Comme l’annonçait le Wall Street Journal, début juin, c’est lui qui vient de succéder à son père. Il contrôle désormais l’empire financier, les ONG et les médias regroupés sous le nom d’Open Society Foundations, fondations de la « société ouverte », bien connues pour leur activisme antichrétien.

Giuseppe Nardi rappelle la politique de l’administration Clinton en faveur de l’avortement : « ainsi, lors des conférences de l’ONU au Caire (1994) et à Pékin (1995), la feuille de route pro-avortement a été inscrite pour la première fois, de manière voilée, dans des documents de l’ONU. Des termes tels que “santé reproductive” ont été et sont encore utilisés à cet effet.

« Sous Clinton, la culture de mort a gagné du terrain. » Et de souligner que la gauche américaine s’est résolument lancée dans « une campagne idéologique agressive contre l’ordre naturel : contre le mariage, la famille, les enfants à naître, et pour l’avortement et l’homosexualité. »

Selon le vaticaniste italien, George Soros aurait financé « la visite de François aux Etats-Unis, en septembre 2015, à hauteur de 600.000 dollars ». Et de révéler que ce soutien financier qui aurait été « rendu public par Julian Assange et WikiLeaks, a été géré par le cardinal Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, homme de confiance du pape ».

– WikiLeaks est une ONG à but non lucratif, fondée par Julian Assange en 2006, qui publie des documents classifiés ; les leaks (fuites) proviennent de sources anonymes. Peut-être seront-elles un jour identifiées ?

Toujours est-il qu’Alexander Soros a été subrepticement inséré dans la délégation de Bill Clinton. Et Giuseppe Nardi tient à préciser : « Cette petite astuce avait été convenue entre les deux parties. Le Vatican reçoit une liste précise de tous ceux qui accompagnent une personnalité reçue par le pape. Sainte-Marthe était au courant et a donné son accord. […]

« Vatican News, le portail médiatique du Saint-Siège, a tenté d’atténuer les critiques sur l’étrange groupe de visiteurs en soulignant qu’Alexander Soros n’a pas parlé directement à François lors de l’audience, car le pape s’est entretenu avec Bill Clinton, qui était le véritable invité.

« Pendant le tête-à-tête entre François et Clinton, Alexander Soros aurait visité certains lieux du Vatican avec les autres membres de la délégation. Il n’aurait rencontré François “que” pour le saluer et prendre quelques photos. »

Et d’insister : « Les audiences officielles accordées aux chefs d’Etat font partie du programme obligatoire en raison des usages diplomatiques, le Saint-Siège étant lui-même sujet de droit international.

« Une audience privée relève en revanche du pouvoir discrétionnaire de Sainte-Marthe. En recevant ou en ne recevant pas qui il veut, François signale sa sympathie, sa bienveillance, sa reconnaissance, son accord et aussi son appartenance. »

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