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8 octobre 2012 03:09

Racisme-anti-blanc-AffichetteUne affaire de violences accompagnées d’insultes racistes sera examinée le 26 octobre à Paris, a indiqué vendredi la Licra, partie civile dans cette affaire.

En septembre 2010, un homme a été roué de coups dans une station de métro parisien par trois agresseurs qui lui ont crié «sale blanc, sale Français», a expliqué Me Naïma Moutchou, avocate de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).

Depuis cette agression seul l’un des agresseurs a été retrouvé. Il sera jugé devant la 13e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris pour violence ayant entraîné une interruption temporaire de travail supérieure à 10 jours. Le caractère raciste de l’agression a été retenu comme une circonstance aggravante, selon l’avocate.

«Il nie avoir tenu des propos racistes», a précisé Me Moutchou. Il y a peu de jurisprudence sur le sujet, a-t-elle précisé, en citant un précédent à Nancy en 1998 avec une condamnation pour insulte raciste et un autre à Douai (Nord) en 2008.

«Mais c’est la première fois que nous sommes partie civile dans une affaire de violences avec le racisme anti-blanc comme circonstance aggravante», a-t-elle dit.

[...] Depuis l’éclosion d’une polémique sur le «racisme anti-blanc», après la sortie de Jean-François Copé (UMP) à la mi-septembre, la Licra a assuré à plusieurs reprises vouloir lutter contre toute forme de racisme, tout en qualifiant de «phénomène marginal» ce type de racisme [...]

Le Parisien

 

Dans les GG de RMC, le chanteur Dave déclare qu’il a été victime du racisme anti-blanc. Avec Sophie de Menthon, Marie-Anne Soubré et Pascal Perri.

« J’ai demandé à un antillais s’il avait l’heure [...] et il m’a regardé droit dans les yeux, puis il a continué son chemin sans me la donner. [...] Ce qu’il avait dans le regard, c’était de la haine. » – Dave

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
8 octobre 2012 01:58

Crime il va y a avoir. Crime contre le réel. L’avant-projet de loi sur le mariage homosexuel modifiant le code civil, dont le vote surviendra fin octobre, prévoit de supprimer les mots père,mèremari et femme de tous les documents officiels. Père et mère seront remplacés parparents (numérotés parent 1 et parent 2) quandmari et femme seront remplacés par époux.

Cette mesure est une forme de négationnisme. Le mot n’est pas trop fort. Le négationnisme consiste à affirmer que ceci ou cela n’a pas existé. La nouvelle loi nie que père et mère sont des réalités biologiques, affectives, psychologiques, institutionnelles et, par-dessus-tout, symboliques.

Elle nie que l’immense majorité des Français, et sans doute des humains, sont viscéralement attachés à ces réalités car elles constituent leur être jusqu’en leur for le plus intime.

Elle sous-entend : ça n’existera plus, ça n’existe pas, ça n’a jamais existé. Tout l’édifice anthropologique sur lequel nous avons coutume, depuis maintes générations, de bâtir la vie sera balayé d’un trait de plume.

Ainsi gomme-t-on ce qui empêche l’application de l’idéologie. Le communisme retouchait bien les photographies. C’est à l’affaire Lyssenko que nous ramène cette loi : il s’agissait alors de nier les règles objectives de la biologie pour forcer la nature à produire du blé conformément à l’idéologie. Lyssenko est le modèle inconscient des promoteurs de ce changement.

Cette révision sémantique parachève le vaste processus de disparition de la réalité sur lequel Jean Baudrillard porta sa réflexion dès les années 80. La disparition des mots efface la réalité. Les choses n’existent socialement que dans la mesure où existent des mots pour les nommer. Mieux : dans l’ordre humain, rien n’existe en dehors du langage.

Peu à peu, père et mère deviendront des mots de catacombes, qu’on n’osera à peine prononcer, les délateurs sémantiques veillant, toujours prêts à exposer en proie les dissidents du vocabulaire. Prononcer les motspère et mère deviendra un acte de résistance…

Robert Redeker, le 4 octobre 2012

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
8 octobre 2012 01:37

27 milliards d’euros rien que pour eux ! L’argent coule à flots pour les Roms !


Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a levé certaines restrictions pesant sur l’emploi des Roms en France, qui seraient aux alentours de 15 000, suscitant la joie de la Commission européenne.

Et pour cause : c’est elle qui l’exigeait !

Le plus ahurissant est encore ailleurs : dans les 27 milliards d’euros que l’Union européenne met à disposition des pays de l’UE pour « insérer » les Roms !

