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8 février 2017 03:14

Résultat de recherche d'images pour "Le terroriste du Louvre aurait voulu se venger de la politique de la France en Syrie" Après 24 heures de mutisme, l'Égyptien de 29 ans a livré lundi une version des faits et confirmé son identité. Il aurait voulu venger les Syriens de la politique menée dans leur pays par la France.

Le terroriste qui a attaqué les militaires au Louvre vendredi matin aux cris d'«Allah Akbar» a enfin commencé à parler. Après 24 heures de quasi-mutisme dimanche, l'Égyptien de 29 ans a accepté de répondre à la police à l'occasion d'une troisième audition menée dans la journée de lundi.
Depuis sa chambre ultra-sécurisée de l'hôpital européen Georges-Pompidou où il a été conduit vendredi, grièvement blessé par balles, l'agresseur a commencé par décliner son identité. Une source proche du dossier précise au Figaro qu'il a confirmé s'appeler Abdallah el-Hamahmy. Un trouble personnage dont le profil n'a cessé d'étonner les enquêteurs dès le début des investigations.

«Il a développé sa première version des faits», précise la même source. Selon nos informations, il a notamment soutenu avoir voulu venger les Syriens de la politique menée dans leur pays par la France. Par ailleurs, interrogé sur le choix de sa cible, il a assuré avoir visé le site du Louvre pour porter un coup au tourisme français et à son économie en général.

En revanche, ce père de famille, dont la femme est enceinte, ne dit pas pourquoi il est venu de Dubaï pour perpétrer une attaque aussi rudimentaire. Les policiers essaient aussi de comprendre les raisons pour lesquelles il s'est lancé, du haut de son 1,65 mètre, à l'assaut de quatre solides chasseurs parachutistes rompus au close-combat et armés de fusils d'assaut. En outre, il va devoir s'expliquer sur de possibles liens avec les «frères en Syrie», dont il a parlé sur son compte Facebook, mais aussi avec Daech, auquel il fait référence dans un ultime tweet en citant Abou Mohammed al-Adnani, «ministre des attentats» de l'État islamique tué en août dernier. Pour l'instant, il reste silencieux quand les policiers lui demandent s'il a agi seul ou s'il a été téléguidé.

Des bombes de peintures et deux téléphones portables

Enfin, le terroriste a dû justifier la possession de bombes de peintures retrouvées dans son sac à dos et qui auraient pu servir à maculer des œuvres d'art considérées par les islamistes comme l'expression d'un Occident décadent.

La section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) continuent d'exploiter la moisson d'indices récoltés, dans l'enquête lancée à vive allure vendredi avec la découverte de sa «planque», un appartement cossu loué 1700 euros rue de Ponthieu, près des Champs-Élysées. Le parcours parisien de l'islamiste présumé est retracé grâce au GPS de la Renault Mégane louée dans une agence du VIIIe arrondissement et ses deux téléphones, un iPhone 7 et un mobile retrouvé dans sa veste, sont explorés.

Comme ils le font dès qu'une affaire a un contour international, policiers et magistrats ont amorcé des coopérations policières et des demandes d'entraides judiciaires avec leurs homologues en Turquie, dans les Émirats arabes unis et en Égypte.

Comme le prévoit la loi dans le domaine antiterroriste, Abdallah el-Hamahmy dispose de 96 heures pour soulager sa conscience et préciser ses motivations. C'est-à-dire jusqu'à ce mercredi soir en théorie.

 

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