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david MIEGE
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27 décembre 2012 02:32

 Les Français croyaient sans doute en avoir fini avec l’inique bouclier fiscal à 50%, inventé par Nicolas Sarkozy et finalement supprimé en 2011. Erreur ! D’ici à la fin de l’année, l’État va reverser sous forme de chèques aux plus riches contribuables français la bagatelle de 450 millions d’euros au titre du trop-perçu de l’impôt sur les revenus de 2011.

En pleine crise, au moment où le cap des trois millions de chômeurs vient d’être allègrement franchi, alors que les impôts vont augmenter pour tout le monde, au moment où, légitimement, les pouvoirs publics demandent à chacun de faire des efforts au nom du comblement de la dette et du redressement du pays, les plus grosses fortunes de France vont de nouveau hériter d’un joli cadeau de Noël de 450 millions d’euros. Cette découverte confine à la nausée.

D’autant que le précédent gouvernement, dans ses prévisions budgétaires, n’avait prévu que 162 millions d’euros au titre de ce bouclier. Trois fois moins. Pire : l’an prochain, l’État devra encore payer un reliquat de 400 millions d’euros au titre du même bouclier. L’avantage, avec l’assistanat des riches, c’est qu’il continue à produire des effets même quand on le croit supprimé. Et voilà comment, depuis 2007, Liliane Bettencourt dont les revenus annuels culminent déjà à près de 280 millions d’euros – c’est-à-dire 20 fois plus que la vedette du PSG, Zlatan Ibrahimovic ! – se voit restituer par le fisc quelque 30 millions d’euros par an…

Et ce n’est pas tout ! Au moment où Nicolas Sarkozy a fini par supprimer ce bouclier fiscal à 50% – qui s’appliquait, rappelons-le, non pas à l’ensemble des revenus, mais au seul revenu fiscal, c’est-à-dire après application de toutes les niches fiscales possibles —, il en avait profité pour revoir à la baisse le barème de l’ISF. Or, là encore, la commission des finances de l’Assemblée nationale vient d’indiquer que cet ISF, en 2012, rapporterait à l’État 462 millions d’euros de moins que les prévisions budgétaires de l’ancien gouvernement de François Fillon. En clair, le budget voté par l’ancienne majorité était non seulement injuste socialement, mais budgétairement mensonger.

À quand le vrai bilan du quinquennat Sarkozy ?

 

 

Source : marianne

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie