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4 novembre 2014 02:04

Le Livret A et le Livret Développement Durable enregistrent pour septembre une fuite de fonds record de 3,15 milliards d’euros par rapport à fin août.

Le Livret A et le Livret Développement Durable (LDD) souffrent tous deux d’un niveau de décollecte record, selon les dernières données publiées par le site Economie matin. La collecte du Livret A passe ainsi dans le rouge avec un déficit de 1,66 milliards d’euros, contrairement au LDD qui maintient malgré tout un niveau de collecte positif (870 millions d’euros).

Le mois de septembre constitue généralement la période la plus noire de l’année en matière d'épargne. C’est en effet le mois où les Français doivent s’acquitter du paiement de la dernière tranche d’impôt sur le revenu, et financer la rentrée scolaire de leurs enfants. Néanmoins, les pertes enregistrées cette année sont sans précédent depuis septembre 1989 (Les Echos). Même la crise financière de 2008 et la faible inflation qui en avait découlé n’avaient pas eu de telles répercussions sur l’épargne.
 
Cette forte et brutale désaffection des Français pour les deux produits d’épargne réglementés s’explique notamment par la baisse du taux de rémunération du placement, fixé à un taux plancher historique de 1% le 1er août dernier. Dans ces conditions, les épargnants préfèrent dès lors se tourner vers d’autres systèmes comme l’assurance vie, qui offrait en 2013 un rendement moyen de 2,8%, ou le plan d’épargne logement dont le taux de rendement est de 2,5%.
 
L’augmentation du montant de l’impôt pour plus de 15 millions de contribuables cette année est très certainement un autre facteur à prendre en considération pour expliquer cette dégringolade accélérée du mois de septembre. Une tendance qui risque de persister, d’autant plus que les Français ont eu à régler leur taxe foncière ce mois d’octobre, et qu’au mois de novembre, viendra le tour de la taxe d’habitation.

lu sur : 
http://www.aleteia.org/fr/economie/actualites/les-francais-piochent-dans-leurs-epargnent-pour-payer-leurs-impots-5234545725014016?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr-28/10/2014
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 novembre 2014 22:35

crs

 

En 2014, la violence d’État est devenue la norme. Pour les manifestants de Sivens, les bonnets rouges ou les militants de la Manif pour tous, la liberté est devenue l’exception.

La dernière fois qu’un fonctionnaire de police a été tué dans un attroupement armé, c’était à Montredon-des-Corbières, à côté de Narbonne, en 1976, au cours d’une énième révolte de vignerons.
Décharges de chevrotine contre rafales de MAT 49 : des hommes tombent, dont un – le commandant de la Compagnie républicaine de sécurité – ne se relèvera jamais. Son dernier ordre de chef lucide a été de faire cesser le feu, faire cesser le drame. Affrontement d’homme à homme, bref et brutal, les armes à la main, au lendemain de la guerre d’Algérie.

La dernière fois qu’un manifestant a été tué, c’était à Sivens, le 27 octobre 2014.

40 ans séparent ces deux morts tragiques et une chose est frappante : la disproportion flagrante entre « l’agression » et la riposte mortelle des forces de l’ordre. 

Le manifestant n’est-il plus un citoyen dont il faut protéger le droit de manifester ? Est-il devenu un ennemi des forces de l’ordre ? Comme si la notion même de liberté et de légitime défense pouvait échapper à ceux qui devraient en être les gardiens et dépositaires ultimes.

En 2014, la violence d’État est devenue la norme. [...] Les forces de l’ordre sont-elles devenues la variable d’ajustement d’un pouvoir aux abois, jusqu’à en perdre leur âme ? La règle démocratique ou le changement de régime doit être la sanction du pouvoir, car la répression ne dure jamais.

En haut lieu, on évite de froisser les « communautés », on redoute une révolte des « banlieues », et l’on prend bien garde aux « corps constitués ». Mais l’on s’essuie les pieds sur le peuple français.

En France, les zones de non-droit, les coupe-files, les tolérances, les exceptions, les privilèges et les niches pullulent.

Dans le mille-feuille kafkaïen de l’administration française, les sujets de discorde sont nombreux et les rentes de situation de ceux qui les résolvent sont confortables.

L’État est rigide et exigeant avec le lambda, le Français moyen, le beauf : le militant dit d’« extrême gauche » ou d’« extrême droite », l’automobiliste, le commerçant, le père de famille.

Mais l’administration sait se montrer souple et accommodante avec les autres, les gangs ethniques régnant sur les quartiers, les imams imposant leur loi dans les cités, les mafias aux ramifications politiques, les multinationales mettant en coupe réglée des filières entières et les élus en délicatesse avec le fisc.

La révolte pourrait bien venir là où on ne l’attend pas.
Le vieux clivage sur lequel le pouvoir a assis sa mainmise ne tient plus. De José Bové à la Manif pour tous, il n’y a qu’un pas, il n’y a qu’un peuple.

vu sur :

http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/revolte-bien-venir-on-lattend-pas,134929?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=4c508df27e-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-4c508df27e-30494613&mc_cid=4c508df27e&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 novembre 2014 02:57

islam-carceral

Non, il ne s’agit pas d’un énièmehoax de la « réacosphère », mais d’un rapport très sérieux du député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé. Voici ce que déclare ledit député : « Alors qu’environ 60 % de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40.000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus. »

Première information, l’islam est, de loin, la religion la plus représentée dans les prisons françaises. Laurent Obertone l’avait avancé dans son ouvrage« La France orange mécanique ».

On se souvient qu’à l’époque, Aymeric Caron lui avait demandé quels étaient « ses chiffres », comme il l’a fait récemment face à Éric Zemmour ; en censeur autoproclamé de la pensée « rance », laquelle n’est pourtant que réaliste.
La sur-représentation des musulmans dans la population carcérale n’a jamais été qu’un secret de polichinelle, n’en déplaise aux chroniqueurs d’un monde irénique attachés (de bonne foi, peut-être) à leurs idéologies passéistes. Désormais, les faits sont rendus publics.

Seconde information (allant de soi avec la première), la forte présence musulmane en prison entraîne des risques importants de radicalisation. Risques d’autant plus forts que les prisonniers sont en rupture de ban avec la société ; ces personnes sont d’ailleurs souvent des sociopathes chroniques.

L’islam radical sera alors, pour eux, une échappatoire, et un sens à leur vie. Le rapport de Guillaume Larrivé souligne que les islamistes radicaux, en prison, se cachent et n’affichent plus de signes ostentatoires. Ils pratiquent ce qu’on appelle la « taqîya », afin de passer à travers les mailles du filet, et de recruter plus facilement des « soldats de dieu ».

Par ailleurs, Guillaume Larrivé avance que la politique mise en place par le ministre de la justice, Christiane Taubira, a dépouillé l’administration pénitentiaire d’une partie de ses budgets ; car ils ont été absorbés par la mise en œuvre de la tristement célèbre loi Taubira avec une volonté de privilégier une approche de « traitement social des délinquants en dehors de l’enceinte pénitentiaire ».
Ce choix est particulièrement déplorable et dangereux pour la sécurité des Français. En effet, de nombreux délinquants ne sont pas en prison alors qu’ils devraient, en toute logique, s’y trouver.

Un bémol doit être toutefois apporté à ce rapport. Guillaume Larrivé critique la politique du gouvernement actuel mais ne dit rien sur la majorité précédente.
Nicolas Sarkozy a beau bomber le torse à Nice, son bilan n’en demeure pas moins pathétique : l’immigration de peuplement s’est poursuivie inexorablement, la criminalité n’a pas reculé, il n’a pas su empêcher l’entrisme des islamistes radicaux au sein de l’UOIF.

Maintenant, deux questions taboues et fondamentales restent à poser. Pourquoi les musulmans sont-ils si nombreux en prison ? Et, deuxièmement, combien parmi eux sont-ils radicalisés ?

lu sur : http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/islam-radical-prisons-realite-depasse-fiction,133708?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=c4b13e4aa7-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-c4b13e4aa7-30494613&mc_cid=c4b13e4aa7&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 novembre 2014 02:31

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A force d’inverser les valeurs, le monde s’est mis à marcher sur la tête.

Jean-Philippe Normand, un jeune homme de 18 ans, choqué par l’appel lancé par les islamistes à « tuer tous les Canadiens », juste après les deux attentats meurtriers commis par des jihadistes contre des militaires, à Ottawa et à Saint-Jean-sur-le-Richelieu, et qui ont secoué le pays, a réagi sur Facebook.

Il a repris les mots de la menace du leader de l’État islamiste qui ordonnait aux musulmans de tuer des Canadiens, mais en les inversant, en remplaçant canadiens par musulmans. Et il se retrouve devant les tribunaux. Pas les islamistes ni leurs soutiens.

Parce qu’il a été traumatisé par les deux attentats terroristes, et qu’il a osé refuser de se laisser tuer sans réagir, il a publié sur Facebook qu’il fallait tuer les Musulmans – pour ne pas être tué.

Instinct de survie jadis considéré comme naturel. Aujourd’hui comme islamophobe…

Un sombre animateur radio qui a déjà défrayé la chronique, Stéphane Gendron, a dénoncé comme « dérives islamophobes » ce refus de mourir, et a porté plainte contre le jeune homme.

«C’est fou-raide, je ne sais même pas s’il avait conscience de ce qu’il a écrit», s’est insurgé Gendron en parlant du jeune homme. Mais Gendron n’a pas trouvé fou-raide, n’a pas déposé plainte, et n’a pas dénoncé la dérive raciste et criminelle des appels au meurtre des islamistes…

Le jeune homme, habitant de L’Islet (Chaudière-Appalaches), a été arrêté par la SQ.

Il a comparu au palais de justice de Montmagny sous l’accusation de «menace de causer la mort ou des lésions corporelles aux adeptes de l’Islam».

Une page de soutien sur Facebook a été ouverte par des gens scandalisés que ce soit lui, le Québécois de souche, et non les islamistes, qui se retrouve mis en cause.

 

«C’est sûr, en ce moment, les mangeurs d’Arabes sont contents. Mais c’est grave ces propos haineux. J’espère que cela va conscientiser les gens, on ne peut pas écrire n’importe quoi», a commenté un Stéphane Gendron qui donne envie de vomir.

Pointer du doigt les « mangeurs d’arabes » quand ces derniers tuent ses concitoyens et menacent de tuer tous les autres fait scandale.

Et pourquoi pas réclamer aux militaires qui ont été écrasés par l’islamiste qu’ils payent les dégâts survenus à la voiture tant qu’il y est ? Pourquoi pas réclamer à sa famille le remboursement des balles du jihadiste qui ont tué le Corporal Nathan Cirillo ?

Les limites de l’ignoble ne cessent d’être repoussées.

Jean-Philippe Normand, qui regrette ses mots, a passé la fin de semaine au centre de détention de Québec.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://www.dreuz.info/2014/10/un-canadien-qui-refuse-la-mort-promise-par-les-islamistes-se-retrouve-devant-les-tribunaux/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 novembre 2014 02:22

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SOS Racisme vient de faire un orgasme en direct.

Eric Zemmour a perdu son procès en appel contre le rappeur Youssoupha, qui avait chanté « je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Éric Zemmour. »

Les magistrats ont estimé que Eric Zemmour est un personnage public et qu’«une plus grande tolérance s’impose». De plus, dit le juge : «un style artistique permet un recours possible à une certaine dose d’exagération.»

Christine Tasin, de Riposte Laïque, a été condamnée pour avoir dit que l’islam est une saloperie. Son tort n’était donc pas d’avoir dit que l’islam est une saloperie, mais de ne pas l’avoir chanté sur des notes de rapp.

 

Que cela serve de leçon aux identitaires, aux islamophobes aux racistes et à ceux qui veulent se débarrasser de l’amant de leur femme : vos insultes et vos menaces – je dis cela avec le plus grand sérieux – faites les désormais en rapp.

 

Quand à moi, je viens de chanter, sur un air de rapp : « je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ces cons d’SOS Racisme » qui, sur Twitter, viennent de faire un orgasme en direct suite à la condamnation de Zemmour :

 

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Comment ? Les insultes d’SOS Racisme contre Zemmour sont dans un tweet et pas dans un clip de rapp ? Ah mais SOS Racisme, ils ont tous les droits, vous ne saviez pas ?

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

vu sur : http://www.dreuz.info/2014/10/je-mets-un-billet-sur-la-tete-de-celui-qui-fera-taire-ces-cons-dsos-racisme/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
2 novembre 2014 01:01

Le chef d’état-major des armées alerte les députés sur l’état de l’armée française

Il y a quelques mois, le général Soubelet avait évoqué devant l’Assemblée nationale l’état catastrophique de la gendarmerie. Il révélait que le moral des militaires était au plus, dégoûtés par des missions sans lien avec leur cœur de métier, dénonçant les politiques laxistes du gouvernement. Il mettait en garde sur les conséquences d’une poursuite de ces politiques.

Le franc-parler et le devoir de vérité du général n’avaient pas du tout été appréciés à la tête du gouvernement. Quelques mois plus tard, Manuel Valls avait sanctionné le général.

Au début du mois d’octobre, c’est le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Pierre de Villiers, qui a dressé le bilan de l’état de l’armée devant les députés de la commission de la Défense.
Lui aussi met en garde contre des politiques qui minent l’institution, la République imposant des budgets de rigueur à l’armée, mais multiplie les guerres à travers le globe : Mali, Niger, Centrafrique, Irak, etc., sans compter les engagements en France avec notamment le plan vigipirate dans un contexte international tendu. Pour le général, la situation atteint un point de bascule : l’armée française est « déjà en limite de rupture ».

« Il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade ! C’est mon devoir de vous le dire. »

a-t-il déclaré aux députés, rappelant que l’armée française perdra un quart de ses effectifs entre 2009 et 2019.

Le général a mis en garde contre de nouvelles restrictions budgétaires alors que l’armée est déjà affaiblie :

« Je crains l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières. […] Oui, je le dis souvent : le costume est taillé au plus juste. Les marges de manœuvre sont inexistantes. »

Le général Pierre de Villiers a enfin insisté sur le moral des soldats et une situation perçue par eux comme déjà très difficile ; de nouvelles attaques seraient incomprises et « induirait un risque non maîtrisé d’aller au-delà du seul de l’acceptabilité sociale ».

« Les efforts consentis, au quotidien, par nos soldats ne se conçoivent que dans une réelle perspective de retour à un niveau acceptable en matière de condition de vie et de travail. Ce n’est que justice sociale ! Je crois vraiment qu’il ne faut pas se cacher que toute économie supplémentaire demanderait d’autres efforts et induirait un risque non maîtrisé d’aller au-delà du seuil de l’acceptabilité sociale. Ne vous y trompez pas, nos soldats râlent parfois, mais parce qu’ils veulent faire leur métier ! Ils ne demandent qu’une chose : « Da materiam splensescam » : « donnez-moi les moyens et je resplendirai ».
C’est la devise du 2e régiment de Dragons, mon premier régiment.

Les hommes et les femmes de nos armées, nos jeunes, risquent leurs vies au nom de la France, en notre nom à tous. En retour, nous avons un contrat moral avec eux. Ils ne comprendraient pas, comme d’ailleurs nos concitoyens, que la LPM puisse être amputée de quelconque manière, dans le contexte actuel en France et dans le monde. »

 

Le général Pierre de Villiers

Le général Pierre de Villiers

*

**

Ci-dessous, l’intervention du général devant l’Assemblée le 7 octobre 2014.

 

Madame la Présidente,

Mesdames et messieurs les députés,

Je voudrais en tout premier lieu vous remercier de me donner l’occasion de m’exprimer une nouvelle fois devant vous. C’est pour moi un honneur et un rendez-vous majeur, car le projet de loi de finances, objet de cette audition, vise à donner à la France, pour l’année 2015, les moyens dont elle a besoin pour sa défense.

J’attache en effet la plus grande importance à ces échanges directs avec la représentation nationale.

Comme nous le savons tous, la LPM 2014-2019 a été bâtie sur la base de la vision stratégique de la France, exprimée dans le Livre blanc de 2013. Aujourd’hui, cette analyse stratégique qui a conduit au choix d’un modèle d’armée complet est confortée par la nette dégradation du contexte sécuritaire international.

À l’heure où je vous parle, nos forces sont engagées sur plusieurs fronts. Elles contribuent ainsi à la protection de nos concitoyens et des intérêts de la France. Dans le même temps, ces mêmes armées continuent à se réformer en profondeur. Elles consentent des efforts considérables. Et tout cela, 7 jours sur 7 ; 24 heures sur 24.

Je ne vais pas chercher à vous convaincre de la pertinence de cette loi de programmation qui doit beaucoup à l’engagement des parlementaires. Le Président de la République a répété à plusieurs reprises son engagement à maintenir les crédits de la LPM. Il l’a encore fait le 28 août dernier, lors de la conférence des ambassadeurs.

C’est la troisième fois que je viens, en tant que chef d’état-major des armées, devant votre commission1Aujourd’hui, je souhaite vous donner ma vision des enjeux que porte la loi de finances 2015 pour notre défense et notre sécurité. Pour moi, chef militaire, l’année 2015 s’annonce comme, l’année charnière de la LPM, l’année de vérité. Pour vous le démontrer, j’articulerai mon discours en 3 parties :

  1. Le contexte sécuritaire. Il change sous nos yeux ; nos armées sont dans l’action.

  2. La transformation. Nous sommes sous pression.

  3. Mes préoccupations. En toute transparence.

***

Première partie, donc : le contexte sécuritaire.

En quelques mois, il s’est profondément dégradé, il s’est durci. La conflictualité, « le tumulte du monde » a augmenté.

Les fractures sont multiples : sur le flanc est de l’Europe, la crise ukrainienne renoue avec les conflits de type interétatique. Sur le flanc sud, des guerres hybrides, transnationales, de plus en plus violentes, se multiplient : Syrie, Irak, Libye. Dans le même temps, l’épidémie Ebola se propage et menace la stabilité de pays entiers. La menace de type cyber est elle aussi en pleine expansion.

Daech, mais aussi AQMI, Boko Haram ou encore les shebabs somaliens forment une nébuleuse d’organisations terroristes et de trafics mafieux, dont les activités s’enchevêtrent.

Les échos de ce monde tumultueux se font entendre sur le sol national avec la menace grandissante d’actes terroristes commandités depuis l’extérieur ou encore du retour des ressortissants français partis combattre au Levant ou ailleurs. Des appels à enlever, à tuer des Français, se font entendre.

Nos concitoyens sont menacés, ils ont besoin de protection. Nous avons le devoir de ne pas baisser la garde !

