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9 mai 2013 01:35

Le phosphate, la forme minérale du phosphore, est l’ingrédient essentiel de tous les engrais. Utilisé de manière intensive depuis les années 1950, il a permis l’envolée des rendements agricoles. Mais aujourd’hui, le monde s’achemine vers un pic de consommation, comparable à celui de l’exploitation des hydrocarbures.

Si le phosphate venait à manquer, les prix alimentaires exploseraient, et avec eux le nombre d’affamés. D’ores et déjà, l’inégale répartition de cette ressource entraîne des tensions géopolitiques et sociales. Comment éviter la pénurie ?

Une problématique environnementale méconnue : la surconsommation des ressources mondiales de phosphore menace la production agricole mondiale. Que proposent les scientifiques ?

Bien qu’il ne puisse être remplacé par aucun produit de synthèse, le phosphate est gaspillé. Peu coûteux, ses dérivés sont employés comme additifs alimentaires ou dans des produits d’hygiène. Faut-il interdire cette pratique ?

Les agriculteurs le répandent souvent en trop grandes quantités, polluant les sols et les eaux, comme en témoigne la prolifération des algues vertes. Les scientifiques réfléchissent par ailleurs à des méthodes de récupération, comme le retraitement de l’urine ou des eaux usées. Des mines marocaines à l’Inra de Montpellier en passant par les usines de la Ruhr, découverte des différentes pistes pour une gestion plus durable des ressources en phosphore.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
7 mai 2013 01:24

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Des biologistes se sont vivement alarmés vendredi 3 mai des travaux « dangereux » menés par des scientifiques chinois qui ont créé dans leur laboratoire un virus hybride de la grippe aviaire ayant le « potentiel » de muter encore pour contaminer l’homme.

Une équipe de l’Académie des sciences agricoles chinoise et de l’Université agricole du Gansu a annoncé, dans la revue américaine « Science« , avoir donné naissance à un nouveau type de virus, en mélangeant des gènes de la grippe aviaire H5N1 et de la pandémie H1N1.

Le virus H5N1 peut être transmis aux humains par des oiseaux, et il est mortel dans quelque 60% des cas d’infection, mais il ne peut se transmettre d’humain à humain, ce qui a permis jusqu’à présent d’éviter une pandémie.

Depuis 2003, le H5N1 a contaminé 628 personnes, dont 374 sont mortes, d’après le bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mutation génétique

Quant au virus H1N1, apparu au Mexique, il est hautement contagieux et a infecté environ un cinquième de la population mondiale durant la pandémie de 2009-2010, mais il n’est guère plus mortel qu’une grippe ordinaire. Il avait fait quelque 18.000 morts dans le monde, selon l’OMS.

Le virus hybride créé en Chine s’est avéré facilement transmissible entre cochons d’Inde, via les voies respiratoires, comme les scientifiques à l’origine de l’expérience entendaient le démontrer. Selon eux, le si redoutable virus H5N1 n’aurait donc besoin que d’une simple mutation génétique pour être en mesure de se communiquer d’un mammifère à un autre.

« Les virus aviaires de sous-type H5N1 ont le potentiel requis pour devenir transmissibles aux mammifères », écrivent les chercheurs chinois dans leur étude.

Des virus hybrides de la grippe peuvent naître naturellement, lorsque deux souches différentes mais similaires infectent la même cellule et procèdent à un échange de matériel génétique, produisant ainsi un « virus réassorti ». Il n’y a cependant aucune preuve, à l’heure actuelle, que les souches H1N1 et H5N1 aient procédé à un tel échange.

Entre « 100.000 et 100 millions de morts » potentiels

Certains spécialistes redoutent justement que des scientifiques ne donnent le coup de pouce nécessaire à la nature pour créer des mutants potentiellement incontrôlables.

Et ils s’inquiètent des conséquences de l’expérimentation chinoise.  »Ce sont des virus créés par l’homme, ils n’ont jamais été fabriqués par la nature. Ils sont conservés dans un congélateur », explique le virologue Simon Wain-Hobson, de l’Institut Pasteur. Et même si on ignore encore en quoi cet hybride pourrait affecter les humains, « il pourrait s’agir de virus pandémiques », souligne-t-il.

« Autrement dit, si quelqu’un commettait une erreur, ou qu’il y ait une fuite ou quelque chose de ce genre, le virus pourrait contaminer les gens et provoquer entre 100.000 et 100 millions de morts », insiste Simon Wain-Hobson. Pour lui, comme pour d’autres experts, l’intérêt scientifique de la recherche ne se justifie pas en regard des risques potentiels.

Ils estiment en effet que la création d’un tel virus OGM contribue peu à la recherche d’un vaccin ou d’un traitement, qui prendrait des années et ne serait sans doute pas au point avant la survenue d’une épidémie.

Menace de pandémie

« On ne fait pas ce genre de choses à moins d’y être poussé par une extrême nécessité », tranche Robert May, ancien président de l’académie des sciences britannique, qui s’inquiète des « fuites répétées » enregistrées selon lui dans certains laboratoires, en Chine ou ailleurs.

Et Simon Wain-Hobson de rappeler comment la fuite d’une souche de fièvre aphteuse, maladie virale qui ne touche heureusement que le bétail, a provoqué une épizootie en Grande-Bretagne en 2007. John Oxford, virologue à l’Université Queen Mary de Londres, estime quant à lui que cette étude a le mérite de réveiller la communauté scientifique.

Pour lui, ce virus OGM montre que les deux souches de grippe peuvent effectivement échanger des gènes et représenter une menace. « Tôt ou tard, un individu sera infecté par les deux souches, c’est statistique », prévient-il.  »Il faut nous réorganiser, réviser nos plans de lutte contre les pandémies et nous assurer que nous avons des stocks de vaccins contre le H5N1″.

 

Source : Le Nouvel Observateur

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 mai 2013 01:38

Christiane Taubira l’a annoncé, sa loi apporterait un « changement de civilisation ». Pour bien saisir la portée de son aveu, il convient de prendre conscience que les conséquences de cette loi toucheraient non seulement les lesbiennes et les gays, mais aussi toutes les femmes et tous les hommes. Autrement dit, il faut comprendre que la loi Taubira qui semble être une loi pour les LGBT a en fait une face cachée : si cette loi devenait effective, toutes les femmes pourraient demain, au nom de l’égalité, faire des enfants avec un médecin spécialiste es procréation médicalement assistée. Quand on sait le nombre de jeunes-femmes célibataires en France, quand on sait le nombre de mères célibataires, on peut aisément deviner l’immense marché qui s’ouvrirait…

Autrement dit, le changement de civilisation prôné par le pouvoir socialiste permettrait la procréation à la carte pour TOUTES les femmes. Les hommes deviendraient alors de fait un sexe grandement fragilisé, pour ne pas dire éclipsé. La sénatrice qui a déclaré pendant les débats parlementaires qu’il fallait offrir autre chose que la société « patriarcale, hétérosexuelle et blanche » ne disait pas autre chose : la loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d’usure aux hommes (tout cela derriére une égalité « tarte à la crème », c’est un peu fort de café comme on dit chez nous).

« La loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d’usure aux hommes. »

Pour les féministes radicales (des lesbiennes et des femmes en guerre contre les hommes), la théorie du genre tient lieu de religion. Rappelons que cette théorie féministe a pour objectif politique « la libération d’une hétérosexualité fabriquée par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine ». Roselyne Bachelot, une autre pro-gender mais côté droite, n’a pas dit autre chose sur les ondes d’Europe 1 en janvier 2013 lorsqu’elle a déclaré que la famille est une construction sociale qui permet aux hommes de dominer les femmes.

Ainsi toutes les femmes et tous les hommes sont concernés par ce projet de loi que l’on veut encore nous vendre comme un projet en faveur des lesbiennes et des gays. Tout cela est une vaste entreprise de duperie qui appelle de la part de la France les mobilisations les plus résolues dans les semaines qui viennent.

La France se trouve face à un enjeu historique pour mettre à terre une loi purement folle, purement idéologique. La France a le devoir de réussir le renversement des lubbies d’une caste politique égarée (plus à gauche qu’à droite). L’union de l’homme et de la femme n’est pas à vendre, elle porte en elle des millénaires d’histoire et un universalisme que personne ne peut abattre. Le monde nous regarde…

Tous les réseaux qui font la promotion de la théorie du genre peuvent bien s’activer depuis les arcanes de l’ONU à New York jusqu’au ministères parisiens, la France ne laissera pas le couple homme-femme être mis à terre pour des motifs idéologiques. L’heure est à la Résistance, la France fera bientôt reculer ce projet inique. Et s’il fallait pour cela renverser le pouvoir en place, nous le ferons dans l’intérêt des générations qui viennent. Vive la Liberté, et vive la France.

*Alexis Aguettant est le fondateur et le Président de l’association Homme Culture & Identité.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 mai 2013 02:46

amarante-en-fleur

Depuis plusieurs millénaires, les graines ont été consommées grillées (comme le pop-corn) ou sous forme de farine tandis que les feuilles étaient cuisinées comme légumes verts.

Ainsi que l’explique D. Guillet : « La culture de l’Amaranthe fut à son apogée durant l’Empire Aztèque. Pour le peuple Aztèque, l’Amarante possédait une valeur nutritionnelle, thérapeutique et rituelle. »

Après la conquête espagnole du Mexique, leurs cultures furent interdites car elles servaient dans divers offices religieux Aztèques.

Du fait de cette interdiction et de la violente répression qui sévissait durant plusieurs siècles à l’encontre des jardiniers qui continuaient à cultiver cette plante, l’Amarante a depuis le XXe siècle, presque totalement disparue de l’alimentation mexicaine, alors même qu’elle entrait dans la constitution de très nombreux plats aztèques.

Cette plante fait reparler d’elle, et en bien en ce moment puisque de nombreux cas de récupération de gènes de résistance à l’herbicide Roundup venu de maïs OGM ont été recensés aux États-Unis d’Amérique.

La plante s’y est adaptée et s’est démultipliée grâce à ce gène dans les champs traités avec cet herbicide made in Monsanto !

Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à l’Amarante qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre.

Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle «mauvaise herbe ne résiste… »

Il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et qui persistent toujours à affirmer qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».

Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture :

« Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. »

Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer.

Et ceci n’est absolument pas pour nous déplaire bien entendu.
En ces temps difficiles, où les famines nombreuses frappent nos frères humains, (pour info nous venons de passer le cap du milliard d’êtres humains qui souffrent de la faim en 2009), et le nombre de morts chaque année dû à la faim, voir ici : Plus de 6 millions de personnes mortes de faim en 2007 … avec le blé etc., qui affrontent un redoutable champignon qui pourrait conduire à une famine mondiale

La solution nous vient étrangement d’une plante que les Incas nous indiquaient depuis longtemps, et aussi et surtout cette réponse de la nature, prend un chemin complétement inattendu en défiant le plus grand pourvoyeur de mort de la planète à savoir : Monsanto.

Pour le moment la nature mène le combat, et je l’espère le KO n’est pas loin, jugez plutôt : la seule solution pour se débarrasser de l’amarante considérée comme une mauvaise herbe, est de l’arracher à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas possible étant donné l’étendue des cultures.

En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés, et 50 000 autres hectares sont menacés d’abandon également.

Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture, et cette rentabilité semble faire défaut également.

En effet des agriculteurs sud-africains ont essuyé des pertes de plusieurs millions de dollars. 82 000 hectares de maïs génétiquement modifié n’ont pratiquement donné aucune graine !

Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, et de Monsanto, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, pourtant champion du monde, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.

Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.

Ainsi, «la marante» affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal !

Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise (de pompe) funèbre ?

Pour ce qui est des graines comme vu plus haut, elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.

Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache. Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

Voici d’ailleurs un lien vers un blog qui nous donne quelques recettes composées d’Amarante : http://www.blog- appetit.com/t/amaranthe/

Il existe en outre une soixantaine d’espèces d’amarante.

MAIS, car il y a toujours un mais, espérons que les dirigeants auront la sagesse de la cultiver à nouveau afin d’inverser cette spirale de la faim et de la mort qui frappe l’humanité, espérons que le combat de cette petite plante contre le géant Monsanto ne soit pas vain, et que toute l’humanité en profite rapidement, et à bon escient.

A elle seule, l’amaranteC saurons-nous suivre cette voie, et être assez intelligents pour reconnaître que cette voie est peut-être la seule qui pourra enfin permettre à chaque être humain ici bas de pouvoir manger à sa faim, et d’être rassasié enfin.

Aurons-nous cette sagesse ?

Allez soyons optimistes, disons pour reprendre les termes d’un président bien connu : Yes We Can…

 

Bienfaits
L’Amarante est riche en fer et en lysine.

 

Utilisations culinaires
Les feuilles d’Amarante se cuisinent comme les épinards. On en utilise également les graines que l’on cuisine comme le quinoa nature cuit à l’eau ou cuit comme un risotto.

Au même titre que le maïs et les haricots, l’amarante était une plante sacrée pour les Aztèques, qui en faisaient leur aliment principal. Bien qu’utilisée comme telle, l’amarante n’est pas vraiment une céréale : c’est une plante herbacée annuelle dont les feuilles larges et les graines minuscules sont comestibles.

Trésor aztèque :

Quand on compare cette minuscule petite graine avec d’autres céréales, sa richesse nutritionnelle la place loin devant, tant quantitativement que qualitativement. En effet, l’amarante contient plus de protéines que la plupart des céréales – notamment la lysine, la méthionine et le tryptophane – et celles-ci sont de meilleure qualité car ses acides aminés sont plus équilibrés. L’amarante est une excellente source de magnésium, de fer, de phosphore, de cuivre et de zinc ; elle est une bonne source de potassium et d’acide folique, et elle contient de l’acide pantothénique, du calcium, de la riboflavine, de la vitamine B6, de la vitamine C, de la thiamine et de la niacine. Elle contient deux fois plus de fer et quatre fois plus de calcium que le blé dur. Et …elle est totalement exempte de gluten ! (Intéressant pour les allergiques)

Sa haute teneur en lysine lui confère en outre des vertus médicinales vérifiées dans le cadre d’un traitement HIV/Sida et autres maladies débilitantes, en permettant aux patients de récupérer leur énergie.

Un plaisir à cuisiner :

Cette petite graine n’exige pas que nous soyons des cuisiniers hors pairs ! Pour une cuisson « al dente », il suffit de verser un volume d’amarante dans deux volumes d’eau, sans saler, et de la cuire de la même manière que le riz. En refroidissant, les petits grains se lient tout en étant légèrement croquants, et l’on peut comparer leur texture à une sorte de semoule. Cette texture particulière la rend particulièrement intéressante à utiliser pour des préparations où l’on a besoin d’amalgamer [galettes végétales ou bouchées sucrées par ex]. Comme sa cuisson ne dure qu’entre 20 et 30 minutes, il est tout à fait indiqué de l’ajouter à la cuisson des légumineuses ou d’une autre céréale à mi-cuisson, pour en dopper les apports nutritionnels.

Signalons encore que les grains d’amarante ne collent ni n’éclatent à la cuisson, et que leur saveur est légèrement épicée. On peut aussi les souffler, les faire germer ou les moudre en farine. Les feuilles d’amarante sont, elles aussi, excellentes pour la santé. Riches en nitrates de potassium, elles sont diététiques, rafraîchissantes, galactogènes [augmentant la sécrétion lactée], et légèrement astringentes. Utilisées en décoction, elles sont extrêmement efficaces. Les feuilles sont utilisées comme l’épinard, qu’elles remplacent d’ailleurs agréablement.

L’avenir du Tiers Monde :

Considérée pendant longtemps comme le légume du pauvre, l’amarante est digne de cette appellation qui pourrait bien la servir aujourd’hui dans le tiers monde…Linus Ndonga de la SPAS [Kenya], affirme en effet que l’amarante est une vrai bombe nutritionnelle. Il est convaincu que l’amarante pourrait améliorer efficacement la nutrition dans les zones sèches et ce, de manière durable, et elle pourrait nourrir deux fois plus de personnes par unité de surface qu’une céréale traditionnelle. Selon lui, cette plante constitue une percée dans la lutte contre l’insécurité alimentaire du tiers monde. Jugez plutôt : l’amarante génère des rendements plus importants que d’autres plantes à graines. Elle pousse sur le sol le plus pauvre et résiste à la sécheresse, aux parasites et aux maladies. Sa culture exige donc moins de temps et d’argent, et s’avère plus écologique que celle des plantes nécessitant des pesticides. D’autre part, sa période de maturation n’est que de 45 à 75 jours, et elle ne nécessite qu’un tiers de l’eau utilisée pour d’autres plantes à graines dans des conditions de culture similaires…Qu’attend donc l’OMS pour en encourager la culture ?

Sources : Agenda plus n°198 Juin 2008 – Article de Ioanna Del Sol

Références  : « Cuisiner bio mode d’emploi » de Valérie Cupillard chez La Plage, « L’encyclopédie visuelle des aliments » aux Chariots d’Or & lepotentiel.com

Source : Alternative santé

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 mai 2013 02:38

 

Die-in d’Avaaz, Allemagne
"Die in" au siège de Bayer, à Cologne

Vanessa Amaral-Rogers, de l’association pour la préservation des insectes Buglife, a déclaré: 

“Le vote a été serré, mais grâce à l’immense mobilisation des membres d’Avaaz, des apiculteurs et d’autres défenseurs des abeilles, nous avons gagné. Je suis certaine que nos milliers d’appels, nos e-mails aux ministres, nos actions à Londres, à Bruxelles ou à Cologne et l’immense pétition ayant rassemblé plus de 2,6 millions de signatures ont été décisifs. Merci à Avaaz et merci à toutes celles et ceux qui ont travaillé dur pour sauver les abeilles!”

Les grandes firmes telles que Bayer ont joué tous leurs atouts, mais le pouvoir citoyen, la science et l’éthique politique ont pris le dessus! 

Les abeilles pollinisent deux tiers de nos aliments. Quand les scientifiques ont averti que ces petits insectes étaient sur le point de disparaître en silence, Avaaz s’est mobilisée et nous n'avons pas cessé de nous battre jusqu’à la victoire finale. Notre victoire cette semaine est le résultat de deux ans de travail: nous avons envoyé des milliers de messages aux ministres, organisé des actions médiatiques avec les apiculteurs, financé des sondages et bien plus encore. Voici comment nous avons remporté cette victoire: 

  • Pression sur la France. En janvier 2011, 1 million de personnes signent notre appel à la France afin qu’elle maintienne son interdiction des pesticides néonicotinoïdes. Les membres d’Avaaz et les apiculteurs rencontrent le ministre de l’Agriculture et envahissent les ondes pour l’obliger à tenir tête au lobbying des grandes multinationales en maintenant l’interdiction des néonicotinoïdes -- envoyant ainsi un message fort aux autres pays européens.

  • Bernie à Bruxelles
    Bernie, notre immense abeille gonflable, remet les 2,6 millions de signatures de notre pétition à l'UE à Bruxelles.
  • Résister contre les multinationales toutes puissantes. Bayer a affronté Avaaz et ses alliés, qui ont manifesté lors de ses 3 dernières réunions annuelles. Les cadres dirigeants et les actionnaires du géant des pesticides ont été accueillis dans leurs locaux par des apiculteurs, un bourdonnement sonore et d’immenses banderoles avec notre appel, signé par plus d’1 million de personnes les invitant à suspendre l’utilisation des néonicotinoides tant que les scientifiques n’auront pas évalué leur effet sur les abeilles. Avaaz parvient même faire une présentation durant cette réunion, mais Bayer dit “non”.

  • La science avant tout. En janvier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estime que trois pesticides posent des risques inacceptables pour les abeilles. Nous saisissons cette occasion pour amener les responsables politiques européens à écouter les experts. Notre pétition rassemble rapidement 2 millions de signatures. Après de nombreux entretiens avec les décisionnaires européens, Avaaz remet cet appel au QG de l’UE à Bruxelles. Ce même jour, la Commission propose une interdiction d’une durée de 2 ans!

  • Manifestation des apiculteurs
    Les apiculteurs remettent notre pétition au 10 Downing Street
  • Saisir les opportunités. En février et mars, la bataille pour les abeilles s’intensifie. Dans toute l’UE, les membres d’Avaaz sont sur les starting-blocks tandis que les 27 décident du sort de la proposition. Lorsque les poids-lourds que sont le Royaume-Uni et l’Allemagne annoncent qu’ils s’y opposeront, Avaaz publie des sondages d’opinion montrant que l'immense majorité des Britanniques et des Allemands sont en faveur de l'interdiction. Les membres d’Avaaz envoient alors près d’un demi-million d’e-mails aux ministres de l’Agriculture européens. Apparemment plus effrayé par la voix de ses propres citoyens que par les pressions des lobbyistes de l’industrie chimique, le ministre britannique Owen Paterson dénonce une “cyberattaque”; mais les journalistes ne sont pas dupes et soutiennent notre campagne! Entre alors en scène Bernie, notre abeille gonflable de 6 mètres de haut, qui remet notre pétition à Bruxelles lors d’une mise en scène médiatique avant la dernière phase de négociations. Cette mobilisation aurait suscité l’intérêt du ministre espagnol, qui regarde de plus près les rapports d’experts et revient sur sa position. Las, nous n’obtenons pas encore la majorité nécessaire pour obtenir une interdiction des pesticides.

  • Bernie dans le journal The Independent
    Bernie l’abeille dans le journal The Independent
  • Enfin le feu vert! En avril, la proposition de loi est renvoyée en comité d’appel. Pour nous, il s'agit d'une vraie lueur d’espoir. Dans cette dernière ligne droite, Avaaz s’associe à différents groupes tels que la Environmental Justice Foundation, les Amis de la Terre ou le Pesticides Action Network, des apiculteurs et de célèbres stylistes amoureux des abeilles pour organiser une action devant le Parlement britannique. En Allemagne, des apiculteurs lancent leur propre pétition Avaaz adressée à leurs ministres. En à peine 2 jours, elle rassemble plus de 150 000 signatures. Elle est remise à Cologne quelques jours plus tard. Les appels téléphoniques continuent de submerger les ministères européens et Avaaz contrecarre un amendement délétère proposé par la Hongrie en renvoyant Bernie à Bruxelles. Les fabricants de pesticides achètent des espaces publicitaires dans l’aéroport par lequel arrivent les responsables politiques et envahissent les ondes pour proposer des solutions telles que le recours aux plantes sauvages. Mais leur plan de communication tombe à l’eau: d’abord la Bulgarie, puis le pays décisif, l'Allemagne changent de position. Cette semaine, nous remportons enfin notre grande victoire: plus de la moitié des pays européens votent pour l’interdiction!
Cette victoire est le fruit d’une longue bataille, qui n’aurait pas été remportée sans les scientifiques, les experts, les responsables politiques à notre écoute, les apiculteurs et nos partenaires de campagne. Nous pouvons être fiers de ce que nous avons accompli ensemble. 

