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2 mars 2017 00:57

François Fillon pourrait bénéficier de l'«acharnement judiciaire» dont il est victime

La volonté de «faire taire la droite» dans cette élection présidentielle risque, a contrario, de mobiliser son électorat qui n’a pas l'intention de se faire voler son candidat ni son élection, estime l'essayiste Ivan Rioufol.

RT France : François Fillon avait promis de retirer sa candidature à la présidentielle au cas où il était mis en examen. Nous y sommes mais il a maintenu sa candidature. Il a donc rompu sa promesse ce qui lui a coûté le soutien de Bruno Le Maire, par exemple. Peut-on justifier son action ?

Ivan Rioufol (I. R.) : Il s’était dégagé il y a quelques jours de cette promesse qui était de mon point de vue inutile et un peu idiote, puisqu’il pressentait que la justice risquait de déboucher sur cette mise en examen.

En effet, on peut lui reprocher de ne pas avoir tenu parole, mais on peut surtout lui reprocher de s’être mis volontairement dans le piège d’un «gouvernement des juges». Il a corrigé cette erreur il y a quelques jours et aujourd’hui, il applique son deuxième positionnement qui était de dire que même en cas de mise en examen, il ne retirerait pas sa candidature.

RT France : François Fillon a également parlé de la politisation de son affaire, d'un «assassinat politique». Vous avez écrit que le fait que François Fillon soit soumis à ce calvaire judiciaire pourrait lui profiter. Comment ?

I. R. : Il peut en profiter dans la mesure où ce qui apparaît désormais, au-delà de ses maladresses et des fautes qu’il a pu commettre, c'est une sorte d’acharnement judiciaire pas simplement contre lui, mais également contre le Front national, où des proches de Marine Le Pen, présidente du parti et candidate à la présidentielle, font l'objet de mises en examen.

Il y a des coïncidences troublantes qui font que deux grands partis de l’opposition, le Front national et Les Républicains, sont suspectés par une justice qui semble partiale du fait même qu’elle s’immisce dans un processus électoral alors qu’il était auparavant de coutume en France que la justice fasse une parenthèse le temps de la campagne électorale.

Nous sommes à quelques semaines d’une échéance très importante, alors que les grands débats n’arrivent toujours pas à être posés, parce qu’une justice – celle du parquet financier qui est un instrument politique qui a été mis en place par François Hollande –, tente de faire pression contre François Fillon. 

 La question qui doit se poser, c’est est-ce qu’il n’y a pas, malgré tout, de la part du pouvoir, de la part de la gauche, qui est plus ou moins derrière ces juges, ces médias et ces policiers qui donnent des pièces aux médias, de volonté de rendre inaudibles et suspects deux grands courants politiques d'opposition majoritaire.

La droite parle d’une tentative d’un coup d’Etat judiciaire, le mot est peut-être fort, mais il y a beaucoup d’arguments qui plaident en sa faveur.

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