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david MIEGE
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5 novembre 2015 20:22

Au printemps, la France s’était engagée à ramener son déficit public dans les normes européennes d’ici à 2017. Mais la Commission européenne n’y croit guère.

 

D’après ses nouvelles prévisions, publiées jeudi 5 novembre, le déficit public français devrait encore atteindre 3,3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017, après 3,8 % cette année et 3,4 % l’an prochain.

 

Dans son programme de stabilité budgétaire, transmis au printemps à Bruxelles, le gouvernement français avait pourtant affirmé être en mesure de ramener le déficit à 2,7 % du PIB à l’issue d’un nouveau délai de grâce, âprement négocié.

En février, la Commission avait en effet accordé à Paris un nouveau délai de deux ans, jusqu’en 2017, pour ramener son déficit public à 3 % du PIB. Mais à condition d’élaborer un programme de réformes ambitieux. Et de réduire forcement le déficit structurel.

 

Le ministre des finances, Michel Sapin, a répondu aux prévisions de Bruxelles jeudi, assurant que la France serait « au rendez-vous de ses engagements européens ». Il a tenu à rappeler que Bruxelles raisonne « à politique inchangée », sans prendre en compte toutes les économies prévues. Pour M. Sapin, le pointage de la Commission européenne « signifie simplement que le déficit ne reviendra pas spontanément sous les 3 % » dans deux ans.

 

 

  • Paris et Bruxelles n’ont pas la même appréciation de la croissance

La Commission est un peu moins optimiste que les autorités françaises à propos de la croissance. Celle-ci devrait se situer à 1,1 % cette année, puis 1,4 % l’an prochain, et 1,7 % en 2017. Du côté de Bercy, on table sur une croissance de 1,5 % en 2016. Or, l’ampleur des recettes attendues varie avec le niveau de la croissance.

 

  • La dette publique va encore grossir

Cette réduction moins importante que prévu du déficit public va se traduire par une progression de l’endettement de la France, certes « à un rythme ralenti », mais pour atteindre tout de même 97,4 % du PIB d’ici à deux ans.

La courbe du chômage, elle, ne devrait pas s’inverser avant 2017, pour s’infléchir légèrement, avec un taux de demandeurs d’emploi passant alors de 10,4 % à 10,2 % de lapopulation active.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/11/05/bruxelles-ne-croit-toujours-pas-au-redressement-des-comptes-publics-de-la-france_4803547_1656968.html#cti5CDHLxWpK3cbu.99

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