelle » et à nous dire ce qu’il se passera l’an prochain pour la TSCA….

Doit on supposer que ces taxes UMP seront au gout du PS, pour quoi faire ? pour la diversité et ses contrats gratuits AME

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
21 octobre 2012 01:23

abbatage halal« Toute la viande vendue en Ile-de-France est halal et finance les musulmans », déclarait Marine Le Pen à Lille.

Faux ! répondait Dominique Langlois, le président de l'Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev), interrogé par France Info. « En Ile-de-France, une très grande majorité de la viande n'est pas abattue selon le rite halal ou casher », promet Langlois, même « s’il peut se trouver que des pièces ou des morceaux de viandes soient issues de carcasses abattues selon ces rites », ajoute t-il.
 
Le reportage de France 2, Envoyé spécial, du 16 février 2012 ici publié, donne clairement raison à Marine Le Pen, et semble démontrer que Dominique Langlois est un menteur.
 
Suivez à partir de la 22e minute : « L’abattoir de Meaux pratique exclusivement l’abattage rituel, que les bêtes soient destinées au marché religieux ou pas. C’est devenu 100% halal. »
« Pour faire abattre ses bêtes par la méthode traditionnelle, il lui faut sortir du département »
« La maison de l’élevage a commandité une étude … le résultat est étonnant : « Nous avons constaté après huit mois d’enquête que les cinq abattoirs de l’Ile de France abattent tous selon le rite musulman. Donc 100% de l’abattage est musulman »
 
Le député UMP Nicolas Dhuicq (comment se fait-il qu’on n’imagine pas cela d’un député socialiste) avait déclaré : « Le consommateur a le droit de savoir ce qu'il mange. Il a le droit de ne pas manger de la viande abattue selon un rite auquel lui ne croit pas ». Les élus l’ont vu d’un autre œil, et ils ont rejeté deux propositions de loi en ce sens déposées fin 2010. Un nouvel amendement fut déposé en septembre 2011, lui aussi rejeté. Les français n’ont réellement pas le droit de savoir. 
 
Que vous le vouliez ou non, que vous soyez athée ou croyant, la viande que vous achetez finance le culte musulman. Chaque kg de viande venant de votre boucher ou des grandes surfaces vient d’animaux abattus selon le rite musulman (sans que les emballages ne le mentionnent), et le prix que vous payez inclut une taxe qui revient directement aux mosquées en charge de contrôler la conformité du processus avec la loi coranique.
 
Je ne suis pas en mesure de dire si l’Ile-de-France est habitée par une majorité de musulmans. Peut-être pas. Je suis en mesure de dire que quelque soit leur nombre, leur motivation fût assez forte pour convaincre la totalité des abattoirs de se mettre en conformité avec la Sharia.
 
Je peux ajouter que je suis ravi que les millions de musulmans vivant en France trouvent une viande qui correspond à leur souhait de consommation, et je déplore qu’en miroir, les dizaines de millions de non-musulmans ne puissent obtenir la même attention. Après tout, ils n'avaient aucune raison de demander quoi que ce soit, puisque la tradition n'était pas musulmane, et ils n'ont rien demandé… jusqu'à présent.
 
Je suis très hostile, en revanche, à cette opacité imposée aux Français sur un sujet qui préoccupe : l’avancée de l’Islam conquérant. De puissantes associations de consommateurs s’émeuvent lorsque les conditions tarifaires des assurances ou des téléphonistes manquent de transparence, leur silence ici est plus que coupable, il fait d'eux des complices.
 
Mais immédiatement après avoir dit cela, je pose la question : est-ce que cela gêne quelqu’un ?
 
Car s’il est bien un domaine ou les Français disposent d’un pouvoir important, et d’un référendum populaire automatique pour peu qu’ils s’unissent, c’est celui de leur chéquier. Les Français peuvent, s’ils le souhaitent, et ce sera pour eux un test civilisationnel radical après l'avancée silencieuse du halal, boycotter la viande jusqu’à ce que l’étiquetage leur dise ce qu’ils mangent, comme pour les colorants et les adjuvants chimiques.
 
Prendront-ils les choses en mains, ou se contenteront-ils de se plaindre de la perte de leurs repères identitaires ?
 
Sans oublier que de plus en plus de contaminations ont lieu : cliquez sur les liens >>

Carrefour, Champion : retrait de steaks hachés contaminés à la bactérie E. coli

E.coli/Hospitalisation d’enfants, l’abattage rituel en accusation ?


Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

Read more at http://www.dreuz.info/2012/02/les-francais-nont-pas-le-droit-de-savoir-que-la-viande-quils-mangent-est-halal/#uqSSsOyTLc56G13w.99 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
18 octobre 2012 09:03

Les magasins Carrefour , Carrefour Market et Champion ont retiré de leurs rayons des steaks hachés surgelés de la marque Elivia en raison d’une contamination à la bactérie Escherichia coli, annonce mardi la société.

Ces paquets de 25 steaks hachés surgelés (lot n°91630205), dont la date de péremption est le 26 juillet 2013, ont été commercialisés du 11 au 16 octobre inclus en France, précise Elivia. « Un contrôle a mis en évidence, dans ces produits, la présence d’Escherichia coli, une bactérie susceptible de provoquer des troubles graves chez toute personne consommant ce produit », explique-t-elle dans un communiqué.

