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6 janvier 2015 15:35
Le PS laminé aux départementales de mars!

Le PS sait déjà qu’il va perdre ces élections, mais une autre peur s’installe: celle de son élimination totale de plusieurs conseils départementaux.

Il faut dire que le dernier sondage en date donne le PS troisième force politique derrière l’UMP (25%) et le FN (28%), avec seulement 17% des intentions de vote. Dans certains départements, comme le Var, la Moselle, le Loir-et-Cher, les Hautes-Alpes ou le Loiret, les socialistes n’arrivent même pas à recruter de candidats.

«Les vieux se font discrets, ils ne veulent pas se prendre de tôle», commente un responsable toulonnais. Résultat, dans ce département où la gauche ne contrôle actuellement que 10 des 43 sièges, les rares courageux à s’être manifesté auprès de la fédération locale sont encore un peu verts face à la machine électorale frontiste et à des troupes UMP reboostées depuis le retour de Nicolas Sarkozy.
Le PS sait déjà qu’il va perdre ces élections: selon les calculs de son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, il pourrait céder 30 à 40 départements sur les 62 qu’il préside aujourd’hui.

 Mais depuis quelques semaines monte la peur que le parti disparaisse carrément du conseil départemental dans les territoires les plus à droite: le Var, donc, mais aussi les Alpes-Maritimes (où le PS ne compte que 5 sièges dans l’assemblée sortante), le Haut-Rhin (5 sièges également), le Maine-et-Loire…

Une situation impossible dans un conseil régional (désigné à la proportionnelle) et rarissime dans une grande ville –c’est le cas, depuis mars dernier, à Perpignan, où la gauche avait été éliminée dès le premier tour.

 

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Le changement de mode de scrutin rend aussi plus probable qu’avant un raz-de-marée en faveur d’un parti dans un conseil général. Les conseils départementaux sont désormais renouvelés d’un seul bloc tous les six ans et non, comme avant, par moitié tous les trois ans, ce qui permettait de compenser un éventuel mauvais cru trois ans plus tard.

 

De plus, le redécoupage des cantons a créé une homogénéité démographique qui n’existait pas auparavant: là où certains candidats se présentaient devant 5.000 à 10.000 électeurs, ils sont désormais confrontés à 40.000 votants. Même si le gouvernement a proposé un découpage électoral qui favorise a priori le PS, «les conseillers généraux sortants devront faire campagne auprès d’électeurs qu’ils ne connaissent pas toujours», explique Frédéric Sawicki, professeur de sciences politiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

«Autodestruction»
Ce problème va se répéter aussi du fait du scrutin binominal paritaire, puisque désormais on ne votera plus pour un seul conseiller, mais pour un homme et une femme. Ce qui signifie moins de sortants (actuellement, seuls 13,5% des conseillers généraux sont des conseillères) et donc moins de candidats connus des électeurs, ce qui aurait éventuellement pu permettre au PS de limiter la casse.
Surtout, cette loi introduit un seuil de 12,5% des inscrits pour qu’un binôme puisse se qualifier. «Bon nombre de socialistes ne passeront pas au second tour», prédit Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université Lille-2.


«La réforme des cantonales s’est faite au plus mauvais moment pour le PS, résume Rémi Lefebvre. Il y a moins de candidats sortants, le redécoupage géographique fait que les électeurs connaîtront encore moins les candidats et voteront donc davantage sur la base de considérations nationales. C’est de l’autodestruction!»

 Source

 

vu sur : http://www.delitdimages.org/le-ps-lamine-aux-departementales-de-mars/

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