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david MIEGE
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28 avril 2014 00:30

Un smic à 3240 euros par mois, de quoi faire pâlir plus d’un travailleur! Deux syndicats suisses, l’Union des Syndicats Suisses (USS) et l’Unia, ont en effet proposé la mise en place d’un salaire minimum général de 4000 francs suisses par mois, soit l’équivalent de 3240 euros. Si l’initiative proposée en 2011 est acceptée, la Suisse possédera le salaire minimum le plus élevé du monde. Les Suisses se prononceront sur la question le 18 mai prochain lors d’un référendum.

Actuellement, le droit suisse ne fixe aucun salaire minimum: «il existe des conventions collectives de travail (CCT). Les syndicats et employeurs y fixent notamment des dispositions régissant le salaire», explique le site du gouvernement. Pour l’USS, «un oui à cette initiative permettra à 330.000 travailleurs et travailleuses de mieux boucler les fins de mois». «La richesse de la Suisse est l’oeuvre de tous et de toutes. Mais elle est injustement répartie», ajoute-t-il dans un communiqué.

Le distributeur Lidl Suisse avait lui déjà décidé d’augmenter le salaire de ses employés à 3240 euros en décembre dernier. Représentant le salaire minimum le plus élevé en Suisse dans le secteur du commerce de détail, il avait été décidé par une convention collective de travail. «L’accord salarial réussi avec Lidl Suisse démontre que le versement de salaires corrects dans le commerce de détail est possible», commenté alors Carlo Mathieu, directeur du decteur du commerce de détail du syndicat Syna.

La droite s’y oppose, les Suisses sont indécis

Mais l’initiative est loin de faire l’unanimité. Les opposants au salaire minimum craignent en effet de voir disparaître des emplois et dénoncent la difficulté de fixer un salaire adéquat pour l’ensemble des branches économiques. A contre-courant, le syndicat Employés suisses, représentant majoritairement les classes moyennes, recommande de rejeter l’initiative, lui préférant le partenariat social: «la plupart des employés ont un salaire moyen. Celui-ci sera mis sous pression par un salaire minium. La recette à succès est le partenariat social», explique-t-il. Tout comme lui, la droite et le patronat s’y opposent.

La suite lefigaro.fr

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie