Mise au point sur la loi #Egalim : elle ne permet pas de garantir la couverture des coûts de production des paysan.nes ! #revenupaysan #AgriculteursEnColere
On entend de nombreuses voix demander l'application pleine et entière des lois #Egalim pour respecter les coûts de production agricoles. Or, ces lois #Egalim sont clairement insuffisantes pour protéger durablement le revenu paysan,
Contrairement à ce que veut faire croire le tandem #FNSEA-gouvernement, les lois #Egalim n'imposent absolument pas le respect des coûts de production : Le coût de production n'est pas du tout le seul facteur de détermination du prix, dans les lois #Egalim,
En effet, le coût de production est noyé dans une formule de calcul de prix, où la plupart du temps prédominent les prix de marché. Ces formules sont négociées entre paysans et industriels/GMS.
Ainsi, le coût de production peut compter pour 20% du prix final, ça rentre dans les clous d'#Egalim. Les contrôles n'y changeront rien. Même s'il était temps de faire vraiment des contrôles depuis l'entrée en vigueur d#Egalim il y a 6 ans...
N'hésitez pas à lire simplement et attentivement les lois #Egalim. Vous verrez que les trous dans la raquette sont énormes. Les ravages du libéralisme sur les paysan.nes ont de beaux jours devant eux... #revenupaysan #StopALE #installer #proteger #prixgarantis
Du fait de la situation d'oligopole à l'aval des filières alimentaires, le rapport de forces est déséquilibré. Les importations permettent aussi de faire pression vers le bas sur les prix agricoles. La capacité de négociation des paysans reste quasi-nulle.
Les lois
#Egalim ne concernent que les productions sous contrat. Dans les secteurs des fruits et légumes ou du miel, par exemple, il y a très peu de contrats.
Dans d'autres où la contractualisation est devenue obligatoire comme dans le secteur de la viande bovine, le niveau de paperasserie est tel que ça n'a pas été mis en place.
C'est pourquoi la Confédération paysanne porte la revendication d'interdire, dans une loi contraignante et effective, l'achat de nos produits agricoles en-dessous de notre prix de revient (coût de production + rémunération de notre travail + notre protection sociale).
Nous portions déjà cette mesure en 2017 lors des débats
#Egalim. Mais elle avait été écartée par la cogestion
#fnsea-gouvernement Macron. Pourtant, c'est la principale mesure structurante pour le
#revenupaysan.
Accompagnée d'une rupture avec le libre échange, la mise en place de prix minimum d'entrée sur le territoire national protégera de manière globale le revenu paysan des concurrences déloyales.
Annoncer qu'on va faire respecter une loi
#Egalim, de surcroît insuffisante pour le revenu paysan, est une insulte à la colère paysanne exprimée sur le terrain.
Droit au revenu pour toutes et tous !
Des prix planchers pour protéger structurellement le revenu paysan!
https://twitter.com/ConfPaysanne