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david MIEGE
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13 septembre 2017 20:34

L’incertitude liée à la perspective du Brexit n’a pas entamé le prestige de la City, qui continue d’être perçue comme la Mecque indétrônable de la finance mondiale. Mais Francfort, Luxembourg, Paris et Dublin n’ont pas renoncé à la faire vaciller.

La perspective du Brexit n’y change rien : la 22e et dernière édition en date de l’index bisannuel des centres financiers globaux (GFCI), paru en septembre, confirme la ville de Londres à la première place de la finance mondiale devant New York, Hong Kong, Singapour et Tokyo. Francfort, le premier centre financier de la zone euro selon le GFCI, n’arrive qu’en 11e position.

Pour le Royaume-Uni, l’enjeu est particulièrement important car les services financiers (banque et assurance) y représentent 7,3% de la main d’œuvre, soit environ 2 200 000 emplois (contre 600 000 en France) et 12% des recettes fiscales de l’Etat.

Londres arrive en tête dans tous les domaines de compétitivité...

 

le London Stock Exchange. Il établit seulement un classement des grandes métropoles mondiales de la finance selon une centaine de ce qu’il appelle des «critères de compétitivité». Ceux-ci sont classés par l'étude en cinq grands domaines : environnement d’affaires, capital humain, infrastructures, développement du secteur financier et réputation. Or, Londres arrive non seulement en tête du classement général, mais également en tête de chacun des cinq classements par domaine de critères de compétitivité.


Une compétition féroce est donc en train de s’établir entre les quatre ou cinq centres financiers européens qui pourraient, à terme, accueillir les exilés de la finance post-Brexit.

En juillet dernier, c’était au tour de la banque d’affaire américaine Morgan Stanley d’annoncer son choix de déplacer sa plateforme financière à Francfort pour y doubler ses effectifs locaux, les faisant passer de 200 à 400 personnes, tout en renforçant ses équipes à Paris et à Dublin, au détriment des équipes basées à Londres. Mais le remplacement de Londres, où Morgan Stanley emploie aujourd’hui 5 000 personnes, n’est pas pour demain.

De son côté, Paris a annoncé, le 7 juillet 2017 une série de mesures essentiellement fiscales destinées à attirer les entreprises du secteur financier désireuses (ou contraintes) de quitter Londres. Parmi elles, l’abrogation de l'extension prévue en 2018 de la taxe sur les transactions financières (TFF) et l'exclusion des bonus du calcul des indemnités de licenciement de certains employés comme les traders.

Mais, Paris est encore très loin d'être a priori une destination de la finance, même si la capitale française a progressé au classement du GFCI, passant en une dizaine d'années de la 40e à la 23e position. 
 
«En tant que place de repli en Europe à la suite du Brexit, Paris est aujourd'hui le cinquième choix des dirigeants de grandes banques après Dublin, Amsterdam-Bruxelles, Luxembourg, et Francfort», regrettait Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale de la Fédération bancaire française, citée par Challenge en octobre 2016.

 

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