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david MIEGE
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21 novembre 2014 01:34

budget calculation

Le budget 2015 fait l’objet d’âpres négociations depuis plusieurs semaines. L’équation est difficile à tenir. Il faut contenter Bruxelles, ne pas trop se mettre à dos les « frondeurs »et pourquoi pas, si c’est possible, impulser des politiques cohérentes et efficaces. Problème : les socialistes sont fâchés avec l’économie et les chiffres en général. Ce nouveau budget est à l’image du gouvernement : du contreplaqué de mauvaise qualité qui ne résistera pas à l’épreuve du temps.

À l’origine élus pour discuter et voter le budget, les parlementaires n’affectionnent plus vraiment cet exercice. Trop difficile, trop de contraintes et beaucoup de peaux de banane à éviter. Bref, un calvaire pour le représentant du peuple qui veut faire plaisir à ses électeurs (ou au moins respecter le programme sur lequel il a été élu) tout en ne niant pas la réalité macro-économique.
Un calvaire et un casse-tête, semble-t-il, insoluble : les dernières discussions des députés montrent qu’aucune idée directrice ne sous-tend un budget 2015 mal ficelé.

Improvisation à tous les étages. C’est la manière dont on peut résumer un budget qui ne tient pas la route et qui a été validé par la Commission européenne parce que la France n’est pas Chypre ou la Grèce, c’est à peu près tout.

Comme d’habitude, les prévisions de croissance sont gonflées : 1 %, alors que la moitié serait déjà une belle performance. Mécaniquement, les recettes attendues sont supérieures à ce qu’il adviendra, il faudra trouver de l’argent sous le tapis et recourir à de petits trucs comptables qui permettront de boucler le budget bon an mal an.

En entrant dans les détails, on s’aperçoit qu’il y en a un peu pour tout le monde. D’un côté, 21 milliards d’euros d’économies (réelles ?) pour bien assurer que la France est une bonne gestionnaire. De l’autre, des dépenses parfois justifiées (prime à l’embauche pour les apprentis, remboursement « anticipé » de la TVA aux collectivités locales), quand elles ne sont pas prévues pour corriger les effets de réformes boiteuses (100 millions attribués aux collectivités pour assurer une réforme des rythmes scolaires jamais budgétisée correctement) ou répondre à une crise de l’emploi sans issue pour cette gauche désarmée (45.000 emplois aidés et 5.000 services civiques supplémentaires).

Et puisque le bon compte n’y est toujours pas, on ponctionne une fois de plus l’enveloppe de l’armée (100 millions d’euros) qui n’aura soi-disant pas de conséquences grâce aux revenus de la cession de fréquences hertziennes décidée entre deux portes. Hollande se complaît dans l’uniforme militaire et oublie qu’une armée nécessite des troupes payées et équipées comme il se doit.

100 millions, c’est bien, mais c’est une goutte d’eau quand la Commission européenne demande une « marge de manœuvre » supplémentaire de 3,6 milliards d’euros. Où les trouver ? Les socialistes ont une inventivité extraordinaire lorsqu’il s’agit d’imaginer des taxes, surtaxes et impôts en tout genre.

Vous avez dit impôts ? Ces mêmes impôts qui ne doivent plus augmenter en 2015 – dixit notre bon Président ? La situation est intenable et les portes de sortie entrouvertes par Christan Eckert, secrétaire d’État au Budget, ne font qu’exaspérer un peu plus les électeurs.

Allez, courage ! Après le vote définitif de ce budget, il n’en restera que deux avant de lâcher le pouvoir et suivre un certain Arnaud Montebourg sur les bancs de l’université.

 

vu sur : http://www.bvoltaire.fr/jordangalienne/budget-2015-queue-tete-surtout-espoir,140465?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e2e1069386-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e2e1069386-30494613&mc_cid=e2e1069386&mc_eid=3bbbfa4636

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie