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3 décembre 2020 21:19

Premier djihadiste français condamné à son retour de Syrie, Flavien Moreau est retourné en prison après une mise en examen pour escroquerie et port d’arme

Aussitôt sorti, aussitôt réincarcéré. Le djihadiste Flavien Moreau, qui a quitté sa cellule en janvier dernier après avoir purgé une peine de sept ans, est retourné entre quatre murs… dès le mois d’octobre, rapporte Le Parisien. Après dix mois de liberté, celui qui est connu pour être le premier islamiste condamné à son retour de Syrie, a été mis en examen pour « escroquerie » et « port d’arme » puis placé en détention. Ce nouvel écart, qui n’a rien à voir avec sa précédente condamnation pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », a permis de constater qu’il ne respectait pas la « surveillance judiciaire » mise en place à sa sortie de prison. 

« Il représente un danger permanent »

Depuis la fin du mois d’octobre, Flavien Moreau se trouve donc au centre pénitentiaire de Nantes (Loire-Atlantique), où il a été placé à l’isolement. Une décision qu’il a contestée mais qu’une représentante de l’administration pénitentiaire a justifié par son profil. « Il représente un danger permanent. Ses précédentes périodes de détention ont été émaillées de multiples comptes rendus d’incidents, témoignant d’un comportement en permanente opposition avec l’administration pénitentiaire », a-t-elle confié au Parisien.

Et le djihadiste ne semble pas avoir perdu ses mauvaises habitudes, puisqu’à peine réincarcéré, il s’est « illustré » en « arrachant volontairement le bouton d’alarme de la salle de téléphone » et en menaçant le personnel pénitentiaire. 

Condamné 13 fois avant son départ en Syrie

Avant même de partir en Syrie, Flavien Moreau était connu des services de police pour son comportement violent et provocateur. Ce natif de Corse, adopté par une famille nantaise à l’âge de deux ans, avait déjà été condamné à 13 reprises pour violences, vols, port d’arme, et chacun de ses séjours en prison ont fait l’objet de rapports d’incidents.

Fin 2012, alors qu’il sort de détention, il tente de rejoindre la Syrie mais est stoppé à plusieurs reprises à la frontière turque et bulgare. Il parvient quand même à passer une dizaine de jours sur zone, et à son retour en France, celui qui a pris Abdel Fattah pour « nom de guerre » est pris en chasse par les services de renseignement français.

Il est finalement interpellé fin janvier 2013 et condamné à sept ans de prison en novembre 2014. 

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- dans djihadisme
21 mai 2020 20:13

Selon les informations du site Breitbart News, les victimes des djihadistes au cours des trois premières semaines du Ramadan ont atteint un seuil inquiétant.

Les données ont été compilées du 24 avril au 14 mai. Comme le révèle le rapport effectué par le site Breitbart News, les victimes des djihadistes au cours des trois premières semaines du Ramadan ont atteint un seuil inquiétant avec 584 décès et 587 blessés.

Les djihadistes auraient surnommé leur combat : la «bataille du Ramadan». Cette année, le nombre de victimes, aussi bien les morts que les blessés, devrait largement dépasser celui de 2019. Les 1 171 victimes (584 morts, 587 blessés) au cours des trois premières semaines du mois sacré ont déjà dépassé d’environ 10% les 1087 (531 morts, 556 blessés) au cours de la même période l'an dernier.

Une attaque contre une maternité

Les talibans afghans restent le groupe le plus sanglant avec 76 attaques pour un triste bilan : 264 morts, 278 blessés. Les narco-djihadistes talibans sont respectivement responsables d'environ la moitié de toutes les attaques et victimes.

Au cours du mois du Ramadan, 164 attaques ont été perpétrées dans 18 pays, la grande majorité en Afghanistan. Malgré la chute de son califat au début de l'année 2019, l'Etat islamique continue de faire des ravages dans ce que certains groupes de surveillance et organes de presse ont décrit comme une résurgence potentielle, principalement en Irak, en Syrie et en Afghanistan.

Le décompte de cette semaine couvre notamment l'attaque odieuse contre une maternité dans la capitale afghane, Kaboul, qui a fait au moins 24 morts, dont des mères et des nouveau-nés, ainsi que 16 blessés.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
20 mai 2020 19:50

Treize jihadistes françaises détenues dans des prisons syriennes se sont évadées, dont la compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France, a indiqué mercredi à l'AFP le Centre d'analyse du terrorisme (CAT).

"A ce jour, 13 femmes jihadistes françaises qui étaient détenues dans des camps sous le contrôle des Kurdes de Syrie (principalement al-Hol et Aïn Issa) sont présumées en fuite, notamment Hayat Boumedienne, soit 10 % des Françaises détenues en Syrie", a indiqué Jean-Charles Brisard, un des co-fondateurs de ce think-tank basé à Paris.

"Ces éléments confirment l'incapacité des autorités locales à garantir la détention des jihadistes étrangers, que ce soit dans les prisons ou dans les camps, dans lesquels se produisent régulièrement des mutineries et des tentatives d'évasion", a estimé M. Brisard. "Le principal risque est celui de la dispersion de jihadistes, qui pourraient soit renforcer les rangs d'organisations jihadistes en Syrie ou en Irak, soit tenter de rejoindre une autre terre de jihad, soit pour certains revenir clandestinement en Europe pour y commettre des attentats".

Hayat Boumedienne, compagne d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France, est visée par une nouvelle enquête ouverte fin avril à Paris pour "association de malfaiteurs terroristes criminelle". Déjà renvoyée aux assises dans l'enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo, une policière de Montrouge (sud de Paris) et l'Hyper Cacher, elle avait précédemment été donnée pour morte par l'épouse du jihadiste français Jean-Michel Clain en mars 2019.

 

Mais une femme qui a témoigné auprès de la justice française avait rapporté que Hayat Boumedienne était bien en vie en octobre 2019 et qu'elle se serait échappée du camp d'Al-Hol, où elles étaient toutes les deux retenues, avait indiqué la semaine la télévision publique France 2.

Elle avait rejoint la zone irako-syrienne quelques jours avant les attaques de janvier 2015 à Paris, en compagnie des deux frères Belhoucine, dont l'aîné Mohamed est considéré comme le mentor d'Amédy Coulibaly.

Le CAT plaide, comme d'autres organisations et experts du terrorisme en France, pour le rapatriement en France des jihadistes détenus dans les camps kurdes et leurs familles.

"C'est vraiment la meilleure option pour notre sécurité et l'avancée des enquêtes", a estimé M. Brisard, selon qui parmi ces 13 femmes figurent des personnalités importantes. "Certaines ont été mariées à des jihadistes très connus, d'autres ont fait de la propagande et sont apparues dans les revues de l'organisation Etat islamique" (EI), a-t-il expliqué.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
5 juillet 2019 12:47

[…] Trois Françaises et leurs neuf enfants ont été arrêtés le 2 juillet après avoir franchi la frontière qui sépare la Syrie de la Turquie : la nièce de Fabien Clain, Jennifer, épouse de Kevin Gonot, déjà vieux routier du djihad aujourd’hui condamné à mort en Irak ; la femme de Thomas Collange, membre de l’État islamique et pilier de la nébuleuse islamiste toulousaine ; leur belle-mère Christine Allain, 60 ans, alias Mariam, convertie avec son mari Stephane Gonot au début des années 2000. L’époux de cette dernière, père de Kevin, est considéré comme décédé en Syrie par la DGSI.

 

Actuellement détenus en centre de rétention. Elles sont visées par un mandat d’arrêt émis par la France pour association de malfaiteurs terroristes. Elles devraient rejoindre la France d’ici quelques semaines.

Elles seront « accueillies » par la DGSI et placées en garde à vue. […] Les jeunes fréquentaient Olivier Corel, « l’émir » blanc d’Artigat, aujourd’hui âgé de 72 ans, qui les a tous menés sur la voie du djihad armé.

Kevin Gonot et Thomas Collange étaient également amis de Sabri Essid, décédé en zone de guerre syrienne, qui fut le mentor de Mohammed Merah. […] Fin 2013 et début 2014, les Gonot, Collange et Clain ont rejoint les zones de guerre en Syrie, où ils ont servi l’État islamique.

Fabien et Jean-Michel Clain ont participé aux préparatifs et à la revendication de l’attentat du Bataclan du 13 novembre 2015. Ils ont été tués en février à Baghouz, en Syrie. […]

Le Point

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
25 juin 2019 16:59

La Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits humains a réclamé lundi le rapatriement des proches de jihadistes de l’organisation État islamique. Près de 29 000 enfants étrangers sont actuellement bloqués en Syrie ou en Irak.

Les proches des combattants de l’organisation État islamique doivent être rapatriés, estime l’ONU. La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a en effet réclamé, lundi 24 juin, que les proches des jihadistes capturés ou tués en Syrie et en Irak, dont des milliers d’enfants, soient « rapatriés, à moins qu’ils ne soient poursuivis pour des crimes ».

« Les membres des familles […] doivent être rapatriés, à moins qu’ils ne soient poursuivis pour des crimes », a affirmé Michelle Bachelet à l’ouverture de la 41e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. « Les enfants, en particulier, ont subi de graves violations de leurs droitsy compris ceux qui ont pu être endoctrinés ou recrutés […] pour commettre des actes violents. La considération première doit être leur réadaptation, leur protection », a-t-elle ajouté.

[…]

Tvanouvelles.ca / Nouvelobs.com / France24.com

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
12 juin 2019 16:49

Alors que douze orphelins viennent d’être rapatriés de Syrie, le Roubaisien Amine Elbahi continue son combat pour le retour de sa sœur et de ses deux neveux de 2 et 3 ans retenus sur place par des Kurdes. Suite à une lettre du gouvernement qu’il considère « comme une insulte » il vient de porter plainte contre la France.

Le courrier date d’avril mais Amine Elbahi assure ne l’avoir reçu que ce mardi. Il ne décolère pas : « C’est une insulte ! » Sur une page, le chef de cabinet d’Emmanuel Macron détaille : « Leur situation (celle des orphelins mineurs français rapatriés) diffère de celle d’enfants accompagnés de leur mère qui assure l’autorité parentale. Ce sont les parents qui sont responsables au premier chef de la situation dans laquelle ils ont placé leurs propres enfants (…) »

En gros, continue le Roubaisien, le gouvernement « fait la distinction entre les orphelins et les autres pour les rapatriements. » Ce qui diminue les chances de retour de ses deux neveux de 2 et 3 ans et demi qui sont retenus depuis janvier avec leur mère, une Roubaisienne de 25 ans, dans le camp de Al Hol en Syrie.

[…] Amine Elbahi a déposé plainte contre la France devant la Commission européenne pour non-respect des droits de l’enfant. « Notre souhait est que le dossier soit transmis à la Cour européenne de justice qui peut, elle, rendre des arrêts contraignants. »

90 % des enfants ont moins de 6 ans

Depuis le départ de sa sœur pour la Syrie, cet étudiant en droit multiplie les démarches pour son rapatriement et celui de ses enfants : « 90 % des enfants français présents sur place ont moins de six ans et sont traumatisés, il faut qu’ils sortent de là ! »

Il demande aussi à ce que sa sœur, qui a rejoint les rangs de Daesh en 2014, soit jugée en France : «  Elle a été condamnée par contumace fin 2018 en France pour association de malfaiteurs à but terroriste, ils n’ont qu’à appliquer le mandat d’arrêt international qui a été émis contre elle. Elle est prête à s’expliquer.  »

Actuellement, selon nos informations, une dizaine de femmes nordistes ainsi qu’une bonne vingtaine d’enfants sont toujours retenus dans trois camps gérés par des Kurdes en Syrie : Al Hol, Al Roj et Aïn Issa.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
11 juin 2019 11:28

En deux jours, une vingtaine d'enfants de djihadistes français ont été rapatriés en France.

La Turquie a remis à la justice française neuf enfants et trois djihadistes, indique ce mardi une source proche du dossier à l'AFP. Selon BFMTV, tous ces enfants font partie d'une même fratrie : ils ont le même père biologique mais des mères différentes. Ce dernier, un homme de 35 ans, serait d'ailleurs l'un des trois revenants rapatriés.  

 

Le groupe a dans un premier temps quitté la zone irako-syrienne pour rejoindre un centre de rétention en Turquie, avant de fouler le sol français ce mardi matin. Selon une source interrogée par la BFMTV, ils se sont envolés à bord d'une ligne régulière. La chaîne affirme aussi que parmi les enfants figurent deux nourrissons de moins d'un mois et sept frères et soeurs de 1 à 15 ans.  

 

Les trois adultes - le père âgé 35 ans et deux femmes dont l'une de 36 ans - ont été placés en garde à vue dans les locaux de la DGSI, ont précisé à l'AFP des sources proche du dossier et judiciaire, et les enfants ont été placés par le parquet de Bobigny. Cette opération, distincte des rapatriements au cas par cas d'enfants en provenance du Kurdistan syrien, s'inscrit dans le cadre des expulsions régulières des djihadistes par la Turquie. 

12 orphelins rapatriés lundi

Lundi, 12 orphelins, enfants de djihadistes français qui se trouvaient dans des camps tenus par des Kurdes ont été rapatriés en France après un passage en Turquie. L'opération s'est déroulée dans la localité d'Aïn Issa, près de la frontière avec la Turquie.  

Deux orphelins néerlandais ont aussi été remis à une délégation gouvernementale de leur pays. Les enfants, dont le plus âgé a dix ans, vivaient dans des camps du nord-est du pays où ont été recueillies des dizaines de milliers de personnes ayant fui les offensives contre le dernier bastion du groupe djihadiste État islamique (EI).  

 

Jusqu'à présent, la France avait rapatrié une poignée d'orphelins et une fillette de trois ans. Selon le ministère des Affaires étrangères, environ 450 ressortissants français affiliés à Daech sont en prison ou retenus dans des camps de réfugiés. 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
7 juin 2019 16:38

Selon le dernier Rapport national sur la sécurité, publié par le Conseil national pour la prévention du crime, quatre femmes Suédoises sur dix craignent de sortir de chez elles. Selon une étude d’Amnesty International, « réalisée en 2017, 1,4% de la population a déclaré avoir été victime de viol ou de violences sexuelles, ce qui correspond à environ 112 000 personnes ». (Source image : iStock)

A Uppsala, pittoresque ville universitaire suédoise, 80% des jeunes filles éprouvent un sentiment d’insécurité dans le centre-ville. Une adolescente de 14 ans, qui craint de révéler son identité, a déclaré aux médias suédois qu’elle chausse toujours des baskets pour pouvoir « courir plus vite » si elle est attaquée :

« Je me suis assise sur un banc et immédiatement, des types sont venus s’asseoir à ma gauche et à ma droite. D’autres sont arrivés et se sont tenus devant moi. Ils ont commencé à saisir mes cheveux et à attraper mes jambes ; ils me parlaient dans une langue que je ne comprenais pas. J’étais terrifiée ; je leur ai dit à maintes reprises de me laisser tranquille, mais ils n’écoutaient pas … Tout est si horrible. C’est trop affreux. Je veux pouvoir à nouveau me sentir en sécurité », a-t-elle déclaré à propos de ses trajets en bus.

Une enquête récente réalisée dans la région d’Uppsala a révélé que moins d’une lycéenne sur cinq (19%) se sent en sécurité dans le centre-ville. En 2013, ce pourcentage atteignait 45%. Les hommes et les « jeunes » qui harcèlent sexuellement en bandes les suédoises d’Uppsala sont généralement des migrants récemment arrivés.

Les édiles d’Uppsala ont déclaré publiquement : « Nous demandons aux jeunes filles qui ne se sentent pas en sécurité de réfléchir avant de marcher seules, de s’assurer qu’un proche est en mesure de venir les chercher et de prendre toute précaution nécessaire pour réduire leur sentiment d’insécurité. » En d’autres termes, les autorités laissent aux jeunes filles le soin d’assurer leur propre sécurité.

Les effrayées d’Uppsala ne forment qu’une petite partie du tableau. Selon le dernier rapport national sur la sécurité publié par le Conseil national suédois pour la prévention du crime (Brottsförebyggande Rådet ou Brå), quatre femmes sur dix ont peur de sortir seules. « Près d’un quart de la population a changé d’itinéraire ou a opté pour un autre mode de transport en raison de son sentiment d’insécurité …

Presque une femme sur deux âgée de 20 à 24 ans (42%) déclare avoir opté pour un autre itinéraire ou un autre mode de transport par crainte d’une agression. Chez les hommes du même groupe d’âge, la proportion chute à 16% … », indique Brå.

Tout ceci n’a pas empêché le gouvernement de réduire le budget de la police. Au cours des ajustements budgétairede printemps, la dotation de la police a baissé de 232 millions de couronnes suédoises (21,8 millions d’euros). « Le nouveau budget aura des conséquences sur les activités de la police, mais il est trop tôt pour savoir lesquelles. Nous devons réfléchir pour adapter notre action aux nouvelles conditions économiques », a déclaré la police. Le chef de la police, Anders Thornberg, a vivement critiqué les coupes budgétaires.

En l’état actuel des choses, la police est submergée de tâches qu’elle ne peut pas exécuter correctement, à commencer par la résolution des affaires de viol. Amnesty International a ainsi publié en avril, un rapport intitulé « Il est temps que les choses changent : justice pour les victimes de viol dans les pays nordiques », qui critique sévèrement la Suède pour son laxisme en matière de violences sexuelles.

Selon Amnesty, la recherche des violeurs ne fait l’objet d’aucune priorité, les délais d’obtention des analyses ADN sont « extrêmement longs », l’aide apportée aux victimes de viol est notoirement insuffisante, quant à la prévention du phénomène, elle s’avère notoirement insuffisante.

Le rapport d’Amnesty déclare :

« En 2017, la police suédoise a enregistré 5 236 plaintes pour viol impliquant des personnes âgées de 15 ans ou plus : 95% des victimes étaient des femmes ou des jeunes filles. Des statistiques provisoires pour 2018 font état de 5 593 plaintes pour viol, 96% de victimes étant des femmes ou des jeunes-filles. Compte tenu de la sous-déclaration récurrente des viols et autres crimes sexuels, ces chiffres ne donnent pas une image réaliste de l’ampleur du problème.

Une étude réalisée en 2017 montre que 1,4% de la population a déclaré avoir été victime de viol ou de violences sexuelles, ce qui correspond à environ 112 000 personnes. La grande majorité des victimes ne signale jamais le crime à la police. Et les plaintes effectives finissent rarement au tribunal. En 2017, 11% des plaintes impliquant des adolescentes âgées de 15 à 17 ans et 6% des plaintes impliquant des adultes ont donné lieu à des poursuites ».

Les crimes sexuels ne sont pas les seuls crimes que les autorités suédoises sont dans l’incapacité de juguler. En 2018, un record de fusillades mortelles a été établi en Suède au cours desquelles 45 personnes ont trouvé la mort.

Ces fusillades ont eu lieu principalement dans la région de Stockholm mais la majorité des décès a été enregistrée plus au sud, dans la région de Malmö. « Ces statistiques culminent à un niveau terriblement élevé », a déclaré le commissaire de police de Stockholm, Gunnar Appelgren. Le précédent record – 43 coups de feu mortels – a été enregistré en 2017.[…]

Selon la police, ces fusillades sont la conséquence de règlements de comptes, lesquels se produisent le plus souvent en « zones sensibles » (utsatta områden, communément appelées « no-go-zones » ou « zones de non-droit »). Sur les six premiers mois de 2018, presque tous les échanges de coups de feu ont eu lieu en « zone sensible » indique la police.

En 2017, un rapport de police intitulé « Utsatta områden 2017  » (« Zones sensibles 2017 ») a répertorié 61 no-go zones en Suède.

Ces territoires abritent 200 réseaux mafieux qui regroupent environ 5 000 criminels. Vingt-trois de ces quartiers présentent un degré de dangerosité particulièrement élevé : des enfants à peine âgés de 10 ans se sont retrouvés impliqués dans des délits graves, dont certains mêlaient drogues et armes à feu. La plupart des habitants de ces quartiers ne sont pas des occidentaux, ce sont généralement des migrants musulmans.

La ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström, a entrepris de compliquer la situation en souhaitant rapatrier les enfants de terroristes partis rejoindre l’État islamique (ISIS) et qui sont aujourd’hui bloqués dans des camps de réfugiés en Syrie. « La situation est complexe et l’élaboration d’une politique et d’un message clair prennent du temps, mais nous y travaillons tous les jours. L’idée que ces enfants souffrent autant m’insupporte », a-t-elle récemment déclaré. Dans un post publié sur Facebook le 12 avril, Wallström a écrit :

« Le gouvernement agit vigoureusement pour que les enfants de Syrie qui ont un lien avec la Suède reçoivent l’aide nécessaire. Personne ne doit douter que le gouvernement fait tout qu’il peut pour ces enfants, quitte à les ramener en Suède si la chose s’avère possible. Chaque cas doit être traité individuellement car chaque enfant se trouve dans une situation particulière.

Certains sont orphelins, d’autres ont des parents qui ont été arrêtés en raison de leurs actes au sein de l’Etat islamique. Identifier les Suédois nés en [Syrie ou Irak] n’est pas chose aisée. Nous sommes en contact avec la Croix-Rouge internationale dans les camps et il est de la plus haute importance que la situation juridique de ces enfants soit éclaircie afin d’agir au mieux de leur intérêt. Acteurs internationaux, autorités suédoises et municipalités qui peuvent accueillir ces enfants doivent coopérer … »

L’horrible destin des enfants yézidis réduits en esclavage par l’État islamique n’a pas semblé « insupporter » Wallström.

Sur les 290 municipalités que compte la Suède, 41 pourraient être dans l’obligation, – à moins qu’elles ne le soient déjà -, de prendre en charge les terroristes de l’État islamique sur le chemin du retour indique un article de SVT Nyheter. 

La plupart des terroristes de l’Etat islamique sont encore en Syrie, mais certains sont déjà rentrés ou sur le chemin du retour. Pour « préparer » les municipalités, le Centre suédois de lutte contre l’extrémisme violent les a conviées à une « journée d’information » le 24 avril.

L’objectif de cette réunion était de « fournir un soutien aux municipalités qui ont reçu ou recevront des enfants et des adultes de retour des zones précédemment contrôlées par l’État islamique ». Les municipalités concernées sont celles qui hébergeaient les terroristes avant qu’ils ne rejoignent l’Etat islamique.

Au total, 150 ex-miliciens des deux sexes pourraient prochainement regagner la Suède, ainsi que 80 enfants voyageant avec leurs parents.

Le Premier ministre Stefan Löfven estime que les terroristes de l’Etat islamique ont « un droit » au retour, en tant que citoyens suédois. Löfven a affirmé que les priver de leur citoyenneté serait contraire à la constitution, mais ceux qui ont commis des crimes a-t-il ajouté, seront poursuivis. Magnus Ranstorp, expert du terrorisme, a toutefois mis en garde la Suède ; non seulement les terroristes de l’ Etat islamique posent un redoutable problème de sécurité, mais leurs femme et leurs enfants aussi :

« Les femmes ne sont pas d’innocentes victimes et les enfants de l’État islamique représentent un groupe conséquent … Dès l’âge de huit ou neuf ans, ces enfants ont été envoyés dans des camps d’endoctrinement où ils ont appris les techniques de combat rapproché et le maniement des armes.

Certains d’entre eux ont appris à tuer… La période qu’ils ont vécue dans les rangs de l’Etat islamique ne pourra pas être effacée, ni le fait qu’ils ont un père Etat islamique ou une mère Etat islamique ».

Il semble que la Suède ne rechigne devant l’importation d’aucun problème.

Judith Bergman, chroniqueuse, avocate et analyste politique, est Distinguished Senior Fellow de l’Institut Gatestone.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
3 juin 2019 18:35

Le vendredi 24 mai dernier, avec l’attaque perpétrée à Lyon par l’Algérien Mohammed Hicham Medjdoub, en situation irrégulière depuis qu’il s’est vu refuser son visa d’étudiant, la France a connu son premier acte de “ jihadisme immigrationniste ”.