Vous le savez tous, mesdames et messieurs les députés : face à ces menaces croissantes et multiformes, les armées françaises sont déjà pleinement engagées sur le territoire national, mais aussi au-delà de nos frontières.

Elles offrent une protection globale qui passe par la posture permanente de dissuasion nucléaire, qui sanctuarise nos intérêts vitaux grâce à ses deux composantes.

C’est aussi le sens de la surveillance de nos espaces aériens et maritimes avec la police du ciel et l’action de l’État en mer. Le contre-terrorisme maritime et la lutte contre tous les trafics en mer constituent aussi un enjeu majeur, notamment outremer. C’est l’une des missions de notre marine.

À l’heure où je vous parle, nous avons plus de 20 000 militaires déployés hors de la métropole, dont plus de 8 000 au profit de 27 opérations, sur 4 continents, dans les airs et sur tous les océans. Ils participent à la résolution des crises, à la protection des populations civiles et de nos ressortissants, et à la défense de nos intérêts et de nos valeurs. Les autres préparent et soutiennent ces opérations ou y contribuent directement, depuis nos bases prépositionnées, outremer et à l’étranger, en Afrique subsaharienne, comme dans le Golfe arabo-persique.

Dans la bande sahélo-saharienne, l’opération Serval a été un succès. Je peux vous le dire, à chaque fois que je rencontre mes homologues, partout dans le monde, quelle que soit la nation, c’est toujours une vraie admiration pour ce que nos armées ont réalisé.

Aujourd’hui, notre stratégie a évolué avec la régionalisation du dispositif et le renforcement du partenariat avec nos alliés africains.

Ce changement d’échelle est porté par la nouvelle opération transfrontalière Barkhane qui s’étend de la Mauritanie au Tchad.

Notre but est maintenant de transférer la sécurisation de la zone aux pays concernés en accompagnant la montée en puissance de leurs capacités. C’est le sens du partenariat élargi que nous avons établi avec la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina-Faso et le Tchad. Ces pays forment le groupe qu’ils ont baptisé le « G5 Sahel » et c’est à mon sens la meilleure instance pour faire progresser la sécurité dans la région. J’ai des contacts permanents avec mes homologues de ces 5 pays, auxquels j’ajoute évidemment le Sénégal, ainsi que l’Algérie, où j’étais il y a 3 semaines. Je crois que nous pouvons voir dans l’efficience de ce G5 Sahel, le résultat d’années de coopération avec nos amis africains.

Durant l'opération Serval.

Durant l’opération Serval.

Avec ce dispositif dans la bande sahélo-saharienne, nous sommes au croisement des menaces terroristes, dont AQMI et Boko Haram. Nous regardons au Nord en direction de la Libye, qui sert de zone de transit et de refuge, et vers le Sud avec la menace en expansion de Boko Haram. Nous devons aussi rester vigilants, en particulier au Nord Mali, où les groupes armés terroristes pourraient se reconstituer dans les mois à venir.

L’opération Barkhane est ma priorité opérationnelle. La défense de la Nation ne commence pas à nos frontières immédiates. Nous menons au Sahel une défense de l’avant qui participe directement à la défense de la France et de l’Europe.

Pour mener cette opération, outre l’action menée avec nos partenaires africains, j’attache une grande importance aux coopérations actives avec nos alliés. Les Américains, les Allemands, les Espagnols, les Britanniques, mais aussi d’autres pays européens, renforcent nos capacités. Ils le font dans le domaine du recueil de renseignements avec l’emploi de drones, dans le transport tactique et logistique ou encore dans celui de la formation. Ces coopérations pragmatiques sont d’autant plus indispensables que nous avons des réductions temporaires de capacité, qui ne seront comblées que par l’arrivée d’équipements supplémentaires.

S’agissant de la République centrafricaine, nous sommes actuellement arrivés à un palier militaire ; la prochaine étape sera avant tout politique. Elle devra mener à la restauration de l’État, de son administration et à la réconciliation nationale. L’opération Sangaris installe, consolide les conditions pour cette nouvelle étape, clé de la pacification du pays.

Le travail effectué depuis le début de cette opération a été aussi remarquable que difficile. En intervenant, en premier, nous avons évité le pire, c’est-à-dire le massacre interethnique et le désastre humanitaire. Les écoles ont rouvert, les marchés sont réapprovisionnés.

Mais en RCA, comme ailleurs, rien ne sert de gagner la guerre si nous ne gagnons pas la paix. Cette paix, nous la gagnerons par une approche globale qui conjugue les champs de la sécurité, du développement et de la gouvernance.

Pour ce qui concerne la crise ukrainienne, elle est un enjeu collectif de défense pour l’Europe et un défi pour l’OTAN.

À cette occasion, l’Union européenne a redécouvert que ses frontières étaient instables. La France a été solidaire et a assumé ses responsabilités au sein de l’OTAN. Nous avons déployé des Rafale en Pologne et des navires en Baltique pour « réassurer » certains de nos alliés. Nous étudions actuellement le déploiement, en partenariat avec les Allemands, d’un module de drones en Ukraine dans le cadre de l’OSCE, pour surveiller la mise en œuvre effective du cessez-le-feu.

Le déploiement, en mer Noire, de navires de notre marine nationale, a permis à la France d’évaluer la situation en toute autonomie ; et nous a donné du poids dans les choix de l’Alliance.

Le dernier sommet de l’OTAN qui s’est tenu le mois dernier au Pays de Galles a également adopté différentes mesures. La plus emblématique est la création d’une force à très haute réactivité, sorte de « guépard de l’OTAN ». Nous en avons parlé avec les chefs d’état-major des 28 pays de l’OTAN à Vilnius, lors notre réunion il y a 2 semaines, et nous travaillons à la mise en œuvre de cette force, en liaison avec SACEUR et SACT, les deux commandements stratégiques concernés.

Cette situation sur le flanc est rappelle, me semble-t-il, l’actualité et la pertinence de notre dissuasion nucléaire, qui ne doit pas être remise en cause par le seul prisme des conflits non étatiques, de type terroriste.

Il nous faut également être présents au Levant, car notre sécurité s’y joue aussi.

Nous parlons là de notre flanc sud. Les djihadistes de « Daech », représentent une véritable armée d’hommes expérimentés, bien équipés et disposant de ressources financières importantes. Là encore, nous sommes engagés, en première ligne, avec nos alliés. Nous participons aux frappes aériennes, mais aussi au recueil et au partage du renseignement.

Une conséquence directe des conflits au Levant est la menace grandissante du retour sur le sol national des Français partis y combattre. Cette problématique est là pour rappeler le lien très fort, le continuum, qui existe entre sécurité extérieure et sécurité intérieure. Ces combattants étrangers sont un vrai défi pour notre sécurité, celles des Français et plus généralement celle des Européens.

Le Levant met l’accent sur l’indispensable nécessité d’une capacité autonome d’appréciation de situation tactique et stratégique. C’est la vocation de nos capteurs de renseignement, de nos satellites, mais aussi des efforts consentis pour améliorer nos capacités Cyber. Ce constat conforte la priorité mise sur le renseignement dans la LPM. Le rapide parcours, non exhaustif, des principaux foyers de crises rend compte de la réalité de l’augmentation des menaces. Et les menaces actuelles n’effacent pas celles d’hierMi-septembre, en moins de 2 semaines, nous avons ouvert trois nouveaux théâtres de nature bien différents : l’Irak, l’Ukraine avec l’OSCE, Ebola avec notre participation, en cours de définition, à la lutte contre ce fléau déstabilisateur de l’Afrique de l’Ouest.

Le corollaire direct est que nos opérations s’installent dans la durée. C’est un constat que je partage avec mes homologues américain, britannique et allemand.

Dans ce contexte, la France peut s’appuyer sur un modèle d’armée, certes taillé au plus juste, mais qui saura répondre aux surprises stratégiques évoquées dans le Livre blanc. Après la Libye, le Mali et le Levant, que peut-il arriver ?

Nous avons de belles armées et elles sont efficaces. Nous avons un outil militaire très réactif. C’est le fruit d’une culture, d’un processus décisionnel extrêmement performant, d’une préparation opérationnelle rigoureuse et aussi d’une grande expérience, acquise sur tous les fronts ! C’est aussi ce que permet notre dispositif de forces prépositionnées, comme le rappellent les frappes aériennes lancées depuis les EAU et où les trois armées sont représentées. Parce qu’il est crédible, notre outil militaire est considéré par nos alliés, craint par nos adversaires.

Ces succès entretiennent le moral de nos soldats avec la contrepartie, bien sûr, de peser sur la préparation opérationnelle et d’user les matériels. Deux exemples permettent de l’illustrer :

  • en l’espace de 25 mois, une chirurgienne de 32 ans a participé à 5 opérations extérieures de 2 à 3 mois chacune, en parallèle de son travail en hôpital militaire.

  • Sur le plan des matériels majeurs, nos hélicoptères s’usent très vite au Sahel avec pour résultat un taux de disponibilité réduit parfois à moins de 50 % de l’ensemble du parc.

Il nous faut prendre en compte cette usure des personnes et des matériels. Pour autant, ces opérations sont aussi pour moi une source de grande fierté. On ne va s’en plaindre ! Le comportement opérationnel de nos armées est le révélateur des qualités de nos jeunes militaires. Elle est la preuve de l’endurance et du dévouement à notre pays de nos jeunes engagés. Nous avons une belle jeunesse. Elle est généreuse. Elle mérite le respect de la Nation, sa considération et son soutien. Très concrètement, nos armées transforment parfois des jeunes, aux parcours chaotiques, ou dans la difficulté, en véritables héros.

La crédibilité opérationnelle des armées est également à mettre au crédit de nos équipements et donc de la direction générale de l’armement et de nos industriels. C’est la force de ce trinôme armées- DGA-industrie qui permet de trouver les solutions les plus adaptées et aussi de gagner sur les marchés export et je tenais à le dire ici devant vous. On n’insiste pas assez sur « l’équipe de France de Défense ». Vous connaissez peut-être mon tropisme pour le football !

Au bilan, les constats établis au cours de cette première partie confirment la pertinence de notre modèle d’armée complet et des choix exprimés dans le Livre blanc et inscrits dans la LPM.

Nos armées sont au rendez-vous. Elles s’adaptent aux évolutions du contexte sécuritaire et sont en ordre de marche pour y faire face. Dans le même temps, « la vente continue pendant les travaux » : pendant qu’elles sont engagées en opérations, souvent dans des conditions très difficiles, nos armées consentent aussi d’énormes efforts pour se transformer ; ce qui m’amène naturellement à ma deuxième partie.

***

La transformation des armées. En effet, pour continuer à être au rendez-vous, les armées se transforment sous forte pression budgétaire.

Vous le savez, depuis de nombreuses années, nos armées françaises se sont pleinement engagées dans une profonde transformation dont le but est de concilier les efforts budgétaires demandés avec le maintien de leur excellence opérationnelle. Il s’agit de fournir à la France le meilleur outil de défense possible pour faire face aux menaces, de donner à notre pays l’outil de ses ambitions et de ses besoins.

Tout au long de cette manœuvre, alors que les lignes bougent, et tout en continuant à assurer les opérations, nous devons conserver la cohérence de nos armées sous forte contrainte budgétaire. Cette contrainte, nous ne voulons pas la subir, mais mettre les forces en mouvement par leur adhésion à un projet porteur d’avenir, réaliste. C’est un exercice particulièrement compliqué. Pour cela, nous nous sommes organisés avec soin :

  • un plan stratégique a été construit. Il s’appuie sur une cartographie des risques et sur une analyse fonctionnelle ;

  • un projet (CAP 2020) a été réalisé. Il traduit le plan stratégique en actions à conduire. Les trois armées et les six directions et services ont, à leur tour, construit et rédigé des projets pour leurs propres entités. Chacun d’eux s’inscrit dans le plan d’ensemble de CAP 2020, qui, pour la première fois, est un projet global, parfaitement cohérent avec la LPM 2014-2019 ;

  • trente et un chantiers transverses ont été lancés. Les projets État- major, formation, modèle RH ou supply chain (processus logistique) sont les plus structurants et aussi les plus sensibles.

J’insiste sur la grande cohérence qui existe entre les conclusions du Livre blanc, la loi de programmation militaire, le plan stratégique des armées, le projet CAP 2020 et les projets des armées, directions et services. Ils s’inscrivent tous dans le même horizon temporel. C’est aussi un ensemble fragile. C’est une sorte d’ensemble où chaque pièce repose sur les autres ; si une seule bouge, l’ensemble est remis en question.

Oui, je le dis souvent : le costume est taillé au plus juste. Les marges de manœuvre sont inexistantes. Avec la Révision générale des Politiques Publiques puis la Modernisation de l’Action publique, toutes les pistes d’optimisation ont été explorées et mises en œuvre. Je me propose de vous en faire la démonstration à travers les trois grands domaines qui structurent le budget : la masse salariale, le fonctionnement et les équipements.

Premièrement, la masse salariale.

Pour le budget 2015, elle sera en baisse pour la quatrième année consécutive avec une diminution de 2,1 % par rapport à 2014. Cette baisse concrétise les efforts des armées.

Sur l’année 2015, la masse salariale représentera 10,9 milliards d’euros, sur le budget global de 31,4 milliards d’euros pour la mission défense. Ce sont 7 500 postes qui doivent être supprimés sur le périmètre de la mission défense, dont 7 046 pour les armées directions et services, sous mon autorité, soit une économie de plus de 210 M€. En outre, nous maintenons l’effort de dépyramidage de nos effectifs, en particulier pour les officiers avec la suppression de 1 000 postes. Dans le même temps, les mesures catégorielles ont été réduites à 40 millions par an, soit la moitié du montant de ce qui était inscrit dans la précédente LPM. Compte tenu des efforts demandés à nos personnels, militaires et civils, on ne peut pas descendre plus bas.

En 10 ans, entre 2009 et 2019, nos effectifs auront diminué d’un quart. C’est considérable ! En 2014, le ministère de la Défense, à lui seul, assumera près de 60 % des suppressions d’emplois d’État. En 2015, ce ratio augmentera encore jusqu’à 66 %. Et plus on avance, plus il est difficile d’identifier des postes à supprimer. On ne peut pas aller plus vite !

On ne peut pas aller plus vite car, tout en réalisant la déflation d’effectifs prévue par la LPM, il faut continuer à s’adapter, c’est-à- dire rénover le modèle RH et simplifier nos procédures.

Notre modèle RH évolue en effet vers un modèle optimisé, plus fluide, mieux maîtrisé et capable de conserver son attractivité. Il s’agit aussi d’adapter notre organisation. Pour cela, nous réduisons la taille des états-majors centraux, notamment l’état-major des armées qui a vu son effectif passer, en deux ans, de 900 à 600 personnes. Je ne connais pas d’équivalent dans la fonction publique ! Nous aurons aussi à conduire le déménagement du commandement des armées sur Balard. C’est un défi supplémentaire qui nous attend en 2015, un défi, dont il ne faut pas sous-estimer l’ampleur.

Ces réorganisations toucheront aussi les forces de présence et les forces prépositionnées. Il faudra bien en mesurer les conséquences en termes de perte de réactivité, de connaissance des théâtres et, in fine, de liberté d’action.

Voilà pour la masse salariale. On ne peut pas faire mieux, sauf à rompre la cohérence de la LPM.

Deuxièmement, le fonctionnement.

Il représente 7 milliards d’euros pour 2015, et se décompose en deux types d’agrégats : le fonctionnement courant d’une part, l’activité opérationnelle d’autre part. Autrement dit, tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne des unités et à l’entraînement des forces.

S’agissant du fonctionnement courant, à hauteur de 2,6 milliards d’euros, il doit permettre d’assurer des conditions de vie et de travail décentes.

Sur ce point nous sommes déjà en limite de rupture. Et ce dans des proportions telles que le ministre, Jean-Yves Le Drian, a décidé un abondement de 30 millions d’euros en fin d’année dernière, afin de soutenir les bases de défense, pour satisfaire en partie les besoins les plus basiques, comme le chauffage ou la réparation des douches !

Comment peut-on envisager d’aller plus loin en matière de fonctionnement quand la hausse de la TVA notamment est prise sous enveloppe et que les coûts de l’énergie et des fluides, également pris sous enveloppe, représentent 40 % des dépenses des bases de défense ?

Que les choses soient dites, il n’y a plus de gras dans nos armées, si toutefois il y en a eu. J’invite ceux qui n’en sont pas convaincus à aller voir les conditions de travail et de vie de nos soldats.

Pour réduire nos coûts de fonctionnement, nous devons continuer à densifier nos emprises, ce qui signifie des restructurations et j’en reparlerai ci-après.

Quant à l’agrégat de l’activité opérationnelle, 4,4 milliards d’euros, il comprend l’entretien programmé du matériel et les frais de fonctionnement liés à l’entraînement, comme les munitions et le carburant opérationnel liés aux exercices.

La préparation opérationnelle, c’est le gage de notre réactivité ; c’est l’assurance de la sécurité de notre personnel. La première partie de mon exposé a illustré ce qu’elle rendait possible en opération. Seul un niveau suffisant de préparation opérationnelle, d’entraînement, permet par exemple à des pilotes d’hélicoptère de poser leurs machines sur le pont d’envol d’un bateau de la marine, ou à un pilote de l’armée de l’air de poser son avion tactique sur un terrain de fortune. Il n’y a rien d’inné en la matière ; il n’y a que de l’acquis au fil du temps, lorsque les moyens sont suffisants pour le faire. C’est la sécurité de notre personnel dont il s’agit.

S’agissant aussi de l’entretien du matériel, là encore, nous avons dû nous adapter : à l’usure du matériel existant d’une part, et à l’attente de l’arrivée des matériels nouveaux d’autre part.

L’objectif est de remonter progressivement, à partir de 2016, les indicateurs d’activité opérationnelle. Notre ministre, Jean-Yves Le Drian, l’a rappelé devant vous, la semaine dernière, lors de son audition : c’est une priorité de la LPM. Cela nécessite de réaliser des économies structurelles dans le domaine du maintien en condition opérationnel (MCO). C’est l’enjeu du projet « supply chain » qui vise, entre autres choses, à optimiser les fonctions liées aux approvisionnements et à la logistique.

Nous comptons également sur les coopérations internationales, sur lesquelles la LPM insiste et pour lesquelles il s’agit maintenant de faire effort. Ceci dans une approche que je souhaite pragmatique, dans un objectif d’interopérabilité, mais aussi de recherche de gains financiers. C’est par exemple l’enjeu de l’état-major de forces conjoints avec nos amis britanniques, projet qui avance de manière remarquable. Nous serons au rendez-vous en 2016.

Donc, vous le voyez, pour le fonctionnement, je ne vois pas de marges.

Enfin, et troisièmement, les équipements, 13,5 M d’€ pour 2015.

Les équipements concernent principalement trois grands domaines : la dissuasion, les programmes d’armement et l’infrastructure.

La dissuasion : les investissements en la matière représentent 3,6 milliards d’euros annuellement, sur la période. Je me suis déjà exprimé devant vous sur la dissuasion en mai dernier. Nous avons intégré 1,9 milliard d’économies sur la période de LPM. On ne peut pas aller plus loin, sans remettre en cause les choix fondamentaux, ce qui n’est pas souhaitable.

Les programmes d’armement : les commandes, comme les livraisons attendues visent en premier lieu au remplacement de matériels qu’il n’est plus possible de prolonger davantage.

Nos avions ravitailleurs actuels, les KC135, ont plus de 50 ans. Ils datent du début des années 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler dans une Caravelle ? Nos véhicules blindés actuellement déployés en RCA ont 40 ans. Nos hélicoptères Puma ont eux aussi presque 40 ans. Je pourrais multiplier les exemples.

L’infrastructure : j’avais déjà fait le constat devant la commission des finances du Sénat en juillet, lors de mon audition sur l’exécution du budget 2013, ce budget est sous-doté : le flux financier est déjà sous tension.

Un plan d’urgence pour l’infrastructure a dû être mis en œuvre. Ce plan pluriannuel, qui représente 67 millions d’euros en 2014, nous permettra de résoudre 310 points durs sur 670 identifiés. Il s’agit aussi en 2015 de lancer les réparations de bâtiments d’hébergement à Coëtquidan, à Toulon et à Brest, ou encore d’un point d’alimentation sur la base aérienne d’Orléans.

Environ 200 M€ supplémentaires par an seraient nécessaires, ne serait-ce que pour stabiliser la situation actuelle de nos infrastructures, sauf si nous acceptons collectivement de réduire notre empreinte au sol par des effets de structure. Je rappelle de nouveau que la plupart de nos jeunes soldats et sous-officiers vivent dans une enceinte militaire, donc sur leur lieu de travail.

Mesdames et messieurs les députés, il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade ! C’est mon devoir de vous le dire.

Cela me mène à ma dernière partie :

***

Mes préoccupations, ce que j’ai continuellement à l’esprit.

Elles sont au nombre de 4 : la conduite des opérations, le budget, les restructurations, et le moral.

Premier point de vigilance : la conduite des opérations.

Pour conduire les opérations d’aujourd’hui, en tant que chef militaire, j’ai besoin d’être réactif, de durer, de protéger mes forces, de les soutenir. J’ai aussi besoin d’allonge pour me renseigner et frapper au plus loin. Nos armées engagées au front attendent des drones, des ravitailleurs en vol, des véhicules de transport tactique, du blindage, des hélicoptères de manœuvre, des navires pour le contrôle des flux maritimes.

J’ai besoin que le calendrier de l’arrivée des nouveaux équipements soit respecté !

Il me faut aussi de la souplesse et de la liberté d’action pour adapter les équipements et les effectifs de façon réactive aux contingences des guerres que nous menons.

J’ai besoin de poursuivre les coopérations militaires internationales dans un esprit de partage des coûts et du fardeau sécuritaire.

Enfin, les opérations et les nouveaux engagements doivent faire l’objet d’un remboursement budgétaire.Nous payons le prix du sang. Nous attendons une légitime solidarité pour les coûts financiers !

C’est un besoin essentiel de stabilité budgétaire qui me mène à mon deuxième point d’attention :

Le budget.

Le chef des armées, le Président de la République, m’a confié une mission. Il a garanti les moyens de cette mission : ce sont les 31,4 milliards d’euros pour 2015. Certes, rien que les 31,4 milliards d’euros, mais la totalité des 31,4 milliards d’euros ! C’est sur ce projet que nous sommes engagés.

Je crains l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières. J’ai besoin des ressources 2015 en temps et en heure. Cette lisibilité m’est indispensable pour maîtriser les risques et mettre en œuvre une gestion efficiente. Pour cela :

Les surcoûts OPEX doivent être partagés conformément à la LPM qui comporte, dans son article 4, le principe de leur couverture par recours, sans condition, à la réserve interministérielle de précaution.

Le dégel des crédits doit intervenir suffisamment tôt. Ne serait-ce que pour la santé, voire la survie financière des entreprises qui nous fournissent, et en particulier des PME.

Les ressources exceptionnelles doivent être confirmées. Je me réjouis sur ce point de la décision de création d’une structure ad hoc pour disposer de l’intégralité des 2,3 milliards de ressources exceptionnelles pour 2015. Les armées ne peuvent qu’être favorables à cette recherche de solutions financières innovantes. Je rappelle que 2015 est l’année la plus richement dotée en REX avec une part relative s’élevant à 7,3 % des crédits.

Le risque lié aux prévisions d’export du Rafale doit, lui aussi, être couvert ; uniquement si nécessaire, bien sûr.

Enfin, ces principes vertueux, mais élémentaires, doivent être mis en œuvre dès l’exercice 2014 afin de ne pas hypothéquer l’année 2015, dont la réussite est aussi conditionnée par les données d’entrée de gestion. L’enjeu est en particulier la maîtrise du report de charges. Je rappelle que celui-ci a atteint, fin 2013, la somme de 3,45 milliards d’euros. Là encore, on ne peut pas, me semble-t-il, aller plus loin ! Vous l’avez bien compris, seule l’obtention en 2015 de l’intégralité des ressources, en volume et au bon cadencement, permettra de franchir la barre. 2015 est l’année de vérité.

Troisième point de vigilance, les restructurations.

La réduction des coûts de fonctionnement n’est possible qu’en fermant des sites et en densifiant d’autres, bref en regroupant nos emprises chaque fois que cela est possible et pertinent. Cette manœuvre doit être mise en regard de celle de la déflation des effectifs. Nous sommes prêts à effectuer ces mouvements de rationalisation. Là encore, conduire une manœuvre cohérente, préparée et accompagnée dans sa dimension sociale nécessite de la lisibilité.

Nous attendons donc avec impatience l’annonce des restructurations 2015, qui devrait intervenir dans les jours à venir. L’inquiétude est là, l’attente des annonces de fermeture de site est une période anxiogène et interdit toute programmation. Je le constate à chaque fois que je me rends dans les forces : c’est la première préoccupation actuelle, tous personnels confondus.

Considérant les conséquences familiales, personnelles et professionnelles de ces décisions, j’estime également indispensable que les annonces, relatives à la période 2016-2019, interviennent avant la fin de cette année, ou au plus tard en début d’année 2015. Les chefs d’état-major d’armées et moi-même sommes particulièrement attentifs à ce point qui pèse sur le moral, objet de mon quatrième et dernier point majeur d’attention :

Le moral :

Les hommes et les femmes de nos armées ont un sens aigu du service. Ils se font une haute idée de leur métier qu’ils vivent souvent comme une véritable vocation. J’ai encore pu le constater lors des commémorations 100 villes, 100 héros, 100 drapeaux, liées à la Grande Guerre : nos soldats d’aujourd’hui se reconnaissent dans les mêmes valeurs qui ont guidé leurs anciens de 14. Ce sont : le courage face à l’adversité, la fraternité d’armes, le sens du service, l’abnégation, le dévouement pouvant aller jusqu’à donner sa propre vie.

Nos armées sont engagées dans de nombreuses opérations qui sont de plus en plus dures et qui vont se prolonger. Dans le même temps, elles se réforment et consentent des efforts sans équivalent pour absorber les contraintes budgétaires qui leur sont imposées et j’ai essayé de vous le démontrer.

Dans ce contexte difficile, et c’est bien compréhensible, le moral de nos soldats, marins et aviateurs est changeant. Il est excellent en opérations. Il est parfois fragile dans la vie quotidienne. Il est à surveiller. C’est une préoccupation majeure : dans notre organisation avant tout humaine, le succès repose d’abord sur la cohésion et les forces morales. Ce sont elles qui nous permettront de franchir l’obstacle et d’être au rendez-vous des combats de demain. Les efforts consentis, au quotidien, par nos soldats ne se conçoivent que dans une réelle perspective de retour à un niveau acceptable en matière de condition de vie et de travail. Ce n’est que justice sociale ! Je crois vraiment qu’il ne faut pas se cacher que toute économie supplémentaire demanderait d’autres efforts et induirait un risque non maîtrisé d’aller au-delà du seuil de l’acceptabilité sociale. Ne vous y trompez pas, nos soldats râlent parfois, mais parce qu’ils veulent faire leur métier ! Ils ne demandent qu’une chose : « Da materiam splensescam » : « donnez-moi les moyens et je resplendirai ». C’est la devise du 2e régiment de Dragons, mon premier régiment.

***

Mesdames et messieurs les députés, pour conclure, je dirai que la défense est plus que jamais au cœur de l’intérêt national.

Le contexte sécuritaire actuel renforce la pertinence de la Loi de programmation militaire en faveur d’un modèle d’armée complet. Nous sommes persuadés que c’est le bon choix et nous sommes prêts à poursuivre les efforts qui nous sont demandés pour cela.

Les hommes et les femmes de nos armées, nos jeunes, risquent leurs vies au nom de la France, en notre nom à tous. En retour, nous avons un contrat moral avec eux. Ils ne comprendraient pas, comme d’ailleurs nos concitoyens, que la LPM puisse être amputée de quelconque manière, dans le contexte actuel en France et dans le monde.

Le Président de la République, chef des armées, a garanti le respect de cette LPM. Nous attendons donc une exécution conforme pour l’exercice 2015, d’autant plus que 2015 constitue une véritable année charnière, une année de vérité, dans tous les domaines. Il ne faut pas baisser la garde !

Vous pouvez compter sur mon engagement sans faille et sur ma totale loyauté. Je compte sur votre soutien pour le succès des armes de la France.

Je vous remercie et je me tiens maintenant à votre disposition pour répondre à vos questions.

LU SUR :

http://jeune-nation.com/2014/le-chef-detat-major-des-armees-alerte-les-deputes-sur-letat-de-larmee-francaise/#!prettyphoto/0/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 novembre 2014 03:07

Le capital décès versé au conjoint ou aux enfants bientôt très sévèrement raboté ?

 

Le gouvernement dit vouloir rendre plus " équitable " le capital décès. Mais sous couvert d'équité, son montant baisserait pour quasi tout le monde. Même pour les salariés payés au Smic. Explications. 

Aujourd'hui, le capital décès versé par le régime général équivaut à trois mois de salaire brut du défunt. En 2014, il ne peut ni être inférieur à 375 €, ni dépasser 9 387 €.

 

 

 

 

Parmi les mesures envisagées pour limiter les déficits de la Sécurité sociale : une réforme du capital décès. Alors que son montant dépend actuellement du salaire du défunt, le gouvernement entend instaurer en 2015 un montant forfaitaire. Le même pour tous, donc. Cette proposition figure dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), présenté le 8 octobre. Elle doit être débattue au Parlement : aux députés et sénateurs de la confirmer, la supprimer ou la modifier d'ici Noël. 

Jusqu'à 9 387 € actuellement

Rappelons qu'aujourd'hui, le capital décès versé par le régime général équivaut à trois mois de salaire brut du défunt. En 2014, il ne peut ni être inférieur à 375 €, ni dépasser 9 387 €. Il est attribué, selon les cas, au conjoint ou pacsé, aux enfants ou aux ascendants, lorsque le défunt était salarié ou indemnisé par le Pôle emploi. Les retraités ne sont pas concernés. Ce coup de pouce a pour principal objectif, souligne le gouvernement, de "permettre aux proches de faire face aux frais immédiats occasionnés par le décès, notamment d'obsèques". A ne pas confondre avec les capitaux décès attribués par d'autres organismes que la Sécurité sociale : prévoyance de l'entreprise, garantie décès complémentaire obligatoire Agirc des cadres ou assurances personnelles. 

A savoir : Ce capital n'est soumis ni à la CSG, ni à la CRDS, ni à l'impôt sur les successions, ni à l'impôt sur le revenu.  

Qui y perdrait ? Qui y gagnerait ?

Si la mesure est votée, le montant serait déterminé par décret. L'idée du gouvernement est de le fixer à trois fois le Smic mensuel net. Soit, dit-il, 3 384 € actuellement. 

Pour les salariés touchant plus que le Smic, la somme versée baisserait avec la réforme. Exemple pour un salaire de 3 000 € brut : le capital décès est actuellement de 9 000 €, la perte occasionnée par les nouvelles règles s'élèverait à 5 616 €. 

Pour les salariés touchant moins de 1 128 € brut par mois(donc certains salariés à temps partiel et certains chômeurs indemnisés), les nouvelles règles représentent un mieux. Exemple pour un salaire de 1000 € brut : le capital décès est actuellement de 3000 €, le gain occasionné par les nouvelles règles s'élèverait à 384 €. 

Pour les salariés au Smic, ou touchant légèrement moins, les nouvelles règles aboutiraient à une diminution du capital décès servi. En effet, pour un défunt au salaire brut de 1445 € (Smic mensuel 2014), le capital décès s'élève actuellement à 4 335 €. Perte induite par les nouvelles règles : 951 €. 

Si le gouvernement annonce aspirer à un capital décès "plus équitable", la faiblesse du forfait envisagé laisse penser que l'objectif premier est d'économiser. Quelque 158 millions sont à gagner en 2015, tous régimes confondus. Pour le régime général spécifiquement, les dépenses annuelles liées au capital décès passeraient de 166 à 84 millions, le coût serait donc divisé par deux. Notez qu'il a un temps été envisagé de supprimer le capital décès, ou de l'attribuer sous conditions de ressources. 

Quid des non-salariés ?

Cette mesure du PLFSS concerne les salariés, salariés agricoles compris. Mais dans l'étude d'impact annexée au projet de loi, le gouvernement dit avoir aussi l'intention de forfaitiser le capital décès dans les autres régimes de Sécurité sociale où il dépend de la rémunération du défunt : seraient donc concernés les fonctionnaires et les régimes spéciaux. (Plus d'infos sur le calcul actuel du capital décès dans la Fonction publique ici). Pour ces deux catégories, les décisions seraient prises par voie réglementaire. 

Il n'est en revanche a priori pas question de modifier les règles pour les commerçants et artisans. Au RSI (Régime social des indépendants), le capital décès est déjà forfaitaire : c'est 7 509 € en 2014 si l'assuré décédé était encore actif. Aucun capital décès n'est en revanche prévu par la MSA (Mutualité sociale agricole) à la mort d'un exploitant agricole. 

Le capital décès n'est pas automatique ! 

Les bénéficiaires éventuels doivent en faire la demande auprès de la caisse d'Assurance maladie du défunt en renvoyant ce formulaire, avec ses trois derniers bulletins de salaire, un document prouvant leur lien de parenté (ex : acte de mariage) et un relevé d'identité bancaire. 


http://votreargent.lexpress.fr/consommation/le-capital-deces-verse-au-conjoint-ou-aux-enfants-bientot-tres-severement-rabote_1612258.html#ibFITMIyp7PhW7MD.99

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 novembre 2014 02:56

Les journalistes en prennent plein les dents et n’osent pas répondre à sa question, qui fait mouche.

VOIR LA VIDEO

David PUJADAS ……………..………240 000 EUR (environ)
Laurence FERRARI …………………500 000 EUR (environ)
Michel APATHIE………………….……500 000 EUR (environ)
Alain DUHAMEL ………………..……240 000 EUR (environ)
Claire CHAZAL (Hors concours)…… 900 000 EUR (environ)

Sans oublier… Marie DRUCKER… Laurent DELAHOUSE… et les autres…

Tous ces journalistes se gardent bien de parler de leurs avantages fiscaux.

Au-delà de 3 mois de présence les journalistes ont droit à la totalité de la rémunération mensuelle pendant 3 mois, ils ont demandé à François HOLLANDE de porter la durée à 6 mois.

Les journalistes en service, victimes d’accidents du travail, de trajet ou atteints de maladie professionnelle contractée à l’occasion de leur travail, conservent pour tous les arrêts reconnus par la sécurité sociale comme directement liés à l’accident du travail ou à la maladie professionnelle, l’intégralité de leur rémunération dans la limite de 2 ans.

Ils ont demandé de pousser à 4 ans.

En cas d’incapacité permanente partielle telle qu’elle est reconnue par la sécurité sociale, le journaliste a droit à une PRIORITE DE RECLASSEMENT dans une fonction compatible avec son état physique, avec maintien de tous ses droits – y compris la déduction fiscale -, notamment en matière de salaire.

A compter de la date de leur engagement, les journalistes atteints d’une affection de longue durée reconnue par la sécurité sociale entraînant momentanément une incapacité totale d’exercer leur fonction, conservent pendant les trois premières années l’intégralité de leur salaire et les avantages fiscaux.

Ils ont demandé à François HOLLANDE … de porter à 5 ans.

Au cours de la dernière campagne présidentielle, les journalistes ont évidemment fait l’apogée de F.-Hollande.

En France tous les salariés sont exonérés d’impôt sur 10 % de leurs revenus.

En France tous les journalistes ont droit depuis 1934 à une exonération supplémentaire de 30 % (avec un plafond) qui s’additionne aux 10%.

En 1996, un premier ministre a osé tirer un trait sur certaines niches !

Une profession va particulièrement se plaindre «LES JOURNALISTES».

Alain LAMBERT ex-rapporteur du budget au Sénat se souvient : «De la hargne de journalistes et de la trouille des politiques».

Le premier ministre de l’époque avait tenu bon, mais il avait accepté une première concession à la profession : la création d’un fonds budgétaire pour compenser la hausse d’impôt que subiront les journalistes.

Parallèlement, les négociations étaient engagées avec les syndicats. Elles aboutiront sous JOSPIN :  Il fut décidé de rétablir l’avantage fiscal, sous forme un peu plus juste : au lieu de 30 % les journalistes pourront dorénavant retirer soit 7 650 EUR (ou équivalent 50 000 francs de l’époque) de leurs revenus (mesure unique pour les journalistes et les autres Français —RIEN—).

Avant les primaires socialistes, les syndicats de journalistes ont demandé à François HOLLANDE de rétablir les 30% d’abattement : 42.500 journalistes bénéficieront de cet avantage.

Quand on pense que le gouvernement a défiscalisé les heures supplémentaires pour les ouvriers et employés !…

Savez-vous que des proches des journalistes, (qui ne sont pas journalistes) se déclarent journalistes sans carte de presse.

Et maintenant des journalistes de l’audiovisuel ont demandé un abattement supplémentaire de 10 % pour des frais esthétiques !

http://voixdupeuple.wordpress.com/2014/10/24/dupont-aignan-provoque-un-esclandre-sur-canal-plus/


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 novembre 2014 00:34

Le Crous de Strasbourg semble vouloir appliquer la préférence étrangère
29/10/2014 – STRASBOURG (NOVOpress)
  
C’est une nouvelle polémique dont se serait bien passé le ministère de l’Enseignement Supérieur.
 
 Le Crous (les oeuvres sociales universitaires) de Strasbourg – qui dépend donc directement de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale – vient en effet d’annoncer, via son compte Facebook (photo ci-dessous), l’organisation d’une soirée d’accueil réservée uniquement aux étudiants étrangers et indiquant que les étudiants ayant la nationalité française n’y étaient pas admis.
 
Une annonce pour le moins stupéfiante, car elle va à l’encontre d’une volonté d’intégrer ces étudiants étrangers aux us et coutumes des étudiants français…
 
On n’est bien loin du vivre-ensemble.
 
Par cette mesure discriminatoire, le Crous de Strasbourg semble donc vouloir officialiser la préférence étrangère dans notre pays.
 
 
crous
source

Vu sur : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/le-crous-de-strasbourg-semble-vouloir.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 octobre 2014 03:18

Par Chuck Missler – Octobre 2007

L’attrait de l’occultisme

Plus tard ce mois-ci, des hordes d’enfants costumés descendront dans les rues à la recherche de bonbons et autres friandises.  Pourtant, Halloween n’est pas seulement « les ruses où les friandises » et « du plaisir et des jeux ».  Les pratiques de l’Halloween peuvent ouvrir la porte aux forces occultes et peuvent introduire des forces dans la vie des personnes qui ne sont pas équipées pour les combattre.

L’attrait de l’occulte a affecté l’humanité à travers les âges.  Selon la légende grecque, Pandore, malgré les avertissements de Zeus de ne pas le faire, a cédé à la curiosité et a ouvert la boîte interdite et a ainsi libéré par inadvertance toutes sortes de méchancetés qui se sont envolées pour couvrir toute la Terre.

L’occultisme peut prendre de nombreuses formes ; Souvent, c’est très souhaitable. Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse s’était lui-même fait attacher au mât pour l’empêcher de succomber aux appels des séduisantes Sirènes.  Il est crucial pour nous de s’attacher au mât de la vérité connue et de se préparer à passer à travers les eaux turbulentes qui ont « abattu les meilleurs marins » du passé.

Mysticisme

Les limites qui séparent le mysticisme de la métaphysique (nature de base ou structure de l’être), de la cosmologie (étude de l’origine de l’univers), de la théosophie (système de conjectures sur la nature divine), de l’occultisme (l’étude et le contrôle des pouvoirs surnaturels), de la théurgie (l’art d’appeler où de persuader les puissances surnaturelles) et la magie (souvent l’espèce la plus basse) ne sont pas clairement définies.

Chacun de ceux-ci, à moins d’être solidement arrimé à la Parole révélée de Dieu, en fin de compte, se retrouve en conflit direct avec le récit biblique.  Le mysticisme non-biblique est toujours essentiellement incompatible avec les enseignements du Judaïsme et du Christianisme, qui font la promotion de la foi en un seul Dieu qui a créé l’univers et qui a choisi de se révéler et de communiquer les règles de la vie à travers une relation exclusive avec Lui.

De toute évidence, Jean et Paul étaient des mystiques dans ce sens que notre union avec le Christ était leur désir le plus élevé ; Mais, leurs aspirations et leurs activités étaient toujours dans les garanties des Écritures.

Des spéculations extra-bibliques sur l’origine et l’ordre de l’univers, influencées par des correspondances dans les antiques sciences médiévales, ont conduit au mysticisme sous diverses formes, y compris la Kabbale du Judaïsme et les hérésies gnostiques du Christianisme, chacune étant toujours plus divergente de ses sources fondamentales.  Le mysticisme finit toujours invariablement par contredire les récits bibliques.

L’essor du Mysticisme Juif

Le Judaïsme, tout en ayant toujours compté sur les sacrifices substitutifs de la Torah, a éliminé à la fois le Messie et le Temple et a progressivement évolué pour devenir un programme d’efforts éthiques et moraux des Juifs pour s’acquitter eux-mêmes devant Dieu.  Un constant réajustement idéologique impliquait l’infiltration de concepts provenant de sources externes, y compris le mysticisme babylonien et grec, et les réactions à leur encontre.

Le Talmud et le Midrash (interprétations rabbiniques de la littérature juridique) avaient tendance à effacer les anciennes traditions comme une vénération des divers sages et les commentateurs ont tendance à éclipser les textes primaires du Tanakh (Ancien Testament) lui-même.  L’exégèse interprétative et la vénération des sages contemporains ont ouvert des possibilités croissantes pour les questions de l’expérience intérieure et les spéculations personnelles.

La Kabbale

La Kabbale (« recevoir »; littéralement, « le savoir reçu » ou « la tradition ») est un terme utilisé de plusieurs façons.  A l’origine, elle comprenait tout le savoir traditionnel, par

opposition à la loi écrite (la Torah), et donc incluait les livres prophétiques et hagiographiques de la Bible, comme « reçus » par la puissance de l’Esprit Saint.  À partir du 13ème siècle, la Kabbale s’est ramifiée pour inclure de nombreuses autres spéculations ésotériques Juives et, finalement en opposition avec le Talmud.  Elle a grandi pour inclure les doctrines ésotériques ou mystiques, affirmant être arrivée comme une révélation pour élire les saints, conservée pour une poignée de privilégiés.

Amalgame éclectique de panthéisme et d’autres concepts païens de l’Orient, la Kabbale endosse une vision non-biblique de Dieu.  Le Dieu de l’Ancien Testament est inférieur au suprême inconnaissable Ein Hof, l’ultime objectif du Kabbalahisme.  Avec des pratiques parallèles avec le yoga Indien (tantrique kundalini) et le soufisme Musulman, un des objectifs est la manipulation de la nature divine.

Avec la montée de l’intérêt pour l’occulte aujourd’hui, le regain d’intérêt pour la Kabbale ne fait pas exception.

Le Mysticisme Chrétien

Le rôle joué par la Kabbale ne se limite pas à la communauté juive.  La Kabbale a transcendé les frontières du Judaïsme et a influencé la mystique Chrétienne de la Renaissance jusqu’à nos jours.  Sous l’influence de Juifs convertis de l’Espagne et de l’Italie, les documents kabbalistiques, touchés comme nécessaire (ou même forgés), apporte des arguments à l’appui des questions ou des déviations doctrinales Chrétiennes.  La philosophie occulte du 16ème siècle, la « philosophie naturelle » des 17ème et 18ème siècles, et les théories occultes où théosophiques d’aujourd’hui, y compris les pratiques de la franc-maçonnerie, empruntent de l’amalgame de la Kabbale.

Avertissements bibliques contre l’occultisme

L’occultisme est à la hausse dans tous les segments de notre société.  Il y a une grande puissance dans l’occulte.  Cependant, la Bible nous met en garde contre l’occultisme.

Il y avait beaucoup de superstitions et de faux concepts dans l’ancien Israël dont la Bible est silencieuse.  Cependant, l’occultisme, sous toutes ses formes, était passible de mort !  Pourquoi ?  Les pratiques occultes impliquent de manigancer avec les démons, d’où découlent d’autres préoccupations : L’idolâtrie, la tromperie spirituelle, la probabilité de possession, les préjudices psychologiques, spirituels et physiques, les enseignements immoraux et leurs conséquences.

La Bible nous ordonne de fuir les pratiques occultes.  Les médiums et les spirites sont expressément interdits.  De telles pratiques ne peuvent jamais être acceptables. La guerre spirituelle est une réalité.  Nous avons des ennemis sérieux qui sont extrêmement ingénieux et malveillants.  La Bible met en garde contre un démon personnel et des myriades de démons qui doivent être considérés comme des ennemis très rusés.  Satan et ses hordes sont actifs dans les affaires de la planète Terre.  En fait, le monde entier est l’emprise de la puissance du Malin, et ses forces sont derrière toutes les participations occultes, l’idolâtrie et les fausses religions.

Toutes les manifestations surnaturelles doivent être testées par la Parole de Dieu. Les tactiques du diable incluent de se faire passer pour un « ange de lumière » et un serviteur de la justice.  Les faux enseignants et les faux prophètes sont reliés à de mauvais esprits et il s’agit de « doctrines de démons ».  Les démons opèrent à travers les gens en leur donnant des habilités psychiques.

Le côté obscur de l’Halloween

Halloween est pour beaucoup une implication de « croisements » dans laquelle des jeux innocents peuvent conduire à un sérieux enchevêtrement avec de vraies sorcières, des néo-païens, des adeptes du Nouvel Âge, et d’autres occultistes.  Un passe-temps commun est l’utilisation d’une planche Ouija pour tenter de communiquer avec des fantômes ou des esprits que l’on croit être dans les environs. Cela peut conduire à de sérieuses conséquences, y compris la possession par des démons.  Les démons ont un vif intérêt dans l’Halloween, parce que l’Halloween supporte l’occulte et offre également de nouvelles possibilités inattendues pour contrôler et influencer les gens.

Les formes d’occultismes peuvent inclure les médiums, les channeleurs, les clairvoyants, les psychistes, les spirites, les devins, les mystiques, les gourous, les chamans, des chercheurs psychiques, les yogis, les guérisseurs psychiques et holistiques, les voyages astrals, l’astrologie, le mysticisme, le Ouija, les cartes du Tarot, le contact avec les morts, les OVNIs, et des milliers d’autres pratiques qui défient presque les livres et les films d’Harry Potter et qui peuvent entraîner des enfants innocents dans l’occulte.

L’occultisme comprend également le Satanisme, la Kabbale, Le Gnosticisme, la théosophie, la sorcellerie et de nombreuses formes de magies sérieuses.  Ceci comprend également des activités visant l’acquisition des choses dites « cachées » et qui sont expressément interdites par Dieu dans la Bible.


Votre protection

L’intelligence seule est insuffisante. 

« … ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » (Mathieu 24:24) Ceci est un autre exemple de la nécessité de comprendre vraiment l’Armure de Dieu telle que décrite dans Éphésiens 6:10-20.

Source : http://www.khouse.org/articles/2007/738/

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

http://pleinsfeux.org/le-cote-obscur-de-lhalloween/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+PleinsFeuxSurLheureJuste
+%28Pleins+Feux+Sur+l%27Heure+Juste%29#.VFASOvmG9kg

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31 octobre 2014 02:41

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Une saine réaction de l'écrivain-paysan Alexis Arette  vice-président de l’Académie de Béarn : Alexis Arette, Paysan à Momas 64230 à François Bayrou Maire de Pau 64 000 

Source Sud-Ouest

 

François, 

Je ne pense pas que l’inauguration de l’allée Abd-el-Kader améliorera les problèmes de circulation que la précédente municipalité t’a laissés en cadeau, et je doute que le geste soit assez fort pour convaincre les coraniques palois de voter en faveur du Pays de Béarn. Si tu y avais ajouté le geste audacieux d’une circoncision publique, peut-être… 

À cette occasion, il m’est revenu à l’esprit qu’Abd-el-Kader était un humaniste tout à fait particulier. 


Dans la guerre qu’il menait contre les Français, pour les droits de l’homme musulman de conserver un harem et de pratiquer l’esclavage, il y eut quelques trêves, et au cours de l’une d’elle, les Français acceptèrent de rendre à l’émir une centaine de ses esclaves noirs, qui avaient cru trouver la liberté en se réfugiant sous notre drapeau. Abd-el-Kader les fit tous décapiter. 


Il n’était, ce faisant, qu’un très modeste émule de Mahomed qui, lui, avait fait couper le cou des 900 juifs de la tribu des Banou-Caraïza, pour mettre leurs jolies femmes dans le lit de ses guer-riers. Tamerlan devait faire mieux encore en édifiant des pyramides avec les têtes des infidèles tombées sous le cimeterre. 


Mais ce ne sont là que des broutilles de l’histoire, et même le Pape François, en accord avec les Imams qui prolifèrent en France comme des champignons, nous affirme que l’Islam est, contrairement à quelques apparences, tolérant et miséricordieux.

 

[...]

Fort heureusement, des gestes comme l’inauguration de l’allée Abd-el-Kader prouvent que l’on peut être esclavagiste et coupeur de têtes, et tout de même tenu pour un grand homme par la République. Madame Taubira même, a tenu à aller plus loin dans l’humanisme.

 

Dans l’express du 4 Mai 2006 elle affirmait : « Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière Arabo-Musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfais de leurs Pères ! »


A remarquer que la justice Taubirienne a déjà porté ses fruits : je lis aujourd’hui sur internet qu’un certain Karim vient d’être interpellé par la police pour la 197ième fois !
En voila un au moins qui n’est pas traumatisé par l’héritage de ses pères, et qui pourra revoter Hollande la prochaine fois. Nous n’en avons pas fini de découvrir les beautés du Système ! 


De leur coté, les humanistes de Boko Haram et quelques autres ne relâchent pas leurs ef-forts pour arracher la jeunesse Africaine à la déchéance Occidentale.
Il y a quelques semaines, c’était 200 lycéennes qui étaient enlevées à Chibok. Avant-hier c’étaient 60 femmes enlevées à Wagga.
Hier c’étaient 30 Jeunes razziés à Mafa.

 

La religion d’Abd-el Kader manifeste partout une semblable ferveur, et à mon sens ce n’est pas une simple allée qui devrait garder la mémoire du premier vaincu du Djihad, mais une autoroute ! 

Avec bien sûr, dès l’entrée, l’emblème du croissant et de l’étoile, pour éclairer les destinées de la république. 

Alexis Arette.

 

 

lu sur : http://www.gerard-brazon.com/article-islamisation-de-pau-la-betise-au-pouvoir-bayrou-le-pitoyable-dhimmi-docile-124899171.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 octobre 2014 00:01

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.

La Manif pour tous (LMPT), dans sa dernière édition, a récemment rassemblé entre 80.000 et 500.000 personnes à Paris. Une bonne nouvelle, à votre avis ?

On ne peut que se réjouir de voir défiler dans la rue des foules hostiles à un gouvernement dont la nocivité n’est plus à démontrer. Mais au-delà du spectacle ? Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français, était à la manifestation. « J’en suis revenue, a-t-elle déclaré, non pas galvanisée comme je l’espérais, mais triste et mal à l’aise ». Je la comprends. Toute la question, en effet, est de savoir si les manifestations sont une fin ou un moyen. Si c’est un moyen, le plus élémentaire des réalismes oblige à constater que celle de ces dernières semaines, tout comme les précédentes, n’a strictement rien obtenu : « La vérité oblige même à dire que nous avons tout perdu », dit encore Béatrice Bourges.

Je vois à cela deux raisons. La première est l’indécrottable naïveté, typiquement droitière et révélatrice d’une absence totale de sens politique, qui porte les animateurs de la Manif à mettre tous leurs espoirs dans « l’aile droite » de l’UMP – cette même UMP qui vient de porter à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat un partisan résolu du mariage gay, de la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes et de la gestation pour autrui, en l’occurrence le sénateur Alain Milon. En oubliant que pratiquement toutes les réformes « sociétales » dont se plaignent aujourd’hui les membres de la Manif pour Tous ont historiquement été réalisées par la droite ! Qu’on en soit encore aujourd’hui à attendre de l’UMP qu’elle « sauve la famille » est plus que pathétique, c’est consternant.

L’autre raison va de pair avec la première. La Manif pour Tous est de plus en plus familiale et confessionnelle. Elle aligne de gentils manifestants bien corrects et se flatte « d’éviter tout débordement ». Si, ce qu’à Dieu ne plaise, elle se proposait de faire un sauter un train, je suis sûr que ses représentants commenceraient par acheter un ticket de quai !

Le problème, c’est que les braves gens ne sont pas forcément des gens braves, et qu’on ne fait pas la révolution avec des Bisounours bien élevés qui, après avoir défilé, rentrent sagement chez eux. Ce n’est pas en évitant les « débordements » que les Bonnets rouges ont fini par faire céder le gouvernement, mais au contraire en les multipliant ! Ce n’est pas en faisant des révérences (ou des génuflexions) que Farida Belghoul, désormais tenue à l’écart de la Manif pour Tous, a réussi ses « Journées de retrait de l’école ». Et ce n’est pas non plus avec des prières qu’on a dégonflé le grotesque plug anal géant érigé place Vendôme avec la bénédiction de la mairie de Paris !

Vous voulez dire que la Manif pour tous devrait être plus radicale ?

Je dis qu’il faut savoir ce que l’on veut, et surtout ce qui donne la possibilité d’obtenir ce que l’on veut. Etant de ceux qui pensent que nous avons moins besoin d’une VIe République que d’une seconde Révolution française, je crois aussi qu’il y a des jours où, plutôt que d’ouvrir son missel, on pourrait utilement relire les Réflexions sur la violence de Georges Sorel. On se rendrait alors compte que laisser les gens manifester, c’est aussi leur donner un exutoire permettant de faire l’économie d’une révolte populaire, et que ce n’est pas en tentant de créer un « lobby de la famille » qu’on peut faire émerger un mouvement social susceptible de s’imposer comme sujet historique.

Les mots d’ordre LMPT contre la marchandisation du corps humain trouvent quand même votre assentiment ?

J’applaudis même des deux mains. Mais encore faudrait-il comprendre que cette marchandisation n’est jamais que le point d’aboutissement d’un vaste processus entamé depuis plus d’un siècle, sur lequel les gens de droite sont en général restés parfaitement aveugles. À l’époque moderne, le capitalisme libéral a progressivement imposé dans les esprits le primat des valeurs marchandes sur toute autre sorte de valeur. La terre, le travail, l’art, le sport, la solidarité ont été peu à peu intégrés dans la sphère du calculable, du quantifiable et de l’évaluation comptable. La brevetabilité du vivant, la marchandisation de la procréation, la location des utérus, étaient déjà en germe dans cette évolution qui a conduit à considérer toutes les sphères de l’activité humaine comme assimilables à des marchés. Le capitalisme, bien avant d’être un système économique, est un « fait social total » (Marcel Mauss), qui véhicule avec lui toute une anthropologie fondée sur l’Homo œconomicus, c’est-à-dire sur un producteur-consommateur censé chercher en toute circonstance à maximiser son meilleur avantage matériel. Un tel être n’obéit qu’à des considérations égoïstes gouvernées par l’utilitarisme et l’axiomatique de l’intérêt. Or, la famille est l’un des derniers endroits où la logique du don l’emporte encore sur celle de l’échange. C’est bien de dénoncer la marchandisation du corps humain. Il serait encore mieux de réaliser qu’elle n’est jamais qu’une conséquence du fétichisme de la marchandise et du règne de l’argent.

 

http://www.bvoltaire.fr/alaindebenoist/lmpt-france-besoin-dune-seconde-revolution-dune-vieme-republique,132864?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=db001680c8-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-db001680c8-30494613&mc_cid=db001680c8&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
30 octobre 2014 02:51
[Tribune] Corbeil-Essonnes, une zone de non-droit parmi tant d'autres sous l'emprise de la racaille


Franck Guiot est membre de l’UMP, ancien membre de l’UNI, et a été élu de 1995 à 2014 dans l’Essonne.
 Il a participé a de nombreuses manifestations contre le “mariage pour tous” en tant qu’élu et citoyen, ainsi qu’au jour de colère en tant que citoyen.
 Franck Guiot a déjà réalisé plusieurs tribunes pour Novopress. 
Il nous livre ici son point de vue sur les évènements graves qui se déroulent depuis quelques semaines à Corbeil-Essonnes.


Le 20 octobre 2014, une école a été incendiée à Corbeil-Essonnes, il s’agit du deuxième acte criminel similaire depuis le début du mois dans cette ville (le 6 octobre 2014, la médiathèque et une école du quartier des Tarterêts avaient été incendiées selon le même mode opératoire).
  

 Ce 20 octobre, deux personnes ont été vues par des riverains, et le véhicule ayant servi de voiture-bélier pour incendier l’école a été déclaré volé quelques heures plus tôt dans une commune voisine selon des sources policières.
Les incendiaires de la médiathèque et de l’école du quartier des Tarterêts n’ont toujours pas été retrouvés, les deux sinistres sont-ils liés ?
La ville de Corbeil-Essonnes figure au triste palmarès de ces zones où les forces police ne peuvent plus se rendre sous peine d’être attaquées à coup de pavés.
 Un énième cas de caillassage a eu lieu le 17 octobre 2014 dans le quartier des Tarterêts où 3 policiers ont été blessés. Et ce n’est pas la première fois.
Valeurs Actuelles, dans son édition du 21 août 2014, a titré en Une : « L’enfer en France ».
 On y dénombre plus de 750 zones de non-droit, où la loi de la République ne s’applique plus.
 Des zones qui subissent une véritable « Dictature des racailles ».


Face à ces actes d’une grande violence, il devient difficile pour la police d’agir avec les moyens dont elle dispose et surtout les ordres qui lui sont délivrés par le pouvoir.
Une question se pose alors : pourquoi, alors que des agents de police se retrouvent fréquemment en état de légitime défense, ne font-ils pas usage de leurs armes ? 
Un policier victime d’un caillassage n’est-il pas en état de légitime défense ?

Certains politiques, qui achètent la fameuse « paix sociale » pour masquer leur faute d’avoir favorisé ou organisé une immigration de masse devenue incontrôlable dans de nombreux quartiers, sont-ils à l’origine de ce manque de réaction des forces de police ?

Quid de l’influence du pouvoir judiciaire sur les forces de police ?
Quels sont les politiques qui oseront s’attaquer à ces phénomènes de violence dans ces cités de non-droit ? 
Nicolas Sarkozy et son « karcher » ? 
L’usage d’un « karcher » semble désormais bien léger pour lutter contre ces phénomènes de bandes ethniques qui veulent en découdre et n’hésitent plus à s’en prendre physiquement à la police.

Comme le propose le Front National, il devient impératif de mettre en place une politique de « tolérance zéro » en matière de sécurité et de donner les moyens et surtout les ordres aux forces de police de la mettre en œuvre sur l’ensemble du territoire.

Franck Guiot
@FrkGuiot

Crédit photo : DR

 Novopress.info - arme de réinformation massive 

http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/tribune-corbeil-essonnes-une-zone-de.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
30 octobre 2014 02:31

Mme Hinda S

Hinda S. a quatre enfants à charge : Asma, Fadumo, Amal et Idil.

Selon le document de la CAF ci dessous, elle touche 2090 euros par mois.

J’ai vérifié avant de noircir les zones, cette personne existe, son nom est dans les pages blanches.

Je ne sais pas à quoi ressemblent les documents de la CAF, et j’invite nos lecteurs à comparer avec les attestations qu’ils reçoivent et nous dire si le document semble authentique.

Sur HoaxBuster, le sujet a été brutalement clôturé après qu’une personne ait déclaré que le document lui paraissait vrai.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

 

http://www.dreuz.info/2014/10/ce-que-verse-la-caf-de-tarn-et-garonne-chaque-mois-a-hinda-s/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
29 octobre 2014 02:54
villiers-20141021


À trop tirer sur la corde, elle finit par casser… Et c’est ce que redoute, le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), d’après le compte-rendu de son audition (.pdf) devant les députés de la commission de la Défense, diffusé par la Saint-Cyrienne.
  
Tout d’abord, pour le CEMA, l’actualité internationale de ces derniers mois a validé l’analyse stratégique du dernier Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN) qui a conduit à préserver un modèle d’armée complet. 
Cependant, les contraintes budgétaires étant ce qu’elles sont, l’effort de défense a été calculé au plus juste dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.
Pour rappel, le budget de la Défense ne prend pas en compte l’inflation jusqu’en 2016 et restera, pour l’année prochaine, au niveau qui était le sien en 2011.
 À plusieurs reprises, le président Hollande s’est engagé à ne pas toucher à ces crédits.
 Et pour cause : en cas de nouvelle coupe budgétaire, tout l’édifice s’écroulerait.
« Le chef des armées, le Président de la République, m’a confié une mission. Il a garanti les moyens de cette mission : ce sont les 31,4 milliards d’euros pour 2015. Certes, rien que les 31,4 milliards d’euros, mais la totalité des 31,4 milliards d’euros! C’est sur ce projet que nous sommes engagés », a affirmé le général de Villiers.
 « Je crains l’infiltration rampante, le grignotage progressif de nos ressources financières. J’ai besoin des ressources 2015 en temps et en heure. Cette lisibilité m’est indispensable pour maîtriser les risques et mettre en œuvre une gestion efficiente », a-t-il ajouté.
Or, l’année 2015 est cruciale pour le respect de la trajectoire financière définie par la LPM. 
Elle prévoit un recours – sans doute excessif – aux recettes exceptionnelles à hauteur de 2,3 milliards qui ne sont, pour le moment, pas garanties. 
Pour la fin de cette année, il y a un risque sur le report de charge du ministère de la Défense. 
Report de charges qui avait atteint 3,45 milliards d’euros fin 2013 (autant dire que pour une entreprise classique, ce serait le dépôt de bilan). 
« Là encore, on ne peut pas, me semble-t-il, aller plus loin! », a estimé le CEMA.
Les contraintes financières obligent les armées à trouver de nouveaux modes de fonctionnement plus économiques.
 Seulement, les années passent et, à force, les marges de manœuvres se réduisent comme peau de chagrin. 
Et, dans le même temps, les armées répondent toujours présentes quand elles sont sollicitées (défense du territoire, dissuasion, Mali, Bande sahélo-saharienne, Centrafrique, Irak, Ukraine, etc…).
« Oui, je le dis souvent : le costume est taillé au plus juste. Les marges de manœuvre sont inexistantes. Avec la Révision Générale des Politiques Publiques puis la Modernisation de l’Action Publique, toutes les pistes d’optimisation ont été explorées et mises en œuvre », a expliqué le général de Villiers.

Ainsi, s’agissant de la masse salariale, le CEMA a rappelé qu’ »en 10 ans, entre 2009 et 2019, nos effectifs auront diminué d’un quart ».
 « C’est considérable! », a-t-il lancé.
 « En 2014, le ministère de la défense, à lui seul, assumera près de 60% des suppressions d’emplois d’Etat. En 2015, ce ratio augmentera encore jusqu’à 66% », a-t-il poursuivi. Aussi, « plus on avance, plus il est difficile d’identifier des postes à supprimer », a-t-il dit.

Quant au fonctionnement, là-encore, les forces armées sont « déjà en limite de rupture », a déploré le général de Villiers, avec des difficultés pour satisfaire les besoins les « plus basiques ».
« Comment peut-on envisager d’aller plus loin en matière de  fonctionnement quand la hausse de la TVA notamment est prise sous enveloppe et que les coûts de l’énergie et des fluides, également pris sous enveloppe, représentent 40% des dépenses des bases de défense? », a demandé le CEMA.
Aussi, le constat est clair pour lui. 
« Que les choses soient dites, il n’y a plus de gras dans nos armées, si toutefois il y en a eu. J’invite ceux qui n’en sont pas convaincus à aller voir les conditions de travail et de vie de nos soldats », a-t-il lancé. 
Voilà un pierre lancée dans le jardin de Christian Eckert, le secrétaire d’Etat au Budget, qui, en juin,estimait tout le contraire.

Sur la question des matériels, le général de Villiers se veut extrêmement vigilant. 

« J’ai besoin que le calendrier de l’arrivée des nouveaux équipements soit respecté! », a-t-il lancé. « Nos avions ravitailleurs actuels, les KC135, ont plus de 50 ans. Ils datent du début des années 1960, tout comme les avions Caravelle. Qui accepterait aujourd’hui de voler dans une Caravelle ? Nos véhicules blindés actuellement déployés en RCA ont 40 ans. Nos hélicoptères Puma ont eux-aussi presque 40 ans », a-t-il détaillé.

Alors, pour le moment, la France peut compter sur « de belles armées efficaces » et donc sur un « outil militaire très réactif (…) fruit d’une culture, d’un processus décisionnel extrêmement performant, d’une préparation opérationnelle rigoureuse et aussi d’une grande expérience, acquise sur tous les fronts », a fait valoir le CEMA.
Pour cela, ces forces armées s’appuient sur « les qualités de (leurs) jeunes militaires », qui font preuve d’ »endurance et de dévouement » à l’égard de la France.
 « Nous avons un belle jeunesse. Elle est généreuse et mérite le respect de la Nation, sa considératon et son soutien », a estimé le CEMA. 

C’est ainsi que ce dernier a donné l’exemple d’une chirurgienne de 32 ans qui, en 25 mois, a participé à 5 opérations extérieures de 2 à 3 mois, « en parallèle de son travail en hôpital militaire »…
Des matériels qui s’usent plus vite parce qu’énormément sollicités en opérations (au Sahel, le taux de diponibilité des hélicoptères est passé en-dessous des 50%, selon le CEMA), des personnels à hue et à dia  qui travaillent dans des conditions compliquées et à qui on demande sans cesse de nouveaux efforts… 

Combien de temps cela peut-il durer, si, en plus, les ressources budgétaires promises aux forces armées ne sont pas au rendez-vous en 2015?

« Les hommes et les femmes de nos armées, nos jeunes, risquent leurs vies au nom de la France, en notre nom à tous. En retour, nous avons un contrat moral avec eux. Ils ne comprendraient pas, comme d’ailleurs nos concitoyens, que la LPM puisse être amputée de quelconque manière, dans le contexte actuel en France et dans le monde », a expliqué le général de Villiers.

Aussi, a-t-il prévenu, s’adressant aux députés, « il n’y a pas de gras dans nos armées. On attaque le muscle, alors que la situation sécuritaire se dégrade! C’est mon devoir de vous le dire ».
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
29 octobre 2014 02:50

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Un reporter américain a récemment livré le récit de son expérience dans un camp d'entraînement proposant d'apprendre à survivre aux virus les plus dévastateurs, aux catastrophes naturelles, à l'effondrement socio-économique, à la guerre mondiale... et bien plus encore.

est un endroit à part. L'espace de quatre jours, un de ces camps d'entraînement reclus au milieu du brouillard bleuâtre des montagnes de Caroline du Nord accueille un stage proposant de survivre aux virus les plus dévastateurs, aux catastrophes naturelles, à l'effondrement socio-économique, à la guerre mondiale... et bien plus encore.

A l'initiative de celui qui aime être surnommé "Prepper Rick" et de sa femme "Survivor Jane", ce stage réunit pas moins de 600 volontaires affluant des quatre coins des Etats-Unis, tous impatients d'apprendre un langage commun et les codes de rigueur en prévision du chaos généralisé qu'ils redoutent. Si les participants de ce stage viennent d'horizons très différents, ils ont bien une motivation commune : celle de se battre jusqu'au bout pour leur survie en cas de catastrophe majeure, quelle que soit sa nature.

 
 

 

 

 

Certains mènent une vie tranquille de petits entrepreneurs en milieu urbain et ont pris cette décision après avoir vécu une agression traumatisante. D'autres sont déjà habitués à une existence marginale, détachée des codes de la société de consommation, et veulent continuer dans ce sens en devenant encore moins dépendants des circuits d'alimentation conventionnels et de l'agroalimentaire. En tout cas, une grande partie d'entre eux s'inquiète fortement du climat politique régnant dans leur pays comme à l'étranger.

Ils redoutent également qu'en cas de désastre de grande échelle, les habitants des villes ne commencent à nourrir une certaine haine les uns contre les autres. Pour un grand nombre de ces stagiaires de l'extrême, les zones à forte densité de population sont en effet synonymes de cauchemar : "Procurez-vous un pistolet paintball avec des balles à jet de poivre, filez vers le New Jersey, volez une voiture et roulez tout droit vers les montagnes" conseille Doug, un homme bedonnant et chauve s'affairant autour d'une tente de survie, adepte de nourriture déshydratée.

Il se dégage du lieu et de ses pensionnaires un mélange de rigidité, d'arrogance et de pitié pour ceux qui ne partagent pas avec autant de certitude la conviction que l'humanité est vouée à plonger de manière imminente dans le chaos et l'anarchie. Certains arborent fièrement des T-shirts affublés de la phrase "Une fois parti, tu vas me manquer". Un des instructeurs scande le cri de ralliement des "preppers" : "Si quelqu'un arrive de la ville et essaye d'investir les zones rurales où nous sommes installés, nous nous tiendrons prêts à l'entrée de nos terres avec nos fusils, et nous leur dirons NON !"

Si ces derniers peuvent en effet sembler assez abrupts, les pensionnaires du "prepper camp" n'en sont pas moins rationnels et aiment d'ailleurs partager leurs connaissances et leurs astuces – par exemple sur ce qu'il convient de faire pour se procurer des téléphones militaires de surplus de l'armée allemande "impossibles à traquer, même pour la NSA", ou encore des jumelles à vision nocturne pour repérer un homme armé caché dans un arbre. Ils échangent aussi volontiers des conseils pour apprendre à accumuler les antibiotiques sans aller consulter un médecin et en contournant la législation.

 

 

 

Ils sont à coup sûr passionnés, mais pas pour autant hystériques. Loin des caricatures dressées par un programme télé récemment diffusé sur National Geographic Channel, ils ne sont pas non plus du genre à professer en boucle des théories sur la fin du monde. Outre-Atlantique, les gens sensibles à leurs préoccupations sont d'ailleurs bien plus nombreux qu'on peut le croire. Dans une étude représentative menée en 2012 à l'échelle nationale, 41% des personnes interrogées ont estimé que l'accumulation de vivres ou la construction d'un abri anti-bombes seraient des initiatives plus utiles que d'économiser pour sa retraite.

 
 

[...]

A quelques heures de la fin du stage, le Dr. William R. Forstchen, romancier et professeur d'histoire âgé de 63 ans, s'adresse à une assemblée attentive avant de clore les débats par la recommandation suivante : "Oubliez le politiquement correct. Vous incarnez l'avenir de l'Amérique, et l'Amérique mérite que l'on se batte pour elle".



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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
28 octobre 2014 02:46
Pas assez antisémites mon fils

Pas assez antisémites mon fils

Lorsque deux antisémites se rencontrent de quoi parlent-ils ? D’emmerder les juifs. C’est leur obsession.

Alain Soral et Dieudonné viennent de créer un parti politique antisémite pour calmer leur phobie. Un psy leur dirait que ça ne fera qu’empirer, et que les Juifs vont encore bien se marrer.

Les deux bougres en sont co-présidents.

Enfin, sur le papier.

Parce qu’en vrai, il y a le « penseur » Soral qui se prend encore pour Céline et le pantin Dieudonné qui ne fait salle pleine qu’en chantant des saloperies anti-juives pour l’islamosphère et la partie rance de l’extrême droite nostalgique. L’extrême gauche aussi, n’oublions pas que Cohn-Bendit était le grand pote de Dieudonné.

Comme ce nouveau parti sera celui de l’exclusion, du racisme et de l’incitation à la haine des Juifs, ils l’ont baptisé « Réconciliation nationale ».

D’ailleurs ils attaquent d’entrée de jeu, sur la réconciliation façon boches : le but est de divorcer du Front national, depuis les prises de position pro-israéliennes du conseiller de Marine Le Pen Aymeric Chauprade cet été, dans lesquelles les juifs n’ont pas cru.

D’après Mediapart (mise en garde : de l’extrême gauche à l’extrême droite, on nage en terrain facho qu’un millimètre sépare) :

« Le parti Réconciliation nationale est domicilié 3, rue du Fort de la Briche, à Saint-Denis (93), où sont déjà installés Égalité et réconciliation et la maison d’édition Kontre Kulture, mise en cause pour avoir publié, en 2013, plusieurs livres antisémites. »

Mediapart : « Ces derniers mois, le mouvement Égalité et Réconciliation a surfé sur les mesures d’interdiction des spectacles de Dieudonné. Il a enregistré une vague importante d’adhésions (12 000 inscrits), et s’est réorganisé en interne. E&R semble désormais en mesure de mobiliser des militants radicaux pour renforcer sa présence lors des manifestations de rue et y faire le coup de poing en cas de besoin. »

Mediapart : « Ce parti est donc la réponse d’Alain Soral à ce qu’il nomme « la trahison Chauprade ».

Le 11 août, le conseiller de Marine Le Pen, Aymeric Chauprade expliquait sur son blog quelques banalités qui ont fait faire une jaunisse à Soral, à la fois communiste et lepéniste :

 

« Israël n’est pas l’ennemi de la France. La France n’a aujourd’hui qu’un véritable ennemi : le fondamentalisme islamique sunnite.

Je ne vais pas attendre que mon pays soit repeuplé par une majorité de musulmans radicalisés pour déclencher le grand soir contre un capitalisme dit apatride! Je n’ai qu’une priorité, impérieuse, c’est le peuple français, et mon combat politique ne s’articule pas autour de la lutte contre le sionisme !

