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david MIEGE
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13 mars 2015 02:27
La parité euro-dollar fait peur à l'Europe

Passé jeudi 5 mars 2015 sous la barre de 1,10 dollar, l’euro est aujourd’hui à 1,08 dollar. C’est son plus bas niveau depuis 11 ans. La parité euro-dollar qui semblait inatteignable se rapproche de jour en jours et ses conséquences sont sérieuses pour l’Europe.

Le retour en force des Etats-Unis

Fin 2014, la Deutsche Bank et Goldman Sachs étaient formels. Le dollar remonte face à l’euro grâce à l’économie extrêmement robuste des Etats-Unis qui est retournée progressivement à la normale. Le marché de l’emploi américain compte aussi pour beaucoup dans ce dollar fort. Environ 1,7 million d’emplois ont été créés au cours des douze derniers mois, et leur taux de chômage tombe à 5,50%. On est proche d’une situation de plein emploi selon la Réserve fédérale.

Rappelons que s’il devient plus aisé d’exporter en zone euro grâce à cette baisse de la monnaie, certains prix à l’importation vont sans doute grimper. Comme beaucoup de marques internationales prennent le dollar comme monnaie de référence, des hausses de prix sont à prévoir.

Le cas grec embarrasse Banque Centrale Européenne

L’euro a encore baissé en valeur lorsque M. Draghi a initié son programme d'« assouplissement quantitatif », ou « QE » (pour « Quantitative Easing »).Ce programme débuté le 9 mars, prévoit le rachat des 1 140 milliards d’euros de dette publique et au rythme de 60 milliards par mois. Il permettra de relancer la dynamique des prix en zone euro, alors qu’elle est très faible actuellement. Le QE peut se poursuivre au-delà de septembre 2016, date prévue de son arrêt, si l'inflation n’est pas sur le chemin des 2%.

Ces rachats injectent des liquidités dans le système financier, pour stimuler l’économie, mais diluent encore la valeur de l’euro. Pour Dennis de Jong de UFX.com, « le fait que ce programme aura le moindre impact fait débat ». Le président de la BCE a rappelé que la BCE ne pouvait pas acheter de dette du pays actuellement, mais il a également indiqué que ses prêts d'urgence étaient étendus. De quoi plonger les acteurs du marché des changes dans l’incertitude.

vu sur : http://www.economiematin.fr/news-parite-euro-dollar-fed-bce-draghi-grece-europe

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
4 mars 2015 02:39
 03 MAR L'économie allemande passe la vitesse supérieure

Fausse alerte. Le coup d’arrêt qu’a connu l’Allemagne en milieu d’année 2014 apparaît être, ex post, un accident conjoncturel. L’économie allemande à en effet accéléré au dernier trimestre pour finalement terminer l’année sur une croissance soutenue.

En outre, tous les indicateurs sont désormais dans le vert, témoignant ainsi de la robustesse des fondamentaux économiques du pays. Dans ces conditions, toutes choses égales par ailleurs, l’Allemagne devrait afficher en 2015 une croissance annuelle de son PIB d’au moins 1,5%. Tout roule donc…

Bifurcation en direction de l’autoroute de la croissance

Après avoir connu un début d’année 2014 prometteur (croissance trimestrielle de 0,8%), l’économie allemande a traversé une période difficile, enregistrant une contraction de son PIB au deuxième trimestre (-0,1%), puis une phase timide de rétablissement au troisième trimestre (+0,1%). La fin d’année s’avérait donc décisive. Car de fait, les chiffres d’activité du quatrième trimestre allaient permettre d’y voir plus clair quant à une éventuelle rupture de tendance. Mais fort heureusement, le pays est parvenu lors du dernier trimestre 2014 à sortir de l’ornière, affichant une croissance trimestrielle de 0,7% : il ne s’agissait que d’un trou d’air, nous voilà maintenant rassurés.

Cette accélération du PIB allemand est notamment imputable au dynamisme de la demande intérieure du pays. Comme au troisième trimestre, la consommation des ménages s’est bien tenue, affichant une progression trimestrielle de 0,8%, à la faveur d’un climat économique assez favorable.

Le marché de l’emploi n’a ainsi cessé de s’améliorer durant le quatrième trimestre et l’exercice 2014 s’est même révélé être celui de l’inversion de la courbe du chômage. Après deux années consécutives de hausse en effet, l’économie allemande a connu l’année dernière une diminution du nombre total de demandeurs d’emploi (- 108 000 personnes), permettant au taux de chômage d’atteindre 6,7% de la population active. En parallèle, le repli des cours du pétrole depuis l’été dernier s’est traduit pour les ménages par un surplus de pouvoir d’achat, via notamment une baisse des prix de l’essence à la pompe et un recul de leur facture de chauffage.

On note également un léger rebond de l’investissement privé. Après une contraction de 0,8% au deuxième trimestre, puis une chute de 4,5% au troisième, l’investissement des firmes nationales a en effet progressé de 0,2%, principalement grâce au secteur de la construction (+2,1%) et, dans une moindre mesure, aux biens d’équipement destinés à l’export (+0,4%).

...

Enfin, une fois n’est pas coutume, la demande extérieure a contribué positivement à la croissance du pays. Au quatrième trimestre en effet, les exportations en biens et services allemands ont augmenté de 1,3% par rapport au troisième trimestre, tandis que la vitesse de progression des importations a pour sa part légèrement ralenti pour s’établir à 1,0%.

Mieux, sur l’ensemble de l’exercice 2014, les exportations ont affiché une croissance de 3,7% (à 1 133,6 milliards d’euros) contre 2,0% pour les importations (à 916,5 milliards d’euros), permettant ainsi à l’Allemagne d’afficher un nouveau record historique de son excédent commercial (217,1 milliards d’euros), après déjà une très bonne année 2013 (195 milliards d’euros).

En définitive, l’Allemagne a affiché en 2014 une croissance annuelle de son PIB de 1,6%, soit légèrement au dessus de celle de l’Union européenne (+1,4%), mais néanmoins bien plus forte que celle de la zone euro (+0,9%). Le pays a donc renoué avec la reprise économique, rompant de fait avec deux années de croissance molle (+0,2% en 2013 et +0,6% en 2012). Demain sera-t-il alors encore meilleur ?

Trafic à priori fluide, vitesse maximale

Le rebond significatif de l’activité au quatrième trimestre 2014 permet à l’Allemagne d’entamer l’année 2015 sous les meilleurs auspices. Avec un acquis de croissance confortable de 0,5%, la prévision de croissance de la Commission européenne pour cette année (+1,5%) apparaît en effet être largement crédible, voire même quelque peu prudente. Car à l’évidence, les composantes domestiques et extérieures de l’économie allemande devraient une nouvelle fois bien se porter, en particulier dans un environnement économico-financier des plus favorables. Récemment d’ailleurs, la Bundesbank a indiqué « qu’étant donné l’éclaircissement de la conjoncture, il est concevable que les prévisions sur la croissance économique en Allemagne soient nettement plus élevées en cours d’année que les estimations préliminaires ».

La consommation des ménages devrait être le principal pilier de la croissance allemande en 2015. En effet, en dépit d’une stabilisation prévisible des cours de l’or noir (nous tablons sur un prix moyen du baril oscillant autour des 58 dollars), le moral des ménages devrait demeurer au beau fixe, comme en attestent les niveaux actuels de l’indice GfK qui s’établissent à des plus hauts depuis treize ans (9,3 en février dernier et sans doute 9,7 en mars prochain).

Deux raisons permettent d’expliquer cette dynamique positive. Premièrement, la forme actuelle du marché du travail semble porter en elle un caractère durable qui devrait se traduire par de nouveaux records à la baisse du taux de chômage allemand cette année (actuellement 6,5%).

Deuxièmement, l’instauration le 1er janvier dernier d’un salaire minimum national ainsi que l’accord sur une hausse de 3,4% des salaires dans la métallurgie (automobile, équipement, électronique) devraient soutenir le pouvoir d’achat des ménages, spécifiquement dans un contexte désinflationniste (voire déflationniste pour le premier semestre) et de taux bas n’incitant pas à l’épargne.

...

Cette vivacité de la demande intérieure devrait par ailleurs contribuer à changer la nature du modèle de croissance du pays. En effet, si en 2015 le rythme des exportations devrait accélérer grâce à l’amélioration globale du commerce mondial, la vitesse des importations allemandes pourrait augmenter plus rapidement, limitant dès lors de manière inhabituelle la contribution des exportations nettes dans le PIB. Un rééquilibrage nécessaire et véritablement bienvenu qui devrait en définitive permettre au pays d’être relativement moins sensible aux aléas conjoncturels externes.

...

l’évidence, le pays dispose dorénavant d’une double couverture au risque. Tout d’abord, grâce au rééquilibrage de son modèle de croissance, l’Allemagne est de fait moins exposée aux chocs extérieurs. Puis, dans le cas où les fluctuations économiques du pays s’avéraient défavorables, le gouvernement peut lancer une politique économique expansionniste via les marges de manœuvres budgétaires appréciables dont il dispose (excédent public en 2014 de 18 milliards d’euros, soit 0,6% du PIB).

Sans oublier d’ailleurs que s’il le fallait, l’Allemagne est également capable de financer ce type de politique par l’emprunt sur les marchés… à des taux négatifs pour les maturités inférieures ou égales à cinq ans.

vu sur : http://www.economiematin.fr/news-economie-allemagne-relance-croissance-angela-merkel

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
2 mars 2015 03:53
La BCE se paye un nouveau siège pour 1,25 milliards d’euros
La BCE se paye un nouveau siège pour 1,25 milliards d’euros

Ah l’austérité ! Elle a bon dos cette austérité pour justifier des taxes et des impôts qui s’accumulent pour financer un assistanat qui rend le peuple dépendant et entretenir une élite qui n’est jamais assez riche !

La Banque centrale Européenne (BCE) vient donc de se payer un beau bâtiment tout neuf pour la modique somme de 1,25 milliards d’euro, sachant qu’ils seront occupés par 2577 salariés ou assimilés.

L’investissement revient donc à 485.000 € environ par personne ! Et cela n’inclue pas les coûts de fonctionnement !

Dormez braves gens, dormez, on veille sur votre argent !

vu sur : http://www.medias-presse.info/la-bce-se-paye-un-nouveau-siege-pour-125-milliards-deuros/26673?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Mailing+quotidien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
26 janvier 2015 02:06

Comme la presse a souvent écrit des bêtises, je vous renvoie vers le communiqué de presse de la BCE (en anglais, bien évidemment vu qu’il n’y a qu’une seule page – des fois qu’on comprenne…)

Que va faire la BCE ?

Mario Draghi a annoncé un programme de rachat d’actifs de 60 milliards d’euros par mois de mars 2015 jusqu’à fin septembre 2016, soit un QE à plus de 1 100 milliards d’euros au total.

Les achats d’obligations souveraines seront réalisés au prorata de la répartition du capital de la BCE, c’est-à-dire qu’un montant réduit sera consacré au rachat des dettes des plus petits pays comme la Grèce. Ils concerneront les obligations des États membres de la zone euro et des Institutions européennes.

(Cela fait quand même la bagatelle maximale de 220 Md€ pour la France – soit presque 4 années d’impôt sur le revenu !!!)

La BCE achètera des obligations de 2 à 30 ans

Les taux des obligations à dix ans sont les plus souvent cités en référence, mais les interventions de la BCE porteront sur toutes les maturités : aussi bien sur des dettes à deux ans que sur des dettes à trente ans.

Les risques ne seront partagés que sur 20% des titres achetés

Dans le cadre du vaste programme d’achats d’actifs lancé jeudi par la BCE, seuls 20% des titres achetés seront susceptibles de provoquer des pertes assumées collectivement par l’ensemble des États de la zone euro, a annoncé Mario Draghi.

“20% des achats d’actifs supplémentaires seront soumis à un régime de partage des risques”, a expliqué Draghi, limitant ainsi le degré de solidarité entre contribuables européens lors des futurs achats massifs de dette publique et privée, qui doivent commencer dès mars prochain.

On notera que même les Echos n’ont rien compris… :

(bas, on ne parle que de 600 Md€ de solidarité en + ou en -)

Pourtant, le reste des journaux a compris, et la BCE est claire :

“With regard to the sharing of hypothetical losses, the Governing Council decided that purchases of securities of European institutions (which will be12% of the additional asset purchases, and which will be purchased by NCBs) will be subject to loss sharing. The rest of the NCBs’ additional asset purchases will not be subject to loss sharing. The ECB will hold 8% of the additional asset purchases. This implies that 20% of the additional asset purchases will be subject to a regime of risk sharing.”

Ainsi, ces 20 % se scindent en 12 % des achats concerneront les obligations des Institutions Européennes (donc a priori les institutions type MES servant à boucher les trous précédents…) et 8 % achetés directement par la BCE.

Les 80 % restant sont achetés directement par les banques centrales de chaque pays, SANS AUCUNE SOLIDARITÉ européenne !

Et donc cela revient à dire que c’est chaque banque centrale qui va racheter les obligations de son propre gouvernement sur le marché secondaire…

C’est une vraie innovation (et j’avoue ne même pas voir comment c’est juridiquement possible) : jusqu’à présent, l’EuroSystème (= toutes les banques centrales nationales) était à 100 % solidaire…

D’où ce commentaire incroyable :

P.S. s’il y a des tabous, c’est pour une raison. L’avenir nous remontrera pourquoi…

Bah oui : on détricote 80 % de la solidarité, donc c’est un progrès vers l’Union.

Lors de la fin de l’euro, ils nous diront encore que c’est une belle occasion d’aller vers plus d’union, vous verrez…

Pour ne pas déstabiliser les marchés, il est indiqué que la BCE ne rachètera sur le marché secondaire pas plus que 25 % du montant de chaque émission obligataire des différents États, et pas plus de 33% de la dette totale de chaque émetteur…

Hein ?

Bon, en résumé : la BCE va faire tourner la planche à billets (on appelle ça QE pour que les gens ne comprennent pas) pour racheter des dettes publiques à ceux qui en ont déjà acheté.

Et ça sert à quoi ?

1. Officiellement, “c’est pour lutter contre la déflation rampante” – et donc pour faire monter les prix.

En effet, c’est exactement ce qui s’est passé aux États-Unis, précurseurs :

Ah non, flûte – Caramba, encore raté…

P.S. je signale que ce n’est pas parce que cela semble marcher au début qu’il y a lien – on peut s’amuser à faire dire n’importe quoi à de tels graphiques, en mettant n’importe quelle donnée. En revanche, c’est un excellent moyen de “prouver négativement” qu’il n’y a pas de lien, quand on voit une divergence majeure comme ici…

Pourquoi cela ne marche-t-il pas ?

Il est vrai, qu’en général, par le passé, quand on faisait tourner la planche à billets, cela faisait de l’inflation. Mais pas là.

C’est lié au fait qu’on a désormais une énorme économie financière, au dessus-de l’économie réelle, qui modifie les flux financiers.

Economie réelle financière

Mais en fait, le principe est toujours vrai, simplement on a une mauvaise définition.

Car on appelle inflation l’”évolution des prix à la consommation”, donc ce que vous achetez tous les jours.

Et on ne compte pas là dedans les prix des actifs : actions, obligations, immobilier…

Regardez, on vous serine que la BCE a terrassé l’inflation depuis 20 ans (donc “que les prix ont peu augmenté”), mais si vous avez acheté un bien immobilier dans cette période, vous vous êtes normalement aperçu qu’il y avait un petit souci dans sa définition de l’inflation… Et vous auriez sans doute préféré une baguette plus chère mais les prix immobiliers de 1995…

C’est un peu comme si je disais qu’actuellement, on a une déflation cataclysmique de – 50 % – en vous précisant que, bien entendu, j’appelle “inflation” l’évolution des seuls prix du pétrole…

Et en fait, dans l’économie financiarisée actuelle, les actions de la banque centrale ont bien tendance à faire de l’inflation – mais de l’inflation des actifs. J’avais analysé ceci pour la Suisse il y a 2 ans (au vu des ses magnifiques séries historiques) :

Masse monétaire inflation suisse

Et quand on voit le cours actuel des actions (records historiques – ce qui est clairement du délire vu le contexte économique !!), des obligations, de l’immobilier, des taux d’intérêts, on voit bien qu’il y a bien un fort effet inflationniste – mais des actifs.

2. on a droit aussi à “c’est pour relancer la croissance

J’imagine que c’est de nouveau au vu du phénoménal succès américain :

Ah non, flûte – Caramba, encore raté…

Si des types dans une cave à Francfort pouvaient relancer la croissance, cela se saurait…

Je cite donc le grand et regretté J.K. Galbraith, ancien conseiller économique de plusieurs présidents américains (source dans ce billet : Action des banques centrales : l’élégante esquive de la réalité) :

“On estime que les mesures discrètes prises par la Federal Reserve sont les plus approuvées et les mieux acceptées des interventions sur l’économie. Elles n’en sont pas moins parfaitement inefficaces, elles n’ont pas l’effet qu’elles sont censées avoir. La récession et le chômage – ou le boom et l’inflation – se poursuivent. C’est un des mensonges auxquels nous tenons le plus. [...]

Depuis 1913, date à laquelle la Federal Reserve a commencé à exister pleinement, le bilan de sa lutte contre l’inflation et particulièrement contre la récession a été d’une insignifiance totale et continue.  [...]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, avec l’expérience du conflit précédent, on redoutait beaucoup l’inflation. Finalement, elle a été maintenue sous contrôle étroit et n’a laissé aucun souvenir vraiment désagréable. Les historiens ne voient même plus le problème. Un facteur de poids a pesé dans cet heureux résultat : on a tiré les leçons du passé et l’on n’a fait aucune confiance à la Federal Reserve. Il n’était pas question, dans cette période si difficile, de fonder la politique économique sur l’espoir ou la mythologie. Contenir l’inflation était l’une de mes tâches principales pendant ces années (j’étais administrateur adjoint chargé de la politique des prix à l’Office de contrôle des prix, donc immédiatement concerné par la lutte anti inflation), et j’étais bien persuadé, moi aussi, que la Federal Reserve n’avait pas la moindre importance. Et c’était exact.

Dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, les menaces d’inflation et de récession ont été moins graves. La Fédéral Reserve, après des débats internes savants et souvent acharnés, a pris des mesures. Elles ont été très applaudies, ont donné lieu à des prévisions optimistes, et n’ont eu aucun effet.”

Je me permets enfin de rappeler que toutes ces mesures « non conventionnelles » n’ont jamais été testées à ce point dans l’Histoire. Je n’ai pas connaissance de cas dans l’Histoire où une Banque centrale ait pris tant de risques, et encore moins où elle se soit retrouvé en fonds propres très négatifs en cas de problèmes…

En théorie, ce n’est pas un drame vu que c’est une banque centrale, mais en pratique, on verra ce que ça donne en terme de panique et de défiance envers la monnaie…

En conclusion : quand les banquiers centraux rentrent dans cette logique à la Ponzi (la BCE doit faire des QU pour remplacer la Fed qui arrête et la BoJ qui limite aussi son aide aux marchés), ça finit en général très mal…

Ben alors, ça sert à quoi en vrai ?

Eh bien, c’est assez simple. un tel QE sert principalement à 2 choses :

1. Vous l’avez compris, à continuer la gabegie financière, à maintenir au cric des bulles gigantesques, indues et dangereuses – en évitant la vérité des prix (ce qui a à l’évidence des impacts négatifs sur l’économie réelle)

Ça permet aussi aux États de voir baisser le taux d’intérêt qu’ils payent (en ne payant pas le bon prix) – et donc de continuer à s’endetter encore plus. Ca semble bien comme ça, mais c’est en fait comme avoir de la drogue gratuite.

Et le jour où le système lâche et il faut payer le vrai prix sur le stock énorme de dette, c’est la banqueroute assurée…

2. Et mieux encore… À aider les banques privées !

Car que se passe-t-il lors d’un prêt à un État ?

Petite simulation comptable (désolé, c’est important) :

Quand tout se passe bien : (1) Disons que la Grèce reçoive 1 000 d’une banque pour un prêt à 20 ans. On note que la banque encaisse un intérêt de 7 %, donc ÉLEVÉ, contrepartie d’un risque de défaut (sans ce risque, les taux seraient toujours très faibles).

(2) au bout de 20 ans, la Grèce lève les impôts qui vont bien (ou ré-emprunte en vrai) et rembourse la banque. Tout va bien.

(3) mais problème, en cas de défaut, la banque a perdu son argent (et la Grèce l’a gagné vu qu’elle ne rembourse pas)

(4) et dans le cas du jour, alors que les inquiétudes augmentent sur la capacité de la Grèce à rembourser, et donc que le risque qui a été rémunéré 7 % semble voir approcher sa réalisation, la BCE s’interpose, rachetant l’obligation à risque achetée par une banque PRIVÉE qui a été rémunérée pour ce risque ! Donc elle reprend une obligation dangereuse au moment où le risque de défaut approche ! Merci pour le con-tribuable…

En effet, on voit bien que dans cette opération :

  1. les liquidités dans le système augmentent de 1000 (la banque est remboursée, mais la Grèce n’a encore rien payé) : du cash pour continuer à jouer…
  2. la banque récupère 100 % de sa mis, et pour juste 1 100 Md€ – merci Mario…
  3. la BCE récupère le risque pourri et le risque de défaut !

Ainsi, c’est un peu comme si 10 minutes avant que le Titanic ne tape l’Iceberg, la BCE arrive en barque, lance une corde à un milliardaire qui descend dans la barque et la BCE prend sa place sur le bateau – le tout en lui rachetant au passage son billet à plein tarif…

Elle est pas belle la vie ?

Bah, tu m’étonnes…

Il ne doit rester que les imbéciles pour penser, après 8 ans de crise, que les Banques centrales agissent dans l’intérêt général…

OUPS, désolé…

Conclusion

Comme la déflation est en effet ennuyeuse, et que c’est le but proclamé par Mario, la conclusion est limpide :

(cela fait quand même 7 600 € par ménage européen, ou plus de 15 000 € pour la moitié des ménages les plus pauvres – ce qui aurait été une vraie bouffée d’oxygène pour eux…)

Et vous verrez que le jour où les citoyens demanderont à recevoir directement l’argent des QE sur leur compte en banque (ce qui aurait probablement alors un vrai effet inflationniste), on nous expliquera que finalement, ils ne sont pas efficaces et qu’il faut oublier cette idée…

 

vu sur : http://www.les-crises.fr/comment-la-bce-se-moque-du-monde/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
25 janvier 2015 03:46
Une europe qui tremble : la planche à billets va tourner pour 1000 milliards d'Euros
Super Mario est de retour. Sauf imprévu, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), abattra dans 2 jours (jeudi) sa carte maîtresse lors de la réunion des gouverneurs de l'institution de Francfort. Un grand jeu qui s'exprime en deux lettres : "QE" pour quantitative easing, ou assouplissement quantitatif. Il s'agit, ni plus ni moins, de faire tourner la planche à billets, comme la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre l'ont fait avant la BCE. 

Mario Draghi avait déjà sauvé l'euro en 2012 une première fois, un sauvetage qui été accompagné par un renforcement du programme d'austérité dans les états européens. L'Euro, qui est un véritable boulet pour l'économie européenne s'apprête à vivre son deuxième "sauvetage" ou plutôt "un deuxième prolongement de vie" ! 

L'année 2015 sera-t-elle fatale à l'Euro ? 

La BCE suivra certainement les pas de la FED dans 2 jours, pour faire tourner la planche à billets, on parle de 1000 milliards d'euros ! Doit-on déjà se préparer à une cure d'austérité supplémentaire en Europe ? La BCE étudiera ce jeudi 22 janvier 2015 un rachat massif d'obligations souveraines anti-déflation, trois jours avant les élections législatives anticipées en Grèce prévue pour le 25 janvier 2015. 

Le parti de gauche, Syriza, semble avoir de bonnes chances d'arriver au pouvoir. Ce n'est certainement pas une coïncidence que la BCE essaie d'anticiper un éventuel résultat d'élection en faveur du parti politique de gauche Syriza. Ce parti politique souhaite rompre avec le programmes d'austérité imposé par la TROÏKA, programme d'austérité qui a imposé aux Grecs de privatiser les services publics comme par exemple les services de l'eau voire la vente de ses îles ou la vente d'un port aux chinois ! 

La BCE suivra certainement le chemin emprunté par la Fed, chemin de la planche à billets, et ceci malgré une forte opposition en Allemagne. 
Pour ne pas utiliser le terme de "planche à billets" le monde de la finance utilise un terme de substitution financier, le QE ou Quantitative Easing ! Pour Christopher Dembik économiste de Saxo Banque, l'exemple américain prouve que l'effet sur l'inflation du QE est très faible, voire nul. Sans effet sur la demande, le QE ne pourra pas peser réellement sur l'inflation. Il y a plutôt fort à parier que, comme dans le cas du QE de la Fed, cet argent aille plutôt alimenter d'autres bulles sur certains secteurs. 

En théorie, le QE a pour fonction d'agir là où la politique monétaire classique ne peut agir : sur les taux longs. En rachetant de la dette d'État à 5, 10 ou 30 ans, la banque centrale fait baisser les taux sur l'ensemble des maturités. Le QE a d'autres effets, notamment celui d'inciter les investisseurs à céder à la banque centrale des actifs sûrs. Ils se tournent donc mécaniquement vers des actifs plus risqués. 

Le Français Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) :
« De mon point de vue, les attentats récents à Paris ont souligné, s'il en était besoin, qu'une partie de la jeunesse européenne reste sur le bord de la route, déclassée, sans emploi, au risque, dans des cas extrêmes, de s'égarer dans la délinquance, voire le terrorisme. Sans croissance, ce phénomène ne peut que s'aggraver ».
Peter Praet, chef économiste de la Banque centrale européenne explique dans un entretien au Börsen-Zeitung (Allemagne), qu'il ne faut pas être « paralysé » à l'idée du rachat d'obligations souveraines. Il alerte aussi contre la montée du "populisme" dans la zone euro. 

Le populisme est un mot utilisé par le monde de la politique "pro-atlantistes" ainsi les grands médias pour disqualifier voire discréditer les parties politiques eurosceptiques ! Pour les marchés financiers, pas trop de doute, la Banque centrale européenne va certainement lancer dans deux jours un « QE » (quantitative easing), un vaste plan de rachat d'actifs, suivant ainsi les traces de la Fed américaine et de la Banque du Japon. 

Sous quelle forme ? 

L'option d'un rachat de dettes souveraines prend de plus en plus d'ampleur. La BCE continue de préparer le terrain pour de nouvelles mesures non conventionnelles. Peter Praet, chef économiste a la BCE, a reconnu dans un entretien au journal allemand Börsen Zeitung que les dernières mesures monétaires prises (achat d'actifs titrisés, prêts préférentiels aux banques...) pourraient ne pas suffire, d'autant que la chute des prix du pétrole risque d'entraîner l'inflation en territoire négatif « pendant une bonne partie de 2015 ». 

« Dans la zone euro, le financement de l'économie se fait par les banques, la structure est très différente de celles du Japon ou des États-Unis où les entreprises se financent souvent directement sur les marchés », explique ainsi Christopher Dembik, économiste chez Saxo Bank à Paris. 

Un court Rappel historique 

Les aides accordées au secteur financier, les banques privées, dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié par la Commission européenne. 

Cette aide a servi à sauver des banques privées lesquelles étaient proches d'une faillite en cascade. 

Les banques privées avaient auparavant investi dans des produits financiers sophistiqués, des produits extrêmement risqués, dits "toxiques" et elles ont perdu des sommes colossales dans le casino royal de la bourse !
Pendant que l'on subventionnait avec des fonds publics les banques, leurs dirigeants et leurs actionnaires, des non-élus, non redevables à personne, provenant de ces mêmes institutions financières comme le Fonds monétaire international, imposaient un train de mesures d'austérité inhumaines à leurs populations, et faisaient payer les contribuables à leur place, lesquelles subissaient une explosion de la hausse des taxes et des impôts.
À peine moins d'un an après le départ de crise, c'est-à-dire en 2009, les banques européennes et leurs dirigeants, comme au Canada et aux États-Unis, ont recommencé à engranger des profits records, enregistrant entre autres une forte croissance du nombre des milliardaires dans le monde, tout en devenant encore plus grosses et plus puissantes, avec l'aide d'une armée de lobbyistes, souvent d'ex-politiciens, grassement payée, voire corrompus, et négligeant l'intérêt général.
 


Pourquoi la BCE fait-elle tourner la planche à billets ? 

