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david MIEGE
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7 juillet 2021 16:34

Au cours des 16 derniers mois et dans le contexte de la crise sanitaire due à la Covid-19, des milliers de médicaments ont été testés pour un repositionnement afin de lutter contre le SARS-CoV-2, dont un nombre important ont montré une potentielle activité anti-virale (23 composés comprenant l'hydroxychloroquine, l'azithromycine, l'amiodarone et 4 autres testés en essais cliniques).

Considérant ce chiffre important, une collaboration internationale entre l’Université de Californie à San Francisco (UCSF), le Quantitative Biosciences Institute, l’Institut Pasteur et Novartis a permis de démontrer que l’activité anti-virale in vitro était en fait induite par un mécanisme commun aux composés, la phospholipidose.

Ces travaux montrent l’importance de tester systématiquement la phospholipidose dans le cadre du repositionnement des médicaments afin d’affiner les critères permettant de sélectionner ceux qui pourront être proposés pour des essais cliniques. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Science le 22 juin 2021.
 

Depuis le début de l’épidémie de SARS-CoV-2, et au vu de l’urgence sanitaire, la communauté scientifique internationale a entrepris d’identifier des médicaments, déjà sur le marché, pouvant être repositionnés pour lutter contre la Covid-19.

Un nombre important a été identifié comme pouvant avoir un effet antiviral contre SARS-CoV-2 in vitro, ce qui a incité les chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco, du Quantitative Biosciences Institute, de l’Institut Pasteur et de Novartis à vérifier leur réelle efficacité dans le cadre de la lutte contre ce nouveau coronavirus. Leur collaboration internationale a permis de démontrer que l’activité antivirale de certaines molécules était en fait induite par un mécanisme annexe, commun aux différents composés, la phospholipidose.

La phospholipidose consiste en une accumulation excessive de phospholipides dans les tissus et un changement de la circulation cellulaire des phospholipides. C’est un phénomène toléré chez l'Homme à court terme, et présent à faible dose lors de l’utilisation de la plupart des médicaments. Ceci s’explique par le fait que l’effet thérapeutique des médicaments est plus important que l'effet secondaire de la phospholipidose.

Afin d’éclairer l’importance de cette étude, et l’impact de ces résultats pour les futures recherches liées au repositionnement de médicaments, Marco Vignuzzi, responsable de l’unité Populations virales et pathogenèse à l’Institut Pasteur et co-dernier auteur de l’étude, apporte son éclairage.

 

 

Marco Vignuzzi, responsable de l’unité Populations virales et pathogenèse à l’Institut Pasteur

Grâce à ce travail, nous montrons qu’il faudrait envisager de tester de manière systématique la phospholipidose au stade in vitro.

 

Copyright : Stéphanie Beaucourt

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