Quand on défend un monde fondé sur la souveraineté, on défend aussi la souveraineté d’Israël et son droit à la sécurité.

L’islam n’est pas compatible avec la République.

Réponse d’Alain Soral dans une vidéo publiée début septembre : Chauprade, t’es un « fils de pute » pour ton « texte de soumission au sionisme ».

Obsédé par les juifs, Soral, disais-je.

Vendredi dernier, Alain Soral passait devant le tribunal correctionnel pour « incitation à la haine et à la discrimination » après avoir insulté le journaliste Frédéric Haziza. Il risque 3 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.

En novembre, il comparaît en appel pour la publication de cinq livres antisémites chez sa maison d’édition Kontre Kulture ».

Obsédé par les juifs, Soral, vous dis-je.

Quand à Dieudonné, entre les condamnations pour antisémitisme, fraude fiscale, blanchiment et abus de biens sociaux, le nouveau parti antisémite tient déjà le record d’avoir deux voyous comme présidents.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

http://www.dreuz.info/2014/10/un-nouveau-parti-antisemite-est-ne-soral-et-dieudonne-en-sont-les-presidents/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
28 octobre 2014 02:33

Silence médiatique total : CGT et PC (l’Humanité) condamnés, ils se finançaient sur le comité d’entreprise d’EDF

 

http://fninfos.fr/?p=29789

 

Je n'en reviens pas. La CGT et le PCF condamnés pour « escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux ». C'est incroyable.

Quoi! Ces représentants, éminents par excellence, du monde de la gauche, donc des gens biens, des gens honnêtes, du Parti du BIEN émargeaient aussi aux partis « des biens ».

Décidément tout fout l'camp !

L'information est révélée par le site du FN me direz-vous. Et alors. En démocratie ne crachons pas sur ceux qui renseignent les citoyens, quand les « gens honnêtes » sont atteints de cachexie et de mutité.

Après tout, le FN rassemble, parait-il, 25% ( au moins ) de l'électorat en France. Comment pourrait-on reprocher à ce parti de parler, quand nous sommes en...démocratie !

 

LS

 

Les condamnations du procès du comité d’entreprise d’EDF sont curieusement passées inaperçues. Elles prouvent que CGT et PC se finançaient sur la bête…

C’est une étrange affaire, et ce, depuis le début. Après plus de dix ans d’instruction sur l’un des financements les plus secrets du Parti communiste et de la CGT par le comité d’entreprise d’EDF, un procès s’était finalement tenu en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris à la stupéfaction des intéressés eux-mêmes, plus habitués à être amnistiés qu’à être poursuivis.

Pendant trois semaines, dans une indifférence quasi générale, volontaire ou soigneusement entretenue, le dossier du juge d’instruction Jean-Marie d’Huy, plus épais qu’une armoire normande, a été largement utilisé pour détailler les malversations et les détournements de fonds de la CCAS, la Caisse centrale d’activités sociales, qui fait office de comité d’entreprise à EDF.

Cette CCAS est célèbre pour l’énormité de ses recettes – près de 500 millions d’euros par an – calculées sur la base de 1 % du chiffre d’affaires de l’entreprise au lieu de 1 % de sa masse salariale comme c’était la règle à l’origine.

Une hérésie économique qui date de sa création en 1946 par Marcel Paul, le ministre communiste de la Production industrielle. Une « faute de frappe » – qui peut le croire ? -, avait-on dit à l’époque, laquelle, ensuite, n’avait jamais été rectifiée.

Depuis lors, cette CCAS, qui est gérée en dépit du bon sens et exclusivement par la CGT, est connue pour être la principale caisse noire du Parti communiste et de son syndicat frère. Pour évaluer l’extravagance de la chose, il suffit de multiplier 500 millions d’euros par le nombre d’années écoulées depuis 1946.

On comprend mieux ces sonos dernier cri, ces bus ultramodernes et toutes ces banderoles rouges qui donnent l’impression d’être toujours neuves, lors des manifestations de la CGT dans les rues !

Des manoeuvres pour faire capoter l’instruction

On savait depuis longtemps – depuis toujours – que cette caisse noire fonctionnait à plein régime, mais encore fallait-il le prouver. Et puis, tout arrive : fin 2003, à la suite de la plainte d’un cadre de la Caisse en Vendée, une information judiciaire est enfin ouverte pour « escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux », et elle est confiée au juge parisien Jean-Marie d’Huy, celui de l’affaire Clearstream.

Un solide ! Dès le printemps 2004, ce dernier comprend assez vite à qui il a affaire après avoir perquisitionné à grand fracas la CCAS, le siège de l’Iforep, une nébuleuse proche de la CCAS, l’Agence centrale de publicité (ACP) liée au Parti communiste et les bureaux du journal L’Humanité : des militants communistes dévoués corps et âme à leur parti et pour lesquels tout ce qui est pris à « l’ennemi de classe » est bon à prendre, tout ce qui peut aider à la « cause » est juste et bienvenu.

Passons sur les nombreuses manoeuvres souterraines ou officieuses qui auront été initiées par le bloc PC-CGT pour faire durer ou capoter l’instruction de Jean-Marie d’Huy…Dix ans après le début de l’instruction, le procès s’ouvre enfin au mois de juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris.

Après trois semaines d’audience et trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens - rappelons que les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT -, le procureur Serge Roques requiert dix-huit mois de prison avec sursis contre le principal inculpé, Jean Lavielle, qui présidait la CCAS à l’époque, et neuf mois avec sursis contre la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin, poursuivie pour un emploi fictif.

De nombreuses et fortes amendes sont réclamées contre la CGT et sa fédération des Mines et de l’Énergie, contre l’Iforep et contre L’Humanité, ces deux derniers pour avoir profité de détournements de plus d’un million d’euros. Au total, huit personnes physiques et quatre organisations seront condamnées dans ce dossier.

12 condamnations bien senties

Le jugement du tribunal correctionnel est finalement rendu le 1er octobre dernier, dans un silence tonitruant. Pas une seule télévision, ni une généraliste ni une chaîne d’info, pas la moindre radio, pas un journal n’en rendra compte sur le moment ni plus tard à notre connaissance, sauf quelques lignes dans un mince entrefilet des Échos et sur le site de La Croix.

Alors, ce jugement, qu’avait-il de si mystérieux ou de si terrible ? Il était très clairement déshonorant pour la CGT et assenait de fort lourdes condamnations : Jean Lavielle écope des dix-huit mois avec sursis réclamés par le procureur.

La sénatrice Gonthier-Maurin se voit gratifiée de dix mois avec sursis et l’ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, de huit mois avec sursis.

Pour les amendes, le tribunal est allé au-delà des réquisitions, condamnant à 20 000 euros d’amende la CGT et sa fédération des Mines et de l’Énergie et à 75 000 euros chacun l’Iforep et L’Humanité, les deux principaux bénéficiaires des détournements de fonds.

Au total, 12 condamnations bien senties pour des faits clairement identifiés et prouvés de détournements et de malversations sur une longue période, de 1994 à 2002, au coeur d’un dispositif secret, unique au monde, dont le trésor immense semble plutôt géré par des corsaires des Caraïbes que par des syndicalistes compétents et responsables.

Car, bien entendu, la gestion baroque de cette CCAS cousue d’or n’a jamais cessé !

Chiffres récents : 80 millions d’euros de pertes pour l’exercice 2010, 550 millions d’euros de dépenses pour 470 millions de recettes !

Pour éponger ces dettes et d’autres, la CGT d’EDF a décidé de vendre certains bijoux de famille de cette CCAS qui, comme Le Point l’a révélé, détient près d’un milliard d’euros d’actifs!

Du moins n’aura-t-elle plus à supporter un autre procès au civil, en dommages et intérêts, de la part d’EDF qui, au dernier moment, s’est retirée de toute instance dans cette affaire.

Pour éviter de mettre de l’huile sur le feu ?

Les prochaines élections de représentants des salariés à la CCAS sont prévues pour le 26 novembre prochain et il y a fort à parier que la CGT y restera majoritaire avec l’aide du conseil d’administration, lui-même contrôlé par l’État, puisque cette entreprise a la particularité, depuis son origine, d’être mise en coupe réglée par son syndicat communiste majoritaire avec le consentement tacite de sa direction.

Rappelons tout de même que, pour le citoyen/consommateur, les tarifs d’EDF ont été augmentés deux fois de 5 % en 2013 et en 2014 en raison de la dérive des dépenses.

La justice est donc finalement passée dans ce dossier et c’est une première ! Reste une question : pourquoi donc les télévisions, les radios et les journaux ont-ils fait autant la sourde oreille ?

 

Silence médiatique total : CGT et PC (l’Humanité) condamnés, ils se finançaient sur le comité d’entreprise d’EDF
LU SUR : http://www.lescrutateur.com/2014/10/silence-mediatique-total-cgt-et-pc-l-humanite-condamnes-ils-se-financaient-sur-le-comite-d-entreprise-d-edf.html
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
27 octobre 2014 01:30

zemmour

Eric Zemmour déclare à Valeurs Actuelles :

« nous n’avons jamais été autant oppressés par une censure et par un conditionnement. Celui, ensuite, du refus de l’idéologie, qui est un rideau de fumée. Je prétends, en effet, que nous n’avons jamais été autant dans l’idéologie. En écrivant ce livre, j’ai voulu “déconstruire les déconstructeurs”, montrer l’envers du décor de l’endoctrinement idéologique que nous subissons depuis quarante ans.

Le génie de la génération soixante-huitarde est d’avoir inventé une idéologie qui prétend qu’elle n’en est pas une, d’avoir imposé un endoctrinement totalitaire au nom de la liberté et enfanté des maîtres qui se prétendent rebelles.

Voilà pourquoi ce livre suscite les cris d’orfraie de toute la camarilla médiatique, bien-pensante : c’est parce que je vais voir derrière leur rideau, qui était magnifiquement tiré. La génération de Mai 68 a été beaucoup plus habile que tous les révolutionnaires depuis deux siècles. Elle a perdu la bataille politique, en juin 1968, mais cela l’a sauvée. Elle a conservé la Ve République, conforté la société capitaliste, et, derrière, a tout pourri, tout infecté.

Vous êtes le premier à revendiquer ce travail de “déconstruction”. Est-ce parce que vous êtes le dernier à croire au combat culturel ?

La droite politique a renoncé depuis longtemps à la bataille culturelle.
Seuls de Gaulle et Pompidou ont mené ce combat, mais ont consenti des compromis funestes. 
De Gaulle perd la bataille de l’école en la laissant marxiser, dès 1945. Pompidou, le plus lucide de tous, a compris que la société était en voie d’implosion, qu’il fallait sauvegarder l’État et la nation. Mais il tolère la décision du Conseil constitutionnel, en 1971, qui est un putsch constitutionnel. Il laisse se répandre la domination de l’art contemporain. [...]« 

 

http://www.les4verites.com/societe/eric-zemmour-deconstruire-les-deconstructeurs?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+les4verites
+%28les+4+v%C3%A9rit%C3%A9s%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
25 octobre 2014 01:29

 

Jean-Christophe Mounicq reçoit Ivan Rioufol, chroniqueur au Figaro, pour évoquer son dernier ouvrage « Touche pas à ma France ».

 

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http://www.delitdimages.org/video-touche-pas-france-divan-rioufol/

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
25 octobre 2014 00:42

 

http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/marseille-plus-belle-la-vie.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
24 octobre 2014 02:55
Photo d'illustration. Le mouvement «Hooligans Contres les Salafistes» (HoGeSa) gagne du terrain.
 
Photo d'illustration. Le mouvement «Hooligans Contres les Salafistes» (HoGeSa) gagne du terrain.
Image: Keystone
 
 
L'extrême prétend chasser l'extrême.
 
En Allemagne, le phénomène inquiète: des hooligans de plusieurs clubs enterrent leurs différences pour «combattre» ensemble les islamistes radicaux.
Nombre de ces hooligans sont affiliés à des partis d'extrême droite, qui soutiennent leur rhétorique islamophobe depuis longtemps. 
Mais récemment, c'est le mode d'action qui a changé, relate le journal allemand Die Zeit.
D'habitude peu organisés, les hooligans cherchent désormais de nouvelles formes de protestation. Pour Erich Rettinghaus, chef du syndicat de la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie cité par le journal Kölner Stadt-Anzeiger: «Les fans de foot capitalisent sur la fenêtre d'opportunité et se font passer pour des gens bien afin de rallier plus de monde à leur causes», par le biais, notamment, de manifestations.
«Hooligans Contre Salafistes» 
 
Le mouvement «Hooligans Contres les Salafistes» (HoGeSa) est entre autre porté par Dominik Horst Roseseler, un membre du parti d'extrême droite Pro-NRW (ndlr: les initiales du land Nordrhein-Westfalen). 
Son mot d'ordre: «Séparés par les couleurs, unis pour la cause», explique Die Welt.
Les forces de l'ordre s'intéressent de près à une manifestation prévue à Cologne le 26 octobre prochain. 
Trois cents participants sont prévus, mais ils pourraient être beaucoup plus nombreux compte tenu de la popularité du hashtag #HoGeSa sur les réseaux sociaux. 
Une contre-manifestation «anti-fasciste» s'organise actuellement sur Twitter.
Les combats de rue entre hooligans et islamistes radicaux sont d'ores et déjà redoutés par la police, qui est en état d'alerte .
A Hambourg, une manifestation pro-kurde avait déjà tourné à l'émeute le 8 octobre suite à un face à face avec des islamistes radicaux.
Des hooligans du FC Bâle ont fait le déplacement
  
Début Octobre, une cinquantaine de hooligans avait déjà défilé dans les rues de Francfort en criant «Nous allons chasser les salafistes et les renvoyer là où ils devraient être».
 Parmi les différents clubs représentés, des hooligans du FC Bâle avaient été aperçus. 
Faut-il craindre un tel phénomène en Suisse? 

Interrogé par le Blick, Lukas Meier de Fancoaching Suisse affirme que s'il est au courant des événements en Allemagne, il ne connaît à ce jour de mouvement comparable sur le territoire.
(Newsnet)

source

http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/quand-les-hooligans-veulent-chasser-les.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
24 octobre 2014 01:17

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Voici une photo prise aujourd’hui en France et publiée sur Twitter

Oui, ce que vous voyez est bien ce que vous pensez voir …

A mon avis, il y a urgence à déclarer que l’immigration est une chance pour la France, car s’ils se vexent, ils vont vous faire comme à Kobane.

Et n’espérez pas que le propriétaire de la voiture soit poursuivi en justice.

 

Quand la maire communiste de Valenton fait citoyen d’honneur et donne le nom d’une rue de sa ville à un tueur de juifs,
que les autorités savent que Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP) finance les activités terroristes du Hamas et ferme les yeux,
et que les musulmans défilent dans Paris aux cotés d’élus du Front de gauche et d’EELV qui entendent « mort aux juifs » placidement sans réagir ni s’émouvoir,
tout devient alors possible, et le possible devient réalité.

Et la réalité, elle est dans les ghettos islamiques de France,

Allégorie européenne: une handicapée fuit l'Etat islamique à Kobane.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
23 octobre 2014 02:45
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
21 octobre 2014 20:35

« Le Suicide français » se vend désormais à plus de 15 000 exemplaires par jour. Plus de 300 000 livres ont déjà été imprimés. Un phénomène !

[...] Les 533 pages sont en passe de devenir un phénomène : la semaine dernière, Albin Michel enregistrait entre 15 000 et 20 000 sorties par jour, soit autant de commandes de libraires dévalisés.

« On est en flux tendu, explique-t-on chez l’éditeur. On imprime à tour de bras et on expédie les exemplaires chez les détaillants, on n’a presque pas de stocks ! » Le premier tirage de 120 000 exemplaires a été écoulé en une semaine. Ce sont désormais près de 300 000 Suicide français qui ont été fabriqués !
Et ce n’est pas terminé : les chiffres ne faiblissent pas, incitant les plus optimistes à parier sur un total de 500 000 livres achetés, soit au moins autant que Valérie Trierweiler. Un chiffre faramineux pour un ouvrage au prix de 22,90 euros…

Ces chiffres ne comprennent pas les ventes numériques, soit environ 15 % supplémentaires… En tout, Albin Michel pourrait enregistrer un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros sur ce seul livre. Bref, tous les records sont battus. Derrière le phénomène éditorial, reste à comprendre ce que ce triomphe signifie.


Éric Zemmour est-il devenu le porte-voix de cette France qui ne se sent représentée ni par les médias traditionnels, ni par les discours politiques, ni par les intellectuels qui tenaient jusqu’ici le haut du pavé ?

Source

http://www.fdesouche.com/529243-zemmour-bat-tous-les-records-de-vente

http://www.amazon.fr/gp/product/2226254757/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=19458&creativeASIN=2226254757&linkCode=as2&tag=httpfdesoucom-21&linkId=LRFKCR5WL7NANUYD

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
20 octobre 2014 00:31

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Traître à sa Patrie, méprisant le Peuple Français, borné, stupide et inculte, Hollande n'hésite pas à brandir le“sabre de l'Islam”
Cet acte de soumission et de collaboration avec l'ennemi pourrait bien lui valoir un jour d'être traduit devant une Haute Cour pour trahison. 

 0 Hollande et la Reine.png

Cette photo, d'une rare muflerie, a fait le tour du monde et la honte de notre pays. 
Elle est dédiée aux 18 millions d'électeurs qui ont élu le plus exécrable président de l'histoire de  France.

 00 Taubira.JPG

Et ça, Madame Taubira, ce n'est pas du racisme ? 
Ce n'est pas de l'exclusion ? 
Ce n'est pas de l'incitation à la haine raciale ?
Qui visez vous ? Les "Métros" à coup sûr, mais aussi : 
Les Hmongs ? Les Haïtiens ? Les Amérindiens ? Les Surinamiens ?

 Hollande dégage.png

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L'UNION EUROPÉENNE


En parcourant ce site, le lecteur voudra bien avoir à l'esprit que l'Union Européenne représente :

  •  
    • 7 % de la population mondiale ;
    • 25 % de la production mondiale ;
    • 50 % des transferts sociaux mondiaux.  