Reste alors une question : si le QE est inefficace, pourquoi le faire ? « Mario Draghi sait que la solution n'est pas là : à Jackson Hole, il a justement expliqué que la solution résidait dans une action coordonnée des gouvernements de la zone euro, mais cette action n'arrivera pas assez vite et assez fortement et les outils actuellement mis en place par la BCE n'auront pas le temps d'être efficaces. La baisse des prévisions d'inflation exerce une pression telle sur la BCE qu'elle doit agir absolument », résume Jacques Cailloux. Si le QE (planche à billets) n'arrive pas, on s'expose à un krach obligataire. 

Mario Draghi et la zone euro ne peuvent se le permettre, il faut donc passer aux actes et faire le QE, aussi inutile soit-il. 

« C'est une fuite en avant », constate Christopher Dembik économiste chez Saxo Bank à Paris. La logique à l'œuvre en zone euro ressemble de plus en plus à une machine infernale incontrôlable... L'article 123 TFUE habilement contourné par des contorsionnistes attachés au maintien de l'Euro 

La technique du QE (planche à billets), politique monétaire largement utilisée au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni consiste à acheter des dettes publiques en échange de monnaie nouvellement créée par la Banque centrale. Les opposants du QE voient dans le programme du rachat d'obligations souveraines un financement non autorisé des états européens, voire l'article 123 TFUE. 

Même la Cour suprême d'Allemagne était arrivée au mois de février 2014 à la même conclusion, la technisue du QE (rachat massif d'obligations souveraines) équivaut à un financement non autorisé des états européens ! Mais pour maintenir l'Euro en vie, par un "nouveau massage cardiaque", les commissaires européens et les dirigeants de la BCE sont prêts à enfreindre les règles qui ont été établies par l'oligarchie financière pour que les états européens glissent progressivement dans la servitude du monde de la finance. Elle n'a jamais été mise en œuvre dans la zone euro, où le financement monétaire des États est strictement interdit par le traité de Maastricht. « Il n'y a pas de problème légal si nous restons dans le cadre du mandat », a précisé Mario Draghi. 

L'article 123 TFUE interdit à la BCE de venir directement en aide aux Etats Européens. Mais les instances européennes ont trouvé un moyen pour contourner cette interdiction. Ils sont "prêt à tout" quand il s'agit à maintenir en vie l'Euro qui enchaîne les crises cardiaques ... et comme dans le passé l'argent, c'est à dire les 1000 milliards d'euros passeront par la main des banques privées, qui se servent certainement de nouveau au passage, au frais des contribuables européens ! Ainsi, comme on peut s'en douter il s'agit en réalité d'une deuxième opération pour sauver l'Euro ainsi que les banques privées. 

L'Euro est une monnaie qui est un destructeur massif d'emplois et de l'économie européenne ! 

Le prix Nobel qui aimait l'euro et qui le voit maintenant "en train de détruire l'Europe" : 

Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d'économie 2010, déclare : « Les politiques poursuivies aujourd'hui pour sauver l'euro sont en train de coûter des emplois à l'Europe, elles créent une génération perdue. » 

Notes : 

Mes sources : 


http://lexpansion.lexpress.fr/actua... 

http://www.dw.de/ezb-darf-anleihen-... 

http://www.latribune.fr/actualites/... 

http://www.bbec.lautre.net/www/spip... 

http://www.zeit.de/wirtschaft/2015-... 

http://www.liberation.fr/economie/2... 

http://www.spiegel.de/wirtschaft/so... 

http://fortune.fdesouche.com/tag/pl... 

http://www.lautjournal.info/default... 

http://www.observatoiredeleurope.co...

 

Source

 

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2015/01/une-europe-qui-tremble-la-planche-a-billets-va-tourner-pour-1000-milliards-d-euros.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
11 janvier 2015 02:57

nicolas doze

C’est « la polémique » de Nicolas Doze dans laquelle il est revenu sur les déclarations d’Angela Merkel ce week-end concernant une sortie de la Grèce de la zone euro en cas de victoire du parti radical de gauche Syriza.

Son point de vue est très intéressant notamment lorsqu’il explique qu’en Allemagne, la Grèce fait la « une » de toute la presse alors que sous nos latitudes, on évoque à peine les difficultés économiques de ce pays et les risques politiques majeurs que cela fait peser sur l’avenir même de la zone euro et plus largement sur notre conception de l’Europe.

Tout cela sera amené à évoluer fortement dans les mois et les années qui viennent.

Préparez-vous donc !

Charles SANNAT


Nicolas Doze : La Grèce va-t-elle être… par BFMBUSINESS

 

vu sur : http://www.lecontrarien.com/nicolas-doze-la-grece-va-t-elle-etre-contrainte-de-quitter-la-zone-euro-06-01-2015-video?utm_source=Le+Contrarien+Matin&utm_campaign=169575fc5c-daily_newsletter_2015_01_06&utm_medium=email&utm_term=0_b6dd3f3e5f-169575fc5c-45389269

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
11 janvier 2015 02:41
Débarrassez-vous des États-Unis et rejoignez l’Union économique eurasienne, l’« étonnante » proposition russe à l’Union européenne

Doucement, mais sûrement, l’Europe commence à prendre conscience des effets du blocus économique et financier occidental mené contre la Russie : c’est elle-même qui en souffre le plus !

Fin 2014, c’est l’Allemagne qui a percuté la première, voyant son économie défaillir et s’approcher de la récession. Aujourd’hui d’autres pays s’en rendent compte.

Ainsi, l’ancien président de la Commission européenne, et ancien Premier ministre italien, Romano Prodi, a déclaré au journal Il Messaggero qu’une « économie russe affaiblie est extrêmement désavantageuse pour l’Italie ».

C’est dans ce contexte que la Russie a proposé à l’Union européenne de rejoindre la nouvelle Union économique eurasienne.

Voici un extrait d’un article de l’agence Tass  [1], à propos de la déclaration de Prodi [2] [3] :

« Des prix en baisse sur les marchés internationaux de l’énergie ont des aspects positifs pour les consommateurs italiens, qui paient moins pour le carburant, mais cet effet n’est qu’à court terme. Il a déclaré que sur le long terme, en effet, l’affaiblissement de la situation économique des pays fournisseurs de ressources énergétiques, engendré par la baisse des prix du gaz et du pétrole, principalement en Russie, est extrêmement désavantageux pour l’Italie.

 »La baisse des prix du pétrole et du gaz, combinée avec les sanctions imposées par la crise ukrainienne, fera chuter le PNB de la Russie de 5 % par an et, par conséquent, les exportations de l’Italie seront diminuées de 50 % », a déclaré Prodi.

Même en mettant de côté l’inutilité ou l’imminence des sanctions, on doit souligner un biais évident : peu importe le taux du rouble contre celui du dollar, qui a baissé de près de la moitié, les exportations étasuniennes vers la Russie augmentent, alors que les exportations en provenance d’Europe s’amenuisent. »

En d’autres mots, le monde commence à comprendre, lentement il est vrai, ce qui va en résulter. Ce n’est pas le risque financier par rapport à la Russie ou même la menace d’une contagion financière, au cas ou la Russie souffrirait d’une importante récession, voire pire.

Ce qui causera le plus de mal aux pays européens est bien plus simple : le manque d’échanges commerciaux.

C’est la raison pour laquelle nous lisons avec grand intérêt le rapport suivant publié aujourd’hui dans le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten [4]. Ce rapport va à l’essentiel, via une proposition plutôt importante, faite par la Russie à l’Europe : débarrassez-vous des échanges commerciaux avec les États-Unis, dont la pression pour faire casquer la Russie vous a coûté une année supplémentaire de croissance ralentie, et rejoignez plutôt l’Union économique eurasienne !

« La Russie a fait une proposition surprenante pour venir à bout des tensions avec l’Union européenne : l’UE devrait renoncer aux accords de libre-échange, le TAFTA, avec les États-Unis, et plutôt entrer en partenariat avec l’Union économique eurasienne nouvellement crée. Une zone de libre-échange avec les voisins aurait plus de sens qu’un accord avec les États-Unis. »

Plus de détails sur la proposition russe, par la voix de Vladimir Chizhov, ambassadeur de la Russie auprès de l’Union européenne, dans un article publié par l’EU Observer [5] :

«  »Notre idée est de commencer des contacts officiels entre l’Union européenne et l’Union économique eurasienne dès que possible. La Chancelière (allemande) Angela Merkel parlait de cela il n’y a pas si longtemps. Les sanctions (contre la Russie) ne constituent pas un obstacle.

Il a décrit le nouveau bloc mené par la Russie, comme étant un meilleur partenaire pour l’Union européenne que ne le sont les États-Unis, avec une pique lancée aux standards sanitaires de l’industrie alimentaire étasunienne.

 »Croyez-vous qu’il soit sage de dépenser autant d’énergie politique pour une zone de libre-échange avec les États-Unis, alors que vous avez des partenaires plus naturels à vos côtés, plus proches de chez vous ? Nous, nous ne chlorons pas nos poulets‘, a dit l’ambassadeur. »

Les leaders des trois premiers pays de l’Union économique eurasienne à Astana, capitale du Kazakhstan (Photo : kremlin.ru)

Les leaders des trois premiers pays de l’Union économique eurasienne à Astana, capitale du Kazakhstan (Photo : kremlin.ru)

Qu’est-ce que l’Union économique eurasienne (UEE) ?

L’UEE constitue un bloc d’échanges commerciaux composé d’anciennes républiques soviétiques, étendu vendredi 2 janvier à quatre nations, lorsque l’Arménie l’a formellement rejoint, un jour après que l’union entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan a commencé. Le Kirghizstan les rejoindra en mai 2015.

Conçu selon le modèle de l’Union européenne, l’UEE a un corps exécutif basé à Moscou, la Commission économique eurasienne, ainsi qu’un corps politique, le Conseil économique suprême eurasien, où les dirigeants des États membres prennent les décisions à l’unanimité.

L’UEE a aussi pour objectif de permettre aux capitaux, aux biens et aux services de circuler librement, ainsi que d’étendre son marché unique à quarante autres secteurs, dont le prochain est celui de l’industrie pharmaceutique, en 2016.

Pour conclure, la balle est maintenant dans le camp de l’Europe.

Actuellement, sa banque centrale,  contrôlée par Goldman, pille toujours plus de ce qu’il reste de richesse à la classe moyenne, avec la promesse que cette année sera celle où (réellement) tout s’inversera. Et l’on commence à être fataliste à propos du TAFTA, comme le ministre allemand de l’Agriculture, qui, en y faisant référence, vient juste de déclarer : « Nous ne pouvons pas protéger chaque saucisse » [6].

  • Est-ce que ce sera une récession à triple cumul, et par conséquent rapidement une quadruple récession (voir le Japon) ?
  • Ou bien l’Europe reconnaîtra-t-elle en avoir assez et déplacera-t-elle sa stratégie et ses échanges commerciaux de l’Occident vers l’Est ?

Si l’on tient compte des intérêts représentés par les bureaucrates non élus de Bruxelles, il n’y a pas vraiment de suspense.

Tyler Durden (Zero Hedge)
Légèrement modifié et complété par Le Saker francophone

Notes

[1] Weaker Russian economy is extremely unprofitable for Italy – Romano Prodi (itar-tass.com, anglais, 04-01-2015)

[2] Questi gli eventi determinanti del 2015, meglio che la politica italiana si prepari (romanoprodi.it, italien, 04-01-2015)

[3] Prodi: Italiens Exporte brechen wegen Russland-Sanktionen ein (deutsche-wirtschafts-nachrichten.de, allemand, 05-01-2015)

[4] Schachzug gegen die USA: Russland rät EU zum Ausstieg aus dem TTIP (deutsche-wirtschafts-nachrichten.de, allemand, 03-01-2015)

[5] Russia calls for EU talks with newly born Eurasian Union (euobserver.com, anglais, 02-01-2015)

[6] ‘We can’t protect every sausage,’ says German agriculture minister over TTIP deal (dw.de, anglais, 04-01-2014)

Source : Russia’s « Startling » Proposal To Europe: Dump The US, Join The Eurasian Economic Union(zerohedge.com, anglais, 04-12-2014)

http://www.vineyardsaker.fr/2015/01/05/debarrassez-vous-des-etats-unis-et-rejoignez-lunion-economique-eurasienne-l-etonnante-proposition-russie-lunion-europeenne/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
10 janvier 2015 03:33

Le Fonds Monétaire International (FMI) a exhorté les gouvernements des pays européens à apporter leur garantie pour inciter les banques à augmenter l’octroi de prêts aux entreprises afin de stimuler la reprise économique.

Autrement dit, il recommande que les contribuables financent des garanties pour permettre aux banques de prêter de l’argent lorsqu’elles sont dans l’incapacité de le faire, ou lorsque consentir un crédit est trop risqué.

Dans son Rapport sur la stabilité financière mondiale publié mercredi, le FMI constate que six ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, les banques qui représentent 40% des actifs bancaires mondiaux ne sont toujours pas en position de fournir suffisamment de crédits pour soutenir une relance de l’économie. Dans la zone euro, cela est même vrai pour les banques qui détiennent près de 70% des actifs bancaires.

Ce sont surtout les PME qui manquent d’accès au crédit, car les grandes entreprises ont la possibilité de se refinancer sur le marché obligataire, et elles ont de ce fait bénéficié du tsunami de liquidités avec lequel les banques centrales ont inondé les marchés. Or, les petites entreprises représentent 99,8% de l’économie européenne, et elles ont désespérément besoin de fonds pour investir et recruter des employés, et stimuler ainsi l’économie.

Selon les économistes du FMI, ce problème est particulièrement vrai dans la zone euro :

«Alors qu’aux États-Unis, on constate une réelle amélioration dans le domaine des prêts consentis par les banques,  la croissance de l’offre de crédit réelle demeure en deçà de la moyenne qui a été enregistrée au cours des crises bancaires précédentes dans la zone euro et le Royaume-Uni »

Cette inquiétude est aussi ce qui a motivé la BCE à présenter un plan de rachat d’actifs du secteur privé aux banques européennes, pour fournir des liquidités à ces dernières et leur permettre ainsi d’augmenter leur offre de prêt à l’égard des entreprises. Cependant, le FMI propose qu’en plus de cela, les gouvernements cautionnent directement ou indirectement les prêts ainsi octroyés. (Page 31).

Le FMI veut que les banques prêtent de l’argent aux personnes et aux entreprises, plutôt que d’acheter des obligations et des actions, avec l’argent que les banques centrales leur distribuent.

Toutefois, cette pénurie de crédit s’observe surtout dans les pays les plus touchés par la crise de l’euro, ceux où le chômage est le plus élevé, les taux de défaillance de crédit les plus forts, et là où les gouvernements ont le plus réduit leurs dépenses. Autrement dit, dans ces pays, l’environnement économique n’est guère favorable aux prêts, ce qui explique pourquoi les banques sont réticentes à consentir des prêts.

Dans les faits, le FMI demande donc aux gouvernements européens d’émettre des garanties sur le dos du contribuable pour contourner le problème de cette réticence des banques à prêter de l’argent dans les pays les plus vulnérables. On peut s’attendre à ce que cette nouvelle proposition ne réjouisse pas particulièrement les Allemands…

Les législateurs allemands se sont toujours battus pour que l’on évite de solliciter plus avant les contribuables allemands pour la survie de l’euro. Mais cette fois-ci, le message que leur envoie le FMI est clair: « vous n’avez pas le choix ».

Source : Express.be, 10/2014

vu sur : http://www.les-crises.fr/le-fmi-veut-que-les-contribuables-garantissent-les-prets/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
9 janvier 2015 02:59

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La Grèce remboursera t-elle jamais les centaines de milliards d'euros empruntés aux pays européens et au FMI ? Rien n'est moins sûr alors que le pays rentre de nouveau dans une période d'élections à hauts risques.

Plus de 200 milliards de dettes

Les chiffres donnent le tournis et donne une idée de la tourmente financière grecque. La zone euro a collectivement prêté 194,7 milliards, et directement à plusieurs pays (52,9 milliards en tout) comme la France et l'Allemagne. On comprend que les dirigeants de ces pays, à l'instar de François Hollande et Angela Merkel, soient particulièrement vigilants sur le respect des engagements pris par les gouvernements successifs grecs… Notamment pour l'Hexagone, dont les comptes ne sont pas au beau fixe comme on le sait.

Le président de la République a beau souligner à l'envi que les citoyens du pays avaient toute liberté pour élire le gouvernement qu'ils souhaitent, on sent bien dans ces déclarations tout l'embarras de François Hollande, qui rappelle aussi que la Grèce se doit de rembourser ses créanciers. Des créances qui atteignent le montant mirobolant de 226,5 milliards, puisque le FMI en a été de son obole de 31,8 milliards. Et les prêts ne sont pas terminés puisque la Grèce a obtenu 1,8 milliard du Fonds européen de stabilité financière (auquel le pays a déjà emprunté 141,8 milliards).

Le défaut est-il possible ?

Mais la Grèce peut-elle réellement se permettre de faire défaut, à l'heure où les électeurs s'apprêtent à se jeter dans les bras d'Alexis Tsipras, le leader de la gauche radicale ? Sans doute pas. Le dirigeant a déjà fait connaitre sa stratégie, qui consiste à renégocier la dette. On est loin des discours enflammés du même Tsipras qui ne voulait plus rembourser la dette du pays.

Mais la renégociation de la dette a t-elle de réelles marges de manœuvre ? La Grèce bénéficie en effet de nombreuses largesses de ses créanciers, comme des prêts d'une durée de 32 ans ou d'un moratoire de remboursement sur dix ans. Pas sûr que les européens puissent aller beaucoup plus loin…

La Grèce bénéficie déjà de largesses pour rembourser ses dettes.

vu sur : http://www.economiematin.fr/news-grece-200-milliards-dettes-bout-du-tunnel-viendra-pas

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
30 décembre 2014 02:45
EuroGendFor : la dérive fascisante de l'Union Européenne
Ne soyons pas alarmistes mais lucides. Récemment, les États-Unis, le Canada et l'Ukraine, ont voté contre une résolution de l'ONU condamnant la glorification du nazisme. Les membres de l'Union européenne se sont abstenus. La passivité de l'Union européenne face aux nazis, aux cryptos nazis et aux sympathisants nazis quand ils tiennent le haut du pavé ne doit pas surprendre. Un tropisme d'extrême droite s'est installé sur un vieux continent dont on aurait pu penser qu'il était vacciné contre la barbarie fasciste. Parmi les signes qui ne trompent pas, la création d'une force d'intervention militarisée de 3 000 hommes destinée à réprimer brutalement toute contestation populaire ne laisse pas d'inquiéter dans un ensemble qui compte des dizaines de millions de chômeurs et de pauvres. 

Le rapport de forces mondial est malheureusement très clair. En mai 2013, la banque JPMorgan Chase - qui, comme Warren Buffet, sait qui a gagné la guerre des classes - pouvait se permettre de
 demander l'abrogation des constitutions démocratiques établies en Europe après 1945. La banque enjoignait l'Europe d'éradiquer les droits sociaux, les droits des travailleurs, leur liberté d'expression en particulier. 

La « mondialisation libérale », c'est aussi cela. Supprimer l'expression démocratique pour que les grandes banques, les fonds d'investissements puissent spéculer et engranger. L'austérité n'est pas une fatalité ou une douloureuse nécessité mais une arme pour faire taire les oppositions à l'hyperbourgeoisie. 

Pour que l'ordre règne, pour que le capitalisme puisse mener sa guerre en paix, l'Union européenne s'est donc dotée d'une force d'intervention militarisée de 3 000 hommes, une gendarmerie européenne plus connue sous le nom de EuroGendFor. Elle est basée en Italie, à Vicence. Sa langue de travail est la langue des Parties mais, dans les faits, le Wall Street English. 

On ne pourra pas éternellement jouer à faire revoter les peuples qui ont mal voté ou à contourner des référendums par des voies législatives honteuses. La démocratie formelle étant régulièrement bafouée, les expressions populaires seront de plus en plus radicales, violentes, désespérées. D'où la nécessité de prévoir des moyens de répressions coordonnés, européens quoi ! 

En 1935, Georgi Dimitrov définissait le fascisme comme la dictature terroriste ouverte de la frange la plus réactionnaire de la bourgeoisie impérialiste monopoliste. Il distinguait le fascisme de la dictature réactionnaire classique, l'élément discriminant étant le modernisme et le caractère de masse. On verra plus tard Franco désarchaïser l'économie espagnole avec les technocrates de l'Opus Dei, et surtout Pinochet être le premier expérimentateur des idées de Hayek et de Friedman. En tout état de cause, pour la bourgeoisie, le fascisme est le moyen le plus sûr de spolier les travailleurs, ce que mes concitoyens héninois finiront peut-être par comprendre.
Selon ses statuts, l'EuroGendFor, seule ou conjointement avec d'autres forces répressives, doit être capable d'effectuer toutes les missions de police durant toutes les phases d'une opération de gestion de crise. L'EuroGendFor peut être subordonnée à des autorités civiles ou militaires. Il est fait appel à elle pour des missions de sécurité et d'ordre public ;
 pour surveiller, conseiller, encadrer et superviser les polices locales dans leur travail quotidien ;
 pour surveiller l'espace public, régler la circulation, contrôler les frontières et effectuer des missions générales de renseignement ;
 pour effectuer des enquêtes criminelles, notamment découvrir des délits, retrouver les délinquants et les livrer aux autorités judiciaires compétentes ;
 pour protéger les personnes et les biens et maintenir l'ordre en cas de troubles publics.
Comme le jour viendra sûrement où les Grecs en auront assez de s'entendre dire par les Allemands qu'ils prennent trop de vacances, où les Français seront lassés d'entendre ces mêmes Allemands critiquer leurs services publics « pléthoriques » ou d'entendre les Britanniques leur reprocher leur code du travail trop rigide, une saine colère risque d'exploser. D'où la nécessité de déployer cette force européenne, pensée par l'ancienne ministre de la Défense Alliot-Marie après les batailles de rue dans les « quartiers » en 2005. 

L'EuroGendFor cumule les fonctions de police, police judiciaire, gendarmerie (armée) et services secrets. Dans son langage, réprimer des révoltes se dit garantir la « sécurité en territoires de crise européens ». Plus cette police européenne sera nombreuse et compétente moins les États auront à utiliser leurs propres forces de répression. 

 
© Inconnu
C'est le Traité de Velsen (septembre 2012) qui règle les interventions d'EuroGendFor. Un « conseil de guerre », sous forme de comité interministériel composé des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays membres de l'UE participants, décide de la stratégie d'intervention. La troupe peut être mise en marche soit sur demande, soit après décision de l'UE. 

« EuroGendFor » est une troupe policière paramilitaire et des services secrets. Ne peuvent rejoindre EuroGendFor que les États disposant d'une police à statut militaire (la grande majorité des pays européens, donc). Elle unit tous les pouvoirs et moyens militaires, policiers et de services secrets qu'elle peut exercer en collaboration avec des troupes nationales de police et d'armée, après être mandatée par une cellule de crise interministériel dans chaque lieu pour la lutte contre des troubles, contre des révoltes et contre de grandes manifestations. Le ministère fédéral de la Défense a salué l'EuroGendFor en ces termes : « Police ou Armée : Une gendarmerie européenne promet la solution. » 

De même que l'armée française affiche des slogans particulièrement creux (« Devenez vous-même », « Pour moi, pour les autres, s'engager »), que l'armée britannique met l'accent sur la formation des esprits (« Mind the gap »), la devise de la gendarmerie européenne est très rassérénante : « Lex Paciferat » (la loi apportera la paix). Cela dit, même si ses soldats doivent respecter le droit en vigueur de l'État dans lequel ils interviennent, tous les bâtiments et tous les terrains pris par les troupes sont exterritorialisés et ne sont plus accessibles, y compris pour les autorités nationales. Mais, pour les responsables européens, ne pas devoir utiliser leurs propres forces de répression sera un atout, d'autant qu'on imagine mal les « eurogendarmes » retourner leurs fusils contre leurs supérieurs.
La création de cette gendarmerie européenne sans état d'âme peut être replacée dans le contexte plus général du mercenariat. On peut se dire que, quand les Romains ont utilisé de plus en plus de mercenaires, ce fut le commencement de la fin de l'Empire ...
© Inconnu

PS : Les pays membres fondateurs de ce corps furent la France (Gendarmerie nationale), 
l'Espagne (Guardia Civil), le
 Portugal (Guarda Nacional Republicana), l'Italie (Carabinieri), les
Pays-Bas (La Marechaussee royale - Koninklijke Marechaussee). La Roumanie a rejoint cette force d'intervention (Jandarmeria Romana). Sont partenaires : la Pologne (Gendarmerie militaire - Żandarmeria Wojskowa) et la Lituanie (Viesojo Saugumo Tarnyba). La Turquie a un statut d'observateur (Jandarma).

 

Source

 

vu sur  : http://www.wikistrike.com/2014/12/eurogendfor-la-derive-fascisante-de-l-union-europeenne.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
28 décembre 2014 01:11
Traité transatlantique : les états européens paient déjà le prix fort

Dans le cadre du débat public sur le projet de traité commercial Europe-États-Unis (connu sous l'acronyme TAFTA ou TTIP), il est beaucoup question des mécanismes de protection des investisseurs que celui-ci pourrait inclure.
Ces mécanismes - dits ISDS - pourraient donner aux multinationales le pouvoir de poursuivre des gouvernements devant des tribunaux privés lorsque ces derniers adoptent des législations nuisibles à leur taux de profit.
Comme le révèle une étude approfondie des Amis de la terre Europe, des dispositifs de ce type sont déjà en vigueur en Europe. Et des entreprises - parmi lesquelles EDF, GDF, Vivendi, Servier ou Orange - y ont déjà eu recours pour obliger des gouvernements, principalement en Europe de l'Est, à leur verser de copieuses compensations financières.
 

L'équivalent du salaire annuel de 230 000 infirmières : c'est ce qu'a dû payer la Pologne en compensations financières à de gros investisseurs s'estimant lésés. Soit 2,2 milliards d'euros en tout. En 2010, un chèque de 219,9 millions a d'abord été signé à l'industrie pharmaceutique française. En cause : une réforme de l'autorisation de mise sur le marché de médicaments qui a entraîné l'interdiction de plusieurs molécules commercialisées, d'où une plainte de plusieurs sociétés françaises, dont les laboratoires Servier, tristement célèbres depuis l'affaire du Mediator.

Le comble est que cette réforme mise en œuvre en 2001 était exigée par la Commission en vue de l'adhésion de la Pologne à l'Union européenne. En 2003, c'est la compagnie d'assurance néerlandaise Eureko qui attaque la Pologne pour son refus de privatiser totalement l'ancienne compagnie d'assurance publique PZU. Varsovie a dû s'acquitter d'un chèque de 2,19 milliards d'euros à Eureko, qui souhaitait devenir l'actionnaire majoritaire de l'assureur polonais. 

Ces exemples, et quelques autres en Allemagne, en République tchèque ou en Roumanie, sont détaillés dans un rapport publié le 4 décembre par les Amis de la Terre Europe, réseau indépendant qui rassemble une trentaine d'organisations écologistes. Ce rapport, intitulé « les coûts cachés des traités commerciaux européens », illustre très concrètement les effets pervers des « règlements des différends » entre investisseurs et États. 

Ces dispositifs, associés à un accord commercial entre États, permettent à une multinationale ou à un fonds d'investissement d'exiger des compensations financières en cas de réformes, de nouvelles législations sociales et environnementales, ou de refus de privatiser certains secteurs. Ces « différends » sont jugés devant un tribunal d'arbitrage privé, à l'aune des traités commerciaux bilatéraux qui ont été conclus (
voir notre dossier). Ce sont ces mêmes dispositifs qui sont tant décriés pour les traités commerciaux en cours de négociation entre l'Union européenne et les États-Unis en vue d'un grand marché transatlantique (Tafta/TTIP) ou avec le Canada (Ceta).
En France, sénateurs et députés ont voté fin novembre des résolutions invitant le gouvernement à renoncer à ce type de mécanismes (lire 
ici). 

Dans une affaire sur cinq, le jugement n'est même pas rendu public ! 

Le rapport des Amis de la Terre Europe recense, sur les 20 dernières années, 127 conflits commerciaux de ce type, concernant vingt pays, au sein de l'Union européenne. Les demandes de compensation formulées par les investisseurs dépassent les 30 milliards d'euros. L'Europe de l'Est est particulièrement touchée : les trois-quarts des demandes de compensations sont adressés aux nouveaux pays membres. Sur ces 127 affaires, 60 % concernent le secteur de l'environnement : énergies fossiles et nucléaire, recyclage des déchets, agriculture...
Et représenteraient au moins 12 milliards d'euros de demande de compensation. Le dossier à suivre de près est l'action intentée en 2012 contre l'Allemagne par l'énergéticien suédois Vattenfall. L'entreprise demande 4,7 milliards d'euros de compensation à l'Allemagne pour avoir décidé de sortir du nucléaire et de fermer progressivement ses centrales, dont deux appartiennent à Vattenfall (lire 
notre article). 