Pour Alexandre del Valle, la cause des “ migrants ” clandestins est si forte que les violences commises au nom ces nouveaux héros victimes du Mal premier qu’est l’Occident judéo-chrétien seront de plus en plus fréquentes.

Le jihadisme immigrationniste, à la fois pro-Migrants clandestins et pro-islamiste, est une forme très particulière de terrorisme anti-occidental, fondé sur l’esprit revanchard et un racisme à rebours légitimé par l’islamisme ressentimental.

Parce que la figure du « migrant », même illégal, même arrivé par des réseaux de trafiquants afin d’alimenter un immense marché noir et criminel dans toute l’Europe, est devenue pratiquement intouchable, le néo-jihadisme immigrationniste risque de plus en plus d’être pratiqué par des migrants musulmans radicalisés ou même par des pro-Migrants immigrationnistes d’extrême-gauche pro-islamistes, ceci dans le cadre d’une vaste offensive des centrales jihadistes visant à utiliser le vecteur des trafics de Migrants clandestins et à instrumentaliser la mauvaise conscience occidentale au profit d’une adhésion aux thèmes paranoïsants et subversifs de l’islamisme.

Le but est créer un climat de justification du jihadisme, présenté comme une « réaction » face à la violence première de l’Occident « islamophobe », « raciste », néo-colonial, ex-« croisé ».

Le « jihadisme pro-Migrants » mêle donc le ressentiment anti-occidental, la haine islamiste anti-Mécréants et un esprit de revanche post-colonial qui incite à déculpabiliser le bourreau jihadiste en vertu d’un conditionnement qui consiste à diaboliser à tel point le non-musulman européen-judéo-chrétien au point de faire admettre que tout serait permis contre lui.

Le thème de la défense des « Migrants » est crucial et très mobilisateur pour les centrales du jihadisme et leurs stratèges en chef, car il permet de lier les agendas islamistes, immigrationnistes, antisionistes et la culture néo-barbare du rap anti-Blancs, anti-Occidental, ceci dans le cadre d’une vaste stratégie de mobilisation des « déshérités » et des nouveaux tiersmondistes radicaux. […]

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
1 juin 2019 20:31

« J’ai eu peur d’être frappé » : des djihadistes français torturés en Irak

L’ONG Human Rights Watch souligne que « les graves lacunes des procès irakiens, dont la torture, sont bien documentées ».

Human Rights Watch a appelé ce vendredi 31 mai Paris à ne pas « sous-traiter la gestion » des djihadistes français présumés « à des systèmes judiciaires abusifs », après que plusieurs Français, jugés en Irak et passibles de mort, ont affirmé que leurs « aveux » ont été extorqués sous la contrainte.

[…]

« Si des pays comme la France ne veulent pas que leurs ressortissants soient condamnés à la peine de mort, comme l’ont dit leurs représentants, ils devraient les ramener chez eux pour y faire l’objet d’une enquête et de poursuites », rétorque Lama Fakih, directrice adjointe de HRW pour le Moyen-Orient. Elle ajoute :

« Ces pays ne devraient pas rester les bras croisés pendant que leurs ressortissants sont transférés dans un pays où leurs droits à un procès équitable et à être protégés de la torture sont compromis. »

[…]

Lors d’une audience lundi, Fodil Tahar Aouidate a démenti ses « aveux » portés au dossier par l’instruction et obtenus au cours de quatre mois d’interrogatoire en Irak.

Ce Français de 32 ans, qui a rejoint la Syrie avec 22 membres de sa famille selon la justice française, a assuré avoir été frappé par ses interrogateurs pour « avouer ce qu’ils réclamaient ».

[…]

L’article dans son intégralité sur L’OBS

 
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
30 mai 2019 23:25

Parmi les 12 ressortissants français jugés pour appartenance à l’organisation État islamique en Irak, sept ont été condamnés à de la prison à perpétuité. Depuis Paris, les avocats cherchent à faire suspendre la peine capitale.

Les avocats des jihadistes français condamnés à mort en Irak, au mois de mai, pour appartenance à l’organisation État islamique (OEI) se lancent dans une course contre la montre pour éviter une exécution par pendaison et tenter de commuer la condamnation en peine de prison. La première étape pour les avocats est d’empêcher une exécution rapide de la peine capitale.(…)

Les sept Français déjà condamnés – Brahim Nejara, Karam el-Harchaoui, Kévin Gonot, Léonard Lopez, Salim Machou, Mustapha Merzoughi et Yassine Sakkam – ont un mois pour faire appel. Au total, 12 ressortissants français sont jugés depuis le début de la semaine en Irak.(…)

Dans le même temps, le Quai d’Orsay cherche, par des moyens diplomatiques, à éviter l’application de la peine de mort contre des citoyens français. « Il est clair que, pour nos ressortissants pour lesquels la peine de mort sera prononcée, nous demanderons à ce qu’elle soit commuée en prison à perpétuité », a ainsi déclaré Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse.

La prison à perpétuité, monnaie d’échange

Or les autorités irakiennes auraient tout intérêt à profiter de cette situation inconfortable pour les puissances occidentales, estime Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste du jihadisme : « Ces ressortissants étrangers vont très probablement servir de levier de négociation par les autorités irakiennes. Il ne serait pas étonnant de voir l’Irak marchander des compensations financières en échange de leur maintien en prison. » (…)

france24.com


Georges Fenech : « C’est très choquant d’entendre que la France devra encore payer pour ces terroristes pour leur éviter le châtiment »

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
9 mai 2019 17:37

Combien de personnes la France va-t-elle rapatrier de la zone irako-syrienne ? Certains mineurs ont déjà été rapatriés mais certains collectifs et leurs avocats voudraient voir le mouvement s'accélérer. L'exécutif va-t-il s'exécuter ?

Interrogé sur le plateau de BFMTV au micro de Jean-Jacques Bourdin le 8 mai, le ministre des Armées a assuré que le gouvernement faisait «tout pour rapatrier les orphelins [enfants de djihadistes français] qui sont identifiés comme tels» et a estimé «très probable» le rapatriement de plusieurs d'entre eux à l'avenir. Ces mineurs se trouvent actuellement dans le nord-est de la Syrie dans une zone contrôlée par une coalition arabo-kurde.

Cinq mineurs dans cette situation ont déjà été rapatriés en France le 15 mars 2019, mais l'exécutif se refuse à en faire de même avec les ressortissants adultes affiliés à Daesh.

Selon les informations de l'Express, outre ces cinq mineurs, quatre autres enfants de djihadistes français auraient été rapatriés après que leurs mères ont été condamnées en Irak. Florence Parly a souligné : «Il faut établir d'abord la situation d'orphelins de ces enfants. Il y a des missions qui sont envoyées par le ministère des Affaires étrangères pour identifier clairement les situations afin de pouvoir le cas échéant procéder à de nouveaux rapatriements.»

Le 6 mai, deux grands-parents avaient annoncé une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l'homme pour voir rapatrier leurs deux petits-enfants et leur mère djihadiste retenus en Irak. Les avocats des demandeurs veulent voir la France condamnée pour avoir signifier son refus de les rapatrier.

L'ancien chef d'Etat François Hollande, qui recevait le 7 mai le collectif Familles unies et leurs avocats, a été interpellé sur ce même sujet par ces personnes qui réclament aussi un rapatriement de ces mineurs dont les parents sont ou étaient Français. Le président qui avait admis avoir donné son accord pour faire éliminer des ennemis de la France sous sa présidence a cette fois plaidé pour un rapatriement «le plus rapidement possible» de tous les orphelins français retenus en zone irako-syrienne.

Pour les mères de ces mineurs, il s'est favorable à un retour en France «au cas par cas».

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
19 avril 2019 22:42

Le Conseil d’État doit se prononcer en urgence sur le destin de dix enfants et de leurs mères retenus en Syrie. Parmi elles, la Nantaise Margaux Dubreuil et ses trois enfants.

Au Nord-Est de la Syrie, le camp de Al-Hol établi par les autorités kurdes rassemble plus de 70 000 personnes, dont 90 % des femmes et leurs enfants. C’est là que sont retenus, dans des conditions extrêmement précaires, trois mères et leurs dix enfants, ressortissants français, parmi lesquels la nantaise Margaux Dubreuil et ses trois enfants.

Leurs familles et leurs avocats intervenaient, ce vendredi 19 avril, auprès du Conseil d’État pour demander d’organiser les conditions de leur rapatriement en se fondant sur le « devoir de protection de l’enfance » et sur « la nécessité de protection de l’État Français pour ses ressortissants ».

Question épineuse, face à laquelle, le juge des référés liberté, Rémy Schwartz, les interrogeait d’emblée sur sa légitimité. « Nous sommes juges de l’urgence, nous ne pouvons ordonner des mesures provisoires immédiates. »

À ses côtés, le représentant du Quai d’Orsay marquait très vite son territoire. « Ces personnes ne sont pas sur des territoires français et ne sont pas sous le contrôle de la France, cette obligation ne nous est pas opposable. »

[…]

Ouest France

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
9 avril 2019 22:44

Au fil des attaques terroristes islamistes commises en France, les annonces du gouvernement concernant le sort des «revenants» de la zone irako-syrienne se sont égrenées, mais une crispation sur ce sujet semble se faire jour en vue des européennes.

Jean-Yves Le Drian, Nicole Belloubet, Florence Parly, Christophe Castaner, Edouard Philippe, Emmanuel Macron... La multiplication des interventions au sommet de l'Etat sur le sujet des «revenants» des terres du djihad irako-syriennes au tournant de l'hiver 2018-2019 a-t-elle créé une situation confuse sur le plan de la communication ?

Du moins, elle paraît traduire un embarras politique pour le gouvernement qui semble acculé et faire montre d'une posture d'inflexibilité, alors que l'échéance des élections européennes approche et que toute hésitation sur le sujet pourrait profiter à d'autres forces politiques dans les urnes.

Emmanuel Macron a été pris de court, selon l'analyse du magazine Valeurs actuelles, lorsque Laurent Wauquiez, patron des Républicains, a proposé le 25 mars 2019 un «Nuremberg des djihadistes», c'est-à-dire un tribunal international qui permettrait de juger ces individus tout en évitant leur retour sur les territoires européens dont ils sont issus. L'hebdomadaire assure qu'Emmanuel Macron avait déjà été séduit par cette même idée développée lors d'un Conseil de défense tenu à huis clos au mois de janvier.

S'il y a des prisonniers en Irak, c'est aux autorités judiciaires irakiennes de traiter la situation des hommes et des femmes combattantes

Depuis que la question a été posée clairement par les médias à la fin de l'année 2017, notamment au ministre des Affaires étrangères et au garde des Sceaux, deux grandes tendances se sont dégagées : la fermeté et les valeurs républicaines. Dès le mois d'octobre, cette année-là, le ministre des Armées, Florence Parly, avait prôné la fermeté en déclarant sur Europe 1 : «S'il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, je dirais que c’est tant mieux et s'ils tombent entre les mains des forces syriennes et bien ils dépendront de la juridiction des forces syriennes.»

Sur la même radio, le 10 novembre 2017, Jean-Yves Le Drian avait annoncé que les combattants djihadistes seraient jugés pour leurs méfaits dans la zone où ils les avaient commis : «S'il y a des prisonniers en Irak, les choses sont simples, c'est aux autorités judiciaires irakiennes de traiter la situation des hommes et des femmes combattantes», avait alors assuré le chef de la diplomatie française au micro de Patrick Cohen. Et de préciser : «Ils savaient très bien ce pour quoi ils se rendaient sur place, c'est-à-dire pour combattre avec Daesh. Donc ce sont des ennemis, ils ont combattu la France. Ils ont contribué à faire en sorte qu'il y ait des attentats dans ce pays.»

D'autre part, Nicole Belloubet a fait savoir le 14 décembre 2017 sur Public Sénat que des djihadistes étaient déjà revenus par dizaines et qu'ils étaient judiciarisés dès leur arrivée en France, mais qu'il s'agissait en partie de femmes et d'enfants.

Ensuite, à la fin du mois de mars 2018, seulement quelques jours après les attentats djihadistes de Trèbes et Montauban, Christophe Castaner (alors secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre) déclarait sur Europe 1 qu'il préférait «accueillir» les «revenants» : «Environ 700 Français sont partis faire le djihad, environ 300 sont morts sur place. Il reste selon nos chiffres 258 adultes qui pourraient revenir. [...] Il vaut mieux les suivre, les accueillir, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l'on puisse identifier le risque.»

Les enfants sont plus nombreux que les adultes

Devenu ministre de l'Intérieur en prenant la suite de Gérard Collomb à l'automne 2018, Christophe Castaner a de nouveau évoqué le sujet au mois de janvier 2019 et a déclaré : «D'abord ce sont des Français avant d'être des djihadistes.» Le désengagement annoncé par les Etats-Unis a quelque peu changé la donne : les autorités françaises craignent un éparpillement des djihadistes consécutifs à cette décision et les chiffres de 130 puis 150 djihadistes détenus en Syrie pouvant être rapatriés par la France ont été évoqués, lors de cette séquence qui a duré jusqu'au début du mois de février 2019.

Le ministre de l'Intérieur assurait alors : «Certains sont déjà revenus et sont incarcérés, nous les connaissons. Ceux qui reviendront seront écroués.»

Interrogée le 31 janvier sur RTL, Nicole Belloubet a quant à elle estimé que ces «revenants», détenus par les Forces démocratiques syriennes majoritairement kurdes, sont «principalement des enfants mineurs» : «Ces enfants soit sont nés là-bas, soit sont partis tout petits de France avec leurs parents. [...] Les enfants sont plus nombreux que les adultes.» Et de préciser : «La question la plus importante numériquement est celle des enfants qui sont sur site et qui sont accompagnés de leurs mères, voire de leurs pères. Par rapport à ce que nous savons statistiquement, [...] nous pensons qu'à 75%, ce serait des enfants de moins de sept ans.»

Je préfère qu’ils soient jugés et condamnés sévèrement en France plutôt qu’ils se dispersent dans la nature pour fomenter d’autres actions

La même semaine, le 30 janvier, le Premier ministre Edouard Philippe a pour sa part déclaré sur France Inter : «Je préfère qu’ils soient jugés et condamnés sévèrement en France plutôt qu’ils se dispersent dans la nature pour fomenter d’autres actions y compris contre notre pays.»

Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV le 27 février à propos de la peine de mort que pourraient encourir les djihadistes français en Irak, Nicole Belloubet a déclaré : «Vous savez là aussi qu’il y a une limite, puisque notre pays n’accepte pas la peine de mort et donc si tel est le cas en Irak, évidemment nous interviendrions pour demander que cette peine ne soit absolument pas exécutée, c’est une condition sine qua none.» 

Contrairement à ce que j'ai pu lire ou entendre, il n'y a pas de programme de retour des djihadistes

La vielle, le 26 février, Emmanuel Macron s'était exprimé sur le sujet lors d'une réunion avec les élus du Grand Est à l'Elysée : «La France a toujours eu la même doctrine, qui consiste à dire que ceux qui, dans un théâtre de guerre, ont été incarcérés, en l'espèce par les FDS [Forces démocratiques syriennes] en Syrie et/ou par les autorités irakiennes, sont d'abord et avant toute chose judiciarisés dans ces pays lorsqu'on reconnaît la justice. [...]

Nous nous assurons dans ce cas que les droits de la défense sont bien assurés et, en particulier, que s'ils sont condamnés à la peine de mort, que celle-ci soit commuée en une peine à la perpétuité que nous reconnaissons.» Il a ensuite précisé, afin de mettre fin à la polémique : «Contrairement à ce que j'ai pu lire ou entendre, il n'y a pas de programme de retour des djihadistes.»

Fermez le ban ? Pas tout à fait, car les critiques fusent à droite de l'échiquier politique qui a bien compris l'intérêt politique à appuyer sur ce point sensible. Ainsi le député du Pas-de-Calais du Rassemblement national Bruno Bilde a saisi Nicole Belloubet en lui posant une question écrite à propos de la présence «de 280 revenants du djihad en France» : «Le 24 mars 2019, au lendemain de l’anniversaire de la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame lors de l’attentat de Trèbes, Nicole Belloubet a déclaré sur le plateau de BFMTV : "près de 200 adultes et 80 enfants sont déjà revenus (…) et sont extrêmement surveillés." [...]

Quel est le vrai du faux ? Où se trouvent réellement ces barbares ? Comment pourraient-ils être surveillés en dehors d’une cellule sachant que nous n’avons pas les effectifs de renseignement pour surveiller les 12 000 fichés S pour radicalisation ? [...] Combien de temps encore le gouvernement va-t-il jouer avec la sécurité des Français ?»

Quel est le vrai du faux ? Où se trouvent réellement ces barbares ?

Il a ensuite précisé : «Alors que 82% de nos compatriotes sont opposés au retour des djihadistes en France et que 67% sont hostiles au "rapatriement" des enfants selon un sondage Odoxa-Dentsu consulting du 28 février dernier, la ministre de la Justice dévoile que près de 300 individus partis combattre sous la bannière noire de l’Etat islamique sont d’ores et déjà revenus dans notre pays.»

Les termes du débat sont donc bien fixés et, avec les élections européennes en ligne de mire, chaque famille politique semble affûter ses armes en attendant les déclarations diverses et variées de l'exécutif. Les «revenants» reviendront-ils ? Sont-ils déjà revenus ? Un «Nuremberg» des djihadistes verra-t-il le jour ? La France volera-t-elle effectivement au secours des condamnés à mort en Irak ? Réponses après les européennes ?

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
3 avril 2019 21:05

Détenues dans un camp syrien, elles exigent leur rapatriement en France avec leurs six enfants.

Un si petit prétoire pour un si grand dilemme: une juge des référés du tribunal administratif de Paris a examiné, seule, mardi, les requêtes déposées par deux femmes de djihadistes. Détenues dans le camp syrien de Roj, en zone kurde, elles entendent enjoindre à l’État français de les rapatrier avec leurs enfants. Ces derniers, au nombre de six, sont âgés de 1 an à 8 ans.

Les avocats des requérantes, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, souhaitent convaincre la présidente qu’il s’agit d’une problématique strictement juridique et qu’elle est compétente pour l’examiner, argument qui sera contesté par la représentante du ministère des Affaires étrangères. «Nous sommes devant la chronique de la mort annoncée d’enfants français en bas âge, otages d’un cynisme d’État», affirme Me Bourdon, qui en appelle au «bouclier du juge».

L’avocat déplore que, selon un sondage, seulement un Français sur trois soit favorable au rapatriement des enfants de djihadistes: «Ainsi, les enfants de terroristes deviennent responsables de leurs géniteurs», ironise-t-il avant de s’en prendre aux autorités politiques: «On ne veut pas dire à nos compatriotes qu’il existe une obligation juridique de les faire revenir en France. On cherche à tout prix à “déjuridiciser” la décision: cette position est archaïque et obsolète.»

Son confrère et lui énumèrent, au soutien de leur argumentation, différentes jurisprudences ainsi que la Déclaration des droits de l’enfant. Celle-ci dispose notamment que «l’enfant doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités par l’effet de la loi et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social, dans des conditions de liberté et de dignité».

MeBrengarth souligne que «si tant est qu’elles existent, les juridictions kurdes n’ont pas la capacité de juger nos ressortissants, car la qualification d’association de malfaiteurs à caractère terroriste n’existe pas dans leur législation».

[…]

Le Figaro

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1 avril 2019 22:05

Pendant des années, un gang britannique s’est infiltré dans les agences gouvernementales et a acheminé de l’argent à Al-Qaïda. Le trésor public le savait, mais n’en a pas informé le MI5.

Les gangsters ont volé des milliards de livres sterling d’argent des contribuables britanniques et utilisé des dizaines de millions pour financer le terrorisme, selon les rapports de la police et du renseignement.

Un réseau de Britanniques d’origine asiatique [ asiatique est le terme utilisé par le politiquement correct britannique pour désigner Pakistanais, Afghans etc…] basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies et a également tiré profit de fraudes hypothécaires et de fraudes par carte de crédit sur des banques et des particuliers. Le gang a récupéré un montant net estimé à 8 milliards de livres sterling rien qu’en comptant les fonds publics.

Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1% de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes, d’après les informations qui ont fuité.
[…]

The Times


Un gang britannique s’est infiltré dans des agences gouvernementales et a acheminé de l’argent vers Al-Qaïda, selon les rapports de la police et des services de renseignements. Voici comment ils ont récolté des millions.

 

Fraude à l’identité
1 Un membre d’un gang s’infiltre dans une agence de conseil en prestations sociales
2 Obtient des numéros d’assurance sociale délivrés aux enfants
3 les passe au propriétaire d’une usine pour créer des travailleurs fantômes demandant des crédits d’impôt
4 Crée de faux contrats de location pour des travailleurs fantômes
5 Demande des prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des assurances.
6 Augmente sa capacité d’emprunt, emprunte au maximum et disparaît

Fraude hypothécaire
1 Achète une propriété bon marché et délabrée au nom d’un fantôme

2 Fait en sorte qu’un expert corrompu augmente sa valeur après des travaux bidons
3 Obtient un prêt à 95 % en utilisant un agent corrompu
4 Après que le fantôme n’a pas effectué les paiements, la propriété est reprise et mise aux enchères.
5 Répéter l’opération

Fraude par carte de crédit
1 […]

The Times


[…]
Le niveau d’infiltration pourrait s’être étendu jusqu’au gouvernement, un rapport interne du trésor public (HMRC) affirmant que « de nombreux membres[de gangs] participaient à des think tanks et à des business forums qui les mettaient en contact avec de hauts responsables politiques britanniques ».

« J’ai moi-même vu un membre côte à côte avec Tony Blair à au moins deux reprises après la guerre en Irak », a ajouté l’auteur – bien que le Sunday Times note qu’il n’y a « aucune indication que Blair était au courant des crimes allégués ».

Il a été affirmé que des « milliers » de livres sterling avaient été données par ce gang au Parti travailliste, alors au pouvoir.

Les membres du gang auraient également été associés au prédicateur de haine Abu Hamza [photo] et à Shehzad Tanweer, l’un des kamikazes 7/7.

Les signalements d’activités suspectes et de fraudes auraient été documentés à plusieurs reprises par le trésor public, au moins quatre agents du trésor ayant imploré leurs patrons de prendre des mesures.

Toutefois, ces questions n’auraient pas été traitées, « en raison de leur nature complexe et de leur manque de ressources ».

Un enquêteur aurait été prêt à rencontrer les services de sécurité, mais ses supérieurs l’en ont empêché,

car le trésor public ne voulait pas violer le secret fiscal des personnes soupçonnées de terrorisme

, et les rapports suggèrent que ce n’est qu’après les attentats de Londres (7/7) que les hauts responsables du trésor public ont décidé d’agir.
[…]

Breitbart

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
24 mars 2019 18:21

L’affaire du retour des combattants de Daech (et de leurs femmes et enfants) sur le territoire français semble prendre un cap opposé à celui voulu par les Français.

En effet, alors que ceux-ci sont très majoritairement contre le retour de ces personnes en France (82% de la population souhaite que l’Irak juge elle-même ces personnes), le rapatriement des partisans de l’Etat Islamique s’organise. Sylvie Goddyn, députée Debout La France, s’y oppose publiquement dans le tweet ci-dessous.

Siham, une franco-marocaine de Sélestat, âgée de 26 ans, est au proche-Orient depuis 5 ans déjà. Elle y était partie « un dimanche d’avril 2014 » et, ayant rejoint la Syrie, avait épousé « un combattant de Daech qui trouvera la mort peu après », selon les DNA.

Contrairement aux détenus risquant la peine de mort en Irak, celle-ci avait été libérée par la Turquie, puis finalement réincarcérée. Aujourd’hui, une procédure de rapatriement est en cours et elle devrait rentrer en France prochainement.