Source : Europe 1,

En complément :

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
15 octobre 2012 01:38

Après les produits à connotation religieuse, voici ceux qui visent une origine ethnique

Un élément de plus dans la communautarisation de la société française.  C’est cette fois ci la mutuelle marseillaise Mutuelle de France Plus qui a signé le 10 octobre, à Marseille, un partenariat avec BOA France, filiale française de Groupe Bank of Africa. Le but de ce partenariat est la création d’une offre de complémentaire santé destinée à la communauté africaine vivant en France. Ce produit s’appellera « Mutuelle Diaspora »

« La construction de ce produit a été réalisée avec un médecin spécialiste originaire du Mali », précise Yannick Porracchia, directeur développement de Mutuelle de France Plus à l’Argus de l’Assurance. Outre un socle commun et classique, le produit de santé propose un remboursement spécifique sur deux composantes, liées à la spécificité de la population ciblée : la vaccination et les frais d’hospitalisation.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
12 octobre 2012 02:39

Cette affaire émerge dans la presse. « Les trois jeunes gens hospitalisés à Bordeaux — une fillette de 8 ans originaire des Pyrénées-Atlantiques, une enfant en bas âge de 2 ans et demi et un adolescent de14 ans, originaires de Gironde —, ont très probablement été infectés par la bactérie Escherichia coli. Leur maladie est sans doute liée à la consommation de steaks hachés de viande bovine française vendus dans les enseignes Intermarché et Netto. »

[L'infection par la bactérie E.Coli vient d'être confirmée par des analyses pour un des enfants. Les autres analyses sont en cours.]

On sait même maintenant avec certitude quel est le fournisseur de cette viande infectée : la Société des viandes élaborées (SAVIEL) d’Estillac dans le Lot-et-Garonne. Mais la SAVIEL n’est pas un abattoir, seulement une entreprise de découpe et de conditionnement de la viande.

Il existe d’ailleurs plusieurs SAVIEL en France. Ce sont des filiales du groupe SVA Jean Rozé, qui compte également plusieurs abattoirs. On en compte 4 sur sa page web de présentation historique, mais il peut y en avoir davantage. C’est difficile de savoir combien, puisque sur la cartographie des établissements du groupe, les établisssements « SVA Jean Rozé » sont présentés comme « base logistique » et non comme « abattoir ».

Combien de ces abattoirs seraient « traditionnels » ou « rituels » ? La liste de l’OABA des « abattoirs classiques » (donc ni halal ni casher) ne mentionne que deux abattoirs du groupe SVA Jean Rozé qui en compte au moins quatre.

De plus, dans une interview datant de février dernier, Dominique Langlois, président du groupe SVA Jean Rozé, déclare : « nous attendons l’agrément de la Malaisie. J’espère qu’on l’aura : ce pays de 50 millions d’habitants est la référence des États musulmans. »

Par conséquent il est clair que SVA Jean Rozé vise le marché halal, voire commercialise du halal (officiel ou recyclé). On peut également raisonnablement penser que la SAVIEL d’Estillac se fournit chez sa maison-mère. La viande infectée proviendrait-elle de bêtes abattus rituellement et recyclées ? L’hypothèse est plausible, quand on sait que l’abattage halal augmente les risques de contamination par la bactérie Escherichia coli (1).

Il appartient désormais aux autorités sanitaires et judiciaires de faire la lumière sur cette affaire. Et aussi aux journalistes d’investigation de faire leur travail jusqu’au bout.

 

(1) La bactérie Escherichia coli, habite l’intérieur des intestins des bovins.
Dans un rapport transmis aux autorités en septembre 2010, l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) alertait sur le risque de contamination par l’égorgement rituel (halal et kasher) des bêtes (image en Une) car l’impossibilité matérielle de ligaturer l’œsophage des animaux entraîne un « épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’œsophage ».

De même, par exemple, en février dernier le Dr Jean-Louis Thillier, auteur de nombreux rapports officiels sur la sécurité sanitaire, indiquait que “Le problème posé, le scandale même” est que Au cours de ce type d’abattages rituels, le contenu de l’œsophage et des intestins des animaux risque de souiller la viande, particulièrement les quartiers avant qui finissent dans les steaks hachés. Voilà pourquoi l’étiquetage indiquant comment les animaux ont été abattus est si important. Le consommateur est en droit de savoir.”

 


Les magasins Intermarché et Netto ont appelé samedi les acheteurs de steaks hachés dans 16 départements du Sud-Ouest à la vigilance en raison d'un risque possible d'infection à la bactérie pathogène Escherichia Coli.

Les départements concernés sont: la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, le Lot-et-Garonne, le Gers, la Haute-Garonne, l'Aveyron, la Corrèze, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et la Haute-Vienne.


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
4 octobre 2012 02:30

seringue.jpgPays-Bas : le lobby de l'euthanasie veut supprimer les commissions de suivi

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"La publication du dernier rapport en date des commissions régionales de suivi de l'euthanasie vient de révéler qu'en 2011, sur 3.695 euthanasies ou suicides assistés, il n'y a eu que 4 cas où pour une raison ou pour une autre l'acte n'a pas été estimé répondre aux exigences de méticulosité de la loi. [...] Cela fait du 1 pour 1.000.

Raison suffisante, à en croire l'association néerlandaise pour une fin de vie volontaire (NVVE), pour qu'on en finisse carrément avec les commissions de suivi. C'est son dernier cheval de bataille en date, enfourché dès la publication du rapport 2011 la semaine dernière.

[...] Deux gros verrous ayant sauté – on achève maintenant des personnes en phase plus avancée de démence, dans le coma ou simplement malades dans leur tête – la NVVE propose donc de démanteler les commissions de contrôle. De sont point de vue, elles ont fait leur œuvre".

 


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
27 septembre 2012 01:41

Gilles-Éric Séralini et le CRIIGEN renouent avec leurs méthodes pour imposer leurs convictions anti-OGM. Jouer la peur contre le débat serein, c’est un manquement caractérisé à l’éthique scientifique, voire tout simplement du terrorisme intellectuel.

Par Anton Suwalki.

Maïs OGM

Initiée par l’AFP hier[1], la nouvelle s’est répandue en quelques heures dans les médias, journaux , radios et télévisions. Une étude parue dans la revue Food and Chemical Toxicology [2], conduite parGilles Éric Séralini que nos lecteurs connaissent bien, effectuée sur des rats nourris au maïs GM NK 603 serait selon le Nouvel Observateur« une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié ». Rien que ça !

On rappellera néanmoins qu’en matière scientifique et sanitaire, toutes les bombes lancées par le CRIIGEN se sont jusqu’à présent révélées être au mieux des pétards mouillés. Les journalistes ont visiblement un gros problème de mémoire. Par contre, la bombe médiatique a déjà fait de gros dégâts.