L’un des grands défenseurs des abeilles, Paul de Zylva, responsable de la section pesticides et pollinisateurs des Amis de la Terre, a déclaré:
"Merci aux millions de membres d’Avaaz qui se sont mobilisés en ligne et dans la rue. La pétition d’Avaaz et ses campagnes créatives ont sans aucun doute fait pencher la balance avec notre concours et celui d’autres ONG."
Il est temps de célébrer cette victoire en faveur de l’une des créatures les plus précieuses de la Terre. Mais l’interdiction de l’UE est pour l’instant limitée à 2 ans, en attendant d’autres évaluations. Et dans le monde entier, la survie des abeilles reste menacée par les pesticides qui les affaiblissent et les désorientent, ainsi que par la disparition de leur habitat naturel, détruit par l’industrialisation des espaces agricoles. En Europe et sur toute la planète, il nous reste encore beaucoup de travail pour que seule la science guide nos politiques agricoles et environnementales. Et c’est notre communauté qui parviendra à relever ce défi. :) 

Avec joie, 

Ricken, Iain, Joseph, Emily, Alex, Michelle, Aldine, Julien, Anne, Christoph et toute l’équipe d’Avaaz 

PS: Continuons le combat! Faites un petit don pour soutenir nos campagnes réactives et créatives sur les questions qui nous touchent tous: https://secure.avaaz.org/fr/bees_victory/?rba13 

P.PS: Comme la pétition des apiculteurs allemands, nombreuses sont les campagnes lancées par des membres, seuls ou en groupe. Cliquez ici pour découvrir à quel point il est simple de lancer la vôtre dès maintenant : http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?rba13 

POUR ALLER PLUS LOIN
La bataille des abeilles et le rôle joué par Avaaz ont fait l’objet de centaines d’articles. En voici une sélection: 

Les pesticides interdits pour mettre fin au massacre des abeilles (Presseurop)
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3735871-les-pesticides-interdits-pour-mettre-fin-au-massacre-des-abeilles

UE : trois tueurs d'abeilles sur la sellette (Arte) 
http://www.arte.tv/fr/ue-trois-tueurs-d-abeilles-sur-la-sellette/7482928.html

Pesticides tueurs : la victoire des abeilles (Europe 1)
http://www.europe1.fr/Environnement/Pesticides-tueurs-la-victoire-des-abeilles-1500057/

Bruxelles va suspendre pour deux ans trois insecticides tueurs d'abeilles (Le Monde)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/30/bruxelles-va-suspendre-pour-deux-ans-trois-insecticides-tueurs-d-abeilles_3168737_3244.html

L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles (EFSA) 
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=beehealth

Une pétition pour sauver les abeilles (en 2011, Le Journal de l’Environnement)
http://www.journaldelenvironnement.net/article/une-petition-pour-sauver-les-abeilles,21682

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 mai 2013 01:10

Le président Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris depuis samedi, a rassuré, dans un message cité mardi par l’agence APS, les Algériens sur sa santé la veille de la fête du 1er mai et de la finale de la 49e Coupe d’Algérie de football, à laquelle il assiste chaque année.

«Alors que je continue à recevoir des soins médicaux, je tiens à remercier Dieu Tout Puissant de m’avoir permis de me rétablir et d’être à présent sur la voie de la guérison», assure-t-il dans un message cité par l’agence nationale APS.

«Il m’est très difficile, alors que je me trouve dans un hôpital à l’étranger, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés du peuple algérien pour célébrer la Fête des travailleurs et assister aux finales de la Coupe d’Algérie de football et de la Coupe d’Algérie militaire», indique le président. [...]

Libération

Il n'y a pas d'hopitaux en Algérie ?

fdesouche

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
5 mai 2013 00:31

Consanguinite-carte
 

 

Les risques liés aux mariages consanguins sont un sujet tabou en Grande-Bregagne. Dans un reportage réalisé sur le sujet en 2010 par la britannique Tazeen Ahmad, des musulmans ont vanté les mérites des mariages consanguins et déclaré que toute remise en cause de cette pratique était une attaque contre leur communauté et même contre l’islam.

Cette carte illustre les taux d'unions consanguines dans le monde. Les maladies génétiques vont de pair.Lire aussi :

Grande-Bretagne : un généticien parle de la consanguinité des musulmans, et risque de soulever une tempête politique

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Environ un cinquième des décès de nourrissons à Luton sont causés par des maladies génétiques héréditaires, révèlent les données du Conseil de l'agglomération de Luton.

Autour de 18 enfants meurent chaque année avant d’avoir atteint l’âge d’un an, et environ quatre de ces décès sont attribuables aux mariages entre cousins, affirme le Conseil. Les statistiques montrent également que la mortalité infantile à Luton est au-dessus de la moyenne nationale.

Le Conseil a mis sur pied un groupe d’étude pour examiner les risques sanitaires en cause et voir si l’on ne pourrait pas réduire le nombre de décès. Selon les données de la période 2010-2012, pour 1000 naissances vivantes, une moyenne de 5,2 bébés meurent entre 0 et 12 mois à Luton, comparativement à une moyenne nationale de 4,4.

Source : Fifth of Luton's infant deaths linked to kin marriage, BBC, 2 mai 2013. Extrait traduit par Poste de veille

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
4 mai 2013 01:22

Un jeune homme se meurt, privé de nourriture…

Cela se passe aujourd’hui et maintenant, quelque part en France, en pleine légalité et par application de la loi Leonetti. Un jeune homme – appelons-le Hervé – dans le coma depuis plusieurs années après avoir été victime d’un accident de la route, a fait l’objet d’une décision d’« arrêt de soins ». Non pas des soins d’acharnement, d’interventions lourdes et pénibles. Non : on lui a supprimé la nourriture, et réduit de manière drastique la quantité de liquide administrée. De 3 litres en 24 heures, son hydratation a été ramenée à quelque 100 ml sur la même période.

Il n’y a qu’une issue possible, c’est l’issue recherchée : la mort.

En France, aujourd’hui, alors qu’on fait mine de débattre autour de l’euthanasie, le corps médical peut décider de faire mourir un malade de faim et de soif, et les proches n’y peuvent rien. Ils ne peuvent que le regarder partir, la mort dans l’âme, bouleversés de voir que cette mort est voulue et organisée pour elle-même. C’est la définition de l’euthanasie. « Euthanasie par omission », en l’occurrence. Mais euthanasie quand même.

Coma ? Le jeune homme était en effet dans un état de coma profond après son accident. Puis, doucement, il est remonté au palier du coma végétatif. Et aujourd’hui, il est au stade du coma pauci-relationnel : cela veut dire qu’il est incapable de réagir de manière suivie à des instructions simples mais qu’il possède la conscience de son environnement, cette conscience fût-elle minimale. En particulier, il suit ses visiteurs des yeux. Dans ce type de coma, on constate une interaction avec l’environnement et notamment des réponses aux stimulations verbales, surtout lorsque la voix entendue est celle d’un membre de la famille. Il a été démontré par plusieurs études publiées par Neurology que les patients en état de conscience minimale perçoivent les émotions et la douleur.

Cela ajoute à l’horreur de la situation. Les médecins qui ont pris la décision, depuis plusieurs jours déjà, de supprimer l’alimentation et une grande partie de l’hydratation de Hervé n’ont pas même l’excuse de se réfugier derrière l’inconscience, réelle ou supposée, d’un malade plongé dans un coma dépassé, d’un coma profond sans retour.

Et les proches le savent bien, qui voient Hervé perdre des forces de jour en jour – et pleurer lorsqu’il les entend entrer dans sa chambre d’hôpital.

Il pleure ? Mais c’est qu’il a de la conjonctivite, assurent les médecins.

Car il n’y a pas beaucoup de sympathie pour les proches de la part de ceux qui, « collégialement » comme le veut la loi Leonetti, ont pris la décision d’arrêter les « soins » de Hervé – soins qui ne sont pas extraordinaires, et que nul n’est obligé d’accepter ou de fournir, mais soins ordinaires : apporter le minimum pour le confort d’un patient, ce qu’on ne devrait refuser à aucun être humain qui souffre : un abri, de quoi s’alimenter, de quoi boire.

Peu importe que cette alimentation soit apportée autrement que par la bouche, dès lors que cela ne fait pas inutilement souffrir le patient – qui est par ailleurs en bonne santé.

Les proches… Dans ce cas précis, c’est l’épouse du jeune homme qui a approuvé, peut-être demandé que la vie de son mari s’arrête là. Les parents, la famille de Hervé n’ont pas été consultés (la loi Leonetti le prévoit pourtant). Ils ont été mis devant le fait accompli. Et ont appris fortuitement que le processus avait déjà été mis en place. C’est la colère, la tristesse, l’indignation. Ils ont eu beau le faire savoir, le corps médical est implacable. Leur voix ne compte pour rien.

Et un jeune homme se meurt de mort lente, délibérément tué dans un hôpital français.

On peut supposer que, catholique, il n’aurait pas voulu de cette fin et ses larmes le confirment. La loi demande que l’on recherche la volonté du patient, s’il pouvait l’exprimer. Mais cela n’oblige non plus à rien.

On s’accorde en général à dire que la loi Leonetti de 2005 est une loi d’« équilibre » et respectueuse de la vie. Très peu de voix médiatiques se sont élevées – hormis celles de Présent, d’Yves Daoudal – à l’époque de son adoption pour dénoncer la légalisation de l’euthanasie qui y est discrètement mais réellement présente.

Le cas de Hervé rappelle en de nombreux points celui de Terri Schiavo aux Etats-Unis, qu’on a laissée mourir de faim et de soif parce que son mari en avait obtenu le droit par voie judiciaire, contre la volonté de ses proches. Son calvaire et son décès, huit jours avant celui de Jean-Paul II, avaient profondément remué la société américaine. Le Vatican avait clairement dénoncé le processus comme une « euthanasie par omission », aussi répréhensible que n’importe quelle euthanasie dite « active ».

En France, c’est le silence qui est de mise – car on imagine que le cas de Hervé est loin d’être isolé. Et si j’ai choisi pour cet homme le prénom de Hervé, pour protéger son identité et celle de sa famille, c’est en pensant à Hervé Pierra, resté dans le coma après une tentative de suicide par pendaison : il est mort dans d’atroces souffrances après une semblable privation de nourriture. Ses parents et le lobby de l’euthanasie en tirent argument pour réclamer le « droit de mourir », de mourir vite.

Mais c’est la vie qui mérite d’être protégée et entourée des meilleurs soins possibles, sans quoi la société humaine devient barbare, décidant elle-même qui peut vivre et qui doit mourir.

Cet article a paru dans Présent.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
29 avril 2013 23:04

Début avril, le président russe demandait à la Cour suprême de préparer, d’ici juillet, une réforme de la législation sur l’adoption. Vladimir Poutine s’était en effet prononcé contre l’adoption pour les couples étrangers ayant contracté un mariage gay.

Ce vendredi, le dirigeant russe pense visiblement à aller plus loin: interdire l’adoption à tous les pays ayant légiféré sur le mariage homo. Notamment la France, quatorzième pays à avoir inscrit dans les textes le « mariage pour tous ».

« J’estime que nous sommes en droit d’introduire des changements. Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous », justifie Vladimir Poutine face aux députés russes. Le président fait valoir les « traditions culturelles et les normes éthiques » de son pays.

es Etats-Unis déjà interdits d'adopter

Quant à l'adoption, l'idée n'est pas neuve. Depuis quelques mois déjà, Moscou remet en question le droit des Américains à élever un orphelin russe. Le pays avait notamment exprimé sa «vive préoccupation» au sujet d'un garçon adopté par une femme américaine, qui, selon Moscou, avait caché qu'elle vivait en couple avec une autre femme. La situation dans laquelle s'est trouvé le petit Egor Chatabalov après son adoption aux Etats-Unis «est inacceptable et nuisible à sa santé psychologique», assurait fin février le délégué du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'enfant, Konstantin Dolgov. La Russie a maintes fois accusé les Américains de maltraiter les enfants russes. 

