Son agresseur a vite été retrouvé par la police grâce à la caméra embarquée du bus. Il s’agit d’un jeune de 18 ans. Il a reçu dans un premier temps une amende de 10.000 dollars et sera jugé prochainement pour criminalité.
Accommodements religieux à Montréal et Québec... Le sang musulman serait différent du sang infidèle !
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A Montréal
Héma Québec fait maintenant des collectes de sang ethniques, voire religieuses.
C’est ce que révèle un courriel que fait circuler l’Association des étudiants musulmans de l’Université de Montréal (AEMUDM). Le communiqué précise que c’est “l’occasion idéale de faire briller la splendeur de l’islam sur le campus”.
Selon L’AEMUDM, Héma-Québec a besoin d’une banque «ethnique», qui correspond à une ethnie particulière; les musulmans de Montréal étant en grande majorité d’origine nord-africaine ou moyen-orientale, il serait très intéressant qu’ils participent à cette collaboration car le don de sang va au-delà du type sanguin et du facteur rhésus.
Après plusieurs transfusions, le patient a besoin de sang qui lui est génétiquement de plus en plus près car d’autres facteurs moins connus sont alors à considérer.
Source : LesNews, 19 octobre 2012
A Québec...
Les femmes musulmanes pourront donner du sang derrière un rideau pour soustraire leur bras dénudé au regard des hommes.
Une collecte de sang destinée aux Musulmans de la région de Québec fera l'objet d'un accomodement raisonnable. Cogeco Nouvelles a appris qu'à la demande de la communauté musulmane, un espace sera prévu pour permettre aux femmes de se dénuder le bras à l'abri du regard des hommes pour donner du sang. Le personnel d'Héma-Québec n'est toutefois pas tenu d'adopter un code vestimentaire particulier.
La collecte de sang se tiendra ce vendredi, de 13h30 à 20h00, à l'école musulmane L'Excellence. L'objectif est de 100 donneurs.
Source : 98,5FM.ca
Difficile pour un président d’université de déposer plainte contre des extrémistes de gauche, affinités socialistes avec le Front de Gauche obligent.
Mais la coupe a débordé vendredi 12 octobre, vers 16h30, lorsque la police a interpelé trois activistes d’extrême gauche armés de poings américains et de bombes lacrymogènes pourchassant un étudiant d’extrême droite, dans le campus de droit, alors qu’il distribuait des tracts.
L’omertà est de rigueur. Même si une employée de la fac témoigne avoir vu « des étudiants armés courir sur le campus », sa collègue s’empressant d’ajouter : « je ne veux pas d’article dans le journal ! ». « Il ne faut pas accorder plus d’importance à un événement qui n’en mérite pas ! ».
Le 25 juin dernier, le tribunal correctionnel de Nancy avait déjà condamné deux barbouzes d’extrême gauche pour violences volontaires contre des jeunes qui aimaient trop la France à leur goût.
« Les Fascistes de demain se feront appeler antifascistes » disait Winston Churchill, visionnaire. A Nancy les militants d’extrême gauche se nomment « antifa », antifasciste en abrégé.
Reproduction autorisée, avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
La société soupçonnée de blanchiment d’argent perquisitionnée mercredi était très bien implantée dans le domaine de la gestion financière, a appris jeudi la RTS. Fondée en 1977, elle s’était implantée au coeur de la Genève internationale et employait six personnes enregistrées au registre du commerce.
Comme indiqué mercredi, trois d’entre elles, dont le directeur de la société, ont été appréhendées par la police. Il s’agit de membres de la communauté juive marocaine, domiciliés depuis des années dans les quartiers huppés de Genève.
Suite et source : RTS
La police judiciaire peut se targuer d’avoir raflé la banque. Où l’on retrouve une « sainte » alliance devenue un classique des réseaux criminels, la jonction entre un milieu maghrébin spécialisé dans le commerce du cannabis d’origine marocaine et un milieu juif versé dans la finance internationale opaque.
Partie d’un gros trafiquant de cannabis de la région parisienne, plus précisément de Mantes-la-Jolie, un homme d’origine marocaine soupçonné de brasser la marchandise à la tonne, l’enquête a rapidement mis les policiers de l’office central de répression du trafic de stupéfiants sur la piste d’un important collecteur de fonds, un certain Elmaleh. Un « banquier » occulte membre d’une fratrie implantée depuis des années à Genève, où deux de ses frères ont pignon sur rue sous la bannière d’importantes banques de la place.
Suite et source : Marianne
Les frères, dont un est administrateur délégué d’une société de gestion de fortune et l’autre employé chez HSBC, ont été interrogés jeudi par les procureurs chargés de cette vaste enquête. (…)
Les deux frères, citoyens suisses d’origine marocaine, bien implantés dans la communauté israélite de Genève, auraient participé au recyclage des fonds collectés en France par un troisième frère.
Suite et source : Le Temps.ch
Une élue parisienne d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) qui blanchit de l’argent de la drogue ? Adjointe au maire (NDLR : Jérôme Coumet, PS) du XIIIème arrondissement de Paris, Florence Lamblin a été interpellée et entendue cette semaine dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de blanchiment de fonds liés au trafic de drogue. En tout, une vingtaine de personnes ont été interpellées dont 17 en France et trois à Genève en Suisse, a indiqué le procureur de Paris.
Lors d’une perquisition au domicile de Florence Lamblin, adjointe au maire du XIIIème arrondissement, chargée du développement durable et de l’environnement, les enquêteurs auraient retrouvé 400 000 euros en liquide, selon l’AFP.
[...]
En France, ont été notamment saisis plus d’un million d’euros en espèces et deux photos d’art d’une valeur d’un million d’euros ainsi que des armes. A Genève, ont été saisis plus de un million de francs suisses (820 000 euros) – dissimulés dans une chambre forte derrière une penderie –, ainsi que cent soixante montres et des bijoux de grande valeur, d’une estimation totale de près de 2 millions de francs suisses, selon les autorités suisses.
A l’origine de cette affaire, une enquête lancée à Nanterre en février, et transférée à Paris, a mis au jour un réseau d’importation de cannabis entre le Maroc, l’Espagne et la région parisienne.
Suite et source : Le Parisien
Que Florence Lamblin ait ou n'ait pas trempé dans une affaire de blanchiment d'argent du trafic de drogue, d'une certaine manière, peu importe : si c'est le cas, elle passera un peu de temps à l'ombre ; si ça ne l'est pas, elle devra répondre au fisc de l'origine des fonds dont elle a disposés. Rendons grâces aux Verts qu'il s'agit là, avant tout, d'une affaire de possible malhonnêteté individuelle. Leur propension à donner des leçons est certes irritante, mais elle ne doit pas conduire à tous les considérer comme des malfrats.
Ce qui est plus gênant et politiquement significatif, en revanche, est le statut professionnel de cette architecte qui, en réalité, émarge sur des fonds publics en travaillant censément pour un de ces multiples organismes qui pullulent autour de la Région Île-de-France et de la Ville de Paris, à l'utilité hautement contestable et où s'"emploient" des foultitudes de personnes qu'on retrouve, comme par hasard, dans les partis de gauche.
Florence Lamblin est l'heureuse employée du "Lieu du Design", machin subventionné à haute dose (660 000 euro annuels minimum) par la Région Île-de-France comme s'en vante Huchon : voir par exemple ICI ou LA.
Cette danseuse joliment coûteuse est censée organiser de temps à autres des expositions et distribuer un peu d'argent à des PME voulant améliorer la ligne de leurs produits par la biais d'une "aide à l'innovation responsable". Chacun appréciera cet énième usage de la novlangue écosocialiste. Cette aide est du reste refusée d'avance aux "projets relatifs à l’armement, au nucléaire ou ceux pouvant porter atteinte à l’environnement ..." !
Pour lire cette prose incroyable quand on sait qu'elle est subventionnée à haute dose par nos impôts : cliquez LA. Les promoteurs du "Lieu du Design" ont omis d'ajouter à leur liste d'infamie le trafic de drogue ou l'usage de l'automobile ...
Le directeur dudit Lieu, un dénommé Laurent Dutheil, est également militant socialiste très actif, fonctionnaire territorial à la Région IDF et ancien directeur du cabinet d'Huchon : voir LA et LA !
Bref, on nage dans un marigot de copinages, d'emplois douteux, de gaspillages éhontés, le tout protégé par le manque de transparence et d'intérêt de la presse pour les dérives qui caractérisent aussi bien la Région Île-de-France que la mairie de Paris, laquelle n'est pas en reste pour ce qui concerne l'arrosage des petits amis, ainsi que le Delanopolis le démontre chaque semaine. Le dernier scandale des subventions accordées à Silicon Sentier dont la présidente se retrouve dans l'association de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo laquelle est elle-même chaperonnée par Jean-Louis Missika, l'élu qui pilote ces subventions est un exemple parfait de cette confusion des genres : voir ICI.
On cherche à faire des économies dans les dépenses publiques ? C'est cette mauvaise graisse qu'il faut en priorité faire fondre. Si l'affaire Lamblin pouvait avoir le mérite d'éclairer un peu la lanterne des Parisiens et des Franciliens sur ces magouilles, l'élue EELV aurait bien mérité de la patrie !
Son agresseur a vite été retrouvé par la police grâce à la caméra embarquée du bus. Il s’agit d’un jeune de 18 ans. Il a reçu dans un premier temps une amende de 10.000 dollars et sera jugé prochainement pour criminalité.
Au micro de Jean-Jacques Bourdin, la ministre déléguée George Pau-Langevin confirme la volonté du gouvernement d’abroger la loi Ciotti.
et vive l'école buissonnière !!!
« Le CCIF (Collectif contre l’Islamophobie en France) faisait une opération devant la Gare Saint-Lazare à Paris. Il distribuait des pains au chocolat en réaction aux propos de Jean-François Copé. Quand tout à coup… » (CANAL+, Le Petit Journal, 10 octobre 2012)
Dégage ! Dégage ! Dégage !
Y’a une limite dans ce qu’il fait !
Un élève de 17 ans a été placé en garde à vue ce mardi après-midi au commissariat de Mantes-la-Jolie (Yvelines) après avoir agressé une enseignante et la proviseure du lycée Jean-Rostand.
L’élève semait le trouble dans une classe lorsqu’une professeure lui a demandé de se calmer. S’en est suivie une empoignade et un moment d’agitation collective au cours duquel la professeure a été giflée.
Le jeune homme a ensuite été emmené dans le bureau de la proviseure. Là, il a tenté de faire un croche-pied à la directrice qui a évité le coup de peu.
Les policiers sont venus interpeller cet adolescent, déjà très connu de leurs services et ‘originaire’ de Chanteloup-les-Vignes.
Source : Le Parisien
Objet : confirmation de la réduction du traitement du Président de la République et des membres du Gouvernement.