Des nombreuses critiques, que nous tâchons de compiler, affluent déjà [3], loin du show visiblement organisé de longue date. Le gouvernement a d’autre part saisi l’ANSES, l'agence nationale de sécurité sanitaire.

En attendant que les experts rendent leurs conclusions après une étude approfondie de la publication, nous nous permettrons quelques commentaires, sur la forme et sur le fond, pour essayer de mettre en évidence que les méthodes de Gilles-Éric Séralini et du CRIIGEN n’ont malheureusement pas changé.

1/ Mise en scène et manquements à l’éthique scientifique :

Si cette étude s’avérait être une bombe à fragmentation, en tout cas c’est une bombe prête de longue date, et le CRIIGEN a pris soin de confier des briquets aux journalistes pour en allumer la mèche. Alors même que l’étude était encore sous embargo, Christophe Malaurie du Nouvel Obs. en dévoilait complaisamment la teneur dans des termes pleins de nuances : « OGM, le scandale . EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons ! ». On y apprend , bien que les auteurs déclarent, comme toujours, n’avoir aucun conflit d’intérêt, que ces révélations choc sont l’occasion de promouvoir la sortie de 2 livres, l’un de Corinne Lepage, ex-présidente du CRIIGEN, l’autre de Séralini (« Tous Cobayes !»), et du film éponyme de Jean-Paul Jaud, ayatollah vert.

Pas de conflits d’intérêts, vraiment ?

Pour renforcer le sensationnel, rien ne nous aura été épargné, des images chocs, jusqu’à une mise en scène conspirationniste totalement grotesque : « Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence. .

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo - évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des "gros sacs de jute" sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits "Sprague Dawley" »

Mots chocs, images chocs, tout était prévu pour faire le buzz et tenter de répandre un véritable climat de terreur : « Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, "Tous Cobayes ?", adapté du livre de Gilles-Éric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu'elles seront diffusées sur Canal+ (au "Grand Journal" du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. ».

Malaurie, complice actif de ce cirque orchestré, ose tout de même conclure : « Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence ».

Pour la vérité scientifique, ça paraît en tout cas mal parti. Déjà, il n’est question que d’un OGM ici, et non pas des OGM. Ensuite, cette campagne orchestrée autour de la publication d’une étude avant même que les scientifiques n’y aient accès, donc qu’il soit possible de discuter de sa qualité et de sa portée, est destinée à abuser l’opinion déjà longuement travaillée par plus d’une décennie de propagande, et à miner le terrain du débat scientifique, voire à le rendre impossible. Jouer la peur contre le débat serein, c’est un manquement caractérisé à l’éthique scientifique, voire tout simplement du terrorisme intellectuel.

2/ Sur le fond, une étude dont certains manquements méthodologiques ressemblent à s’y méprendre aux précédentes… Ou comment sortir du bruit statistique qu’on produit les chuchotements qui semblent raconter ce qu’on a envie d’entendre !

Suite à venir sur Contrepoints.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
20 septembre 2012 01:47

Une maison portugaise qui pivote à 180 degrés en fonction du soleil, une autre japonaise entourée d’une rizière et d’arbres fruitiers pour être autosuffisante: 19 équipes universitaires du monde entier exposent les maisons écolos-solaires de demain dans un concours à Madrid.

Les concurrents qui s’affrontent du 15 au 30 septembre à l’occasion du deuxième Solar Decathlon Europe (SDE) ont eu une dizaine de jours pour construire un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d’énergie.

Objectif du concours: «sensibiliser les citoyens à l’importance de l’environnement et la construction durable», disent les organisateurs du concours, commanditée par des entreprises privées et l’État espagnol qui a donné jusqu’à 50.000 euros à chacune des équipes.

Certains avouent avoir d’ailleurs travaillé jour et nuit et ont eu du mal à être prêts pour l’ouverture de l’exposition, nichée dans le bois de Casa del Campo, dans l’ouest de la capitale espagnole.

Baptisé Solar Decathlon Europe en raison des dix épreuves que doivent passer les concurrents, le concours prime la maison «qui consomme le moins et qui produit le moins de rejet durant son cycle de vie».

Pour y parvenir, les étudiants ont rivalisé d’idées pour récupérer le maximum d’énergie solaire et en utiliser le minimum. Mais ils sont aussi jugés sur l’efficacité énergétique, le confort ou encore la convivialité et la communication avec l’extérieur.

«La maison peut tourner à 180 degrés» au moyen d’une commande électrique,» explique Joao Agostinho, un étudiant en ingénierie de 23 ans, montrant la villa portugaise de l’Université de Porto, recouverte d’une «peau de panneaux photovoltaïques» orientable.

Comme les autres, la maison produit plus d’énergie qu’elle en consomme et le reste sert à l’éclairage commun du «village» ou encore à recharger les voitures électriques.

L’équipe française de l’école nationale supérieure d’architecture de Grenoble a elle misé sur «un écosystème urbain avec des nanotours» qui s’intègrent dans une ville, exposant les deux derniers étages de son projet baptisé «Canopée».

Au dernier étage, un espace commun baigné de lumière sous un plafond de verre photovoltaïque de couleur verte, a été imaginé pour «donner un effet de canopée» et inspirer la détente, explique Christophe de Tricaud, étudiant en architecture de 25 ans et coordinateur du projet.

Au-dessous, on retrouve un étage aménagé comme une maison avec dans les coursives extérieures des bacs pour le jardinage et à l’intérieur un espace avec un mur coulissant par commande électrique qui permet d’agrandir la cuisine ou le salon ou encore de faire une chambre supplémentaire.

Les Japonais de l’université de Chiba ont eux visé la convivialité et l’attrait visuel, offrant une maison ceinte d’une rizière, d’arbres fruitiers, d’arômes de toutes sortes et de plantes grimpantes le long de filins.

«Le concept est de sauver l’identité de la maison japonaise mélangée avec des matériaux modernes», explique l’un des étudiants du projet.

«Notre maison est ouverte sur l’extérieur et est une invitation adressée aux autres pour qu’ils viennent nous voir», ajoute-t-il.