En décembre, le parlement a même promulgué une loi interdisant l'adoption de ses orphelins par des Américains. Controversée, elle est l'une des mesures les plus hostiles prises par Moscou envers les Etats-Unis depuis la guerre froide. Bien qu'initiée pour d'autres raisons, plus politiques, la loi entendait «protéger» les enfants russes des couples homo du monde. Déjà début 2013, certains responsables politiques avaient en effet appelé à généraliser cette interdiction d'adopter à tous les étrangers, notamment après la décision de la Grande-Bretagne, début février, d'autoriser les mariages entre personnes du même sexe.

La Turquie y pense aussi
Fin février, le gouvernement islamo-conservateur turc a lui aussi lancé une campagne pour favoriser le retour de certains enfants turcs de l'immigration adoptés par des Européens, notamment des couples homosexuels, dans des familles ou des institutions qu'il juge plus conformes à leurs valeurs et leur culture.

(…) Le parisien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
29 avril 2013 01:58

 

Lettre que nous adressons à tous nos Députés et Sénateurs, concernant les Etats Végétatifs Chroniques (EVC) et la sédation terminale profonde.

 

Nous sommes les parents d’Hervé Pierra. Notre fils est resté plongé pendant 8 ans ½ dans un coma végétatif chronique irréversible, à l’âge de 20 ans, suite à une tentative de suicide par pendaison.

Il était figé dans une grande rigidité, paralysé à 100%, inconscient, trachéotomisé et nourri par sonde gastrique. Il s’étouffait chaque jour, depuis le début de son calvaire, dans ses propres glaires, entrainant de récurrentes et éprouvantes régurgitations. Affecté de problèmes pulmonaires persistants à cause de la présence de bactéries multi-résistantes, il était placé très souvent en isolement.

Sa position fœtale, ses attitudes viciées et le fait de n’être jamais déplacé, avaient provoqué une plaie atone grave (escarre au 4 IVème degré). Il est décédé en novembre 2006, après notre requête d’application de la loi Léonetti.

Ce parcours, semé d’embûches, a duré 18 mois. Les plus hautes instances politiques et médicales de l’époque étaient intervenues pour faire infléchir le corps médical. Le comité d’éthique de Cochin avait donné son aval ainsi que le docteur Régis Aubry (missionné par Jean Léonetti).


Après le retrait de la sonde gastrique, notre fils est mort en 6 jours cauchemardesques, sans aucune sédation, brûlant, cyanosé et faisant des bonds dans son lit, comme électrocuté. Il s’agit, dans notre cas, qui a été médiatisé, d’un « laisser crever », comme l’a écrit Monsieur le député Jean Léonetti dans son livre « à la lumière du crépuscule ». Les médecins avaient eu peur d’être accusés d’euthanasie si notre enfant avait été sédaté et surtout si son décès était intervenu trop rapidement.


Notre drame, parfaite illustration d’un fiasco, de bout en bout, se résume en quelques mots : souffrance, incompréhension, injustice, impuissance, effroi, anéantissement, combativité et amour.

 

Le 8 février 2013, le Conseil national de l'Ordre des médecins s'est prononcé en faveur d'une évolution de la législation sur la fin de vie en France en envisageant pour la première fois le recours à une sédation terminale dans des "situations exceptionnelles". Ils évoquent exclusivement les cas de personnes lucides qui réitèrent leurs requêtes pour être délivrées en phase terminale de maladies incurables. 

Les grands oubliés de toutes ces délibérations sont à nouveau les patients en état végétatif chronique irréversible qui eux, ne pouvant pas s'exprimer, ne bénéficieront donc pas d'un recours à une sédation terminale, n'étant pas estimés en situation exceptionnelle.

 

Nous vous soumettons avec humilité et respect, quelques questionnements ou quelques pistes de réflexions pour aider à cheminer dans le débat sociétal sur la fin de vie qui va, prochainement s’instaurer :

 

Ø      Le constat : A peu près 2000 personnes se trouvent à l’heure actuelle, en France, en état végétatif chronique. Ce chiffre, avec les progrès de la technologie médicale, va être en constante augmentation, qu’il s’agisse de personnes qui font des accidents vasculaires cérébraux très graves ou des accidentés de la route et notamment les jeunes gens en deux roues.

 

Ø      Que faire ? : Faire appliquer la loi Léonetti (c'est-à-dire, laisser mourir le patient de faim et de soif, en plusieurs jours, avec un accompagnement). Pourquoi refuser « réparation » à ces victimes collatérales des progrès de la réanimation moderne en ne pratiquant pas une aide active à mourir ? Il est normal et légitime de tout tenter pour faire revenir à la vie une personne inconsciente, en arrêt cardio ventilatoire, mais après…, après…, 

quand les IRM attestent que les lésions cérébrales sont telles que seule une vie végétative se profile, que faire ? Il n’y a pas de tuyaux à enlever, de machines à débrancher…, on ne peut plus revenir en arrière, seul le corps survit.

 

Que faire ? : Faire appliquer la loi Léonetti (c'est-à-dire, laisser mourir le patient de faim et de soif, en plusieurs jours, avec un accompagnement). Pourquoi refuser « réparation » à ces victimes collatérales des progrès de la réanimation moderne en ne pratiquant pas une aide active à mourir ? Il est normal et légitime de tout tenter pour faire revenir à la vie une personne inconsciente, en arrêt cardio ventilatoire, mais après…, après…, quand les IRM attestent que les lésions cérébrales sont telles que seule une vie végétative se profile, que faire ? Il n’y a pas de tuyaux à enlever, de machines à débrancher…, on ne peut plus revenir en arrière, seul le corps survit, de façon autonome. Ces calvaires peuvent durer des années et des années. Des médecins formidables, tenaces et débordants d’humanité, comme le professeur Louis Puybasset, essaient de mettre en place des « scores » par des IRM recoupées et autres méthodes et investigations, pour établir des diagnostiques précoces. Ces protocoles permettraient de réagir très vite, en phase de réanimation, pour éviter en quelque sorte, des drames comme celui qu’a vécu notre enfant. A ce jour, cette solution est néanmoins expérimentale.

 

Ø      Quel espoir de retour « à la vie » ! :

 

Les médecins distingueraient :

-          Les états végétatifs chroniques, consécutifs aux traumatismes crâniens, dont on peut sortir.

-          Les états végétatifs chroniques irréversibles consécutifs à des anoxies du cerveau dont on ne sort pas.

 

Ø     Quelques questions et réflexions sur la loi Léonetti :

 

-          La décision finale de l’application de la loi appartient aux médecins, qu’il y ait ou pas rédaction des directives anticipées.

-          Dans la notion d’obstination déraisonnable, chaque médecin place le curseur de la raison ou il veut.

-          Le climat entre médecins peut être conflictuel, ce qui ajoute de la souffrance à la souffrance de la famille.

-          La sédation peut durer plus ou moins longtemps. On ne meurt pas de faim et de soif en quelques jours. Quelques cas médiatisés dont le nôtre ou l’affaire Koffel, mettent en exergue la frilosité de certains médecins qui, par crainte d’être accusés d’euthanasie, si les décès interviennent rapidement, laissent se prolonger d’effroyables agonies. La frontière si ténue entre le licite et l’illicite aboutit à ces terrifiantes aberrations.

-          La loi Léonetti stipule que la sédation est en place pour soulager la douleur et non pour accéder à la mort, même si elle risque d’en hâter la survenue. Or, pour ce qui concerne les états végétatifs, cela est faux ! Notre fils, n’était pas plus mal, ou aussi mal, 2 jours, 6 mois ou 8 ans auparavant. L’intention était donc bien là, euthanasique. Pourquoi, alors ces agonies longues et douloureuses, quel sens leur accorder ?

 

Ø      Quelques questions et réflexions générales :

 

-          La vie biologique est-elle la vie ?

-          Pourquoi, mourir devient-il un droit à revendiquer puisque la mort s’inscrit légitimement dans la vie ?

-          Pour sacrifier à l’illusion d’une non euthanasie, on voit émerger une forme de « maltraitance institutionnalisée ». Celle-ci est dénoncée par Monsieur Philippe Bataille, sociologue, directeur d’études à l’école des hautes études en sciences sociales, auteur du livre « à la vie à la mort ». Il relate le cas édifiant, entre autres, d’un prématuré non viable auquel on a appliqué la loi Léonetti (laisser mourir de faim et de soif) alors qu’avant, il aurait aidé à mourir en paix et en toute humanité.

-          Comment peut-on se dire qu’après tout, l’euthanasie est déjà une réalité dans nos hôpitaux…, alors à quoi bon légiférer ! Comment peut-on accorder « force de loi » à la clandestinité, en risquant par ailleurs, des dérapages dans un sens ou dans un autre ?

-          Pourquoi, opposer aide active à mourir et soins palliatifs ?

-          Pourquoi, dans notre république laïque, écoute-t-on autant l’église ? Où en est la séparation de l’église et de l’état ? Comment les gens d’église peuvent-ils prôner une « mort naturelle » comme seule issue à une « vie artificielle » ? Le principe fondateur de notre société : «  Tu ne tueras point ! », est abusivement et éhontément argué pour fermer la porte à tout débat. La compassion n’est pas « un homicide volontaire » ! C’est l’institution (c'est-à-dire l’homme) qui, en décidant que la mort n’est pas autorisée, se substitue à Dieu et condamne à des doubles peines : celle de ne plus pouvoir vivre et celle de ne pas avoir le droit de mourir.

-          Peut-on croire que l’on fasse preuve de courage personnel, d’héroïsme ou de vertus chrétiennes avec la souffrance des autres ?

 

Nous n’avons abordé que notre drame mais, sommes aussi acquis à une aide active à mourir pour les personnes qui en font la demande, submergées par la douleur, en phase terminale de maladies incurables.

Conscients qu’un tel bouleversement poserait certains problèmes éthiques au corps médical, nous espérons cependant, que loin des clivages politiques, des idéologies et des dogmes, un débat dépassionné s’instaurera qui apportera des réponses concrètes. Légiférer sur un sujet sociétal qui relève tellement de l’intime : « notre propre mort », doit exiger certainement une grande rigueur et beaucoup de courage.

Quoiqu’il en soit et quoi qu’il advienne, sachez que notre « combat » et nos témoignages s’inscrivent dans une promesse faite à notre fils sur son lit de souffrance et de mort : « PLUS JAMAIS ҪA ! »

 

 

 

famille PIERRA

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 avril 2013 02:41

La police grecque a annoncé mercredi avoir démantelé un réseau mené par des pharmaciens et médecins spécialistes de procréation assistée, accusés de trafic d’ovules et de médicaments.

Onze suspects, dont deux directeurs de cliniques, et deux propriétaires de sociétés pharmaceutiques, ont été arrêtés, a précisé dans une conférence de presse le chef de la Sûreté d’Athènes, Theodoros Floratos.

Le réseau, dont deux autres membres présumés sont toujours recherchés, est accusé d’avoir importé illégalement de Turquie des traitements de procréation assistée, revendus ensuite à divers centres du pays, sans autorisation des autorités sanitaires et sans paiement de taxes.