Entrée en vigueur : les traitements fixés par le décret sont applicables depuis le 15 mai 2012.
Notice : le décret tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel n° 2012-654 DC du 9 août 2012 en se substituant aux dispositions de la loi du 6 août 2002 déclarées contraires au principe de séparation des pouvoirs. Il confirme la réduction de 30 % des traitements du Président de la République et des membres du Gouvernement mise en œuvre depuis le 15 mai 2012.
Références : le décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre,
Vu la Constitution ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète
Article 1 En savoir plus sur cet article...
Le Président de la République et les membres du Gouvernement reçoivent un traitement brut mensuel calculé par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois de l'Etat classés dans la catégorie dite « hors échelle ». Il est au plus égal au double de la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie.
Ce traitement est complété par une indemnité de résidence égale à 3 % de son montant et par une indemnité de fonction égale à 25 % de la somme du traitement brut et de l'indemnité de résidence
Article 2 En savoir plus sur cet article...
Le traitement brut mensuel prévu à l'article 1er est fixé, pour les ministres et les ministres délégués, à 1,4 fois la moyenne du traitement le plus élevé et du traitement le plus bas perçu par les fonctionnaires occupant des emplois de l'Etat classés dans la catégorie « hors échelle »
Article 3 En savoir plus sur cet article...
Le traitement brut mensuel, l'indemnité de résidence et l'indemnité de fonction du Président de la République et du Premier ministre sont égaux aux montants les plus élevés définis à l'article 1er ci-dessus majorés de 5 %
Article 4 En savoir plus sur cet article...
Le présent décret s'applique aux autorités investies à compter du 15 mai 2012, à partir de leur prise de fonctions
Article 5 En savoir plus sur cet article...
Le décret n° 2002-1058 du 6 août 2002 relatif au traitement des membres du Gouvernement est abrogé
Dans son communiqué de presse 2012-654 DC (1), le Conseil constitutionnel annule l’article 40 de la loi de finance rectificative qui réduisait de 30% la rémunération du Président de la République et celle du Premier ministre.
Le Conseil constitutionnel a jugé qu’en modifiant le traitement du Président de la République et celui du Premier ministre, l’article 40 de la LFR méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs.
Il revient à l’exécutif de fixer le traitement du Président de la République, du Premier ministre et des membres du Gouvernement, a conclu le Conseil.
Nous attendrons donc avec impatience la décision de l’exécutif d’appliquer cette décision par ailleurs toute symbolique.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Notre confrère JSSNews (1) a reçu l’information suivante, d’un fonctionnaire ministériel français :
Au début, je pense que Valls a voulu mener cette affaire discrètement en ne prévenant que la présidence des arrestations à venir. Mais tout, absolument tout, fuite dans ce gouvernement. La moindre petite information va de ministère en ministère en même pas quelques heures… Alors Taubira a appris la nouvelle. Elle le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle s’est fâchée toute rouge…
JPG : Je suis en mesure d’ajouter que si Christiane Taubira s’est immédiatement fâchée toute rouge, c’est parce que l’identité du terroriste ne lui était pas inconnue : il était surveillé par la police depuis le mois de mars dernier.
L’employé de ce grand ministère français s’est confié ce matin à JSSNews sous couvert d’anonymat, mais JSSNews est formel : « son degré de fiabilité est très élevé ».
JSSNews: « Il est entré en contact avec notre rédaction après la publication de plusieurs informations que « seuls vous publiez ».
Source ministérielle : « Qui a osé écrire que la majorité des membres de la cellule sont des noirs d’origine Africaine ou Antillaise ? Ce n’est pas politiquement correct. Mais c’est un fait. Et sans faire l’amalgame avec les autres noirs, cette information est cruciale dans le traitement de l’information. D’après-vous, pourquoi Taubira était contre les arrestations ? »
Source ministérielle : « Taubira se bat depuis son arrivée au gouvernement pour faire baisser le nombre de prisonnier. Mais elle se bat aussi pour faire croire aux français qu’il n’y a pas de danger islamiste en France. Et pour le coup, elle ajoute à son arc une autre flèche : celle de la dé-diabolisation des noirs de France. »
Source ministérielle : « En résumé, elle ne voulait pas de ces arrestations pour ne pas mettre les noirs à mal. Et pour ne pas effrayer les français sur le risque islamiste. »
Si ces accusations contre la ministre Taubira se confirment (et je ne doute pas que mes confrères de la presse française, toujours les premiers à rechercher la vérité des faits, vont enquêter), nous avons à faire à une complicité passive de tentative d’attentat terroriste au plus haut degré de l’Etat.
Eric Voulleminot, spécialiste du contre-terrorisme, a déclaré lors de la conférence de presse du procureur François Molins en charge du dossier : « vous pouvez imaginer quels étaient leurs plans », faisant référence à la liste des centres communautaires et associations juives parisiennes qui ont été découvertes, avec des armes chargées et des liasses de billets, au domicile du terroriste interpelé à Paris.
