Parmi ce 1% des 1%, ce sont encore les trois premières fortunes françaises dont le portefeuille a le plus épaissi, selon l'index de Bloomberg : portés par une forte demande de biens de luxe en Chine, Bernard Arnault (LVMH, 3ème fortune mondiale), Françoise Bettencourt Meyers (L'Oréal, 9ème fortune mondiale) et François Pinault (Kering, 23ème fortune mondiale) ont engrangé à eux seuls 53 milliards de dollars depuis le 1er janvier.
Cinq Français dans le top dix
Les plus grosses fortunes hexagonales affichent une santé insolente : parmi les dix milliardaires ayant gagné le plus depuis le début de l'année, cinq sont français. Figurent dans ce quintette, outre les trois Crésus déjà cités, les frères Alain et Gérard Wertheimer (31ème et 32ème fortunes mondiales), à la tête du groupe Chanel.
Pour ce premier semestre, une mention spéciale doit en outre être décernée à Bernard Arnault qui a empilé 32,4 milliards de dollars de gains depuis le début de l'année.
C'est la forte progression de l'action LVMH (+45 % cette année), qui a permis à la fortune estimée de Bernard Arnault d'atteindre un tel niveau.
En 2018, le groupe LVMH a augmenté ses ventes de 10% dans le monde, totalisant 46,8 milliards d'euros. Avec 101 milliards de dollars sur ses comptes personnels, Bernard Arnault entre ainsi dans le club très fermé des hommes dont la fortune personnelle dépasse les 100 milliards de dollars, aux côtés du fondateur de Microsoft, Bill Gates (107 milliards de fortune personnelle), et du créateur d'Amazon, Jeff Bezos, homme le plus riche du monde avec 120 milliards de dollars en banque.