 

LA FRANCE


En parcourant ce site, le lecteur n'oubliera pas non plus ces quelques tristes records, marqueurs de la France de 2014 :

  •  
    • Une dette publique de 2.000 milliards € (soit un an de PIB ou encore  30 000 € par Français) ;
    • Un déficit public annuel de plus de 4% ;
    • 6 millions de chômeurs, dont 25% des jeunes de — de 25 ans
    • Une administration pléthorique (5,5 millions de fonctionnaires), corporatiste, sclérosée, hostile à toute réforme organisationnelle et compliquée par le mille-feuilles administratif (UE, État, Régions, Départements, Cantons, Intercommunalité, Communes…) ;
    • Malgré 1,2 millions de fonctionnaires à l'Éducation Nationale, un appareil éducatif contre-performant (voir la dernière étude PISA de l'OCDE) ;
    • 700 faillites d'entreprises par jour (une faillite toutes les 2 minutes) ;
    • Après 3% en 2011, une croissance économique en panne (1,5% en 2012, 1% en 2013, 0% au 1er semestre 2014).
    • Un taux de prélèvements obligatoires de 57%, l'un des plus élevées du monde! Le salarié français ne commence à travailler pour lui-même et sa famille que le 26 juillet (appelé jour de libération fiscale) ;
    • 877 parlementaires (577 députés et 300 sénateurs) pour une population de 65 millions d'habitants. À comparer avec les 785 parlementaires des USA (435 représentants et 350 sénateurs) pour une population de 311 millions d'habitants (près de 5 fois supérieure) ;
    • Un système de retraite en quasi-faillite, mais des “régimes spéciaux” somptuaires et jamais remis en cause sous la pression des syndicats corporatistes qui ruinent la France ; 
    • Une injustice flagrante entre les retraites du secteur privé (calculées sur les 25 meilleures années) et les pensions du secteur public (80% du salaire des 6 derniers mois). En n'oubliant pas que les retraites privées sont financées par les salariés privés actifs, et les pensions publiques par l'impôt !
    • Un complément de retraite (ASPA) pouvant aller jusqu'à 800€ accordé à partir de 65 ans aux retraités les plus nécessiteux, octroyé aussi aux étrangers n'ayant jamais cotisé (pourvu qu'ils vivent depuis plus de 10 ans en France) ;
    • Un système social à bout de souffle et proche du dépôt de bilan, mais une AME (Aide Médicale d'État) destinée aux réfugiés qui coûte 1 milliard d'euros par an ;
    • Pendant les 2 premières années de son quinquennat, Hollande a fait voter 80 taxes nouvelles, n'a pas réduit la dépense publique et a au contraire créer de nouveaux postes de fonctionnaires d'État (notamment à l'Éducation Nationale).

 

COMMENT S'ÉTONNER QU'UN TIERS DES JEUNES ACTIFS ENVISAGENT DE QUITTER LEUR PAYS ?

 

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Politique, société, économie http://www.minurne.fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
19 octobre 2014 00:43

Les Français ont revu leurs habitudes de consommation à la baisse.

 

CRISE - Les Français consomment moins et reportent leurs dépenses à plus tard, selon le dernier baromètre Sofinscope. Ils estiment qu'il leur faudrait en moyenne 578 euros de plus pour bien vivre.

Le coût de la vie préoccupe toujours les Français. Salaires trop bas, charges trop élevées, moral en berne... rien ne va plus à en croire le Sofinscope* – sondage Opinionway-Sofinco – d'octobre 2014. En effet, un Français sur trois (34%) a le sentiment que son salaire stagne voire baisse.

Et pour ne rien arranger, une bonne moitié (58%) des personnes interrogées ont l'impression que les prix et les charges augmentent. Bonne nouvelle cependant, ils sont moins nombreux (-8 et -6 points) à le penser que l'an dernier. C'est le signe qu'ils sont lucides puisque l'inflation est à son niveau le plus bas depuis cinq ans.

Repousser à plus tard

Quoi qu'il en soit, les Français sont dans l'impossibilité de se projeter. Un sur dix (12%) dit même repousser ses projets à plus tard. Et ceux qui dépensent, ont revu leurs habitudes à la baisse. Il faut dire que les personnes interrogées estiment qu'il leur manque en moyenne 578 euros par mois pour vivre comme elles l'entendent.

Les fins de mois sont particulièrement difficiles pour les chômeurs (qui estiment qu'il leur faudrait 1021 euros de plus pour boucler correctement leur budget), pour les ouvriers (721 euros), ceux qui gagnent moins de 1000 euros (635 euros) et les habitants de la région parisienne (632 euros). Des sommes qui n'ont eu de cesse d'augmenter depuis le début du baromètre.

EN SAVOIR + >> Sorties, frigo, dressing : nos bons plans pour dépenser moins

* Étude réalisée les 1er et 2 octobre 2014 auprès d’un échantillon de 1026 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence.

http://www.metronews.fr/conso/sofinscope-il-manque-578-euros-par-mois-aux-francais-pour-bien-vivre/mnjo!xlrPyx4VQlKE/


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19 octobre 2014 00:05

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Faute de pouvoir coincer en direct un interlocuteur qui se défend trop bien, il a été décidé de torpiller son livre, en multipliant articles à charge et reportages malveillants.

Depuis la sortie du livre « Le Suicide français », d’Éric Zemmour, la meute politico-médiatique est en émoi. Les Français osent acheter massivement un livre« nauséeux et réactionnaire ».

Que faire ? Le MRAP, sans doute nostalgique de la période du stalinisme triomphant, a saisi le CSA, demandant que l’auteur soit interdit d’antenne, rien de moins. Il a oublié de demander au préfet de l’Hérault la suspension immédiate du maire de Béziers, qui a osé inviter dans sa ville, ce jeudi 16 octobre, avec affiches à l’appui, l’auteur du l’ouvrage séditieux. Mais en attendant ? Boycotter le journaliste du Figaro ? Impossible, il est trop connu et il fait du chiffre. Alors, l’inviter, mais pour mieux le salir et le discréditer ? Manque de chance, l’animal est solide, et ne vient pas sur les plateaux en victime expiatoire.

Que cela soit la fine équipe Ruquier (même en invitant Cohn-Bendit en renfort), Ruth Elkrief sur RMC, le grand modeste Patrick Cohen sur France 5, cela a été à chaque fois une déroute pour les procureurs, régulièrement mouchés par un homme possédant une grande culture politique et historique.

Alors Attali – qui l’avait qualifié de traître à la communauté juive sur BFM TV – est monté au créneau, lors de l’émission de Frédéric Taddeï. Mais son discours apologiste sur le métissage, l’immigration et l’ouverture à l’autre s’est fait également ramasser de première. Avec ses tripes, Éric a parlé de la France, qui n’est pas un club où on rentre ou d’où on sort comme on veut, mais une nation millénaire, et a fait remarquer à son arrogant interlocuteur qu’il était « hors-sol » et ne connaissait que les aéroports et les grands hôtels – formule qui a fait mouche !

Restait l’ineffable Bourdin, sur RMC. « Jean-Jacques » a réussi à conclure un entretien sous haute tension en posant une question particulièrement vicieuse, à dix secondes de la fin de l’émission : « Êtes-vous négationniste ? » C’était d’autant plus honteux que Zemmour venait de dire que 25 % de la population juive avaient été exterminés par les nazis, en France, contre 100 % aux Pays-Bas. Mais assimiler ce journaliste à abattre à Faurisson, cela ne peut pas faire de mal !

Faute de pouvoir coincer en direct un interlocuteur qui se défend trop bien, il a donc été décidé de torpiller son livre, en multipliant articles à charge et reportages malveillants. Le Monde a commencé, dans la rubrique « Décodeurs », en publiant trois articles, rien de moins. Résumé de l’argumentation : contrairement à ce que dit Zemmour, il n’y a pas davantage d’immigrés et d’étrangers en France en 2014 qu’en 1982. Explication de l’entourloupe : on ne compte pas tous les naturalisés et leurs enfants depuis trente ans et on n’évoque pas les conséquences du regroupement familial.

France 2 et le journal de 20 heures ne pouvaient pas ne pas ajouter leur pierre à l’édifice. Ce fut fait, ce lundi, où Pujadas proposa, durant 2 minutes et 48 secondes, un reportage uniquement à charge, fait de coupures visant à ridiculiser les chiffres sur l’immigration donnés par l’auteur du « Suicide français ».
On eut ainsi droit, devant des millions de Français, aux propos d’un éminent spécialiste de l’INSEE, Fabrice Lenglart, certifiant qu’il n’y avait, en France, que 3,7 millions d’étrangers, bien loin des 12 millions qu’avait osé évoquer le journaliste du Figaro !
Circulez donc, il n’y a plus rien à voir, l’immigration a baissé depuis 1982, et Zemmour est un imposteur !

C’est sûr que raconter, dans un journal de 20 heures, qu’il n’y a qu’à peine 6 % d’étrangers en France, cela va parler à tous ceux qui prennent le métro à Paris et qui vivent dans des villes où le multiculturalisme, l’islam et l’immigration de masse font le bonheur quotidien de nos compatriotes.

Après un tel reportage, nul doute qu’Éric Zemmour n’a pas besoin d’attachés de presse pour continuer à voir les commandes de son livre s’envoler…

 

http://www.bvoltaire.fr/pierrecassen/chasse-au-zemmour-ouverte,131645?utm_content=buffer73128&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
18 octobre 2014 01:44
 
 
                                  
Le 14/10/2014

Bien payés, indéboulonnables, jaloux de leurs privilèges, les 15 000 hauts fonctionnaires français ont verrouillé le système pour leur seul bénéfice.

 Formée dans les mêmes écoles et partageant les mêmes privilèges, cette noblesse d’Etat puise abondamment dans les caisses de la République : plus de 30 000 euros par mois pour les super nantis.

 Article extrait de «Les enfants gâtés de l’Etat», Les Enquêtes du contribuable d’octobre/novembre 2014 – 3,50 €€  
Comme disait Clemenceau, « les fonctionnaires sont un peu comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins »

Combien sont-ils, ces bouquins inutiles ? Difficile de le savoir.
Selon les dernières statistiques de l’INSEE, la France comptait plus de 5,5 millions de fonctionnaires fin 2012. Dans ce sérail, qui représente près de 22 % de la population active, les hauts fonctionnaires occupent quelques milliers de postes, dont environ 5 000 pour les anciens de l’ENA.  

Corps de direction des administrations, corps préfectoral, corps diplomatique, corps des magistrats, corps techniques de l’Etat, corps d’inspection générale, corps supérieurs de l’éducation et de la recherche… Ils trustent tous les postes clés de l’Etat et, spécificité française, produisent des hommes politiques qui, formatés par ce système, renoncent à le réformer quand ils sont élus.  

Selon le journaliste Yvan Stefanovitch qui a consacré un livre au haut clergé administratif (lire son interview pages 21-23), on recense environ 15 000 hauts fonctionnaires en France, pour la plupart formés par l’ENA, Polytechnique ou l’Ecole normale supérieure.

Au sein de cette caste, domine une aristocratie de 400 à 500 personnes que l’on trouve à l’Elysée, à Matignon, dans les grands ministères et à la tête des principales entreprises publiques. Outre la fonction publique d’Etat, ces privilégiés de la République pullulent dans la fonction publique territoriale dont les effectifs ne cessent d’enfler (+ 1,6 % en 2012) mais aussi dans la fonction publique hospitalière (+ 0,7 % en 2012).

Une fois en place, ni l’incurie, la paresse voire l’incapacité, ne permettent de se débarrasser de ces indé­boulonnables recrutés sur concours, pouvant travailler à leur guise (même si, reconnaissons-le, beaucoup d’entre eux sont extrêmement compétents et ne rechignent pas à la besogne), et libres de se lancer dans des aventures politiques avec une position de repli assurée.  

Sauf cas rarissimes, les hauts fonctionnaires resteront à la charge des contribuables durant leurs 42 années de carrière, 21 ans de retraite plus, en moyenne, 10 ans de pension de réversion.  656 fonctionnaires gagnent plus que le chef de l’Etat.

  Si, le coût d’un rond-de-cuir gagnant 2 200 euros nets par mois peut être évalué à près de 50 000 euros par an, charges comprises, l’addition s’envole quand il s’agit des fonctionnaires de catégorie A. Le « canard est trop gras ».  


Voici quelques mois, Sébastien Denaja, député socialiste de l’Hérault, a proposé de baisser les salaires de ces grands commis de l’Etat pour réduire la dépense publique. 

Nicolas Dufourcq, directeur de la Banque publique d’investissement. Son salaire : 37 500 euros bruts par mois.


Nicolas Dufourcq, directeur de la Banque publique d’investissement.
 Son salaire : 37 500 euros bruts par mois.

Le député PS pointait notamment du doigt Nicolas Dufourcq, énarque et ancien inspecteur des finances, aujourd’hui directeur de la Banque publique d’investissement (BPI), dont le salaire s’élève à 450 000 euros bruts annuels, 37 500 euros bruts par mois !
 Le patron de la BPI n’est pas le seul canard à se gaver au sein de la basse-cour publique.
 Si, à leur arrivée au pouvoir, le Président « normal » et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont baissé leur salaire de 30 %, les hauts fonctionnaires n’ont pas eu à faire les mêmes efforts.

 Avec chacun un salaire de 14 910 euros bruts par mois (12 696 euros nets), les numéros 1 et 2 de l’exécutif se situent au 657e rang des rémunérations de l’Etat.
 Ils sont supplantés par une tribu de hauts fonctionnaires, plus de 600 personnes, employés pour une bonne part par le ministère des Affaires étrangères et celui des Finances.

 
 « Dans les capitales les plus prestigieuses, les rémunérations des ambassadeurs peuvent frôler 38 000 euros par mois et environ 120 sur 157 gagnent plus de 18 000 euros mensuels », souligne Yvan Stefanovitch. 
Après les diplomates, les attachés de défense (des militaires faisant partie d’une mission diplomatique) sont les plus gâtés par l’Etat avec une moyenne de 15 000 euros pour un lieutenant-colonel et de 30 000 euros pour un général. 
Avec ceux du Quai d’Orsay, ce sont les hauts fonctionnaires de Bercy qui piochent le plus dans les fonds publics.
 Les instances financières regroupent 193 des 219 fonctionnaires les mieux payés de France. Au sommet de cette pyramide, on trouve d’abord les administrateurs généraux des finances publiques. 
Ils exercent notamment en tant que directeurs départementaux des finances publiques (les anciens tréso­riers-payeurs généraux, TPG, dont le nom et le statut ont été réformés en 2009, lors de la fusion entre les Impôts et le Trésor public).


Bruno Parent, le directeur général des finances publiques, est à la tête de 115 000 agents. Il percevrait 20 000 euros bruts par mois.
 

Bruno Parent, le directeur général des finances publiques, est à la tête de 115 000 agents. Il percevrait 20 000 euros bruts par mois.

 On emploie le conditionnel tant les hauts fonctionnaires de Bercy ont su organiser (au grand dam de leurs ministres de tutelle qui auraient aimé y mettre leur nez) l’opacité autour de leurs revenus.
 Selon un rapport de la Cour des comptes de 2008 cité par l’hebdomadaire Challenges, plus d’une cinquantaine de TPG (Hauts-de-Seine, Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille…) gagnaient entre 15 000 et 20 000 euros nets par mois, grâce notamment à une part variable fonction du montant des transactions financières gérées.
Un mode de rémunération qui n’est pas sans rappeler celui des fermiers généraux du XVIIIe siècle, qui, jusqu’en 1791, gagnaient des fortunes extravagantes sur le dos des Français. 

Antoine Laurent de Lavoisier, le plus célèbre d’entre eux, eut d’ailleurs à subir les affres de la guillotine.

 
 Au Sénat, on s’en sort aussi très bien. 
Par exemple, les deux secrétaires généraux de la Présidence et de la Questure gagnent plus de 20 000 euros nets par mois (contre environ 15 000 euros pour leurs homologues de l’Assemblée), et les 14 directeurs de services encaissent autour de 15 000 euros mensuels.

 Autre oasis financière : selon le rapport 2010 des députés Christian Vanneste (UMP) et René Dosière (apparenté PS), les autorités administratives indépendantes offrent également de belles opportunités. 
Bien qu’il ait vu sa rémunération réduite en 2011, le président de l’Autorité des marchés financiers, par exemple, est rémunéré à hauteur de 19 658 euros bruts par mois.
 Il est suivi par les présidents de la Haute Autorité de santé, avec 17 178 euros mensuels, de la Commission de régulation de l’énergie (16 017 euros), du Conseil Supérieur de l’audiovisuel (15 413 euros, avantages en nature compris)…


Stéphane Lissner, le directeur de l’Opéra national de Paris, toucherait, selon Mediapart, 30 000 euros par mois (hors primes).


Stéphane Lissner, le directeur de l’Opéra national de Paris, toucherait, selon Mediapart, 30 000 euros par mois (hors primes).

En matière de privilèges financiers, la culture n’est pas en reste.
 Ainsi, Stéphane Lissner, qui vient de prendre la direction de l’Opéra national de Paris, toucherait, selon Mediapart, 30 000 euros par mois (hors primes).

Marylise Lebranchu, la ministre de la Fonction publique, avait pourtant annoncé en avril dernier que les fonctionnaires encaissant plus de 9 940 euros bruts par mois manifesteraient un « geste de solidarité » avec le reste de la population. 
Ladite population attend toujours… 
Dans les placards dorés de la République Trop nombreux, trop chers, trop puissants, trop gâtés, les hauts fonctionnaires jouissent d’un job à vie, même s’ils ne servent plus à rien. 
Des centaines d’entre eux seraient payés à plier des trombones, notamment ceux qui ont pu bénéficier du « tour extérieur » qui permet au président de la République et au Premier ministre de nommer à vie leurs chouchous dans différentes institutions (Finances, Affaires sociales, Education nationale…).

 Des placards dorés servent aussi à recycler des fonctionnaires en fin de carrière. 
Le Conseil général de l’environnement et du développement durable, le Contrôle général économique et financier et l’Inspection des finances seraient les aires de repos les plus fréquentées par ces pistonnés de la République.

 Au total, ce sont plus de 1 600 hauts fonctionnaires qui regarderaient l’herbe pousser aux frais des contribuables. 

S’ils gagnent jusqu’à trois fois plus d’argent que le chef de l’Etat, les hauts fonctionnaires sont également choyés lorsqu’ils entendent partir en préretraite. 
Alors que l’Etat a tout fait pour restreindre l’accès aux préretraites dans le privé, la fonction publique sait y recourir lorsqu’il s’agit de choyer son gratin. 


Ce fut notamment le cas au Quai d’Orsay entre 2011 et 2013, où, selon Le Monde, certains cadres sup âgés de 58 à 62 ans ont pu quitter l’administration après avoir encaissé jusqu’à 100 000 euros de prime.
Et tout en conservant une partie de leur rémunération, « jusqu’à 4 500 ou 5 000 euros par mois pendant trois ans au maximum », selon le ministère des Affaires étrangères.


