Sur ces jeunes âgés de 16 à 25 ans, 11,5 % « sont en difficulté de lecture », indique une note de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), qui dépend du ministère de l’Éducation.
Ceux qui rencontrent les difficultés les plus sévères et qui représentent 5,2 % de l’ensemble « peuvent être considérés en situation d’illettrisme » caractérisé notamment par « un déficit important de vocabulaire ».
Les jeunes du niveau au-dessus (6,3 % de l’ensemble) ont, quant à eux, « un niveau lexical oral correct, mais ne parviennent pas à comprendre les textes écrits ». On trouve ensuite, selon les données de l’enquête, 10,9 % de jeunes « aux acquis limités », qui « parviennent à compenser leurs difficultés pour accéder à un certain niveau de compréhension ».
Pour ces profils, la lecture « reste une activité laborieuse, mais qu’ils savent mettre en œuvre pour en retirer les fruits ». Quelque 77,6 % de jeunes sont enfin des « lecteurs efficaces », selon la Depp. […]