Une partie de ces médicaments a été utilisée dans une clinique de Salonique (nord) pour féconder des donneuses auxquelles le gang achetait ensuite des ovocytes, pour 1.000 euros. Le don d’ovules, à titre grâcieux, est autorisé en Grèce.

(…) Romandie.com

fdesouche

encore un pays qui s'attaque aux fermes reproductives d'enfants, ca ne va pas faire l'affaire de LGBT 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
28 avril 2013 02:13

 

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Photo : Jean-Frédéric Légaré-Tremblay – Le Devoir La biodiversité souffre grandement de l’activité humaine. La désertification en est une des manifestations les plus évidentes. «Nous devons agir maintenant si nous voulons qu’en 2050, la planète soit vivable pour ses neuf milliards d’habitants», a laissé tomber le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ce mercredi.

«Les paroles n’ont pas été suivies d’effets. Il sera bientôt trop tard. Nos modes de consommation sont incompatibles avec la santé de la planète. Notre empreinte écologique est démesurée», a laissé tomber Ban Ki-moon mercredi, devant un parterre de personnalités réunies à Monaco.

«Nous devons agir maintenant si nous voulons qu’en 2050, la planète soit vivable pour ses neuf milliards d’habitants», a-t-il ajouté. Sur 90 objectifs adoptés d’un commun accord par la communauté internationale dans le domaine environnemental ces 20 dernières années, seuls quatre affichent des progrès notables, a déploré le haut gradé onusien.

Il a d’ailleurs mis en exergue l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, l’amoindrissement de la biodiversité, la plus grande acidité des océans et la diminution des stocks de poissons.

Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, tous les stocks de poissons des océans de la planète seront totalement épuisés avant 2050. Les données de l’ONU indiquent d’ailleurs que le secteur des pêcheries n’est tout simplement viable. Les captures ont quadruplé depuis 1950. Plus de 60 % des espèces marines sont exploitées au seuil de rupture et souvent au-delà.

 

Il est aussi vrai que la biodiversité souffre grandement de l’activité humaine. Une espèce de vertébré sur cinq est actuellement menacée. Les facteurs de survie des récifs coralliens ont diminué de 38 %, le déclin record en matière de biodiversité. Parce que l’agriculture accapare désormais 30 % de la surface terrestre, plusieurs des grands écosystèmes ont perdu jusqu’à 20 % de leurs aires naturelles depuis 1980.

 

«Il faut que la dynamique s’accélère. Nous devons développer ce que nous testons en éprouvette depuis 40 ans. Pour cela nous devons adopter des mesures d’incitation efficaces, et notamment mettre un prix sur les émissions de carbone», a fait valoir mercredi Ban Ki-moon.

 

«Nous devons aussi adopter, d’ici à 2015, un instrument universel et juridiquement contraignant relatif au climat, afin que tous les pays prennent des mesures supplémentaires pour réduire les effets des changements climatiques et s’y adapter», a préconisé le secrétaire général des Nations unies.

 

Le hic, c’est que la communauté internationale est encore loin d’une entente globale sur la lutte aux bouleversements climatiques. L’Union européenne est le seul bloc a s’être imposé des objectifs contraignants. Trois objectifs ont été fixés pour 2020 : réduire les émissions de CO2 de 20 % par rapport à leur niveau de 1990, porter à 20 % la part des renouvelables dans la consommation d’énergie et réaliser 20 % d’économies avec l’efficacité énergétique.

 

Le Canada a jeté le Protocole de Kyoto à la poubelle, tout comme le Japon et la Russie. Mais le maintien en vie du seul accord légalement contraignant, grâce à la participation de l’Europe et de l’Australie, doit au moins permettre d’éviter un vide avant l’entrée en vigueur d’un éventuel accord qui inclurait cette fois de gros émetteurs comme la Chine.

 

Les États-Unis s’en tiennent pour le moment à un objectif de réduction de 17 % par rapport à 2005. Le Canada, qui a reçu en décembre à Doha un sixième prix Fossile de l’année parce qu’il représenterait une nuisance pour les négociations en cours, a théoriquement le même objectif. Mais le gouvernement Harper n’entend pas s’engager davantage sans une implication de tous les gros pollueurs, dont la Chine.


Avec l’Agence France-Presse

Source : Le Devoir

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
26 avril 2013 00:25

Outre la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, la gestation pour autrui risque aussi de favoriser l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant expliquent Eliette Abécassis, écrivain, et l’historienne Béatrice Joyeux-Prunel.

Par Collectif d’intellectuelles Simone

« La liberté des femmes ne va pas sans celle des hommes », affirmait Elisabeth Badinter dans Elle(novembre 2012). Mme Badinter se fait la porte-parole d’une « GPA éthique » (Elle, 12 mars 2013) qui servirait l’humanité.
Contre ce discours idéalisant, nous portons la voix d’un collectif d’intellectuelles décidé à alerter l’opinion sur les conséquences pour les femmes de la gestation pour autrui (GPA) .
Quelle que soit son orientation sexuelle, une mère n’est pas qu’un « parent », encore moins un doux« donneur d’engendrement » (Denis Quinqueton, « Homosexualités et socialisme », le Monde du 14 février 2013). Elle porte un enfant pendant neuf mois et prend sur son corps, avec les risques associés, l’aventure de la naissance.
 Elle développe avec cet enfant des liens biologiques, psychologiques et moraux.
Vers quelle techno-barbarie nous dirigeons-nous pour séparer l’enfant de celle qui l’a attendu, nourri, abrité en son ventre, espéré ?

Certains recourent à la GPA à l’étranger. Sur cet argument, les principales associations homoparentales prônent sa légalisation « encadrée ». Il est déjà question de transcrire les actes d’état civil des enfants nés par GPA à l’étranger, ce qui supprimerait tout frein au tourisme procréatif (circulaire Taubira du 25 janvier 2013).

La GPA, c’est faire du commerce avec le lien mère-enfant.

Les exemples criminels cités notamment par Elisabeth Badinter (audition à l’Assemblée nationale, le 13 décembre 2012) ne justifient pas que ne se crée aucun lien avec l’enfant pendant sa gestation.

 

Notre société dévore des livres sur les relations mère-enfant dans les neuf mois avant la naissance, prône l’haptonomie et l’allaitement, tandis qu’une partie de l’élite préconise sans états d’âme d’arracher des enfants à leurs mères après l’accouchement.

On nous dit que crier gare à l’ultralibéralisme, au commerce des corps et des enfants, c’est ne rien comprendre ; que c’est « moralisateur » ; que d’être pour la GPA ne trahit pas ses convictions « de gauche ».

Les affirmations prétendument féministes soutenant que l’on pourrait encadrer la GPA par des associations sont mensongères ou aveugles.Que ce soit aux Etats-Unis, en Inde ou en Ukraine (principaux pourvoyeurs d’enfants par GPA pour la France),

les « gestatrices » sont rémunérées, même si c’est sous l’euphémisme de « compensation financière ».

Il s’agit toujours d’un revenu important au regard du niveau de vie de la mère porteuse. Même en Roumanie où la rémunération est illégale, « nous le faisons tous pour l’argent » (Courrier international, le 23 octobre 2012).

C’est souvent le mari de la mère porteuse qui y pousse. En Inde, la GPA est à la source d’une catastrophe sanitaire et humaine (The Lancet, le 10 novembre 2012).
Aux Etats-Unis même, où l’on prétend la GPA « éthique », le marketing domine. Les mères porteuses sont issues le plus souvent de milieux nécessiteux.

Comment croire qu’en France des femmes seraient prêtes à porter gratuitement un enfant pour le donner ?

Si on les paie, on en trouvera cependant, parmi les étudiantes en pleine galère, comme en Ukraine, ou parmi les familles surendettées comme aux Etats-Unis.

Beau progrès social, si le gouvernement règle les problèmes de la prostitution étudiante et du surendettement en légalisant la GPA… Belle dislocation du droit du travail, s’il en était ! Quelle tromperie, en échange du bien le plus précieux : la vie, au risque de la sienne.

On ne s’appesantira pas sur les bouleversements physiques, hormonaux et psychologiques subis par la femme qui se laisse prendre au piège de la GPA. On passera aussi sur la question des liens esquissés pendant neuf mois entre l’enfant implanté et les autres enfants « réels » de la mère porteuse.

La GPA, c’est la dislocation du code civil français et de la protection des femmes, sur l’autel mondialisé du moins-disant social et éthique. Le progrès que l’on prétend faciliter, c’est l’extension de la puissance des riches contre la faiblesse de l’intimité mère-enfant. C’est l’intrusion de l’"horreur économique » au cœur de la procréation humaine.

Nous dénonçons une régression dont les femmes sont déjà victimes dans d’autres pays, surtout les plus pauvres, mais aussi aux Etats-Unis. La France doit s’engager activement dans la protection des droits des femmes, sur son territoire comme à l’international.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
24 avril 2013 02:42

Une nouvelle qui nous avait échappé  :
« Des frères jumeaux belges, nés sourds et en passe de devenir aveugles, avaient obtenu le mois dernier le droit de mourir. Les deux hommes, âgés de 45 ans, sont morts le 14 décembre d’une injection létale administrée par les médecins, a annoncé lundi un porte-parole de l’hôpital UZ Brussel. Ils avaient pris ensemble une dernière tasse de café avant de se dire au revoir. Leur famille avait soutenu leur choix. »

Après avoir attendri l’opinion en évoquant des cas bien choisis de gens subissant une terrible agonie, voilà qu’on tue maintenant des gens qui ne sont même pas mourants.
Et demain ?

Le nombre de victimes de l’euthanasie en Belgique, où elle est légale depuis 2002, est en constante augmentation.

Aujourd’hui sort justement un livre de Jean-Claude Martinez* : L’euthanasie, stade suprême du capitalisme.

Nous en reparlerons prochainement.

Livre disponible ici.
Ed. Via Romana, 198 pages, 19 euros.

4e de couverture :

« Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d’un feu d’artifice des mille libertés, l’euthanasie n’est que le produit d’une économie et d’une politique. C’est parce que l’Europe de la récession, aux 20 millions de pauvres, est devenue un océan de chômage du fond duquel ne monte plus aucune étoile nouvelle, que le gouvernement de la France, financièrement acculée, choisit en effet «la piqûre pour tous». Comme une seringue d’or facilitant les équilibres budgétaires, dans un bouillon de culture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme, de l’obscurantisme et du nihilisme.
Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu’il affronte. Car s’il a pris la vie en haine, c’est qu’il n’a plus la flamme d’un bonheur et s’il veut mourir, c’est pour cesser de ne plus pouvoir croire.
La loi sur l’euthanasie, loin d’être l’extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n’est donc que la fuite en avant d’une société qui ne voulant pas voir les détresses qu’elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En leur faisant croire au passage qu’ils le lui ont demandé.

C’est cette hypocrisie que ce livre débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi pour faire mourir avec une longueur d’avance, juste au moment où le génie des hommes va faire gagner définitivement la vie.

* Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit et de sciences politiques à l’université de Paris 2, ancien député européen et national, est le fondateur du REV, le Rassemblement Européen pour la Vie. »

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
17 avril 2013 23:57

Avec internet pour seul moyen de publicité, une petite semaine d'annonce et très peu de logistique, 296 Parisiens, en grande partie des habitants du 10ème arrondissement, sont venus participer à la votation organisée par Serge Federbusch sur l'implantation d'une salle de shoot.

C'est deux fois plus que le nombre de personnes qui s'étaient déplacées à la mairie du 10ème pour la concertation bidon organisée par les Delanoistes ! 

280 contre la salle 16 pour : le résultat parle de lui-même. 

