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3 avril 2018 16:44
Le radicalisme a la cote chez les lycéens musulmans

Radicalisation. Dans l’ouvrage “La tentation radicale”, Anne Muxel et Olivier Galland, sociologues au CNRS, font le constat inquiétant d’une forte propension chez les lycéens musulmans à tomber dans le radicalisme, rapporte Marianne ce mardi.

Quelque 7.000 jeunes âgés de 14 à 16 ans ont été interrogés au cours de deux ans d’étude. Ils ont été choisis, comme l'explique Marianne pour avoir fréquenté des régions où avaient lieu des “manifestations de radicalité” (émeutes, affrontements avec la police, blocages des lycées) telles que les quartiers nord de Marseille ou encore les régions lilloise et parisienne.

L’Académie de Dijon (Côte-d’Or), elle, a été ajoutée au panel afin d’apporter de la diversité à l’étude. Afin d'analyser la prégnance des idées radicales chez les jeunes issus de milieux modestes et de confession musulmane, les jeunes scolarisés dans les lycées populaires et les jeunes musulmans ont compté pour 39% et 26% des sondés.

Un “effet islam prépondérant” dans la radicalisation des jeunes

Les chiffres obtenus sont édifiants : si 11% des adolescents interrogés pensent qu’il n’y a qu'“une seule religion » et que celle-ci “a raison contre la science”, ils sont 32% chez les jeunes musulmans à le penser. 81% d’entre eux estiment d’ailleurs que “c'est plutôt la religion qui a raison sur la question de la création du monde”.

Enfin, un tiers des adolescents musulmans se montrent tolérants à la violence, contre 25% pour l’ensemble des sondés. Ainsi, chez les individus les plus radicaux en termes de violence et de religion, 70% ne condamnent pas les attentats de Charlie Hebdo ou de l’Hyper Cacher. Les jeunes musulmans se montrent plus rigoristes dans leur foi que le reste des sondés, puisqu’ils sont 20% à estimer acceptable de “combattre les armes à la main pour sa religion”, contre 10% sur l’ensemble de l’étude.

Les deux sociologues évoquent un “effet islam prépondérant” dans la dynamique d’adhésion à la radicalité religieuse, pouvant se conjuguer avec un attrait pour la violence.

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