Répondant à la question transmise par le professeur Pascal Boniface et portant sur l’«État profond» évoqué par le Président Macron à propos des obstacles à sa politique de rapprochement avec Moscou, Vladimir Poutine a indiqué qu’il n’était pas au courant d’une telle déclaration et, si c’est le cas, a proposé à son homologue français de mettre de l’ordre au sein de son administration.
«C’est qui le Président de la France, moi ou Macron. Qu’il mette de l’ordre. Pourquoi c’est à moi que vous posez cette question», a d’abord répondu le Président russe non sans humour.
«Si quelqu’un de ses subordonnés l’empêche, qu’il le remette à sa place», a poursuivi Vladimir Poutine souriant. «Ou remplacer. Fais alors venir dans l’administration tes partisans et adhérents et tout fonctionnera comme une équipe unie et donnera un haut résultat».
Le 21 août, le Président français a mentionné à deux reprises l’État profond (par analogie avec l’américain «deep state») et ce en mentionnant les relations avec la Russie -«États profonds de part et d’autre, à Paris comme à Moscou»- et, ensuite, en parlant de la rédaction du communiqué du sommet du G7
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