« Dans certains quartiers, la France est une république islamique en herbe ». Ainsi s’exprime l’écrivain algérien Boualem Sansal.
Le peuple français risque de payer au centuple la lâcheté et la trahison de ses dirigeants, qui ont fait du « politiquement correct » une religion d’État et un mode de gouvernance incontournable.
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Les craintes de Gérard Collomb, soulignant un risque de guerre civile dans les cinq ans qui viennent si rien ne bouge, pourraient bien se concrétiser plus vite que prévu avec « la bombe algérienne ».
Mais donnons la parole à Boualem Sansal, dont la justesse des analyses et le bon sens font l’unanimité, et qui nous donne son sentiment sur les risques d’explosion de notre pays, consécutifs à un embrasement possible de l’Algérie.
À la question d’un journaliste du Figaro, la réponse de Boualem Sansal fait froid dans le dos. Puisse-t-elle ouvrir les yeux des Bisounours de la bien-pensance.
« Le cauchemar de Macron, c’est l’Algérie », aurait confié un proche du président. Quelles seraient les conséquences d’une grave déstabilisation de l’Algérie sur la France ?
B.S. : « Il faut déjà rappeler les dégâts de la déstabilisation précédente, durant la décennie 1990 : afflux d’émigrés en France, légaux et clandestins, dont nombre d’islamistes, implantation d’un islamisme ultra-militant dans les banlieues, communautarisation renforcée, attentats, tensions sociales… »
« Une nouvelle déstabilisation sera terrible pour la France. Dans l’état de fracturation sociale et politique où elle se trouve, elle pourrait éclater et sombrer. »
« La France est à ce point piégée par l’islamisme et le politiquement correct qu’elle ne sait plus qui elle est, sur quel pied danser, quel nom donner aux choses, quelle langue parler… »
« Les présidents français pensaient que « l’Algérie était leur cauchemar » mais ne le disaient pas. Ils souriaient niaisement aux uns et aux autres et les flattaient par de belles paroles, c’est-à-dire des paroles de soumission. Le résultat est là : dans certains quartiers, la France est une république islamique en herbe. »
« C’est un grand souci pour nous, les Algériens rescapés du cauchemar : où fuirons-nous si l’islamisme nous devance ainsi ? »
« Une chose est sûre, les islamistes de France se réjouissent, on les entend d’ici piaffer d’impatience, ils attendent en larmes et prières que le bain de sang commence en Algérie et leur apporte de l’air frais. Des jours sombres en perspective. Merci Bouteflika. »
Vous dites « craindre pour la France »...
L'islamisme semble avoir ciblé un certain nombre de pays parce qu'il pense important de les abîmer en premier. La France des Lumières, la France de la laïcité, c'est une idée qu'il faut éradiquer le plus vite possible. Il se focalise beaucoup sur la France. Et cet État a l'ambition de parler au monde, il cherche à propager sa vision du monde, sa démocratie, sa culture... Donc, il faut le détruire en premier.
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Depuis l’Indépendance, la population de l’Algérie a quintuplé, celle de l’Afrique subsaharienne a plus que triplé. Mais en France, la population de souche commence à diminuer avec un taux de fécondité des natives tombé à 1,7 enfant par femme. Pas besoin d’être devin pour prévoir un futur tragique.
Le peuple français se croit encore à l’abri de bouleversements majeurs. Mais l’heure de la facture approche, car en politique comme ailleurs, rien n’est gratuit. Il faut simplement attendre que le chaos généralisé s’installe durablement pour que le peuple comprenne enfin qu’il a creusé patiemment sa propre tombe, élection après élection, et ce, depuis la fin des Trente Glorieuses.
Un tel acharnement à s’autodétruire est hallucinant ! Ce suicide collectif d’une grande nation millénaire, qui fut longtemps le phare du monde, demeure un mystère total.
Publié par Jacques Guillemain
Source Ripostelaique