C'est l'une des 46 affaires encore en cours sur 127. Les autres ont donné lieu à un arbitrage en faveur de l'investisseur dans 18 % des cas, à un règlement à l'amiable - une compensation est cependant payée par le pays à l'investisseur - dans 16 % des affaires et à une victoire de l'État dans 17 % des dossiers. Qu'en est-il des autres ? Dans un cas sur quatre, la procédure a été interrompue. Et dans 20 % des affaires, le résultat de l'arbitrage n'a pas été rendu public ! Ce qui révèle le niveau de transparence de cette « justice » commerciale... 

Ce dispositif de règlement des différends « compromet la capacité des autorités nationales et locales de réglementer dans l'intérêt général et constitue une attaque inacceptable et inutile contre la démocratie », alerte le rapport.
(« Et ce sont les contribuables eux-mêmes qui devront payer la facture pour les risques pris par les investisseurs privés »). Privatisation des profits, socialisation des pertes... 


Pour télécharger le rapport (en anglais)

 

Source

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/traite-transatlantique-les-etats-europeens-paient-deja-le-prix-fort.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
27 décembre 2014 12:06

Depuis que des députés du Front National sont à Bruxelles, nous pouvons enfin comprendre que l'Europe nous ment avec la complicité des députes de l'UMP et du Parti Socialiste.

 

vu sur : http://www.gerard-brazon.com/article-le-projet-de-traite-transatlantique-un-piege-pour-la-france-par-gilles-lebreton-125249681.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
27 décembre 2014 00:10

 

nigel farage

 

vu sur : http://www.lesobservateurs.ch/2014/12/20/nigel-farage-la-commission-europeenne-ressemble-un-abattoir-pour-politiciens-rates/

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
21 décembre 2014 22:43
 Mike Borowski Par Mike Borowski
Rédacteur en Chef de La Gauche M’a Tuer

Le budget national est pour nos élites mondialisées un trou sans fond, on peut dépenser sans compter l’argent des français. François Hollande nous a bien avoué que rien n’était cher puisque c’est l’Etat et par conséquent les contribuables qui payaient.


 Dernièrement encore François Hollande a alloué 5MD€ pour les banlieues, comme ça d’un claquement de doigt.


Pourtant Bruxelles dont nous sommes soumis nous réclame 4MD€ afin de boucler le budget. N’y a-t-il pas là une forte incohérence ? D’un côté on donne 5MD un peu gratuitement  ou plutôt à fond perdu et de l’autre on tire la langue sur 4MD. Quelle est donc le secret ?


Pour François Hollande ces 4MD ne représentent rien, ils sont en fait qu’une goutte d’eau. Les investisseurs d’ailleurs pensent la même chose puisqu’ils continuent d’investir sur notre dette publique. La France et par conséquent son Etat sont assis sur un trésor dont peu de pays au monde peuvent se targuer de posséder, soit l’épargne. Notre peuple est une sorte de fourmis qui au contraire des cigales américaines épargne soigneusement son capital.


Les français ont ainsi amassé plus de 12 000 Milliards d’€ que cela soit en assurance-vie, en dépôt etc. soit 6 fois l’ensemble de la dette publique. François Hollande sait très bien qu’en cas de coup dur il pourra se servir dans ce patrimoine. C’est ce que d’ailleurs il va commencer à faire.

Nous apprenons que l’Union Européenne va aider François Hollande à lui permettre de boucher les trous qu’il créé pour engraisser son électorat. Ainsi, Bruxelles autorise le gouvernement à prélever 10% sur l’ensemble de l’épargne française donc d’accroître les revenus de l’Etat de 1200 Milliards d’€, ce qui serait un vol manifeste.


« A Chypre, les dépôts supérieurs à 100 000 euros ont été  taxés à …. 37,5 %, et dans certains cas (origines des fonds douteuses et placement sur des produits d’épargne vendus par la banque dont le capital n’était pas garanti) jusqu’à 60 %. Nul doute que de 8 %, le plafond autorisé par l’accord européen, on n’hésitera pas à monter à 10, 15, ou 20. »


Au vu de nos finances publiques et de la volonté de nos dirigeants de continuer à vivre à crédit, nul doute que nous serons les prochains sur la liste.


https://www.contribuables.org/2014/01/le-fmi-a-donne-son-accord-letat-pourra-taxer-10-de-votre-epargne/


The-Fiscalist

 

 

vu sur : http://www.gerard-brazon.com/article-l-europe-l-a-acte-hollande-pourra-taxer-10-de-l-epargne-des-fran-ais-125255763.html

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20 décembre 2014 01:51

fraternité

 

Chaque fois que je prends la plume pour La Gauche M’a Tuer, je tombe sur ce type d’information. Preuve en est qu’elles ne sont pas marginales mais généralisées et surtout elles essaient de passer inaperçues. Cette fois-ci c’est le bulletin de réinformation :

 

Ainsi nous apprenons que « Le gouvernement néerlandais devra rétablir les allocations familiales aux enfants des Marocains de l’étranger… établis au Maroc. C’est ce que vient de décider la justice néerlandaise.


Dans une décision rendue hier, la Cour d’appel d’Utrecht a confirmé le jugement rendu en première instance. Celui-ci ordonne au gouvernement néerlandais de revenir sur sa décision de baisser de 40 % le montant des allocations accordées aux enfants de MRE vivant au Maroc.

 

Le gouvernement devra également rembourser les montants de ces allocations qui n’ont pas été versées depuis le 1er janvier 2013, date de l’entrée en vigueur de cette loi. Cette loi prévoyait le principe de résidence pour le versement d’allocations familiales.

 

Dans le cas du Maroc, une baisse de 40 % avait été décidée par le gouvernement compte tenu, disait-il, de la différence du niveau de vie entre le Maroc et les Pays Bas ».

 

Après avoir lu cette brève vous me direz que c’est le problème des néerlandais. Oui on peut se le dire. Seulement tous ces juges européens sont branchés sur le même logiciel idéologique, qu’ils soient hollandais, français, italiens ou belges.

Il est évident que cette décision fera jurisprudence dans l’ensemble de l’Europe et plus particulièrement en France, car combien de cas semblables en France ? Des centaines de milliers. Et les français auront ordre de payer pour eux.


Pour nos juges rouge un enfant étranger à évidemment plus de valeurs que tout le peuple de France.


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2014/12/15/les-neerlandais-pries-de-payer-pour-les-enfants-marocains-les-francais-les-prochains-a-payer/#qoehmlsP17GWwv5y.99

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17 décembre 2014 03:02

hollande-poutine

Le retour de coups de bâton est plutôt salé !!!

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a évalué mercredi à 90 milliards d’euros sur deux ans les pertes potentielles de l’économie européenne du fait des sanctions occidentales contre la Russie liées à la crise ukrainienne.

 

Notre économie a perdu à la suite de ces sanctions probablement quelques dizaines de milliards de dollars, a déclaré M. Medvedev sur la télévision publique russe.

Mais selon les calculs de nos économistes, l’économie européenne, rien qu’avec le renoncement aux contrats avec la Russie et les mesures restrictives, a perdu cette année 40 milliards d’euros et perdra l’an prochain 50 milliards d’euros, a-t-il poursuivi, ajoutant que les sanctions n’étaient bonnes pour personne.

L’Union européenne, qui est dans son ensemble le premier partenaire commercial de la Russie, a adopté, depuis l’annexion de la Crimée en mars, des sanctions de plus en plus dures contre Moscou, touchant depuis cet été les puissantes banques publiques, privées de financement, et le secteur pétrolier, vital pour le pays.

L’Europe devrait y réfléchir a deux fois avant de sanctionner un autre pays car pour le moment cela n’a gêné que très peu la Russie puisque cette dernière a trouvé des partenariats de remplacement autre que l’Europe !


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2014/12/11/la-france-sauto-puni-car-les-sanctions-contre-moscou-vont-lui-couter-90mde-sur-2-ans/#mt75MJKpOL1Lf4u8.99

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15 décembre 2014 02:40
La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural.

 

À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM.

Planetsave rapporte:

Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il.

Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM.

Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées.

La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM.

Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année.

Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

par Anthony Gucciardi, 26 juillet 2011

Source: Natural Society

Traduction: BBB

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/la-hongrie-detruit-tous-les-champs-de-mais-ogm-de-monsanto.html

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15 décembre 2014 02:40
La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural.

 

À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM.

Planetsave rapporte:

Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il.

Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM.

Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées.

La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM.

Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année.

Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

par Anthony Gucciardi, 26 juillet 2011

Source: Natural Society

Traduction: BBB

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/la-hongrie-detruit-tous-les-champs-de-mais-ogm-de-monsanto.html

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14 décembre 2014 02:35
Le lobby bancaire reprend la Commission Européenne en main

Sans surprise, le commissaire européen Hill, britannique chargé des services financiers, a commencé son travail en faveur du lobby bancaire, au milieu d’une commission Juncker déjà très affaiblie.

Le lobby bancaire a pris le pouvoir à Bruxelles

Les lecteurs de ce blog le savent, Jonathan Hill, le commissaire britannique en charge des services financiers, n’est qu’un homme de paille entre les mains du lobby bancaire. Il a d’ailleurs été choisi par David Cameron pour son passé de lobbyiste et n’a nullement cherché à faire illusion. Lors de son audition au Parlement européen, il a brillé par son incompétence et son incapacité à répondre de façon satisfaisante à des questions simples, comme celle de la légitimité d’Eurobonds.

Une indiscrétion à l’AFP a permis de lever le voile sur le véritable visage de Jonathan Hill. Dans un courrier adressé au premier vice-président de la commission Frans Timmermans, en date du 18 novembre, il écrit:

« Nous devons voir quels progrès seront réalisés concernant la (…) proposition de réforme structurelle des banques, car des Etats membres s’y opposent de diverses manières », souligne Jonathan Hill, pour qui le retrait de la proposition présentée par son prédécesseur Michel Barnier « pourrait être une option l’an prochain si les Etats membres ne s’y rallient pas ». Il ajoute toutefois qu’il serait « prématuré » de retirer cette proposition dans l’immédiat.

Le lobby bancaire aura-t-il gagné dès 2015?

Une bonne façon de voir si le lobby bancaire remporte sa première victoire dès 2015 (et même 2014) sera de suivre le programme des priorités législatives 2015 négocié entre le Parlement et la Commission. Une première réunion de travail a eu lieu cette semaine. Elle doit déboucher sur l’adoption officielle du programme de travail de l’an prochain en décembre. Ce programme sera à suivre de près.

Au passage, certains Français feraient bien de suivre ces épisodes de près. D’abord parce qu’ils leur donneraient une bonne visibilité sur le futur programme législatif en France, puisque l’essentiel de nos textes est un dérivé des textes européens. Ensuite parce qu’ils pourraient leur donner des idées: la démocratie française gagnerait à s’inspirer de ce travail de programmation.

Le lobby bancaire imposera-t-il un changement de politique monétaire?

Une action plus fine et plus discrète du lobby bancaire est en cours sur un sujet tout aussi sensible: la politique de taux négatif menée par Mario Draghi. Rappelons en effet que depuis septembre le taux des dépôts à la BCE est de – 0,2%, ce qui consiste purement et simplement à facturer aux banques leur recours aux services de la BCE.

Si la BCE a de bonnes raisons de pratiquer cette politique (notamment inciter les banques à consentir des crédits finançant la relance plutôt qu’à faire dormir leurs économies), elle ne va pas sans irriter ses principales victimes: l’Allemagne, dont l’épargne s’érode, mais aussi les banques qui n’aiment guère qu’on leur force la main. Miraculeusement commencent donc à fleurir de-ci de-là des articles d’experts expliquant que l’assouplissement monétaire voulu et prévu par Mario Draghi ne peut réussir que si et seulement si les taux de la BCE remontent. En effet, les banques soutiennent qu’elles ne peuvent vendre leurs actifs rémunérés pour obtenir des liquidités à taux négatif…

On prend les paris: d’ici le mois de mars, la BCE aura relevé ses taux!

La BCE, objet de toutes les convoitises

Si le lobby bancaire lance ses premières opérations d’influence sur les taux de la BCE, il y a une bonne raison: le conseil des gouverneurs du 22 janvier 2015 devrait trancher sur le recours à des achats de dettes souveraines pour relancer la machine économique européenne. Cette échéance est désormais au coeur des tractations au plus haut niveau.

[...]

La transparence est décidément l’ennemie de la finance traditionnelle…

L’Allemagne étrille Juncker, chèvre de M. Seguin européen

Mario Draghi n’est heureusement pas le seul à faire l’objet de critiques et de manoeuvres à retardement germaniques. Jean-Claude Juncker a sa part. L’innocent Luxembourgeois s’est ainsi rendu dans un mini-Davos berlinois où il a reçu sa part d’humiliations publiques, au lendemain de la présentation de son plan à 315 milliards. L’occasion était rêvée de martyriser collectivement le toutou d’Angela que nos soi-disants alliés prussiens ne trouvent jamais assez collaboratif.

« Je n’ai pas bien compris comment on transforme 21 milliards en 315 milliards ! », a raillé Ulrich Grillo, patron des patrons allemands, visiblement très peu convaincu par les vertus multiplicatrices du nouveau dispositif. « J’ai des doutes », a ajouté Philippe Sauquet, directeur de la division raffinage de Total.

Le quotidien de la capitale, Berliner Zeitung, titrait sur « la multiplication miraculeuse des fonds de Juncker ». Un diplomate allemand résume : « On n’est pas emballés mais, au moins, il n’y a pas de nouvelles dettes et pas trop de fonds publics engagés, c’est primordial. »

L’Allemagne veut sanctionner la France

Il faut dire que le Juncker peut être taxé de trop protéger la France. La Commission Européenne n’a-t-elle pas publié une infographie minimisant à outrance son pouvoir de contrôle et de correction sur le budget national?

[...]

Il n’en reste pas moins qu’Oettinger veille au grain, et que le délai obtenu par la France (ainsi que l’Italie et la Belgique) sur son budget n’est qu’une façon de reculer pour mieux sauter. Le commissaire allemand répète en effet à l’envi que les sanctions tomberont.

