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david MIEGE
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17 avril 2012 00:25

(…) L’homme est certes cultivé et maîtrise l’art de la dialectique avec un panache qui fait retrouver aux français le goût des tribuns qu’ils avaient perdu, faute d’orateurs charismatiques dans les partis de gouvernement.

http://img560.imageshack.us/img560/8273/melenchonmoscovici.jpg

Pourtant sa croisade du révolté de gauche, entreprise sur le tard, sonne faux au regard de son parcours politique.

Mélenchon n’est en réalité qu’un bourgeois socialiste qui s’est glissé avec talent dans le rôle du méchant.

Bourgeois, parce qu’il a pu s’embourgeoiser sous les ors du Sénat de 1986 à 2009 où nul ne l’a jamais entendu critiquer le train de vie fastueux de cette institution ni les privilèges d’Ancien Régime dont jouissent les sénateurs.

Député Européen depuis, Mélenchon qui se pose en révolutionnaire n’a jamais non plus remis en cause la gabegie financière de la Communauté Européenne  ou le pouvoir féodal de son administration et ce certainement en souvenir de son vote pour le traité de Maastricht en 92… Pour parler au nom du prolétariat, des exclus, et des « damnés de la terre » Besancenot ou Arlette Laguiller étaient quand même plus crédibles !

Ministre discipliné et plutôt absent de Lionel Jospin durant deux années, on ne l’aura  jamais surpris coupable d’un coup de gueule comme ceux qui valurent à Jean Pierre Chevènement plusieurs départs de ses ministères. Mélenchon qui entend aujourd’hui incarner « le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas » aura toujours été un militant obéissant de la Mitterrandie.

Cette méchanceté qu’il affiche aujourd’hui n’est en réalité que le paravent d’un écorché vif qui aura souffert de ne jamais avoir été reconnu à sa juste valeur par le parti socialiste.

En 97, au congrès de Brest, Mélenchon s’était présenté au poste de premier secrétaire contre François Hollande et n’avait recueilli que 8,81% des suffrages de ses camarades.

http://img845.imageshack.us/img845/1691/9601321369001.jpg

Le candidat du peuple fut vivement humilié par cette défaite et dut avaler d’autres couleuvres par la suite. Lors des négociations en vue du second tour, Mélenchon aura certainement tout cela en mémoire. Hollande et ses amis socialistes regretteront alors de l’avoir rendu méchant.

Lyon mag

 

mots clefs : Mélenchon, Hollande, Besancenot, Arlette Laguiller

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
17 avril 2012 00:24

bilan Sarkozy 10 chiffres


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
17 avril 2012 00:05
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
16 avril 2012 00:16

Dix candidats ou leurs soutiens participeront, lundi 16 avril à partir de 22h 25, à l’émission « Mots croisés » animé par Yves Calvi sur France 2. Les téléspectateurs et les internautes peuvent déjà poser leurs questions aux candidats sur Facebook.

Cinq candidats à l’Elysée participeront, lundi 16 avril au soir, à l’émission « Mots croisés » sur France 2. Nicolas Sarkozy, François Hollande, ainsi que Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou et Marine Le Pen ont délégué un représentant.

Cinq candidats présents

Les candidats Eva Joly (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Nathalie Arthaud (LO), Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès), Philippe Poutou (NPA) seront eux-mêmes présents sur le plateau de l’émission.

En revanche, comme prévu, MM. Sarkozy et Hollande seront représentés, respectivement par Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat de l’UMP, et Jean-Marc-Ayrault, conseiller spécial de son rival socialiste.

M. Mélenchon (Front de gauche) a délégué son directeur de campagne François Delapierre, Mme Le Pen (Front national) son directeur stratégique et porte-parole Florian Philippot, et M. Bayrou (MoDem) sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, précise la chaîne publique dans un communiqué.

Les dix personnalités seront toutes en plateau en même temps mais « interrogées chacune à leur tour par thème ». [...]

Source : France TV

 

 

mots clefs : hollande, Sarkozy, Marine Le Pen, Mélenchon, Philippe Poutou, Eva Joly

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
16 avril 2012 00:14

aubry_fric 

A l’occasion d’un déplacement à Strasbourg, où elle venait promouvoir la candidature de François Hollande, le candidat de « la gauche molle », selon ses propres mots, la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry a disposé de l’Hôtel de ville pour tenir une conférence de presse. Un mépris des règles démocratiques dénoncé par le conseil municipal strasbourgeois.

 

 

 

Le 22 mars, Martine Aubry venait à Strasbourg pour vanter les mérites de son ennemi juré, François Hollande. A cette occasion, le maire PS de la ville, Roland Ries, a mis à la disposition de la femme politique les salons de l’Hôtel de ville, alors qu’il est interdit d’utiliser un bien public dans le cadre d’une campagne politique.

Une nouvelle manière, pour les socialistes, de cracher sur la démocratie et les biens publics, qu’ils considèrent comme la propriété du parti. Cet abus n’a pourtant pas été toléré par le groupe politique d’opposition centriste, Strasbourg au centre, dont le représentant,  Jean-Charles Quintiliani, a déposé une interpellation à l’ordre du jour du prochain conseil municipal (lundi 16 avril), pour dénoncer ces pratiques féodales du Parti socialiste. Voici un extrait significatif de cette interpellation publique :

« Monsieur le maire, vous avez utilisé le lieu le plus symbolique appartenant à la collectivité, ainsi que ses moyens et son personnel pour mener une action de campagne électorale. Or, il est interdit d’utiliser les moyens d’une personne morale publique pour mener campagne. [...] Vous ne pouvez utiliser (l’hôtel de ville, ndlr) à vos fins partisanes, comme simple annexe d’un QG de campagne. »

La campagne de Hollande financée par nos impôts ? La numéro un du parti favori pour l’élection présidentielle prise en flagrant délit de ce qui ressemble bien à un abus de bien sociaux. Quel journaliste traitera de l’affaire et ira chercher les réponses à ces questions ? Aucun ! Comme toujours depuis le début de cette campagne : deux poids, deux mesures…

 

mots clefs :  Hollande,  Parti socialiste, martine Aubry

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
15 avril 2012 00:20

Le scandale est bien réel :

"C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction.

Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans".

>> Lisez la suite, c'est vous qui payez!

Retraites dorées

D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second...

6.000 € mensuels sans rien faire

Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale »...

Une retraite sans rien faire

De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils. Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services.

 

 

mots clefs : socialisme, retraites dorées, mafia,

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
15 avril 2012 00:06

L’enquête de la « Boussole présidentielle » qui se base sur les 9.300 personnes (sur 70.000) qui ont répondu à deux questionnaires très précis de la Boussole et qui ont déclaré voter Marine Le Pen au premier tour montre qu’il y a une réelle adhésion aux idées de Marine Le Pen.

 


Si on devait faire un rapide profil type de l’électeur de Marine Le Pen, ce serait plutôt un homme, âgé de 35 à 69 ans, plutôt peu diplômé, qui dit s’en sortir plutôt plus difficilement par rapport aux autres au quotidien et qui est pessimiste pour son avenir personnel et celui de la France.

 «Traditionnellement, il y avait une forte différence entre les hommes et les femmes sur le vote FN, les femmes ayant plus de réticence à voter pour Jean-Marie Le Pen», rappelle Anne Jadot. Le 21 avril 2002, par exemple, Jean-Marie Le Pen aurait été premier du premier tour si seul le vote des hommes avait été compté et troisième si seul celui des femmes l’avait été. «Mais cette barrière du genre semble être en train de sauter, peut-être parce que le candidat est une candidate et grâce à l’équation personnelle de Marine Le Pen», une femme divorcée, qui a travaillé et élevé ses enfants, note-t-elle, relevant très peu de différences sur l’image de la candidate. […]

«Ce n’est pas un vote protestataire, il y a une réelle adhésion aux idées de Marine Le PenC’est assez nouveau car dans toutes les études qu’on faisait depuis les années 80, une part non négligeable des électeurs ne souhaitait pas que Jean-Marie Le Pen soit élu. Il ne s’agit plus d’utiliser le bulletin de vote pour pousser un ‘coup de gueule’ comme à l’époque de Jean-Marie Le Pen», analyse Anne Jadot.

Il y a une réelle correspondance entre le positionnement de Marine Le Pen et ceux de ses électeurs sur la Boussole présidentielle: plutôt au centre sur l’axe économique (car mêlant des positions très libérales mais aussi très protectionnistes en faveur des salariés) et très conservatrice sur l’axe des valeurs.

Source : 20 minutes

 

mots clefs : Marine Le PEn, FN, vote protestataire

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
14 avril 2012 00:58

Le Front de gauche s’est livré jeudi à une attaque en règle contre les médias, les accusant d’utiliser les « argumentaires du FN » à l’encontre de son candidat Jean-Luc Mélenchon, y voyant « un mépris du peuple ». [...]

Hebergeur d'imageQuand les médias parlent de M. Mélenchon comme « l’idiot utile du système », c’est un « argumentaire recopié tel quel des argumentaires du FN », on a « le sentiment que Marine Le Pen leur manque » alors que le « risque apparaît que nous passions devant » elle au premier tour, a-t-il affirmé. Parlant de « viol de l’éthique journalistique la plus élémentaire », il a jugé que cela allait « jusqu’à contaminer la Une du Monde qui annonce que Marine Le Pen serait en tête chez les jeunes » dans un sondage qui serait, selon lui, un simple « recollement d’enquêtes d’opinion » sur « 300 personnes en tout et pour tout ».

Hebergeur d'image
La couverture incriminée

Mais « la palme revient sans doute au Nouvel Observateur, journal de la deuxième gauche brejnévienne » qui, dans sa dernière édition, caricature M. Mélenchon avec « les yeux bridés et la peau foncée pour en faire le croisement d’un singe et d’un Chinois ». C’est un « document de propagande » pour dire « il faut tout sauf voter Jean-Luc Mélenchon », a-t-il poursuivi. [...]

 Jean-Marc Morandini

 

 

mots clefs : Mélenchon, 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
13 avril 2012 00:44

Petite sélection de la « Convention égalité réelle » adopté par le Conseil national du parti socialiste le 9 novembre 2010 et qui sera mit en œuvre par François Hollande s’il accède à la présidence de la République :

(« Retrouver la justice pour bâtir l’égalité réelle » consultable ici)

Carte scolaire

Il faudra dépasser la logique strictement territoriale et introduire des critères sociaux et scolaires dans le nouveau dispositif de sectorisation, notamment en créant un indice de mixité sociale. Par ailleurs, une juste contrepartie du financement public dans les établissements privés sous contrat impose qu’ils soient également soumis à des objectifs de mixité sociale.

La co-éducation

- Nous favoriserons la co-éducation : enseignants, parents et plus largement les référents adultes intervenant dans le parcours de l’enfant (soutien scolaire, activités périscolaires, bibliothèques, éducation populaire…), tous doivent trouver le cadre fédérateur permettant de favoriser la synergie, le dialogue et les échanges.

Les emplois publics

Mettons fin aux discriminations par la loi. Certains emplois privés et publics sont dits « fermés »,
c’est à dire réservés aux titulaires de la nationalité française.  Ce sont 7 millions d’emplois qui sont interdits partiellement ou totalement aux étrangers.

 …En ce qui concerne les emplois privés, de nombreuses professions sont interdites aux étrangers, certaines depuis les lois du gouvernement de Vichy. Cette liste des emplois réservés sera révisée pour mettre  fin à ces discriminations aujourd’hui sans fondement.

 

mots clefs : hollande, programme 2012, immigration

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
13 avril 2012 00:34

Clip officiel de campagne de François Hollande par francoishollande

 

Tout pour les "minorités" et la diversité, rien pour les Français de souche. Vous voulez plus d'immigrés, plus de CMU, plus d'impôts ?

Vous voulez prendre à ceux qui travaillent pour donner à ceux qui chôment ? Vous voulez supprimer le quotient familial et donner plus d'allocations aux mères allogènes d'une tripotée d'enfants ?

 

Votez Hollande !

 

Source

 

mots clefs : hollande, impôts, 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
12 avril 2012 02:21

Le : 09 Avril 2012

Cher Jean-Luc Mélenchon, et si on parlait des travailleurs?

Nos voisins et amis helvétiques sont, dit-on, les meilleurs observateurs de la politique française. Leur proximité géographique, la similitude de la langue pour beaucoup et leur imprégnation de notre culture les rendent curieux et surtout perspicaces pour tout ce qui se passe dans l’hexagone.

Fathi Derder, parlementaire suisse, membre du parti libéral, journaliste, qui connaît bien nos institutions et nos mécanismes politiques a lancé une lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidence de la République. Polémia en fait profiter ses lecteurs.

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Cher Jean-Luc,

Or donc, vous plaignez les Suisses. Je vous ai entendu lundi sur Europe 1: vous nous plaignez d'avoir refusé deux semaines de vacances supplémentaires. Ainsi, nous aurions été intimidés par nos méchants patrons. Vous précisez même: « Je comprends parfaitement que le patronat suisse utilise tous les arguments, dont la peur et l'insulte, contre les travailleurs ». Je ne doute pas que vous le compreniez: la peur et l'insulte, c'est votre truc. Mais bon. Restons concentré sur le fond de votre propos. Vous dites comprendre les patrons. En fait, vous ne comprenez rien du tout, une fois de plus.

Il est vrai que nous avons refusé ce week-end l'initiative « six semaines de vacances pour tous ». Pour le reste, une ou deux précisions s'imposent. La première: une partie de la gauche était opposée à l'initiative. Quant aux patrons, loin de la peur et de l'insulte, ils ont agi avec responsabilité. Une responsabilité citoyenne. Un concept qui vous échappe peut-être.

Ce que les Suisses ont compris, eux, c'est que plus de vacances, c'est plus d'heures sup. Ce que les Suisses ont compris aussi, mon cher Jean-Luc, c'est que le patron est le partenaire de l'employé. Nous appelons cela la paix du travail. A la grève systématique, nous privilégions le dialogue, le partenariat social. De vraies négociations branche par branche, entre gens bien élevés, sans peurs, ni insultes. Sans méthodes de voyous. Conséquence: notre marché du travail est souple, flexible et redoutablement efficace. Sans chômage, ou presque.

Le choix du peuple suisse correspond à sa maturité politique. La démocratie directe implique un grand sens des responsabilités. Il ne suffit pas de balancer des slogans en chantant Ferrat. Il faut penser aux conséquences, aussi.

D'ailleurs, le résultat de ce week-end n'est pas serré: l'initiative pour plus de vacances s'est naufragée dans les urnes, faisant l'unanimité des cantons contre elle. En Suisse centrale, l'objet a été littéralement balayé, rejeté par plus de 80% des votants. Avouez que ça fait beaucoup de Suisses tétanisés par le patronat! Et la Suisse romande ne fait pas exception, bien que proche de vous. Certains disent même que la proximité de la France a joué contre l'initiative: pour le patron des patrons suisses, « le modèle français a fait figure de repoussoir ».

Amusant. Comme toute la campagne en cours chez vous. J'entendais l'autre jour Philippe Poutou à la radio. Il est marrant, lui. Il parlait de vous (entre autres). L'homme du Nouveau parti anticapitaliste y dénonçait notamment les professionnels de la politique qui « ne connaissent rien au monde du travail » (comme vous). S'en est suivi une apologie du candidat salarié (comme lui). L'homme du combat contre le capitalisme n'en finissait plus de valoriser le salarié. Sans se rendre compte, visiblement, que le salarié n'existe pas sans « salariant ». En français, son patron. Le capitaliste qu'il aime tant détester.

D'abord je riais, amusé. Puis je me suis rendu compte que j'étais d'accord avec Poutou sur un point: celui qui vous concerne. Il y a quelque chose de bizarre à entendre ces pros de la politique qui ne connaissent pas la réalité du monde du travail... mais qui en parlent quand même! D'abord ça fait bizarre. Et puis, quand ils se mettent à critiquer des citoyens travailleurs responsables, ça devient carrément surréaliste.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mon cher Jean-Luc, vous n'en avez pas parlé à Europe 1. Vous avez préféré poursuivre sur la voie de l'insulte et de la peur, en qualifiant la Suisse de « coffre-fort de tous les voyous de la terre ». Ah! Nouvelle erreur, mon cher Jean-Luc: la Suisse n'est pas un coffre-fort, la Suisse est un pays de travailleurs dont vous devriez vous inspirer. En commençant par vous mettre au travail vous-même, au lieu de gloser sur les vacances des autres, du haut de votre perchoir de rentier de la politique.

Non, donc, la Suisse n'est pas un coffre-fort. D'une part - peut-être cela vous a-t-il échappé - notre pays renonce actuellement au secret bancaire. Mais surtout, l'argent qui va bientôt inonder nos coffres ne sera pas celui de voyous, mais d'honnêtes travailleurs français dont l'Etat souhaite confisquer l'intégralité des revenus, ou presque. Pour financer, notamment, une partie de la campagne qui vous permet de nous assommer publiquement de contre-vérités. C'est à se demander qui est le voyou: le travailleur, ou le politique qui vit de l'argent du travailleur?

Dans l'attente impatiente de vous réentendre parler de la Suisse, je vous adresse, cher Jean-Luc, mes plus laborieux messages.

Fathi Derder
Parlementaire suisse, membre du parti libéral radical, journaliste
Le Huffington Post
13/03/2012

 

mots clefs : maturité politique, chômage,  Suisses, semaines de vacances,  Mélenchon

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
12 avril 2012 00:47

Alain Mathieu relève les contradictions du projet de Nicolas Sarkozy. Extrait :

"Le chiffrage du programme a été fait si rapidement que les économies de dépenses de personnel y ont été comptées deux fois : une première fois comme économies dues à la RGPP (revue générale des politiques publiques) (6 milliards) et une deuxième fois comme économies de dépenses de personnel  proprement dites (7 milliards dont 2,5 pour les frais de personnel des collectivités locales de plus de 30 000 habitants, chiffre bien peu réaliste quand on sait que la RGPP n’a procuré chaque année que 0,2 milliard d’économies de dépenses du personnel de l’État).

Quant à la Prime pour l’emploi, la sixième des 32 propositions annonce qu’elle sera « intégrée » au salaire, ce qui procurera une « hausse du salaire net des salariés de 840 euros par an » pour sept millions de salariés. Elle ne sera donc pas supprimée et aucune économie ne peut en être attendue

Cependant le chiffrage du programme comporte l’économie suivante : « suppression de la prime pour l’emploi (2,5 milliards) ». Où est la vérité ?"

 

 

mots clefs : Sarkozy, 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
11 avril 2012 02:00
Marine Le Pen : "Oui la France" avec 12 engagements
Face à Nicolas Sarkozy, avocat de profession comme elle, Marine Le Pen veut être présente au 2e tour en 2012 comme son père l'a été en 2002 face à Jacques Chirac. Un père qui a été un allié politique du père de François Hollande. A J-14 du 1er tour, les derniers pronostics la placeraient au coude à coude avec Jean-Luc Mélenchon pour la 3e place. 

1. Stopper l’immigration et instaurer la priorité nationale pour l’emploi, le logement et les aides sociales. 
2. Assurer la sécurité des Français par l’application de la tolérance zéro. 
3. Restaurer la morale publique et redonner la parole au peuple français par le recours au référendum pour les choix politiques importants. 
4. Rétablir de véritables services publics sur tout le territoire national en assurant notamment un accès pour tous à des soins de qualité. 
5. Aider les familles par l’instauration d’un revenu parental. 
6. Réorienter l’école dans son rôle de transmission des savoirs. Rétablir l’autorité et la méritocratie. 
7. Réindustrialiser la France par des protections raisonnables aux frontières. 
8. Se libérer de la tutelle des marchés financiers pour sortir de la spirale de la dette. 
9. Renégocier les traités européens pour retrouver la souveraineté nationale. 
10. Imposer la laïcité républicaine face aux revendications politico-religieuses. 
11. Retrouver l’indépendance diplomatique et militaire de la France. 
12. Revaloriser les salaires les plus modestes et les pensions de retraite pour améliorer le pouvoir d’achat. Instaurer une véritable justice fiscale par la simplification et la progressivité des impôts.

http://www.frontnational.com/pdf/projet_mlp2012.pdf http://www.frontnational.com/pdf/projet_mlp2012.pdf 

Nathalie Arthaud : "Les travailleurs n'ont pas à payer la crise du capitalisme" autour de 3 idées

Un programme de la candidate communiste consultable sur le site internet de Nathalie Arthaud. 

1. Pour mettre fin au chômage, il faut imposer au grand patronat l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ; il faut imposer à l’État des embauches dans les services publics déjà existants ou encore à créer, utiles à toute la population ; 
2. Pour assurer un pouvoir d’achat convenable pour tous, il faut imposer l’augmentation de tous les salaires et de toutes les retraites et pensions. Il faut garantir ce pouvoir d’achat par l’indexation automatique des salaires, retraites et pensions sur le coût de la vie, mesuré par la population travailleuse elle-même ; 
3. Pour démontrer que tout cela est possible, réaliste, et que la classe capitaliste peut en assurer le financement sans même se retrouver sur la paille, il faut imposer le contrôle des travailleurs sur les entreprises industrielles et bancaires, en commençant par supprimer le secret des affaires. 

Programme : Les positions de Nathalie Arthaud.


François Bayrou : "La France solidaire" avec 139 propositions

Un programme très détaillé pour l'unique candidat centriste à l'élection présidentielle. Ne sont ici reprises que les 1ères phrases de chaque point développé par François Bayrou. 

1. Un objectif : atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 en répartissant à part égale l’effort de redressement des finances publiques entre recettes et dépenses, à hauteur de 50 milliards d’€ de baisse des dépenses et 50 milliards d’€ de hausse des recettes; à cet effet, inscrire la « règle d’or » de discipline budgétaire dans la constitution ; 
2. Agir sur les dépenses : maintenir le niveau de la dépense publique en 2013 et 2014 au niveau de la dépense 2012 ; réexaminer en profondeur toutes les missions, l’organisation et le train de vie de l’Etat (économies de fonctionnement, subventions...) ; 
3. Agir sur les recettes : au titre des niches fiscales et sociales, donner un coup de rabot général de 15% sur 3 ans et supprimer les niches non fondées, comme l’exonération de l’impôt sur le revenu des heures supplémentaires, la « niche Copé », ou la déduction d’intérêt au titre des emprunts pour prises de participation ; 
4. Mettre en place une taxe sur les transactions financières internationales avec les partenaires européens ; 
5. Créer une Haute autorité de lutte contre la fraude fiscale et sociale, composée de magistrats, pour lutter contre toutes les formes de fraude. 
6. Créer un Commissariat national aux stratégies. 
7. Simplifier les contraintes administratives et fiscales parce qu’une entreprise, comme une famille, a besoin de visibilité, et pas d’un paysage juridique en perpétuel mouvement ; 
8. Mettre en réseau les grandes entreprises et les PME, pour créer une complémentarité profitable, encouragée par un avantage fiscal lorsqu’il y aura investissement en faveur des PME ; 
9. Créer un outil de financement propre : un établissement financier, régionalisé, associant les collectivités locales, dédié au financement des PME et des entreprises de taille intermédiaire ; 
10. Engager une réflexion conduisant à un allègement progressif d’une part significative des cotisations assises sur le travail ; 
11. Permettre aux entreprises de moins de 50 salariés, aux artisans et aux commerçants de créer un emploi sans charges, pendant deux ans, si elle recrute un jeune en premier emploi ou un chômeur sous la forme d'un CDI (à condition de n'avoir pas préalablement supprimé de poste de travail) ; 
12. Créer un label indépendant pour que les consommateurs puissent connaître la provenance, ou la part française des produits qu’ils achètent ; 
13. Soutenir l’économie sociale et solidaire en leur facilitant l’accès à la commande publique et en promouvant l’innovation sociale ; 
14. Créer une zone économique autonome dans le monde Internet, dans laquelle on expérimentera un certain nombre de règles mises en place par les créateurs d’entreprises eux-mêmes ; 
15. Elaborer une stratégie nationale de développement fondée sur l’expertise du Conseil national du numérique et de l’ensemble des acteurs concernés ; 
16. Etendre aux business angels les avantages fiscaux dont bénéficient les fonds de capital risque et reconfigurer OSEO et le FSI ; 
17. Adopter une démarche positive du respect du droit d’auteur par le développement de l’offre de téléchargement à bas prix ; 
18. Faire de l’ouverture des données publiques non nominatives un droit garanti pour tous les citoyens et encourager les entreprises à ouvrir l’accès à leurs données ; 
19. Rénover le dialogue social pour adapter l'entreprise aux contraintes extérieures. 
20. Etendre le rôle des comités d’entreprise à la négociation des conditions de travail et des rémunérations ; 
21. Ouvrir aux salariés les conseils d’administration et les comités des rémunérations des entreprises, avec droit de vote ; 
22. Créer un droit effectif à la formation tout au long de la vie, matérialisé par l’ouverture d’un compte formation continue personnel ; 
23. Soutenir la formation professionnelle qui est un facteur d'accès au premier emploi, de sécurisation des parcours professionnels et de reconversion. 
24. Fluidifier le marché de l’emploi en mutualisant davantage les moyens de Pôle Emploi, des CCI, des maisons de l’emploi et des missions locales pour capter les emplois en entreprise et notamment dans les TPE et PME ; 
25. La politique agricole commune dans le cadre de la réforme en cours à l’horizon 2013 sera défendue avec trois objectifs non négociables. 
26. Encourager la filière viticole française qui a des atouts considérables ; redynamiser les filières de nos industries agro-alimentaires ; favoriser une conception nouvelle des bateaux de pêche, consommant moins de gasoil et la co-expertise scientifique sur la pêche en réunissant des scientifiques désignés par les autorités politiques et des scientifiques désignés par les pêcheurs ; 
27. Etudier la séparation des banques de dépôt et les banques d’affaires ; 
28. Réguler strictement les marchés dérivés et de matières premières pour empêcher les opérations spéculatives ; 
29. Lutter effectivement contre les paradis fiscaux en pénalisant les établissements bancaires qui y ont recours ; 
30. Mettre un terme aux tarifications abusives en renforçant la transparence entre les banques 
31. Financer les politiques de développement durable : créer un fonds d’investissement dédié au développement durable 
32. Rénover le bâti ancien pour limiter nos émissions de CO2 : simplifier et amplifier significativement le mécanisme des certificats d’économie d’énergie ; Créer un organisme public / privé pour accompagner les projets de rénovation énergétique 
33. Organiser un débat sur l’avenir de la production électrique en France, dès le début de la mandature, dont l’objectif est de définir un scénario et une feuille de route à un horizon 2030 
34. Conforter l’indépendance de l’Agence de Sureté Nucléaire en intégrant des experts européens et en donnant aux citoyens la possibilité de poser des questions avec obligation pour l’agence de donner une réponse publique ; 
35. Stabiliser et simplifier les règlementations administratives et fiscales pour les énergies renouvelables sur les 20 prochaines années ; 
36. Créer un consortium européen de l’énergie renouvelable, à l’image d’EADS, en lien avec nos partenaires européens ; 
37. Préserver la biodiversité : limiter l’imperméabilisation des sols en France à terme à 10 % maximum du territoire, en modulant notamment les dotations de l’Etat en fonction de la maitrise de l’étalement urbain ; 
38. Moduler dans un cadre européen l’impôt sur les sociétés en fonction de leurs performances environnementales ; 
39. Ecrire un Contrat de progrès entre l'école et la nation qui garantira le maintien des moyens et précisera les objectifs que la nation assigne à son école ; 
40. Maintenir le nombre d’enseignants, ainsi que le décret qui définit leur statut ; Défendre les concours de recrutement nationaux qui sont la voie la plus républicaine et la plus légitime pour sélectionner les enseignants du seconde degré ; 
41. Pour les élèves : consacrer 50 % du temps de travail à l’école primaire à la langue française ; Faciliter le repérage précoce des difficultés psychoaffectives ; Limiter l’emploi du temps des élèves à 28h maximum en reconstruisant les rythmes scolaires ; Penser le nombre d’élèves par classe en fonction de la réalité de la classe, 
42. Pour les parents : Créer des écoles associatives de parents, pour aider ceux qui ont des difficultés à accompagner leur enfant ; 
43. Permettre aux élèves de l’enseignement professionnel de découvrir les métiers, à travers une information sur les métiers tout au long du collège, la découverte des entreprises et des chantiers ; 
44. Ouvrir les établissements scolaires en dehors des heures de cours à la demande d'éducation de la société ; 
45. Réfléchir à l’organisation d’un baccalauréat d’excellence littéraire et scientifique, 
46. Défendre le principe européen du fair-play financier (on ne dépense pas plus que ce que l’on gagne) et réguler les salaires des sportifs ; 
47. Renforcer les contrôles antidopage grâce à l’intervention de médecins indépendants ; 
48. Reconnaître le travail effectué par les fédérations sportives et améliorer leurs relations avec l’Education nationale ; Encourager le sport à l’école dans le cadre du réaménagement des rythmes scolaires ; 
49. Préserver le système français et européen de passerelles entre le sport amateur et le sport professionnel ; 
50. Préserver le service public national de l’enseignement supérieur, dans le statut des enseignants, dans la délivrance des diplômes et dans son mode de fonctionnement 
51. Ouvrir une concertation pour définir l'organisation et les moyens nécessaires à l'enseignement supérieur et de la recherche pour lui permettre de relever les défis du futur ; 
52. Adopter une loi d'orientation pour la recherche (2013-2017) qui aura pour but de redonner une perspective à la recherche, de préciser les priorités et le rôle respectif des divers organismes ; 
53. Améliorer la vie étudiante par l'ouverture nocturne des équipements universitaires, bibliothèques, installations sportives et lieux de vie, assurée par des étudiants bénéficiant d’une bourse à cet effet ; 
54. La culture doit être partie prenante du redressement de la France. Insérer l’enseignement artistique dans les programmes scolaires ; 
55. Mettre en place des conventions de développement culturel passées entre l'Etat et les collectivités locales, pour une période de 5 ans (celle des contrats de projet Etat-régions) et une aide dégressive au démarrage des petites structures et compagnies ; 
56. Faire adopter une loi sur la réhabilitation du patrimoine ; 
57. Faire ratifier par la France la Charte des langues régionales ou minoritaires ; Mettre en œuvre dans le secteur de la Francophonie une politique déterminée pour promouvoir notre langue ; 
58. Instaurer un régime de retraite par points. Il s'agit d'un régime fondé sur le principe de répartition auquel nous sommes attachés et sur des droits individuels acquis par le salarié. 
59. Rééquilibrer les petites retraites (agriculteurs, commerçants, conjoints) à travers un plan de rattrapage inscrit dans la nouvelle loi-cadre qui redéfinira l'architecture de la retraite. 
60. Mettre en place un « Bouclier santé » destiné à couvrir les personnes qui sortent des minimas sociaux et qui ne sont pas pris en charge par la Couverture Maladie Universelle (CMU) financé par une meilleure gestion de l’argent alloué à l’aide complémentaire santé ; 
61. Réorienter profondément la politique de santé publique vers la prévention ; 
62. Rendre confiance aux médecins hospitaliers et de ville en reconnaissant la primauté de l’acte médical sur les contraintes administratives ; Modifier la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoire (HPST) pour passer d’une logique purement gestionnaire et administrative à une construction en réseau sur le territoire qui donne la priorité aux patients et aux médecins ; 
63. Instaurer des services médicaux de proximité (Urgences, maternité, soins ambulatoires), en amont des plateaux techniques des hôpitaux, pour lutter contre les « déserts médicaux » et garantir les soins à tous les malades et à tous les territoires ; 
64. Revaloriser la filière de médecin généraliste au cours des études médicales avec la mise en place de matières d’enseignement spécifiques, de stages plus précoces et plus nombreux ; 
65. Initier un « plan santé » pour prévenir les conduites addictives des jeunes (sensibilisation, information et prévention) et mobiliser les étudiants en médecine pour lutter contre les addictions dans les établissements scolaires ; Encourager une politique de prévention-santé dès l’école primaire (soins dentaires, lunettes, obésité...) ; 
66. Développer une politique de santé au travail et de prévention des maladies professionnelles ; 
67. Créer une Autorité indépendante chargée de l’alerte, notamment en matière de santé et de sécurité sanitaire, et constituée d’experts totalement indépendants, dont la mission sera de déclencher l’alerte à temps avec des éléments tangibles. 
68. Lutter contre la surconsommation de médicaments et la multiplication des médicaments à service médical rendu insuffisant ; 
69. Lancer un plan « Face à la dépendance » qui devra capitaliser sur l'expérience acquise et qui fera jouer tous les leviers disponibles, recherche médicale et pharmacologique, amélioration de la prise en charge dans les maisons de retraite et les hôpitaux, construction d'une offre plus abordable pour les familles, appui aux aidants et mise en œuvre de la solidarité nationale ; 
70. Rendre effective la loi sur l’accessibilité des bâtiments publics, en faisant établir une cartographie, une planification et un agenda afin que tous les édifices et les transports publics soient accessibles ;` 
71. Mettre en place une mutuelle logement obligatoire pour les locataires qui garantisse les risques d’impayés et supprime les cautions ; Cela favorisera le retour sur le marché des logements vacants ; 
72. Porter le pourcentage de la loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbain (SRU) à 25% de logements sociaux dans les zones en tension et instaurer le blocage des dotations de l’Etat pour les communes qui ne la respectent pas ; Imposer la mixité sociale dans les programmes immobiliers ; 
73. Convoquer une Conférence Nationale du Logement qui définira les objectifs nationaux de construction, déclinés par région, 
74. Créer des « préfets de la cohésion sociale et du logement » dans les zones en tension en matière de logement social qui pourront prendre l’ensemble de la responsabilité « urbanisme » jusqu’à la délivrance des permis de construire ; 
75. Créer un observatoire des loyers qui rendra public les loyers, zone par zone et opposable aux tiers. La taxation sera utilisée pour corriger les abus ; 
76. Mettre en place des formules de logement « ultra social » en regroupant 3 ou 4 logements sociaux autour d’un animateur social. Ce type de logement-relais sera imposé dans chaque plan local de l’habitat ; 
77. Mettre en place des programmes de cession des terrains de l’Etat à des fins de construction sociale ou avec engagement de prix de sortie accessible ; 
78. Concrétiser ces actions par une loi de programmation de cinq ans autour d’un nouveau plan de cohésion sociale. 
79. Créer un ministère de l’Egalité, qui s’occupera de toutes les égalités nécessaires en France et de la lutte contre les discriminations ; 
80. Généraliser les bourses au mérite pour mieux reconnaître les réussites issues de l’immigration ; 
81. Insérer dans la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) des indicateurs précis sur le genre, l’âge, le handicap et l’origine et contraindre les entreprises de plus de 500 salariés comme les administrations à faire des progrès chiffrés sur ces critères ; 
82. Créer un contrat de vie partagée, sans connotation de vie de couple, qui permettrait de sécuriser et d'encourager à la vie commune ; 
83. Reconnaître le droit de vote aux élections municipales aux étrangers qui résident en situation régulière en France depuis au moins 10 ans ; 
84. Mener une politique de rigueur à l’encontre des étrangers qui entrent sur le territoire de manière illégale, mais régulariser les étrangers sans papiers, sous condition de travail, d’insertion, de logement et de maîtrise de la langue ; 
85. Renforcer l'obligation de parité dans le cadre du référendum de moralisation de la vie publique pour que l'on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique ; 
86. Garantir l’égalité salariale entre hommes et femmes en pénalisant financièrement les entreprises peu vertueuses et combattre la multiplication des contrats à durée déterminée à temps partiel qui frappent particulièrement les femmes, dans le cadre de la mise en place du contrat de travail unique ; 
87. Faire voter une loi-cadre sur la violence conjugale, afin d’améliorer la prévention et l’accompagnement des femmes qui en sont victimes ; 
88. Reconnaître le lien parental avec le deuxième parent pour préserver les droits de l’enfant adopté par un célibataire homosexuel. Pour les couples désirant un engagement, reconnaître l’égalité de droits sous forme d’une union reçue en mairie et inscrite à l’état-civil. 
89. Composer un Gouvernement resserré de moins de 20 membres ; Mettre fin au cumul du mandat et d'une fonction locale pour les députés, le limiter pour les sénateurs ; Supprimer les délégations de vote au Parlement, avec présence obligatoire et caractère public de tous les scrutins ; Supprimer la myriade de micro-partis de complaisance, destinés à contourner les règles de financement de la vie politique et des campagnes électorales ; Interdire pour dix ans le retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption ; 
90. Adopter une loi électorale plus juste et plus représentative, avec la réduction du nombre des députés à 400 environ, dont les 3⁄4 seront élus au scrutin majoritaire actuel et 1⁄4 à la proportionnelle. Cette combinaison permettra une représentation de tous les courants dépassant le seuil de 5 % des suffrages exprimés et la constitution d'une majorité à l'Assemblée nationale ; Réduire, dans une proportion comparable, le nombre des sénateurs ; Reconnaître le vote blanc, à toutes les élections, comme suffrage exprimé ; Renforcer la règle de la parité hommes- femmes ; 
91. Définir par la loi les conflits d'intérêts, comme l’interférence entre l’exercice d'une mission de service public et la satisfaction d'un intérêt privé ; Rendre obligatoire une déclaration des intérêts privés avant l'entrée en fonction, étendre les règles d'incompatibilité, créer une Autorité nationale de déontologie de la vie publique pouvant être saisie par tout citoyen ; 
92. Affirmer l’indépendance des médias. Elaborer de nouvelles règles applicables à la détention du capital des médias pour mieux assurer le pluralisme de l'information ; Mettre fin à la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le chef de l’Etat ; Créer un grand service audiovisuel extérieur, avec la rationalisation des offres de TV5 et de France 24 ; Préserver l’indépendance de l’Agence France-Presse ; 
93. Privilégier exclusivement la compétence, l’expérience, la capacité personnelle et la loyauté pour progresser au sein de l’Etat ; Etablir une procédure nouvelle applicable aux plus hauts emplois pour éviter les nominations de complaisance : soumission, après audition, à une véritable approbation parlementaire ; 
94. Nommer un gouvernement d’unité nationale composé d’hommes et de femmes issus des grandes familles de pensée de notre pays, à l’exception des extrêmes qui n’adhèrent pas aux valeurs sur lesquelles notre civilisation repose ; Ouvrir la majorité parlementaire à toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans le projet présidentiel choisi par les Français le 6 mai, capables de privilégier l’intérêt du pays sur l’intérêt d’un parti ; 
95. Incarner une présidence impartiale. Le Président est celui qui inspire l'action politique, qui en garantit la concrétisation. Il a le devoir de fédérer, de représenter le peuple tout entier. 
96. Confier au Premier ministre la conduite de l’action gouvernementale et la mise en œuvre des orientations du projet présidentiel. 
97. Ouvrir, dès la fin du processus électoral, un travail approfondi qui pourra prendre plusieurs mois sur l'évolution de la démocratie sociale en France, et dont l’objectif est de constitutionnaliser ses grands principes ; 
98. Présenter la loi de 1901 et sensibiliser à la création d'association dans les programmes d'éducation civique au collège et au lycée ; Etablir un cadre juridique pour l’emploi du bénévole associatif, défini et protégé par la loi. 
99. Créer des bourses d’engagement, par exemple pour les jeunes ou les personnes retraitées, afin de soutenir des actions associatives reconnues ; 
100. Reconnaître l’engagement associatif dans la validation des acquis pour l’obtention d’un diplôme ; 
101. Garantir aux associations une stabilité en soutenant la signature de Contrats d'objectifs pluriannuels chaque fois que cela est possible, afin de réduire "la paperasse" ; Garantir que chaque euro contractualisé sera effectivement un euro versé à l'association ; 
102. Assurer l'indépendance et l'efficacité de la justice. Faire approuver la nomination du ministre de la justice par une majorité qualifiée de l’Assemblée nationale ; 
103. Assurer l'égal accès de tous à la justice. Doter chaque tribunal d'un service public d'accès à la justice chargé d'orienter et conseiller les justiciables. Développer la médiation pour éviter les procédures inutiles et coûteuses. Simplifier le droit et renforcer l’obligation de motivation des jugements. Apporter des aides matérielles supplémentaires aux magistrats et aux greffiers pour assurer leurs missions ; 
104. Réinstaurer un climat de confiance entre les élus et l’Etat et conclure un pacte de modération financière entre les collectivités locales et l’Etat accompagné d’une révision des dotations réorientées vers la réduction des inégalités entre territoires ; 
105. Développer une péréquation fiscale entre collectivités locales ; Maintenir les services publics de proximité dans les territoires et les réimplanter là où ils ont disparu ; Couvrir le plus rapidement possible tout le territoire en très haut débit ; 
106. Instaurer une "évaluation citoyenne" des promesses des élus, ouverte aux experts, aux associations et aux citoyens et qui permettrait de faire chaque année le point sur la politique menée par le gouvernement en faveur des banlieues ; 
107. Favoriser l’installation de maisons médicales de premiers secours pour maintenir une médecine de proximité ; 
108. Redynamiser les territoires ruraux par des politiques cohérentes 
109. Lancer un plan « mobilité et numérique » visant à favoriser l’usage des nouvelles technologies en vue de réduire les mobilités (télétravail, transport à la demande, auto- partage, co-voiturage via les smart-phones) ; 
110. Adapter notre politique de sécurité routière aux territoires avec la prise en compte, par les forces de l’ordre, d’une cartographie des risques pour réduire encore le nombre de victimes sur les routes ; Demander la généralisation des systèmes anti-démarrage en cas d’alcoolémie excessive ; Promouvoir l’extension de l’implantation de radars pédagogiques ; Faire enseigner le code de la route au collège ; 
111. Créer des zones franches globales à périmètre large ; Faire de l’Outre-mer le laboratoire français de l’excellence énergétique durable ; Bâtir un plan massif de lutte contre l’illettrisme ; Créer un bouclier santé pour les plus fragiles ; 
112. Rompre, après des Etats-généraux de la vie chère Outre-mer, avec les éléments qui entretiennent une véritable bulle de prix élevés ; 
113. Créer un Office de transports de l’Outre- mer qui gérera l’enveloppe de continuité territoriale et passera des conventions quinquennales tarifaires pour assurer au maximum la continuité territoriale. 
114. Enraciner des forces de sécurité, de surveillance et de prévention sur le terrain ; 
115. Désigner des sous-préfets dans les quartiers sensibles pour coordonner toutes les actions de l’Etat (sécurité, éducation, prévention, services publics...) avec obligation de résidence. 
116. Renforcer la vidéosurveillance dans ces quartiers en complément d’un dispositif humain ; 
117. Instaurer une sanction – réparation immédiate avec des mesures éducatives pour chaque premier délit, particulièrement pour les très jeunes mineurs ; 
118. Soutenir les associations d’aide aux victimes dans leurs démarches de soutien et d’accompagnement. 
119. Engager une nouvelle pratique diplomatique qui rompe avec l'opacité des réseaux parallèles et qui se fonde sur une nouvelle légitimité en renforçant le contrôle du Parlement ; 
120. Promouvoir les relations économiques mondiales sur le fondement de deux principes : le nécessaire équilibre Nord-Sud et la recherche d’une véritable réciprocité ; 
121. Organiser un grand sommet Union Européenne – BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine- Afrique du Sud) qui formalisera une nouvelle alliance entre l’Europe et les pays émergents dont le socle sera la sortie des populations de la pauvreté ; 
122. Elire un président de l'Union européenne au suffrage universel qui incarne, face aux intérêts nationaux, l’intérêt supérieur de l’Union. Il coordonnera le Conseil et aura autorité sur la Commission. 
123. Faire respecter le pluralisme au sein de l'Europe et l'égale dignité de tous. 
124. Renforcer aux yeux des gouvernements nationaux et aux yeux des citoyens européens eux-mêmes l'importance, la légitimité des débats du Parlement européen. Il faut que le Parlement européen fasse connaître à l'opinion publique son agenda largement à l'avance ; 
125. Retrouver une relation franco-allemande équilibrée, où la vision des deux pays est exprimée clairement aux yeux de tous, et ne se présente jamais comme dominatrice ; 
126. Reconnaître la zone Euro, par nature, comme une zone de solidarité et permettre à la Banque centrale européenne (BCE) d’intervenir, directement ou par un organisme interposé, lorsque les Etats ont besoin de refinancer leur dette, avec des contreparties de remise en ordre de leurs finances ; 
127. Soutenir que l'Europe a besoin d'indépendance stratégique et lui donner une stratégie industrielle (politiques de recherche dans des grands programmes définis ensemble : bio technologies, nano technologies, programmes dans le domaine des énergies renouvelables, de l'astrophysique fondamentale, dans le domaine des matériaux, des sources d'énergie nouvelles et renouvelable) ; 
128. Orienter la politique énergétique européenne vers une politique de lutte contre le rejet de gaz à effet de serre, pensée et voulue en commun, même si chaque Etat garde la maîtrise de ses grands choix ; 
129. Construire une vraie politique étrangère européenne qui fasse avancer nos valeurs ; Promouvoir une harmonisation du droit des étrangers et du droit d'asile et créer un corps européen de garde-frontières ; 
130. Préparer une action efficace d'aide au développement des pays les plus pauvres de la planète - ceci doit être une grande tâche européenne - qui va imposer un changement de conception du commerce international ; 
131. Bâtir une politique commune de la défense en Europe, pour que nous soyons capables de nous défendre ensemble ; 
132. Faire de la taxe sur les transactions financières un véritable instrument de dégonflement de la bulle spéculative qui grève notre économie. 
133. Tout faire d’ici la fin de la mandature pour respecter l’engagement qui a été pris par la France envers la communauté internationale, de consacrer à l'aide publique au développement 0,7 % de son PIB ; 
134. Maintenir le rang de la France en matière de défense nucléaire. Sa force de dissuasion nucléaire restera crédible et indépendante avec ses deux composantes de forces ; 
135. Soutenir notre industrie de défense pour qu’elle soit non seulement le pivot de notre politique de Défense mais aussi de notre politique Industrielle; 
136. Retisser le lien Armée-Nation, notamment en soulignant le rôle des Armées dans la promotion sociale aussi bien que dans la sécurité civile en cas de crise et en nouant un dialogue constructif avec les anciens combattants et les associations patriotiques ; Maintenir la gestion des ressources humaines de la Gendarmerie dans le périmètre du ministère de la Défense; 
137. Refuser que la Défense soit considérée comme la « variable d’ajustement » budgétaire ; L’effort qui lui sera demandé sera le même que celui qui sera imposé aux autres administrations publiques du pays ; 
138. Respecter ses engagements vis-à-vis de ses alliés et promouvoir ardemment une politique de Défense européenne ; Maintenir une capacité de projection de ses forces et une capacité de renseignement autonome ; 
139. Approfondir la réflexion stratégique, préciser le cadre stratégique puis faire adopter par le parlement une nouvelle loi de programmation militaire et la mettre en œuvre sans reniements et sans à-coups ;

http://bayrou.fr/media/PDF/lafrancesolidaire.pdf http://bayrou.fr/media/PDF/lafrancesolidaire.pdf 


Jacques Cheminade : "Le sursaut" avec 5 "piliers"

Un candidat inconnu de la grande majorité des Français, qui, au contraire d'une Corinne Lepage ou d'un Dominique de Villepin et son réseau chiraquien, a réussi à obtenir les 500 signatures exigées au minimum pour se présenter à l'élection présidentielle. 

