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david MIEGE
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31 mai 2019 16:54

L’Union des Démocrates Musulmans Français a réuni 0,13% des voix lors élections européennes. Un score faible qui n’a pas empêché la liste de faire jeu égal avec de grands partis dans certains quartiers, notamment en banlieue parisienne. Le politologue franco-syrien Bassam Tahhan, présent sur cette liste, analyse ces résultats pour Sputnik.

 

«Je peux d’ores et déjà vous annoncer que de nombreuses communes représenteront l’UDMF aux prochaines Municipales.»

La motivation de Nagib Azergui, leader de l’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF), n’a pas été entamée par son faible score aux Européennes. Avec 0,13% des voix, la liste «Une Europe au service des peuples» n’a pas réussi à mobiliser en masse l’électorat musulman. Du moins pas au niveau national.

Car dans certains quartiers, notamment en banlieue parisienne ou à Maubeuge, dans le nord de la France, l’UDMF a obtenu des scores élevés, faisant jeu égal avec d’autres formations politiques bien plus installées dans le paysage politique français. 7,43% à Garges-Lès-Gonesse dans le Val-d’Oise, 6,77% à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines, plus de 6% à Montereau-Fault-Yonne en Seine-et-Marne, à La Courneuve en Seine-Saint-Denis ou encore à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines.

À Jouè-Les-Tours, Nagib Azergui a même promis «le grand remplacement dans les urnes de la République».

Des ambitions qui lui attirent des critiques. Si Nagib Azergui s’est toujours défendu de tout communautarisme, les adversaires de l’UDMF, au contraire, le dénoncent. La spécialiste du monde arabo-musulman Sophie de Peyret a récemment publié un article sur le site du Figaro afin de fustiger le «communautarisme religieux assumé» dont fait preuve, selon elle, l’UDMF.

Sputnik France a donné la parole au politologue franco-syrien Bassam Tahhan, qui était présent sur la liste de l’UDMF pour les élections européennes. Avec lui, nous avons discuté des résultats du parti, de sa réputation sulfureuse et de ses ambitions. Entretien.

Sputnik France: 0,13% au niveau national, c’est le score de l’UDMF lors de ces élections européennes. Vous êtes déçus?

Bassam Tahhan: «Non, pas du tout. Nous avons obtenu plus de 28.000 voix, pour une première fois c’est encourageant. 19e sur 34 listes, c’est plutôt encourageant. De plus, nous avons battu des listes identitaires comme celle de Renaud Camus ou la liste royaliste. Enfin, il y a des raisons objectives concernant notre résultat.»

[…]

Sputnik France: à Jouè-Les-Tours, Nabil Azrgui a promis «le grand remplacement dans les urnes de la République». Vous comprenez que l’UDMF puisse faire peur?

Bassam Tahhan: «à chaque fois que l’on parle de l’UDMF, c’est justement pour faire peur. J’ai l’impression qu’une certaine presse s’est servie de nous pour affoler les électeurs et les pousser à aller voter en jouant sur la peur de l’islam. 

Sputnik France: Votre liste a obtenu de bons scores dans certains quartiers de la banlieue parisienne. Parfois jusqu’à faire jeu égal avec les partis traditionnels. De bonne augure pour les Municipales?

Bassam Tahhan: «Oui. De toute manière, nous ne lâcherons rien. Notre but est d’impliquer les mal-nantis dans le jeu politique. En cela, nous rejoignons les Gilets jaunes. Nous n’avons pas confiance dans les partis traditionnels. Leurs responsables traînent pratiquement tous des casseroles. Les petits partis sont moins “pourris”. Nous sommes un petit parti. Peut-être que nous aurons le temps de réformer la France avant de nous faire corrompre (rires).»

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans élections européennes Elections
4 mai 2019 14:10

ANALYSE- L’Espagne a vécu la nuit dernière un énorme bouleversement dans la structure politique du pays.

Le parti leader de la droite classique a subi une déroute, inédit jusqu’alors, passant de 166 à 137 sièges.

Le parti d’extrême gauche Podemos a subi le même sort passant de 71 à 42 sièges !

Mais où sont donc passées les voix des espagnols ?

Trois partis en profitent :

Le parti socialiste qui passe de 85 à 123 sièges.

À la surprise générale, Ciudadanos, le parti de centre droit qui talonne désormais le PP passant de 32 à 57 sièges.

Le parti «populiste» VOX qui  était largement attendu et qui rentre au Parlement avec 24 sièges. Une entrée très remarquée !

Le système électoral espagnol est très différent de celui de la France. C’est un scrutin entièrement proportionnel à un tour. 11 partis, parfois minuscules vont représenter les espagnols aux Cortes. Certains sont des partis indépendantistes. Remarquons la percée de l’ERC, le parti indépendantiste catalan, qui passe de 9 à 15 sièges.

Notons un phénomène qui ferait rêver la France. Le corps électoral s’est largement mobilisé avec 75.75% de votants. La mobilisation a été très forte, notamment en Catalogne, démontrant que les catalans restent toujours attachés à leur indépendance.

Notons aussi que les Espagnols continuent à sanctionner les partis auteurs de malversations, malgré les têtes qui sont tombées. Avec leurs revenus majoritairement modestes, la population espagnole ne pardonne pas à certains partis les milliards qu’ils se sont mis dans les poches.

C’est certainement ce qui justifie le score du parti de centre droit Ciudadanos qui pour l’instant n’a jamais été impliqué dans une affaire de corruption. C’est aujourd’hui la troisième force politique du pays. Désormais, ce n’est plus la marque blanche du PP comme aimaient à le dire les Espagnols de gauche. Le PP a d’ailleurs été le seul parti à rester muet, hier soir. Ils ont tout perdu. Peut-être seront-ils vite à la remorque de Ciudadanos. Le PP est dans le même état que l’UMP.

Reste maintenant un problème que la France connaissait bien sous la quatrième République.

Aucun parti n’ayant assez de sièges pour atteindre la majorité au Parlement, il va falloir faire des alliances souvent peu recommandables. Pour ceux qui sont tenté par le proportionnelle en France, ils seraient bien déçus de la manière dont les choses se passent après les résultats connus. Une véritable discussion de marchand de tapis !

C’est la rançon d’une véritable représentation à la proportionnelle.

Le parti arrivé en tête (PSOE) va maintenant nouer des accords avec des prétendants potentiels pour atteindre à 2 ou à 3 la majorité absolue. Tout le monde est intéressé et ont oublie toutes les promesses faites pendant la campagne électorale.

Attention, on joue des places de ministres. Pour un politicien de métier, c’est presque le poste suprême. Celui dont on a rêvé toute sa vie !

À l’heure actuelle, deux possibilités sont avancées par les « spécialistes ».

Un accord PSOE avec l’extrême gauche de Podemos, ce qui a lourdement fait chuter la Bourse de Madrid, ce matin.

Un accord moins radical avec Ciudadanos, une sorte de « Macronie »  en quelque sorte.

Le problème, c’est que nous sommes en période électorale pour les municipales, les Parlements locaux et les Européennes. Il est donc difficile de défendre ses propres idées si on fait en pleine campagne des alliances contre nature. Mais faisons confiance au monde politique pour expliquer aux électeurs que personne ne trahira personne !

Tous ces partis ont jusqu’au 23 mai pour terminer leurs négociations. Tout est possible ! 

SOURCE

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections ESPAGNE
25 mars 2019 12:52

Une coalition de droite/extrême droite menée par la Ligue (extrême droite) a remporté une nouvelle victoire lors d’élections régionales dimanche en Basilicate (sud de l’Italie), dernier test avant les européennes du 26 mai.

Selon des résultats portant sur plus de 95% des sièges électoraux, le candidat de cette coalition régionale qui réunit principalement la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia (FI), le parti de Silvio Berlusconi, remporte 41,9% des voix. La Ligue obtient 19,2%, loin devant FI, qui doit se contenter de 8,9%.

 

 

Le centre gauche, en difficulté dans tout le pays depuis sa défaite lors des législatives de mars 2018, perd la région malgré un bon score (33,3%), qui en cache cependant un très mauvais: au sein de cette coalition, le Parti démocrate (PD), pilier du centre gauche en Italie, n’obtient que 7,8% des voix.

Le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème) reste avec 20,4% le premier parti de cette région du Sud déshérité, mais ce score est également une énorme contre-performance après les 44% engrangés lors des législatives de 2018.

« Merci, la Ligue a triplé ses voix en un an, victoire en Basilicate aussi », a réagi lundi matin son chef Matteo Salvini. « Mes salutations à la gauche et maintenant on change l’Europe ».

L’OrientLeJour

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans italie élections
13 mars 2019 03:38

En dépit de la guerre déclarée au glyphosate par LREM et de l’interdiction faite aux entreprises de financer les partis politiques en France, France 2 a révélé qu’en vue des élections européennes, le parti d’Emmanuel Macron s’était allié avec le parti européen ALDE, financé par l’un des fabricants de ce pesticide.

Fin novembre 2017, Emmanuel Macron a pris l'engagement de fixer la sortie du glyphosate en France d'ici trois ans. Toutefois, la chaîne France 2 a appris que pour les élections européennes, le parti du Président de la République s'est allié avec le parti européen de l'Alliance des libéraux et démocrates pour l'Europe (ALDE), qui bénéficie du financement de plusieurs grosses entreprises internationales, dont Bayer, qui fabrique du glyphosate depuis le rachat de Monsanto.

Selon les chiffres du Parlement européen, depuis les dernières élections, en 2014, les entreprises ont ainsi versé plus de 425.000 euros à l'ALDE. La chaîne précise que ces financements sont légaux jusqu'à 18.000 euros par an et par entreprise.

Comme France 2 le rappelle, il est impossible pour une entreprise en France de financer un parti politique. Au Parlement européen, en revanche, une telle opération est autorisée.

La chaîne a ainsi confirmé l'information de Marine Le Pen, qui avait assuré la semaine dernière sur RTL que les lobbies finançaient les partis du Parlement européen, prenant l'exemple de Monsanto et du groupe des libéraux, l'ALDE.

En réaction à cette révélation, l'ALDE avait alors assumé ces financements, rappelant toutefois qu'ils représentaient moins de 4% de son budget.

«On est tout à fait en mesure de refuser cet argent si cela ne colle pas avec nos positions ou si l'on craint que l'entreprise attende quelque chose en retour. Ce n'est pas du tout l'objectif de cette coopération», a assuré Didrik de Schaetzen, le porte-parole du parti européen.

Ayant découvert l'existence de ces financements, le directeur de campagne LREM pour les élections européennes, Stéphane Séjourné, les a qualifiés de mauvaises «pratiques pour des partis politiques, qui doivent être indépendants dans leur manière de légiférer».

 

«Il va falloir remettre sur la table ce genre de financements. Ils sont interdits en France, ils doivent être aussi interdits en Europe», a-t-il estimé.

Les cercles politiques français ont déjà dénoncé le financement de cette alliance pour les élections au Parlement européen.

En France, les élections européennes de 2019 se dérouleront le 26 mai 2019 afin d'élire les 79 députés européens représentant la France au Parlement européen.

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections Europe
10 mars 2019 15:13

Uber, Bayer ou encore Disney financent les grands partis politiques européens par de généreuses contributions. Une pratique légale, mais qui pose question.

L’omniprésence des lobbys au sein des institutions européennes est de notoriété publique. Le fait que de grandes entreprises privées et des groupements industriels financent directement des partis politiques européens l’est moins.

C’est une réalité qu’a rappelée Marine Le Pen, jeudi 7 mars, sur RTL, en dénonçant le financement par des « lobbys », et notamment par le géant de l’agrochimie, Bayer Monsanto, du « parti d’Emmanuel Macron au Parlement européen », l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (l’ALDE).

L’accusation de la présidente du Rassemblement national (RN) vise plutôt juste : L’ADLE a effectivement reçu, ces dernières années, d’importants financements de la part de Bayer, Uber, Google ou encore du géant suisse des pesticides Syngenta.

(…) Le Monde

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
5 juin 2016 02:01

Les électeurs du Front national n’ont plus peur d’afficher la couleur, constatent les instituts de sondage. Ils relèvent une diminution significative de l’écart existant entre les déclarations des sondés et les résultats effectifs du FN. Quand la parole frontiste se libère, témoignage et analyse.

Les temps changent et l'époque où l'électeur Front national se cachait de ses pairs semble bel et bien révolue. Encore récemment, les sympathisants du parti frontiste avaient du mal à assumer leur couleur politique — notamment lors des enquêtes d'opinion — avec des résultats que l'on connait: une disparité considérable entre les sondages et les résultats électoraux.

