24 avril 2014
01:09
Le dernier soutien de l’UE pourra éteindre la lumière. Cette construction antidémocratique et antisociale n’a jamais été très populaire, mais les choses s’accélèrent depuis quelques mois. De nombreuses personnalités rattrapent l’opinion publique dans leur critique de la tour de Babel bruxelloise.
Feu sur l’Union Européenne !
La critique de l’Union Européenne n’est pas nouvelle. Les gaullistes, aujourd’hui représentés par Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Pierre Chevènement ou une gauche plus radicale (Frédéric Lordon, qui publie un nouveau livre « la malfaçon, monnaie européenne et souveraineté démocratique » où il critique l’euro, au M’PEP,Jacques Nikonoff ou Aurélien Bernier, qui a théorisé le concept de « désobéissance européenne » ou enfin François Ruffin, du Monde Diplomatique, qui a publié « Faut-il faire sauter Bruxelles ? » aux éditions Fakir) ainsi que des intellectuels critiques contre l’UE, notamment Jacques Sapir et Emmanuel Todd ont toujours été en pointe dans ce combat,.
Mais depuis quelques mois, il semblerait que quelque chose se soit passée car les rangs des UE-critiques ne cessent de grandir.
Et le plus intéressant, c’est qu’une frange plus modérée semble virer sa cuti. Il y a le très bon livre de Coralie Delaume « Europe : les états désunis », qui pointe toutes les défauts de l’UE. Olivier Berruyer, le blogueur N°1 en économie, dénonce la monnaie unique dans son dernier livre. Paul Krugman, comme de nombreux autres « prix Nobel d’économie », éreinte la monnaie unique dans son dernier livre.
François Lenglet n’est guère plus indulgent dans son dernier livre. Et, après avoir réhabilité le protectionnisme, Franck Dedieu, de l’Expansion, et Benjamin Masse-Stamberger, de l’Express, ont publié « Casser l’euro pour sauver l’Europe » (bientôt en résumé). Et Bernard Maris vient de rallonger cette liste.
CITOYENS ET FRANCAIS
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