En pleine crise économique et financière, les Roms ont priorité sur « les non-Roms » !

27 milliards d'euros rien que pour eux ! L’argent coule à flots pour les Roms !La semaine dernière, en plein débat sur le démantèlement de campements sauvages de Roms, le quotidien « Sud Ouest » publie une interview de Viviane Reding (ci-contre), vice-présidente de la Commission européenne. La Luxembourgeoise, qui siège à Bruxelles depuis une bonne douzaine d’années, est commissaire « à la justice, aux droits fondamentaux et à citoyenneté ». C’est elle qui, alors que la France de Nicolas Sarkozy voulait accélérer les expulsions de Roms, avait finement déclaré : « Les circonstances donnent l’impression que des personnes sont renvoyées d’un Etat membre juste parce qu’elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l’Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale. » Ce qui s’appelle déconner à pleins gaz mais ne lui a pas coûté sa place, au contraire.

Dans « Sud-Ouest » du mercredi 22 août donc, sous le titre : « Les Roms sont chez eux en Europe », il est demandé à Viviane Reding ce que « représentent les moyens financiers mis à disposition par l’Europe ». Réponse de la Luxembourgeoise : « Au niveau européen, 26,5 milliards d’euros ont été mis à la disposition des Etats membres pour soutenir leurs stratégies nationales d’intégration des Roms entre 2007 et 2013. » Tout d’abord, on croit à une coquille. Madame Reding a parlé de millions et, emporté par son bon cœur, « Sud-Ouest » les a transformés en milliards. On attend donc, dans l’édition du lendemain, l’erratum… qui ne vient pas. Et pour cause.

26,5 milliards maintenant, 53 milliards en 2020 ?

Renseignements pris auprès des aimables services de la Commission européenne, les sommes « mises à disposition » des vingt-sept pays de l’Union européenne pour « soutenir leurs stratégies nationales d’intégration des Roms » s’élèvent bien à 26,5 milliards d’euros sur la période 2007-2013 ! Et devant notre incrédulité, la Commission nous en adresse la preuve sous la forme d’un document intitulé « Stratégies nationales d’intégration des Roms : un premier pas dans la mise en œuvre du Cadre de l’UE ». Lequel a été très officiellement remis au Parlement européen et au Conseil (des ministres) de l’UE le 21 mai dernier.

Rapporté à la tête de Rom, ça ne fait jamais que 2 500 euros par individu. Mais, d’une part, les familles sont généralement nombreuses de sorte que ça fait un montant par foyer bien supérieur à nos allocations familiales et, d’autre part, il y a beaucoup de Roms en Europe… bien qu’on n’en connaisse pas exactement le nombre.

La Commission européenne elle-même parle d’une « population estimée entre dix et douze millions d’individus ». Soit 20 % de marge d’erreur,  pour deux millions de plus ou de moins, ce qui devrait amener à se pencher sur le sérieux d’Eurostat, le service de statistiques de la Commission européenne qui a posé sa calculette… au Luxembourg. Décidément.

Dans le document du 21 mai, produit dans toutes les langues possibles – et dont on n’est pas prêts d’être débarrassés puisqu’il affiche pour fin de validité le « 99/99/9999 », signe au moins que la Commission européenne n’a pas programmé la fin du monde pour 2012… –, il est affirmé, dès la deuxième phrase, que les Roms « sont très souvent victimes de racisme, de discriminations et d’exclusion sociale », qu’ils sont « victimes de discriminations sur le marché de l’emploi », lesquelles constituent un « gaspillage de main-d’œuvre » (sic) rendant « encore plus difficiles les tentatives faites pour assurer la croissance » ! Authentique !

Et l’on comprend pourquoi il a été nécessaire de budgétiser 26,5 milliards d’euros quand on lit que « c’est aux Etats membres que reviennent en premier lieu la responsabilité et la compétence d’améliorer le sort de leurs populations marginalisées, et c’est donc à eux qu’il incombe d’abord et avant tout de prendre des mesures de soutien en faveur des Roms », tout ceci ayant été planifié pour une période courant jusqu’à 2020 (pour la première phase), ce qui amène à penser que les 26,5 milliards d’euros prévus pour 2007-2013 pourraient bien devenir le double, soit 53 milliards, pour financer ces bonnes oeuvres jusqu’en 2020…

Apprenez à reconnaître les Sintis, Kalés, Boyash, Ashkalis…

Le maître mot de l’Union européenne, c’est l’« inclusion » – l’opposé, on l’a compris, de la si détestable « exclusion ».  Et une « inclusion » qui soit « durable », c’est-à-dire qui leur permettre de recevoir un enseignement de qualité, d’être bien soignés, d’avoir un travail digne de leurs compétences et de bénéficier d’un logement à la taille de leur progéniture. Sans que l’objectif de 80 % de réussite au Bac soit affiché, « une plus grande participation des Roms à l’enseignement supérieur » est quand même explicitement exigée et ne semble pas faire écho à l’occupation des campus universitaires par les caravanes lors de la période estivale.

[...]

Avec 26,5 milliards d’euros, il y a de quoi faire et la Commission de Bruxelles ne manque pas d’idées. Comme d’« améliorer la formation des enseignants » pour qu’ils puissent dispenser leur savoir aux petits Roms, comme si la priorité, en Europe et particulièrement en France, n’était pas d’améliorer la formation des enseignants pour qu’ils apprennent quelque chose à nos enfants !

La Commission donne en modèle les Etats qui vont encore plus loin que ses préconisations, en proposant « des mesures de soutien supplémentaires, comme des programmes d’enseignement et d’apprentissage en langue romani » – pour l’« inclusion », on repassera –, ou la Slovénie, qui a fait appel à des « médiateurs roms » afin de faciliter le dialogue entre enseignants et élèves. Ou encore la Finlande, où, de la petite enfance à l’entrée sur le marché du travail, chaque Rom est accompagné en un service personnalisé digne de nos précepteurs d’autrefois afin de leur éviter « l’orientation inappropriée vers l’enseignement spécialisé ».

Plus les Roms travailleront, mieux ce sera pour l’économie !

Car le Rom, s’il est souvent plus sale que d’autres – à son corps défendant si l’on peut dire, car c’est rarement de sa faute –, n’est pas plus bête que nous autres, ceux que les services de Viviane Reding appellent « les non-Roms » ! On se croit français, italien, finlandais voire luxembourgeois, bref, européen, eh bien non, on n’est qu’un « non- Rom ». Ça en bouche un coin en même temps que ça rabat le caquet et conduit à une saine modestie…

Mais comment aider les Roms à moins connaître le chômage que les non-Roms ? En les aidant,  par exemple, à faire garder leurs enfants, ce qui va nécessiter un sacré déploiement de crèches – remarque,  précisons-le, qui ne relève pas d’une malsaine pensée malthusienne mais résulte d’une simple observation du groupe étudié. Car comme le dit le rapport : « Une augmentation de la participation des Roms au marché du travail dans les Etats membres comptant une importante population rom apportera des avantages économiques évidents, et plus encore en ces temps de difficultés économiques. » A regretter, donc, qu’il n’y en ait pas plus en France, d’autant qu’il est une main-d’œuvre qui a droit, elle aussi, à faire son entrée sur le marché du travail : la Rom, la femme rom, qui ne doit plus être cantonnée à la caravane, pardon, au foyer.

Dans le domaine de la santé, ce qui préoccupe en premier lieu les services de Viviane Reding est le bien-être des Roms, chose certes louable, mais on aurait quand même apprécié de savoir quelles sont les conséquences sanitaires, sur les non-Roms,  de la dissémination des Roms jusqu’aux confins les plus occidentaux et les plus septentrionaux de l’Europe. De cela, il n’est pas question. Pour la « préparation » des personnels de santé « à travailler avec des personnes d’origines socioculturelles différentes » en revanche, il y a des sous, notamment pour « prévenir les comportements dictés par les préjugés chez les professionnels de la santé », sorte de présomption de culpabilité discriminatoire qui fera plaisir aux médecins de nos campagnes qui se tapent des Roms sous CMU matin midi et soir sans se poser de question en vertu du serment d’Hippocrate qu’ils ont prêté : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me le demandera. »

 Le Fonds européen agricole à disposition pour les Roms !

Ce n’est pas l’Ordre français des médecins mais l’Irlande que la Commission cite en exemple, pour sa propension à faire appel à des femmes roms afin que celles-ci proposent aux Roms « des soins de santé primaires qui tiennent compte des valeurs de cette communauté ». Quelles « valeurs » ? Ce n’est pas dit. Mais comme disait une femme de ménage de notre connaissance, qui n’était pas rom mais n’en avait pas moins des valeurs : « Ce n’est pas sale, c’est de la poussière ! »

Une surprise est que la France, tant décriée en ce moment pour le démantèlement des camps de Roms, est citée comme modèle pour sa politique de logement en leur faveur ! Du moins ces « autorités locales [qui] ont aménagé des “villages d’insertion“ afin de répondre aux besoins des personnes défavorisées et notamment des Roms qui vivent dans des campements illégaux »« D’autres autorités locales, promet la Commission, reproduiront ce type de projet, avec le soutien du Fonds européen de développement régional », le Feader, dont on pensait jusque-là qu’il aidait au développement des régions d’Europe et pas à ceux qui ont entrepris de s’y installer… Telle est pourtant sa nouvelle mission, en partenariat avec le Fonds de cohésion et le Fonds social européen, lequel a aussi vocation à « renforcer la capacité d’action des organisations roms ».