 

Ce qui avait le don de donner lieu à de belles surprises lors des soirées électorales et de discréditer au passage les instituts de sondage: nous avons pour la plupart d'entre nous en tête la déroute mémorable du PS en 2002, lorsque Lionel Jospin — Premier ministre sortant — avait été privé de second tour au profit de Jean-Marie Le Pen, un invité surprise qui avait défrayé la chronique…

 

Mais aujourd'hui le magazine en ligne Slate relève que l'on assiste à une diminution significative de l'écart entre ce que l'on appelle communément dans l'univers des sondeurs le "brut" — soit le résultat obtenu auprès de l'échantillon de personnes sondées — et le "redressé", obtenu après application d'un coefficient prédéfini pour obtenir un résultat plus proche de ce que pourrait être la réalité. (...)

Face au FN, Robert Ménard Oz sa droite
© AFP 2016 BERTRAND LANGLOIS
De nombreuses raisons sont mises en avant afin d'expliquer ce phénomène. En premier lieu la dédiabolisation entreprise par Marine Le Pen suite à sa reprise du parti. Des raisons techniques également, avec des sondages qui s'effectuent de plus en plus sur internet, venant ainsi limiter les interactions sondeurs-sondés, comme nous l'explique Erwan Lestrohan, Directeur d'études, BVA Opinion:

 

​"Ce qui est sûr, c'est que le vote FN est de mieux en mieux pris en compte, dans la mesure où il y a une généralisation des enquêtes pas internet. Du coup, lorsqu'on fait une enquête pas internet, il n'y a pas de problème de déclaration du vote Front national qu'on pouvait rencontrer par téléphone, dans la mesure où il n'y a pas de biais d'enquêteurs, de sélectivité sociale, de dire qu'on ne vote pas pour le Front national. Là, le vote se déclare d'autant mieux qu'il n'y a pas d'enquêteur." (...)

On le voit par exemple dans nos enquêtes téléphoniques, par rapport à il y a une dizaine ou une quinzaine d'années, la proportion des Français qui déclarent avoir voté pour le Front national à la dernière élection de référence est aujourd'hui beaucoup plus proche de la réalité qu'elle ne l'était il y a 10 ou 15 ans."

 

Cela est sans doute vrai dans les sondages, mais si la pression sociale à l'encontre du Front national a baissé, elle reste néanmoins assez forte. Les électeurs FN craignent encore souvent d'être étiquetés proches d'un parti ouvertement ostracisé dans les médias mainstream et par une partie de la classe politique. Cela rend parfois difficile leur "coming-out" en dehors du cadre familial ou des cercles amicaux, si l'on en croit Joseph, électeur Front national à Besançon:

 

"Il y a quand même une image, même s'il y a une +dédiabolisation+. Si vous arrivez comme ça et que vous dite +j'ai voté Marine Le Pen+, subitement, en une demi-seconde, vous avez une tête de skinhead." Même s'il concède une amélioration de la situation ces dernières années.

"C'est beaucoup plus facile de dire +je vote pour Marine+ que +je vote pour Jean-Marie Le Pen.+"

Une stigmatisation qui a des conséquences socioprofessionnelles non négligeables, comme nous l'explique Thibault, un autre électeur frontiste, de Paris cette fois:

"Une mise au banc social, ça aurait pu poser des ruptures d'amitiés… Dans le milieu professionnel, c'est encore difficile de s'afficher ouvertement Front national, même si on peut sortir des idées qui sont proches du FN, dire qu'on est électeur FN […] pourrait vraiment me porter préjudice dans mon travail.

Je pense que depuis plusieurs années on sent un changement, il y a vraiment une libération de la parole, on sent que les gens sont assez excédés. Même s'ils n'osent pas dire qu'ils votent Front national, il suffit de dire quelque chose pour que les gens acquiescent ou ne soient pas choqués. Des idées qui il y a encore 5 ans n'auraient pas eu le droit de cité." (...)

"C'est aussi dû à une poussée électorale et le vote Front national étant de plus en plus répandu, il est de plus en plus acceptable socialement, je pense que c'est surtout sur ce point qu'il faut insister."

(...)

"On va mesurer maintenant des profils d'électeurs qui sont très différents de ceux qu'on observait en 2002. Mais ça vient aussi du fait que le vote FN s'articule autour de deux grands axes aujourd'hui, à la fois l'identitaire, mais aussi l'économique, alors qu'il était plus centré sur l'identitaire, la sécurité et l'immigration par le passé. Là on voit qu'il a élargi sa base en élargissant la palette des thèmes sur lesquels le parti est présent, c'est ça qui va faire que le parti soit plus acceptable.
Maintenant, le Front national n'est plus uniquement un parti qui a des positionnements rigides sur des questions identitaires, sécuritaires ou sur l'immigration, mais qui a aussi un programme économique et qui a pu lui rallier une partie de la population qui lui était aliénée jusqu'il y a un certain temps."

(...)

"Le climat d'opinion générale dans le pays a changé, on constate que les thématiques sur lesquelles le Front national fait campagne depuis très longtemps sont aujourd'hui au cœur du débat public, qu'il s'agisse de la place de l'islam, de l'immigration, de l'insécurité; sur des formes plus ou moins édulcorées, un certain nombre de positions peuvent être reprises par d'autres partis politiques, ce qui légitime, ou du moins décomplexe, ce vote.


Je prendrais juste l'exemple de la déchéance de nationalité, qui a été portée pendant plusieurs mois par le Président de la République socialiste, qui est une proposition historique du Front national."

Pour les électeurs FN, les succès électoraux et le programme de leur formation n'expliquent pas ne sont pas les seules raisons qui poussent depuis quelques années les électeurs frontistes à libérer leur parole. Pour Joseph de Besançon, le crédit de la réussite du parti frontiste reviendrait à ses figures fortes, aux sensibilités différentes, qui viennent incarner différentes au sein du Front national, permettant ainsi d'élargir son panel d'électeurs:

"Il y a déjà le personnage de Marine Le Pen, une femme, qui a fait pas mal de ménage en interne; il y a Florian Philippot, qui gravite pas mal sur la gauche. Après il y a la partie Marion Maréchal-Le Pen, qui est plutôt dans la tendance de Jean-Marie. Elle a quand même plusieurs qualités: elle est jolie et elle parle bien, alors qu'avant les électeurs qui votaient Jean Marie Le Pen, on les prenait tous soit pour des skinheads soit pour de vieux abrutis complètement aigris."

(...)

"Il y a évidemment la stratégie de dédiabolisation du Front national, qu'a mise en place Marine Le Pen, mais il y a aussi la réalité qui a rattrapé la vie de chacun. On voit l'immigration, les Roms, les soi-disant Syriens alors qu'ils viennent d'Érythrée qui font la manche à côté de chez nous, dans le XXe arrondissement, on voit les bagarres, qui circulent sur internet, ainsi que l'émergence de médias comme Sputnik, qui nous permettent de voir que la soupe qu'on nous sert à la télé n'est pas la réalité."

Bref, s'il est encore parfois difficile de s'afficher FN, la situation évolue favorablement pour les électeurs de Marine Le Pen. Mieux, aujourd'hui la honte a changé de camp. La notice technique d'un sondage portant sur la candidature d'Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017 nous livre deux enseignements édifiants:

Slate relève avec amusement que 19,3% (en "brut") des sondés ont répondu avoir voté pour Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle 2012, alors que le score de la candidate était de 17,9%, signifiant ainsi "qu'un certain nombre de gens qui n'ont pas voté Le Pen ont l'impression d'avoir voté pour elle, ou ont envie de dire qu'ils ont voté pour elle, alors qu'ils ne l'ont pas fait."

"Il y a toujours une restitution des votes passés qui est meilleurs quand le candidat est dans une dynamique électorale […] C'est vrai que l'on trouve de meilleures restitutions de votes passés pour le Front national aujourd'hui dans nos enquêtes et c'est vrai que les gens qui ont voté François Hollande par le passé se le remémorent un peu moins."

(...)

"Dire que les sondages n'influencent pas du tout les intentions de vote serait faux. Pour autant, on peut aussi dire qu'il y a une diversité de facteurs qui influencent les intentions de vote, que le sondage est un facteur, mais comme tant d'autres. L'influence de ce facteur est certainement moins importante que celle du bouche-à-oreille, qui reste encore un vecteur très fort de conviction en politique. 

(...)

 

"Ce n'est pas que dans les sondages, lorsque vous voyez les résultats des dernières élections régionales: on a 28% au niveau national, c'est la première force politique du pays au plan électoral, certes pas en nombre d'élus.
Dans certaines régions, je pense à la région PACA ou au Nord-Pas-de-Calais-Picardie, les candidats frontistes ont obtenu 40% au premier tour, ce qui veut dire que les opinions portées par ce parti sont largement partagées.
Donc, ce n'est plus uniquement aux sondeurs qu'on a plus peur d'indiquer son vote, mais également aux journalistes, à ses proches qui souvent peuvent voter comme vous, ou à des gens que vous pouvez côtoyer dans votre environnement de proximité, parce que vous savez que votre vote et vos idées ne sont plus au plan national aussi minoritaires qu'elles pouvaient l'être il y a une dizaine ou une quinzaine d'années."

 

Selon un sondage Ipsos pour Le Monde et le Cevipof, publié mercredi 1er juin, sur un échantillon où près de 12.700 personnes se disent certaines d'aller voter à l'élection présidentielle, Marine Le Pen rassemblerait 28% des intentions de vote lors du premier tour, soit deux fois plus que François Hollande, qui plafonne à 14%… au coude à coude avec Jean-Luc Mélenchon.
Les hommes politiques feraient bien de prendre très au sérieux ces sondages, car comme nous l'avons vu, ils sont un reflet de plus en plus précis de la réalité des urnes: les électeurs frontistes ne se cachent plus pour aller voter. 

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
31 mai 2016 14:08

C’était devenu une tradition républicaine. Pendant les cinq semaines qui précédaient l’élection présidentielle, tous les candidats combattaient à armes égales dans les médias : il n’y avait plus ni petits ni gros, ni outsiders ni favoris, ni inconnus ni stars. Chacun avait sa chance de convaincre les Français. On dira que c’était une fiction et que personne n’a jamais pensé que Philippe Poutou serait élu président de la République. Certes, mais cette fiction rappelait que ce ne sont ni les sondages, ni les journalistes qui décident, mais les électeurs.

Cinq semaines de débat à la loyale, cinq semaines de délibération pluraliste sur les 260 que compte un quinquennat, cela peut paraître bien peu à tous ceux qui aiment le combat des idées. C’est encore trop pour la coalition d’intérêts politiques et privés qui a inspiré la proposition de loi « de modernisation de l’élection présidentielle », votée en première lecture en catimini et dans un hémicycle désert le 24 mars.

Depuis novembre, sans aucun débat public ni consensus politique, le Parti socialiste, avec la complicité dissimulée des Républicains, cherche à imposer une réforme en profondeur de l’élection présidentielle. En réalité, médias audiovisuels, sondeurs et « grands partis » se sont entendus pour réduire à 12 jours le temps du débat présidentiel. Autant supprimer le premier tour et décréter que seuls les « bons clients », ceux qui font de l’audience et commandent beaucoup de sondages, auront le droit de briguer le suffrage des Français.

Le pire, c’est que pendant ces douze jours, la répartition du temps de parole des candidats serait fondée sur les précédents résultats aux élections, les moyens mis en œuvre pour la campagne et les prédictions des sondages ! Le système favorisera donc les partis sortants les plus riches (grâce à l’argent public) et, à l’image de la planète finance qui a fait reines les agences de notation (on a vu le résultat), donnera un poids accru aux sondages qui ont démontré leur faiblesse et ne sont pourtant que des prestations répondant à des intérêts privés !

L’égalité stricte du temps de parole pendant 5 semaines est un garde-fou démocratique, qui doit rétablir la balance entre des candidats sortants, déjà connus, qui disposent d’avantages politiques et financiers et des candidats nouveaux, indépendants.

Au passage, la nouvelle loi prévoyait aussi un allègement des règles concernant les comptes de campagnes… que les partis concernés n’ont jamais respectées. Bref, le hold-up était presque parfait ! Heureusement pour notre démocratie, leurs chamailleries semblent avoir eu raison de ce pacte honteux. En tout cas, la loi n’a pas encore été adoptée. L’affaire est devenue publique, le combat peut commencer.

Contrairement à ce que disent les promoteurs de la ce texte, il ne s’agit pas « d’ajustements techniques pour consolider l’élection présidentielle » mais d’un changement de nature pur et simple.

Sous la Vème République, le président dispose de pouvoirs essentiels. De ce fait, le général de Gaulle et la très large majorité des Français qui avaient soutenu l’élection au suffrage universel direct du président avaient souhaité garantir un scrutin au dessus des partis et de leurs querelles. Cette élection devait être avant tout une rencontre avec les Français.

Pour assurer le sérieux de cette institution, on avait fixé un filtre, le parrainage de 500 maires (200 à l’origine). Dès lors qu’un candidat passait ce filtre, il disposait, pendant le temps de la campagne officielle, d’une égalité du temps de parole avec tous les autres, quel que soit son statut passé ou ses prétentions futures. Cela avait à voir avec deux fondements de notre démocratie : l’égalité de tous, humbles ou puissants, devant le suffrage de leurs concitoyens, et la primauté du débat des idées sur la lutte des lobbys et des clientèles.

Une partie de nos élites, soucieuse d’éviter toute mise en cause de ses responsabilités dans notre situation, voudrait donc empêcher, non seulement le renouvellement des hommes et des femmes qui nous gouvernent, mais aussi celui des idées et des inventions qui la renverraient à son échec et sa ringardise.

Non, il n’y a pas « trop » de candidats aux présidentielles. Du reste, leur nombre est en baisse : 16 candidats en 2002, 12 en 2007 puis 10 en 2012, soit le même nombre qu’en… 1974 ou 1981 ! Au nom de quelle supériorité trois ou quatre candidats seraient-ils légitimes à représenter la diversité des idées en France – qui vaut bien celle de nos fromages ?

Enfin, qu’on cesse de nous endormir en prétendant que l’égalité de temps de parole nuit à la qualité des débats par ce qu’elle donne un avantage aux « petits » candidats. Les personnalités politiques dominantes ont un accès quasi exclusif aux grands médias pendant tout le reste du quinquennat. Ils bénéficient d’une part écrasante des financements publics. Les cinq semaines d’égalité de temps de parole (et non de financements publics !) sont loin de rattraper cette injustice. Les supprimer ne fera que l’aggraver.

Cette insistance à favoriser les sortants, est un étouffoir d’espérance, c’est un moyen de figer la vie politique en partant du principe que demain doit ressembler à aujourd’hui. Il s’agit d’empêcher de sortir les sortants mais aussi et surtout d’éviter qu’émergent des émergents…

Mais il n’est pas trop tard. Une mobilisation massive des citoyens fera reculer cette réforme négociée en cachette mais qui a besoin de la majorité absolue de l’Assemblée nationale pour être adoptée. Une action d’ampleur des citoyens peut faire changer d’avis des députés de bonne foi qui préféreront leurs convictions démocratiques aux intérêts partisans. Mobilisez-vous !

Premiers signataires :
Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Alexandre Devecchio, Benjamin Masse-Stamberger, Elisabeth Lévy, Emmanuel Lévy, Eric Delbecque, Franck Dedieu, Gérald Andrieu, Guillaume Bigot, Kevin Victoire, Matthieu Giroux. 

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C’était devenu une tradition républicaine. Pendant les cinq semaines qui précédaient l’élection présidentielle, tous les candidats combattaient à armes égales dans les médias : il n’y avait plus ni petits ni gros, ni outsiders ni favoris, ni inconnus ni stars. Chacun avait sa chance de convaincre les Français. On dira que c’était une fiction et que personne n’a jamais pensé que Philippe Poutou serait élu président de la République. Certes, mais cette fiction rappelait que ce ne sont ni les sondages, ni les journalistes qui décident, mais les électeurs.

Cinq semaines de débat à la loyale, cinq semaines de délibération pluraliste sur les 260 que compte un quinquennat, cela peut paraître bien peu à tous ceux qui aiment le combat des idées. C’est encore trop pour la coalition d’intérêts politiques et privés qui a inspiré la proposition de loi « de modernisation de l’élection présidentielle », votée en première lecture en catimini et dans un hémicycle désert le 24 mars.

Depuis novembre, sans aucun débat public ni consensus politique, le Parti socialiste, avec la complicité dissimulée des Républicains, cherche à imposer une réforme en profondeur de l’élection présidentielle. En réalité, médias audiovisuels, sondeurs et « grands partis » se sont entendus pour réduire à 12 jours le temps du débat présidentiel. Autant supprimer le premier tour et décréter que seuls les « bons clients », ceux qui font de l’audience et commandent beaucoup de sondages, auront le droit de briguer le suffrage des Français.

Le pire, c’est que pendant ces douze jours, la répartition du temps de parole des candidats serait fondée sur les précédents résultats aux élections, les moyens mis en œuvre pour la campagne et les prédictions des sondages ! Le système favorisera donc les partis sortants les plus riches (grâce à l’argent public) et, à l’image de la planète finance qui a fait reines les agences de notation (on a vu le résultat), donnera un poids accru aux sondages qui ont démontré leur faiblesse et ne sont pourtant que des prestations répondant à des intérêts privés !

L’égalité stricte du temps de parole pendant 5 semaines est un garde-fou démocratique, qui doit rétablir la balance entre des candidats sortants, déjà connus, qui disposent d’avantages politiques et financiers et des candidats nouveaux, indépendants.

Au passage, la nouvelle loi prévoyait aussi un allègement des règles concernant les comptes de campagnes… que les partis concernés n’ont jamais respectées. Bref, le hold-up était presque parfait ! Heureusement pour notre démocratie, leurs chamailleries semblent avoir eu raison de ce pacte honteux. En tout cas, la loi n’a pas encore été adoptée. L’affaire est devenue publique, le combat peut commencer.

Contrairement à ce que disent les promoteurs de la ce texte, il ne s’agit pas « d’ajustements techniques pour consolider l’élection présidentielle » mais d’un changement de nature pur et simple.

Sous la Vème République, le président dispose de pouvoirs essentiels. De ce fait, le général de Gaulle et la très large majorité des Français qui avaient soutenu l’élection au suffrage universel direct du président avaient souhaité garantir un scrutin au dessus des partis et de leurs querelles. Cette élection devait être avant tout une rencontre avec les Français.

Pour assurer le sérieux de cette institution, on avait fixé un filtre, le parrainage de 500 maires (200 à l’origine). Dès lors qu’un candidat passait ce filtre, il disposait, pendant le temps de la campagne officielle, d’une égalité du temps de parole avec tous les autres, quel que soit son statut passé ou ses prétentions futures. Cela avait à voir avec deux fondements de notre démocratie : l’égalité de tous, humbles ou puissants, devant le suffrage de leurs concitoyens, et la primauté du débat des idées sur la lutte des lobbys et des clientèles.

Une partie de nos élites, soucieuse d’éviter toute mise en cause de ses responsabilités dans notre situation, voudrait donc empêcher, non seulement le renouvellement des hommes et des femmes qui nous gouvernent, mais aussi celui des idées et des inventions qui la renverraient à son échec et sa ringardise.

Non, il n’y a pas « trop » de candidats aux présidentielles. Du reste, leur nombre est en baisse : 16 candidats en 2002, 12 en 2007 puis 10 en 2012, soit le même nombre qu’en… 1974 ou 1981 ! Au nom de quelle supériorité trois ou quatre candidats seraient-ils légitimes à représenter la diversité des idées en France – qui vaut bien celle de nos fromages ?

Enfin, qu’on cesse de nous endormir en prétendant que l’égalité de temps de parole nuit à la qualité des débats par ce qu’elle donne un avantage aux « petits » candidats. Les personnalités politiques dominantes ont un accès quasi exclusif aux grands médias pendant tout le reste du quinquennat. Ils bénéficient d’une part écrasante des financements publics. Les cinq semaines d’égalité de temps de parole (et non de financements publics !) sont loin de rattraper cette injustice. Les supprimer ne fera que l’aggraver.

Cette insistance à favoriser les sortants, est un étouffoir d’espérance, c’est un moyen de figer la vie politique en partant du principe que demain doit ressembler à aujourd’hui. Il s’agit d’empêcher de sortir les sortants mais aussi et surtout d’éviter qu’émergent des émergents…

Mais il n’est pas trop tard. Une mobilisation massive des citoyens fera reculer cette réforme négociée en cachette mais qui a besoin de la majorité absolue de l’Assemblée nationale pour être adoptée. Une action d’ampleur des citoyens peut faire changer d’avis des députés de bonne foi qui préféreront leurs convictions démocratiques aux intérêts partisans. Mobilisez-vous !

Premiers signataires :
Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Alexandre Devecchio, Benjamin Masse-Stamberger, Elisabeth Lévy, Emmanuel Lévy, Eric Delbecque, Franck Dedieu, Gérald Andrieu, Guillaume Bigot, Kevin Victoire, Matthieu Giroux. 

>>> Retrouvez le Comité Orwell sur son blog, sapage Facebook et son compte Twitter.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
11 décembre 2015 00:31

Capture d’écran 2015-12-07 à 12.05.56

SOURCE   C’est une colère qui vient de loin. Une colère froide, brutale, sans nuance ni merci. Elle a mijoté trente ans au feu de l’impuissance publique et des échecs gouvernementaux.
Pour s’exprimer, elle a emprunté tour à tour le chemin d’une abstention galopante et celui du désaveu systématique de toutes les majorités sortantes, mais le vote Front national est depuis toujours sa plus spectaculaire expression.

Elle est née, cette colère, sous François Mitterrand (1984, premier succès électoral du FN) ; elle a grossi sous Jacques Chirac et Lionel Jospin (et ce fut le 21 avril 2002) ; elle a décru puis enflé à nouveau du temps de Nicolas Sarkozy, au rythme de l’espoir et de la désillusion ; mais c’est François Hollande qui détiendra devant l’Histoire le triste privilège de l’avoir fait exploser.

Hier, sur son passage, elle a tout emporté. Désormais sans conteste premier parti de France, le Front national – dont le score a triplé d’une élection régionale à l’autre, du jamais-vu ! – s’installe avec fracas au coeur de notre paysage politique. Pour la gauche comme pour la droite, c’est un échec cinglant. Pour la France, un saut dans l’inconnu, dont les conséquences politiques, quels que soient les gains régionaux éventuels du FN, porteront bien au-delà du second tour.

Après le double avertissement des européennes et des départementales, l’évidence est là : la France politique est désormais divisée en trois tiers, et l’avènement de cette « tripartition » – forcément instable dans un système présidentiel où le tour décisif se joue entre deux concurrents – va bouleverser la donne. Et durablement déstabiliser les partis traditionnels, qui, en vérité, n’ont jamais paru si désemparés.

Les socialistes ? Ils affichaient hier soir une mine soucieuse. Il y a de quoi !

(...)

Épuisé idéologiquement, effondré électoralement, le PS, syndicat d’élus sans élus, est plus que jamais un astre mort guetté par la « pasokisation ». Contraints avec Macron et Cazeneuve d’abjurer sous la pression des événements les valeurs emblématiques de la gauche, obligés d’organiser eux-mêmes leur propre disparition pour tenter de « barrer la route » au FN, les socialistes ne savent plus à quel saint se vouer. Les coups de menton de Manuel Valls ou le nouveau panache tricolore de François Hollande suffiront-ils à relever ce champ de ruines ? Devant l’ampleur du désaveu populaire, il est permis d’en douter.

(...)

Républicains font dans nombre de régions un premier tour décevant. Raison de plus pour ne pas commettre d’erreur avant le second. Accord, retrait, fusion… : à la tentation folle des « petits arrangements entre amis », Nicolas Sarkozy a eu le bon sens d’opposer un « ni-ni » ferme et définitif. Sera-t-il entendu, et obéi ? Il faut le souhaiter.

(...)

Dans l’hypothétique espoir de priver le FN de telle ou telle présidence de région, ce serait à coup sûr lui fournir sur un plateau le meilleur des arguments pour la bataille de 2017 – où tout indique que Marine Le Pen ne se contentera pas de faire de la figuration…

(...)

À l’insécurité économique, dont le chômage endémique est la manifestation la plus éclatante, à l’insécurité culturelle liée aux conséquences sur notre mode de vie d’une immigration incontrôlée, voilà que vient s’ajouter, depuis le carnage du 13 novembre, une insécurité existentielle : celle que le radicalisme islamiste a fait advenir en frappant en plein Paris. Ces menaces-là, assurément, ne se laisseront pas aisément congédier !

En vérité, cette inquiétude multiforme n’est pas propre à la France. Toute l’Europe (en témoignent, quasiment partout, les succès électoraux des partis nationalistes ou protestataires) est travaillée par cette angoisse sourde, identitaire, collective et personnelle, celle des vieilles nations, hantées par le sentiment de leur déclin et terrifiées par la perspective de passer au laminoir de la mondialisation.

Mais en France, peut-être parce que notre pays a subi plus tôt le choc migratoire, peutêtre parce que la faillite des politiques publiques y est plus criante qu’ailleurs, l’expression de cette angoisse est à la fois plus massive et plus tonitruante . Chez nous, tout nourrit la colère.

Le chômage, l’immigration et l’insécurité, bien sûr, mais aussi la paupérisation de la France «périphérique», le matraquage fiscal, l’asphyxie des classes moyennes ou la faillite de l’école… 

Elle s’alimente à gauche du ressentiment des «petits» contre les «gros», à droite du ras-le-bol contre les « assistés». Rien ne l’endigue: ni les envolées moralisatrices à la sauce Vichy (Marine Le Pen n’est pas son père) ni les légitimes mises en garde contre un programme économique absurdement gauchisant, dont la mise en oeuvre ferait courir de graves dangers au pays. La colère, c’est à cela qu’on la reconnaît, est mauvaise conseillère. Elle se rit des nuances, des objections et des arguments…

Mais pour le citoyen qui veut dire sa colère, le vote FN est un vote «utile»: aucun choix ne fait plus de bruit que celui-là; aucun bulletin ne permet de dire plus clairement à nos gouvernants ou à ceux qui veulent leur succéder: protégez-nous ou nous demanderons à d’autres de le faire !

(...) il s’agit bien d’un «soulèvement contre le pouvoir», ou plutôt contre tous les pouvoirs – politique, économique, médiatique -, tous accusés pêle-mêle d’impuissance et, plus grave, d’indifférence aux malheurs des Français.

(...)

 

Par A. Brezet – Le Figaro – JSSNews

SOURCE 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
3 novembre 2015 01:28

source  Entre les deux tours des régionales, la droite si elle a devancé la gauche, la droite voudra soudainement s’ériger en « rempart crédible contre l’extrême droite ».

La ligne droitière de la campagne des départementales (interdiction du voile à l’université, opposition aux repas de substitution), en début d’année, sera cette fois peut-être atténuée pour « ne pas heurter un électorat susceptible de se reporter », glisse un membre de la direction.

Pour ne pas avoir à effectuer un virage à 180 degrés au soir du 6 décembre, la droite est tentée d’anticiper et de procéder sans attendre à quelques ajustements. Pas de revirement, mais de petites touches, des signaux. On les perçoit en particulier en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), où Les Républicains (LR) ont pourtant l’habitude des face-à-face victorieux avec le FN. [...]

Il y a quelques jours, M. Estrosi – accompagné de M. Muselier – a rencontré les grands acteurs culturels de la région marseillaise, à l’invitation du directeur d’un théâtre implanté à Aix-en-Provence et à Marseille. « Cette réunion n’était pas organisée par hasard, glisse un des participants. Muselier et Estrosi savaient qu’ils avaient face à eux neuf électeurs de gauche sur dix. Sans pour autant chercher à nous convaincre, ils voulaient qu’on soit des relais d’information dans nos milieux.»

En clair, c’était : “La gauche est morte, si vous ne voulez pas le Front national, il faut nous soutenir.” Ils nous ont alertés sur ce que pourrait faire le FN à la tête de la région, et Estrosi nous a expliqué qu’avec lui les subventions seraient maintenues… »

Le comité de soutien de Christian Estrosi : Claude Allègre, Max Gallo, Serge Klarsfeld, Ivan Levaï, Mourad Boudjellal…

 

Certains veulent croire que suffisamment d’électeurs de gauche auront conservé leurs réflexes passés. « Oui, [les candidats FN] font des voix, mais cette région ne basculera pas. Au second tour, plein de gens de gauche donneront un coup de main à la liste de la droite républicaine,comme nous l’avons vécu aux départementales dans les Bouches-du-Rhône », prédit le maire de Marseille et sénateur (LR) Jean-Claude Gaudin. [...]

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
7 juin 2015 19:03

Les électeurs luxembourgeois se sont massivement prononcés par référendum dimanche contre l’octroi du droit de vote aux étrangers, qui représentent 46% de la population, selon des résultats portant sur 91% des bureaux de vote, donnant le « non » à 77,98%.

Les deux autres questions posées dans cette consultation populaire pour « moderniser » le Grand-Duché ont également été rejetées. Elles portaient sur l’abaissement à 16 ans de l’âge du droit de vote et sur la limitation des mandats de ministres à dix ans consécutifs.

Source

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
5 mai 2015 01:14
Royaume-Uni: Le vote musulman pourrait apporter 25% de sièges

Les musulmans britanniques pourraient avoir le vote décisif dans quart de circonscriptions électorales, montrent les analyses.

Dans 159 des 632 sièges, le nombre de Musulmans est plus grand que la marge de victoire en 2010.
Et c’est vrai parmi presque la moitié des 193 sièges marginaux, selon Henry Jackson Society, qui a effectué la première étude.
Il y a aussi 51 circonscriptions électorales où le nombre d’Hindous est plus grand que la majorité gagnante il y a cinq ans.

Source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
16 avril 2015 01:54
Le pourquoi du comment du vote obligatoire résumé en un chiffre ?

vu sur : http://www.fdesouche.com/589029-le-pourquoi-du-comment-du-vote-obligatoire-resume-en-un-chiffre

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
30 mars 2015 19:43
Départementales : la percée du vote blanc

Comptabilisés depuis février 2014, les votes blancs ont représenté ce dimanche 5,69 % des voix, soit 1,1 million. Deux fois plus qu’aux européennes de mai.

Vous n’en avez pas entendu parler et pourtant, plus d’un votant sur vingt a voté pour lui au second tour des départementales dimanche. Lui, c’est… personne. Le vote blanc a rassemblé 5,69 % des voix, soit celles d’1,1 million d’électeurs. Il s’agit bien de voix, et non de suffrages, parmi lesquels les votes blancs ne sont pas décomptés.

Depuis une loi de février 2014, ces départementales étaient les deuxièmes élections lors desquelles les votes blancs étaient comptabilisés, après les européennes de mai. Résultat : ils ont été deux fois plus nombreux. Aux européennes, 550 000 électeurs, représentant 2,78 % des voix, avaient opté pour le vote blanc. Au premier tour des départementales, dimanche 22 mars, 703 879 avaient voté blanc (3,29 %).

Le Point

VU sur : http://www.fdesouche.com/583739-departementales-la-percee-du-vote-blanc

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
24 mars 2015 13:54
Les élections départementales coûtent 156 millions d’euros, presque autant qu’une élection présidentielle

C‘est l’un des scrutins les plus chers de la Ve République. L’élection présidentielle ? Les législatives ? L’élection de votre maire ? Non, il s’agit des élections départementales (auparavant appelées les élections cantonales).

Selon le magazine Capital, le coût de ces élections, largement délaissées par les électeurs (qui connaît le nom de son conseiller général ?), ne cesse d’augmenter depuis quinze ans. En 2001 et 2004, ces élections avaient coûté 114,8 millions d’euros. Quatre ans plus tard, pour la session 2008-2011, le coût atteint 145,7 millions d’euros. Et la version 2015 de ces élections va battre un record : 156 millions d’euros.

Le nouveau format de l’élection devait coûter moins cher… il coûtera plus cher

La réforme territoriale et du mode de scrutin devait diminuer le coût de l’organisation. Ce sera le contraire : « Le nombre de cantons a été divisé par deux mais il faut voter dans chaque circonscription pour un binôme homme-femme, parité oblige. Résultat : il y aura autant de conseillers, explique Capital. Pour réduire les coûts, le gouvernement avait prévu de dématérialiser la propagande électorale grâce à Internet. Problème : le parlement a retoqué le projet. Du coup, la facture, prévue à 85 millions d’euros dans le projet de loi de finances, devrait atteindre 156 millions d’euros ».

Un coût par électeur presque aussi élevé que pour l’élection présidentielle

Si l’on s’en tient au coût de l’organisation de ces élections (hors remboursement des frais des candidats), le coût des départementales est presque aussi élevé qu’une élection présidentielle, d’après Capital qui a publié une infographie sur le coût par électeur inscrit.

Un coût inversement proportionnel à la participation : seuls 44,8 % des électeurs s’étaient déplacés lors des dernières élections cantonales.

vu sur : http://news360x.fr/les-elections-departementales-coutent-156-millions-deuros-presque-autant-quune-election-presidentielle/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
24 mars 2015 13:39

Les chiffres définitifs sont enfin tombés ; on peut désormais y voir clair !

 

Après avoir pris soin de regrouper différentes sources d’informations, je suis en mesure d’affirmer deux vérités essentielles sur l’issue du scrutin de 1er tour d’hier :

– le PS est désormais le 3ème parti de France, bien après le FN,

– 66,09% des binômes de gauche ont été éjectés dès le 1er tour.

Plus précisément.

Près d’un électeur sur deux s’est déplacé hier pour aller voter à 49,83% de participation. C’est moins qu’aux Européennes où ils étaient 57,5% en mai 2014 et aux cantonales de 2011 où ils étaient 55,7%. Cependant ce taux de participation est toujours meilleur que celui des cantonales de 2008 (44,53%) et de 2004 (33,51%).

A la surprise générale, et probablement à la grande déception du Premier Ministre, le Front National ne sort pas grand vainqueur de ce scrutin.

En effet, l’UMP-UDI-UC-MoDem arrivent en tête et recueillent 29,4% des voix. Sur 2 716 binômes présentés :

– 981 (36,11%) ont été éliminés dès le 1er tour,

– 1 623 (59,75%) sont en ballotage,

– 110 (4,05%) ont été élus dès le 1er tour.

Le FN qui tablait sur un résultat de 20% s’en sort à 25,19%. C’est mieux qu’escompté mais le 2nd tour lui sera plus difficile qu’anticipé. Sur 4 144 binômes présentés :

– 797 (19,23%) ont été éliminés dès le 1er tour,

– 1 108 (26,73%) sont en ballotage,

– 4 (0,09%) ont été élus dès le 1er tour.

 

Du côté de la gauche évidemment, les résultats sont bien plus compliqués à traiter entre les divers gauche, les unions de la gauche, la affiliés et j’en passe. De ce que j’en ai retenu et déduis, l’alliance PS-PG-EELV-PRG-FDG-PCF, etc obtient 37,50% des voix au 1er tour contre 48,97% en 2011, soit un décrochage de 25% en 4 ans à peine. Dans le détail ; sur 4 144 binômes candidats :

– 2 739 (66,09%) ont été éliminés dès le 1er tour,

– 1 373 (33,13%) sont en ballotage,

– 32 (0,77%) ont été élus dès le 1er tour.

 

Difficile dans la cohue de dimanche soir d’y voir clair entre les éléments de langage des uns et des autres. A tête reposée, on remarque clairement que la victoire présumée du PS n’en est absolument pas une puis qu’à lui seul, sans ses petits camarades divers gauche, FDG, EELV et j’en passe, il ne comptabilise finalement que 21,85% des suffrages et arrive très loin derrière l’UMP/UDI et le FN.

Manuel Valls, Jean-Marie Le Guen, Jean-Christophe Cambadélis et Claude Bartolone ont tort de se réjouir.

.


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/03/23/le-ps-loin-derriere-le-fn-plus-de-66-des-binomes-de-gauche-ejectes-au-1er-tour/#WF17cwtW53EjAtOZ.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
23 mars 2015 02:22

"Nous ne sommes pas en démocratie" Olivier Berruyer pour un Sénat tiré au sort

Olivier Berruyer Olivier Berruyer, actuaire de profession et fondateur du blog les-crise.fr , nous parle des élections, de l’oligarchie, du conseil constitutionnel, d’Etienne Chouard, du CSA, de l’AFP et des journalistes moutonniers…

« Le contraire de la démocratie ce n’est pas la dictature, c’est la non démocratie ».

Ce qui devait être un gouvernement par le peuple et pour le peuple s’avère n’être qu’un gouvernement du peuple par les énarques pour les ploutocrates (ou les oligarques).

Vu sur notre-ecole.net

 

Démocratie:Les incroyables révélations de Rama Yade sur les manipulations dont nous sommes victimes : 

 

vu sur : http://www.info-contre-info.fr/societe/francais-ne-sommes-dictature-sommes-democratie-faux-689920380794

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
22 mars 2015 17:27
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
22 mars 2015 14:49
Les députés votent à l’unanimité le doublement de la durée de leur indemnisation en cas de défaite électorale !

À quelques jours des élections départementales, c’est ce qui s’appelle avoir le sens du « timing » !

Les parlementaires sont-ils totalement déconnectés du réel ?

La question se pose alors qu’on apprend qu’une loi vient d’être votée à l’unanimité et prévoit de doubler de six mois à un an la durée d’indemnisation des élus en cas de défaite électorale.

Peut-être plus grave encore, le texte prévoit d’obliger une entreprise privée à réintégrer l’élu à la fin de son mandat, y compris dans les communes de 10 000 habitants et plus. Ainsi, l’entreprise ne sera plus libre de son recrutement.

S’il est vrai que l’équivalent dans le public (l’élu réintègre son administration à la fin de son mandat) est contestable, il faut dire que nous militons depuis des années pour que les fonctionnaires élus démissionnent de la fonction publique (dont le statut fait l’objet d’une proposition de loi visant à la supprimer, que nous soutenons), comme cela se pratique en Allemagne et au Royaume-Uni. Outre-Manche, les hauts fonctionnaires doivent même démissionner de la fonction publique avant la campagne électorale !

Le pire vient des justifications données par le rapporteur du texte, le député socialiste du Val d’Oise Philippe Doucet.

Ce dernier explique qu’«[u]n maire battu aux élections n’a pas le droit à Pôle emploi. Il s’agit que les élus n’aient pas moins de moyens que le reste de la population parce que ça peut freiner les ambitions de ceux qui voudraient s’engager», alors que les privilèges des élus sont nombreux, et leurs rémunérations très avantageuses.

Doucet avance également que cette loi n’a pas pour seul objectif d’atténuer le choc des défaites électorales, mais surtout de diversifier le profil des élus, en facilitant l’engagement des salariés du secteur privé et des femmes notamment. Comme il est commode que ce souci de renouvellement du personnel politique coïncide avec le renforcement des avantages de l’actuel !

Doucet assure enfin que la date du vote de cette loi n’a rien à voir avec les élections départementales puisqu’elle ne devrait pas bénéficier aux battus de dimanche. «La loi entrera en vigueur au 1er janvier 2016. On voulait initialement qu’elle s’applique aux municipales de 2014 mais le calendrier parlementaire n’ a permis de voter le texte que maintenant».

Si Doucet et les parlementaires qui l’ont suivi à l’unanimité sont sincères sur les motivations de cette loi, c’est que ces derniers sont complètement coupés des électeurs qui, en tant que contribuables, sont leurs employeurs. Comment ne pas être frappé par la simultanéité de ce vote et le scrutin des 22 et 29 mars ?

vu sur : http://news360x.fr/les-deputes-votent-a-lunanimite-le-doublement-de-la-duree-de-leur-indemnisation-en-cas-de-defaite-electorale/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
9 mars 2015 04:28
Un parti islamo-turc « Egalité et Justice » (PEJ) se lance dans les élections départementales

La présentation de ses candidats dans dix cantons à Strasbourg, Colmar, Belfort, Montbéliard, Pontarlier et Besançon aux départementales n’a pas créé la même polémique que pour l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF). Le parti Egalité et Justice (PEJ) n’en est pas moins un parti communautaire, issu de la diaspora turque. Le président de sa fédération du Bas-Rhin, Fatih Karakaya, préfère le définir comme un « parti laïque qui défend les valeurs familiales et traditionnelles des musulmans et des minorités ».

S’ils se disent indépendants, de nombreux cadres du PEJ ont aussi des responsabilités au sein de la Cojep. Une structure d’éducation populaire dont le champ d’action principale, à l’Est de la France, épouse la carte d’Egalité et Justice.

Depuis les manifestations du parc Gezi d’Istanbul, la Cojep « ne cache plus son accointance avec l’AKP », le parti pour la Justice et le Développement du Premier ministre Erdogan, souligne Mine Günbay, adjointe au maire de Strasbourg en charge notamment de la démocratie locale et du droit des femmes. Le PEJ un parti islamiste? « A minima islamo-conservateur », répond l’élue d’origine turque pour qui son programme est « absolument abject » et a des « relents panturquistes« .

Défense du « communautarisme »

Dans son manifeste mis en ligne, le PEJ adopte une position victimaire marquée, estimant en préambule que « la rhétorique islamophobe est reprise par tous les acteurs politiques et européens ». « Il n’y a pas de différence entre Manuel Valls et le FN », souligne Fatih Karakaya. Outre des revendications liées aux « quartiers » et à la politique de la Ville, le PEJ demande pêle-mêle l’abolition de la loi sur l’interdiction du voile à l’école, l’instauration de l’Aïd-el-Kébir comme jour férié national, ou encore « la possibilité de menus halals dans les cantines scolaires ».

En matière internationale, le programme se résume à l’adhésion de la Turquie et de la Bosnie au sein de l’Union européenne ainsi qu’à la « défense des droits des Palestiniens ».

Le parti défend également, noir sur blanc dans son manifeste, le « communautarisme », présenté comme l’une de ses « priorités ». « Le regroupement de personnes au sein d’une structure ou autour d’un projet commun sur base de leurs similitudes culturelles ou religieuses est très mal perçu en France », regrette le parti qui propose la création « d’un organe communautaire chargé de surveiller le processus législatif ». Parmi les lois que le PEJ entend adapter, celle de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. « Notre parti milite pour redéfinir la laïcité tout en garde (sic) à l’esprit le principe de la séparation des pouvoirs mais néanmoins mettre en place des accommodements raisonnables concernant les musulmans (…). »

Contre le « positionnement libertin de la société française »

C’est en matière sociétale que le parti affiche les positions les plus conservatrices. Il demande l’abolition de la loi sur le mariage pour tous, mise en place selon lui « afin de répondre favorablement à un petit lobby influent d’homosexuels ». Le parti se présente comme un rempart « contre le positionnement libertin de la société française pour pouvoir revenir à la cellule familiale traditionnelle ». Le PEJ dénonce également « l’introduction de la théorie du genre » à l’école.

Une fausse rumeur qui fait écho aux thèses défendues par la militante soralienne Farida Belghoul. Interrogé par L’Express, Fatih Karakaya persiste, relayant des témoignages locaux selon lesquels des enseignants en maternelle auraient dit à des garçons qu’ils peuvent s’habiller en jupe. Et de dénoncer les ABCD de l’égalité, mis en place par Najat Vallaud-Belkacem. « On voit bien l’orientation de ce programme… Il n’est pas pensable qu’un imam vienne enseigner dans une école alors que des associations homosexuelles peuvent y venir témoigner… »

« Parler d’égalité hommes-femmes, c’est déjà la théorie du genre pour eux. Ils ont du mal à la concevoir », ricane Muharrem Koç, directeur de l’ASTU, une association de médiation interculturelle strasbourgeoise, présente au sein de la communauté turque. Selon lui, le PEJ « véhicule des stéréotypes communautaristes qui mettent en danger notre vivre-ensemble ». Aux dernières municipales, le parti Mouvement Citoyen de Strasbourg, mené par Tuncer Saglamer, un candidat déjà issu du Cojep, avait réalisé des scores encourageants avec 2,63% des voix à Strasbourg (allant jusqu’à 6,49% dans le quartier populaire de Cronenbourg).

Des candidats passés par des partis politiques classiques

Pour Muharrem Koç, le PEJ « présente des points communs avec le discours » du Parti des musulmans de France (PMF) de Mohamed Latrèche. Un parti islamiste violemment antisioniste, né à Strasbourg, qui avait présenté des candidats aux législatives en 2007. Fatih Karakaya dit « connaître Mohamed Latrèche, comme tout le monde ». « Mais n’a pas d’avis » sur son action politique passée.

Lui a milité de nombreuses années au sein d’Europe-Ecologie-Les-Verts à Schiltigheim. « Je ne trouvais pas ma place, c’était intenable. » Comme la plupart des autres candidats du PEJ, il « se sentait discriminé » au sein des partis traditionnels. Il en veut pour preuve de ne pas avoir été investi comme candidat EELV aux dernières municipales à Wissembourg.

« Ces gens-là ont fait de l’entrisme dans tous les partis politiques: au PCF, à EELV en passant par l’UMP et le PS », attaque Mine Günbay, l’adjointe au maire de Strasbourg, en référence entre autres au vice-président du PEJ, Kadir Güzle, ancien conseiller municipal UMP d’Obernai. « Au moins, là, pour une fois, ils sont identifiés. On peut être d’accord avec une partie des analyses qu’ils font sur l’islamophobie, les discriminations, la non-représentativité de la diversité en politique. Mais on ne peut pas y répondre par le communautarisme. »

Un candidat à une présidentielle un jour

« On a notre culture, notre tradition, nous l’assumons », répond Fatih Karakaya qui voit déjà plus loin. Aux régionales, le PEJ, qui revendique 200 sympathisants, espère présenter des candidats dans les nouvelles régions Alsace-Champagne-Lorraine, Bourgogne-Franche-Comté et « pourquoi pas l’Ile-de-France ». « Nous avons également des demandes à Lyon », souligne le responsable du PEJ qui a comme objectif d’atteindre 5000 adhérents dans les deux ans qui viennent.

Et de présenter même un candidat à une élection présidentielle. « On sait que certains vont fantasmer à la Houellebecq. Mais on n’est pas là pour diriger la France. On pense simplement qu’un jour, si un président d’origine musulmane est élu, ça serait bénéfique. »

Source

vu sur : http://www.europe-israel.org/2015/03/un-parti-islamo-turc-egalite-et-justice-pej-se-lance-dans-les-elections-departementales/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
6 mars 2015 19:30
Elections départementales 2015 : ces territoires qui pourraient passer au FN

VENTS FAVORABLES - Le Front national présentera des candidats dans plus de 9 circonscriptions sur 10 lors des élections départementales des 22 et 29 mars prochains. Poussé par des sondages qui lui donnent plus du tiers des intentions de vote au premier tour, le parti de Marine Le Pen se voit remporter une moisson de cantons dans trois semaines. Il pourrait peser lourdement sur certains départements. Metronews fait le point sur ces territoires qui pourraient basculer.

La quantité ne fait pas la victoire. Mais avec des candidats présents dans près de 95% des circonscriptions, le Front national mise gros lors de ces élections et pourrait remporter des succès sans précédent. Le parti de Marine Le Pen, qui rêve de victoires sur tout le territoire, se concentre toutefois sur certains départements où la conquête de nombreux cantons pourrait le mettre en situation de gouverner.Metronews fait le point à trois semaines du scrutin.

Le Pas-de-Calais
C'est le département de conquête frontiste pour ces élections. Déjà couronné de succès aux municipales de 2014, le FN en a fait logiquement le point de départ de sa campagne. Avec Steeve Briois, le nouveau maire de Hénin-Beaumont, aux commandes, et de nombreux déplacements des cadres du parti, le Pas-de-Calais, où la gauche est affaiblie et la droite effacée, pourrait servir de tremplin à la dynamique "Bleu Marine". Aux élections européennes, le FN y a frôlé les 40%.

À LIRE AUSSI
>> Xavier Bertrand (UMP) brigue la région Nord-Pas de Calais

L'Oise
Là encore, le FN a frôlé les 40% dans ce département à forte population rurale lors des élections européennes. Son chef de file, Michel Guiniot, se voit bien rafler 11 cantons sur les 21 que compte ce territoire, et prendre le pouvoir. Parmi les figures de ces élections locales : Sébastien Chenu, l'ancien secrétaire national de l'UMP (fondateur du courant Gaylib) et ex-adjoint à la mairie de Beauvais, rallié fin 2014 à la cause de Marine Le Pen.

La Somme
C'est, avec l'Oise et l'Aisne, l'un des trois départements de Picardie où Marine Le Pen devait se rendre ce jeudi pour compter ses troupes. Et pour cause : la Somme fait partie de ces territoires où les candidats frontistes ont frôlé la barre symbolique des 40% aux élections européennes de mai 2014, le double de l'UMP, et quatre fois le score du PS, pourtant à la tête du département. De quoi donner des sueurs froides, voire davantage, à l'exécutif local.

L'Aisne
Dans ce département dirigé par la gauche, le Front national a dépassé la barre des 40% aux Européennes. Avec l'Oise, il constitue l'un des objectifs prioritaires de Marine Le Pen, qui a placé un binôme dans chacun des 21 cantons pour se donner toutes les chances. Le FN y compte déjà une mairie, celle de Villers-Cotterêts, remportée en mars 2014.

Le Vaucluse
Le fief de la députée Marion Maréchal-Le Pen est un bon candidat pour un basculement à l'extrême droite fin mars. La bataille pourrait notamment se jouer dans les cantons situés autour d'Avignon. L'un des freins à la conquête frontiste pourrait être toutefois la concurrence de la Ligue du Sud de Jacques Bompard, présente dans six cantons au premier tour. Un rapprochement entre les deux courants n'est cependant pas exclu.

Le Gard
Autre terre historique du FN, le Gard, fief du député Gilbert Collard, devrait en revanche être plus difficile à prendre avec ses 23 cantons. Il est actuellement dirigé par le PS Jean Denat. Cela n'empêche pas le FN local, conduit par Yoann Gillet, élu nîmois, de claironner qu'il est le "premier parti du département".

Le Var
Fief du FN, où Jean-Marie Le Pen compte se représenter aux régionales (Provence-Alpes-Côte d'Azur) fin 2015, le Var ne fait paradoxalement pas partie des territoires les plus favorables pour le scrutin de mars. Malgré la conquête de trois villes (Fréjus, Cogolin, Le Luc) en mars 2014 et l'élection surprise d'un sénateur, David Rachline, la droite reste bien implantée dans le département. Le FN espère conquérir une petite moitié de cantons.

EN SAVOIR +
>> Elections départementales : ces fiefs socialistes qui pourraient chuter fin mars

vu sur : http://www.metronews.fr/info/elections-departementales-2015-ces-territoires-qui-pourraient-passer-au-fn/moce!niYvjI1wEVoec/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
18 février 2015 03:52
Des mosquées contre des voix aux élections voilà la politique socialiste

En pleine période Charlie, l’information est passée à peu près inaperçue. Pourtant, elle vaut son pesant de croissants : des politiciens ont négocié leur siège contre des mosquées.

Mais si !

Et qui annonce cette énormité ? Un délateur nazillon d’ultra droite? Pas du tout ! Un sycophante anti-arabe – ou islamophobe, si vous préférez ? Pas davantage !

Un farouche opposant politique à la majorité actuelle ? Encore raté ! Alors une telle nouvelle ne peut provenir que du Front National ? Toujours pas de chance. Ou de cathos rassis ? … Vous donnez votre langue au chat ? Eh bien celui qui a vendu la mèche(1), c’est Razzy Hammadi.

Né d’un père algérien et d’une mère tunisienne, engagé à 19 ans au parti socialiste, Razzy, ex-président des Jeunes Socialistes, grimpe les échelons pour devenir, en 2012, député PS de Seine-Saint-Denis. Donc, pas le genre à bouffer du mufti.

Mais pas la langue dans sa poche.

Interrogé sur les banlieues : « Est-ce qu’il y a eu des lâchetés ? » lui demande-t-on.

« Oui, il y a eu des lâchetés… Le fait de flatter le communautarisme pour des objectifs électoraux… »

Le journaliste demande des précisions : « C’est-à-dire, concrètement ? »

« Concrètement, c’est tenter des accords électoraux en fonction des communautés… C’est, par exemple, que, sur des questions religieuses, on négocie la mosquée contre des voix. Ça s’est passé à gauche et à droite ».

Et voilà ! Comme ça, on sait. Lâcher une telle bombe sans mettre le conditionnel, c’est être sûr de soi et de son information. Le seul commentaire que cette attitude appelle est en forme d’hommage à ce député pour sa franchise et, disons-le, son courage.

« Il faut être vigilant » conclut Razzy. Il a raison. Là où des mosquées sont en projet – 350 aux dernières nouvelles (2) – il n’est pas interdit de se poser la question de l’implication des élus dans un domaine qui, loi de 1905 oblige, devrait rester confiné au financement privée.

On ne saurait être dupes, non plus, de l’argument éculé selon lequel l’aide publique est légitime pour une association culturelle, au prétexte que la mosquée abritera une bibliothèque.

Yannik Chauvin


En savoir plus sur http://lagauchematuer.fr/2015/02/15/des-mosquees-contre-des-voix-aux-elections-voila-la-politique-socialiste/#2XhuEjejyyAfVKJV.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
12 février 2015 15:22

 


Cette petite formation naissante a vu ses rangs grossir depuis les attentats de début janvier. Il se défend de vouloir islamiser la France mais veut donner une voix aux musulmans.

L’UDMF possède déjà un premier élu à Bobigny, après que le parti ait apporté son soutien à la liste de l’actuel maire UDI Stéphane de Paoli.
«Aujourd’hui il existe en France un parti des Chrétiens démocrates», fait valoir Najib Azergui,d’origine marocaine.
Créée en 2012, l’UDMF revendique environ 900 adhérents et 8 000 sympathisants sur toute la France. Suite aux récents attentats de début janvier et les diverses polémiques provoquées par la parution du livre Soumission de Michel Houellebecq, 200 nouvelles recrues sont venues en grossir les rangs.

Relancer l’emploi en développant le Halal

L’Union des Démocrates Musulmans Français préconise le développement de l’industrie alimentaire Halal pour relancer l’emploi, et le recours à la finance islamique pour assainir l’économie. Le parti se revendique d’une laïcité tolérante des religions qui autoriserait par exemple le port du voile dans les établissements scolaires.
Le parti UDMF devrait présenter des listes dans 8 cantons à Bobigny, aux Mureaux, à Marseille, Lyon, Nice et probablement Strasbourg. «Les gens se rendent compte qu’un parti comme le nôtre est une évidence aujourd’hui dans le paysage politique» souligne Najib Azergui, qui confie par ailleurs rêver de récolter les 500 signatures nécessaires pour présenter un candidat aux élections présidentielles de 2017.

Source

 

 

vusur : http://www.fdesouche.com/562339-departementales-un-parti-des-musulmans-vise-une-presence-dans-8-cantons-2

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
12 février 2015 13:21
Un parti musulman aux prochaines élections!

 L’Union des démocrates musulmans français (UDMF) présentera des candidats dans 8 cantons (sur 2000) lors des élections cantonales de mars prochain : Bobigny (Seine-Saint-Denis à Bagneux) (Hauts-de-Seine), aux Mureaux (Yvelines), à Marseille, Lyon, Nice et probablement Strasbourg.
Elle possède déjà un premier élu à Bobigny, après que le parti ait apporté son soutien à la liste de l’actuel maire UDI Stéphane de Paoli. Najib Azergui, d’origine marocaine, se défend de vouloir «islamiser la société» ou de vouloir «installer la charia en France». Créée en 2012, l’UDMF revendique environ 900 adhérents et 8 000 sympathisants sur toute la France.

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L’UDMF préconise le développement de l’industrie alimentaire Halal pour relancer l’emploi, et le recours à la finance islamique pour assainir l’économie. Le parti veut autoriser le port du voile dans les établissements scolaires.

Source

 

vu sur : http://www.delitdimages.org/un-parti-musulman-aux-prochaines-elections/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
11 février 2015 02:00

Doubs-entre-les-deux-tours-le-logo-du-PS-disparait-des-bulletins-de-vote-du-candidat-socialiste-Frederic-Barbier

Pour le second tour de l’élection législative partielle du Doubs, le logo du PS a été supprimé des bulletins de vote du candidat socialiste. L’explication se trouve de façon prémonitoire dans le livre de Houellebecq.

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Dans Soumission*, Michel Houellebecq, qui se projette en 2022, voit la France gouvernée par la Fraternité musulmane, parce que le PS et l’UMP, qui considèrent que tout vaut mieux que le FN, se sont alliés pour faire échouer le FN au second tour des élections présidentielles.

Le 8 février 2015, le PS et l’UMP, qui considèrent que tout vaut mieux que le FN, se sont alliés dans un « Front républicain » pour faire échouer le FN au second tour.

Comme si le FN – que je ne soutiens pas – était un parti illégal, en dehors du débat républicain. Lie de la France 30% des Français.

 

Les socialistes s’expliquent de la disparition de leur logo, assimilé par beaucoup à la honte de l’afficher, ou à la certitude qu’il les fera perdre :

« la quasi-totalité des partis de gauche et du centre ont appelé à voter pour le candidat socialiste au second tour, afin de « faire barrage » à la candidate frontiste » expliquent les socialistes.

« Je suis devenu le candidat de toutes les forces de gauche et de la droite républicaine pour le second tour, car nous avons un combat à mener ensemble pour l’honneur de la République », a déclaré le candidat socialiste Frédéric Barbier lors d’un meeting d’entre-deux-tours.

Je n’ai que dégoût pour ceux ont le goût des habits de défenseur de « l’honneur républicain » pour leur cracher dessus.

Mais n’auriez-vous pas une part de responsabilité de leur insolence, à voter pour ceux qui vous ont cocufié en sachant qu’ils vous cocufierons ?

Une chose est commune aux Etats Unis et à la France : exposés à la réalité d’élections qui ont dénoncé leur politique, ni les Démocrates américains ni les socialistes français ne l’ont modifiée d’un millimètre.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* En achetant le livre avec ce lien, vous soutenez Dreuz qui reçoit une commission de 5%. Cette information est fournie suivant la recommandation 16 CFR § 255.5 de la Federal Trade Commission.

 

 

vu sur : http://www.dreuz.info/2015/02/la-legislative-partielle-du-doubs-cest-le-roman-de-houellebecq-devenu-realite/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
6 janvier 2015 15:35
Le PS laminé aux départementales de mars!

Le PS sait déjà qu’il va perdre ces élections, mais une autre peur s’installe: celle de son élimination totale de plusieurs conseils départementaux.

Il faut dire que le dernier sondage en date donne le PS troisième force politique derrière l’UMP (25%) et le FN (28%), avec seulement 17% des intentions de vote. Dans certains départements, comme le Var, la Moselle, le Loir-et-Cher, les Hautes-Alpes ou le Loiret, les socialistes n’arrivent même pas à recruter de candidats.

«Les vieux se font discrets, ils ne veulent pas se prendre de tôle», commente un responsable toulonnais. Résultat, dans ce département où la gauche ne contrôle actuellement que 10 des 43 sièges, les rares courageux à s’être manifesté auprès de la fédération locale sont encore un peu verts face à la machine électorale frontiste et à des troupes UMP reboostées depuis le retour de Nicolas Sarkozy.
Le PS sait déjà qu’il va perdre ces élections: selon les calculs de son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, il pourrait céder 30 à 40 départements sur les 62 qu’il préside aujourd’hui.

 Mais depuis quelques semaines monte la peur que le parti disparaisse carrément du conseil départemental dans les territoires les plus à droite: le Var, donc, mais aussi les Alpes-Maritimes (où le PS ne compte que 5 sièges dans l’assemblée sortante), le Haut-Rhin (5 sièges également), le Maine-et-Loire…

Une situation impossible dans un conseil régional (désigné à la proportionnelle) et rarissime dans une grande ville –c’est le cas, depuis mars dernier, à Perpignan, où la gauche avait été éliminée dès le premier tour.

 

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Le changement de mode de scrutin rend aussi plus probable qu’avant un raz-de-marée en faveur d’un parti dans un conseil général. Les conseils départementaux sont désormais renouvelés d’un seul bloc tous les six ans et non, comme avant, par moitié tous les trois ans, ce qui permettait de compenser un éventuel mauvais cru trois ans plus tard.

 

De plus, le redécoupage des cantons a créé une homogénéité démographique qui n’existait pas auparavant: là où certains candidats se présentaient devant 5.000 à 10.000 électeurs, ils sont désormais confrontés à 40.000 votants. Même si le gouvernement a proposé un découpage électoral qui favorise a priori le PS, «les conseillers généraux sortants devront faire campagne auprès d’électeurs qu’ils ne connaissent pas toujours», explique Frédéric Sawicki, professeur de sciences politiques à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

«Autodestruction»
Ce problème va se répéter aussi du fait du scrutin binominal paritaire, puisque désormais on ne votera plus pour un seul conseiller, mais pour un homme et une femme. Ce qui signifie moins de sortants (actuellement, seuls 13,5% des conseillers généraux sont des conseillères) et donc moins de candidats connus des électeurs, ce qui aurait éventuellement pu permettre au PS de limiter la casse.
Surtout, cette loi introduit un seuil de 12,5% des inscrits pour qu’un binôme puisse se qualifier. «Bon nombre de socialistes ne passeront pas au second tour», prédit Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université Lille-2.


«La réforme des cantonales s’est faite au plus mauvais moment pour le PS, résume Rémi Lefebvre. Il y a moins de candidats sortants, le redécoupage géographique fait que les électeurs connaîtront encore moins les candidats et voteront donc davantage sur la base de considérations nationales. C’est de l’autodestruction!»

 Source

 

vu sur : http://www.delitdimages.org/le-ps-lamine-aux-departementales-de-mars/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
29 novembre 2014 11:16

Le Point.fr avait annoncé il y a deux jours que quatre des huit candidats socialistes aux élections municipales de Marseille avaient vu leurs comptes de campagne rejetés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). En fait, le bilan doit être revu à la hausse. Selon nos informations, recueillies auprès de l’entourage des prétendants socialistes, ce sont six comptes qui ont en réalité été rejetés.

Le rapporteur de la commission avait défendu au mois de septembre le rejet global des comptes des candidats socialistes marseillais. Ils avaient été déposés en deux fois et hors du délai légal. Entre les deux dépôts, il existait des différences notables. Par exemple, un différentiel de plus de 25 % avait été remarqué s’agissant de Karim Zéribi ou de près de 20 % pour d’autres candidats.

Sur la Canebière, la « famille » socialiste risque de se déchirer de nouveau. Déjà jeudi soir, une violente algarade entre Marie-Arlette Carlotti et Patrick Mennucci s’est déroulée devant les yeux ébahis des militants. En cause : la validation des comptes de campagne de l’ancienne tête de liste alors que les autres ont été rejetés. « Juridiquement, ce n’est pas possible que la tête de liste soit validée, et pas nous », s’indigne-t-on dans l’entourage des recalés.

Le tribunal administratif de Marseille devra dire si aux rejets des comptes s’ajoutent une amende et/ou une peine d’inéligibilité.

Source

 

vu sur : http://www.fdesouche.com/541301-marseille-six-candidats-ps-huit-voient-leurs-comptes-campagne-rejetes

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
19 novembre 2014 02:48

Le candidat socialiste aux régionales de 2012 doit rembourser 1,6 million d’euros. Une somme prise en charge par le PS et des conseillers régionaux.

(…) « On a remboursé avec de l’argent public : les 800 000 euros du PS sont prélevés sur la dotation publique aux partis, les indemnités des élus, c’est l’argent de l’État.

Et surtout, leur contribution est défiscalisée, elle est considérée comme un don aux partis politiques ! » révèle un membre de la direction du Parti socialiste.

Contacté par Le Point, Jean-Christophe Cambadélis n’a pas répondu à nos multiples sollicitations. « Je ne comprends pas son silence. Tout cela a été décidé sous la direction d’Harlem Désir. Martine Aubry, elle, n’avait pas osé ce montage », continue la même source.

(…)

Source

vu sur : http://www.fdesouche.com/537639-les-contribuables-paient-depassement-frais-campagne-huchon

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
12 novembre 2014 02:46

C'est bien clair pour tous ?

Bruxelles veut que les , qui sont sans domicile fixe, puissent voter en France.

normal !



source

 

vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/11/bruxelles-veut-que-les-roms-qui-sont.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

 


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
10 mai 2014 00:27
pole-emploi
L'envolée du chômage frappe aussi les rangs du PS.
 
 Alors que François Hollande annonce pour bientôt un "retournement économique", certains socialistes se voient contraints de pointer à Pôle emploi.

 Et pour Caroline Roux, éditorialiste d'Europe1, c'est "le sujet tabou au PS, après les élections municipales".
 Car ce n'est rien de moins qu'un "plan social" qui est en cours.
1.000 personnes sur le carreau. 
La rue de Solférino a déjà commencé à faire les comptes, à solliciter la base pour mesurer "l’étendue du désastre", comme le dit, lui-même, le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis. 
Le chiffre est provisoire mais ce sont déjà 1.000 personnes au moins qui sont sur le carreau depuis la déroute des élections municipales.
 

 Il s'agit des secrétaires particulières, des chefs de cabinet, des assistants ou encore des attachés de presse qui se retrouvent à pointer à Pôle emploi après la déroute de leur ancien maire.
Les CV et les appels au secours arrivent parfois directement par courrier au siège du PS, à Paris. 
Mais en général, les tentatives de reclassement se font au niveau local.
 "Au coup par coup, on arrive parfois à recaser un assistant dans une région", confie un cadre du parti. Mais il s’empresse de préciser que tout doit se faire en transparence, car les régions socialistes ont déjà pléthore de collaborateurs.
Quant aux cabinets ministériels, c’est inenvisageable, le nombre de collaborateurs étant plutôt revu à la baisse. 
Naturellement, les directeurs de cabinets se recasent plus facilement dans le privé, ou reprennent leur métier d’origine, quand ils sont, par exemple issue de la fonction publique.
 Mais ce sont surtout les petites mains qui font les frais de la déroute.

Un élu verse 10% de son salaire
Difficile également de reprendre ces laissés pour compte au niveau des fédérations, dans chaque région, car le parti va devoir compenser le manque à gagner financier des défaites électorales.
 Il faut savoir qu’au PS, par tradition, un élu verse environ 10% de son salaire en cotisation au parti, à sa fédération.
 Alors depuis la gifle aux municipales, les cotisations ont fondu.
 Rue de Solférino, on n'a pas encore fini de faire les comptes, mais le parti va devoir provisionner pour aider les fédérations à payer les factures, le loyer, les locations de salles.

 Çà qui fait partie des dommages collatéraux de ces municipales.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
10 mai 2014 00:08

machine_a_voter.JPGAlors que plus d'un million de Français pourront utiliser une machine à voter aux élections européennes, le 25 mai prochain, deux sénateurs ont publié en avril dernier un rapport alarmant sur ce système. Alain Anziani (PS) et Antoine Lefèvre (UMP) ont démontré que les dispositifs présentent des failles importantes qui menacent l’intégrité du scrutin.

A moins de vingt jours des élections européennes, la question de l’utilisation des machines à voter fait débat en France. En effet, les sénateurs Alain Anziani (PS) et Antoine Lefèvre (UMP) ont rendu un rapport le 9 avril dernier. Objectif : montrer les risques encourus par les communes qui ont recours à ces machines. Le document est sans équivoque : il est impossible de "garantir ni la conformité du choix, ni l’absence de dysfonctionnement dans l’enregistrement des votes". Plus inquiétant encore, les deux élus estiment que les résultats d'une élection peuvent être facilement détournée et ce, après avoir réalisé une trentaine d’expertises différentes sur les machines.

Lire aussi : Elections européennes : seulement 60% des Français s'y intéressent

Quelles sont les dispositions à prendre ?

Forts de leurs conclusions, les deux sénateurs veulent que les machines à voter soit indépendantes et auto-suffisantes pendant toute la durée du vote. Ainsi le scrutin ne pourrait être validé si la machine est en panne, si elle a perdu ses données ou si une intervention des réparateurs est nécessaire. Les élus souhaitent également qu’un rapport soit rédigé, et argumenté à l’issue de chaque utilisation. Ce dernier serait ensuite transmis à une commission de contrôle puis au ministère de l’Intérieur.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
5 mai 2014 23:36

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En fouillant dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, l'hebdomadaire L'Express a fait de très intéressantes trouvailles.

Une campagne électorale, et qui plus est une "présidentielle", c’est d’abord des frais, énormément de frais. L’hebdomadaire L’Express, a pris soin d'éplucher les comptes de campagne des deux principaux candidats : Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Ce qui en ressort, des factures hallucinantes et d'importantes différences de prix entre les deux équipes pour les mêmes types de dépenses.

Lire aussi:

Passion avion

Afin de ne pas perdre une minute, les deux candidats n'hésitent pas à prendre l'avion pour mener campagne. Ce n'est pas vers les compagnies aériennes que les équipes se tournent mais du côté de l'aviation privée. Ainsi, on apprend que le budget déplacement aérien de l'UMP atteint la somme pharaonique de 386 474,72 euros.

 

Le candidat Hollande n'est pas en reste sur l'aviation privée. L'Express fait état de plusieurs factures situées entre 8.000 et 10.000 euros certes bien moins élevées que la somme consacrée par son adversaire à Dassault Aviation. 

Des écarts surprenants pour des dépenses similaires

L'aviation n'est pas la seule dépense marquée par des différences de coûts considérables. Le comptable par exemple. L'hebdomadaire nous apprend que les honoraires de celui de François Hollande s'élève à 90.000 euros pour la campagne contre 200.000 euros pour celui de Nicolas Sarkozy.

Autre écart surprenant : la musique de campagne. Alors que le camp Sarkozy s'est payé un hymne chevalresque au prix de 86 112 euros TTC, la facture de la musique officielle de la campagne de François Hollande s'élève à 12.000 euros.

Enfin, quand l'équipe socialiste paye une addition de 70.143 euros pour la diffusion du document des "60 engagements pour la France", l'UMP doit s'acquitter d'une facture de 450.470 euros pour "la lettre au peuple français" que l'équipe du président sortant a fait envoyer partout en France. 

D'autres dépenses surprenantes émanent de cette enquête, comme la facture du concert de Yannick Noah réglée par le PS ou un projet numérique avoisinnant le million d'euros à la charge de l'UMP. Rappellons que les comptes de campagne du candidat Sarkozy avaient été invalidés par le Conseil Constitutionnel.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
4 mai 2014 00:46

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>> Traditionnellement, les maires installés dans un nouveau mandat profitent de cette période pour augmenter significativement les impôts locaux de leur ville. Tous les détails avec Planet.fr.

C'est une (mauvaise) habitude qu'ont pris les maires nouvellement élus depuis quelques mandatures... A peine en poste, ils en profitent pour augmenter fortement les impôts locaux de leur commune afin de remplir les caisses. En effet, comme le rappelle Challenges.fr, peu importe le parti qu'ils représentent, les nouveaux maires trouvent souvent opportun d'augmenter les taxes d'habitation et foncière juste après les élections, alors qu'ils ne l'avaient pas fait lors de la période pré-électorale...

 

Si l'on observe les chiffres fournis par le Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales, on s'aperçoit que les taxes locales augmentent beaucoup au début ou au milieu des mandats municipaux, mais jamais à la fin. Un an après les dernières élections, en 2009, on observe donc une hausse de 5,1% des taux des impôts locaux, alors que les maires sont restés beaucoup plus sages les années suivantes. On remarque le même phénomène lors de la mandature de 2002 à 2008...

 

Explosion des recettes de 67,3% depuis 2002
Et pourtant, fait assez paradoxal, les recettes récoltées lors de ces mandatures ont toujours progressé de manière régulière... Rappelons donc que les recettes liées à la taxe d'habitation, à la taxe foncière sur le bâti et à la taxe foncière sur le non bâti ne sont pas seulement liées au taux d'imposition, mais aussi à la base imposable. Donc, si les habitants sont plus nombreux à régler ces taxes, ou encore, si de nouveaux immeubles ont été construits, cela joue sur le montant de la recette.

 

Reste que depuis 2002, les recettes des communes liées aux impôts locaux ont explosé et sont passées de 17,2 à 28,8 milliards d'euros, soit une hausse de 67,3%... Mais n'oublions pas qu'une récente réforme a redistribué les recettes des impôts locaux et que les communes, qui ne perçoivent plus les recettes de la taxe professionnelle, reçoivent aujourd'hui la part de la taxe d'habitation qui revenait auparavant aux départements.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
22 avril 2014 02:02

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«Les nations d’Europe doivent être guidées vers un super-Etat sans que leurs populations ne comprennent ce qui se passe. Ceci peut être accompli par étapes successives, chacune déguisée comme ayant un but économique, mais qui finira par conduire de manière irréversible à la fédération » – Jean Monnet 1952.

« Les gens doivent se rendre compte du pouvoir qu’ils accordent au Parlement européen car c’est lui qui vote les lois qui seront appliquées dans chacun des États membres de l’Union Européenne. »

Un scénario bizarre s’est déroulé en Europe il y a quelques décennies. Les nations européennes signèrent un accord, qui leur fut présenté à l’époque comme un simple accord commercial.

Or, au cours de ces dernières années, ce simple « accord commercial » s’est révélé être un écran de fumée derrière lequel s’abritait le projet de création d’un gigantesque super état : l’Union européenne.

L’Union européenne dispose de son propre gouvernement non élu, la Commission européenne, de quartiers généraux à Bruxelles, d’un «hymne national», l’Ode à la joie de Beethoven, et de son propre drapeau, bleu avec le cercle d’étoiles jaunes. En bref, l’UE essaye de créer un vaste pays appelé «Europe».

Et le seul aspect démocratique de l’UE est le Parlement européen.

Les représentants élus, membres du Parlement européen, aussi simplement appelés députés, sont majoritairement en faveur du grand projet et se sont révélés très discrets sur les véritables objectifs de ce projet grandiose.

Comme la construction du super état européen arrive dans sa phase finale, ses « architectes » se sentent suffisamment en confiance pour enfin dévoiler la vérité.

Et c’est ainsi que Viviane Reding, Vice Présidente de la Commission européenne, a récemment déclaré, lors d’un voyage à Londres :

« Le Parlement le plus puissant d’Europe est le Parlement européen. 70% des lois de ce pays sont codécidées là-bas. La souveraineté britannique n’existe que dans leur tête, car ils ont signé le traité de l’UE. »

Et de répéter ce refrain avec fierté lors d’un voyage en Suède : « Savez-vous que 80% des lois suédoises ne sont pas des lois suédoises. Ce sont les lois européennes traduites dans la législation suédoise. »

Ces déclarations ont choqué les Européens … et maintenant que le plan directeur européen a été dévoilé, ils craignent de perdre la démocratie et la souveraineté nationale.

En mai prochain, les électeurs des 28 états membres de l’UE iront voter pour élire leurs députés européens. De nombreux experts, analystes et commentateurs politiques prédisent une victoire importante des nouveaux partis populaires et celle d’autres partis plus radicaux.

La crise de l’Euro, les mesures d’austérité draconiennes, des vagues massives ininterrompues d’immigrants, en provenance des pays les plus pauvres de la planète, et l’érosion profonde de la souveraineté populaire alimentent un profond sentiment de rejet de l’Europe dans sa forme actuelle. Les Européens commencent à se lasser du statu quo politique et expriment leur inquiétude, car ils ne savent pas où ce « projet européen » va les mener, même s’ils commencent à entrevoir les contours, hérissés d’épines. Les différents sondages à travers l’Europe montrent que les partis Eurosceptiques ont le vent en poupe.

L’une de ces épines, c’est une immigration extra-européenne débridée, qui peu à peu contribue à l’extinction des Européens de souche. Les apologistes de la diversité essayent de faire disparaître les Européens d’origine, porteurs d’une civilisation qui leur est spécifique.

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Entre 400 000 et 700 000 migrants prêts à embarquer depuis la Libye pour l’Italie

Ces derniers jours, près de 4500 migrants et demandeurs d’asile ont débarqué en Sicile et selon les déclarations du ministre de l’intérieur, Angelino Alfano, « entre 400 000 et 700 000 » migrants seraient prêts à embarquer depuis la Libye pour rejoindre les côtes du sud de l’Italie. « Totalement hors de contrôle, la Libye est devenue un port franc », relève t-il avec inquiétude.

L’Italie est en état d’alerte, l’immigration devient incontrôlable et à Syracuse, la situation est explosive.

« Encore plus d’immigration ». « Encore plus de liberté de circulation »

Mais pour Cecilia Malmström, Commissaire européenne en charge de la coopération policière, des contrôles aux frontières, de l’asile et de l’immigration, l’immigration est nécessaire, si l’on veut maintenir de bons résultats économiques européens sur le long terme, et résoudre les problèmes démographiques. D’ailleurs, son credo est : « encore plus d’immigration », « encore plus de liberté de circulation ».

Favoriser le suicide collectif programmé des Européens d’origine via leur remplacement par des peuples en provenance d’autres continents, telle est l’une des grandes priorités des dirigeants politiques européens, l’autre étant la lutte contre l’islamophobie. Ce sont ces technocrates idéologues de Bruxelles qui tiennent des discours de haine envers les Européens, au point de vouloir les faire disparaître, et non ceux qui s’insurgent contre leur politique discriminatoire et destructrice de notre civilisation judéo-chrétienne.

Les Eurosceptiques, eux, se partagent entre les «réformistes» de l’UE, et les « Outers » qui veulent la quitter, mais tous sont très critiques de l’UE dans sa forme actuelle et des coûts qu’elle impose aux contribuables européens. Même s’ils se rejoignent sur les critiques, ils ne partagent pas une idéologie commune, mais tous se retrouvent dans la même sensibilité politique.

Parmi les partis eurosceptiques les plus importants, nous pouvons citer : l’UKIP (Britain’s UK Independence Party) dirigé par Nigel Farage, le PVV (le parti pour la Liberté) de Geert Wilders en Hollande, le parti des « Vrais Finlandais » de Timo Soini en Finlande et le Front National de Marine le Pen, assuré de la victoire en France.

Des percées eurosceptiques en mai, mais pas encore suffisantes

Il y aura des percées eurosceptiques en mai, mais elles ne seront pas encore suffisantes pour modifier en profondeur la cartographie du Parlement, car pour le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, « il y aura toujours une majorité suffisante pour défendre la cause européenne, mais dans des circonstances plus difficiles que par le passé ».

Toutefois, si les résultats des élections confirment les sondages actuels, le Parlement européen pourrait être composé pour une large part d’anti-européens. Ce qui est vu par les pro-européens comme une régression et une menace de paralysie.

Mais pour les eurosceptiques, ce serait une belle victoire : il y aurait plus de porte-paroles pour défendre les peuples, plus de donateurs pour les partis, plus de membres et de militants, et une crédibilité accrue auprès de leurs électorats respectifs.

Un succès des partis eurosceptiques aux élections parlementaires de mai leur permettra de se présenter aux élections nationales en 2015 et 2016 comme des forces politiques crédibles, autofinancées, et non plus comme des « outsiders ».

Les pays ayant traditionnellement deux partis politiques importants verront émerger un système tripartite, et dans les nations à trois partis, un quatrième verra le jour.

Ces élections, qui approchent à grand pas, créeront un électrochoc si les partis des eurosceptiques arrivent en tête. Elles traduiront le mécontentement grandissant des Européens contre la bureaucratie, les banques, l’élargissement sans fin de l’UE, l’immigration incontrôlée, les politiques d’austérité, la perte de la souveraineté nationale, la dictature de Bruxelles.

Ces élections pourraient changer le visage des politiques européennes et peut-être mettre un frein à ce super Etat qu’est l’Union européenne, un super Etat non élu, irresponsable et opaque pour donner place à une coopération européenne plus au service des peuples que d’une idéologie.

Tout était prévu par les pères fondateurs de l’Europe et leur projet est sur le point de se réaliser.

Merry et Serge Bromberger, deux admirateurs de Monnet, ont décrit son plan secret dans leur livre, Jean Monnet et les États-Unis d’Europe:

«Peu à peu, pensait-on, les autorités supranationales, encadrées par le Conseil européen des ministres à Bruxelles et à l’Assemblée de Strasbourg, seraient chargées d’administrer toutes les activités du continent. Un jour viendrait où les gouvernements seraient forcés d’admettre qu’une Europe intégrée était un fait accompli, sans qu’ils aient eu leur mot à dire dans la mise en place de ses principes sous-jacents. Tout ce qu’ils auraient à faire, serait de fusionner toutes ces institutions autonomes en une seule administration fédérale, et ensuite proclamer des États-Unis d’Europe »

L’objectif de la classe politique européenne a toujours été de créer un super Etat, appelé Europe. Elle a menti et dissimulé la vérité dès le début. Cela explique sa sympathie envers les préceptes islamiques. Jean Monnet n ‘a-t-il pas écrit que les peuples européens devaient être conduits vers un avenir fédéral par ruse ou tromperie si nécessaire ?

La classe politique a importé l’islam comme un moyen de faire plier les peuples et de briser l’identité nationale. Elle a emprunté à Brecht l’idée de remplacer l’électorat traditionnel récalcitrant par un autre plus soumis : « Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple. »

Mais il y a un hic. Les peuples européens se réveillent et ils n’acceptent pas de disparaître. Ils veulent une Europe des nations, autour de leurs racines communes, et sont opposés à la colonisation à laquelle ils sont soumis.

Mevlüt Çavusoglu, ministre turc des Affaires européennes et négociateur en chef pour les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE craint également une victoire des partis populaires et se permet de lancer un avertissement.

Il appelle à mettre fin au racisme, à la xénophobie et aux discours islamophobes avant les élections européennes…

« Je dois dire qu’une augmentation de sièges de partis racistes au parlement européen menacerait le futur de l’UE. Aujourd’hui, les partis racistes, non seulement utilisent des discours de haine contre les immigrants et les musulmans, mais ils agissent et parlent dans le but de détruire l’UE et ses valeurs. » Cela doit être arrêté immédiatement, a –t-il prévenu.

C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Je termine par une photo de la future famille idéale européenne :

polygamy

Selon un religieux musulman, les Musulmans en Occident devraient faire valoir leurs droits à pratiquer la polygamie. Refuser, ce serait de l’islamophobie.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source : “ The Changing Face of European Politics?” by Gary J. Robinson, commentateur politique britannique – Gatestone Institute.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
20 avril 2014 01:16

Montage DR

Les plus méchants diront que le quotidien Libération est tellement aux abois qu’il en est réduit à ce titre de une dont on ne sait si elle est plus affligeante que provocatrice, plus stupide que pitoyable : « Droguez-vous avec modération »…

Ils en sont là ! Pour faire parler un « coup » ? Pour vendre une poignée d’exemplaires de plus ? Si au moins le journal annonçait dans la foulée son dépôt de bilan, les responsables – on ne sait plus très bien s’il y a vraiment un directeur ou si c’est un soviet de salariés qui entend dicter ses conditions au baron de Rothschild – pourraient ainsi finir en « beauté », mais non, il ne semble pas que le journal fondé par Jean-Paul Sartre et porté durant la Mitterrandie par Serge July en soit là… même si presque !

Alors ? Pourquoi cette une vantant la libéralisation de la drogue ? Pour rabâcher, encore et toujours, que la « prohibition [ayant échoué], la consommation de masse, addictive, est en pleine croissance », comme François Sergent, directeur adjoint de la rédaction (Ah si ! Il y a une « direction » àLibé !), l’affirme, ajoutant pour tenter tout de même de justifier l’injustifiable que le « climat répressif qui tourne autour des drogues […] empêche tout débat, toute discussion, toute information auprès des usagers [...]. Notamment des plus jeunes et des plus vulnérables… »

Bien évidemment, les réactions ne se sont pas fait attendre, à commencer par celle de Serge Lebigot, président de l’association des « Parents contre la drogue », qui rappelle dans Le Figaro : « Qu’il soit donné acte à notre association, apolitique, d’avoir alerté, tant M. Valls, alors ministre de l’Intérieur, que Mme Touraine, alors ministre de la Santé, sur la folie et l’incohérence de s’acharner à vouloir ouvrir une salle de shoot à Paris, avant sa généralisation en France. Nous n’avons, hélas, pas été écoutés. »

Et de tacler la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDCA, ex-Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie [MILDT]) qui, selon lui, « place sur le même pied d’égalité la dépendance au crack et à l’héroïne et celle aux jeux vidéo, pourquoi pas à l’addiction au café, [cela] en dit long de son nouvel état d’esprit ».

De même, Thomas Sotto, dans sa revue de presse sur Europe 1, fustige la provocation du quotidien passé de la gauche ultra à la gauche faillie, via la gauche caviar : « C’est à se demander ce qu’ils ont pris à Libé  ; [à] aucun moment ils [les journalistes de Libération] ne donnent la parole à un médecin ou un toxicologue qui pourrait mettre cela en perspective. »

À moins que… à moins que le locataire de l’Élysée n’ait simplement dealé avec le quotidien au bord du naufrage pour qu’il relance ce vieux débat polémique ? Les sondages annoncent, en effet, une nouvelle déconfiture du Parti socialiste aux élections européennes, le nouveau gouvernement – copie conforme du précédent – n’incitant pas les électeurs à épargner le parti au poing à la rose, désormais dirigé par Jean-Christophe Cambadélis…

Une façon comme une autre de détourner les esprits de la situation économique, comme l’année dernière la loi sur le mariage pour tous !… Bis repetita desperant ?

 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Elections
18 avril 2014 23:46

Paris / Barbès: territoire algérien ?

 

Par Fabrice Robert

Le quartier Barbès, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, est bien connu : il s’agit d’un laboratoire grandeur nature du Grand Remplacement en cours. Ses boutiques halal, ses prières de rue, ses coiffeurs avec emplacement réservé pour les femmes voilées, ses trafics à ciel ouvert… Si les Parisiens connaissent bien cette destination exotique, un certain nombre d’entre eux ont toutefois pu être surpris — et cela à juste titre — d’y découvrir des tracts et des affiches pour une campagne électorale algérienne. En effet, alors que l’élection présidentielle mobilise les énergies à Alger, les portraits d’Ali Benflis et d’Abdelaziz Bouteflika s’affichent aussi dans les rues de Paris.

Quel silence assourdissant de la part des autorités publiques, des médias et des politiques, mis à part, peut-être, la réaction du député UMP Éric Ciotti qui a écrit sur son compte Twitter : « Je m’étonne du silence du gouvernement et du préfet de police face aux différentes publicités électorales algériennes en plein Paris [...] Ces tracts et affiches électoraux pour les élections présidentielles algériennes n’ont pas leur place dans notre capitale. » Une simple déclaration non suivie d’effet, car la règle est de tout faire pour ne pas froisser un électorat potentiel, même si celui-ci se sent aussi concerné par des élections en Algérie…

La publicité et l’affichage sont très réglementés pour les élections françaises. Mais personne ne trouve donc rien à redire lorsqu’il s’agit d’un affichage sauvage, qui plus est pour des élections étrangères. Les Parisiens ont pu, par exemple, admirer une affiche géante du candidat Ali Benflis déployée sur la façade d’un immeuble du quartier Barbès. Mais les partisans d’Ali Benflis sont allés bien plus loin en collant des affiches jusque sur les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice qui se trouve à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi.

Que des Algériens s’amusent à transformer un lieu de culte catholique en panneau électoral pour un candidat musulman, en plein Paris, ne semble pas déranger les propagandistes du vivre ensemble. Ils préfèrent certainement réserver leur discours d’indignation pour les actes qui touchent les mosquées.

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Cette campagne électorale algérienne en plein Barbès n’est pas sans rappeler l’ambiance particulière qui règne dans ce quartier les jours où l’équipe de football d’Algérie joue un match. Les façades d’immeubles sont décorées aux couleurs algériennes même quand l’équipe de France joue le même jour. Les défilés exubérants de ces « supporters » constituent, chaque fois, une véritable démonstration de force étrangère. Il ne faut donc pas grand-chose — un rendez-vous électoral, une rencontre sportive — pour réveiller l’instinct patriote de ces populations et ainsi donner le sentiment désagréable qu’une partie du XVIIIe arrondissement de Paris a déjà été annexée à l’Algérie.

Mais il y a un léger problème. Ici, c’est Paris et pas l’Algérie.

 

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