C'est le preuve que, quand on les interroge vraiment, les Parisiens s'impliquent beaucoup plus que dans des opérations de manipulation cousues de fil rose. 

Maintenant, la balle est dans le camp de la mairie de Paris : qu'elle organise un vote, avec tous les moyens dont elle dispose, pour demander rapidement aux Parisiens de trancher. 

En attendant, la presse était massivement présente ainsi que vous le verrez ci-dessous.



Votation populaire sur la salle de shoot dans le 10ème : vilaine piqûre de rappel pour Hidalgo et Delanoë !
20 minutes TV y a consacré un reportage : voir LA

Le Figaro en parle ICI

L'AFP, reprise par des dizaines de journaux à Paris et en province LA... 

Métro ICI

France 3 a fait un intéressant reportage en début de votation LA.
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
15 avril 2013 01:34

La société Sovialim maintient son projet de construction d’un abattoir halal à Guéret, alors que les opposants se préparent, eux, à manifester.

La société Sovialim l’affirme, elle maintient son projet de construction d’un abbatoir halal à Guéret. On parle désormais de cinq millions d’euros investis, et de la création de 45 emplois. Des arguments qui ne convainquent pas tout le monde.

Cet après-midi, le Collectif NARG (Non à l’abattoir rituel de Guéret) sera à nouveau dans les rues de la cité creusoise. Ils dénoncent ce procédé, consistant à trancher la gorge des animaux. Selon eux, la bête souffrirait davantage qu’au cours des autres formes d’abbatage.

L’opposition, très active, est soutenue par l’ancien député creusois, Jean Auclair qui espère voir ce projet enterré une bonne fois pour toute. Cet après-midi dans le cortège, se trouvera également Vincent Turpinat, adhérent au NARG et maire de Jarnages.

 France 3 

——————

L’abattoir rituel qui pourrait être construit sur la commune de Guéret fait l’actualité sans le vouloir. Le collectif, Non à l’abattoir rituel de Guéret, veut sensibiliser la population aux risques encourus, sur le plan sanitaire notamment.
http://img832.imageshack.us/img832/5739/738529.jpg

Pas encore né, déjà vilipendé ! Le projet de construction d’un abattoir rituel envisagé sur la commune de Guéret, entendez par là un abattoir qui proposera de la viande halal, passe déjà à la moulinette désapprobatrice d’un certain nombre de Creusois constitués en collectif.

L’opposition du collectif a cependant d’autres fondements. Ainsi, selon le NARG, la viande provenant d’un abattage rituel comporte des risques sanitaires très importants. (…)

La Montagne

fdesouche 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
14 avril 2013 23:57

 

NANTES (NOVOpress Breizh) – Pour apaiser les esprits autour de son projet de création d’un nouvel aéroport international, Jean-Marc Ayrault avait nommé une « commission du dialogue » assistée de deux commissions plus techniques. Remises le 9 avril, leurs conclusions, si elles sont suivies d’effet, aboutiront à retarder fortement la réalisation du projet. On peut même se demander si ce n’était pas l’objectif dès le départ, dans la perspective des élections municipales de l’an prochain.

 

« Ayrault s’est sérieusement planté sur ce coup-là », s’énerve un partisan du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Remis au gouvernement le 9 avril, le rapport de la Commission du dialogue sur le futur Aéroport du Grand Ouest n’est pas du tout conforme aux attentes. En créant la commission, pensait-on, le Premier ministre jouait sur du velours. Son président désigné, Claude Chéreau, faisait partie du cabinet de Lionel Jospin, alors Premier ministre, lors du fameux conseil interministériel de 2000 au cours duquel la décision de créer l’aéroport a été prise.

Au surplus, la mission de la commission était étroitement bornée. Elle devait rencontrer toutes les parties prenantes afin qu’elles puissent exprimer leur avis, leur « apporter des précisions complémentaires » et remettre « une synthèse des auditions et des propositions notamment sur la manière de poursuivre le dialogue ». Il ne lui était pas demandé d’exprimer une opinion. Or, sans remettre en cause le projet, elle n’a pu s’empêcher de relever de très nombreuses failles dans ses justifications et ses modalités.

Elle préconise donc de nombreuses études et vérifications complémentaires sur les possibilités de réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, les dessertes routières, les compensations environnementales, etc. De quoi retarder le projet de plusieurs années.

Mais ce n’est pas tout. La commission du dialogue était flanquée de deux commissions plus spécialisées, une « commission agricole » et une « commission des experts scientifiques ». Elles aussi avaient une mission très encadrée : améliorer le projet mais pas le remettre en cause. Pointant de nombreux flous méthodologiques, la première souligne que « le projet dont l’origine remonte à près de 30 ans a été conçu dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd’hui ». Entre les lignes, elle conclut que tout le volet agricole du dossier est à revoir.

La commission des experts scientifiques est plus sévère encore. Il lui appartenait d’examiner la méthode de compensation des incidences du projet sur les zones humides. À l’unanimité, elle conclut explicitement : « cette méthode ne peut pas être validée en l’état ». Son rapport très détaillé mentionne dix critiques majeures, quatre concernant la méthode et six son application à Notre-Dame-des-Landes. Pire encore : elle « estime que ces réserves devraient être levées pour que le projet puisse être poursuivi », ce qui revient en clair à réclamer son arrêt.

Face à ce tir de barrage, que pouvait faire Jean-Marc Ayrault, initiateur des commissions ? Dans un communiqué du 9 avril, il invite les ministres des transports, de l’agriculture et de l’écologie, ainsi que le préfet de région, à prendre en compte leurs recommandations. Ce qui en toute logique devrait conduire à un gel durable du projet. Et certains commencent à se demander si la création des commissions n’était pas en réalité destinée à cela.

« Ayrault va devoir quitter Matignon avant longtemps », note l’un de ses opposants nantais. « Pour ne pas rester sur un échec, il sera tenté de se faire réélire maire de Nantes en 2014. Mais sans les écologistes, ce serait difficile. » Or les écologistes, de leur côté, vivent de plus en plus mal leur contradiction interne : soutien des notables à Ayrault, hostilité de la base au projet d’aéroport. Une mise sous cocon de ce dernier permettrait à tout le monde de se réconcilier. Au moins pour un temps : après les élections, le projet pourrait être réactivé. Si les circonstances économiques et environnementales le permettent. « Ayrault s’est planté… », reprend notre interlocuteur. « Ou alors, c’est nous qu’il a plantés ! »

Crédit photo : DR.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
13 avril 2013 01:44

 

Mis en consultation le 29 mars, un projet de décret reporte de 6 mois l’entrée en vigueur des nouveaux programmes d’action français contre la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole au niveau régional. Signe que la France traîne toujours les pieds, alors que Bruxelles a déjà saisi la Cour de justice il y a plus d’un an.

Pour lutter contre la pollution aux nitrates, l’action reste le principal point faible du gouvernement français. Le nouveau dispositif réglementaire promis par Paris pour prendre le problème à bras le corps, sur le plan national et régional, est en effet reporté de 6 mois.

Un projet de décret, mis en consultation le 29 mars, prolonge en effet l’application des actuels plans d’action départementaux dans les zones vulnérables (voir JDLE)jusqu’au 1er janvier 2014 alors qu’ils devaient céder la place, le 1er juillet prochain, au nouveau programme national, complété des programmes régionaux.

«Cette prolongation est nécessaire compte tenu des délais nécessaires à l’élaboration des textes relatifs au programme d’action national et aux programmes d’action régionaux», justifie le ministère de l’écologie dans sa notice d’accompagnement.

 

«Nous attendions les résultats d’une étude technique sur le stockage, qui ont été rendus en juin dernier. Et les élections professionnelles dans les chambres d’agriculture, à l’automne dernier, n’étaient pas un moment propice pour sortir cette nouvelle réglementation», reconnaît Claire Grisez, sous-directrice de la protection et de la gestion des ressources en eau à la direction de l’eau et de la biodiversité.

Le ministère de l’écologie assure que l’arrêté précisant le programme d’actions national sortira bientôt. Soumis à l’avis de l’Autorité environnementale, qui dispose de 3 mois pour l’examiner, il précisera les conditions d’épandage dans les sols en pente, détrempés, inondés, gelés et enneigés, interdira les épandages à moins de 5 mètres des cours d’eau et précisera l’obligation de couvert pendant les intercultures longues ainsi que les conditions de stockage par type d’effluent et d’exploitation.

Ce texte est d’autant plus important qu’il sera opposable aux agriculteurs mais les programmes d’actions régionaux qui pourront le renforcer ne seront, eux, disponibles qu’à la fin 2013, contrairement aux promesses faites antérieurement par le ministère.

Leur élaboration reste pourtant urgente, puisqu’elle se trouve au cœur de la procédure contentieuse lancée par la Commission le 27 février 2012 (voir JDLE). «Au total, deux procédures sont engagées à l’encontre de la France pour non-respect de la directive du 12 décembre 1991 sur la protection des eaux contre la pollution par les nitrates de source agricole: en matière de désignation des zones vulnérables et de non-conformité des programmes d’action», résume Joe Hennon, porte-parole du commissaire européen en charge de l’environnement.

Selon lui, le délai moyen de traitement d’un contentieux par la Cour européenne étant d’un an et demi, le jugement devrait intervenir au plus tard en août 2013.

Paris se dirige donc inéluctablement vers une condamnation par la Cour de Luxembourg. Et si la décision de justice n’est pas exécutée, c’est une amende allant jusqu’à 20 millions d’euros qui sera alors prononcée. Une facture salée qui s’ajoutera aux dédommagements déjà imposés par les tribunaux français.

Dernier en date, la Cour administrative d’appel (CAA) de Nantes a condamné l’Etat français, le 22 mars 2013, à verser 12.430 € à la commune de Tréduder (Côtes d’Armor) pour le ramassage et le traitement des algues vertes sur ses plages. Cette décision, signalée par l’avocat spécialisé dans l’environnement Arnaud Gossement sur son blog, confirme les décisions passées.

Le 1er décembre 2009, la même juridiction avait condamné l’Etat à indemniser plusieurs associations de protection de l’environnement pour le préjudice moral subi par la prolifération des algues vertes.

Dans leur argumentaire, les juges de la CAA de Nantes citent la première condamnation de la France par la Cour de justice européenne, qui remonte à plus de 12 ans (le 8 mars 2001), pour non-respect de la directive Nitrates (taux supérieur à 50 milligrammes par litre).

Ils mentionnent aussi le rapport de la Cour des comptes du 7 février 2002, accusant les politiques publiques de ne pas avoir préservé les ressources en eau des pollutions diffuses agricoles au cours des années 1994-2000.

Ils concluent aux carences répétées de l’Etat, «constitutives d’une faute de nature à engager sa responsabilité», alors même que les programmes d’action lancés n’ont pas démontré leurs résultats et «ne seront pas en mesure d’améliorer la situation avant de nombreuses années».

Le Journal de l’environnement

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 avril 2013 00:52

pma hollande bertinotti

La ministre de la Famille ne lâche pas l’affaire. Dimanche soir, dans l’indifférence quasi-générale, Dominique Bertinotti a exposé les projets du gouvernement en matière de procréation médicale assistée, lesquelles heurtent de plein fouet ce que nous avions cru comprendre jeudi soir en écoutant le président de la République.

Avions-nous mal compris ? Si c’est le cas, nous sommes loin d’être les seuls. Vendredi matin, toute la presse constatait que François Hollande avait annoncé s’en remettre à l’avis du Comité Consultatif National d’Ethique pour intégrer ou non la PMA dans le projet de loi Famille, discuté à l’automne prochain.


Il était difficile de comprendre autre chose. Qu’on en juge :
François Hollande - La procréation médicale assistée pour des couples, qui ne sont pas nécessairement homosexuels, est renvoyée au comité national d’éthique qui va donner un avis à la fin de l’année.
David Pujadas - S’il dit non ?
FH - Je respecterai ce que dira le comité national d’éthique.
DP - Et s’il dit oui ?
FH - Je verrai son avis, je ne veux pas préjuger.

 
Pourtant, Dominique Bertinotti, dans l’émission « Tous Politiques » sur France Inter, nous a livré une autre explication de texte. Elle y explique l’avis du comité « fait partie des éléments qui sont susceptibles d’éclairer la prise de décision. » Allons bon ! François Hollande ne nous avait pas parlé d’autres d’éléments. Puis elle ajoute :  « Le terme exact de François Hollande est « je respecterai ». Et l’avis du comité peut être un avis qui n’est pas simplement oui ou non. Pourquoi se priver de l’ensemble de ces nuances ? On n’est pas dans des débats caricaturaux. » Ainsi, pour la ministre déléguée à la Famille, « je respecterai » ne signifie pas qu’il s’y conformera obligatoirement. Ce que, pourtant, David Pujadas avait bien cru comprendre et avec lui toute la presse et tous les téléspectateurs, y compris au sein du mouvement LGBT.

Dès lors, l’explication de texte de Dominique Bertinotti peut s’expliquer de quatre façons. Avant de les aborder, notons qu’elle a pris soin de s’exprimer un dimanche de Pâques. Le lundi de Pâques, les émissions dominicales font l’objet de moins de reprises et les propos qu’on y exprime ont davantage de chances de passer inaperçus. En revanche, ceux qui attendaient impatiemment qu’elle s’exprime, comme les militants de la cause LGBT, étaient certainement à l’écoute. Le but était donc, semble-t-il, de tenter de rassurer les seconds.

Première explication possible : François Hollande a roulé les téléspectateurs dans la farine. En fait, « respecter » ne signifie pas « se conformer » à l’avis du CCNE, lequel devrait pourtant être clair, contrairement à ce qu’affirme la ministre. Comme l’explique Jean-Claude Ameisen, son président, le comité avait rendu un avis négatif en 2010. On voit mal pourquoi il rendrait en 2013 un avis mi-chèvre mi-chou.
Dominique Bertinotti aurait donc eu pour mission de lancer un message au mouvement LGBT afin de le rassurer et lui demander de prendre son mal en patience, la priorité du président étant de casser la dynamique du mouvement anti-mariage gay, en feignant de lui donner des gages.

Deuxième explication possible : François Hollande a roulé Dominique Bertinotti dans la farine. Comme dans la première explication, il l’a mandatée pour rassurer le mouvement LGBT, mais surtout pour la rassurer elle-même ainsi que les pro-PMA de son gouvernement car  il n’a aucune intention d’intégrer la PMA dans la loi. Dans ce cas, il risque d’y avoir quelques remous en novembre prochain.


Troisième explication possible : Dominique Bertinotti a roulé le mouvement LGBT dans la farine. Elle est parfaitement consciente que le Président ne souhaite pas intégrer la PMA dans la loi Famille et tente d’endormir les militants de cette révolution bioéthique.


Quatrième et dernière explication : Dominique Bertinotti a défié le Président de la République. Il n’y avait aucune concertation entre l’Elysée et la ministre. Mais elle ne lâche pas l’affaire et contredit ouvertement la parole présidentielle. Dans ce cas-là, François Hollande doit lui demander de partir, puisqu’il a aussi affirmé jeudi que le prochain couac provoquerait le départ de son auteur.
Au lecteur de se faire une idée entre ces quatre explications. Pour notre part, nous privilégions la seconde et, dans une moindre conviction, la quatrième.

*Photo : Image Editor.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
25 mars 2013 00:03

Selon la Nasa, le risque qu'un astéroïde rentre en collision avec la Terre sous peu n'est pas exclu.

"D'après les informations dont nous disposons, nous ne savons pas si un astéroïde menace la population des Etats-Unis.

Mais si cela doit arriver dans les trois prochaines semaines, priez !" C'est en ces termes - pas franchement rassurants - que le chef de la Nasa, Charles Bolden, a mis en garde le Congrès américain contre le risque potentiel d'une collision entre un astéroïde et la Terre. Une déclaration pour le moins surprenante qui montre à quel point nous ne sommes qu'un tout petit grain de poussière dans l'univers...

Chose rassurante : la Terre n'est pas dans l'immédiat menacée par un gigantesque astéroïde. La technologie permet en effet de repérer de longues années à l'avance les corps célestes de très grande taille. En revanche, difficile de prévoir la trajectoire des petites météorites qui sont en orbite autour de la Terre. Les astéroïdes qui ont un diamètre aux alentours de 50 mètres seraient nombreux, près de 10 000, rappelle le site 24 Matins.

 

Le 15 février dernier, un astéroïde de 45 mètres de diamètre a frôlé la Terre. L'astéroïde, d'une masse de 135 000 tonnes baptisé 2012 DA 14, aurait pu anéantir, en cas d'impact, une grande agglomération. "En moyenne, un astéroïde de cette taille s'approche aussi près de la Terre tous les 40 ans et risque d'entrer en collision avec notre planète tous les 1 200 ans", avait alors précisé Donald Yeomans, directeur du bureau du "Near Earth Object" (NEO) du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa lors d'une conférence de presse téléphonique. Mi-février, une pluie de météorites s'était également abattue sur la région de l'Oural,en Russie, faisant plus de 950 blessés.

Lu sur 24 Matins


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
11 mars 2013 01:13

Les autorités de surveillance du nucléaire recommandent l’évacuation rapide des 126.000 barils de déchets emmagasinés depuis 1967 dans une mine de sel de Basse-Saxe rongée par les infiltrations.

En inaugurant le stockage des déchets nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l’Allemagne était à la pointe de la technique. Quarante plus tard, elle l’est toujours en préparant son évacuation.

Les autorités fédérales de surveillance des rayonnements et déchets nucléaires (BFS) ont remis en effet le 15 janvier leur expertise recommandant le déstockage des 126.000 barils de déchets nucléaires entreposés entre 1967 et 1979 dans la mine de sel d’Asse II, en Basse-Saxe, dans la région de Brunswick, dont 1.300 fûts de déchets de moyenne activité, contenant environ 11 kg de plutonium de l’usine de traitement de combustible usé de Karlsruhe.

Depuis des décennies, 12 m3 d’eau, soit 12.000 litres, ruissellent en moyenne, chaque jour, sur les parois de la mine de sel. La montagne exerçant une pression gigantesque sur les galeries de sel, 32 points d’infiltration supplémentaires ont été recensés depuis 1988. Certaines galeries s’effondrent, des barils, encastrés dans le sel, ont été endommagés sans que l’on sache précisément lesquels, contaminant la saumure. Au-delà de 2020, la mine ne sera plus exploitable.

 

« Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse »

L’expertise de la BFS confirme ce que les écologistes assurent depuis belle lurette dans la région. « Asse est à peu près aussi trouée qu’un morceau de gruyère suisse », selon Sigmar Gabriel, président du SPD, ancien ministre de l’environnement et natif de Brunswick.

La saumure qui ruisselle vers le fond de la mine peut être radioactive dans des proportions qui dépassent jusqu’à dix fois la norme. Recueillie dans une « piscine » à plus de 500 mètres de profondeur, elle est évacuée vers la surface. Mais les infiltrations régulières pourraient provoquer une inondation qui serait fatale. Une vraie « catastrophe nucléaire ». La nappe phréatique contaminée rendrait la région voisine inhabitable. « Ce n’est plus qu’une question de temps », selon les écologistes.

Les autorités se renvoient la balle des responsabilités. Le bureau des mines du Land à Clausthal-Zellerfeld, au courant du danger, n’aurait pas jugé utile de sonner l’alarme au ministère de l’environnement, qui aurait peu tenu compte de ses observations.

Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement

Le centre Helmholtz de Munich, chargé de l’exploitation d’Asse II, prétend avoir informé le bureau des mines et préparé la fermeture de l’exploitation. Les spécialistes de l’atome et des déchets seraient « tombés de haut » en découvrant l’étendue du désastre, assure un professeur de l’université technique régionale de Clausthal. L’opinion publique n’a rien su ou presque pendant trente ans.

Si l’évacuation est décidée – et « le temps presse », souligne la BFS -, le chantier durerait une dizaine d’années et coûterait 2,5 milliards d’euros, payés pour l’essentiel par le contribuable. Ce sera la méthode la plus coûteuse et la plus délicate pour sécuriser Asse II. « Techniquement, c’est un sacré défi, il faudra déplacer des fûts dont le contenu et l’état sont inconnus », note Thorben Becker, expert du Bund (Fédération allemande de la protection de la nature et de l’environnement). Il faudra en extraire de galeries qui ont été comblées par le sel. Avec les risques de contamination auxquels seront exposés les ouvriers.

D’autres solutions, telles que le comblement total de la mine, seraient évidemment plus rapides et moins coûteuses. Mais ce serait un pis-aller. « Cela ne marcherait que si Asse II était stable, ce qui est pratiquement exclu », explique l’expert. Bétonnée, la mine serait une bombe à retardement. Extraits d’Asse II, les 126.000 barils devraient être transportés à la mine de fer de Konrad, toute proche. Mais celle-ci n’est pas, pour l’instant, prévue pour cet usage. Et la résistance des écologistes et de la population de la région n’en est qu’à ses débuts.

La Croix Fortune

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
10 mars 2013 02:51

 

 

MARSEILLE (NOVOpress) - Après des actes de violences survenus dimanche et lundi aux urgences de l’hôpital Nord de Marseille, la direction de l’établissement a porté plainte.

 

En effet, dimanche, un jeune homme, apparemment mécontent de son certificat médical, a menacé de mort et de représailles avec une kalachnikov, le médecin qui l’avait précédemment reçu.

Par ailleurs, lundi matin, un homme blessé dans un accident de la route, accompagné de son frère, ne supportait pas de devoir attendre. Il a donc cassé une porte à coups de poing ! La direction de l’hôpital et deux vigiles, qui ont été blessés dans l’altercation, ont porté plainte pour violences et dégradations.

« Ce sont des faits de plus en plus fréquents », a indiqué le Dr Philippe Jean, responsable du service accueil des urgences adultes. Le chef de service souligne que « la violence urbaine est désormais importée à l’hôpital. Il n’y a plus de respect de l’institution », a-t-il conclu.

Julien Lemaire

Crédit photo : Xavier de Jauréguiberry via Flicr (cc).

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
6 mars 2013 02:13
Viande de cheval : comment le système se sert d’un scandale pour continuer à en occulter un autre…


02/03/2013 – 15h30
PARIS (NOVOpress/Kiosque courtois) – En visite au salon de l’agriculture samedi dernier, le président de la République a annoncé qu’il allait défendre l’obligation d’inscription de l’origine des viandes utilisées dans les plats cuisinés. Le pouvoir entend ainsi réagir à l’affaire des lasagnes à la viande de cheval. En fin de semaine dernière, Findus, Carrefour et Intermarché avaient pris les devants en annonçant que leurs plats cuisinés seraient désormais réalisés avec de la viande exclusivement française.

Un véritable bal des tartuffes, aussi bien de la part des groupes agroalimentaires que du gouvernement. La précision du mode d’abattage des animaux de boucherie n’est en effet toujours pas à l’ordre du jour. Or l’abattage rituel, halal ou casher, présente un risque sanitaire majeur avec la bactérie Escherichia Coli qui provoque une centaine de morts chaque année, alors que la viande de cheval, lorsque naturellement elle est de bonne qualité, est quant à elle parfaitement saine.