Non loin, la maison chinoise attire aussi l’oeil, avec ses murs extérieurs faits de grands losanges de bambou entrecroisés jaunes, surmontés de gigantesques panneaux solaires foncés.

Au total, cinq projets espagnols, deux français, un franco-italien, un italien, deux allemands, un danois, un portugais, un roumain, un hongrois, un japonais, un chinois, un égyptien et un brésilien sont en lice.

La première édition européenne du Solar Decathlon, une compétition organisée au départ par le département américain de l’Énergie depuis 1999, avait attiré 200.000 visiteurs en 2010 à Madrid.

La Chine devrait organiser la prochaine édition de 2013 et la France celle de 2014.
Voir également Solar Decathlon – Wikipedia

Via l’excellent blog: Au bout de la route

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
18 septembre 2012 01:00

Allez, pour les plus pessimistes (ou les optimistes suivant comment on voit la chose…), dans 100 jours exactement, c’est le 21 décembre, chouette, on verra ainsi la fin de Monsanto, des grandes banques, des mafias, des lobbys, des pourris, et même la notre par la même occasion! ;)

Plus sérieusement, la date qui a surtout contribué au succès de Hollywood et de ses films catastrophes n’est qu’un jour comme une autre, d’ailleurs, il n’a jamais été question de fin du monde, juste quelques changements, on sera quand même là le 22! Si malgré tout vous êtes convaincus que le dernier jour sera la 21 décembre, rendez-vous utiles, j’ai besoin d’argent pour faire un méga-fête de survivaliste le 22! MDR!

 

Le calendrier Maya nous l’avait annoncé depuis longtemps: le 21 décembre 2012, le monde toucherait à sa fin. Il vous reste donc 100 jours (si vous croyez à l’apocalypse) pour réaliser vos rêves, vos ambitions et ce qu’il vous plaira.

 

Certes, certains scientifiques affirment que les calculs concernant l’interprétation du calendrier Maya comportaient des erreurs et que la date du 21 décembre 2012 est erronée, mais pour d’autres rien n’y fait: la fin du monde approche à grands pas.

 

Certains convaincus préparent d’ailleurs l’événement depuis de nombreuses années, ainsi les ventes d’abris anti-cataclysme auraient pulvérisé des records aux Etats-Unis. D’autres auraient déjà rassemblé un bon stock de vivres.

Mais comment le monde va-t-il disparaître ce 21 décembre? That’s the question! Si, comme l’affirment certains, la Terre était engloutie dans un trou noir, un abri atomique ne pourrait pas servir à grand chose… Pour d’autres, c’est un astéroïde qui viendra heurter notre planète (difficile également de se protéger face à telle éventualité). Pour d’autres, qui cherchent des réponses plus spirituelles, ce sont les anciens dieux en colère qui reviendront sur Terre pour tout saccager.

En attendant, du côté des descendants des Mayas, on commence tout doucement à trouver toute cette histoire un peu lourde. Face au tapage médiatique, ils soupirent et rappellent sur un petit ton agacé que « tout le monde sait que, plutôt que la fin du monde, les inscriptions se réfèrent à une ère nouvelle ». C’est tout de même pas compliqué à comprendre!

Comme l’explique également le professeur d’astronomie et d’anthropologie à l’Université Colgate (oui, oui!),  Anthony Aveni: « C’est comme si le compteur kilométrique d’une voiture passait par exemple de 120.000 à 130.000. La voiture est toujours en état de conduire…, donc pas de panique! ».

Pour ceux et celles qui voudraient recalculer tout cela, sachez que le calendrier Maya se divise en deux cycles fondamentaux: les années de 260 jours, et celles de 365. Ces deux cycles se synchronisent toutes les 52 années solaires. Et ce n’est q’un début puisque ce calendrier est l’un des plus complexes au monde! Mais si vous avez du temps à perdre, n’hésitez pas…

En attendant, il vous reste 100 jours pour changer de vie, ça, ça reste possible et ce serait en effet le début d’une ère nouvelle, pour vous en tout cas…

Source: 7sur7.be

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
2 septembre 2012 01:09

La-polygamie-aide-a-lutter-contre-le-cancer-de-l-uterus.jpgdel Almi, un cheik tunisien président de "l'Association centriste de sensibilisation et de réformea affirmé que la polygamie est une "revendication populaire", car selon lui, cela résout pas mal de problèmes sociaux et sanitaires.

M. Almi a cité un l’exemple de certaines maladies de la femme qui ne peuvent être évités que grâce à la polygamie. Sic. Il a cité le cas de

"l’utérus qui, scientifiquement parlant, n’est purifié qu’au bout de 130 jours d’abstinence sexuelle, sinon la femme risque d’avoir un cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi, la polygamie peut la protéger contre cette maladie puisque l’époux peut lui accorder un « congé »."

 

source

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29 août 2012 01:03

C’est une “erreur”, comme on en découvre souvent quand on s’intéresse à la Sécurité sociale. Elle concerne l’aide médicale d’État (AME) mise en place pour soigner les immigrés clandestins résidant sur le territoire français.

C’est Bernard Debré, député de Paris, qui l’a révélée : en vertu d’une circulaire de la caisse primaire d’assurance maladie de Paris (CPAM), les bénéficiaires de l’AME pouvaient exiger les médicaments de marque au lieu des génériques proposés par les pharmaciens, sans faire aucune avance de frais.

Les sans-papiers étaient donc mieux traités que les assurés français ou étrangers en situation régulière, qui ne bénéficient du tiers payant que sur les médicaments génériques.

Valeurs Actuelles

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
25 août 2012 02:00

Marisol Touraine et Arnaud Montebourg lors de la fête de la rose.

 

Lors de la fête de la rose, qui s’est tenue ce week-end à Frangy-en-Bresse, fief d’Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a évoqué quelques pistes de réforme du financement de la sécurité sociale. Les premières décisions devraient être prises à l’automne. Hélas ! Rien de bien nouveau à attendre…

Selon les dernières estimations du gouvernement, il devrait manquer 14,7 milliards d’euros pour boucler le financement de la « Sécu » en 2012, gouffre sans fond chroniquement déficitaire depuis 30 ans. Fidèle à la stratégie de la majorité, le ministre a donc évoqué la création de taxes nouvelles, qui devraient s’ajouter à celles votées cet été.

