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david MIEGE
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31 décembre 2021 11:07
Dernier fabricant de zinc en France, le site va fermer pour une durée de deux mois à partir de dimanche. Une solution radicale face à la hausse des prix de l'électricité.
 

C’est une première dans le Nord. Implantée depuis 150 ans dans le bassin minier, à Auby, l’usine Nyrstar a pris la décision de fermer son site dès dimanche pour une durée de deux mois minimum. L'entreprise subit ces dernières semaines la très forte hausse des prix de l'énergie.

Dernier fabricant de zinc en France, Nyrstar produit chaque année 170.000 tonnes de ce matériau utilisé dans la construction ou les médicaments. Seulement, pour produire du zinc, il faut beaucoup d’électricité, environ l’équivalent des besoins annuels de l’agglomération lilloise.

Impossible de suivre les prix

Avec la baisse structurelle des aides de l’Etat qui garantissent une électricité bon marché, l’usine est contrainte de se fournir sur les marchés financiers où les prix s’envolent. Or ces derniers mois, la flambée des prix de l’énergie a engendré un surcoût de près de 1300 euros par tonne produite. La direction a donc dû prendre une décision radicale: la mise à l’arrêt du site.

"Il faut bien comprendre qu'on n'arrête pas l'usine parce qu'on a un problème de compétitivité. Quand on multiplie par 10 ou 15 le mégawattheure, on ne peut tout simplement pas soutenir ces prix-là", explique Xavier Constant, directeur du site.

"C'est comme si on disait à un transporteur routier, vous allez payer le litre de gazole non pas 1,50 euro mais 20 euros", résume le directeur.

Les salariés inquiets

Si la direction se veut rassurante, affirmant que la fermeture ne durerait que deux mois sans perte de revenus, les 300 salariés du site redoutent le pire. "On n'a pas d'autre choix à l'heure actuelle que de faire confiance à la direction, malheureusement ça reste que des paroles" s'inquiète François.

"L'inquiétude, c'est de se dire on arrête aujourd'hui mais qui nous dit que l'année prochaine on n'aura pas les mêmes conséquences?", s'interroge Nasser Sadki, représentant CGT.

En attendant, l’entreprise espère rallumer son four en mars grâce à la hausse des températures et la baisse mécanique des prix sur les marchés financiers.

SOURCE

 

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