Biogaran représente à lui tout seul près d’un tiers des médicaments génériques produits en France. Mais cela pourrait très rapidement faire partie du passé. Pourquoi ?
La filiale française du groupe Servier va être revendue. À ce jour, deux candidats européens sont en lice : le fonds BC Partners et un autre en tandem avec un industriel français. Problème : les sommes évoquées sont plus faibles qu’escomptées, aux alentours de 700 millions d’euros.
La porte ouverte à un candidat indien ? Torrent Pharmaceuticals et Aurobindo Pharma sont sur les rangs, ce qui délocaliserait une grande partie des emplois, notamment en sous-traitance, et porterait un coup à la réindustrialisation de la France.
Bercy pourrait-il s’en mêler, eu égard à l’enjeu du secteur de la santé ? Une source du ministère indique aux Échos «suivre le dossier», mais ne souhaite pas faire de commentaires.
Reste que le secteur des génériques, aussi important soit-il, a un modèle économique délicat en France. Biogaran a fait des demandes d’augmentation de tarifs sur 24 médicaments, mais seules 8 ont été acceptées. Par exemple, la hausse de l'amoxicilline (produite par un sous-traitant dans le pays dans une usine de GSK) a été acceptée, mais se terminera en fin de mois. Sur 900 références, 150 présentent des marges négatives. D’autant que l’État prélève une somme sur le chiffre d’affaires des génériques.
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