Toujours selon les DNA, « [e]lle devrait alors être accueillie par les agents de la direction générale de la sécurité intérieure avant sa présentation à un juge d’instruction. » Sa famille a pu lui rendre visite en Turquie et lui verser de l’argent.

Hier, le 18 mars 2019, un djihadiste belge a été condamné à mort en Irak. Nicole Belloubet, Ministre de la Justice, a indiqué il y a quelques semaines que la France s’opposerait à la peine de mort : « Nous interviendrions pour demander que cette peine ne soit pas exécutée » a-t-elle déclaré.

Reste à savoir si la réinsertion de combattants et de partisans de l’Etat Islamique est un simple défi ou un danger, sur fond de terrorisme islamiste actif…

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17 mars 2019 20:12

Terroristes Fulani opérant au Nigéria dans l’indifférence des médias

  •  

    « Les islamistes du nord du Nigeria semblent déterminés à transformer le Nigeria en un sultanat islamique et à remplacer la démocratie libérale par la charia érigée en idéologie nationale. Leur but est d’abolir la Constitution et de faire de la charia la source de toute législation », selon le National Christian Elders Forum (Forum des Ainés), une branche de l’Association des Chrétiens du Nigeria. Depuis le début de 2018, plus de 6 000 chrétiens ont été assassinés.
    Dernière attaque en date : 

  • «Les gardiens de troupeaux islamistes tuent 85 personnes dans les communautés kaduna», lu sur This Day par John Shiklam, article du 13 mars 2019 :

Pas moins de 85 personnes ont été tuées lors d’attaques de trois communautés de l’État de Kaduna par des hommes armés soupçonnés d’être des bergers Fulani (musulmans).

Les attaques meurtrières auraient eu lieu dimanche et lundi 1à et 11 mars 2019.

CE JOUR, nous avons appris que les attaques à Anguwan Barde avaient eu lieu dimanche matin lorsque des présumés éleveurs Peuls ont envahi la communauté et tué 35 personnes.

Le porte-parole du chef de la police de l’Etat de Kaduna, Yakubu Sabo, qui a confirmé l’attaque contre Anguwan Barde dans un communiqué, a déclaré lundi que 16 personnes avaient été tuées.

Cependant, Danladi Yarima, avocat et ancien président de l’Association de développement d’Adara (ADA), a déclaré que 35 personnes avaient été tuées lors de l’attaque de dimanche contre la ville d’Anguwan Barde.

Lors de l’attaque du village d’Anguwan Gamu lundi, 46 personnes ont été tuées et une centaine de maisons incendiées par des bergers déchaînés.

Yarima a déclaré que deux des cadavres, dont l’épouse du pasteur d’une église ECWA du village, ont été retrouvés dans une rivière.

«Nous avons retrouvé 35 corps à Anguwan Barde et 46 à Anguwan Gamu. Certaines personnes sont toujours portées disparues parce qu’elles ont couru dans les buissons pour sauver leur vie lorsque les bergers Fulani ont envahi les communautés. Nous ne savons pas s’ils sont encore en vie ou non.

«Nous avons retrouvé deux cadavres dans une rivière, y compris le corps de la femme du pasteur de l’église ECWA du village», a déclaré Yakima.

 

Suite et Source

Pour en savoir plus sur l’ampleur de ce génocide au Nigéria lire cet article du Gatestone Institute

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme Religions
14 mars 2019 23:12

Cette proposition est vraiment stupéfiante : Le sénateur Andreas Geisel (SPD, centre-gauche) examine la possibilité de réintégrer les salafistes de retour de Syrie en les plaçant dans des communautés de mosquées radicales à Berlin.

Les légalistes pourraient remettre les rapatriés sur la bonne voie

Les autorités de sécurité appellent les musulmans radicaux des « légalistes ». Ceux-ci soulignent qu’ils ne veulent pas recourir à la violence pour atteindre leurs objectifs. Les Frères musulmans, par exemple, font partie des légalistes.

Comment un musulman est-il censé mettre son coreligionnaire qui revient de Syrie sur la bonne voie s’il est lui-même radical ? Ce n’est pas possible. Nous avons donc demandé si le sénateur avait été  mal compris. « Non, pas du tout », a déclaré un porte-parole, ce sont « des idées qui sont actuellement à l’étude chez nous ». […]

Le « dialogue » avec « les communautés musulmanes légalistes qui n’ont pas recours à la violence et rejettent la violence » a du sens et pourrait conduire à une « déradicalisation ».

Le sénateur est conscient que ces communautés musulmanes non violentes incarnent des « contenus politiques » qui « ne sont pas compatibles avec les principes de démocratie libre de la République fédérale d’Allemagne ». Ainsi, le combattant de l’Etat islamique est pris en charge par des gens qui combattent également notre État et aspirent au califat, mais pas par la force.

Ces individus deviendraient-ils les partenaires des autorités ? Oui, s’il y a une chance qu’ils détournent le combattant de l’Etat islamique de la voie de la violence. Le porte-parole d’Andreas Geisel déclare « qu’il pourrait être « utile » de choisir de tels « points de contact », « même s’ils ont des « tendances anticonstitutionnelles ».

Le Sénat pourrait coopérer avec les salafistes

Le Sénat coopérerait donc avec des groupes anticonstitutionnels pour réintégrer les salafistes de retour de Syrie ? Cela semble naïf et dangereux. Le diable ne peut pas être chassé par Belzébuth.

[…]

Bild.de / Bz-berlin.de

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
13 mars 2019 19:32

Des milliers de criminels de guerre, se faisant passer pour des migrants, auraient été accueillis en Allemagne, selon un rapport publié jeudi dans le quotidien Bild, citant une enquête parlementaire menée par le parti libéral FDP.

Entre 2014 et 2019, l’Office fédéral des migrations et des réfugiés (ODMR) a transmis environ 5 000 dossiers de migrants soupçonnés de crimes de guerre à l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) et au Procureur général. Toutefois, seuls 129 cas ont fait l’objet d’une enquête.

Linda Teuteberg, une élue du FDP, qui siège à la commission parlementaire des affaires intérieures, a rappelé que les criminels de guerre ne devraient pas bénéficier d’une protection en Allemagne. « Je doute que le gouvernement fédéral ait toujours agi avec sérieux ces dernières années. »

(…) BILD

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme Immigration
11 mars 2019 19:22

Des comédiens, des magistrats, une poignée de politiques se sont réunis autour de deux avocats pour appeler au retour des enfants des combattants de Daech, survivant dans des conditions dramatiques dans des campements en Syrie.

La romancière Marie Desplechin, les comédiens Anny Duperey, Philippe Torreton, Valeria Bruni-Tedeschi, Eric Ouzounian, père d’une victime du Bataclan âgée de 17 ans, l’ancien député PS Sébastien Pietrasanta, les cinéastes Romain Goupil et Élie Chouraqui, se sont associés à l’appel de Mes Marie Dosé et Henri Leclerc.

La première, avocate de plusieurs femmes actuellement retenues dans des camps, fait partie du trio d’avocats qui a récemment attaqué l’Etat français devant l’ONU pour violation de la convention internationale des droits de l’enfant. Le second est un ténor du barreau de Paris, qui a notamment défendu Omar Raddad. […]

«Ces enfants ne deviendront des bombes à retardement que si la France persiste à refuser leurs rapatriements : en Syrie, Daech et les groupuscules terroristes n’attendent qu’une chose ; les récupérer pour mieux les former à devenir des enfants soldats et à haïr les valeurs que nous portons.

Ces mêmes valeurs qui nous obligent à protéger, secourir et sauver des enfants qui ne sont coupables de rien», défendent les avocats et leurs soutiens. […]

Le Parisien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
10 mars 2019 16:25

Près de Baghouz (Syrie) – « On se vengera, il y aura du sang », le groupe Etat islamique (EI) « va rester et s’étendre ». En fuyant son ultime réduit dans l’est syrien en passe, des jihadistes promettent un retour en force de l’organisation ultraradicale en passe d’être vaincue.

Des milliers de personnes, dont de plus en plus d’éclopés et de blessés continuent d’abandonner la petite poche de l’EI dans le village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie. Parmi eux, de nombreux hommes et femmes refusent de reconnaître la défaite inéluctable des derniers jihadistes acculés.

Faisant mine de jeter leurs chaussures, près d’une dizaines de femmes prennent à parti les journalistes, lançant des pierres sur les caméras.

« Nous sommes sortis mais il y aura de nouvelles conquêtes« , « l’Etat islamique va rester et s’étendre« , « on se vengera et il y aura du sang jusqu’aux genoux« , hurlent-elles. 

Après avoir passé la nuit à l’extérieur près de Baghouz, sur une position des Forces démocratiques syriennes (FDS) qui mènent l’offensive contre les jihadistes, ces femmes seront transférées vers les camps de déplacés du nord-est syrien.

« Tu ne lis pas le Coran? Tu n’as pas honte? » lance l’une d’entre elles, agrippant la tresse d’une journaliste aux cheveux découverts. « Dieu maudisse la femme qui ressemble à un homme« , crie une autre.

D’autres femmes, assises par petits groupes à même le sol, se montrent plus discrètes.

Mais, lorsqu’elles sont interrogées par l’AFP, elles reprennent le même discours: « On attend la victoire, si Dieu le veut« , clame ainsi Oum Mohamed, 47 ans, originaire de la province d’Al-Anbar en Irak.

– « Résolue et radicalisée » –

« Les vauriens et les peureux sont sortis, et nous (les femmes) sommes parties parce que nous étions un fardeau pour les hommes« , explique-t-elle.

Interrogée sur le sort de son mari, membre de l’EI, Oum Mohamed marque une hésitation, puis dit: « Qu’il soit vivant ou mort, je remercie Dieu« .

Non loin de là, des femmes font leurs prières quotidiennes, d’autres lisent le Coran. Couvert de poussière, un sac à dos sur les épaules, un jeune garçon chantonne en souriant un chant religieux à la gloire de l’EI.

« L’Etat du califat ne va pas disparaître, il est imprimé dans les cerveaux et les coeurs des nouveaux-nés et des petits » ayant fui Baghouz avec leurs mères, assure une sexagénaire qui refuse de donner son nom. 

Après une montée en puissance fulgurante en 2014, les jihadistes avait proclamé un « califat » à cheval sur de vastes régions conquises en Syrie et en Irak, attirant des milliers d’étrangers.

L’EI avait imposé son règne de la terreur à des millions de personnes, établissant sa propre administration: monnaie frappée, collecte des impôts, police des moeurs, programmes pédagogiques dans les écoles, rien ne manquait à ce proto-état.

Mais au terme de multiples offensives, les jihadistes ont tout perdu. Sauf, visiblement, la fidélité de leurs disciples.

« La population de l’EI qui est évacuée des derniers vestiges du califat reste largement impénitente, résolue et radicalisée« , confirmait jeudi le chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Joseph Votel.

Sur la position des FDS, les hommes soupçonnés d’appartenance à l’EI sont rapidement isolés, après avoir été fouillés et interrogés.

– Baghdadi « notre modèle » –

En voyant les journalistes affluer, un homme se met debout, malgré une blessure au pied. Il s’époumone, dénonçant le « terrorisme » de la coalition internationale et ses frappes.

« Je me suis rendu à cause de ma blessure. Mais j’ai accompagné l’Etat islamique depuis le début« , indique-t-il à l’AFP.

A côté, Abdel Moneim Najia ne cache pas lui non plus son soutien à l’EI, tout en confiant ses désillusions.

« La loi de Dieu était appliquée« , justifie-t-il. « Mais il y avait des injustices, des dirigeants ont volé l’argent et abandonné le peuple« , déplore-t-il.

D’après lui, nombreux sont ceux qui ont fait défection, trouvant le moyen de fuir notamment vers l’Irak ou vers la Turquie.

« A chaque fois on entendait que l’émir untel a abandonné le groupe« , ajoute-t-il. « Et nous on est resté, jusqu’à ce que les balles sifflent au-dessus de nos têtes« , souligne-t-il.

