13 octobre 2014 01:17

UNE IMMIGRATION QUI NE GENE NI LA GAUCHE NI LA DROITE

On chasse les exilés fiscaux français, on les punit, on les rançonne, mais on accueille à bras ouverts et à bouches cousues les exilés fiscaux nord-africains et africains pourvus qu’ils disposent d’au moins un million d’euros.

Les dirigeants algériens apprécient l’immobilier parisien, les résidences à Neuilly, le 16e, le Boulevard Haussmann, le Parc Monceau et, bien sûr, la Côte d’Azur.

Le secrétaire général du FLN en personne possèderait un pied-à-terre de 600 m2 acheté à Nicolas Sarkozy et situé sur l’Ile de la Jatte, à Neuilly.

**Selon le quotidien algérien « El Watan », du 6 octobre, sous la signature de Mohand Aziri, il aurait été acheté 800.000 euros (je pense qu’il manque un zéro et qu’il s’agit plutôt de 8 millions d’euros) via la SCI l’Olivier. Il s’agit là d’un moyen très répandu pour tromper le fisc et ne pas payer d’impôts.

L’association Sherpa, fondée par l’avocat William Bourbon, dont la siège est rue de Rome, s’intéresse particulièrement aux détournements, malversations et biens mal acquis des dignitaires algériens, le plus souvent sur dénonciations venues d’Algérie. Elle dénonce la corruption de nombreuses personnalités autour du président Bouteflika.

Nicolas Sersiron, vice-président du CADTMF (Collectif pour l’annulation de la dette des pays du Tiers-Monde) exclut totalement l’Algérie de sa sphère d’études. Il s’intéresse cependant aux patrimoines constitués en France par les dignitaires du Sud mais les biens et fortunes détenus par l’oligarchie algérienne relèvent des questions tabous, eu égard aux relations entre les deux pays où l’omerta est de rigueur.

Transparency International, autre ONG très à cheval sur la corruption dévastant les pays africains, explique par son communicant Daniel Lebègue, qu’ils n’ont aucun dossier concernant l’Algérie.

Les agences immobilières parisiennes des quartiers chics affirment que les grosses fortunes bâties au noir boostent réellement le marché immobilier.

Ceux qui ne possèdent pas de comptes bancaires font appel à des associés en France où rachètent des parts de SCI, détournant ainsi l’écueil du transfert de devises. C’est de cette manière qu’ils « blanchissent ».

Accordant une interview à Mohand Aziri, Nicolas BEAU, directeur du site d’information «Mondafrique » affirme que : « Les biens des dirigeants algériens en France est la boîte de Pandore à ne pas ouvrir ».

**Il ne s’explique pas comment Amar Saadani, secrétaire général du FLN, peut posséder une carte de résident de 10 ans, obtenue comme VIP à la préfecture de Nanterre, alors qu’il a un passeport diplomatique et n’a pas besoin de visa ! Il a obtenu ces papiers en 2011, alors que Claude Guéant était ministre de l’Intérieur.

**Nicolas Beau se demande comment Sarkozy a pu vendre son appartement à l’homme qui règne sur l’importation des voitures de luxe à Alger, et qui possède une agence immobilière fantôme à Paris, alors que tout son chiffre d’affaires est réalisé en Algérie ?

La transaction se serait faite par l’intermédiaire du Crédit Agricole de Genève. Saadani détiendrait environ 300 millions d’euros dans la première banque de France. Sans doute cherche-t-il à se préserver si la situation s’aggravait en Algérie, ce qui est prévisible. »

Le gouvernement français qui souvent s’interroge sur l’immigration délivre facilement des cartes de résident à ses « amis » afin qu’ils puissent échapper allègrement à la justice de leur pays.

Est-ce que la France serait devenue à son tour un « paradis fiscal » pour les millionnaires nord-africains et du Moyen-Orient ?

Il s’agit là d’une immigration qui ne gêne ni la gauche ni la droite, bien au contraire !