Puisque toute augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée) est repoussée au prochain budget (2014), les services du ministre lui ont donc proposé une augmentation de la fiscalité sur le capital (qui vient d’augmenter), une augmentation de la fiscalité sur le tabac (qui vient également d’augmenter cet été) ou la création de nouvelles taxes environnementales (le retour de la taxe carbone ?). En guise de réforme, de nouvelles taxes qui s’ajouteraient donc à des remboursements de moins en moins conséquents et de plus en plus réglementés.

En utilisant les mêmes recettes éculées que ces prédécesseurs, le nouveau ministre ignore donc délibérément le constat d’un modèle social français de plus en plus défaillant.

Notre Sécurité Sociale prend de plus en plus d’argent aux Français et rembourse de moins en moins. Malgré des systèmes coûteux de prise en charge des plus démunis, comme la CMU et l’AME, certains de nos concitoyens ne sont pas couverts et la pérennité des ressources financières n’est pas assurée. La fin du système est une question de temps…


 
Un article du Cri du Contribuable.

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Sur le web.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
24 août 2012 07:43

 

Plus de 200 000 clandestins bénéficient de l’Aide Médicale d’État pour un coût de 640 millions d’euros en 2011

Plus de 200 000 étrangers en situation irrégulière bénéficient de l’aide médicale de l’État. Un système dont le coût (600 millions d’euros) est encore alourdi par les fraudes.

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Le nombre d’étrangers bénéficiant de l’aide médicale de l’État a triplé en douze ans. (…) L’inspection générale des Affaires sociales (Igas) avait estimé le coût de l’AME à 640 millions d’euros en 2011 : 2 900 euros en moyenne par immigré clandestin. (…) En 2009, à Paris, 439 personnes ont consommé 45,4 millions d’euros de soins.
 
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Les contrôles effectués par l’Assurance maladie sur 7 % (seulement) des bénéficiaires de l’AME ont révélé que 51 % d’entre eux avaient fait de fausses déclarations de ressources.

C’est une “erreur”, comme on en découvre souvent quand on s’intéresse à la Sécurité sociale. Elle concerne l’aide médicale d’État (AME) mise en place pour soigner les immigrés clandestins résidant sur le territoire français. C’est Bernard Debré, député de Paris, qui l’a révélée : en vertu d’une circulaire de la caisse primaire d’assurance maladie de Paris (CPAM), les bénéficiaires de l’AME pouvaient exiger les médicaments de marque au lieu des génériques proposés par les pharmaciens, sans faire aucune avance de frais. Les sans-papiers étaient donc mieux traités que les assurés français ou étrangers en situation régulière, qui ne bénéficient du tiers payant que sur les médicaments génériques.

Cette anomalie, finalement corrigée par la CPAM, est symbolique d’un système totalement dérogatoire au droit commun : l’aide médicale de l’État, créée par Lionel Jospin et Martine Aubry en 1999.

Pas de carte Vitale, pas de médecin traitant, pas de ticket modérateur, pas d’avance de frais pour les soins médicaux et dentaires, pas de forfait journalier à l’hôpital, pas de participation forfaitaire sur les médicaments ni de franchise médicale sur les transports sanitaires… L’État dispense les clandestins des contraintes, toujours plus nombreuses, qu’il fait peser sur les autres patients. La Sécu les prend en charge à 100 % sous trois conditions : justifier de leur identité, résider en France depuis trois mois et disposer de ressources inférieures à un plafond (661 euros par mois pour un célibataire).

Le nombre d’étrangers bénéficiant de l’aide médicale de l’État a triplé en douze ans : 73 000 en 2000, environ 220 000 aujourd’hui. La moitié vit à Paris et en Seine-Saint-Denis. Ce nombre a diminué pour la première fois l’an dernier, la droite ayant ôté aux associations le droit d’instruire les demandes d’AME. Il devrait repartir à la hausse cette année.

Les crédits consacrés à l’AME par l’État ont augmenté plus vite encore que le nombre de ses bénéficiaires : 75 millions d’euros en 2000, 588 millions en 2012. « C’est un effort considérable », soulignait Roselyne Bachelot l’an dernier – et pourtant insuffisant ! Votés chaque année par le Parlement, ces crédits sont régulièrement sous-évalués.

L’État, qui est censé rembourser à la Sécurité sociale les dépenses liées à l’AME, a donc contracté une dette colossale vis-à-vis de la Sécurité sociale : 920 millions d’euros à la fin de l’année 2006 (remboursés en 2007), puis 278 millions en 2008 et encore 83 millions fin 2010 ! Les crédits de cette année seront encore insuffisants. L’inspection générale des Affaires sociales (Igas) avait estimé le coût de l’AME à 640 millions d’euros en 2011 : 2 900 euros en moyenne par immigré clandestin.

Plusieurs rapports ont souligné la responsabilité des hôpitaux publics dans ce dérapage des dépenses. Curieusement, les patients bénéficiant de l’AME ne sont pas soumis au système de la tarification à l’activité (T2A), comme les autres assurés : les hôpitaux facturent les soins qu’ils leur prodiguent sur la base d’un tarif spécifique – et surtout plus élevé ! Une façon pour les établissements déficitaires de se procurer un surcroît de recettes grâce aux titulaires de l’AME, dont ils prolongent volontiers le séjour. Acquitté par l’État, le surcoût lié à cette différence de tarifs atteint, au bas mot, 150 millions d’euros : 25 % du coût annuel de l’AME ! (…)

L’Igas et l’inspection générale des Finances signalent d’autres abus dans un rapport de 2010 : « À Paris, 22 bénéficiaires de l’AME ont eu des facturations d’actes au titre de l’assistance médicale à la procréation.