La France n’a obtenu qu’un sursis face à d’éventuelles sanctions européennes concernant son budget, souligne le commissaire européen Günther Oettinger cité par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel daté de lundi.
« Les sanctions sont seulement retardées, pas levées », a déclaré M. Oettinger.
« Nous avons besoin de réformes solides du marché du travail », et si Paris ne dévoile pas un plan d’ici début mars, la Commission européenne devra réagir, a-t-il estimé.
« Il s’agit aussi d’une question de crédibilité », a-t-il insisté.

Décidément, le couple franco-allemand ressemble de plus en plus à une union sado-masochiste.

[...]

En attendant, on en sait un peu plus sur la masse salariale de la Commission, qui est loin des critères d’austérité voulue par les Allemands. Le départ d’Herman van Rompuy de ses fonctions de président du Conseil a donné l’occasion d’en savoir un peu plus. L’intéressé, qu’aucun Français ne connaît, était payé plus de 30.000 euros nets par mois et continuera à toucher plus de 100.000 euros par an pendant trois ans. Avant de toucher sa retraite de président du Conseil, qui s’ajoutera aux retraites qu’il perçoit comme ancien parlementaire et ministre belge.

Cette petite information anecdotique méritait d’être portée à la connaissance de ceux qui reçoivent des leçons de bonne gestion…

 

http://www.eric-verhaeghe.fr/le-lobby-bancaire-reprend-la-commission-europeenne-en-main/

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/12/le-lobby-bancaire-reprend-la-commission-europeenne-en-main.html

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3 décembre 2014 02:26
Même l’OTAN n’en veut pas

Par La Voix de la Russie | Un nouveau mensonge des autorités de Kiev a définitivement fait long feu cette semaine. Les Européens ont ouvertement déclaré qu’ils ne voulaient pas la voir membre de l’OTAN et de l’UE.

C’est le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier qui a lâché le morceau : « Je pense que les relations de partenariat entre l’Ukraine et l’OTAN sont possible mais pas la participation de l’Ukraine aux instances de l’OTAN », a–t-il déclaré dans son interview auSpiegel. 

Le ministre allemand des Affaires étrangères estime également que l’adhésion de l’Ukraine à l’UE ne peut pas se faire à long terme parce que, selon lui, la modernisation économique et politique de l’Ukraine est « un projet de plusieurs générations ». « Dès lors, il est inutile de parler aujourd’hui de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE même dans une perspective à long terme », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie française Lorent Fabius avait également désapprouvé la décision de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN en faisant valoir que les récents agissements de Kiev suscitaient une inquiétude.

On sait que le 29 août, le gouvernement ukrainien a soumis à la Rada (parlement ukrainien) un projet de loi sur l’abrogation du statut neutre et la reprise de la politique d’adhésion à l’OTAN. Comme l’a déclaré le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, l’objectif que s’assigne Kiev consiste à « obtenir pour l’Ukraine un statut spécial face à l’OTAN ». 
Mais plus tard, le comité de la sécurité nationale et de la défense de la Rada a recommandé d’accélérer ce processus et faire examiner la question d’abrogation du statut de non-alignement de l’Ukraine par le parlement de nouvelle législature.

Victoria Legranova, experte en sécurité internationale, ne voit pas l’Ukraine en qualité de membre de l’OTAN :

« L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN relève à mon avis d’un fantasme. Ce projet se heurte tant à l’opposition des pays européens que des États-Unis qui préconisent actuellement le format de la soi-disant coopération bilatérale. »

La position catégorique de la Russie a été présentée par le porte-parole du président Poutine Dmitri Peskov dans son interview à la BBC. Il a déclaré que la Russie avait besoin d’une « garantie à 100% qu’aucun pays ne songe à laisser l’Ukraine adhérer à l’OTAN ». Selon Dmitri Peskov, le déploiement progressif des forces de l’Alliance au voisinage des frontières russes inquiète Moscou.

D’ailleurs, il est évident maintenant que personne, exception faite des gouvernants ukrainiens, n’a jamais pris au sérieux la possibilité d’adhésion du pays à l’OTAN.

Les Européens ne veulent pas non plus voir l’Ukraine membre de l’UE. En effet, laisser entrer au sein de l’UE un État perclus d’énormes dettes, entaché de corruption et en pleine guerre, est un plaisir trop coûteux. Voici le commentaire de Gabor Stier, observateur politique duMagyar Nemzet :

« L’adhésion de l’Ukraine à l’UE ne peut se faire ni à court ni à moyen terne. Cela reste un rêve auquel l’Europe n’est pas du tout préparée. Il suffit de dire que l’UE peine actuellement à « digérer » les pays qui avaient adhéré il y a dix ans. »

Les politiques occidentaux avaient même calculé que l’UE devra dépenser annuellement 25 milliards d’euros si l’Ukraine devenait membre à part entière de l’UE.
Reste à savoir qui paiera la note : l’UE qui ne veut pas ou l’Ukraine qui ne peut pas?

 

vu sur : http://french.ruvr.ru/2014_11_29/Meme-l-OTAN-n-en-veut-pas-9176/

vu
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_11_29/Meme-l-OTAN-n-en-veut-pas-9176/

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2 décembre 2014 22:58

Voici son évolution :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

Il est plus juste de le suivre en % du PIB qu’en euros constants :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

On constate donc qu’il est proche de son niveau record de 2007 :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

On constate que l’excédent sur la zone euro a été divisé par 2, mais que le déficit avec la Chine se rapproche de zéro :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

Voici le détail avec quelques pays :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

Voici les exportations / importations par partenaire :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

La part de l’Europe dans le solde commercial a donc nettement diminué :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

On notera qu’il n’est pas simple de rapprocher les données. L’Allemagne annonce ainsi 100 Md€  d’exportations vers la France pour 64 d’importations, soit un excédent de 36 Md€ :

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

Alors que les douanes françaises annoncent 86 Md€ d’importations allemandes pour 70 Md€ d’exportation, soir un déficit de 16 Md€…

commerce exterieur allemagne allemand excedent commercial

 

 

vu sur : http://www.les-crises.fr/evol-commerce-ext-allemand/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
1 décembre 2014 19:56
L’Union européenne n’est qu’une grande mafia, qui protège son Parrain
EUROPE
4

Le scandale Luxleaks vient de révéler que le Luxembourg avait passé des accords fiscaux secrets avec 300 entreprises multinationales.

Ces accords fiscaux secrets ont privé la France, l’Allemagne, etc. de centaines de milliards de rentrées fiscales.

Le Luxembourg était dirigé par Jean-Claude Juncker de janvier 1995 à décembre 2013.

Aujourd’hui, les députés européens devaient se prononcer pour ou contre le maintien de Jean-Claude Juncker au poste de président de la Commission européenne. Que croyez-vous qu’il arriva ?

461 députés européens ont voté pour protéger le Parrain.

461 députés européens ont voté pour garder cette mafia européenne.

Ce vote est une honte

L’Union européenne est complètement pourrie.

L’Union européenne est pourrie par les paradis fiscaux, par les banquiers, par les financiers, par les affairistes… et par les partis politiques qui sont leurs complices.

L’Union européenne n’est qu’une grande mafia, qui protège son Parrain.

Les Échos :

« Jeudi 27 novembre 2014 :

La Commission européenne ne tombera pas. Malgré le scandale Luxleaks qui ébranle le président de la Commission et ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le Parlement européen a renouvelé jeudi sa confiance envers l’exécutif européen. La motion de censure déposée par des partis eurosceptiques du Parlement européen, dont le Front national français, a été repoussée jeudi à Strasbourg par 461 voix contre 101 en faveur et 88 abstentions. Une majorité des deux tiers des suffrages exprimés était requise.

Ce résultat était attendu, les principales formations de droite et de gauche ayant maintenu leur soutien au collège de commissaires et à son président, Jean-Claude Juncker. »

Source : Le Yeti

merci à Jean-michel

vu sur : http://news360x.fr/lunion-europeenne-nest-quune-grande-mafia-qui-protege-son-parrain/

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30 novembre 2014 04:10
Le plan secret de l’Allemagne pour sortir de l’euro

Messieurs les Allemands, sortez les premiers !

C’est le titre d’un article que j’avais publié le 8 décembre 2011. Je ne retire avec le temps et 3 ans plus tard aucun des éléments que j’y avance et je confirme cette analyse en tout point. Disons que tous les problèmes de l’euro perdurent et sont encore là. Rien n’a été réglé depuis 2011. Nous avons juste acheté du temps. Reste l’essentiel, nous approchons à nouveau d’une période de doutes existentiels. Ces doutes il y aura deux façons de les affronter et peut-être trois.

La première sera le grand « sot » fédéral auquel je ne crois pas, tant les divergences sont profondes à savoir une fiscalité commune, une émission de dette commune, un gouvernement commun et l’utilisation tous en cœoeur de la planche à  et une bonne dose de monétisation. C’est possible mais fort peu probable et, au bout du compte, les Allemands seraient ruinés par les cigales du Sud et notre monnaie finirait comme le yen japonais. Une mort lente et douce certes, mais une mort tout de même.

La deuxième serait « l’explosion » de la zone et le retour aux monnaies nationales. Ce ne serait pas la solution politiquement et économiquement la plus efficace et la plus élégante. Le mieux, comme je le disais dès 2011, serait en réalité une sortie de l’euro de l’ et la conservation de l’euro pour les pays du Sud dont  ce qui permettrait d’avoir un choc de dévaluation plus modéré.

La troisième façon d’affronter ces doutes serait de ne rien faire comme depuis 7 ans et le début de la crise mais de parler pour ne rien dire comme sait le faire Mario Draghi qui nous explique à l’envie qu’il fera tout ce qu’il faut pour sauver la zone euro et que ce sera assez… Sauf que cette fois-ci, le bluff risque de ne pas prendre.

Revenons rapidement sur cet article de 2011

« « Messieurs les , tirez les premiers. » C’est lors de l’épisode de la bataille de Fontenoy (en 1745) que ce mot fameux aurait été prononcé.

Dans notre  moderne, nous avons su depuis quelques décennies faire taire les armes et les canons. C’est bien sûr le principal succès de l’Union européenne. C’est d’ailleurs ce succès et cette connaissance historique partagée par tous des affres des guerres ayant ravagé notre continent pendant des siècles qui rend, dans l’esprit de tous, indépassable l’idée de construction européenne.

Pourtant, pourtant, l’année 2012 pourrait être celle où l’ensemble des européens demandera à nos amis allemands de sortir les premiers de l’euro.

L’euro est une construction politique. Pas économique.

La monnaie unique a été créée et pensée il y a presque vingt ans. À l’époque, et c’est important de le rappeler, le Mur de Berlin vient de s’effondrer. La France, inquiète, voit poindre le danger d’une grande Allemagne réunifiée. François Mitterrand, alors président de la République, reste avant tout un homme de la Seconde Guerre Mondiale.
Il n’aura de cesse d’arrimer l’Allemagne à la France, à moins que ce ne soit le contraire, afin de rendre le destin de nos deux nations indissociable. La monnaie unique est un peu comme une corde reliant plusieurs alpinistes mais qui ne pourrait pas être coupée en cas d’accident. Dès lors, si l’un des membres de l’euro tombe, toute la cordée sera entraînée dans la chute.

L’euro est une monnaie économiquement allemande mais de construction politique française.

Le Président Mitterrand a donc négocié l’aide et le soutien de la France à la réunification Allemande contre l’adhésion de l’Allemagne à l’euro en échange de quelques critères de bonne gestion financière (les célèbres critères de Maastricht) oubliés par tous (y compris nos camarades allemands) depuis bien longtemps. Il ne faut pas oublier la décision politique prise à ce moment-là par le Chancelier  de l’époque, Helmut Kohl.
Ce dernier a décidé de convertir la monnaie des allemands de l’Est au prix de la monnaie de l’Ouest. En clair, un Deutsch Mark (RFA-ouest) valait un Ost Mark (RDA-est). L’Allemagne n’avait pas l’argent nécessaire bien sûr pour convertir cette masse monétaire nouvelle sur la base de 1 pour 1. Une telle conversion n’avait d’ailleurs aucun sens économique. L’Ost Mark valait plutôt dix fois moins qu’un Deutsch Mark. Là encore, l’idée était politique. Il s’agissait d’affirmer la réunification du peuple 
, et qu’un  de l’Ouest « valait » un  de l’Est.

N’oublions pas que hier comme aujourd’hui, les Allemands ont toujours refusé la notion de monétisation. Les Allemands n’ont pas imprimé les Deutsch Mark nécessaires. Ils les ont empruntés sur les marchés.
Ce faisant, ils ont asséché le  monétaire, provoqué une hausse massive des taux d’intérêt, à l’origine de la récession et de la  des années 90 à 95. Nous avons tous payé le prix de la réunification allemande en Europe et particulièrement la France. Mais l’adhésion de l’Allemagne à l’euro était à ce prix. »

Le plan secret d’Angela Merkel pour revenir au Deutsch Mark

C’est le titre de cet article qui nous vient d’Italie. Je vous livre ici ma traduction des points essentiels et à retenir de cet article.

« Selon ce plan, Berlin pense à se déconnecter de la monnaie unique avant qu’il ne soit trop tard en raison de plusieurs éléments.

Il y aurait d’abord la décision de la France de ne pas respecter la contrainte de 3 % de déficit public et les difficultés à maintenir les politiques d’austérité et de rigueur imposées par les traités de l’UE dans la zone euro et enfin le désir d’Angela Merkel de mettre fin à cette aventure monétaire devenue plus que douteuse et douloureuse pour tout le monde.

Non seulement cette hypothèse circule à Berlin dans les milieux politiques liés au parti chrétien-démocrate de la chancelière mais en plus les plans seraient déjà bien établis. En cas d’effondrement soudain de l’euro (je reviendrai d’ailleurs demain sur ce sujet dans un édito consacré à « l’attaque de Noël » sur l’euro), l’Allemagne se prépare pour un retour offensif à son cher vieux Deutsch Mark…

C’est un plan que la chancelière Angela Merkel serait en train de finaliser dans les détails. Les autorités allemandes nient officiellement tout (NDLR ils ne peuvent en aucun cas dire l’inverse « bien sûr, bien sûr, on se prépare à l’effondrement de l’euro et au retour au Mark, mais dormez tranquille tout va bien se passer »… ce serait la panique assurée).

Mais selon certaines rumeurs circulant constamment non seulement en Allemagne mais aussi à Bruxelles, dans les rangs de la CDU, le parti de Mme Merkel serait bel et bien en train de se préparer pour l’effondrement de la monnaie unique. Une telle sortie évidemment ne peut être totalement improvisée !

