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david MIEGE
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20 janvier 2016 01:04

Capture d'écran du titre de l'article de Bild sur le plan de MerkelTraduction de l’article de New Observer


Trois pays d’Afrique du Nord, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, qui ont participé à l’invasion de masse de l’Europe initiée par Angela Merkel, refusent désormais de reprendre leurs ressortissants-« réfugiés », même lorsque ces derniers font l’objet d’une ordonnance d’expulsion, a-t-on appris.

 

Cette révélation ridiculise l’annonce de Merkel selon laquelle son gouvernement allait « accélérer » les expulsions de ressortissants de ces trois pays.

D’après un article publié par la chaîne NTV en Allemagne, les responsables du gouvernement allemand ont admis que les tentatives pour expulser les ressortissants de ces trois pays ont largement échoué du fait que leurs gouvernements ont refusé de coopérer sérieusement.

Un rapport gouvernemental obtenu par cette chaîne de télévision a donné un aperçu du genre de problème auquel étaient confrontées les autorités allemandes : fin juillet 2015, d’après ce rapport, le Ministère de l’Intérieur a ordonné l’expulsion vers leurs pays de quelques 5.500 Algériens, Marocains et Tunisiens, après le rejet de leurs demandes « d’asile ».

Mais sur les 5.500, seulement 53 ont été renvoyés chez eux depuis.

La principale raison de cet échec, d’après le rapport gouvernemental, est « le blocage du processus par les pays du Maghreb », une politique délibérée.

Les rapatriements vers le Maroc ont été limités « du fait du manque de coopération de l’ambassade », dit le rapport, ajoutant que le « comportement des autorités tunisiennes est également insatisfaisant. »

Le rapport a révélé que sur la question du retour de leurs ressortissants, le contact avec les ambassades de chacun de ces trois pays était « extrêmement difficile. À part quelques cas isolés, on n’obtient aucune réaction et aucun résultat. »

D’après le rapport de NTV, la situation est si mauvaise que le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière et le ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier ont adressé une lettre commune à leurs homologues du Maghreb, pour « insister sur la nécessité de mieux coopérer ».

Certains ont suggéré que l’Allemagne réagisse en réduisant « l’aide à l’étranger » qu’elle apporte à ces pays, mais cette idée a cependant été rejetée.

Titre du journal Bild : Plan Merkel – Une expulsion rapide pour les Marocains et les Algériens.
Légende Photo : La chancelière Angela Merkel (CDU) au parlement fédéral.

La divulgation du rapport gouvernemental n’aurait pu tomber à un pire moment pour la chancelière Angela Merkel. D’après le journal Bild, elle vient d’annoncer que son parti a « accepté de créer une procédure spéciale pour les réfugiés d’Algérie et du Maroc afin de les expulser plus vite. »

Suivant les termes de cette « procédure spéciale », les envahisseurs non-blancs « ne seront plus ventilés dans différentes communautés de toute l’Allemagne, mais seront placés dans des établissements spéciaux en attendant leur expulsion. »

Cette procédure a déjà été mise en place pour les immigrés illégaux provenant du Kosovo et d’autres pays déjà classés comme « sans danger ».

Le nouveau plan ne tient naturellement pas compte du fait que ces pays refusent de reprendre leurs ressortissants – mais il faut dire que rien de ce que Merkel a décidé en rapport avec l’invasion non-européenne n’a marché comme elle l’entendait.

Les trois pays – connus comme faisant partie de la région du “Maghreb” – se sont joints au Pakistan qui refusait aussi de reprendre ses citoyens. En novembre 2015, Chaudhry Nisar Ali Khan, ministre pakistanais de l’Intérieur, a annoncé que son pays n’accepterait plus les Pakistanais expulsés d’Europe. La raison qu’il a avancée est que les pays européens, en exigeant le retour chez eux des Pakistanais qui ont illégalement envahi l’Europe, « maltraitent » ces derniers.


Le ministre pakistanais avait d’ailleurs fini par mettre ses menaces à exécution début décembre, renvoyant en Grèce des pakistanais qui en avaient été expulsés.

SOURCE

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