1. Arrêter le césarisme par une mobilisation citoyenne : mettre hors jeu les chefs d’Etat qui, à l’image du nôtre, nous conduisent aveuglément au chaos et à la guerre de tous contre tous en servant une oligarchie financière dévoyée ; 
2. Nettoyer les écuries d’Augias avec le principe de la loi Glass- Steagall : tarir la source de l’oligarchie en sépa- rant banques de dépôt et de crédit d’une part et banque d’affaires de l’autre. Renflouer les établis- sements financiers responsables de la crise et livrer les victimes à une austérité destructrice, comme on le fait aujourd’hui, est moralement et politiquement suicidaire ; 
3. Equiper l’homme et la nature sous inspiration et contrôle publics : rétablir une économie physique au service de l’homme en subs- tituant au système monétaire privatisé actuel un système de crédit public finançant de grands projets de développement mutuel. Refonder ainsi l’Europe en substituant une alliance des peuples pour le progrès à la ban- queroute de l’euro ; 
4. Investir dans la créativité humaine : le critère doit être la densité de flux d’énergie et la pro- duction par être humain et par unité de surface. Sans ce critère, c’est une politique de dépopulation forcée et de guerre totale que nous imposera l’oli- garchie, par nature attachée à un monde de ressources limitées ; 
5. Créer une alliance de peuples suffisamment forte pour briser le garrot de l’oligarchie : par-delà un monde atlantique qui détruit lui-même sa substance, il n’est d’autre choix qu’une alliance transpacifique et eurasiatique pour mettre en pièces l’empire de la City et de Wall Street.

http://www.cheminade2012.fr/IMG/pdf/Cheminade2012_01_preface.pdf http://www.cheminade2012.fr/IMG/pdf/Cheminade2012_01_preface.pdf 


Nicolas Dupont-Aignan : "La France libre" en 37 propositions

Le programme du candidat de "Debout La République", député-maire dans l'Essonne, se lit en lettres majuscules. 

1. CONSULTER LES FRANÇAIS SUR LES SUJETS MAJEURS 
2. LE VOTE BLANC ENFIN RECONNU ! 
3. LIBÉRER LA FRANCE DE L’UNION EUROPÉENNE 
4. L’EUROPE À LA CARTE, UNE EUROPE UTILE 
5. DÉFENSE NATIONALE, CE N’EST PAS À L’OTAN DE DÉCIDER POUR NOUS 
6. POUR FAVORISER LA PRODUCTION EN FRANCE : SORTIR DE L’EURO CHER 
7. SE LIBÉRER DES MARCHÉS FINANCIERS 
8. DES DROITS DE DOUANE POUR STOPPER LA CONCURRENCE DÉLOYALE 
9. LES ADMINISTRATIONS DEVRONT ACHETER DU « FABRIQUÉ EN FRANCE » 
10. MOINS DE CHARGES POUR LES ENTREPRISES QUI INVESTISSENT EN FRANCE 
11. DES BANQUES SOUS CONTRÔLE POUR FINANCER L’ÉCONOMIE RÉELLE 
12. METTRE AU PAS LES SPÉCULATEURS 
13. INVESTIR MASSIVEMENT DANS L’INNOVATION ET LA RECHERCHE 
14. DES IMPÔTS PLUS JUSTES POUR UN BUDGET MIEUX ÉQUILIBRÉ 
15. L’ÉCOLOGIE AU SERVICE DE L’EMPLOI : EN FINIR AVEC L’ÉCOLOGIE PUNITIVE 
16. EXPLOITER NOTRE POTENTIEL MARITIME, NOTAMMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT DES DOM-TOM 
17. PERMETTRE À NOS AGRICULTEURS ET PÊCHEURS DE VIVRE DE LEUR TRAVAIL 
18. NATIONALISER EDF/GDF ET MIEUX CONTRÔLER LE NUCLÉAIRE 
19. EN FINIR AVEC LE SCANDALE DES AUTOROUTES : LA SUPPRESSION PROGRESSIVE DES PÉAGES 
20. UN VRAI SERVICE PUBLIC DE LA SANTÉ : UN AGRÉMENT POUR TOUS LES NOUVEAUX MÉDECINS 
21. LES SERVICES PUBLICS… AU SERVICE DU PUBLIC ! 
22. LES COMMUNES ET LES DÉPARTEMENTS, CELLULES DE BASE DE LA RÉPUBLIQUE 
23. GARANTIR LES SAVOIRS FONDAMENTAUX 
24. RESTAURER L’AUTORITÉ DU PROFESSEUR ET DU MAÎTRE SUR SA CLASSE 
25. DES ENSEIGNANTS MIEUX RÉCOMPENSÉS 
26. DÉMOCRATISER L’ACCÈS À L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 
27. 10 000 POLICIERS ET 20 000 PLACES DE PRISON EN PLUS 
28. SUPPRIMER LES REMISES DE PEINE AUTOMATIQUES 
29. AUTORISER LE TÉLÉCHARGEMENT EN ABROGEANT HADOPI 
30. PROMOUVOIR L’ACCÈS À LA CULTURE ET LA CULTURE FRANÇAISE 
31. PERMETTRE UNE MEILLEURE INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES DANS LA SOCIÉTÉ 
32. PROMOUVOIR L’ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES 
33. FAIRE PROGRESSER LES DROITS DES CONSOMMATEURS 
34. RÉTABLIR LES FRONTIÈRES NATIONALES POUR MIEUX ASSIMILER 
35. LE CAPITAL-FORMATION : UNE SECONDE CHANCE POUR LES JEUNES SANS DIPLÔME 
36. LE PROGRÈS ÉCONOMIQUE POUR TOUS : LE CONTRAT DE PARTICIPATION 
37. DEUX MILLIONS DE FAMILLES PROPRIÉTAIRES SUPPLÉMENTAIRES EN 5 ANS

http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/brochure_37_propositions_web.pdf http://www.debout-la-republique.fr/sites/default/files/brochure_37_propositions_web.pdf 


François Hollande : "Le changement c'est maintenant" avec 60 propositions

Le candidat socialiste parle à la première personne, en conjuguant au futur. Après avoir été élu candidat du parti socialiste aux primaires organisées à la fin 2011, François Hollande voit son écart avec Nicolas Sarkozy se resserrer. Selon les derniers pronostics, Nicolas Sarkozy le devancerait au 1er tour mais pas au 2e tour. 
Comme pour le programme détaillé de François Bayrou, seules les premières phrases de chaque point du programme de François Hollande sont ici reprises. 

1. Je créerai une Banque publique d’investissement. À travers ses fonds régionaux, je favoriserai le développement des PME, le soutien aux filières d’avenir et la conversion écologique et énergétique de l’industrie. 
2. Je ferai des PME une priorité. Je mobiliserai l’épargne des Français, en créant un livret d’épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes. 
3. Je favoriserai la production et l’emploi en France en orientant les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre territoire, qui y localiseront leurs activités et qui seront offensives à l’exportation. 
4. Je soutiendrai le développement des nouvelles technologies et de l’économie numérique, levier essentiel d’une nouvelle croissance, et j’organiserai avec les collectivités locales et l’industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit d’ici à dix ans. 
5. Je préserverai le statut public des entreprises détenues majoritairement par l’État (EDF, SNCF, La Poste...). Je demanderai à ce que soit adoptée, au sein de l’Union européenne, une directive sur la protection des services publics. 
6. Je défendrai un budget européen ambitieux pour l’avenir de l’agriculture dans sa diversité, en particulier l’élevage, dans le cadre de la révision de la politique agricole commune. 
7. Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l’investissement et à l’emploi, de leurs opérations spéculatives. J’interdirai aux banques françaises d’exercer dans les paradis fiscaux. 
8. Je garantirai l’épargne populaire par une rémunération du livret A supérieure à l’inflation et tenant compte de l’évolution de la croissance. 
9. Le déficit public sera réduit à 3% du produit intérieur brut en 2013. Je rétablirai l’équilibre budgétaire en fin de mandat. 
10. Un coup d’arrêt sera porté à la procédure de révision générale des politiques publiques et à l’application mécanique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. 
11. Je proposerai à nos partenaires un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui l’aggrave. 
12. Je défendrai un budget européen (2014-2020) au service des grands projets d’avenir. 
13. Je proposerai également une nouvelle politique commerciale pour faire obstacle à toute forme de concurrence déloyale et pour fixer des règles strictes de réciprocité en matière sociale et environnementale. 
14. La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). 
15. Je ferai contribuer les plus fortunés des Français à l’effort national en créant une tranche supplémentaire de 45% pour les revenus supérieurs à 150 000 euros par part. 
16. J’augmenterai de 25% l’allocation de rentrée scolaire dès la prochaine rentrée. Je rendrai le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5% des foyers fiscaux. 
17. Je reviendrai sur les allégements de l’impôt sur la fortune institués en 2011 par la droite, en relevant les taux d’imposition des plus gros patrimoines. L’abattement sur les successions sera ramené à 100 000 euros par enfant et l’exonération en faveur des conjoints survivants sera conservée. 
18. Je ferai en sorte que tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouvent le droit de partir à la retraite à taux plein à cet âge-là : ce principe sera mis en œuvre immédiatement. 
19. Je réformerai la tarification pour mettre fin à l’assimilation de l’hôpital avec les établissements privés. 
20. Je sécuriserai l’accès aux soins de tous les Français en encadrant les dépassements d’honoraires, en favorisant une baisse du prix des médicaments et en supprimant le droit d’entrée dans le dispositif de l’aide médicale d’État. 
21. Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. 
22. Dans les zones où les prix sont excessifs, je proposerai d’encadrer par la loi les montants des loyers lors de la première location ou à la relocation. 
23. Je mettrai gratuitement à disposition des collectivités locales les terrains de l’État qui sont disponibles pour leur permettre de construire de nouveaux logements dans un délai de cinq ans. 
24. Je lutterai contre la précarité qui frappe avant tout les jeunes, les femmes et les salariés les moins qualifiés : à cette fin, j’augmenterai les cotisations chômage sur les entreprises qui abusent des emplois précaires. 
25. Je défendrai l’égalité des carrières profession- nelles et des rémunérations entre les femmes et les hommes. Une loi sanctionnera les entreprises qui ne respectent pas cette règle, notamment par la suppression des exonérations de cotisations sociales. 
26. J’imposerai aux dirigeants des entreprises publiques un écart maximal de rémunérations de 1 à 20. 
27. Je lancerai une nouvelle génération d’opérations de renouvellement urbain, je les compléterai par des actions de cohésion sociale en lien avec les collectivités et les associations, et je maintiendrai les services publics dans nos banlieues. 
28. Je relancerai la politique des transports pour lutter contre la fracture territoriale qui exclut une partie des habitants de l’accès aux emplois et aux services publics. Ma priorité sera d’apporter, tant en Ile-de-France que dans les autres régions, une réponse à la qualité de service des trains du quotidien et à la desserte des terri- toires enclavés, ainsi qu’au développement des plateformes multimodales. 
29. J’encouragerai un nouveau modèle de développement de l’outre-mer, comportant un pro- gramme d’investissements et une action prioritaire pour l’emploi et la formation des jeunes. 
30. Je lutterai contre le « délit de faciès » dans les contrôles d’identité par une procédure respectueuse des citoyens, et contre toute discrimination à l’embauche et au logement. 
31. J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels. 
32. Je garantirai l’existence d’un volet handicap dans chaque loi. Et je renforcerai les sanctions en cas de non-respect des 6% de travailleurs handicapés dans les entreprises, les services publics et les collectivités locales. 
33. Je proposerai un contrat de génération pour permettre l’embauche par les entreprises, en contrat à durée indéterminée, de jeunes, accompagnés par un salarié plus expérimenté, qui sera ainsi maintenu dans l’emploi jusqu’à son départ à la retraite. 
34. Je créerai 150 000 emplois d’avenir pour faciliter l’insertion des jeunes dans l’emploi et l’action des associations, en priorité dans les quartiers populaires. 
35. Je mettrai en place, en concertation avec les partenaires sociaux, la sécurisation des parcours professionnels, pour que chaque salarié puisse se maintenir dans l’entreprise ou l’emploi et accéder à la formation professionnelle. 
36. Je créerai en cinq ans 60 000 postes supplémentaires dans l’éducation. Ils couvriront tous les métiers. 
37. Je ferai en sorte que les enfants de moins de trois ans puissent être accueillis en maternelle. Je donnerai la priorité à l’acquisition des savoirs fondamentaux et d’un socle commun de compétences et de connaissances. 
38. Dans l’affectation des nouveaux personnels, ma priorité ira aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté. 
39. Je réformerai les premiers cycles de l’enseignement supérieur, en décloisonnant les filières à l’université afin d’éviter une spécialisation trop précoce des étudiants, en renforçant les passerelles entre toutes les formations du supérieur, notamment entre universités et grandes écoles. 
40. Je garantirai pour tous les jeunes, valides ou non, la possibilité de pratiquer le sport dans un club ou une association. 
41. Je préserverai l’indépendance de la France tout en diversifiant nos sources d’énergie. J’engagerai la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75% à 50% à l’horizon 2025, en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de notre industrie nucléaire. 
42. Je ferai adopter une nouvelle tarification pro- gressive de l’eau, de l’électricité et du gaz afin de garantir l’accès de tous à ces biens essentiels et d’inciter à une consommation responsable. Elle permettra de faire sortir de la précarité énergétique 8 millions de Français. 
43. Je lancerai un vaste plan qui permettra à 1 million de logements par an de bénéficier d’une isolation thermique de qualité. Seront ainsi créés des dizaines de milliers d’emplois. 
44. Je lancerai un plan national d’éducation artistique. Je soutiendrai la création et la diffusion qui sont le levier de l’accès de tous à la culture. 
45. Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l’acte 2 de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par internet facilité et sécurisé. 
46. Je proposerai d’inscrire les principes fonda- mentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution en insérant, à l’article 1er, un deuxième alinéa ainsi rédigé : « La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Églises et de l’État, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particu- lières applicables en Alsace et Moselle. » 
47. Je réformerai le statut pénal du chef de l’État. Je réduirai de 30% la rémunération du président de la République et des ministres. Les anciens présidents de la République ne siégeront plus au Conseil constitutionnel. 
48. J’augmenterai les pouvoirs d’initiative et de contrôle du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’État afin de les rendre irréprochables. Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats. 
49. Je porterai la durée d’inéligibilité des élus condamnés pour faits de corruption à dix ans. 
50. J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. 
51. La désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’État ou du gouvernement. Je préserverai l’indépendance de l’AFP et je renforcerai la loi sur la protection des sources. 
52. Je mettrai en œuvre une nouvelle sécurité de proximité assurée par la police dans nos quartiers et la gendarmerie dans les territoires ruraux. Je créerai des zones de sécurité prioritaires où seront concentrés davantage de moyens. 
53. Je garantirai l’indépendance de la justice et de tous les magistrats : les règles de nomination et de déroulement de carrière seront revues à cet effet ; je réformerai le Conseil supérieur de la magistrature. 
54. J’engagerai une nouvelle étape de la décentralisation en associant les élus locaux. Je ferai voter une loi sur le renforcement de la démocratie et des libertés locales. 
55. Tout texte de loi concernant les partenaires sociaux devra être précédé d’une concertation avec eux. Je ferai modifier la Constitution pour qu’elle reconnaisse et garantisse cette nouvelle forme de démocratie sociale. 
56. Je ferai ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. 
57. Je soutiendrai la mise en place d’une Organisation mondiale de l’environnement et d’une véritable gouvernance de la mondialisation autour du G20, des organisations régionales et des Nations unies. Je resserrerai nos liens avec les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil...). 
58. Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique et culturel. Je romprai avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité. 
59. J’engagerai un retrait immédiat de nos troupes d’Afghanistan : il n’y aura plus de troupes françaises dans ce pays à la fin de l’année 2012. Je prendrai des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien. 
60. Je maintiendrai une ambition nationale élevée pour notre outil de défense, et je serai très vigilant dans l’action contre le terrorisme. Je fixerai un cap à nos forces armées, en conservant les deux composantes de notre dissuasion nucléaire, et en resserrant les liens entre l’armée et la nation.