Dans un tel scénario, semi-apocalyptique, le Mark recommencerait à circuler dans les poches des citoyens et dans les banques allemandes très rapidement pour ne pas dire presque instantanément (NDLR d’après de nombreuses rumeurs sérieuses, mais n’en ayant jamais eu en main je ne peux que les qualifier de « rumeurs », les nouveaux marks en particulier les billets auraient déjà été imprimés dès 2011). » Voilà pour l’essentiel de cet article italien.

L’euro n’a aucun avenir

L’euro, encore une fois, n’a aucun avenir et il ne s’agit pas là d’idéologie mais de faits. Les faits sont têtus et les faits sont froids. L’euro ne fonctionne pas, ou en tout cas très mal, et sur ce point, toute personne objective sera d’accord. Dès lors se pose la question de comment faire pour « réparer » l’euro et qu’il marche bien. Vous aurez d’un côté ceux qui pensent que la seule façon d’avoir une monnaie unique réellement opérationnelle sera, comme je le disais en introduction, le grand saut fédéral et c’est d’ailleurs toujours la même et unique solution avancée.

« Ce grand « sot » fédéral est-il possible ? » est donc la question logique à se poser après. Ma réponse est non. Pourquoi ? Tout simplement parce que, encore une fois, les intérêts économiques, politiques, géopolitiques ou encore démographiques sont trop divergents.
Parce que le 
 ne vit qu’en ruinant les autres et en siphonnant les rentrées fiscales de pays comme la France, parce que l’Irlande ne doit sa survie qu’à la même chose et des politiques de taux d’imposition sur les entreprises très bas, parce qu’il n’y a pas de salaire minimum unique en Europe, parce qu’en réalité, il n’y a qu’une convergence économique de façade, des divergences de fond et irréconciliables à tous les niveaux, et je vous passe les immenses différences de culture entre par exemple la rigueur financière allemande et le côté artistique de la gestion des finances publiques françaises…

Conséquence logique de cette petite démonstration : si le saut fédéral n’est pas possible à court et moyen terme (et il ne l’est manifestement pas), une grande attaque d’envergure sur les marchés devra forcer les dirigeants européens à faire des choix. Le choix du plus d’euro ou du moins d’euro. Si les États-Unis d’Europe sont impossibles alors ce sera le retour aux monnaies nationales.

Encore une fois, et comme je le disais dès 2011, la sagesse économique, la stabilité sociale et l’intelligence politique voudraient que l’Allemagne sorte de l’euro pour laisser l’euro aux autres.
Cette solution permettrait de retrouver un fonctionnement non pas parfait mais plus optimal et surtout le choc serait moins violent ainsi que plus facilement absorbé par les économies du sud de l’Europe, dont notre pays.
Ce serait une première étape vers le détricotage de l’euro car il se posera pour la France très rapidement les mêmes problèmes avec les pays qui seront restés dans l’euro. Mais sans doute que cela permettrait d’initier un processus de sortie de l’euro en relativement bon ordre plutôt que de plonger dans le chaos de l’inconnu et des incertitudes.

J’espère que vous commencez à comprendre pourquoi il est déjà trop tard, préparez-vous.

Charles Sannat

http://www.economiematin.fr/news-scoop–le-plan-secret-de-lallemagne-pour-sortir-de-leuro

 

vu su r: http://www.wikistrike.com/2014/11/le-plan-secret-de-l-allemagne-pour-sortir-de-l-euro.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
30 novembre 2014 02:43

Plan Juncker, le mirage du siècle : la France ne bénéficiera pas du tout des 315 milliards de relance et voilà pourquoi

 

Mercredi 26 novembre, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, dévoile son programme d’investissements pour la zone euro de 315 milliards d'euros. Mais le diable se cache dans les détails... Et entre les pénalités que la France pourrait avoir à verser à Bruxelles concernant son budget 2015 et le montant réel du plan de relance à 21 milliards, cette dernière n'a que peu de chance de pouvoir en profiter. Tout n'est pas perdu cependant : des solutions de grande ampleur demeurent.

 

La semaine promet d’être longue pour les institutions européennes. Ce mercredi 26 novembre, Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, dévoile son fameux programme d’investissements, puis, le 27, ce sera au tour de Jean Pisani Ferry et de Henrik Enderlein d’annoncer leurs propositions pour un plan de croissance franco-allemand. Enfin, le vendredi 28, la France devrait enfin accéder au plaisir nouveau de voir son budget oblitéré par la Commission Européenne.

  • Comment le plan de relance de  315 miliards d'euros est finalemant passé à 21 milliards

Le programme de Jean Claude Juncker mérite le coup d’œil.

 
 

 

 

Le 15 juillet dernier, suite à sa nomination à la tête de la Commission européenne, l’ancien premier ministre du Luxembourg tenait un grand discours devant la Parlement pour présenter son projet "Un nouvel élan pour l’Europe : mon programme pour l’emploi, la croissance, l’équité et le changement démocratique".

Le montant fut dévoilé à cet instant-là, il est aujourd’hui attendu à 315 milliards d’euros. Les espoirs les plus fous sur une sortie de crise européenne prenaient alors le dessus au sein des discours des dirigeants européens.
 L’austérité et la rigueur ne sont plus qu’un lointain souvenir, maintenant c’est la relance qui va dominer l’Europe. A deux doigts. Le diable se cache dans les détails puisque la part de fonds publics ne représentera que 6.7% de l’ensemble, soit 21 milliards d’euros.

Rien de plus. 15 milliards d’euros au titre du budget de l’Union Européenne et 6 milliards d’euros au titre de la Banque Européenne d’investissement. Le reste, c’est-à-dire les 294 milliards sur un total de 315 ne représentent qu’une hypothèse de participation de fonds privés aux projets d’investissements européens.

  • La France ne peut prétendre qu'à un montant de 2 milliards d'euros sur les 3 prochaines années (soit 0,7 milliards par an)

 

Et 21 milliards d’euros consacrés à la relance, cela ne représente que 0.11% du PIB de l’Union Européenne. Même pas une paille. A l’échelle de la France, qui représente environ 10% du PIB de l’Union ou 20% de la zone euro, ce montant ne représente que 2 milliards d’euros. Et ce pour les 3 prochaines années, soit 0.7 milliards par an. A ce stade, le montant annuel ne représente plus que   0.035% du PIB pour la France entre 2015 et 2017. Un chiffre à rapprocher du titre donné au programme de Jean Claude Juncker : « Un nouvel élan pour l’Europe ».

  • La Commission pourrait demander à la France un effort de 4 milliards d'euros pour 2015 


La difficulté supplémentaire de l’annonce de ce plan en ce 26 novembre est que la Commission Européenne doit délivrer son verdict sur la situation du budget de la France dans la foulée. A priori, ce sera pour le vendredi 28.  Et selon les « rumeurs », après avoir demandé un ajustement de 2.1 milliards le mois dernier, la Commission s’apprête à demander à la France un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros pour 2015. Soit près de 6 fois le montant du plan Juncker pour la même année en France.

... cela signifiera surtout que la France devra faire face à plus de 3 milliards d’économies supplémentaires au titre de son budget 2015.

C’est-à-dire que quelques hausses d’impôts pourraient bien être décidées en cette fin d’année au titre de 2015. Et la promesse ne sera plus qu’un malentendu.



vu sur : http://www.atlantico.fr/decryptage/plan-juncker-mirage-siecle-france-ne-beneficiera-pas-tout-315-milliards-relance-et-voila-pourquoi-nicolas-goetzmann-alexandre-1875546.html#jObhqCDBAifGcYgj.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
29 novembre 2014 13:41
Et nos impôts augmentent...

Et nos impôts augmentent...

Après douze ans de travaux et un surcoût de 40 %, Mario Draghi et ses troupes investissent leur siège ultramoderne.

 

Il y a encore de la poussière, des fils qui pendent et des cartons dans les bureaux, mais une étape clé de l'histoire de la Banque centrale européenne (BCE) vient d'être franchie, en cette fin de novembre 2014: après douze ans de travaux, et trois ans de retard, les 2600 employés de la BCE ont tous déménagé dans leur nouveau quartier général, érigé sur les bords du Main, à Francfort, dans l'Ostend, quartier jadis peu fréquentable, où les prix au mètre carré sont déjà en train de grimper.

Les banquiers centraux ont quitté leurs bureaux cosy de l'Eurotower, dans le centre-ville, pour s'installer dans deux tours jumelles de 185 mètres de hauteur, faites de béton, de verre et d'acier.
C'est plus froid, plus fonctionnel, beaucoup plus moderne. Pilotés par ordinateurs, les ascenseurs grimpent les 45 étages en quelques secondes. Le chauffage est assuré par le recyclage de la chaleur dégagée par les ordinateurs, les vitres de la tour Sud - la plus convoitée - sont protégées par un filtre solaire ; l'eau des toilettes est alimentée par de l'eau de pluie recyclée. Et la salle de gym a grand succès.

Depuis la salle du Conseil des gouverneurs, au 41e étage, où se prendront les décisions de politique monétaire à partir du 4 décembre prochain, Mario Draghi peut contempler les tours du centre-ville, qui ressemblent de loin à un petit Manhattan-sur-Main. Avec son mobilier ultradesign et sa vue à 180 degrés sur Francfort, la salle du Conseil ressemble un peu au siège d'un gouvernement mondial dans un film de science-fiction!

L'Europe y est représentée, au plafond, par une sculpture abstraite faite de lamelles ondulées. Avec beaucoup d'effort, on y distingue l'Espagne, la France, l'Irlande… «L'idée, c'est de représenter l'Europe comme entité, de la deviner, sans forcément distinguer les pays…», explique l'architecte viennois Wolf Prix, qui a emporté en 2005 le concours lancé par la BCE. Même s'il lève le nez, Mario Draghi peinera à y déceler la «botte» de l'Italie… C'est fait exprès: oublier son pays et ne penser qu'à l'intérêt général européen.

Payé sur fonds propres

De tous les bâtiments de l'Union européenne, le nouveau siège de la BCE est sans conteste le plus spectaculaire. Le plus cher aussi: il aura coûté 1,2 milliard d'euros, beaucoup plus que les 850 millions envisagés en 2010.
Les coûts ont dérapé en raison de l'augmentation du prix des matières premières et du coût plus élevé que prévu de la rénovation de la Grossmarkthalle, un bâtiment en briques rouges des années 1920, qui abritait les halles aux fruits et légumes de Francfort jusqu'en 2004.
Classé monument historique, ce bâtiment a aussi une triste mémoire. Entre 1941 et 1945, ses sous-sols, réquisitionnés par les nazis, ont servi à parquer quelque 10.000 Juifs, avant leur déportation en train dans les camps de la mort. La salle d'origine, avec les graffitis des prisonniers en détresse, a été conservée et transformée en mémorial.

En devenant propriétaire de ses murs, la BCE voulait échapper aux loyers exorbitants du centre-ville. La facture à plus d'un milliard est élevée, surtout en temps de crise, mais l'institution monétaire a les moyens de ses ambitions.

Les travaux ont été payés sur les fonds propres de la banque (7,6 milliards d'euros fin 2013), abondés au fil des ans par ses bénéfices (1,4 milliard d'euros en 2013) réalisés à partir de ses réserves d'or et de changes, des achats de titres et les transferts des banques centrales.

Pour le reste, la BCE est plus économe que la Banque de France en frais de fonctionnement: 500 millions de charges d'exploitation par an, contre 2 milliards d'euros pour la Banque de France et ses 12.000 employés.

 

Source

Vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/11/apres-12-ans-de-travaux-la-bce-s-installe-dans-sa-nouvelle-tour-a-1-2-milliard-d-euros.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
27 novembre 2014 02:18

Le site de Gérard Brazon (Liberté, justice, fraternité, laïcité) a publié hier la traduction adaptée par Thérèse Zrihen-Dvir, de la première partie d’un article paru le 15 novembre sur le site étatsunien The Muslim Issue. Une information qui mérite toute notre attention…

Cela a commencé il y a près d’un an, durant le week-end après Noël. Le samedi soir [4 janvier], des individus non identifiés ont fait irruption dans une église dans le quartier de Porz-Urbach à Cologne. Ils ont défoncé le coffre-fort dans la sacristie et mis la main sur la clé de l’église. Ils ont fini par voler l’argent dans les troncs, les vases liturgiques, les coupes et un ostensoir. Ils n’ont pas été en mesure de mettre la main sur la collecte de Noël parce qu’elle avait déjà été transférée hors de l’église.

Au cours mois suivants, de nombreuses églises dans la grande région de Cologne ont été cambriolées. Parfois, les voleurs volaient l’argent et toutes sortes d’objets de valeur en plein jour. La police a enquêté et des indices ont souligné l’implication possible de salafistes qui avaient l’intention d’utiliser des objets précieux et savrés des églises pour soutenir financièrement le djihad en Irak et en Syrie. Le soupçon a été confirmé plus tard par des enquêtes d’infiltration.

Le mercredi matin, le procureur de la République de Cologne et le bureau du procureur fédéral à Karlsruhe ont donné le signal : plus de 240 fonctionnaires principalement dans le land de Rhénanie-du Nord-Westphalie, mais aussi dans ceux de Basse-Saxe et de Bavière, un raid spectaculaire avait commencé.
Dans les villes de Rhénanie du Nord de Westphalie en Cologne, Siegen, Bergisch-Gladbach, Kreuztal et Netphen, ils ont arrêté un total de neuf suspects, huit Allemands : Mustapha A., 25 ans, Kais B.O., 31 ans, Lazhar B.O., 22 ans, Sofien B.O., 35 ans, Omar B.O., 25 ans, J. Anoaur, 25 ans, Ali Ö., 23 ans, et Usman A., 29 ans, ainsi que un citoyen pakistanais, Mirza Tamoor B., 58 ans.

 

Les appartements de 20 autres personnes de la scène salafiste ont été fouillés.Burkhard Freier parle d’un « marais » que les enquêteurs et la police ont « asséché ».« Ce n’est pas le seul marais, mais c’est un grand », déclarait le chef de l’intelligence de Rhénanie du Nord-Westphalie.

C’était une «journée réussie ».Malheureusement rien n’a été asséché…Les djihadistes iront en prison où ils construiront de nouvelles cellules et recruteront d’autres adeptes. À leur sortie de prison, s’ils ne sont pas expulsés, ils fomenteront d’autres plans. En outre leurs camarades de l’ISIS réussiront peut-être, à les échanger contre des otages.