Le total des dépenses enregistrées pour 21 d’entre elles s’élevait en 2009 à plus de 99 000 euros. » Deux des bénéficiaires « avaient dépassé l’âge de 43 ans au moment de la réalisation de l’acte », alors que la Sécurité sociale ne rembourse pas ces actes au-delà de 42 ans. (…)

Les dépenses hospitalières représentent environ les trois quarts de la dépense de soins liés à l’AME. Elles se concentrent sur un petit nombre de patients : « En 2009, à Paris, 439 personnes ont consommé 45,4 millions d’euros de soins », (ndlr: soit 103 41è euros) signalait Roselyne Bachelot en 2010. (…)

C’est un chiffre que l’on trouve en cherchant bien dans le dernier “Rapport annuel de performance” des services publics : l’an dernier, les contrôles effectués par l’Assurance maladie sur 7 % (seulement) des bénéficiaires de l’AME ont révélé que 51 % d’entre eux avaient fait de fausses déclarations de ressources.

Suite et source : Valeurs Actuelles

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
22 août 2012 02:30

aide-medicale-de-etat-amePendant que le gouvernement de François Hollandevient de faire sauter tous les verrous pour ouvrir au maximum l’AME – Aide Médicale d’État (gratuité des soins pour les immigrés clandestins)

 - en revenant sur les restrictions (minimes) qu’avait imposé le gouvernement précédent de Sarkozy : le droit d’entrée de 30 euros, l’inscription sur des listes préfectorales, l’avis de la sécurité sociale pour les soins de plus de 15 000 euros et l’exclusion des cures thermales, de la naissance assistée et de la chirurgie esthétique (!), le gouvernement espagnol tanche dans le vif du sujet ensupprimant cette gratuité des soins, véritable pompe apsirante de l’immigration clandestine et vecteur de « tourisme sanitaire ».

Dans sa bataille pour l’austérité, le gouvernement espagnol a en effet décidé tout bonnement de priver de couverture sanitaire gratuite les immigrés en situation irrégulière. À partir du 1er septembre, seuls trois types de sans-papiers seront encore reçus sans payer : les mineurs, les femmes enceintes et les malades en situation d’urgence. Un millier de médecins, se déclarant objecteurs de conscience, annoncent toutefois qu’ils continueront à prodiguer leurs soins gratuitement (Source : Le Figaro).

Rappelons qu’en 2011, 220 000 personnes ont bénéficié de l’AME pour un coût global de 588 millions d’euros, contre 75 millions d’euros en 2000. Faut-il attendre d’être dans la situation catastrophique de l’Espagne pour retrouver une maitrise de nos comptes, arrêter avec un angélisme laxiste et aveugle, ainsi qu’une injustice frontale que la population française – qui cotise dans la douleur et se soigne de plus en plus difficilement – ressent de plus en plus profondément ?

 

Économiser 1 milliard d'euros

L'initiative, toutefois, devrait rencontrer quelques difficultés techniques. En Espagne, les soins de la Sécurité sociale sont dispensés dans des centres de santé qui, dans chaque commune ou quartier, regroupent médecins, infirmiers et personnel administratif. Grâce à sa carte sanitaire, l'équivalent de la carte Vitale, le patient prend rendez-vous et consulte gratuitement un généraliste. 

Suite et source : Le Figaro,

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
9 août 2012 01:19

REUTERS/Yiorgos Karahalis

 

- REUTERS/Yiorgos Karahalis -

C’est un devoir de vacances qui pourrait être proposé aux élèves de l’Ecole Normale d’Administration ou à ceux de l’Ecole des hautes études en santé publique (1). Une grave maladie dégénérative de l’œil affecte entre 800.000 et un million de Français. Non soignée, elle conduit à une cécité irréversible.

Il n’existe que deux molécules quasi-identiques susceptibles de freiner son évolution. L’une est commercialisée entre 30 et 50 euros, l’autre environ 800 euros (la dose, pour un traitement mensuel). Le gouvernement français vient d’imposer aux médecins de prescrire la version la plus coûteuse. Vous chercherez à comprendre pourquoi et vous proposerez des solutions pour trouver un remède à cette situation ubuesque.

 

Ce sujet, sans doute les élèves le trouveraient-ils bien trop caricatural. Ils auraient tort. Ces sont très précisément les termes de la situation absurde qui prévaut aujourd’hui en France; une situation à laquelle le gouvernement semble incapable de trouver une solution compatible avec la santé publique et l’intérêt collectif.

L’affaire couvait depuis deux à trois ans. Elle vient d’être brutalement relancée par Marisol Touraine, ministre de la Santé, et Le Figaro. Ce dernier a révélé, le 29 juillet, l’initiative prise par Jean-Yves Le Gall, Directeur général de la santé. Dans un courrier daté du 13 juillet adressé à l’ensemble des Agences régionales de santé (ARS), cette direction du ministère interdit l’usage intraoculaire de l’Avastin® dans le traitement de l’une des deux formes (dite «humide») de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Cette affection dégénérative d’évolution progressive qui concerne directement entre 800.000 et un million de Français. En pratique, cette interdiction conduit les ophtalmologues à ne plus utiliser que le Lucentis®. Soit un couût supplémentaire induit non négligeable pour la Sécurité sociale, les mutuelles et l’ensemble des adhérents. Le Lucentis (ranibizumab de la multinationale suisse Novartis) est commercialisé à un prix environ vingt fois supérieur à l’Avastin (bevacizumab de la multinationale suisse Roche).

Un mode d'action identique

L’une des difficultés tient à l’histoire scientifique et commerciale de l’Avastin. Ce dernier n’est pas, officiellement, indiqué dans le traitement de la DMLA. C’est un représentant de la famille des «anticorps monoclonaux humanisés» qui agit contre un facteur de croissance vasculaire (le VGEF). A ce titre, son fabriquant a obtenu une autorisation européenne de mise sur le marché (AMM) européenne en janvier 2005 dans le traitement «de première ligne» du cancer colorectal métastatique. Il est utilisé en injection intraveineuse et  réservé à l’usage hospitalier. Sa prescription est réservée aux médecins spécialistes ou compétents en oncologie ou en cancérologie.