http://francoishollande.fr/assets/Uploads/Projet_presidentiel_Francois_Hollande.pdf http://francoishollande.fr/assets/Uploads/Projet_presidentiel_Francois_Hollande.pdf 


Eva Joly : "L'écologie le vrai changement" autour de 5 axes et 115 propositions

Le 5, le chiffre parfait pour la seule candidate écologiste de l'élection présidentielle : 5 positions étayent chacune des propositions d'Eva Joly contenues dans les 5 titres-phares du programme, soit un total de 115 propositions. 

1. Protégeons la Planète, construisons l’avenir 
- Lutter contre la corruption, lever le secret bancaire, s’attaquer aux paradis fiscaux 
- Ni nucléaire, ni effet de serre : engageons la transition énergétique 
- Préserver la nature et les paysages 
- Une loi d’urgence écologique pour l’excellence environnementale 
2. Améliorer notre quotidien avec la transition écologique 
- Créer un million d’emplois de proximité et de qualité 
- Garantir un revenu décent, réduire les factures, redonner du pouvoir d’achat 
- Une agriculture paysanne pour une bonne alimentation 
- Santé : prévenir d’abord 
- Un toit, c’est un droit 
- Une fiscalité plus simple, plus juste, plus écologique 
3. Une europe fédérale, un monde Plus juste 
- Une Europe politique pour sortir de la crise 
- En finir avec la fracture Nord-Sud et la Francafrique 
- Une France ouverte et cosmopolite 
4. Une république exemplaire 
- Garantir les libertés publiques 
- Une VIème République 
- Salariés, usagers, ONG : un cinquième pouvoir citoyen 
5. Une république de l’égalité 
- Priorité aux quartiers populaires 
- Une école de l’émancipation et de la promotion sociale 
- La création : un bien commun pour une démocratie vivante 
- L’égalité femmes-hommes en marche 
- Donner un avenir à la jeunesse 
- Un « Pacte pour l’égalité »

http://jolyeva.files.wordpress.com/2012/02/projet-evajoly-final.pdf http://jolyeva.files.wordpress.com/2012/02/projet-evajoly-final.pdf 


Jean-Luc Mélenchon : "Prenez le pouvoir" en 5 points

L'ancien sénateur, déjà élu 'tribun' de la campagne de l'élection présidentielle 2012, finance en partie sa campagne en vendant à 300 000 exemplaires son programme pour la France, "L’humain d’abord" (Librio), petit format de 95 pages, au prix de 2 euros. Une version électronique gratuite est également disponible. 
Jean-Luc Mélenchon utilise aussi sur son blog des documents prêts à reproduire "le plus souvent des mises en page d’entretiens de presse. Ceux-ci sont en effet souvent un gros travail pour le ou la journaliste qui l’a réalisé, et pour moi aussi qui l’ai préparé et dont j’ai toujours validé la forme". 
L'objectif : en "faire un mini tirage papier, entre cinq et dix ou vingt exemplaires (...) distribué dans tout ou partie de la rangée de boites aux lettres des cages d’escalier. Ce système de la diffusion 'diffuse', par micro zone, est un exercice extrêmement performant. Je l’ai moi-même testé il y a plusieurs années" explique-t-il sur son blog. 

1. Convoquer une constituante pour passer à la VIe république, l'éducation aura le premier budget du pays. 
2. Le partage des richesses ; taxer autant le capital que le travail ; séparation les banques de dépôts des banques d'affaires ; création d'un pôle financier public ; revenu maximum dans les entreprises ; rehausse du smic à 1700 € ; retraite à 60 ans. 
3. Planifier une transition écologique (planification écologique), referendum sur le nucléaire, géothermie profonde et marée motrice. 
4. Sortir du traité de Lisbonne. 
5. Sortir de l'otan ; une défense indépendante place sous le contrôle de la souveraineté popul

aire.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/humain_dabord.pdf http://www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/humain_dabord.pdf 


Philippe Poutou : "Candidat anticapitaliste" avec 4 mesures d'urgence

Le seul syndicaliste candidat à l'élection présidentielle 2012. 

1. Un bouclier social pour protéger les salaires, les emplois, la protection sociale : 
- L’augmentation des salaires et des revenus de 300 euros, un salaire minimum à 1700 euros, en prenant sur les profits 
- L’interdiction des licenciements, la réduction massive du temps de travail, la création d’un million d’emplois dans les services publics 
- Une retraite pleine et entière à 60 ans (55 pour les travaux pénibles) ou après 37,5 annuités, l’accès aux médicaments et aux soins gratuits 
2. Une fiscalité anticapitaliste pour financer nos mesures : 
- La suppression de la TVA sur les produits de première nécessité 
- Un impôt sur la fortune élargi à la totalité du patrimoine, la taxation des revenus avec une tranche de prélèvement à 100 % à partir de vingt fois le SMIC, l’interdiction des stock-options. L’arrêt de toutes les exoné- rations de cotisations et cadeaux fiscaux, le relèvement de l’impôt sur les sociétés à 50 % 
3. Arrêter de financer les banques, empêcher spéculateurs, banquiers et capitalistes de nuire : 
- L’arrêt immédiat du paiement de la dette et de ses intérêts, intérêts qui représentent à eux seuls 50 milliards d’euros par an 
- Une enquête publique, militante et populaire, notamment pour rendre publics les comptes des banques 
- L’annulation de cette dette totalement illégitime, qui coûte 150 mil- liards d’euros par an 
- La réquisition des banques et leur regroupement dans un monopole contrôlant le crédit sous contrôle des travailleurs 
4. Une transition énergétique radicale et une planification écologique, publique, démocratique : 
- La sortie du nucléaire en dix ans grâce au développement des énergies renouvelables 
- La réquisition des groupes de l’énergie et leur contrôle par les salariés et les usagers 
- La gratuité pour une consommation énergétique de base, des prix plus élevés pour les consommations excessives 
- Une transition énergétique basée sur une planification des besoins socialement utiles.

http://poutou2012.org/IMG/pdf/programmepoutou-2012_1_.pdf http://poutou2012.org/IMG/pdf/programmepoutou-2012_1_.pdf 


Nicolas Sarkozy : "La France forte" avec 32 propositions

Le Président de la République française se représente pour un 2e mandat. Dévoilé lors d'une conférence de presse le 5 avril 2012, son programme vient tout juste d'arriver. A J-14, les derniers pronostics placeraient Nicolas Sarkozy en tête au 1er tour de l'élection présidentielle. 

1. Rendre la parole aux Français, en sollicitant leur avis par référendum quand ce sera nécessaire pour surmonter les blocages. 
2. Réduire le nombre de parlementaires et réserver un certain nombre de sièges à la proportionnelle aux élections législatives, pour que tous les grands courants de notre vie politique soient représentés au parlement. 
3. Revenir à l’équilibre de nos comptes publics dès 2016, en associant les grandes collectivités locales à l’effort de réduction de la dépense. 
4. Alléger les charges patronales qui pèsent sur le travail de 14 millions de salariés, notamment dans l’industrie et l’agriculture. 
5. Donner aux entreprises la possibilité de conclure, avec les représentants des salariés, des accords sur le temps de travail et l’emploi, pour leur permettre de faire plus facilement face à des baisses ou à des pics d’activité. 
6. Augmenter le salaire net des 7 millions de salariés qui gagnent entre 1000 et 1400 euros nets, notamment grâce l’intégration à leur fiche de paie de la prime pour l’emploi : permettre ainsi une revalorisation de 840 euros nets par an au niveau du Smic. 
7. Rendre obligatoire pour les bénéficiaires du RSA d’effectuer 7 heures d’activité d’intérêt général par semaine. 
8. Instaurer un droit à la formation pour tous les chômeurs et l’obligation pour eux d’accepter un emploi qui correspondra à la qualification qu’ils auront acquise. 
9. Généraliser l’alternance en dernière année de baccalauréat professionnel et de CAP, année au cours de laquelle les élèves passeront 50 % de leur temps en entreprise. 
10. Exonérer de charges patronales l’embauche des personnes de plus de 55 ans. 11. Compenser toute création d’une norme par la suppression de deux normes 
anciennes. 
12. Exiger la réciprocité dans les échanges commerciaux entre l’Europe et le reste du monde. Si les négociations n’ont pas abouti d’ici un an, la France réservera ses marchés publics aux seules entreprises européennes, jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. 
13. Réserver une partie des commandes publiques aux PME européennes, comme le font les Etats-Unis pour leurs propres PME. 
14. Instaurer un impôt sur les exilés fiscaux français, qui s’installent à l’étranger exclusivement pour des raisons fiscales. 
15. Créer un impôt minimal sur les grands groupes, assis dans un premier temps sur le chiffre d’affaires mondial. 
16. Payer les retraites le 1er du mois au lieu du 8, pour que les retraités ne soient plus pénalisés par ce décalage. 
17. Ne plus accepter qu’un seul enfant rentre au collège sans savoir lire, écrire et compter, en prenant systématiquement en charge les élèves de maternelle ou de CP en grande difficulté. 
18. Au collège, accroître la présence des professeurs en dehors des heures de cours pour soutenir les élèves qui en ont besoin, en contrepartie d’une augmentation de leur rémunération. 
19. Créer une « banque de la jeunesse » qui se portera caution pour les jeunes et leur permettra de financer leurs études ou un projet de création d’entreprise. 
20. Accroître de 30 % dans les trois prochaines années les droits à construire pour augmenter l’offre de logements et faire ainsi baisser les prix. 
21. Diviser par deux sur cinq ans les droits de mutation sur les résidences principales. 22. Réduire de moitié l’immigration. 
23. Conditionner le regroupement familial à la connaissance préalable de la langue française et des valeurs de la République. 
24. Exiger de l’Europe un meilleur contrôle de ses frontières. Si dans un an la situa- tion n’est pas réglée, la France rétablira des contrôles ciblés à ses frontières. 
25. Réformer en profondeur la justice des mineurs pour endiguer la montée de la délinquance des moins de 18 ans. 
26. Donner aux victimes le droit de faire appel des décisions des cours d’assises et des tribunaux correctionnels, ainsi que des décisions de remise en liberté. 
27. Engager la réforme de la dépendance à partir de 2013, année où le déficit passera sous la barre des 3 % du PIB. 
28. Créer 200 000 places de garde d’enfants supplémentaires. 29. Renforcer l’accueil des étudiants handicapés au lycée et dans les universités. 
30. Achever la rénovation urbaine en lançant un second plan de rénovation de 18 milliards €. 
31. Créer 750 maisons de santé pluridisciplinaires supplémentaires pour lutter contre les déserts médicaux. 
32. Confirmer le choix du nucléaire, énergie qui émet le moins de gaz à effet de serre, pour ne pas augmenter le prix de la facture d’électricité, tout en poursuivant le développement des énergies renouvelables.

http://www.u-m-p.org/sites/default/files/fichiers_joints/articles/programme_2012.pdf http://www.u-m-p.org/sites/default/files/fichiers_joints/articles/programme_2012.pdf 

 

Source : http://www.paristribune.info/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
11 avril 2012 01:39

Un dimanche dans un hammam de banlieue, avec des femmes maghrébines qui évoquent les « complots » Merah et DSK et leur choix pour la présidentielle.

(…) « Marine Le Pen dit beaucoup de choses vraies »

Dans la torpeur du bain de vapeur, plus de place pour la politique. Accroupies près des bassines en pierre remplies d’eau, les femmes se lavent et frottent le dos de leurs filles, gant de crin dans une main, savon noir dans l’autre.

Mais à l’extérieur, la conversation reprend de plus belle. Les clientes du hammam ont beau être lassées par la politique, elles iront toutes voter dans deux semaines.

La plupart pour Jean-Luc Mélenchon « parce qu’il est direct et qu’il a réponse à tout ». La conversation dévie vite sur Marine Le Pen : « Elle dit beaucoup de choses vraies, comme sur l’immigration », estime Fatima (qui a demandé à ce que son prénom soit changé).


« La France n’arrive déjà pas à donner du travail à ceux qui sont là, alors quand elle dit qu’il faut arrêter, elle a raison. »

Elle précise :

« Si ça n’était pas Mélenchon, pour moi, ça serait Le Pen »

« En tant que femmes maghrébines »

Une autre reconnaît :

« Mon mari dit qu’il va voter pour elle, mais c’est parce qu’il est écoeuré. »

Pour Hayet, claquettes au pieds et peignoir rose à poids blancs, la candidate du Front National est « la seule à toujours rester cohérente ».

La jeune femme qui va voter Eva Joly critique quand même un débat sur le halal qui « était une débilité profonde ». Toutes ne portent pas Marine Le Pen dans leur cœur pour autant et avant que je quitte le hammam, la patronne me rattrape :

« Vous savez, ce qu’on veut nous, c’est du changement. Alors oui, je pense que Le Pen dit beaucoup de choses vraies mais en tant que femme maghrébine, je ne voterais jamais pour elle. »

Source : Rue 89

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
10 avril 2012 01:15

François Fillon a appelé aujourd’hui le nouveau premier ministre marocain, Abdelilah Benkirane, chef du parti islamiste modéré Justice et développement, pour le féliciter et l’assurer que Paris serait aux côtés de Rabat pour l’ »accompagner sur la voie du développement et du progrès ».