Source ministérielle : « après, qu’y a t-il de mieux ? Laisser ces types faire sauter des synagogues et dire qu’on ne les retrouve jamais, ou les arrêter avant un carnage prévu pour dans 3 jours ? »
Source ministérielle : « Pour Taubira, l’image des Antilles semble passer avant la sécurité de ses concitoyens, qui plus est quand ils sont juifs. »
JSSNews: « Notre source ajoute que « Valls est un costaud. Il est jalousé dans le gouvernement pour sa popularité. Les autres comme Taubiral ou Marisol Touraine ne comprennent pas que les français ont besoin de se sentir sécurisé !…et sur ces arrestations de Jérémy Sydney et de son gang, Valls était un peu seul au monde »
Source ministérielle : « d’après ce que je sais, Valls était vraiment le seul à vouloir y aller. La police aussi voulait y aller. Mais c’est tout. S’il n’avait pas son caractère, il aurait lâché prise. Je pense que les français peuvent remercier Valls et surtout qu’ils peuvent prier pour qu’il ne lui arrive rien. »
Ma conclusion : Les informations publiées par notre confrère JSSNews ont toujours été fiables et n’ont jamais été démenties, et je prends celle-ci pour vraie, car elles confirment nos propres informations : le terroriste musulman Jérémy Sydney et le reste de la cellule terroriste étaient sous surveillance depuis le mois de mars dernier, depuis les assassinats de Mohamed Merah, et des liens entre les deux groupes ne sont pas à exclure.
De plus, nous savons que la communauté juive a été désignée comme la cible des futurs attentats terroristes en France.
Je présente ici, une nouvelle fois, mes remerciements à la police qui a arrêté ces terroristes, ainsi qu’au Ministre Manuel Valls qui a fait son devoir et a permis d’empêcher un futur attentat et un futur drame.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Sébastien (le prénom a été changé) est fonctionnaire de police depuis plus de dix ans au sein de la brigade anti-criminalité de Grenoble. En 2010, des émeutes avaient éclaté dans le quartier de la Villeneuve et des mesures ont été prises pour le quartier. À lire le témoignage de ce policier, elles n’ont pas suffi et la situation ne cesse d’empirer.
Dans tous les cas, l’appât de l’argent est trop fort. Ils partent en vacances à Dubai, investissent à l’étranger, roulent dans des voitures immatriculées en Allemagne. À cela s’ajoute une haine de tout ce qui représente l’institution et la France en général. C’est un très gros problème.
>La plupart des jeunes impliqués goûtent au bizness. » Ils sont en échec scolaire. Ils squattent en bas des immeubles, se baladent au centre commercial, commettent un ou deux vols avec violence de temps à autre, et trempent dans le trafic de stupéfiants. C’est de la moyenne délinquance. […]
Le bizness leur rapporte beaucoup d’argent. Ils voient leurs parents se tuer à la tâche pour un salaire de misère, alors, le calcul est vite fait. Ils préfèrent empocher 6 000 euros par mois pendant quelques mois et faire deux ans de prison. Le jeu en vaut la chandelle, d’autant que la justice ne les condamne pas, ou peu. Elle contribue ainsi à repousser leurs limites. […]
Les parents sont une des clés pour enrayer la progression de la violence dans le quartier. Certains sont de moins en moins présents dans l’éducation de leurs enfants. D’autres ont même complètement abandonné. Ceux qui essayent se retrouvent vite démunis. Et puis il y a aussi ceux qui profitent de l’argent du trafic. Lorsque nous embarquons leurs enfants à l’hôtel de police, c’est nous qu’ils pointent du doigt. Le respect de l’institution n’est plus inculqué dès le départ. […]
À la Villeneuve, la délinquance a évolué de façon significative depuis dix ans. Elle s’est beaucoup rajeunie et radicalisée. Aujourd’hui, les premiers faits de délinquance y apparaissent vers 14 ou 15 ans. [...]
Ce matin, un homme a été tué à Strasbourg lors d'une opération antiterroriste. Il était l'auteur présumé d'un attentat à la grenade le 19 septembre contre une épicerie juive à Sarcelles.
Jérémy Sidney, né à Melun en 1979, était connu des services de renseignement. Condamné à 2 ans de prison en 2008, dans une affaire de trafic de drogue, il a été identifié par la DCRI comme un «délinquant converti à l'Islam radical», «appartenant à un groupe soupçonné de vouloir rejoindre les terres du djihad», selon les termes du procureur.
Français d'origine antillaise, il était domicilié à Cannes. C'est chez l'une de ses deux «épouses», à Strasbourg, que le trentenaire a été retrouvé.
Armé d'un magnum 357, il a immédiatement ouvert le feu sur les policiers, blessant un policier au thorax.
Des femmes du collectif féministe ukrainien Femen ont manifesté seins nus ce matin, devant la Venus de Milo, au musée du Louvre. Elles voulaient soutenir Mariam, la jeune Tunisienne violée début septembre par des policiers, qui l’accusent « d’attentat à la pudeur ».
« Viole-moi, je suis immorale ». Ce slogan provocateur barrait une pancarte déployée ce matin sur la statue de la Venus de Milo par des membres du collectif féministe ukrainien Femen. Chacune des Femen, seins nus et bras tendus portait elle-même un message peint sur le buste : Rape is a crime (le viol est un crime) ; No = No (non c’est non) ou encore We have hands to stop the rape (des mains pour stopper le viol).
Avec cette intervention spectaculaire au milieu des touristes et devant les caméras des médias qu’elles avaient convoquées les Femen exigeaient l’abandon des charges qui pèsent contre la jeune Tunisienne Mariam, violée par des policiers au début du mois. [...]
Les Femen considèrent le viol de Mariam comme le symbole d’un « lent génocide » contre les femmes, et son procès comme « une violation des Droits de l’homme ». Le groupe féministe affirme que « la réaction des autorités tunisiennes montre combien l’islamisme, l’introduction de la charia et de ses principes sexistes est un un drame pour la société ». Elles exigent enfin des autorités tunisiennes que Mariam ait droit à un procès équitable « en tant que victime d’un viol collectif » et que « les auteurs soient jugés et punis ».