L’homme ne cache pas sa déception vis-à-vis du « calife » Abou Bakr al-Baghdadi, dont le sort demeure inconnu.

« Il nous a confié à des gens qui nous ont laissé tomber. C’est lui qui est responsable, à nos yeux il est notre modèle« , dit-il.

S’il a mis autant de temps à sortir, c’est parce que ses cousins étaient des combattants de l’EI et qu’il craignait être arrêté par les FDS.

Âgé de 30 ans, il parait bien plus âgé avec sa barbe et ses cheveux grisonnants. Malgré les déconvenues, il continue de souhaiter de nouvelles « conquêtes » pour le « califat islamique » et son chef Baghdadi.

Lexpress.fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
10 mars 2019 15:19

Trois chercheurs ont défini les caractéristiques sociales des djihadistes condamnés par la justice espagnole ou tués entre 2004 et 2018, et les processus de radicalisation par lesquels ils sont passés.

 

Ces dernières années, l’Espagne s’est ainsi peu à peu imposée comme un terreau de radicalisation djihadiste.

L’hypothèse selon laquelle les djihadistes se radicalisent sur les réseaux sociaux et par l’intermédiaire de contenus violents diffusés sur internet, tombe en disgrâce.

D’après une étude du Real Instituto Elcano, think tank espagnol spécialisé dans les politiques publiques et les relations internationales, 70% des processus de radicalisation se mettent en place au contact d’une figure prosélyte, notamment une personnalité religieuse ou une personne déjà radicalisée proche de l’entourage familial ou amical. […]

Les données relatives à la nationalité et au pays de naissance traduisent, d’une part, le degré de participation des individus d’origine algérienne, pakistanaise ou syrienne à l’introduction et au développement du djihadisme mondial en Espagne, poursuit le document : «D’autre part, [les données] montrent également l’évolution récente de ce phénomène [en Espagne], avec la configuration de deux grandes composantes.

La première est la composante étrangère, qui réunit les deux tiers des djihadistes condamnés et assassinés de 2004 à 2018 en fonction de leur nationalité et les trois quarts selon le pays de naissance, constituant une composante principalement marocaine.»

La seconde est la composante autochtone ou espagnole. «Le fait qu’un quart de ces mêmes djihadistes soit né en Espagne qu’une troisième partie ait la nationalité espagnole révèle que nous ne sommes pas face à un phénomène qui vient exclusivement de l’extérieur [du pays]», nuancent toutefois les chercheurs. […]

yabiladi

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
8 mars 2019 13:55

Depuis 2015, la PJJ13 (Protection judiciaire de la jeunesse des Bouches-du-Rhône) a suivi 42 cas de mineurs soit victimes soit auteurs de menaces ou actes terroristes : adolescents ayant fait l’apologie de Daech, arrêtés avant un départ pour la Syrie ou ayant commis des attaques sur le sol national.

Selon nos informations, quatre enfants de djihadistes seraient attendus à Marseille dans les prochains jours.

(…) La Provence

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
1 mars 2019 17:06

Des familles d’enfants de djihadistes français ont déposé plainte auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies. Une centaine d’enfants français seraient actuellement détenus dans des camps en Syrie.

Des familles d’enfants de djihadistes français actuellement dans des camps au Kurdistan syrien ont déposé plainte contre la France auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, ont annoncé ce jeudi leurs avocats dans un communiqué.

Dénonçant l’«inaction» de l’État français, ces grands-parents, oncles et tantes espèrent pousser la France à «prendre ses responsabilités et protéger ses enfants d’un risque de famine et de mort imminente auxquels ils sont confrontés», expliquent les avocats Marie Dosé, Martin Pradel et William Bourdon.

[…]

La France ouverte au rapatriement

Quelque 2 500 enfants de 30 nationalités, capturés avec leurs familles au fil de la déroute du groupe djihadiste État islamique (EI), ont été placés dans trois camps du nord-est de la Syrie, selon l'ONG Save the Children.

Longtemps réticente sur ce sujet sensible, la France s’est dite à l’automne ouverte au rapatriement des enfants, qui sont une centaine dans les camps en Syrie, à commencer par les orphelins. Mais sans donner de calendrier.

[…]

Le Figaro

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
26 février 2019 21:11

Après l’accalmie relative de 2017-2018, le “ retour sur le marché ” de centaines de djihadistes “ revenant ” ou libérés des prisons françaises va entraîner très probablement une recrudescence des actes terroristes en France et en Europe. D’autant que si Daech est affaibli, Al-Qaïda est en pleine renaissance dans plusieurs pays, nous explique Alexandre del Valle. 

Le rapatriement de djihadistes de Syrie, où Daech est en train de perdre la bataille militaire (mais pas idéologique) face aux forces kurdes (FDS) et à la Coalition internationale est un véritable casse-tête stratégique. Parallèlement à ces « revenants » se pose la question de la libération de centaines de détenus radicalisés impliqués dans les attentats des années 2000 et dont beaucoup vont bientôt pouvoir jouir d’une liberté quasi-totale étant donné le manque d’effectif pour les surveiller indéfiniment. Nos sociétés piégées par leur droitdel’hommisme et leurs scrupules vont devoir « s’habituer » aux attentats djihadistes. 

Qu’ils soient des « Returnees » revenus de Syrie ou d’Irak, des terroristes pro-Al-Qaïda ou Daech ayant purgé leur peine en France ou n’ayant pas pu faire leur « Hijra » en Syrie ou en Irak, les djihadistes « français » et « européens » - radicalisés sont entre 400 et 700 rien qu’en France : 130 au moins venus de Syrie, 300 ou 400 libérés de nos prisons ou bientôt libérables, et une centaine de francophones rien qu’à Baghouz, le dernier réduit de Daech en Syrie.

Ces djihadistes revenus du Califat ou empêchés de le rejoindre, qui ont brûlé leurs passeports français et continuent de haïr l’Occident, ne semblent pas se repentir. Ils vont pouvoir poursuivre leur djihad verbal, missionnaire ou guerrier contre la France et les Mécréants occidentaux. En Suède, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en France, notamment, ces « ennemis de l’intérieur » vont continuer de bénéficier d’allocations familiales, de revenus minimum, de droits sociaux et juridiques, de soins remboursés, de coûteux programmes de réinsertion. Et ils vont bien sûr bénéficier de l’aide d’avocats, d’intellectuels complaisants et même de juges laxistes qui considèrent la société coupable et les terroristes « victimes de l’exclusion ». Commençons par rappeler quelques chiffres élémentaires.

Les ex-terroristes/radicalisés libérés : des prédateurs récidivistes 

En France, pour les seules années 2018-2019, ce sont au moins 60 détenus radicalisés ou ex-terroristes qui ont été ou vont être libérés. Le chiffre est bien plus élevé si l’on mentionne non pas les seuls djihadistes/terroristes patentés mais les 450 détenus de « droit commun » connus pour leur radicalisation islamiste et qui vont être libérés d’ici la fin de l’année 2019, d’après le ministère de l’Intérieur lui-même.

Nombre d’entre eux ont ainsi parachevé leur « formation » dans nos prisons, donc aux frais de la princesse, sachant que presque n’importe détenu déterminé peut aujourd’hui se procurer un téléphone portable et internet dans sa cellule depuis que les fouilles systématiques ont été interdites dans nos geôles… et sachant que jusqu’à peu, avant que ne soit créé enfin le Renseignement pénitentiaire, rien n’empêchait réellement l’endoctrinement des détenus de droit commun par les islamistes.

Si certains de ces libérés (très peu) pourront ensuite être extradés vers leurs pays d’origine dans le cas où ils sont de nationalité étrangère ou binationaux, la Cour européenne des droits de l’homme pourra d’ailleurs toujours y trouver à redire, d’autant que la mesure (légale) de déchéance de nationalité française pour ceux qui ont une autre nationalité n’est pratiquement jamais pratiquée par nos démocraties à part quelque rares exceptions.
Dans le cas de Mohamed Achamlane, par exemple, ex-leader du groupe pro-djihadiste Forsane Alizza ( « Les Cavaliers de la fierté »), interdit pour propagande favorable à Daech et au djihad, la Cour doit décider si son expulsion vers l’Algérie est en « contravention de ses droits ».
On se rappelle aussi du cas de l’islamiste franco-algérien, Djamel Beghal, condamné à vingt ans de prison par contumace en 2003 pour appartenance aux réseaux terroristes algériens et qui devint en prison (Fleury-Mérogis) le mentor de Chérif Kouachi et d’Amedy Coulibaly, auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper casher en janvier 2015. Lorsqu’il fut libéré de prison en 2018 (cinq ans plus tôt que prévu !), Beghal fut expulsé vers l’Algérie, ce à quoi s’opposa la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui « craignait » pour ses « droits »… En fait, ces cas d’expulsion de djihadistes qui choquent les belles âmes sont plutôt rares, car ce type de profil a plutôt tendance à ne pas être extradé. 

Les revenants à proprement parler

D’après les Nations-Unies, 40 000 individus en provenance de 120 pays ont « répondu à l’appel d’organisations terroristes transnationales » depuis les années 2010.

Depuis le début du conflit en Syrie (2011), 5 000 ressortissants européens sont partis grossir les troupes islamistes de Daesh. D’après un rapport du Parlement européen daté de mai 2018, 30% seraient déjà revenus dans leur pays, de façon officielle ou clandestine.

D’après les services antiterroristes, la Belgique aurait la plus grande proportion de terroristes islamistes par rapport à sa population , avec pas moins de 500 « combattants » étrangers, dont un tiers serait déjà revenu (chiffres au 31 janvier 2018), et dont un tiers serait mort. Le reste serait encore « sur zone » en Iraq ou en Syrie, principalement.

L’Allemagne n’est pas en reste : sur 960 départs de ce pays, 300 seraient déjà revenus et 150 auraient trouvé la mort en Iraq ou en Syrie. Le Royaume-Uni, enregistre quant à lui le plus haut taux de retours (425 retours sur 850 départs), tandis que le Danemark a récupéré 35 revenants parmi ses 145 djihadistes partis vers « Sham » (Syrie).

Dans la suède voisine, bien plus « tolérante » et « multiculturelle », 150 returnees sans suivi de police ont fait leur retour, ceux-ci bénéficiant d’une généreuse politique de « protection » gouvernementale destinée à les « réinsérer ». Sur 280 ressortissants des Pays-Bas partis combattre au Proche-Orient, 18% serait revenu. 

Pour ce qui concerne la France, on sait qu’actuellement, 250 autres terroristes français sont encore dispersés dans la seule zone irako-syrienne, donc sans parler du Yémen, du Mali ou de l’Afghanistan. Dans la zone syrienne d’Idleb (nord-ouest), bastion d’Al-Qaïda tenu par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), bien plus puissant que Daech en Syrie, se trouveraient nombre de djihadistes francophones recrutés par le célèbre prédicateur niçois Omar Diaby, alias Omar Omsen.

Quant aux djihadistes français détenus par les forces kurdes de Syrie (YPG/PYD), on estime leur nombre à 140 dont 70 à 80 sont des mineurs (trois quarts d’enfants de moins de sept ans) et cinquantaine sont des adultes (dont quinze hommes trentenaires). Le groupe dit des « Toulousains » qui a gravité autour de Fabien Clain (tué le 20 février 2019 par un drone) est particulièrement présent dans la poche de Baghouz Fouqani. Citons notamment le frère de Fabien Clain, Jean-Michel, qui avait revendiqué en Français au nom de Daech avec son frère les tueries du 13 novembre 2015.

