Les premiers sont ces « groupuscules » qui n’ont rien à voir avec les paisibles manifestants et qui jettent un regrettable discrédit sur les humanistes et militants des bonnes causes. Parfois même, on se demande si ce ne sont pas des commandos mercenaires déployés par les ennemis réacs ou capitalistes.

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Il y eut aussi, en 2013, la plus grande manifestation depuis celle destinée à sauver l’École libre en 1984. Le potentiel de dérive grave vers des émeutes et insurrections de cette Manif pour tous, détecté par les limiers de Beauvau infiltrés dans la foule, fut heureusement contenu grâce à l’autorité de Manuel Valls alors ministre de l’Intérieur.

La France fut sauvée de la chienlit ! Et quand une supplique sous forme de 700.000 pétitions fut apportée au CESE – Conseil économique, social et environnemental –, son président, oubliant opportunément le second qualificatif de son entreprise « sinécuriale », objecta qu’il n’avait pas compétence pour la recevoir. Ouf, le pays avait évité la casse des valeurs républicaines d’égalité et de justice que ces factieux tentaient de fomenter !

Les citoyens qui se réfugient dans un silence inaudible bien que pesant sont ceux qui casquent à l’issue de la partie, pour solde de tout mécompte. Cependant, certains fatigués, faisant fi de la solidarité républicaine, fuient sous des cieux à leurs yeux plus sereins.

Un autre, Moscovici – ex-ministre des économies qu’il n’a su faire –, se recase à la Commission en tout bien tout déshonneur. Pour dire vulgairement : tous se cassent !

On attend fébrilement du locataire de l’Élysée qu’il opte également pour ce choix réaliste dont il devrait prendre enfin l’initiative, en honorant avec panache et dans une ultime déclaration publique l’esprit de consensus dont il est si friand !

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/henrigizardin/france-casse,136728?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=698a35989c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-698a35989c-30494613&mc_cid=698a35989c&mc_eid=3bbbfa4636