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Huit jeunes originaires de l’Essonne comparaissent aujourd’hui, à Senlis, pour une très violente agression commise au Parc Astérix. Ils avaient roué de coups une paisible famille. Vingt-deux secondes, c’est le temps qu’a duré le tabassage en règle de deux fils d’une famille, le 23 mai 2010, sur le parking. Presque une éternité au regard de la violence des coups, portés par trois individus, appuyés par une vingtaine d’autres qui ont empêché toute intervention durant ce véritable lynchage.
Quelques heures plus tôt, dans la file d’attente de l’attraction Goudurix, les six personnes d’une famille venue du Pas-de-Calais, sont doublées par quatre jeunes de l’Essonne qui ne semblent pas vouloir attendre leur tour. Le fils aîné de la famille leur fait une remarque, ce qui déplaît aux quatre malpolis, qui lui proposent de se battre. Le jeune homme refuse, mais les quatre autres lui lancent qu’ils se retrouveront.
Une promesse qu’ils vont tenir lorsque, au moment du déjeuner, la famille du Pas-de-Calais va pique-niquer sur le parking du parc d’attractions. C’est en effet là qu’une vingtaine de jeunes, garçons et filles, les encerclent et rouent de coups les deux fils de 18 et 20 ans, continuant de frapper leurs victimes au sol. La mère de famille tente de s’interposer mais est violemment jetée à terre, repoussée par une meute hurlante. Comme l’attesteront les caméras de vidéosurveillance, l’un des agresseurs est même monté sur une voiture pour pouvoir porter des coups encore plus violents au niveau de la tête.
L’intervention des agents de sécurité du parc met un terme au lynchage, laissant trois personnes blessées et une famille totalement traumatisée par cet invraisemblable déferlement de violence. Deux jours après cette terrible agression, le père des deux victimes était sous le choc : « Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est produit. Ces jeunes font la loi, ils nous passent devant et ils tabassent ma famille ! » Aujourd’hui, les agresseurs vont devoir expliquer leur comportement aberrant.
La chapelle Saint-Charles du boulevard de l’Observatoire de Nice a été vandalisée ce mercredi pour la deuxième fois depuis le mois de juin.
Après avoir enfoncé la porte d’entrée, les « casseurs » s’en sont à nouveau pris aux statues qui décorent l’intérieur de l’edifice religieux. Plusieurs d’entre-elles ont été « décapitées ». (…)
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi, a immédiatement dénoncé via un communiqué un acte "inique, malveillant et inadmissible commis au coeur d'un lieu de culte".
La Chapelle Saint-Charles avait déjà été saccagée le 5 juin dernier.
En procédant l’autre jour à l’expulsion sauvage de quelques familles de Roms qui avaient établi leur campement, également sauvage, au pied de leurs tours, les riverains de la cité des Créneaux, dans les quartiers nord de Marseille, ont incontestablement enfreint toutes les lois civiles et humaines.
Tout d’abord en perpétrant leur coup de force, ils sont en effet entrés délibérément dans l’illégalité, au lieu de s’en remettre aux procédures régulières qui sont le privilège exclusif de la justice, de la police, des autorités administratives et territoriales.
Il est vrai que, sollicités à plusieurs reprises, les tribunaux, le commissariat, la mairie et les parlementaires locaux s’étaient refusés à intervenir dans un litige qui ne troublait apparemment ni leur digestion ni leur sommeil.
C’est dans ces conditions que quelques habitants excédés ont substitué la loi de la force à la force défaillante de la loi, et qu’ils ont appliqué aveuglément la loi de la jungle, la loi du Far West, dans cette jungle, dans ce Far West que sont aujourd’hui tant de nos villes et de nos banlieues.
Les agissements et les exigences des Roms ainsi chassés manu militari n’avaient pourtant rien d’excessif ni de choquant. Qu’on en juge. Après avoir planté leurs tentes et installé leurs caravanes là où ils le pouvaient, ces malheureux et attachants nomades s’étaient comme à l’accoutumée branchés sur les réseaux locaux de distribution d’eau et d’électricité et étaient réduits à utiliser les parties communes d’immeubles d’ailleurs voués à la démolition pour satisfaire à leurs besoins naturels.
Moyennant quoi ils ne demandaient rien, ou si peu de chose.
Seulement le droit de rester entre eux dans le respect de leurs traditions bientôt millénaires, c’est-à-dire de vivre sans dépendre de personne, tranquilles, indépendants, libres, farouches et si poétiques, de mendicité, de récupération et de rapines.
En leur refusant ce droit, les riverains de la cité des Créneaux, ces nantis, ces égoïstes, ces bourgeois, ces racistes qui répondent, à en croire les reportages, aux prénoms de Rachid, de Walid, de Kamel, ont manqué aux lois les plus élémentaires de la charité, de la solidarité et même de l’humanité.
Aussi n’hésitera-t-on pas à les condamner avec la dernière sévérité et notre réprobation sera directement proportionnelle à la distance sociale et kilométrique qui sépare Saint-Germain des Prés de la Castellane et les beaux quartiers de Paris des quartiers Nord de Marseille.
Les avocats d’un pêcheur somalien, arrêté par l’armée française au mois d’avril 2008, quelques jours après la prise d’otages de l’équipage du «Ponant» par des pirates dans le golfe d’Aden plaident ce lundi 1er octobre devant la commission nationale de réparation des détentions à Paris.