Parmi les irréductibles « Français » présents à Baghouz (souvent issus du Sud-Ouest) et connus pour leurs actes de guerre envers la France, on retrouve un certain Thomas Barnouin, alias Abou Ahmed (37 ans), originaire du Tarn, ex-recruteur des candidats au djihad à Toulouse ; Thomas Collange, alias Abou Mokhtar, 36 ans, converti très jeune à l’islamisme djihadiste; son demi-frère Kevin Gonot (32 ans), alias Abou Soufyan, issu d’une famille convertie et marié à Jennifer Clain, la fille aînée d’une des soeurs des frères Clain. Leur cinq enfants seraient encore en Syrie avec eux ; le Toulousain Mohamed Megherbi (37 ans), alias Abou Hamza, vieux compagnon de Fabien Clain marié avec Amélie Grondin, la demi-sœur des frères Clain, actuellement détenue par les forces kurdes ; son frère cadet Najib (31 ans), ex-cameraman de la branche médias de Daech ; Hakim B., Rachid J.E., Chahid T. Romain Garnier, alias Abou Salman, ex-nageur de niveau national parti faire son Hijra en Syrie fin 2014 avec sa femme, Caroline. Dans des vidéos célèbres de l’EI, Garnier a notamment appelé les musulmans à tuer les Français « par les armes, les voitures, le poison ».

Citons encore Mohamed Yassine Sakkam, issu de l’autre « célèbre » filière de Lunel, arrivé en Syrie en décembre 2014 pour rejoindre son frère Karim, mort dans un attentat kamikaze en 2015. D’autres convertis dangereux sont détenus par les Kurdes en Syrie : Adrien Guihal (33 ans), ex-administrateur du site djihadiste Ansar al-Haqq, qui a revendiqué les attentats de Magnanville et de Nice en 2016, arrêté avec sa femme et leurs six enfants, à Raqqa, en mai 2018. Les Kurdes détiennent également le Tarnois Quentin Le Brun (30 ans), alias Abou Oussama al-Firansi, celui qui appela dans une vidéo de 2014 très partagée à « brûler les passeports français ». 

Le « droit au retour familial » version islamo-terroristes « français »

Quid des familles, femmes et enfants de ces djihadistes très souvent partis, comme on le constate, avec frères, sœurs, enfants, femmes, beaux-frères et belles-sœurs ? Un autre casse-tête. La réalité « familiale » du djihadisme place en fait l’Etat de droit dans une position ubuesque d’obligation, tandis que les mères, fussent-elles des matrices djihadistes, ont beau jeu d’user et abuser de leur problématique « droit » au retour, via notamment celui, incontournable, de leurs enfants. C’est d’ailleurs par ce biais que  la plus terrible des djihadistes françaises, Émilie Koening, détenue par les Kurdes syriens, tente depuis des mois de revenir en France au nom de ses enfants. L’avocat Émilie König n’a cessé d’exiger que « tout doit être mis en oeuvre pour faciliter le rapatriement de ses enfants, conformément aux engagements internationaux de la France ».

De belles âmes affirment aujourd’hui que la jeune djihadiste Emilie König « mériterait » de revenir en France sous prétexte que ses enfants sont Français.

Rappelons seulement qu’en septembre 2015, les autorités américaines ont ajouté à leur liste noire des « combattants terroristes étrangers » ciblés comme objectifs prioritaires de la CIA celle qui fut l’une des premières femmes à partir combattre en Syrie, à l’automne 2012, et la plus efficace des « recruteuses ». Samra (son nom de convertie), qui portait déjà le niqab en Bretagne et était fan de Dieudonné et des théories complotistes antisémites (voir le reportage d’Agnès de Féo : « Emilie Konig vs Ummu Tawwab »), se maria avec le djihadiste nîmois Axel Baeza, parti combattre avec Daesh, qu’elle rejoignit à Alep en 2013.

König réapparut sur YouTube, dans une vidéo du 31 mai 2013 où elle s’entraînait au maniement d’un fusil à pompe. Depuis la Syrie, la Bretonne devint alors une recruteuse puissante et influente, incitant ses recrues du web à commettre des attentats. Malgré cela, des belles âmes affirment aujourd’hui que la jeune djihadiste « mériterait » de revenir en France sous prétexte que ses enfants sont Français. Rappelons tout de même que le fait d’être enfant ne prémunit de rien : certains ont suivi un entraînement militaire dès le plus jeune âge dans les « terres du Califat ». Sachant tout cela, on ne peut qu’être perplexe devant la réaction des autorités des divers pays européens qui voient dans la plupart des femmes et des enfants djihadistes des risques « très faibles » une fois de retour. 

Sont-ils coupables/emprisonnables ? 

Concernant les revenants mâles/majeurs, volontairement partis sur le théâtre irako-syrien, l’idée qui domine dans les milieux judiciaires est qu’ils « ne pouvaient ignorer qu’ils rejoignaient une organisation terroriste ». Il est donc acquis que les revenants déjà majeurs en 2014-2015, une fois interpellés à leur arrivée en France, seront placés en garde puis mis présentées à un juge d’instruction s’ils font l’objet d’un mandat d’arrêt. Comme l’a confirmé le parquet général auprès de la cour d’appel de Paris, qui supervise la lutte antiterroriste, ces terroristes « revenants » seront poursuivis en cour d’assise pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Depuis la loi de 2016, ce chef d’accusation est passible de trente ans de réclusion (contre vingt ans auparavant).

Selon Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT), « il est très important que ces individus comparaissent devant la justice française. Ils doivent répondre de leurs actes, en particulier de leur rôle dans la chaîne d’organisation de certains attentats en France ». L’argument de Brisard, même s’il choque ceux qui préconisent le « bagne », la déchéance de nationalité et/ou l’exil définitif pour ces « traitres à la patrie », n’est pas irrecevable. On sait en effet que, dans l’état actuel des choses, les forces kurdes lorsqu’elles jugent « nos » djihadistes francophones, ne les condamnent qu’à des peines assez courtes, 7 ans moyenne, et que les conditions d’incarcération sont moins sures qu’en France. Par ailleurs, le régime syrien qui en veut aux Occidentaux d’avoir essayé de le renverser durant la guerre civile consécutive au printemps arabe, ne va pas coopérer d’ici tôt avec les justices occidentales et va même sûrement relâcher des djihadistes « européens ».

Toutefois, derrière la sévérité théorique affichée, on observe que des femmes mises en examen n’ont pas été placées en détention provisoire.

Ces constats accroissent grandement le risque de dissémination/diffusion de la menace. Par contraste, pour les terroristes francophones précités détenus par les Kurdes de Syrie et connus pour leur appel/participation aux attentats anti-Français, la justice française prévoit normalement 30 ans d’emprisonnement. Toutefois, derrière la sévérité théorique affichée, qui ne fonctionnera en plein que pour les terroristes majeurs/mâles connus et pour lesquels les preuves de culpabilité existent, on observe que des femmes mises en examen n’ont pas été placées en détention provisoire, et que nombre de djihadistes déjà écroués, jugés et emprisonnés mais pour qui on dispose de preuves moins évidentes feront rarement de très longues peines de prison.

Etant donnée leur jeunesse, nombre de djihadistes « revenus » vont probablement ressortir dans 7 à 10 ans maximum en moyenne au maximum, d’autant que leurs « délits » commis à l’étranger seront âprement discutés par la défense. Sans oublier les juges de l’application des peines qui peuvent de toute façon toujours libérer de façon anticipée des détenus.

Certes, les majeurs seront étroitement surveillés en cellule par le renseignement pénitentiaire puis par les services intérieurs à leur sortie de prison. Mais nombre d’entre eux « bénéficieront » tantôt de non-lieux, tantôt de mesures administratives comme l’assignation à résidence, ce qui n’est pas du tout une garantie de quoi que ce soit étant donnés le laxisme du suivi des détenus assignés à résidence qui ne pointent pas. Sans parler de la vétusté des bracelets électroniques français, d’ailleurs très peu utilisés sur le long terme. En mai 2018, un rapport très instructif du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) sur le traitement judiciaire des « revenants », présidé par Jean-Charles Brisard, s’étonnait d’ailleurs que sur 258 majeurs (184 hommes et 74 femmes), plus de quinze dangereux islamistes pro-djihadistes avaient déjà été jugés et libérés…

Plus inquiétant encore, le rapport note que parmi ces 93 djihadistes jugés pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », 59% seront libérés avant 2020, certains ayant bénéficié de relaxes, de sursis. Et parmi eux, seuls 6 ont été jugés aux assises, les autres en correctionnel, contrairement à ce qui est prévu et annoncé. 

Tout cela signifie que les revenus et/ou libérés disposeront, comme la quasi-totalité des djihadistes passés à l’action ces dernières années depuis Mohamed Merah, d’une grande marge de manœuvre pour continuer à se mouvoir, à rencontrer des profils dangereux, à faire des petits, répandre leur venin dans les quartiers qui leur sont naturellement solidaires, et même préparer de nouveaux attentats…

Faute de moyen supplémentaire, et sachant que l’on a besoin de 15 à 18 agents pour réellement pouvoir surveillé un individu fiché et dangereux, les spécialistes savent que nous ne sommes pas en mesure de garantir la non-dangerosité et la non-récidive de centaines de revenants de Syrie et ou radicalisés libérés des prisons françaises…

En réalité, si l’argument de Brisard consistant à affirmer que les terroristes qui ont soutenu ou organisé des attentats contre la France et des Français doivent être payer leur crime en France tient parfaitement la route pour les quelques dizaines d’adultes clairement identifiés comme ayant contribué à attaquer la France au nom d’une organisation ennemie extérieure, il est moins opérant pour les adolescents ayant participé au djihad, car seuls ceux ayant plus de 13 ans peuvent être placés dans un centre éducatif fermé une fois de retour en France, voir emprisonnés s’ils ont plus de 16 ans.

En février 2019, on compte d’ailleurs 80 mineurs revenus en France, dont une cinquantaine pris en charge par le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), juridiction de Roissy, l’aéroport par lequel s’opère la plupart des retours.

Quand on sait, d’après les analyses et propos mêmes du juge anti-terroriste Marc Trevidic, qu’un radicalisé qui a pris le goût du sang n’est « plus récupérable » à partir de 12-13 ans, on a de quoi se faire du soucis, car en dépit des lois antiterroristes récemment adoptées, qui durcissent certaines peines et qui tirent les leçons de l’endogénéisation de « l’effet Daech », on sait que la grande majorité de ces mineurs ne seront ni mis hors d’état de nuire, ni neutralisés à moyen terme. 

Après le retour : se « déradicaliser » ?

Les initiatives de « déradicalisation » pullulent dans tous les pays, avec une inefficacité patente quand il ne s’agit pas tout simplement d’une arnaque. Pour rappel, la première « cellule de déradicalisation » en France, établie en 2014 à l’initiative du Ministère de l’Intérieur et gérée par Sonia Imloul, avait fait l’objet d’une dénonciation par un ex-employé puis d’un reportage peu reluisant: la soi-disant « équipe pluridisciplinaire » de dix personnes « spécialisées » regroupait en fait quatre quasi-néophytes.

Subventionnée à hauteur de 35 000 euros, la structure n’a même pas payé ses membres. En Belgique, Jean-Louis Denis, converti djihadiste alias « le Soumis », avait fait la Une lorsque, fraîchement libéré après une peine de cinq ans (pour recrutement de djihadistes), il avait lui-même admis que la « cellule de déradicalisation » ne l’avait pas fait changer d’un iota !

Une autre difficulté se pose, selon les autorités : celle de savoir ce qui motive le retour. Entre ceux qui reviennent parce qu’ils n’ont plus leur place là-bas et ceux qui ont pour mission de « combattre pour le Califat » à partir d’un autre lieu, sans oublier ceux qui sont simplement en manque de soins ou de moyens matériels depuis la déroute de Daech, on peut penser que ces personnes demandent des stratégies fortement différenciées et une grande méfiance.

D’autant que mentir est pour eux un droit et un devoir à la fois (Taqiya). En réalité, on ne déradicalise pas quelqu’un en lui confirmant que l’islam est une religion d’amour et qu’il s’est trompé de définition… La notion même de « radicalisation » montre une mécompréhension du phénomène et implique une forme de passivité (c’est quelque chose qui « arrive » à quelqu’un), au mépris de l’étymologie : c’est bien dans les racines mêmes de l’idéologie que se trouve le problème, dans la vision qui départage le monde en « croyants » et « mécréants ».