Source : Le Figaro

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L’islamiste Benkirane nommé à la tête du gouvernement marocain

Le roi Mohammed VI du Maroc a désigné mardi à Rabat les membres du gouvernement qui sera dirigé, comme prévu, par Abdelilah Benkirane, chef du parti islamiste Justice et développement (PJD), vainqueur des législatives de novembre dernier, selon une source officielle.
Selon la même source, le PJD aura le plus grand nombre de postes ministériels, avec 11 portefeuilles, dont celui de la Justice, sur une trentaine.

Source : Libération

 

 

Renault : le groupe inaugure demain son usine géante au Maroc

En chantier depuis 4 ans et demi, la nouvelle usine Renault de Tanger, au Maroc, est opérationnelle. Elle sera inaugurée en grande pompe, demain jeudi, par le roi du Maroc Mohammed VI et par le patron du groupe automobile Carlos Ghosn.

Cet immense site de 314 hectares de terrain, situé à Melloussa, près de Tanger, deviendra ainsi pour le constructeur français sa deuxième plate-forme à bas coûts après la Roumanie, dont la capacité de production est désormais saturée. Au Maroc, le groupe français bénéficiera de salaires moyens de 240 Euros par mois et d’aides de l’Etat marocain…

Suite et source : Boursier.com

 

mots clefs : Mohammed VI, islamiste, Fillon, racisme, discrimination positive, colonialisme, Caroline Fourest, Eric Zemmour…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
10 avril 2012 00:48

Un sondage de Politique Citoyen, donne entièrement raison aux souhaits exprimés majoritairement par le Cercle des Citoyens Français.

Publié par Election Politique Citoyen le 15/02/2012

 

ELECTION POLITIQUE CITOYEN a souhaité organiser son enquête politique du mois de février sur les choix institutionnels et l'envie de changement des français.

 

Aujourd'hui, sur les institutions, le point dominant de notre enquête est un souhait réel de bouger les lignes comme le disait si bien un ex-candidat déclaré à l'élection présidentielle. Mère des questions sur les institutions, nous n'avons pas pu ne pas interroger nos répondants sur leur souhait d'instaurer une dose de proportionnelle à l'occasion des élections législatives. Sans réelle surprise, une très large majorité 80.6% de français y sont favorables. Les hommes (78%) sont légèrement plus en attente que les femmes (71%) sur ce sujet, la tranche d'âge la plus ouverte sur la question étant les 66-75 ans (84%). D'un point de vue politique, ce sont naturellement les partis les moins représentés au Parlement qui y sont favorables.

 

Autre sujet qui ne provoque pas plus de surprise est notre question sur l'interdiction du cumul des mandats. Aujourd'hui, 89.2% des répondant s'y déclarent favorables avec cette fois-ci une dominante pour les femmes (90%) plus que pour les hommes (87%). Ici aussi, les 66-75 ans sont le plus en attente puisque presque 98% de ces répondants souhaitent le non cumul.

 

Question moins fréquente mais qui recueille 73% d'avis favorable est l'idée d'instaurer dans la Constitution la limitation à 15 ministres des prochains gouvernements. 80% des répondants souhaitent également que soit reconnu le vote blanc aujourd'hui mis de côté dans le décompte des voix exprimées. D'une majorité moins importante mais assez forte également, 63% des répondants sont favorables au vote obligatoire ce qui est assez étonnant dans un pays ou l'abstention varie entre 40 et 50% selon les différents scrutins. Question inégale devant les âges, si 100% des plus de 75 ans y sont favorables, "seulement" 54% des 26-35 ans partagent cette envie.

 

Toujours orientés sur ces choix institutionnels, les français valident également l'idée d'harmoniser les durées de tous les mandats électoraux à presque 67% des votants. Ils souhaitent la fusion de l'Assemblée et du Sénat en une chambre unique à 61.5% et sont favorables à 51.5% à la suppression des Conseils Généraux avec transfert des compétences aux régions

 

Les candidats à l'élection présidentielle, s'ils étaient à l'écoute des Citoyens, proposeraient dans leur programme, la plus grande partie de ces réformes nécessaires à l'amélioration de notre démocratie.

 

D'autant plus que toutes ces réformes sont génératrices d'économie dont le pays a grandement besoin.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
10 avril 2012 00:45

Une mosquée va être construite dans le quartier du Clou-Bouchet, rue Laurent-Bonnevay, à l’arrière du McDo de l’avenue de La Rochelle. (…) La Ville a accepté de lui louer le terrain de 1.270 m2 sur lequel il va être édifié. (…)

Geneviève Gaillard

La Ville ne verse pas un centime pour la construction de l’édifice. Mais elle louera le terrain sous forme de bail immobilier de très longue durée, avec un loyer annuel de 596 €, sur 99 ans. (…)

« Nous ne finançons rien. Nous rendons simplement possible une mosquée. Il n’y a pas de différence de traitement entre les différents cultes », expliquait hier le maire (ndlr : PS), Geneviève Gaillard.

 

Source : La Nouvelle République,

 

mots-clefs : Niort, Islam, Laïcité, parti socialiste, Hollande

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 avril 2012 23:59

 
Belsunce à Marseille, c'est le vote Front de... par moduso

 

mots clefs: mélenchon, front de gauche, djihad,  judaïsme, christianisme, musulmans, juif, 

racisme, discrimination positive, colonialisme, Caroline Fourest, Eric Zemmour…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 avril 2012 01:51

Les Français savent que, pour la plupart d’entre eux, ils verront à brève échéance leur situation se dégrader. Ils y sont résignés. Ils se disent que c’est là une conséquence inévitable de « la crise », qui impose une cure d’austérité à tous les européens. Ces Français, ce faisant, manifestent une fois de plus leur incroyable naïveté.

Les difficultés économiques et sociales ne datent pas en effet de la crise financière de 2008 : elles ont quarante ans. Depuis le milieu des années soixante-dix, le chômage est massif (officiellement autour de 10 % de la population active ; bien plus en réalité) ; les finances publiques sont chaque année en déficit ; la dette publique ne cesse de croître. La dégradation il est vrai s’est fortement accélérée sous le mandat de M. Sarkozy : chômage supérieur à ce qu’il était il y a 5 ans ; augmentation de la dette de 500 milliards ; et désormais un déficit des échanges extérieurs permanent et qui ne cesse de se creuser. Il n’en reste pas moins que les difficultés économiques et sociales sont apparues bien avant ce quinquennat catastrophique.

Or il n’y a normalement aucune raison pour que la France soit en difficulté : le niveau de formation de sa population est bon ; les progrès de la science et de la technique sont permanents ; les infrastructures et les services publics sont de qualité ; les matières premières s’acquièrent à l’étranger à des conditions qui ne sont pas radicalement différentes de ce qu’elles étaient il y a quarante ans.

Les difficultés économiques et sociales sont exclusivement liées aux décisions prises par la classe dirigeante depuis quatre décennies, et en particulier à trois d’entre elles :

  •     La mondialisation (mise en œuvre par la réduction continue des droits de douanes et la libération des mouvements de capitaux). Elle a eu pour conséquence un enrichissement considérable des propriétaires et des dirigeants des entreprises, les délocalisations ayant permis une forte diminution des coûts salariaux. Du point de la vue de la population française, la mondialisation s’est par contre traduite par la désindustrialisation et le chômage.
  •    La mise en place d’un système général d’assistanat, destiné à amortir les effets sociaux du chômage et à obtenir que la population consente passivement à la mondialisation.
  •    La mise en œuvre d’une immigration massive, destinée à faire baisser le niveau des salaires. La forte augmentation de la population qui en résulte conduit à une stagnation du revenu national par habitant.

Ces décisions avaient un objectif : enrichir les oligarques et la jet-set mondialisée, qui ne supportaient plus de devoir se plier au carcan des interventions publiques mises en œuvre à l’après guerre et pendant les trente glorieuses.

L’objectif a été atteint : les propriétaires et dirigeants d’entreprise, les financiers et les corporations qui gravitent autour d’eux (commerçants, professions libérales) se sont enrichis en quelques décennies dans des proportions spectaculaires. Selon une récente étude, 50 000 personnes bénéficient d’un revenu sans commune mesure avec le reste de la population française (leur revenu annuel moyen est de 1,1 million d’euros, voir le rapport de l’Institut des Politiques Publiques, page 54).

Cet enrichissement massif se traduit dans des évolutions que chacun peut constater, comme par exemple le doublement des prix de l’immobilier en France entre 2000 et 2010 et son triplement dans les endroits recherchés comme Paris.

Le modèle économique mondialisé et immigrationniste mis en place par l’oligarchie comporte une faiblesse : il suppose une croissance continue de l’endettement public. Les impôts et cotisations, qui pèsent essentiellement sur la classe salariée, ne suffisent pas en effet à absorber les énormes dépenses publiques liées au chômage, à l’assistanat et à l’immigration (la dépense publique atteint désormais le niveau record de 56 % du PIB, au deuxième rang de l’UE derrière la Suède) : les systèmes publics, constamment en déficit, n’ont pu jusqu’ici se financer que par l’endettement.

Or la crise financière vient de montrer que l’endettement public avait une limite, révélant ainsi la faille du système. Le système ne pourra dès lors perdurer qu’en baissant fortement les dépenses publiques et en augmentant vigoureusement les impôts.

**

Dans l’intérêt de la majorité de la population française, qui est constituée pour l’essentiel de salariés (90% de l’emploi total), il  faudrait prendre trois types de mesures :

  • Sortir de la mondialisation, par l’imposition de droits de douane et de quotas d’importation et la suppression de la liberté des mouvements de capitaux, afin d’empêcher les délocalisations et de contraindre les entreprises à recréer de l’emploi en France (Le mieux serait que ces mesures soient prises au plan européen. Faute d’accord de ses partenaires, la France devrait alors sortir de l’Union européenne pour pouvoir appliquer cette politique d’intérêt national).
  • Mettre fin à l’assistanat.
  • Arrêter l’immigration.

L’application d’une telle politique supposerait de se débarrasser des oligarques au pouvoir et en particulier des représentants du consortium formé par l’UMP, le PS et leurs alliés.

De nombreux électeurs, inquiets des évolutions en cours, se résignent pourtant à voter pour les partis du Système, au nom du raisonnement suivant : « Certes nous savons que la situation va se dégrader et que les partis au pouvoir vont prendre des décisions douloureuses. Mais il vaut tout de même mieux faire confiance à ceux que nous connaissons. Des solutions « nationales » de sortie de la mondialisation constitueraient une aventure aux conséquences encore pires ».

Nous pensons que ces Français résignés commettent une erreur d’analyse majeure : si les partis du Système sont reconduits au pouvoir, les politiques qui seront mises en œuvre vont en effet atteindre un degré de brutalité que les « résignés » ne soupçonnent pas.

**

Depuis une vingtaine d’années, le système de protection sociale et de service public est rogné par petites touches. Ces petites touches se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu. Mais pour l’instant le système de protection sociale et de service public reste encore debout pour l’essentiel. Que les Français qui vont voter sachent une chose : les mesures d’austérité qui seront prises après 2012 par les gouvernements UMP ou PS seront d’une ampleur qui n’aura rien de commun avec les régressions multiples mais d’ampleur limitée enregistrées jusqu’à ce jour.

Les cibles des mesures qui seront prises ne seront pas les riches : profitant de la liberté des mouvements de capitaux, ils menaceront de fuir si on les taxe ; et les gouvernements ne peuvent se permettre une sortie massive de capitaux.

Ce ne seront pas non plus les « pauvres », qui sont souvent des immigrés. Les immigrés sont intouchables car l’UMP et le PS ont besoin d’eux. Les socialistes parce que les jeunes des quartiers sont leurs nouveaux réservoirs électoraux (ainsi que l’a admis il y a quelques mois le laboratoire d’idées du PS Terra Nova). Les dirigeants d’entreprises, petites, moyennes et grandes, électorat naturel de l’UMP, ont eux besoin des immigrés pour pouvoir distribuer des salaires faibles et faire travailler au noir.

Les victimes de l’austérité féroce qui s’annonce seront les classes salariées, du privé comme du public. Que les salariés qui auront la bêtise de voter UMP ou PS le sachent.

***

Pendant combien de temps encore les peuples vont-ils se laisser abuser par les mensonges, les manipulations et les sabotages de l’oligarchie ? Jusqu’à quand vont-ils accepter de voir s’abîmer le système européen de protection sociale et de service public, sans réagir autrement que par la débrouille individuelle, la fuite paresseuse dans le divertissement et la prise de tranquillisants ?

Combien de temps encore vont-ils accepter de subir sans broncher l’invasion massive des immigrés, qui ne conduit pas seulement à mettre en cause leur identité et la sécurité publique, mais menace également à court terme les finances publiques, le maintien des services publics et la sécurité sociale ?

Jusqu’à quand vont-ils continuer passivement à voter pour les saboteurs, ou bien à s’abstenir, en laissant des traîtres à leur peuple tenir le gouvernail ? Quand les peuples européens vont-ils se décider, en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Autriche, à congédier par leur vote cette clique d’impudents coquins ?

mots clefs : UMP, PS, Sarkozy, Hollande Terra Nova,

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 avril 2012 01:47

Lu sur Atlantico :

"Jamais à court d’idées pour créer des emplois, la Mairie de Paris vient d’inventer le nouveau poste d’ « agent de silence ». Depuis la fin du mois de mars, ils ont pour fonction de veiller à la tranquillité aux abords des bars, restaurants et discothèques en invitant au silence. Ce dispositif très innovant est né au cours des « Etats généraux de la nuit » lancés il y a un an et demi par la Mairie de Paris. Une quarantaine d’« agents de silence » sillonnent donc les quartiers branchés de la capitale, chaque équipe étant constituée de deux artistes et d’« un médiateur de rue » chargé d’expliquer la démarche aux passants."

Je propose les mêmes dans les cités...

 

mots clefs : hollande, Delanoé,

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 avril 2012 01:34

 

 

mots clefs : Parti socialiste, hollande, sos-racisme, racisme, discrimination positive, colonialisme, Caroline Fourest, Eric Zemmour…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
9 avril 2012 01:24

 

La candidate du Front national à la présidentielle Marine Le Pen a traité samedi à Lyon le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon d’ »idiot triplement utile » de François Hollande, de Nicolas Sarkozy et de ces deux candidats réunis. (…)

http://img189.imageshack.us/img189/1959/melenchon2012172.jpg

Mélenchon est « d’abord l’idiot utile de François Hollande puisqu’il permet de se défouler au premier tour avant d’espérer voter au second tour pour le candidat socialiste », a-t-elle lancé. « Mais il est aussi l’idiot utile de Nicolas Sarkozy puisqu’il affaiblit Hollande au premier tour permettant au candidat UMP d’espérer créer une dynamique pour le second tour », a-t-elle poursuivi ironisant: « on peut toujours rêver ».

« Il est enfin l’idiot utile de François Hollande et de Nicolas Sarkozy réunis puisqu’il trompe des électeurs qui croient s’attaquer au système en votant pour lui au lieu d’apporter leur suffrage à la seule candidate anti-système Marine Le Pen », a-t-elle dit.

 

 

source : Europe 1

 

mots clefs : Marine Le PEN, Mélenchon, Sarkozy, Hollande

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
8 avril 2012 23:52

A force de vouloir rassembler « l’ensemble de la gauche », le Parti socialiste met sur la table de plus en plus de circonscriptions. Il y a d’abord eu l’accord avec Europe-Ecologie – Les Verts (60 circonscriptions où le PS n’investira pas de candidat face aux Verts), et c’est à présent le Front de gauche qui entre dans la danse.