Sources : site de Gérard Brazon (20 novembre), The Muslim Issue (15 novembre)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
25 novembre 2014 13:34
Embargo russe : les producteurs italiens subissent des pertes

Par La Voix de la Russie | En octobre les exportations italiennes vers la Russie ont diminué de 15,7 % ce qui a occasionné une perte de près de 166 millions d'euros, a communiqué l'association des producteurs agricoles italiens.

Les experts font remarquer que les dommages subis par les producteurs d'Italie suite à l'embargo russe augmentent de mois en mois. En août ils constituaient 33 millions d'euros pour atteindre 96 millions en septembre et augmenter de près de 70 millions en octobre. 

 

 

vu sur : http://french.ruvr.ru/news/2014_11_25/Des-producteurs-italiens-subissent-des-pertes-a-cause-de-lembargo-russe-2120/

vu sur : 
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_11_25/Des-producteurs-italiens-subissent-des-pertes-a-cause-de-lembargo-russe-2120/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
25 novembre 2014 04:11
La France ne va pas signer l’accord transatlantique de commerce avec les Etats-Unis en 2015 (TTIP)

Alors.. Sursaut de lucidité, rébellion qui sera châtiée ou un train en cache t’il un autre ? A suivre…

 

Documentaire à voir illustrant cette affaire de « traités commerciaux », parties intégrantes d’une grille de contrôle planétaire: End Game (Alex Jones, 2007, VOSTF)

*****

Le gouvernememt  ne va pas soutenir le partenariat transatlantique du  (TTIP) entre l’UE et les Etats-Unis tant qu’une stipulation controversive y est incluse.

La France, tout comme le Royaume-Uni et l’Allemagne, va bloquer l’accord commercial dans son ensemble si le mécanisme du règlement de discorde entre les investisseurs et les états est maintenu, a rapporté EurActiv France.

La clause en question apparaît dans presque tous les accords de libres-échanges et laisserait la France sans défense contre des entreprises étrangères intentant une action légale contre elle si ses lois et règlementations bridaient les bénéfices.

La France ne voulait pas que la clause ISDS soit incluse dans le mandat de négotiation”, a dit le secrétaire d’état français au commerce extérieur, Matthias Fekl au sénat français. “Nous devons préserver le droit de l’état de définir et de faire appliquer ses propres standards, de maintenir l’impartialité du système judiciaire (NdT: Arf, arf !…) et de permettre au peuple de France et du monde de maintenir leurs valeurs.” A t’il ajouté.

A cause de ce blocage, il n’y aura pas “d’avancées signifiantes” dans l’accord de commerce, qui en est maintenant à un point tendu dans ses relations Etats-Unis-UE

La France a dit plus tôt, qu’elle ne signerait pas le TTIP tant que les Etats-Unis continueraient à espionner ses alliées de l’UE.

L’accord établierait un commerce “sans-frontières” entre les deux plus grosses régions commerciales au monde. Les deux blocs commercent déjà pour une valeur de plus de 1000 milliards de dollars par an et échangent 4 000 milliards en investissements réciproques.

Le TTIP, très controversé, est destiné à abattre les barrières douanières. Les avocats de l’accord disent que cela va pousser le PIB de l’UE de 100 millions d’euros par an et de plus de 100 milliards de $ aux USA et que cela va créer 700 000 emplois aux Etats-Unis. Plus de libre-échange augmentera les investisseemnts et élargira les horizons des industries d’exportation tout en ajoutant à l’emploi.

READ MORE: EU-US historic trade deal: ‘Putting the corporation above the nation’

Les opposants à l’accord de partenariat avertissent quant à eux que ces chiffres ne sont absolument pas réalistes et que des produits et services meilleurs marchés aux Etats-Unis aideront ceux-ci tout en pénalisant l’UE.

Le développemt du commerce avec les US peut aussi coûter cher aux pays , qui pourraient avoir à compromettre sur les sujets de la santé, de la sécurité et des régulations environnementales.

Le Transatlantic Trade and Investment Partnership (TTIP) entre les Etats-Unis et l’UE créerait la plus grande zone commerciale de libre-échange au monde, mais bon nombre se soucie du fait que cela pourrait bien dégénerer en un “OTAN économique” et beaucoup disent que cet accord place les intérêts des entreprises transnationales au dessus des intérêts des nations.
Les syndicalistes ont manifesté au Royaume-Uni par peur que cet accord de super-échange mène à une vente massive des biens publics au secteur privé (NdT: ils ont bien raison en cela… C’est du cousu main pour l’oligarchie)

Des manifestations se sont aussi tenues en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Grèce, en , en Pologne, en République Tchèque et dans ls pays scandinaves.

Read More: #NoTTIP: Mass protests slam US-EU trade deal as ‘corporate power grab’

Malgré le retour de bâton politique, le premier ministre anglais David Cameron a encore affirmé son soutien pour l’accord transatlantique au sommet du  de Brisbane le week-end dernier.

Les pourparlers ont commencé en Juillet 2013, mais ce qui est sur le document a été entouré du plus grand secret, même les députés européens ne pourront pas voir le produit fini avant qu’ils aient à voter pour son adoption…

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

url de l’article original:

http://rt.com/business/206455-france-will-not-sign-ttip/

http://resistance71.wordpress.com/2014/11/20/traite-transatlantique-et-nouvel-ordre-mondial-la-revolte-des-larbins-de-lempire/

 

vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/11/la-france-ne-va-pas-signer-l-accord-transatlantique-de-commerce-avec-les-etats-unis-en-2015-ttip.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
24 novembre 2014 02:45
Prague: les Etats-Unis préparent un nouveau Maïdan contre le président Tchèque

US et UE préparent le second acte

Tout indique que les Américains tentent d’empêcher l’ centrale de coopérer avec la Russie.

Et ces jours-ci l’enjeu de la bataille est à nouveau Prague!

Quand on voit avec quelle ardeur les centres de diversion idéologique étrangers cherchent à déboulonner Milos Zeman (peu importe qu’il donne lui-même des armes pour se faire battre), je crois fermement que cette prédiction est vraisemblable. Prague serait au bout du compte divisée en secteur américain (ouest) et russe (rive orientale de la Vltava). Eh bien, nous allons voir combien de temps nous sépare de cette perspective.

Lettre de Prague

« Bon après-midi! Je demande pardon à l’avance pour cette « lettre fleuve », mais c’est important. Je voudrais partager quelques impressions sur les « manifestations antizeman » à Prague aujourd’hui sur les avenues Nationale et Albert. Je ne vais pas entrer dans les détails au sujet de qui et comment a officiellement appelé à la manifestation et comment elle a été soutenue par la Télévision tchèque et d’autres médias (tout cela peut être trouvé). Je ne fais que compléter en présentant l’opinion d’une personne qui a vécu les événements sur place.

Le point clé de toute cette action devait être la présentation au président Zeman d’un « carton rouge » pour son attitude pro-russe présumée (ou l’absence de critique de Moscou et de ) à l’occasion des événements en Ukraine et de sa récente visite en .

Officiellement, cela a été fait en raison de son  à la radio « Entretiens de Lan », dans lequel il critiquait Pussy Riot et le « cabaret de Prague « , autrement dit, les chercheurs de vérité et les « gavlovtsy ».

Dès le premier coup d’œil, il était clair que tous (à quelques exceptions près – certains avaient entre les mains un papier rouge ou s’étaient habillés en rouge) portaient des cartes identiques : la même nuance de rouge, de la même taille et du même matériau. Il y en avait plusieurs milliers.

Je remarquai alors plusieurs femmes qui au coin de la rue Spalena près d’un kiosque distribuaient des cartes. L’une d’elles parlait aux autres en anglais, et je leur ai demandé si elles étaient les organisatrices. Personne ne répondit. Je demandai alors pour quelle organisation non gouvernementale digne de confiance elles travaillaient. Et encore une fois, pas de réponse. Alors j’ai demandé à celle qui parlait anglais si elle travaillait à l’ambassade américaine à Prague.

J’ai répété la question et je voulais prendre une photo de cette femme sur mon téléphone. Mais je fus approché par deux hommes qui ont commencé à me bousculer et repousser sur le trottoir, en disant que j’étais un « provocateur » et un « sale communiste. » Donc, ils ont réussi à me traîner à quelques mètres de l’endroit de distribution des cartes, et puis ils me surveillaient toujours, pour que je ne vienne plus les déranger.

Autour de moi, je voyais des « chercheurs de vérité » fanatiques et des « Karel-Jugend », beaucoup de drapeaux ukrainiens, des drapeaux tibétains, des affiches de Pussy Riot, un flot de bannières de haine sur la Russie et Zeman. Ainsi qu’un drapeau noir et rouge de Bandera.

Compte tenu de ce qui est arrivé plus tard sur Albert, où, outre Zeman étaient tous les présidents du groupe des quatre de Visegrad, j’ai eu l’impression que les Américains voulaient renverser notre président. D’ailleurs, c’est tout à fait «leur style ». Il faut noter que ce scénario est le même qu’à  : renverser un président démocratiquement élu et à sa place mettre des  des Sudètes obéissants, et dresser les gens les uns contre les autres.

Quand nos hommes seront envoyés mourir en Ukraine, s’il vous plaît, envoyez d’abord ceux qui aujourd’hui agitaient des cartes sur l’avenue Nationale. Ce n’étaient pas des « Open Card » pour circuler librement en . C’étaient des billets d’ pour l’Ukraine. Et là-bas l’action d’aujourd’hui se terminera dans le sang. Dans la guerre. D’ailleurs, Porochenko a annoncé aujourd’hui qu’il était prêt pour la «guerre totale» avec la Russie. Je remercie les étudiants stupides, qui se sont laissés manipuler.

Question à M. Hood: Y a-t-il, à votre avis, encore un moyen pour faire face à ces « Maidan » organisés pour semer la haine entre les gens, avec le soutien des médias? Merci! Cordialement, Jan. «

http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/11/20/prague-les-etats-unis-preparent-un-nouveau-maidan-contre-le-president-tcheque/

 

Vu sur : http://www.wikistrike.com/2014/11/prague-les-etats-unis-preparent-un-nouveau-maidan-contre-le-president-tcheque.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Europe
23 novembre 2014 05:05


La Serbie, officiellement candidate à l'entrée dans l'UE, est sommée par Johannes Hahn, commissaire européen chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d'élargissement, de choisir son camp.
Soit l'entrée dans l'UE reste sa priorité, comme elle l'a déclarée, soit elle veut continuer à coopérer avec la Russie. C'est une certaine conception de la négociation. Autrement dit, en temps de guerre, la neutralité déclarée par la Serbie n'est pas de mise. Bref, L'UE reconnait que la Russie a officiellement obtenu le statut d'ennemi.

 

La position de la Serbie est plus que délicate. D'autant plus que, comme le rappelle Le Parisien, les intérêts de la coopération avec la Russie revêtent un caractère vital pour le développement de l'économie de la Serbie. 

"La Russie a d'importants intérêts en Serbie. Son géant gazier et pétrolier Gazprom est le propriétaire majoritaire de la compagnie pétrolière serbe NIS avec 51% des parts.De plus, Belgrade et Moscou ont mis en place à l'aéroport de Nis (sud) un "Centre régional pour les situations d'urgences" où sont stationnés des avions russes prêts à intervenir dans la région, sur demande des pays concernés.
Alors que la Serbie est à court d'argent, Moscou et Belgrade ont signé en janvier 2013 un accord sur un crédit de 800 millions de dollars destinés à la reconstruction de l'infrastructure ferroviaire. Puis en avril, Moscou a octroyé à son allié un autre prêt de 500 millions de dollars, destiné l'aider à faire face à son lourd déficit budgétaire."

L'ultimatum de l'UE, pour sa part, sonne mal. Dans une interview, J. Hahn déclare de manière un peu trop péremptoire: 

"Dans le cadre des négociations concernant son entrée dans l'UE, la Serbie s'est engagée à mettre en accord sa position avec l'UE en ce qui concerne des questions aussi difficiles que celle des sanctions contre la Russie. C'est très important et nous espérons que Belgrade respectera ses obligations."

La menace du commissaire européen est à peine voilée : la Serbie doit se soumettre et seule la soumission permettra de confirmer que le choix européen reste son choix. Autrement dit, elle doit faire un choix entre sont intérêt national et l'intérêt de l'UE.

 

Et pour faire passer le message, les médias français lance un légère campagne de dénigrement de la Serbie. Voir par exemple le reportage, particulièrement mal fait, de France 24, que vous pouvez voir ici. Le journaliste y montre de manière absurde que, en raison de sa politique de neutralité, la Serbie est exclue des sanctions russes contre les pays européens.
Elle peut donc exporter ses fruits et légumes en Russie, ce qu'elle fait par ailleurs. Mais selon le journaliste, non seulement cela ne sert à rien au pays car il ne produit pas suffisamment pour couvrir tout le marché russe (c'est un argument d'une rare stupidité), mais en plus les serbes osent faire passer en contrebande en Russie des produits européens sous étiquettes serbes. Bref, ce sont vraiment des gens infréquentables ... 

 

Plus généralement, en ce qui concerne l'évolution de l'UE, cette sortie assez maladroite du commissaire européen confirme certaines tendances:


L'UE est dans une phase d'affaiblissement. Comment en est-on arrivé à menacer ouvertement dans la presse un Etat souverain? A lui faire du chantage à l'entrée dans l'UE? Cela veut dire que l'UE n'est plus aussi attractive, que sa propagande n'est plus aussi efficace et que les négociations/pressions de couloirs ne sont plus suffisantes. Mais la réaction ne s'est pas faite attendre. Le Premier ministre serbe a rappelé que la Serbie est un Etat souverain et qu'elle décidera seule de sa position concernant la Russie.

L'UE se radicalise et considère la Russie comme un ennemi. Sinon, rien n'empêche un Etat souverain d'avoir des relations commerciales et politiques et avec l'UE et avec la Russie. 

Cela montre en conséquence l'hypocrisie du discours européen disant que l'Ukraine peut collaborer avec la Russie et que seule la Russie l'en empêche.

L'UE n'est plus apte à intégrer des Etats souverains. Elle a besoin de "petits soldats obéissants", elle a besoin de soumission. Il n'y a plus de place pour l'intérêt national.

L'intérêt de l'UE s'est totalement dissocié de la somme des intérêts des pays membres. La structure UE est donc autonome des pays qui la compose. Ce qui pose de sérieuses questions en terme de gouvernance, de démocratie et de liberté. 

 

vu sur : http://russiepolitics.blogspot.fr/2014/11/la-serbie-dans-lengrenage-europeen.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+RussiePolitics+(Russie+politics)

 

 

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