De même, on ne peut que pointer l’incohérence et l’hypocrisie de projets de déradicalisation-réintégration alors même que nos sociétés occidentales repentantes et post-nationales multiplient les possibilités de désassimilation, via des accommodements raisonnables et autres « exceptions communautaires », ceci en vertu même du principe de division « croyants/mécréants » propre à l’idéologie islamiste mais reformulée habilement sous l’habit du « droit à la différence ». 

En guise de conclusion : quelle solution ?

L’approche sécuritaire (mise sous surveillance) demande des moyens quasi impossibles à mettre en œuvre en raison de leur coût et des nombres : il n’y a pas assez d’agents, de policiers, de travailleurs sociaux ; il y a trop de personnes à surveiller. Certes, divers organes, dont Europol, travaillent à développer un système de partage des données au niveau international qui permettrait aux différents pays de collaborer dans la surveillance de profils particulièrement dangereux, mais jusqu’à présent les diverses initiatives n’ont été que partielles.

Quant aux nations, tant qu’elles refuseront d’ouvrir les yeux sur les fondements mêmes du terrorisme islamiste, cela restera un pari toujours perdant : on s’exténuera à entourer ces individus de moult « accompagnements psychologiques » ; on continuera d’ignorer les mécanismes de la construction psychique d’un individu abreuvé dès l’enfance à la vision « croyants/mécréants »; on tempèrera l’opinion publique à coups de messages élogieux sur « l’islam des lumières » ; on vantera la « diversité culturelle », la lutte impitoyable contre le « l’islamophobie » ; et on feindra de prévenir la radicalisation parce que de toute façon, personne n’ose interroger les sources de ladite radicalisation contenues en partie dans la doctrine théocratique guerrière même de la Charià, enseignée dans nombre de mosquées d’Occident et du monde islamique.

Et comme dans le cas d’Achamlane - le chef de Forsane Alizza - qui s’est porté devant la Cour européenne des droits de l’homme pour s’opposer à son extradition vers l’Algérie, les droits de l’homme continueront d’être instrumentalisés par les complices des djihadistes pour forcer la main des Etats concernant ce qu’il convient de faire avec des terroristes libérés (souvent avec remises de peine automatiques) ou des returnees fraîchement revenus du « Sham » (Syrie).

Plus que jamais, cet inquiétant état des lieux démontre qu’une société multiculturelle devient facilement multiconflictuelle si la non-cohésion civilisationnelle interne n’est pas compensée, comme à Singapour, par une « tolérance zéro » et une vaste politique d’intégration patriotique qui empêche à la racine le processus de « désassimilation » et de sécession. Or nos sociétés « liquides » post-coloniales culpabilisées sont tout sauf comparables à la très sécuritaire et confucéenne Singapour. S’ajoute au laxisme « structurel » de nos démocraties régies par les droits de l’homme et dépossédées de leur souveraineté régalienne l’absence totale de cohésion sécuritaire et judiciaire européenne.

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
25 février 2019 18:24

Les troupes d’élite du SAS ont trouvé les têtes coupées de 50 esclaves sexuelles assassinées sans pitié par des combattants de l’État islamique alors qu’elles menaient l’assaut contre le dernier bastion du groupe terroriste

Les djihadistes ont décapité des dizaines de femmes yézidis et ont jeté les têtes dans des poubelles.

Les forces spéciales britanniques ont fait cette horrible découverte lorsqu’elles sont entrées dans Baghouz, la ville assiégée sur les rives de l’Euphrate, dans l’est de la Syrie.

Cette découverte fait suite à une bataille acharnée au début du mois, au cours de laquelle les soldats du SAS ont tiré 600 obus de mortier, forçant l’ennemi à s’engager dans un réseau de tunnels sous la ville en ruines.

Plus de 100 djihadistes ont été tués pendant la bataille. Deux soldats britanniques ont été blessés, mais ni l’un ni l’autre n’ont subi de blessures mortelles.

Une source a déclaré au Mail on Sunday : « À l’heure de la défaite, la cruauté des djihadistes n’a pas de limites. Ils ont lâchement massacré ces femmes désespérées comme dernier acte de perversité et ont laissé leurs têtes coupées derrière eux pour que nous les trouvions. La motivation d’un tel acte écœurant dépasse l’entendement pour tout être humain normal. »

[…]

Dailymail.co.uk

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
24 février 2019 15:17

Dans le désert syrien, une femme couverte de noir tout juste sortie du dernier réduit du groupe Etat islamique (EI) clame que le « califat » n’est pas fini, une autre promet de faire de son fils un futur jihadiste.

A peine descendus des bus qui ont transporté vendredi 2.000 personnes depuis l’ultime bastion de l’EI, femmes, enfants et hommes sont conduits vers un premier point de rassemblement dans le désert oriental de la province de Deir Ezzor.

La rage au coeur, le regard défiant, certaines femmes n’hésitent pas à défendre haut et fort l’EI, désormais terré dans une zone de moins d’un demi-kilomètre carré dans le village de Baghouz.

« Mon fils grandira un jour et deviendra un jihadiste », lance en turc l’une d’entre elles à une équipe de l’AFP. Un sac vert sur le dos, elle poursuit nerveusement son chemin à travers la foule.

Tenu par les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance kurdo-arabe soutenue par la coalition internationale anti-EI dirigée par Washington, ce poste improvisé sert à identifier, entre autres, les éventuels jihadistes.

Dans un coin, des femmes sont assises à même le sol, certaines avec leurs enfants, pendant que d’autres font la queue pour se faire fouiller minutieusement par des combattantes des FDS.

« Nous sommes des sympathisantes de l’EI », martèlent trois d’entre elles, interrogées sur leur origine.

Allaitant son nouveau-né, une autre femme affirme venir de la province de Deir Ezzor. « Qui a dit que nous avions faim là-bas ? », lance-t-elle fièrement, contredisant le récit de certaines familles, poussées par la faim à fuir la dernière poche de l’EI.

« Impuissantes »

Nombreuses sont celles qui ne cachent pas leur amertume de voir le « califat » se réduire comme peau de chagrin.

A son apogée en 2014, l’EI régnait sur un territoire vaste comme la Grande-Bretagne. Désormais, l’organisation ultra-radicale ne contrôle plus que quelques pâtés de maisons aux confins orientaux de la Syrie.

« Les choses se sont (juste) compliquées », résume la jeune mère.

« Nous ne voulions pas sortir à la base, et si l’ordre n’avait pas été donné par le calife, nous ne serions pas partis », poursuit-elle, faisant allusion au chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi, toujours porté disparu.

« Je souhaite le retour du califat islamique et son expansion aux quatre coins du monde« , renchérit-elle, dissimulée derrière son niqab.

En face, des hommes accroupis en file indienne attendent leur tour pour être fouillés. L’un d’eux, amputé en dessous de la taille, porte une prothèse de jambe et tente de suivre le mouvement en s’appuyant sur ses béquilles. D’autres profitent du temps mort pour prier.

Séparées de la gente masculine, les femmes attendent elles aussi, accompagnées de leurs enfants, parfois en bas âge, leurs valises et sacs à proximité.

Les FDS « veulent lancer une campagne (militaire) et nous, les femmes, sommes impuissantes », regrette l’une d’elles, interrogée sur les raisons qui ont poussé femmes et enfants de jihadistes à quitter massivement la dernière poche de l’EI cette semaine.

Accusant l’EI d’utiliser les civils comme « boucliers humains », les FDS et la coalition anti-EI ont ralenti leurs opérations dans l’espoir d’en évacuer le plus grand nombre. Depuis mercredi, quelque 5.000 personnes ont quitté le réduit jihadiste.

« Nous avions juste peur des bombardements, pas d’autre chose. Pas même de la faim. Le califat islamique ne disparaîtra pas si Dieu le veut », lance Oum Abdel Rahmane, 25 ans.

En compagnie de son mari, un jihadiste qui dit avoir abandonné le combat après avoir été blessé lors d’une bataille, la jeune femme ajoute: « Nous vivions bien, pour nous il n’y avait pas de radicalisme« .

« Nous sommes heureuses »

Interrogée sur le rôle et le sort du chef de l’EI, Oum Abdel Rahmane raconte: « Nous écoutions ses discours, ils étaient suivis par tout le monde ». « Nous sommes honorés qu’il soit notre calife », ajoute-t-elle.

Baghdadi a fait une célèbre apparition publique, en juillet 2014, à la mosquée al-Nouri de Mossoul, grande ville du nord irakien, reprise en juillet 2017 à l’EI.

Depuis, il ne s’est plus exprimé que dans des enregistrements sonores dont le dernier remonte à août 2018, huit mois après que l’Irak a déclaré avoir gagné sa guerre contre l’EI.

Si la colère et la défiance guident certaines des femmes évacuées de l’ultime poche jihadiste en Syrie, d’autres peinent à cacher leur joie.

« Il n’était plus possible de rester à l’intérieur ni de sortir » à cause des montants vertigineux réclamés par des passeurs, raconte Sabah Mohamad Chehab, originaire d’Alep et mère d’une fille de trois mois.

Certains passeurs demandaient jusqu’à 2.000 dollars par personne, précise-t-elle avant d’ajouter, de paire avec sa voisine: « Nous sommes heureuses d’être enfin sorties ».

LePoint.fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
21 février 2019 19:08

L’annonce du retrait des troupes américaines de Syrie a pris de court le gouvernement, qui craint une dissémination des combattants et ressortissants français.

Les services de l’Etat estiment que 300 hommes, 300 femmes et 500 enfants français sont actuellement sur place.

 

« Jamais personne n’a imaginé qu’il faudrait un jour rapatrier tout ce petit monde. Résultat, on est obligés de mendier des délais pour s’organiser », explique un haut fonctionnaire qui qualifie la situation de « catastrophique » : « L’opinion publique n’est pas prête, pas plus que les services centraux ni les collectivités […]

Lepoint.fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
19 février 2019 19:28

Bon nombre d’autorités belges sont opposées au rapatriement de leurs compatriotes djihadistes dans leur pays et pourraient donc être jugés sur le sol irakien ou syrien.

Les Etats membres de la coalition internationale contre l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI) pensent à créer un tribunal ad-hoc devant lequel comparaîtraient les djihadistes, hommes et femmes, éventuellement sur le territoire irakien, ont indiqué lundi le Premier ministre belge, Charles Michel et son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

[…]

Pour sa part, le ministre belge de la Coopération, Alexander De Croo, n’a retenu qu’une juridiction internationale, lors d’une visite officielle à Bagdad. « Ce que nous voulons, c’est que ces gens soient jugés. Mais ce que nous ne voulons absolument pas, c’est que nous devions les ramener chez nous» pour les juger, a-t-il soutenu.

Le Courrier Stratégique

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme
18 février 2019 18:49

[…]

Elles ont fui le groupe Etat islamique (EI) agonisant dans l’Est syrien, plus poussées par la faim que par les remords : Chloé et Chaïma, deux Françaises, sont prêtes à rentrer au pays. Mais sans sacrifier leur islam rigoriste et pour y être jugées équitablement, pas comme « des animaux », disent-elles.

[…]

D’entrée de jeu, elles préviennent l’équipe de l’AFP qu’elles ne fourniront aucun détail permettant de les identifier, pour éviter de voir leur nom diffusé et leurs familles stigmatisées en France.

[…]

« On n’est pas des animaux. On est des êtres humains. On a un cœur, on a une âme, voilà ».

[…]

Chaïma dit vouloir rentrer en France, pour sa famille notamment.

Chloé également, mais à une condition : qu’elle puisse y « vivre (son) islam en toute liberté, et près de (ses) enfants »

[…]

Elles se disent aujourd’hui guidées par deux choses : l’attachement persistant à un islam rigoriste…

[…]

Elles espèrent également, en cas de retour en France, écoper d’une peine assez légère. « J’espère qu’on sera jugés équitablement, au cas par cas, pas pour tout ce que le groupe a fait », dit Chloé.

Chaïma voudrait « une peine de prison pas trop longue, aménageable », qui lui permette de « profiter de (ses) enfants » car « ce sont eux qui me restent », son mari ayant lui aussi été arrêté.

Le Parisien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans djihadisme