200'000 migrants déjà à l'arrivée
Autour de 900'000 migrants se tiennent actuellement en Libye, et environ 200'000 semblent déjà avoir les moyens (argent pour les passeurs) pour effectuer immédiatement le voyage en Europe ou qui sont déjà en train de voyager.
L'Italie risque de s'effondrer en tant que passeur gratuit
Au moins, le ministre de la défense n'embellit rien quand il déclare qu'on ne peut pas parler d'un relâchement: "Nous ne savons pas combien de temps l'Italie va tenir. Peut-être encore quelques mois, peut-être même tout l'hiver. Mais sur les côtes italiennes arrivent chaque jour des milliers de migrants en provenance d'Afrique. Au nord de l'Italie, il y a déjà eu les premières émeutes".
Et ces émeutes montrent que la plupart des migrants ne veulent pas rester en Italie, parce qu'ils sont encore influencés par la politique d'invitation de Merkel et qu'ils veulent aller en Allemagne (en passant par l'Autriche). Et les autorités italiennes ne leur donnent de l'argent que s'ils s'engagent par écrit à quitter le pays dans les deux semaines.
La moitié du Nigeria (100 millions) veut venir en Europe
Pour l'experte du Moyen-Orient Karin Kneissl, qui a vécu pendant plusieurs années au Moyen-Orient, mais qui a aussi voyagé dans divers pays d'Afrique, ce n'est "pas surprenant". Parce que "la chancelière allemande Angela Merkel a tant déclenché. Bien sûr, son attitude inchangée et persistante dans la politique d'asile a eu un effet de pompe aspirante".
Par conséquent, pour Madame Kneissl le nombre de personnes qui veulent quitter leur pays d'origine pour tenter leur bonheur économique en Europe monte en flèche. Par exemple au Nigeria, sur 200 millions de personnes, 100 millions sont prêtes à quitter le pays immédiatement, c'est ce qui va attendre bientôt l'Europe. Mais même au Sénégal et au Ghana, qui se portent même mieux que certains pays d'Europe du Sud sur le plan du chômage, il y a une envie effrénée d'aller vers le nord.
Et si vous calculez que la population de l'Afrique de l'Ouest (actuellement 320 millions) va presque doubler d'ici 2050 à 650 millions, on peut imaginer à quoi va ressembler l'avenir de l'Europe si chaque migrant arrivant par bateau va être amené automatiquement sur le continent européen.
Aucun accord de rapatriement avec les pays africains
Un problème supplémentaire pour l'experte Kneissl consiste dans le fait qu'il n'existe presque aucun accord de rapatriement entre les pays africain et l'UE, ce qui rend donc impossible l'expulsion de ces migrants économiques vers l'Afrique.
L'analyse du service d'information est consacrée à ce sujet avec des termes étonnamment clairs qui enlèvent toute l'illusion: "L'absence de conditions juridiques ou techniques pour les rapatriements débouche souvent sur un statut de séjour à long terme des personnes concernées."
En langage clair, cela signifie que jusqu'à 90 pourcents des migrants qui ont réussi à venir jusqu'en Autriche y resteront. Un collaborateur du ministère a déclaré: «Par conséquent, nous devons protéger nos frontières le mieux possible."
Les migrants apportent les conflits interculturels en Europe
Un autre gros problème réside dans le fait que beaucoup de migrants venus en Europe perpétuent leurs conflits ethniques, sociaux et religieux aussi ici avec violence, non seulement comme le démontre l'exemple entre Kurdes et Turcs.
Car quotidiennement, des médias de toute l'Europe informent au sujet des conflits interculturels (bagarres, coups de couteau, etc.) entre les différents groupes ethniques, principalement des illégaux - et pas seulement dans les camps de réfugiés.
Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
http://lesobservateurs.ch/2016/09/05/experte-millions-de-migrants-economiques-africains-arrivent-on-ne-pourra-renvoyer/