Leur client, aquitté par la cour d’assises de Paris au mois de juin dernier, a été détenu pendant un peu plus de quatre ans dans des prisons françaises. «Il s’agit aujourd’hui d’obtenir réparation pour le préjudice subi par notre client, indique Me Augustin d’Ollone, l’avocat de Abdulqader Guled Saïd.
Nous avons adressé une demande de provision de 50 000 € et nous allons demander une indemnisation totale de 570 000 €.
Abdulqader Guler Saïd, 34 ans touche actuellement une indemnisation provisoire de 350 € par mois et n’a pas le droit de travailler.
«Nous avons par ailleurs déposé un dossier de demande d’asile, poursuit Me Augustin d’Ollone. Mon client est toujours suivi pour de graves problèmes psychiatriques liés à sa détention».
Rediff Mai 2012 – Euronews
Gilles Bourdouleix, député-maire (CNIP) de Cholet (Maine-et-Loire) a porté plainte contre X pour tentative de meurtre et contre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls après avoir été menacé et pris à partie par des gens du voyage hier. Des heurts ont eu lieu sur un terrain de la commune envahi par un groupe de gens du voyage de façon totalement illégale.
Le député-maire "a tenté de faire imposer la loi malgré la faiblesse des effectifs de police" et "plusieurs personnes, des agents municipaux, le maire et un de ses adjoints ont été bousculés et menacés". Il a expliqué avoir eu affaire à "une arrivée massive de 140 caravanes".
Des renforts de police d'Angers ont été envoyés mais ont finalement été rappelés à 19h "sur ordre du préfet du Maine-et-Loire".
Gilles Bourdouleix affirme avoir été ensuite pris pour cible par des gens du voyage "hurlant qu'ils allaient me massacrer, me tuer" et avoir pris "quelques coups de poing à l'épaule". 5 autres élus ou employés de la mairie ont déposé plainte au commissariat de police. Bourdouleix a déposé plainte
"contre X pour tentative de meurtre avec les photos des individus incriminés, contre monsieur Valls, ministre de l'Intérieur, pour mise en danger de la vie d'autrui en raison du peu d'effectif de police, contre monsieur Burdeyron, préfet de Maine-et-Loire, pour mise en danger de la vie d'autrui pour avoir fait partir les renforts de police".
Il est de plus en plus difficile pour un maire de "gérer" les gens du voyage faute de moyens !
Besançon. 20 août dernier dans un parc de Besançon. Passablement alcoolisé, Maxime Berkani, 23 ans et déjà une demi-douzaine de mentions au casier judiciaire, apostrophe un jeune : « Hé, t’as pas une clope ? »
Le jeune homme ayant répondu par la négative, il écope d’une claque sur la tête. Son frère qui arrive et s’interpose reçoit lui un violent coup de genou qui le met à terre où il est frappé à coups de pieds. Puis, une fois relevé, il reçoit un coup-de-poing sur le nez tandis que Maxime Berkani le menace : « Tu vas venir avec moi et je vais te garder deux semaines s’il le faut. »
La victime, paniquée, ayant réussi à s’échapper, le forcené va poursuivre sur sa lancée. Le voici qui met le cap sur l’appartement de son ex-petite amie. Sur place, comme celle-ci est absente, il se défoule sur son père qui lui est présent. Il le menace de mort, lui lance une chaise, l’asperge avec l’huile de friture (heureusement non bouillante) qui se trouve sur la gazinière et met à sac le logement.
Sa folle équipée va se poursuivre lors de l’intervention des policiers qui eux aussi, lors de son transfert au CHU, recevront coups, menaces de mort et insultes racistes : « Sales Français, bâtards, je vous retrouverai et je vous crèverai, vous et votre famille. »
Avocate de ces derniers, M e Serri soulignera le caractère odieux de son comportement : « Si vous ne supportez pas la France et les Français, partez ! »
Relevant la récidive et pointant la gravité des faits, le procureur Grécourt requiert trois ans de prison ferme et la révocation des sursis avec mise à l’épreuve dont le prévenu avait précédemment bénéficié.
La défense, « étonnée et stupéfaite » par l’importance des réquisitions, parlera pour sa part de « troubles du comportement. Il n’était pas dans son état normal et ne peut pas s’en sortir seul. Il a besoin d’être soigné. »
Dans son délibéré, le tribunal a condamné Maxime Berkane à 40 mois de prison, soit trois ans plus quatre mois de révocations de sursis. Il devra en outre indemniser les trois policiers insultés et blessés à hauteur de 550 € chacun.
Suite et source : L’Est Républicain
Les signes du zodiaque dessinés sur le papier toilette (notamment ceux de la Vierge et du Capricorne) rappellent en effet la graphie des noms d'Allah et Mahomet, écrit La Capitale mercredi.
Carrefour a fait retirer ce papier toilette de la vente pour "désamorcer le problème". Le produit avait déjà été retiré des rayons en France, pour les mêmes raisons.
Plusieurs musulmans interrogés par le quotidien trouvent la ressemblance "tirée par les cheveux" et parlent de "polémique inutile".
Hier, une cinquantaine d'habitants d'un quartier nord de Marseille se sont rassemblés pour procéder eux-mêmes à l'évacuation d'un camp de Roms qui s'étaient installés sur un terrain vague 4 jours plus tôt.
