Sur les 4000 emplois de l'usine de Belfort, 1050 vont être supprimés. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire s'est engagé à préserver «l'avenir industriel» du site.
Le chiffre est légèrement supérieur à celui anticipé par les syndicats. La direction de l'américain General Electric a annoncé ce mardi qu'elle allait supprimer 1050 emplois dans sa divisions énergie à Belfort, confirmant les informations de France 3 Régions.
Le groupe a présenté mardi aux instances représentatives du personnel "des projets d'évolution de l'organisation de ses activités gaz et de ses fonctions support", qui "pourraient entraîner un maximum de 1044 réductions de postes, essentiellement sur les sites de Belfort, Bourogne et Boulogne-Billancourt", a indiqué le groupe à l'AFP.
La division turbine à Gaz perdrait 792 emplois sur 1800 à Belfort et Bourogne tandis que 252 postes seraient supprimés dans les services administratifs hérités des activités énergie d’Alstom rachetées il y a trois ans par General Electric, a indiqué à Reuters Karim Matoug, délégué central de la CGT.
"C'est plus de la moitié des salariés de l'activité gaz (...) qui vont perdre leur emploi avec cette annonce", soulignent des élus locaux dans un communiqué, parmi lesquels figure le maire (LR) de Belfort Damien Meslot.
Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a déclaré à l'Assemblée nationale s'engager à préserver «l'avenir industriel de Belfort» et à se tenir «aux côtés» des salariés. «Nous veillerons à ce que chacun des salariés bénéficie d'un accompagnement personnalisé», a expliqué le ministre, évoquant ensuite plusieurs pistes pour les salariés qui perdraient leur emploi.
«Nous ferons en sorte que certains d'entre eux puissent retrouver une place chez Alstom dans la construction du TGV du futur», a-t-il affirmé, estimant que «quelques dizaines de salariés» de GE pourraient retrouver des activités dans ce secteur.