Or le mode d’action anti-VEGF de l’Avastin est identique à celui des médicaments ayant une AMM en ophtalmologie, et notamment le Lucentis. De nombreuses études l’ont établi, dont une menée sous l’égide hu National Health Service britannique. Ceci a conduit de nombreux ophtalmologistes à utiliser l’Avastin en injections «intravitréennes» dans le traitement des atteintes oculaires graves de la DMLA. Ce qui est en totale contradiction avec la réglementationcomme le rappelait, il y a trois ans déjà, l’Agence nationale en charge des médicaments.

Différents arguments ont alors été avancés (concernant la sécurité d’emploi et les conditions d’hygiène notamment) qui n’ont pas empêché les médecins spécialistes de prescrire (en parfaite connaissance de cause et pour faire faire des économies individuelles et collectives) le médicament de chez Roche en dehors de ses indications officielles. Et ce en France comme dans pratiquement tous les pays développés, avec souvent les mêmes distorsions entre la lettre réglementaire et l’esprit médical.

Faible probabilité de nouvelles études

La révélation de l’interdiction officielle de cette pratique a conduit Marisol Touraine à réagir. «Le médicament Avastin a été mis sur le marché et a une autorisation de mise sur le marché pour soigner certains cancers. Il n'a pas d'autorisation pour la dégénérescence maculaire, a expliqué la ministre de la Santé le 31 juillet sur BFM-TV.La question est très simple: soit le laboratoire qui fabrique l'Avastin décide de demander une AMM, et cette demande sera examinée, soit le laboratoire ne le demande pas et alors il ne peut pas être prescrit pour soigner les yeux.»

Si la question est simple, la réponse ne l’est guère. Avastin et Lucentis sont deux médicaments cousins germains nés il y a peu des mêmes travaux du prolifique pipe line de la société américaine Genentech. Mais leurs trajectoires divergent ensuite; achetés par des firmes différentes, dont les stratégies et les intérêts croisés expliquent les indications différentes d’aujourd’hui.

On peut certes imaginer, comme l’évoque Touraine, que Roche demande une extension d’indication ophtalmologique pour sa spécialité anticancéreuse. Mais c’est peu vraisemblable dans la mesure où cela nécessiterait de nouvelles recherches cliniques fort coûteuses et ce alors que le marché est ici segmenté. Tout est d’ailleurs parfaitement connu dans ce domaine et l’on peut se demander pour quelles raisons la ministre de la Santé évoque cette voie.

En mai 2011, le directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) s’adressait en ces termes à la présidente de la filiale française de Roche. 

Madame le Président,

Je souhaiterais connaître les intentions de votre société concernant l’usage de votre spécialité Avastin (bévacizumab) dans le traitement de la DMLA.

Les données récentes, publiées dans le New England Journal Medicine1, de même que l’essai clinique actuellement en cours en France2, soulignent l’intérêt du bévacizumab pour la pratique clinique des ophtalmologistes.

Pour autant, comme nous l’avons déjà signalé sur notre site, la présentation actuelle de votre spécialité n’est pas adaptée à cet usage et, de ce fait, peut présenter un risque pour la santé publique, du fait, notamment, des modalités de préparation du produit pour l’injection intravitréenne.

Compte tenu de l’utilisation en dehors de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’Avastin dans la DMLA en France, nous serions prêts à examiner la mise en place d’un protocole thérapeutique temporaire (PTT), sous réserve que les laboratoires Roche s’engagent à déposer, dans un avenir proche, une demande d’AMM dans cette indication avec une présentation adaptée à cet usage.

Soucieux de la sécurité des patients et de l’accès à l’innovation thérapeutique, je vous sollicite donc afin que vous me fassiez connaître, dans les meilleurs délais, vos intentions dans ce dossier.

En septembre, Roche répondait par la négative formulant des réserves sur la méthodologie de l’étude américaine publiée dans le New England Journal of Medicine et sur la tolérance de son médicament lors de son utilisation en ophtalmologie. Pour le propriétaire de la molécule, rien ne permettrait d’envisager son développement d’Avastin dans le traitement de la DMLA. 

239 millions d'euros de prescriptions au moins

Où l’on voit ici que la puissance nationale n’a guère de moyen de peser sur les multinationales pharmaceutiques au nom de la santé publique et de la bonne gestion des finances collectives. Il ne reste plus pour le gouvernement français de trouver les moyens de pressions permettant de faire baisser le prix qu’il avait accordé à Novartis.

Selon la Caisse nationale d’assurance maladie, le montant des remboursements aux assurés sociaux correspondant aux prescriptions de Lucentis ont été, en 2010 de 239 millions d’euros. Et il ne s’agit là que des prescriptions faites en médecine libérale, pas en milieu hospitalier. Verra-t-on bientôt en France des menaces de boycott qui pourraient conduire à une réduction des coûts comme en témoignel’évolution de la situation en Grande-Bretagne.

«Dans cette affaire poignante, où l’on instrumentalise comme on le voit le principe de précaution, nous sommes face à l’absurdité poussée à son degré ultime, a déclaré à Slate.fr le Pr Didier Sicard, ancien président du Comité national d’éthique. Pour ma part, je trouve que l’Assurance maladie dans son indifférence à ces questions est passible de la Haute Cour.»

Jean-Yves Nau

 

source

 

Un même médicament coûte soit 40 euros, soit 800 euros.

Interdiction est faite aux médecins de prescrire le moins cher.

Le gouvernement abdique face à «Big Pharma».

Les assurés français paieront la différence.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
1 août 2012 03:30
Le saviez-vous ?
1 - Restauration rapide : de l'immonde en batterie, du poison dans l'assiette ! 
Vidéo choc : élevage industriel de volailles

Cette vidéo met en accusationMacDomais il faut être juste et honnête : ce type d'industrie fournit bien d'autres entreprises de l'agro-alimentaire !!
De tels types d'élevage nécessitent l'utilisation massive de médicament et de produits chimiques qui se retrouvent directement dans l'estomac du consommateur (principe identique pour les élevages productivistes de porc en Bretagne)
Malgré l'utilisation suicidaire d'antibiotiques (entraînant un développement des résistances bactériennes) de telsélevages concentrationnaires favorisent les phénomènes d'épidémie de type grippe aviaire (pathologie virale ayant de tout temps existé mais circonscrite à quelques exploitations et donc sans conséquence pour l’homme... mais ça, c'était avant).