Dans Dimanche Plus le 8 avril, Benoit Hamon a envoyé des signaux de fumée à Jean-Luc Mélenchon : le PS est « ouvert »à des négociations « après l’élection présidentielle », en vue des législatives.

Source : Europe1

 

mots clefs : mots clefs : djihad,  judaïsme, christianisme, musulmans, juifracisme, discrimination positive, colonialisme, Caroline Fourest, Eric Zemmour…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
8 avril 2012 01:00

 

Par Arnaud Folch

Abstention au 1er tour de l'élection présidentiellePrès d’un Français sur trois s’apprêterait à bouder les urnes le 22 avril. Pourquoi ? Avec quelles conséquences ?

« Si l’abstention est forte, tous les sondages seront démentis. Je ne sais pas alors quel sera l’ordre d’arrivée… » Cette confidence, lâchée par François Hollande à La Réunion, aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche de Nicolas Sarkozy. Mais aussi de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. Après les épisodes “Marine Le Pen assurée d’être au second tour” (printemps 2011), “Hollande le déjà élu” (hiver 2011-2012), “Bayrou 2, le remake de 2007” (janvier 2012), “Sarkozy le ressuscité” (depuis un mois) et “Mélenchon jusqu’où ? ” (lire notre dossier page 10), voici venir une nouvelle séquence concernant, cette fois, tous les candidats : la crainte d’une non-participation record à un premier tour de présidentielle. À moins de vingt jours du scrutin, près d’un Français sur trois (32 %) s’apprêterait en effet, selon l’Ifop, à bouder les urnes : du jamais-vu sous la Ve République ! Et la promesse, redevenue possible, d’un grand “chamboule-tout” le 22 avril…

Voilà plusieurs semaines que divers indicateurs l’annonçaient. « Au lieu de progresser dans la dernière ligne droite, comme c’est toujours le cas, l’intérêt des Français pour cette campagne a au contraire diminué », relève d’abord Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Autre signal : alors que Sarkozy et Hollande pointent largement en tête des sondages de premier tour, les électeurs ne sont que 43 %, selon le même institut, à souhaiter ce face-à-face, contre 53 % – dix points de plus ! – qui préféreraient un autre cas de figure (et 4 % qui ne se prononcent pas).

 

Il n’est pas jusqu’aux audiences des émissions politiques télévisées (17,4 % en moyenne contre 25 % en 2007) qui ne témoignent du désintérêt (relatif) des Français pour cette campagne. Il en va de même pour la diffusion des quotidiens nationaux, qui – excepté le Figaro – ont vu leurs ventes régresser en ce début d’année alors qu’elles avaient augmenté il y a cinq ans.

Pourquoi cette désaffection ? Là encore, comme les signaux, les explications sont multiples. « La présidentielle de 2007 (83,8 % de participation) n’a été qu’une “parenthèse enchantée” dans un climat général de progression de l’abstention, témoigne encore Jérôme Fourquet. Dès le mois suivant, aux législatives, la participation avait déjà baissé de 20 points. Puis tous les autres scrutins du quinquennat (municipales, européennes, régionales et cantonales) ont été mar qués par une abstention record sous la Ve République. »Bref, le “sursaut civique” tant célébré du précédent scrutin – avec une participation équivalente à celle de… 1974 – n’était qu’un trompe-l’oeil ! Il y a cinq ans, nous sortions d’un cycle (les douze années de présidence Chirac), les deux principaux candidats se présentaient pour la première fois et les Français, optimistes, avaient envie de croire aux promesses des politiques : c’est tout le contraire aujourd’hui !

Circonstance aggravante : le peu d’enthousiasme suscité par les candidats eux-mêmes. Aucun n’émerge réellement. Décryptage signé Pascal Perrineau, le directeur du Cevipof (Centre d’étude de la vie politique française, le centre de recherche de Sciences Po) : « À gauche, la procédure des primaires puis la sélection claire de Hollande avaient créé une grande attente. Elle est un peu déçue et laisse la place au vote protestataire pour Mélenchon. À droite, Sarkozy est engoncé dans son bilan de président sortant et Bayrou donne l’impression d’être seul et un peu usé. » Quant à Marine Le Pen, ajoute Jérôme Fourquet, « elle pâtit notamment de son absence de dynamique dans les sondages, ce qui peut démobiliser une partie de ses électeurs ». Alors que la plupart des candidats semblaient monter en puissance en 2007, ils apparaissent aujourd’hui essoufflés. Simplement répétitifs. Et d’autant moins convaincants qu’avec la crise, les Français ne croient plus guère dans leur capacité à changer les choses : quel que soit le candidat élu, neuf sur dix s’attendent ainsi à une baisse de leur pouvoir d’achat au cours des prochaines années !

Une campagne de chiffres, de petites phrases et de pronostics

 Outre le calendrier (les deux tours tombent au milieu des vacances de printemps), la campagne est enfin jugée décevante, très en dessous de ses devancières, dans son déroulement et ses débats (ou plutôt ses non-débats). Si encore elle était distrayante, mais ce n’est même pas le cas ! Trop de forme, pas assez de fond ; successivement bataille de chiffres, de petites phrases, puis de pronostics : cette présidentielle, comme l’a crûment dit Daniel Cohn-Bendit « emm… » les Français. « C’est une campagne qui ressemble à une oeuvre de Jackson Pollock [peintre américain réputé incompréhensible, NDLR]. Quand on la regarde, on ne sait pas comment la saisir », commente drôlement Édouard Lecerf, le directeur général de TNS Sofres.

Mélange de colère (“Tous des nuls !”) et de résignation (“À quoi bon ? ”), l’abstention record prévue pour le 22 avril touche, comme d’habitude, plus fortement les jeunes (41 % des moins de 35 ans) et les catégories populaires (54 % des ouvriers). Est-ce à dire que le PS et le Front national seront les premières victimes de ce phénomène ? C’est ce que l’on espère à l’UMP, ultramajoritaire chez les plus âgés, qui sont aussi les plus participatifs (25 % seulement d’abstention chez les 50-64 ans). Pas si simple pourtant. Certes, la gauche a été absente des deux seconds tours des scrutins ayant connu les plus forts taux d’abstention (1969 et 2002). Reste, comme le remarque Jérôme Fourquet, que « lorsqu’on regarde notre étude dans le détail, les sympathisants UMP (27 %) sont encore plus nombreux que ceux du PS (23 %) à prévoir de s’abstenir ». Parmi les grands partis, c’est bien chez les sympathisants FN que l’on compte le plus d’électeurs tentés de bouder les urnes (37 %). Pour autant, le précédent record d’abstention sous la Ve République (28,4 %) est loin de l’avoir desservi : c’était le 21 avril 2002…

Si les instituts de sondage tentent de prendre en compte les abstentionnistes, tous les états-majors le savent : une “non-participation” a (presque) toujours des conséquences insoupçonnées. Qu’une fraction de l’électorat, simplement, se déplace, et c’est l’ensemble des lignes qui peut bouger. En 2002, seules 200 000 voix séparaient Le Pen de Jospin. Les deux favoris ne l’ignorent pas : il n’y a jamais loin entre attitude de résignation et vote de protestation – en faveur du candidat du Front de gauche d’un côté, de la présidente du FN de l’autre. Un signe qui ne trompe pas de l’inquiétude qui grandit : le site de campagne de Hollande affiche depuis quelques jours une page spéciale consacrée au vote par procuration. Celui de Sarkozy fera de même dans quelques jours.Arnaud Folch

 

source Valeurs Actuelles

 

mots clefs : sarkozy, hollande, mélenchon, Marine LE PEN, abstentions

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
7 avril 2012 01:45

sarkozy1La contradiction ne l'étrangle pas. Dans sa Lettre aux Français, le candidat UMP écrit :

"L’Europe devait nous protéger, elle a aggravé notre exposition à la mondialisation. Dans l’euphorie de la chute du mur de Berlin, l’Europe a cru à la fin de l’histoire. La Commission, qui avait joué un rôle essentiel pour construire l’Union européenne, s’est transformée en un cénacle technocratique et coupé des peuples. Elle s’est mise à accumuler les normes sans que les pays puissent réagir, divisés qu’ils étaient par un élargissement trop rapide qui les avait mis trop nombreux et trop hétérogènes autour de la table. L’Europe s’est crue investie du devoir d’être le meilleur élève de la mondialisation, celui dont les frontières devaient être les plus ouvertes et l’économie la plus dérégulée.

Je suis un Européen convaincu. Toute ma vie, je me suis battu en faveur de la construction européenne. Je ne connais pas de plus grand projet politique et de plus bel idéal humaniste que celui qui a conduit les Européens à surmonter leurs haines et leurs souffrances pour faire de leur continent meurtri par les guerres un continent de paix et de culture. Mais si pendant tant d’années, l’Europe a soulevé tant d’espérance, c’est parce qu’elle incarnait pour les peuples plus 


de sécurité et plus de prospérité. Il faut retrouver le but initial du projet européen."

Imposer le traité constitutionnel européen rejeté par le peuple français en 2005, consacrant la toute-puissance de la Commission européenne, était-ce vraiment "retrouver le but initial du projet européen ?"

 

 

mots clefs : sarkozy, lettre aux Francais

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
7 avril 2012 01:00
Par Arnaud Folch

Abstention au 1er tour de l'élection présidentiellePrès d’un Français sur trois s’apprêterait à bouder les urnes le 22 avril. Pourquoi ? Avec quelles conséquences ?

« Si l’abstention est forte, tous les sondages seront démentis. Je ne sais pas alors quel sera l’ordre d’arrivée… » Cette confidence, lâchée par François Hollande à La Réunion, aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche de Nicolas Sarkozy. Mais aussi de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. Après les épisodes “Marine Le Pen assurée d’être au second tour” (printemps 2011), “Hollande le déjà élu” (hiver 2011-2012), “Bayrou 2, le remake de 2007” (janvier 2012), “Sarkozy le ressuscité” (depuis un mois) et “Mélenchon jusqu’où ? ” (lire notre dossier page 10), voici venir une nouvelle séquence concernant, cette fois, tous les candidats : la crainte d’une non-participation record à un premier tour de présidentielle. À moins de vingt jours du scrutin, près d’un Français sur trois (32 %) s’apprêterait en effet, selon l’Ifop, à bouder les urnes : du jamais-vu sous la Ve République ! Et la promesse, redevenue possible, d’un grand “chamboule-tout” le 22 avril…

Voilà plusieurs semaines que divers indicateurs l’annonçaient. « Au lieu de progresser dans la dernière ligne droite, comme c’est toujours le cas, l’intérêt des Français pour cette campagne a au contraire diminué », relève d’abord Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Autre signal : alors que Sarkozy et Hollande pointent largement en tête des sondages de premier tour, les électeurs ne sont que 43 %, selon le même institut, à souhaiter ce face-à-face, contre 53 % – dix points de plus ! – qui préféreraient un autre cas de figure (et 4 % qui ne se prononcent pas).

Il n’est pas jusqu’aux audiences des émissions politiques télévisées (17,4 % en moyenne contre 25 % en 2007) qui ne témoignent du désintérêt (relatif) des Français pour cette campagne. Il en va de même pour la diffusion des quotidiens nationaux, qui – excepté le Figaro – ont vu leurs ventes régresser en ce début d’année alors qu’elles avaient augmenté il y a cinq ans.

Pourquoi cette désaffection ? Là encore, comme les signaux, les explications sont multiples. « La présidentielle de 2007 (83,8 % de participation) n’a été qu’une “parenthèse enchantée” dans un climat général de progression de l’abstention, témoigne encore Jérôme Fourquet. Dès le mois suivant, aux législatives, la participation avait déjà baissé de 20 points. Puis tous les autres scrutins du quinquennat (municipales, européennes, régionales et cantonales) ont été mar qués par une abstention record sous la Ve République. »Bref, le “sursaut civique” tant célébré du précédent scrutin – avec une participation équivalente à celle de… 1974 – n’était qu’un trompe-l’oeil ! Il y a cinq ans, nous sortions d’un cycle (les douze années de présidence Chirac), les deux principaux candidats se présentaient pour la première fois et les Français, optimistes, avaient envie de croire aux promesses des politiques : c’est tout le contraire aujourd’hui !

Circonstance aggravante : le peu d’enthousiasme suscité par les candidats eux-mêmes. Aucun n’émerge réellement. Décryptage signé Pascal Perrineau, le directeur du Cevipof (Centre d’étude de la vie politique française, le centre de recherche de Sciences Po) : « À gauche, la procédure des primaires puis la sélection claire de Hollande avaient créé une grande attente. Elle est un peu déçue et laisse la place au vote protestataire pour Mélenchon. À droite, Sarkozy est engoncé dans son bilan de président sortant et Bayrou donne l’impression d’être seul et un peu usé. » Quant à Marine Le Pen, ajoute Jérôme Fourquet, « elle pâtit notamment de son absence de dynamique dans les sondages, ce qui peut démobiliser une partie de ses électeurs ». Alors que la plupart des candidats semblaient monter en puissance en 2007, ils apparaissent aujourd’hui essoufflés. Simplement répétitifs. Et d’autant moins convaincants qu’avec la crise, les Français ne croient plus guère dans leur capacité à changer les choses : quel que soit le candidat élu, neuf sur dix s’attendent ainsi à une baisse de leur pouvoir d’achat au cours des prochaines années !

Une campagne de chiffres, de petites phrases et de pronostics

 Outre le calendrier (les deux tours tombent au milieu des vacances de printemps), la campagne est enfin jugée décevante, très en dessous de ses devancières, dans son déroulement et ses débats (ou plutôt ses non-débats). Si encore elle était distrayante, mais ce n’est même pas le cas ! Trop de forme, pas assez de fond ; successivement bataille de chiffres, de petites phrases, puis de pronostics : cette présidentielle, comme l’a crûment dit Daniel Cohn-Bendit « emm… » les Français. « C’est une campagne qui ressemble à une oeuvre de Jackson Pollock [peintre américain réputé incompréhensible, NDLR]. Quand on la regarde, on ne sait pas comment la saisir », commente drôlement Édouard Lecerf, le directeur général de TNS Sofres.

Mélange de colère (“Tous des nuls !”) et de résignation (“À quoi bon ? ”), l’abstention record prévue pour le 22 avril touche, comme d’habitude, plus fortement les jeunes (41 % des moins de 35 ans) et les catégories populaires (54 % des ouvriers). Est-ce à dire que le PS et le Front national seront les premières victimes de ce phénomène ? C’est ce que l’on espère à l’UMP, ultramajoritaire chez les plus âgés, qui sont aussi les plus participatifs (25 % seulement d’abstention chez les 50-64 ans). Pas si simple pourtant. Certes, la gauche a été absente des deux seconds tours des scrutins ayant connu les plus forts taux d’abstention (1969 et 2002). Reste, comme le remarque Jérôme Fourquet, que « lorsqu’on regarde notre étude dans le détail, les sympathisants UMP (27 %) sont encore plus nombreux que ceux du PS (23 %) à prévoir de s’abstenir ». Parmi les grands partis, c’est bien chez les sympathisants FN que l’on compte le plus d’électeurs tentés de bouder les urnes (37 %). Pour autant, le précédent record d’abstention sous la Ve République (28,4 %) est loin de l’avoir desservi : c’était le 21 avril 2002…

Si les instituts de sondage tentent de prendre en compte les abstentionnistes, tous les états-majors le savent : une “non-participation” a (presque) toujours des conséquences insoupçonnées. Qu’une fraction de l’électorat, simplement, se déplace, et c’est l’ensemble des lignes qui peut bouger. En 2002, seules 200 000 voix séparaient Le Pen de Jospin. Les deux favoris ne l’ignorent pas : il n’y a jamais loin entre attitude de résignation et vote de protestation – en faveur du candidat du Front de gauche d’un côté, de la présidente du FN de l’autre. Un signe qui ne trompe pas de l’inquiétude qui grandit : le site de campagne de Hollande affiche depuis quelques jours une page spéciale consacrée au vote par procuration. Celui de Sarkozy fera de même dans quelques jours.Arnaud Folch

 

source Valeurs Actuelles

 

mots clefs : sarkozy, hollande, mélenchon, Marine LE PEN, abstentions

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
6 avril 2012 01:50

 

Addendum : Des lecteurs nous font remarquer que le grand militant de couleur du PDG distribuant des low-kicks aux militants du FDG serait Patrice Quarteron (1m98, 114kg), combattant de Muay Thai, ancien champion du monde IKF dans la catégorie des poids lourds et « médiateur pour la mairie de Grigny afin de régler les conflits de voisinage » (Wikipedia).