Après le départ de la quarantaine de personnes, les riverains ont incendié tout ce qui restait du campement illicite. La police n'a pu que constater les faits, sans relever d'infraction (il n'y a pas eu d'agression physique). Ceux qui ont organisé cette expulsion reprochaient aux Roms plusieurs cambriolages qui s'étaient produits à proximité immédiate du campement.
Cette action était préméditée puisque ces habitants avaient informé les autorités, dont une élue des quartiers nord, de leur passage à l'acte si les roms ne quittaient pas les environs.
C’est un fait divers, une anecdote, mais elle en dit long sur la force de caractère de celui à qui incombe la charge de diriger la France dans cette période difficile.
Par peur d’affronter les foudres de Valérie Trierweiler, le président de la république française a préféré faire brutalement demi tour, au vu des journalistes, pour éviter de se retrouver face à face avec Ségolène Royal, être pris en photo avec elle en train, c’est tout de même la mère de ses enfants, de l’embrasser.
Le président français François Hollande et son ex-compagne Ségolène Royal se sont retrouvés à quelques mètres l’un de l’autre aujourd’hui à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, explique un journaliste du Figaro.
Tandis que le président Hollande faisait son entrée dans un bâtiment des Nations Unies pour participer à une réunion sur le Sahel, Ségolène Royal expliquait à une vingtaine de journalistes français les raisons de sa présence, en sa qualité de vice-présidente de l’Internationale socialiste.
Quand Hollande a aperçu Ségolène Royal tenant son point presse devant une forêt de micros et de caméras, il a brutalement finalement fait demi-tour.
Quel homme, quel courage. Que vont inventer les journalistes socialistes pour dissimuler la couardise de leur chouchou ? Il avait oublié ses notes dans son cartable ?
Géraldine Woesnner, correspondante d’Europe 1 aux Etats-Unis, a été témoin de la scène.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Nicolas Sarkozy avait échoué à nommer son fils Jean. Le gouvernement a choisi Amin Khiari, fils de la vice-présidente PS du Sénat.
(…)
Nombre d’élus UMP du département soupçonnent le sénateur EELV Jean-Vincent Placé d’être à l’origine de cette nomination. Il est un ancien membre du Club du XXIe siècle, qui s’est donné pour but de promouvoir la diversité, tout comme l’était Bariza Khiari.
INTERNATIONAL - Etait-ce savamment calculé à l'avance? Toujours est-il que le déplacement de François Hollande et de toute son équipe à New York aura coûté en tout 900.000 euros révèle Le Parisien, soit 100.000 euros de moins que Nicolas Sarkozy l'année dernière.
Durant ce voyage officiel de deux jours, lors duquel le président s'est exprimé à l'ONU pour la première fois, les 61 personnes de la délégation auront notamment dépensé 116.000 euros pour la réception des 1500 Français de New York dans la prestigieuse salle de Broadway, le Roseland Ballroom. Avec du vin au menu, mais pas de champagne.
Rabais pour la chambre d'hôtel de Hollande: -67%
Pour le précédent locataire de l'Elysée, la facture de la traditionnelle réception s'était élevée à 400.000 euros, rien que pour les repas. Quatre mille Français avaient certes été conviés, au Manhattan Center Studio.
A noter que le clan Hollande, qui s'attelle depuis le 6 mai à réduire au maximum les dépenses liées au train de vie de l'Etat, s'est encore illustré en la matière. Même si François Hollande a occupé pendant deux jours la plus luxueuse suite de l'hôtel Setai sur la Cinquième avenue, il a pu en négocier le prix: 1000 dollars la nuitée, contre 3000 dollars pratiqué ordinairement...
Malgré tout, cette facture de 900.000 euros laisse un goût amer chez certains internautes, pour qui le président s'est montré moins "normal" que d'habitude lors de cette escapade outre-Atlantique.
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La scène est surréaliste. Elle résume à elle seule le vaste défi lancé par les trafiquants de drogue à Saint-Ouen. Nous sommes au 2, rue du Landy dans le quartier Soubise-Dhalenne. Un des sept quartiers de la ville retenus en « zone de sécurité prioritaire » par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
La mairie a fait dresser un barnum au pied de la tour de 18 étages, pour boire un verre avec quelques habitants, qui, inévitablement, se plaignent du trafic de drogue. « Il faut se débarrasser de ce commerce dangereux pour vous, pour tous ces petits et dangereux aussi pour ceux qui le font », lance au micro le maire, Jaqueline Rouillon, de la Fase (Fédération pour une alternative sociale et écologique).
Mais sur le côté, un jeune homme, capuche serrée, continue de contrôler les entrées tandis qu’un autre oriente les clients dans les étages. Sur des chaises dehors, d’autres surveillent. Tous ont le regard et les oreilles rivés vers le rassemblement mais le commerce continue. Peu importe la présence d’élus, de journalistes et d’habitants qui crient leur désespoir.
« Je n’en peux plus, je ne me sens plus chez moi, quand je sors, j’ai envie de vomir », lâche une mère de famille avant de fondre en larmes. Un retraité enchaîne : « On n’est plus chez nous, si tout le monde descendait de l’immeuble on serait des centaines! »
Tout au long de la visite, c’est le trafic qui alimente la plupart des discussions. « Il faut qu’Allende fasse la même chose que nous ! » suggère une locataire de la cité Blanche, où les habitants ont récemment chassé quelques dealeurs qui tentaient de se réinstaller. A l’arrière de la cité, un habitant raconte qu’il a créé un jardin partagé sur un terrain autrefois occupé par les dealeurs… A force de dialogue et de persévérance mais non sans mal. « Moi je ne vais pas descendre avec les banderoles», assure un peu plus tard une habitante de la cité Allende. A l’arrivée du cortège d’élus et d’habitants, les guetteurs se retirent à l’autre bout du parvis. Le commerce fait une pause, les acheteurs patientent. A l’entrée de la cité, ils sont quatre garçons et une fille, bien mis, à attendre sur leur scooter que « le point ouvre ». « Vous êtes aussi pourris que les pourris qui vendent la drogue », leur hurle un habitant, sans susciter de réaction.