La plus grande partie de la viande halal est vendue en dehors du circuit halal et sans étiquetage portant la mention de l’abattage rituel, ceci à l’insu des consommateurs.

 

** Partie supérieure de l’image en Une : abattage rituel, égorgement d’un bœuf, qui se vide de son sang pendant plusieurs minutes alors qu’il reste conscient et continue à bouger. Comme l’indique l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) ceci permet la contamination de la viande par la bactérie Escherichia coli (image en encart) qui habite l’intérieur du tube digestif des bovins, car leurs mouvements entraînent un « épanchement de matières stercoraires en provenance de l’estomac qui s’écoulent à travers la section béante de l’œsophage ».


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
3 mars 2013 03:13
medicaments concurrence etat

 

 

Si vous faites partie d’une corporation, si vous craignez la concurrence, si vous voulez garder un monopole, si vous souhaitez que les prix restent hauts, la recette est très simple : demander à l’Etat d’intervenir.
 

L’Etat vous assurera un service – public – garanti et impeccable. Les parts de marché qui auraient pu apparaître tomberont dans l’oubli, aucun développement n’aura lieu, tout restera intact et inchangé sous l’œil de l’Etat qui vous protégera du marché et de ses lois iniques. Tout ceci se fera sans douleur. Et aux frais des contribuables. 

Dernier exemple en date : la vente des médicaments sur Internet. Une bonne idée commerciale pour gagner de nouvelles parts de marché dans un secteur de santé toujours plus tendu du fait des déremboursements des médicaments et de l’appauvrissement du pouvoir d’achat des Français.

Médicaments sur Internet

Mi-février, le Conseil d’Etat avait autorisé la vente de 3.500 références de médicaments au lieu des 455 prévues, s’alignant ainsi sur une directive européenne.

Cet élargissement de la gamme de médicaments disponibles sur Internet a permis à des pharmaciens, dont certains avaient déjà créés leur site de vente en ligne, de saisir l’opportunité de développer leur marché et, bien entendu, leur chiffre d’affaire.

Car être pharmacien, c’est aussi être à la tête d’un business.

Mais nous sommes en France. Cette libéralisation – substantif formé à partir du mot « libéral » qui est un de ces mot-épouvantail que l’on agite avec frénésie lorsque l’on veut contrer un développement de marché – a inquiété l’Ordre des Pharmaciens et en particulier sa présidente, Isabelle Adenot. Craint-elle pour le monopole des pharmaciens ? C’est évident.

La vente sur Internet est la première étape vers une vente des médicaments en supermarché. De récentes publicités des supermarchés Leclerc diffusées sur les chaînes de télévisions françaises l’ont lourdement suggéré. C’est le sens du marché économique.

L’automédication montrée du doigt

Isabelle Adenot s’insurge et parle des dangers pour la santé si jamais on laissait les Français acheter des médicaments tout seuls sans passer par la case pharmacie. L’automédication est montrée du doigt.

Mais l’automédication n’est pas dangereuse, car cela concerne des médicaments qu’on l’on peut acheter sans ordonnance.

Qui a vécu aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, qui est allé chez CVS Pharmacy en Amérique ou Boot’s au Royaume-Uni, connaît le libre marché des médicaments.

Cela concerne essentiellement la bobologie ou les rhumes, rhinites, maux de gorges, maux de têtes, bref toutes ces choses qui ne requièrent pas un médecin pour se soigner.

La personne d’intelligence moyenne a un minimum de bon sens pour ne pas se mettre en danger. Quant aux médicaments comme les antibiotiques, une ordonnance est toujours nécessaire et des pharmaciens diplômés sont là pour les préparer.

D’ailleurs Bruno Lasserre, président de l’autorité de la concurrence, précise qu’en « Grande-Bretagne et en Allemagne, où la vente des médicaments, même prescrits, est autorisée en ligne et pas seulement par les pharmaciens, il n’y a pas eu de drame sanitaire. La hausse des ventes en ligne de médicaments reste d’ailleurs modérée. »

Statistiquement, ce qui est dangereux pour la santé en réalité c’est l’ordonnance du médecin qui prescrit des médicaments.

Trop d’ordonnances

D’abord parce qu’en France, un patient ressortira presque toujours avec une ordonnance même s’il n’en a pas besoin : il n’y a que 0,25% de chance de sortir de chez son médecin sans ordonnance. Cela monte à 40% aux Pays-Bas, ce qui est nettement plus raisonnable.

Pire, il faut savoir qu’une ordonnance qui prescrit plus de quatre ou cinq médicaments est potentiellement un danger car elle augmente les possibilités d’interactions médicamenteuses.

Des interactions qui provoquent 13.000 hospitalisations par an et causent 10.000 morts chaque année.

Le coût humain et financier de ces erreurs dues aux médecins et aux pharmaciens qui n’ont pas su décrypter le danger potentiel d’une ordonnance est colossal. Et ce sont bien entendu les contribuables qui paient à chaque fois puisque ces erreurs sont couvertes par la Sécurité sociale.

Alors il faut relativiser lorsque Isabelle Adenot déclare que «ce qui nous inquiète c’est qu’aujourd’hui un jeune de 10 ans ne peut pas venir dans une pharmacie acheter des médicaments, et que cela soit possible sur Internet.»

Ou encore lorsqu’elle dit que « récemment, quelqu’un a pu acheter dix boîtes de médicaments pour l’insomnie occasionnellece qui prouve bien que c’est un risque et qu’il faut donner le maximum de sécurité. »

Faire d’un cas isolé une généralité n’est pas sérieux. La tactique de la Présidente de l’Ordre des Pharmaciens est connue : faire peur, semer le doute pour conserver un monopole et empêcher une ouverture de marché.

L’Etat conforte les monopoles

Dans un autre pays, le marché aurait continué sa marche. Mais en France, non ! L’Etat intervient pour conserver les monopoles des corporations. Marisol Touraine, ministre de la Santé, planche sur un code des bonnes pratiques pour restreindre au maximum le marché.

C’est son but d’ailleurs : elle avait scandé lors de plusieurs discours prononcés en 2012 que « la santé n’est pas un marché ».

Bruno Lasserre a beau dire « qu’entre Internet et la montée en puissance des génériques, de nouvelles opportunités de baisse des prix, d’accroissement des services, d’innovation, s’ouvrent » et « qu’Internet est un gisement de croissance offert aux pharmaciens d’officine dynamiques », rien n’y fera : le marché et la loi de l’offre et de la demande sont inacceptables pour Marisol Touraine qui devient la meilleure alliée d’Isabelle Adenot.

Sous prétexte de garantir les droits du consommateur, l’Etat s’apprête donc à entraver au maximum la libéralisation du marché qui aurait permis aux consommateurs français de payer moins cher des médicaments basiques comme l’aspirine.

Ainsi, les pharmaciens tentés par la vente sur Internet seront obligés, selon le code de bonnes pratiques de l’Etat, d’afficher les mêmes prix en ligne et en pharmacie, d’ajouter le coût de la livraison, sans possibilité de l’offrir et d’avoir en stock la totalité des 3.500 produits permis à la vente en ligne.

Bruno Lasserre commente sobrement : «Ces mesures sont très dissuasives». Oui, en effet, puisqu’elles tuent non seulement les possibilités de développement de marché de pharmaciens innovants et dynamiques, mais aussi anéantissent la possibilité de baisse des prix des médicaments pour les clients.

Cet exemple montre bien que l’argent des contribuables sert à financer un Etat qui préserve les monopoles et limite la liberté du marché. Au final, c’est toujours la liberté de choix qui est restreinte et le contribuable qui paie la facture.

Jean de Selzac

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Santé - Science
3 mars 2013 02:48

La proposition de taxe carbone formulée par Boxer ira enrichir des personnes déjà gavées d’argent public… et pendant ce temps Suzanne Goldenberg se défait de ses compétences journalistiques.

Par Anthony Watts, depuis les États-Unis.

Alors que la journaleuse éco-citoyenne Suzanne Goldenberg nous baratine avec l’horrible possibilité que certains groupes de pensée sceptiques vis-à-vis de la théorie réchauffiste puissent bénéficier d’une goutte dans l'océan de financement habituellement reversé à coût de milliards dans l’abîme de la recherche sur le climat, nous assistons à une levée de moyens et de pouvoir de premier plan grâce à la sénatrice Barbara Boxer (D-Ca) et Bernie Sanders (I-VT).

Ce mouvement qui consiste à arroser financièrement des personnes au sein de sa sphère d'influence sur les questions climatiques est limpide pour les gens informés sur la question. Voici un article de la chronique de San Francisco qui met l'accent sur ce phénomène :

La manœuvre de Boxer nous mène à un tournant par rapport à la proposition sur la taxe carbone. Par Carolyn Lochhead

Washington - La sénatrice Barbara Boxer prévoyait jeudi de co-parrainer un plan radical pour contrôler les émissions de dioxyde de carbone sur le modèle des remises de redevances pétrolières aux résidents d’Alaska.

Le projet de la sénatrice démocrate de Californie est un avant-goût du projet de loi, autrement plus obscur, de Bernie Sanders, sénateur de gauche et indépendant du Vermont. Intitulée "redevance et dividende", cette loi est une variante peu commune de la taxe carbone qui permettrait de taxer les émissions de carbone à la source, comme par exemple directement au niveau des mines de charbon - ce qui augmenterait le prix des combustibles d'origine fossile.

Mais au lieu de verser l'ensemble des recettes au gouvernement, trois cinquièmes de l'argent serait remboursés aux résidents américains - ces remises pourraient atteindre des centaines de dollars. L'idée est librement inspirée du «fonds permanent» d'Alaska, qui distribue les redevances de pétrole et de gaz étatisé à tous les résidents de l'état.

Cela sonne bien, non ? Il suffit de se cantonner à ces compagnies de charbon et de pétrole pour qu'elles puissent nous présenter des factures plus élevées. Oui, voilà le tableau. Mais qu'en est-il des deux autres cinquièmes restant des recettes de l'imposition ?

1200 milliards de dollars.

La taxe soulèverait un montant estimatif de 1200 milliards de dollars sur dix ans et réduirait les émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport au niveau de 2005. Les trois cinquièmes de la taxe serait remboursés à «tous les résident légaux américains», ce qui risque de rendre plus politiquement réalisable l'initiative que si le butin allait au gouvernement.

Le reste de l'argent servirait en incitations pour le secteur des énergies propres et de la recherche dans ce domaine. L'idée d'une variante de la proposition "redevance et dividende" est très appréciée du climatologue de la NASA James Hansen, et de l'activiste Bill McKibben, fondateur de 350.org.

(Pour en savoir plus : http://www.sfgate.co...p#ixzz2KtiRO3LK)

Voyons voir, les deux cinquièmes de 1,2 trillions font 480 milliards de dollars. Et sur plus de 10 ans, cela représente environ 48 milliards de dollars par an. Pas étonnant qu'Hansen et McKibben apprécient l'idée. Elle garnira leurs poches, et celles de leurs amis, pour financer leurs «recherches» bien plus largement qu'ils n'auraient pu l'imaginer.

Toutefois, la journaleuse du Guardian Goldenberg s'inquiète du prétendue «secret» autour du financement - à hauteur de 120 millions de dollars - alloué à certains groupes de réflexion de 2002 à 2010. Étant donné qu'elle semble vouloir défendre aveuglément une partie plutôt que l'autre, peut-être touche-t-elle, elle aussi, un peu d'argent...

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