Dominique de Villepin est revenu travailler une journée au ministère des Affaires étrangères pour toucher une «indemnité exceptionnelle de départ» de 88 787,72 euros.
 
On a d’ailleurs vu le haut fonctionnaire et ci-devant Premier ministre Dominique de Villepin revenir « travailler » une journée au Quai d’Orsay, du 30 septembre au 1er octobre 2013, après 20 ans d’absence de son ministère de rattachement, pour toucher une « indemnité exceptionnelle de départ » de 88 787,72 euros. 


A quoi s’ajoutaient son traitement mensuel de 6 111,99 euros bruts (donc bien au-delà du plafond officiel) et une « indemnité exceptionnelle » de 4 493,94 euros, rému­nérations qu’il aurait touchées jusqu’en mars 2014, selon Marianne
Même cas de figure dans la fonction publique hospitalière, où le congé spécial a longtemps permis aux directeurs d’hôpitaux sans affectation d’être rémunérés jusqu’à l’âge de la retraite (à concurrence de cinq ans maximum). 
Depuis 2008, un système plus restrictif a été mis en place. 
Limitée à deux ans, la période d’indemnisation permet toutefois aux cadres dirigeants de la fonction hospitalière de conserver une partie de leurs primes !

 Les membres de la caste se reproduisent entre eux

 Après la préretraite, la retraite : pour maintenir le moral des troupes, l’Etat a décidé, en 2013, de prolonger d’un an la possibilité de déduire les cotisations versées au titre du rachat d’années non cotisées à la Préfon, le régime de retraite complémentaire par capitalisation des ronds-de-cuir.

 Concrètement, cette disposition leur permet de déduire deux années de rachat de cotisations de l’assiette de leur revenu imposable.
Déjà bardés d’avantages statutaires, les hauts fonctionnaires peuvent ainsi déduire jusqu’à deux fois 6 703,20 euros (classe la plus haute de cotisations) soit 13 406 euros et même 26 812 euros si le conjoint (affilié avant 2005) est associé à cette opération.

 Alors que les salariés du privé sont mis au pain sec et à l’eau, le gouvernement a présenté ce cadeau fiscal comme le moyen « de garantir l’équilibre et la justice de notre système de retraites ». 

De qui se moque-ton ?
 Sociologiquement, les hauts fonctionnaires constituent une caste endogamique qui s’auto-reproduit.

« Prenez l’exemple de François Hollande. On a, là, la caricature du politique qui est avec une journaliste, une énarque puis une comédienne, (…) en raccourci (…), on lit tout le corps social… », raille le sociologue Michel Maffesoli.

Si elle touche toutes les « élites », cette auto-reproduction concerne d’abord les hauts fonctionnaires : une étude de 2013 portant sur 600 anciens élèves de l’Institut national des études territoriales (INET) révèle notamment que 67 des reçus sont passés par un Institut d’études politiques (IEP), où les rejetons de catégories socioprofessionnelles supérieures (haut fonctionnaires inclus) sont sur-représentés. 

Ce qui vaut pour l’INET vaut également pour Polytechnique et l’ENA dont les membres partagent un langage, une méthode et une façon d’être qui les rend identifiables pour qui est sorti du même moule.

 Seule petite différence entre les lauréats des grandes écoles qui forment environ 5 % d’une génération : leur mentalité. Dans une note consacrée à la psychologie des directeurs des grandes administrations, Marie-Christine Kessler, directrice de recherche au CNRS, note que si Polytechnique soude réellement ses élèves, l’ENA ne crée pas un sentiment de fraternité collective.

 A voir la pétaudière qui règne dans certains ministères, on ne peut que se rallier à cette thèse !

 Alexis Constant


«Les enfants gâtés de l’Etat», Les Enquêtes du contribuable n°7 octobre/novembre 2014 – 3,50 €€. En kiosque le jeudi 1er octobre et sur abonnement. Vous pouvez commander en ligne ce numéro (3,50 €€, port gratuit)
 
Le magazine des contribuables
 
Tous les deux mois, Les Enquêtes du contribuable approfondissent dans des dossiers de fond un thème majeur de l’actualité économique et sociale.
Les Enquêtes vous offrent une information de référence sur l’argent public et vous permettent d’être réellement informé des dérives grandissantes et cachées que connaît notre pays. 
Cette revue de conviction est indépendante de tout lobby. 
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Prix du numéro : 3,50€.

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source

 

lu sur MA FRANCE  : http://by-jipp.blogspot.fr/2014/10/ces-hauts-fonctionnaires-qui-vivent-vos.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+blogspot/ojiPR+(Ma+France)

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
18 octobre 2014 00:30

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lu sur RIPOSTE LAIQUE

Après trois ans de procédures, les juridictions administratives de Lyon ont stoppé la construction d’une mosquée à Annemasse, en condamnant la municipalité socialo-communiste-Modem et en retenant les arguments du dernier maraîcher de l’agglomération, qui emploie 15 personnes sur son exploitation.

Ce mardi 14 octobre, l’arrêt de la Cour administrative d’appel de Lyon a résonné comme un coup de tonnerre salvateur dans le ciel Haut-Savoyard, à la frontière Suisse de Genève. En rejetant les arguments de la ville d’Annemasse, qui entendait construire une mosquée sur les terres du dernier maraîcher Pierre Grandchamp, la juridiction administrative Lyonnaise a préservé la laïcité et a sauvé 15 emplois.

Les trois ans de combat du dernier maraîcher, soutenu par une seule élue d’opposition de la ville d’Annemasse, la gaulliste Anne Michel, ont payé et permettent de sauver l’exploitation agricole et les 15 emplois du site, face à la folie d’une municipalité qui voulait rayer de la carte une exploitation agricole pour édifier à sa place un centre cultuel musulman et une mosquée, dont les esquisses architecturales laissaient entrevoir plusieurs minarets.

La ville d’Annemasse devra verser 1500 euros au maraîcher Pierre Granchamp

Trois ans de combats acharnés pour Pierre Grandchamp et son unique soutien, l’élue gaulliste Anne Michel. Certes, des voisins étaient venus apporter leur soutien moral au maraîcher. Les premières procédures avaient été favorables à la municipalité pro-islamiste Dupessey (le maire socialiste qui a succédé au député-maire socialiste Robert Borrel qui avait dirigé la ville d’une main de fer de 1977 à 2001).

grandchamp3 - CopieGrandchamp1Le dossier juridique avait été plaidé le 23 septembre et la Cour administrative d’Appel de Lyon avait mis sa décision en délibéré au 14 octobre. Dans son arrêt, la cour administrative d’appel de Lyon a donné raison ce mardi à l’agriculteur annemassien Pierre Granchamp en « annulant les délibérations en date du 21 avril 2011 par lesquelles le conseil municipal de la cité frontalière avait approuvé les révisions n°1 et n°2 du plan local d’urbanisme (PLU) ».
La décision rendue par la justice administrative remet ainsi en cause plusieurs projets portant sur la création d’un d’espace nature, sur la construction de la future mosquée et sur une frange constructible élargie pour la partie nord du Brouaz.

[...]

Après trois ans de procédures, le maraîcher a obtenu gain de cause devant la justice administrative. « Comme quoi quand on est sûr d’avoir raison, il ne faut jamais laisser tomber », a confié mardi 14 octobre Pierre Granchamp, soulagé de sauver son exploitation, qui ravitaille une partie de la ville de Genève en légumes.

Par cette décision, c’est l’aménagement de l’ensemble du Brouaz qui se trouve remis en cause et comporte des conséquences sur les projets du quartier comme celui de la construction de la mosquée.

La cour d’appel a également condamné la Ville d’Annemasse à verser 1500 euros au maraîcher au titre de l’article L 761-1 du code de la justice administrative (frais exposés non compris dans les dépens).

Francis GRUZELLE

Carte de Presse 55411

DOSSIER SUR LA MOSQUEE D’ANNEMASSE :

Vidéo d’une réunion publique houleuse, organisée par le maire, sur le projet de mosquée à Annemasse

Mosquée d’Annemasse : bas les masques à la mairie, par Sven Carlesen

http://ripostelaique.com/mosquee-dannemasse-bas-les-masques-a-la-mairie.html

Annemasse : le maraîcher se bat pour garder ses terres agricoles où la mairie veut ériger une mosquée, par Alain Charrier

http://ripostelaique.com/annemasse-le-maraicher-se-bat-pour-garder-ses-terres-agricoles-ou-la-mairie-veut-eriger-une-mosquee.html

Un maraîcher d’Annemasse condamné à quitter sa terre fertile pour laisser la place à une mosquée, par Elisseievna

http://ripostelaique.com/un-maraicher-dannemasse-condamne-a-quitter-sa-terre-fertile-pour-laisser-la-place-a-une-mosquee.html

15 emplois menacés par une mosquée à Annemasse, par Christine Tasin

http://christinetasin.over-blog.fr/article-15-emplois-menaces-par-une-mosquee-a-annemasse-108281534.html

 

LU sur : http://ripostelaique.com/annemasse-grace-au-combat-du-dernier-maraicher-la-mosquee-a-du-plomb-dans-laile.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
18 octobre 2014 00:24

Ce fonctionnaire de la PAF, fort de son expérience de terrain, a listé les failles du contrôle migratoire entre Vintimille et Menton.

Morceaux choisis.

 

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 « TOUS CES CHIFFRES sont tirés de documents confidentiels auxquels je n’aurais pas dû avoir accès. » Le Figaro, qui avait révélé le compte rendu d’une « réunion exceptionnelle » à la préfecture des Alpes-Maritimes sur le « phénomène migratoire érythréen »(nos éditions du 5 août), dévoile à présent des extraits d’un autre rapport édifiant. Rédigée, à l’insu de sa hiérarchie, par un fonctionnaire chevronné de la Police aux frontières (PAF), fraîchement remise à jour, cette note de 25 pages illustrée de photos a été transmise à des élus des Alpes-Maritimes pour qu’ils alertent l’opinion. 

 

Flux de migrants en explosion

 

« À ce jour, le flux est toujours le même en nombre, 100 à 150 interpellations par jour ! Mais moins d’Érythréens et plus de Libyens et de Syriens », note l’agent. Selon lui, « les dernières estimations officieuses » font état d’« un million de migrants en attente en Afrique pour le transfert vers l’Europe ». L’auteur du rapport corrige les chiffres officiels : « Baisse de 27 % du flux migratoire en août... C’est totalement faux ! ».

Selon lui, si le flux des Érythréens a baissé, la police constate « une hausse importante du flux des Syriens ». Il note « 195 interpellations » pour la seule journée du « lundi 8 septembre ».

 

Policiers en insécurité

 

« Comment demander à 4 ou 5 fonctionnaires (des) deux services les plus sollicités d’interpeller 40 migrants dans un train ? » Selon l’agent, il faut en permanence une force mobile en gares de Menton et de Nice. Ce qui est acquis « jusqu’au 31 décembre ». Mais il ne faut pas dégarnir le dispositif au premier match de football venu. Prix de cet effort indispensable : « Un escadron mobile de gendarmerie logé à l’hôtel coûte environ 21 000 € par jour à l’État. »

 

Barrière de la langue

 

L’agent interroge : « Comment demander à l’interpellé d’effectuer un passage au fichier des personnes recherchées ? Lui demander de compléter la fiche de renseignement ? Notifier à chaque migrant une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) ? En effet, la très grande majorité des interpellés, en provenance d’Érythrée, ne parlent ni arabe, ni anglais, ni français. » Il ajoute : «  La loi stipule l’obligation de notifier les droits du gardé à vue dans sa langue d’origine et de lui en remettre un exemplaire. Mais les documents actuellement à disposition des enquêteurs via l’outil informatique sont uniquement en langue française. »

 

Mauvaises manières entre États

 

À le lire, l’administration truque ses bilans. « Sur les feuilles de statistiques, écrit-il, la plupart des interpellés font l’objet d’une Réadmission Italie (RI). Or cela est faux ! » Car les Italiens, « ne jouant pas le jeu », ne viennent pas chercher ces « RI ». « Ils ne veulent pas que stagnent sur leur territoire des milliers de migrants en provenance d’Afrique.

 

De ce fait, il est nécessaire de basculer sur une Remise à la limite du territoire (RLT) : les policiers français raccompagnent les migrants interpellés jusqu’à la frontière franco-italienne, à pied, en leur indiquant par gestes de continuer leur chemin pédestrement pour entrer en Italie ».

 

Démotivation croissante des agents

 

L’auteur du rapport insiste sur la fragilité des procédures et rappelle qu’« il n’est pas possible d’expulser une personne qui arrive d’un pays en guerre ou en conflit interne ». Conséquence : « L’individu est laissé Libre après procédure (LAP). » Et lorsque les policiers français raccompagnent les clandestins à pied vers la frontière, ils « reviennent en France quelques minutes après par une autre voie d’accès, tunnel routier, plage, autoroute… ».

 

La règle des 4 heures 

 

Les migrants arrêtés ne sont retenus que quatre heures au poste frontière de Menton, assure l’agent, « parce que les autorités italiennes, à réception par télécopie du document de réadmission, ne prennent même pas la peine de répondre… Et au bout de quatre heures, faute de réponse, les policiers français raccompagnent les migrants vers l’Italie, à pied ».

 

La France prise en étau 

 

Dans sa mise à jour du 25 septembre, le rédacteur du rapport ajoute, faisant allusion à la situation dans le Calaisis : « La Grande-Bretagne refoule les migrants vers la France, qui se retrouve donc dans une situation d’étranglement du flux sur son territoire. » Le fonctionnaire préconise de « remettre en application l’article 2 des accords de la convention de Schengen, qui prévoit le rétablissement des frontières ». À l’instar de ce que fit la France lors des vagues du printemps arabe en 2011. Sans quoi, estime-t-il, « un tel flux va engendrer une hausse de la délinquance ».

 

 

Jean-Marc Leclerc

 

Lu sur MINURVE : http://www.minurne.fr/le-rapport-choc-dun-flic-de-base?&trck=nl-889958-1079380-88gWA

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
18 octobre 2014 00:04

 

Extrait de la conférence à la mosquée de la Roseraie-Angers sur l'éducation des enfants musulmans en France par Abdelfattah Rahhaoui Imam à Toulouse et Directeur du Groupe Scolaire Privé Musulman AL BADR. (Organisé par FALSAFA et l'ACMR).

 

http://revoltes-en-europe.over-blog.com/article-mosquee-d-angers-4-octobre-l-imam-abdelfattah-rahhaoui-mene-un-jihad-contre-l-ecole-laique-pour-que-124781213.html

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
17 octobre 2014 01:38

Bernard Kouchner affirme que son coreligionnaire Nicolas Sárközy aurait été victime du racisme des Français car « il est un fils de Hongrois et un petit-fils de Juif ».

L’occupant a précisé ensuite :

« La France est raciste »

...alors qu’il appartenait à un gouvernement aux ordres d’un autre Juif, et où il côtoyait Rachida Dati, Fadela Amara, Ramatoulaye Yade-Zimet et divers autres ennemis de la France.

Rappelant qu’il y avait des ministres socialistes sous Sárközy, il « oublie » de préciser le fort taux de talmudistes parmi eux, dans un gouvernement dont les salaires des ministres avaient été scandaleusement augmentés à des niveaux astronomiques sur initiative de l’occupant juif de l’Élysée.

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Précisant sa pensée, Bernard Kouchner estime que, l’ancien président se serait, selon lui, heurté à un problème presque insoluble :

« Le problème de la France, ce sont les Français »

D’où « le défi du métissage » du président UMP, comme programme présidentiel en 2007 pour rendre ce prétendu « problème » soluble ?

http://jeune-nation.com/2014/10/10234-pour-le-raciste-juif-antifrancais-bernard-kouchner-le-probleme-de-la-france-cest-les-francais/

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
17 octobre 2014 00:42

Parfois, l’amour, la tolérance et la paix peuvent nuire gravement à la santé
13 OCTOBRE 2014 par LES4V dans INTERNATIONALISLAMLA UNEPOLITIQUE avec 7 COMMENTAIRES

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La vague d’émotion suscitée par l’assassinat d’Hervé GOURDEL a servi de marchepied à la caste politico-médiatique pour rajouter une couche de cette supercherie récurrente «pas d’amalgame entre violence et Islam» quant à laquelle elle s’ingénie à brouiller les repères des Français.

 


D’abord cet amalgame est l’œuvre d’un certain Nicollah, Ministre de l’Intérieur qui à l’occasion des émeutes de l’automne 2005 s’est fait aider par les appels au calme sur les chaînes publiques non pas par le Primat des Gaules mais par le Recteur de la Mosquée de Paris : pas étonnant que dans les années qui ont suivi les défenseurs de racailles aient dû inventer le concept « d’islamophobie ».

Ensuite la classe parlante a pris pour habitude de n’employer le terme « terrorisme » que pour qualifier des attentats ou des prises d’otages alors que des populations « terrorisées », il y en a tous les jours dans les zones dites de non-droit, dont on sait que dans nombre d’entre elles la charia y a pris la place des lois et des coutumes françaises.

Enfin cette même classe parlante s’emploie au mépris des réalités historiques à faire croire que « l’islamisme » serait une interprétation dévoyée de l’Islam, religion qui prônerait quant à elle l’amour, la tolérance et la paix : d’un point de vue strictement « religieux » ce sont pourtant les djihadistes qui se montrent les plus orthodoxes en mettant à exécution les appels à la violence contre les non-musulmans inscrits en toutes lettres dans le Coran.

En conclusion, appliquons les lois françaises sans restriction, sans concessions et sans dérogations et ces cartels de journalistes, de politicards et d’imams n’auront plus à se contorsionner à chaque assassinat pour donner à l’Islam une image qui n’a jamais été la sienne.


Jean-Luc ESCOFFIER

http://www.les4verites.com/islam/parfois-lamour-la-tolerance-et-la-paix-peuvent-nuire-gravement-a-la-sante?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+les4verites+%28les+4+v%C3%A9rit%C3%A9s%29

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
16 octobre 2014 18:05

Pour renflouer ses caisses, le village de Compainville (Seine-Maritime) augmente les impôts locaux de… 140% !

 
Un véritable coup de massue pour les 173 habitants de la commune. Pour l’association de défense des habitants, c’est en partie les choix du maire qui ont mis les comptes de la ville dans le rouge, notamment la construction d’une salle des fêtes à 1,2 million d’euros :

 

 

 

http://www.ndf.fr/nos-breves/16-10-2014/normandie-les-impots-locaux-dun-village-augmentent-de-140-le-maire-aux-abonnes-absents#.VD_4H_msVkg

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