« On les voit les petits bobos : ça critique le 93 et ça vient acheter son shit ici et nous quand on cherche du boulot, on trinque », explique une habitante.
Des assistantes maternelles veulent déménager pour continuer à travailler. Pour que les parents qui leur confient un enfant ne soient plus contrôlés ou questionnés matin et soir pour savoir qui ils sont et où ils vont. Que faire? Tous conviennent plus ou moins que la police travaille, même si une présence plus régulière est désirée. La justice en prend pour son grade. Quant au levier éducatif, il laisse sceptique : « même en échec scolaire, ils gagnent plus que moi », assure une locataire.
C’est l’idée proposée par l’adjoint au maire de Compiègne à Manuel Valls. Frapper au portefeuille ceux qui louent des voitures de luxe, conduites par des chauffards, lors de certains mariages.
«Al Capone a été piégé par le fisc. Pour les mariages qui dérapent, c’est pareil. » Certes les invités perturbateurs de ces mariages ne sont pas des bandits en puissance, mais Eric Verrier, adjoint au maire de Compiègne, souligne qu’il y a d’autres solutions que le tout-répressif pour calmer les mariages beaucoup trop démonstratifs.
Il a donc décidé de passer à la vitesse supérieure et écrit au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. L’élu n’en est pas à son premier coup d’essai pour apaiser les comportements dangereux de certains conducteurs de véhicules dans les cortèges de mariage. Il a essayé la méthode diplomatique. Il a ainsi fait éditer un livret de bonne conduite remis systématiquement aux mariés. Cela a calmé certaines ferveurs patriotiques, mais pas les infractions routières. Alors, l’adjoint a tenté « la peur du gendarme ». Les policiers municipaux et nationaux se sont faits plus présents. « Ils viennent aider quand nous supposons qu’il y a un mariage un peu agité, mais ils ne peuvent pas être tout le temps réquisitionnés. »
Eric Verrier a donc décidé de s’attaquer à la base du problème. « Que l’on exprime sa joie, c’est normal, mais ceux qui roulent n’importe comment dans des voitures hors de prix prennent des risques pour eux, pour les autres. Ils enchaînent les infractions routières, bloquent la circulation en ville et ont souvent des attitudes provocatrices. Ce ne sont pas les rois de la route ! »
Ce fervent défenseur du vivre-ensemble s’est donc intéressé au volet économique du problème. C’est bien connu, quand on tape au portefeuille, c’est là que ça fait le plus mal. « Je me demande juste comment de jeunes invités ou des suiveurs peuvent se retrouver au volant de Ferrari, de Mercedes ou d’Audi haut de gamme alors qu’ils sont scolarisés, qu’ils cumulent les petits boulots ou qu’ils sont au chômage. Je me demande aussi quelles sont les conditions pour louer ces véhicules luxueux. Un propriétaire sérieux ne confierait jamais une voiture de luxe à une personne en qui il n’a pas confiance. »
Aujourd’hui 26 septembre 2012, c’est la Journée Européenne des Langues :
Deux inscriptions à l’orange fluo ont été inscrites, dans la nuit de vendredi à samedi, sur la façade de l’église de Chassieu : « M. Merah » sur la gauche du parvis, « L’Islam monte en puissance » sur la droite de la porte.
Des inscriptions recouvertes très rapidement à la peinture blanche par les services techniques de la ville, « pour ne pas perturber les mariages de l’après-midi », précise Yves Imbert, conseiller communautaire. La première adjointe Florence Cecchellero a, de son côté, porté plainte auprès du commissariat de Bron-Chassieu.
Dans la nuit de vendredi 21 au samedi 22 septembre l’Eglise de la ville de Chassieu a été taguée. En orange, le où les auteurs ont inscrit : « L’islam monte en puissance » ainsi que le nom du terroriste et nouvelle idole des banlieues « M.MERAH ».
La mairie socialiste s’est empressée de repeindre ces messages explicites inscrits sur le lieu sacré. Un nettoyage grotesque de peinture blanche sur une église grise fait dans l’urgence, mais qui ne cache pas la gêne des autorités municipales.
Pour l’instant, le commissaire Bouquin indique « n’avoir aucun élément sur ces faits, que nous avons constaté samedi matin. » Un message avertissant de ces tags avait été envoyé par mail lundi à la presse par le groupe identitaire Rebeyne.
Charlie Hebdo, dont les caricatures de Mahomet ont créé la polémique la semaine passée, va mettre en vente mercredi deux éditions différentes, l’une sous-titrée « Journal responsable », l’autre « Journal irresponsable » et chacun pourra choisir, a annoncé lundi à l’AFP son directeur, Charb.
Sans dévoiler le contenu respectif des deux éditions qui seront « 100% distinctes », Charb explique que les lecteurs pourront ainsi découvrir dans l’édition « responsable ce que souhaitent voir les Boutin et autres Cohn-Bendit ».
L’autre édition dite « irresponsable, sera un Charlie Hebdo normal », a-t-il souligné. (…)