[ Anna Kinberg Batra dirige le parti conservateur Moderaterna, deuxième formation politique du pays, menacé sur sa droite par l'ascension des Démocrates de Suède]

Il y a quinze ans, j’ai participé à l’écriture d’un projet de loi intitulé « Immigration libre ». Ma motivation était idéologique. « Si nous sommes sérieux quand nous parlons du droit à la liberté, cela doit signifier aussi libre circulation pour les personnes. »

Aujourd’hui, je pense différemment.

L’ouverture, ce n’est pas l’impuissance.[...] Chaque pays doit avoir un contrôle sur les personnes vivant sur son sol.

En peu de temps, la Suède [...] a reçu plus de personnes venant d’autres pays que tout autre pays comparable.

Dans le même temps, il est clair que la Suède n’a pas les moyens de fournir aux nouveaux arrivants une réelle opportunité de s’établir dans la société suédoise. [...] Seul un sur quatre des nouveaux arrivants venus en Suède en 2008 a un travail à plein temps. Il est clair que le gouvernement de coalition a échoué pour l’intégration.[...]

J’ai donc reconsidéré la politique des conservateurs sur l’immigration, avec un contrôle plus strict sur les frontières de la Suède, des permis de séjour temporaires et des exigences plus claires pour que les nouveaux arrivants subviennent eux-mêmes à leurs besoins.
[...]

Il y a ceux qui pensent que j’ai reconsidéré ma position pour des raisons tactiques. D’autres pensent que j’ai changé d’avis momentanément. Les uns et les autres se trompent. Je ne reviendrai pas à l’ancienne politique. Elle n’était pas viable.
(Traduction Fdesouche)

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VIA http://www.fdesouche.com/793067-suede-le-mea-culpa-danna-kinberg-batra