_________________________________

 

« Mélenchon finira par s’enfuir par un trou dans le grillage à l’arrière du stade de son meeting. »

[Youtube] « Lors de sa visite à Grigny, Mélenchon disait vouloir la révolution citoyenne, vouloir parler au peuple. Les citoyens sont venus le voir via le PDG (Parti Des Gens). Une liste indépendante citoyenne qui a fait plus de 26% aux dernières élections municipales. Ils voulaient juste le voir pour lui poser quelques questions.

Voici la vidéo des faits tels qu’ils se sont passé et que les médias présents on voulu cacher à une ou deux exceptions près. A cause du refus de l’équipe du Front de Gauche local et de son directeur de campagne Delapierre qui a soufflé sur les braises de laisser la rencontre avoir lieu, le meeting de Mélenchon sera un fiasco (un petit terrain de foot à moitié rempli) et une déroute sur toute la ligne du Front de Gauche. »

Le Parisien explique : De la cité, Jean-Luc Mélenchon n’aura vu que ses équipements sportifs : la visite initialement prévue au bas des barres HLM a été annulée vendredi.

La séance d’échanges avec les « vrais habitants de la cité bigarrée de la Grande-Borne » n’a donc pas eu vraiment lieu, faute de spontanéité : les interlocuteurs, sélectionnés à l’avance, avaient beau se déclarer « simples habitants de Grigny », ils ont systématiquement applaudi à tout rompre le nom des élus communistes présents, y compris les moins connus ! [...]

Revoir : Racisme au Front de Gauche ? (vidéo)

 

mots clefs : Mélenchon, front de gauche

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
6 avril 2012 01:02

Des membres de l’équipe de Fortune étaient invités lors de ce débat sur LCI avec la candidate du FN.

Réunion publique avec les blogueurs par MarineLePen

 

mots clefs : Marine Le Pen

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
5 avril 2012 01:40

Lu dans Les 4 Vérités :

M"La remarquable percée de Jean-Luc Mélenchon bouleverse la donne, non pas seulement pour le premier tour de la présidentielle, mais surtout pour le second, et, plus encore, pour les législatives. [...]

Toute la question, pour le deuxième tour, réside dans le report des voix. Or, plus le score de Mélenchon est haut et plus le report des voix se fera difficilement sur Hollande. Inversement, plus le score de Marine Le Pen est bas et plus le report des voix se fera correctement pour Nicolas Sarkozy.

Car ces deux candidats disposent chacun d’un bloc d’électeurs fidèles, auquel s’ajoutent les électeurs « protestataires » qui voteront pour le mieux placé des candidats « anti-système » – et se reporteront donc difficilement sur Hollande ou sur Sarkozy. Mais le pire est à venir pour le PS.

Les Verts, avec qui il avait établi une alliance prioritaire (pensant en avoir fini avec le PC), ont négocié 60 circonscriptions, alors qu’Éva Joly plafonne à 2 % d’intentions de vote, loin derrière Mélenchon. Or, ces circonscriptions sont souvent détenues par des députés communistes. Il est évident qu’avec un Mélenchon à 12 %, le PC réclamera non seulement « ses » circonscriptions, mais aussi quelques autres.

Les négociations s’annoncent rudes après le 22 avril. Et un scénario se profile, qui n’est plus impossible (si Hollande est battu le 6 mai et que Mélenchon dépasse 12 % le 22 avril): l’implosion du PS et la recomposition de la gauche…"

 

mots clefs : Mélanchon, Hollande, eva Joly, marine Le Pen

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
5 avril 2012 01:20

L'Institut de l'entreprise a évalué le coût des mesures phares du programme du candidat du Front de gauche.

 

La cellule de chiffrage des programmes de la présidentielle réunie par l'Institut de l'entreprise a évalué jeudi à plus de 100 milliards d'euros le coût pour les finances publiques des mesures phares du programme de Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche.

Parmi les mesures les plus coûteuses, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein est chiffré à 27 milliards d'euros annuels tandis, que le remboursement à 100 % des dépenses de santé (optique et dentaire compris) se situerait dans une fourchette de 23 à 76 milliards, selon les efforts demandés aux complémentaires.

Le coût des mesures en faveur de l'enseignement supérieur a été estimé entre 2,7 et 5,6 milliards d'euros, le doublement du budget public de la recherche à 13,9 milliards et le rétablissement des effectifs supprimés dans l'Éducation nationale entre 1,9 et 2,2 milliards.

 

Il en coûterait aussi 3,5 milliards d'euros pour porter le budget du ministère des Sports à 1 % du budget national et de 2,4 à 3,1 milliards pour augmenter de 50 % l'investissement de l'État dans l'enseignement professionnel. La dette publique serait fortement creusée par la création d'un "pôle 100 % public de l'énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisée", de 142 à 152 milliards d'euros si ces quatre entreprises étaient entièrement nationalisées, de 102 à 107 milliards si seule Total était concernée (sur la base des modalités retenues par le gouvernement socialiste de 1982).

 

Recettes

À l'inverse, la suppression de l'ensemble des dispositifs d'exonérations de charges sociales (part employeurs) produirait 28 milliards de recettes brutes. Mais elle serait "rapidement compensées par les dépenses d'indemnisation chômage liées à la destruction d'emplois qui en résulterait", toujours selon l'Institut de l'entreprise, qui reprend à son compte le chiffre de 800 000 suppressions évoqué en 2005 dans un rapport du Conseil d'orientation pour l'emploi.

De la même manière, une taxe de 10 % sur les revenus financiers (taxe contribution logement) rapporterait entre 8,7 et 9,9 milliards d'euros aux caisses de l'État chaque année.

L'Institut de l'entreprise est un centre de réflexion indépendant, financé par les entreprises, qui réunit depuis 2007 une cellule de chiffrage des programmes des principaux candidats à l'élection présidentielle dans "un esprit de complète neutralité", assure-t-il. Le détail de ces chiffrages est consultable sur le site de la cellule, www.debateco.fr.

 

 

source : le Point

 

lire aussi : Le coût faramineux du programme Mélenchon sur le Figaro

 

 

 

 

mots clefs : mélenchon, front de gauche,

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
4 avril 2012 01:30

Un événement survenu jeudi dernier est passé presque totalement inaperçu en France: la victoire, lors d'une législative partielle à Bradford, une ville à forte immigration indienne-musulmane et pakistanaise, de George Galloway, un vieux routier de la gauche britannique. Le fait est cependant remarquable: Galloway a été élu député avec le score le plus élevé à une législative depuis 1945. Melanie Phillips, chroniqueuse du Daily Mail, y voit un signe des temps :

G"Galloway a gagné parce que les jeunes musulmans de Bradford ont voté pour lui en masse. [...] Le fait résolument ignoré [par les medias], c'est que Galloway a fait une campagne d'islamiste religieux. Il ne s'est pas contenté de se plier aux obsessions islamistes en politique étrangère. Il a fait des références explicites à l'islam tout au long de sa campagne.


Après sa victoire, il criait dans un mégaphone: "Loue soit Allah! » [Vidéo: http://www.votegeorgegalloway.com/]. Plus tôt, lors d'une réunion publique, il affirmait qu'Allah demanderait des comptes à ceux qui n'auraient pas voté pour lui. En effet, en déclarant dans un discours que «Dieu sait qui est musulman», il a laissé entendre qu'il l'était davantage encore que le candidat musulman travailliste qui, a-t-il suggéré sans la moindre preuve, buvait de l'alcool alors qu'il n'y touchait pour sa part jamais. [Galloway est présumé être converti à l'Islam, bien qu'il ne l'ait pas officiellent confirme - NDLR] Pincez-vous - un homme politique britannique utilise la rhétorique enflammée et des professions de piété islamique plus souvent entendues en Iran ou en Arabie saoudite."


Certes, l'immigration islamique algérienne ou marocaine est différente de la pakistanaise, plus radicale. Mais partout en Europe, le potentielé lectoral islamique est un géant qui dort et qui - comme à Bradford - tôt ou tard se réveillera.

 

 

mots clefs : musulmans, islam, gauche britannique

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
4 avril 2012 01:10

Au moment où s’achève le quinquennat, le financement des investissements des collectivités territoriales apparaît des plus aléatoires, alors qu’il constitue un enjeu majeur des années à venir pour la croissance de notre pays. Le gouvernement s’apprête en effet à laisser trois « bombes à retardement » à son successeur.

La première est la plus visible, c’est le besoin de 22 milliards d’euros de crédits demandés annuellement par les collectivités territoriales et les hôpitaux. Les réticences des banques privées, qui se retirent de ce marché, et l’effondrement de DEXIA ne sont pas compensées actuellement par les mesures annoncées. L’agence de financement voulue par les collectivités est sans cesse retardée et ne sera opérationnelle qu’en 2013. Il est urgent de solliciter la Caisse des Dépôts à hauteur de 5 milliards. Même dans cette hypothèse, pas encore acquise, il manquera encore 4 milliards d’euros en 2012, soit quasiment 20 % de la demande. Le nouveau gouvernement devra les trouver en urgence, au moment même où il se mettra en place…

La deuxième concerne la restructuration de DEXIA. Entre 2002 et fin 2008, l’Etat a laissé dériver cette banque, malgré sa position majeure dans le financement des collectivités et sa dimension « systémique », vers un modèle invraisemblable, hautement risqué et clairement spéculatif dans plusieurs de ses activités. Le bilan est édifiant : après avoir bénéficié de 6 milliards d’euros pour une recapitalisation manquée en 2008, la banque vient d’annoncer 12 milliards de pertes en 2011. Et ce n’est pas terminé : sa filiale DEXMA dans laquelle l’Etat vient de prendre 31,5 % du capital, porte des risques de pertes de plusieurs milliards d’euros… Le coût global de la restructuration de DEXIA pèsera encore lourdement sur les années à venir.

La troisième est le déni, constant depuis près de 4 ans, de la présence de 19 milliards d’euros d’emprunts toxiques dans les comptes de 500 collectivités et hôpitaux. Progressivement, l’explosion des taux d’intérêt va affecter les villes et départements concernés.  Plus le temps passe, plus l’attentisme du gouvernement devient dangereux pour les collectivités mais aussi pour notre pays : faudra-t-il voir exploser les contentieux, les investissements se réduire à nouveau, pour que le gouvernement mette autour d’une table les acteurs concernés pour faire face sur plusieurs années, aux 15 milliards € que va sans doute coûter cette affaire ?

L’idéologie de la « déréglementation à tout crin » n’est sans doute pas pour rien dans cette situation particulièrement grave, mais la responsabilité politique des gouvernements successifs ne peut être niée.

Il s’agit maintenant réagir rapidement pour éviter une réduction significative de l’investissement des collectivités territoriales en 2012 et 2013, au détriment de la croissance indispensable pour lutter contre les déficits publics.

Public Sénat

mots clefs : sénat, collectivités territoriales, DEXIA

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
2 avril 2012 01:02

Alors que l’aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l’OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s’agit pas d’une guerre civile, mais d’une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d’Al-Qaïda.

Les rois et les émirs des États du Golfe, eux, financent les combattants. La Turquie fournit des bases militaires et assure le contrôle du flux des armements à travers la frontière, ainsi que les déplacements des dirigeants de la soi-disant « Armée Syrienne Libre ». Les États-Unis, la France et l’Angleterre fournissent les armes, l’entrainement et le dispositif diplomatique.

Les « jihadistes » fondamentalistes en provenance de l’étranger, incluant des combattants d’Al-Qaïda venant de Libye, d’Irak et d’Afghanistan, sont engagés dans le conflit. Il ne s’agit pas d’une « guerre civile » : il s’agit d’un conflit international opposant une triple alliance contre nature des impérialistes de l’OTAN, des despotes des États du Golfe et des fondamentalistes musulmans, à un régime nationaliste, indépendant et laïque.

 

lire la suite : http://www.voltairenet.org/La-triple-alliance-contre-la-Syrie

 

mots clefs : syrie, al-qaïda, salafiste, islam, OTAN, jihadistes

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
1 avril 2012 01:26

 

 

 
Marine Le Pen en meeting vendredi à Nice pour... par BFMTV

 

 

mots clefs : le pen, islam, salafisme

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Politique
1 avril 2012 01:19

 

Jeudi, lors de l’émission On refait le monde sur RTL, l’éditorialiste mondain de L’Humanité, Pierre Cabanne, m’a qualifié à l’antenne de « fasciste », au prétexte que je faisais remarquer que la communauté musulmane n’était pas descendue dans la rue pour protester contre la barbarie de Mohamed Merah, hormis la mobilisation de l’exemplaire et isolé imam Chalghoumi. Vous avez été nombreux à vous émouvoir de cette insulte et je vous remercie de vos soutiens. Ce terrorisme intellectuel de la gauche la plus totalitaire est un des éléments qui explique la difficulté qu’il y a, encore aujourd’hui, à décrire simplement des faits. Cabanne est le produit de la pensée stalinienne, haineuse et sectaire, qui nie les réalités et crache sur ceux qui les décrivent.

RTL a décidé, dans la version podcastée, d’effacer les traces de l’agression et ma riposte.

Je me souviens d’avoir employé les mots de salaud et d’imbécile…

Billet d’Ivan Rioufol 

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ORLM le 29/03/2012 + APPEL LECTEUR POUR TROUVER LA VERSION COMPLÈTE NON CENSURÉE

Récemment insulté par Valérie Lecasble au travers d’une ignominieuse insinuation d’admiration du régime nazi, Ivan Rioufol n’aura cette fois-ci, pas hésité une seule seconde à remettre à sa place le gouailleux journaliste du quotidien communiste l’Humanité : « Espèce de salaud ! (…)  imbécile ! » lui asséna-t-il en substance, laissant entendre par la suite, qu’une pareille insulte méritait sans doute des suites en dehors de l’émission …

La seconde partie de l’émission se poursuivit dans une ambiance faussement légère, ponctuée de piques lancées régulièrement par le journaliste du Figaro qui, ce soir là, avait décidé que les intimidations outrageantes du donneur de leçon de service devaient cesser sur le champ.

Cabanes sans doute surpris de la tournure orageuse de l’émission, pris le parti de ne plus répondre aux allusions directes et peu flatteuses de son contempteur.

La prestation non censurée de Rioufol mérite néanmoins le détour :

 

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