Bref : cela revient à bouffer de la merde au prix de souffrances animales totalement injustifiées et entraînant un risque sanitaire certain.

... mais c'est rentable !
Dans le genre immonde, il n'y a pas que les oeufs : lesnuggets de poulet sont encore pire !
préparation de nuggets
Alternatives ! 
Boycott des produits à base de volaille dans les fast-foods, les supermarchés, les produits conditionnés (type pizza surgelée) et vérifier la provenance de ces produits et ingrédients.
Pour info :
Les œufs bios sont désormais accessibles en grande surface à prix tout à fait abordables.
Par ailleurs il existe des labels qui méritent une saine publicité. Par exemple :
Label Bleu Blanc Cœur qui valorise agriculture et santé :lien
Au Bon Sens :jeune label indépendant de produits alimentaires
et d'entretiens :lien
A lire sur ce sujet :Le livre noir de l'Agriculture[lien]
2 - Fast-foods de la Mort !
Petite revue de presse nécrologique
Pour les survivants, ne vous réjouissez-pas trop vite :
Fast-foods et obésité: la loi du toujours plus
Fast-foods et hygiène :  des rats au menu !    
3 - Viande contaminée et abattage rituel : le lien est confirmé ! 
Sujet tabou s'il en est ! mais profitons du mois de Ramadan pour rappeler ces infos passées un peu trop inaperçues :

Cloaque-Infoavait déjà évoqué le problème de contamination alimentaire directement lié à l'abattage rituel :
lien :"Hallal & Malbouffe"
Le risque s'est accru avec la généralisation et l'industrialisation des processus de production. Risque non pris en compte au nom de la rentabilité : les abattoirs sont en passe de devenir rituels en France(déjà la quasi totalite en Ile-de-France) 
Sans en informer les consommateurs, bien entendu ...
Deux raisons à ce phénomène :la rentabilité du business, ainsi qu'une forme évidente de clientélisme électoral. Surtout ne pas se mettre à dos des "communautés" d'électeurs !
Halal (ci-dessus) et Kacher (ci-dessous) : même combat !
Clientélisme électoral contre laïcité & respect de la souffrance animale ?
Petits accomodements à droite (hier Micchèle Alliot-Marie) 
comme à gauche aujourd'hui :

A noter que cette immixtion sournoise dureligieux dans la sphère publique ne fait pas encore l'unanimité : 
Exemple (cliquer pour agrandir) :
Cependant, petit à petit,la "bouffe rituelle" s'impose en France.
Exemple (ou "fâcheux hasard "?) : ceQuick non-halaloù la viande de porc
n'est "plus disponible" ! C'est ballot, hein ?!
La chasse aux cochons est désormais ouverte :
ci-dessous: la pochette d'une chanson en vogue chez lescroyants.
Pour aider les infidèlesà rentrer dans le droit chemin :liste d'enseignes licites
Malbouffe, fast-foods et viande "rituelle":
bon appétit et surtout ...
bonne chance !
... à suivre !
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
26 juillet 2012 02:55

fraude-aux-prestations-sociales-copie-1.jpgLa fraude sociale a représenté 480 millions d'euros en 2011 selon la Délégation nationale à la lutte contre la fraude. Un chiffre qui manifeste le retard pris par la France dans la lutte contre la fraude sociale. Pourtant, quelques mesures fortes permettraient de résoudre ce problème.

Atlantico Le bilan annuel de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude chiffre la fraude sociale à 480 millions d'euros en 2011. Comment interpréter ce chiffre ?

Dominique Tian : Ce rapport montre que les organismes sociaux sont contents d'avoir lutté contre la fraude avec efficacité et qu'il ne s'agit plus d'un sujet tabou. Ceux qui luttent contre la fraude sociale trouvent ainsi une légitimité et apprécient que l'on communique des chiffres.

Le but n'est pas de stigmatiser certaines personnes mais d'aborder un véritable problème. Le rapport que j'ai remis l'année dernière estimait à au moins 20 milliards d'euros la fraude sociale en France. Ce chiffre a été signé à la fois par le PS et l'UMP.

Les textes de lois adoptés par le gouvernement précédent, comme le croisement de fichiers, étaient donc nécessaires puisqu'ils fonctionnent. Mais les marges de progression restent encore énormes.

La France est-elle dans la bonne direction ?

L'Etat commence seulement à demander aux partenaires sociaux de lutter contre la fraude sociale. Mais la notion de fraude est insuffisante. Il faut également englober les abus d'autant plus que le déficit cumulé de la sécurité sociale s'établit à 140 milliards d'euros.

Le seul signal très important que pourrait envoyer le gouvernement serait l'instauration d'une carte vitale biométrique. Le système actuel est insécurité.

Quelles autres mesures faudrait-il instaurer ?

Il faut sortir des systèmes déclaratifs non contrôlés et exiger la production de pièces justificatives. De même, il faut arrêter de distribuer des aides sociales à vie. Elles doivent être remises en cause pour tenir compte de l'évolution de la situation des individus.

Des cartes professionnelles biométriques seraient également de bon augure. Délivrées par les syndicats de professions, elles permettraient de lutter contre le travail dissimulé et non déclaré qui représente 10 à 15 milliards d'euros. Ces mesures seraient très fortes.

La France accuse t-elle un retard dans la lutte contre la fraude sociale ?

La France a pris un retard considérable aux niveaux européen et mondial. La carte vitale biométrique est déjà en vigueur en Inde, dans les provinces chinoises, aux Etats-Unis ou encore en Afrique du Sud pour les retraites. Ils délivrent ainsi des soins tout en étant assuré que la personne présente est bien la détentrice de la carte.

Aussi, la biométrie permet de s'assurer que les retraites sont versées à des personnes toujours en vie. En effet, lors d'un recensement en Grèce, il a été révélé que 5000 retraites étaient versées à des personnes qui en réalité étaient décédées.

source : atlantico

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