On aurait pu penser que ce texte visait en premier lieu, voire exclusivement, les pays à forte concentration de Roms, comme la Roumanie ou la Bulgarie. Que nenni. Tous les pays de l’Union européenne – y compris le Luxembourg ? – sont sommés par la Commission de consacrer « aux mesures d’inclusion des Roms un financement suffisant à charge de leur budget national, à compléter le cas échéant par des fonds de l’UE et par un financement international ».  Et de faire appel, si besoin est, aux ressources du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), dont on croyait bêtement qu’il était là pour aider ce qu’il reste de notre paysannerie ! Que les services de Madame Reding comparent les taux de suicide chez les Roms et chez les paysans français, et ils comprendront peut-être qui a le plus besoin d’être aidé !

Parce que franchement, ce n’est pas pour aider « les Etats membres à combler les écarts entre les Roms et la population majoritaire » que l’on a bâti l’Europe. Mais pour la paix et la prospérité de ladite « population majoritaire ». Vous savez, « les non- Roms »

Antoine Vouillazère

Article de l’hebdomadaire “Minute” du 29 aout 2012 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

27 milliards d'euros rien que pour eux ! L’argent coule à flots pour les Roms !

[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]
 
Il faut bien financer les ROMS, le nouveau contrat aidé destinés aux jeunes sans qualification issus des banlieues défavorisées, les associations du PS comme SOS Racisme etc.....
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
7 octobre 2012 01:10

Alors que Manuel Valls vient d'inaugurer la mosquée extrémiste de Strasbourg financée (en partie) par l'Arabie Saoudite, voici un extrait d'un article de Mohamed el Ghazi sur Eddenyaup :

 

"En Arabie Saoudite, une fatwa vient d’être émise, autorisant les pères à marier leurs filles dès l’âge de 10 ans. Mansour Bin Askar, professeur à l’université du Roi Saoud à Riyad, a déclaré dans une interview que le mariage précoce a toujours été encouragé en Arabie Saoudite.

«Pendant les guerres, le mariage précoce a permis de renforcer les clans familiaux, ainsi que l’influence des tribus», a-t-il expliqué, en ajoutant : « Le mariage précoce, d’un point de vue médical, ne peut nuire à la jeune mariée. Toutefois, il est important d’avoir son consentement et confirmer sa décision devant un juge de la charia.»

 

Cet illustre professeur d’université a omis d’expliquer l’aptitude mentale d’une petite fille de 10 ans à prendre une telle décision et les conséquences de ce mariage sur son psychique. Au Yémen, au début des années 2000, une petite fille a été mariée avant d’atteindre la puberté. Elle est morte, victime d’une hémorragie sévère.

La fatwa de ce mufti reflète, en fait, les réalités de la vie au royaume. (...) Ce phénomène est fortement critiqué, suscitant de nombreux débats en Arabie Saoudite pour interdire la loi sur le mariage des petites filles, ce qui a déplu au cheikh Abdul Aziz al-Teraifi, un fonctionnaire du ministère des Affaires islamiques, l’un des adversaires les plus ardents de ces restrictions. «L’interdiction du mariage précoce aura un effet négatif sur la société saoudienne, ce qui est inacceptable dans un pays musulman», a-t-il déclaré au journal Saudi Gazette." Source

 

Pendant ce temps là, en France, des milliers d'ouvrages édités en Arabie Saoudite se diffusent dans les librairies musulmanes et les mosquées, souvent financées par le royaume grâce à la liberté républicaine.


 

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
6 octobre 2012 19:09

Dans notre vie publique, les dangers du communautarisme sont aisément soulignés, et avec la force de l’évidence : soumission des individus au groupe et à sa loi, domination masculine, risques de violence entre communautés, mise en cause de la démocratie, du droit, de la raison.

Les risques qui procèdent d’un nationalisme échevelé, d’extrême droite, justifient des inquiétudes du même type : fermeture du pays sur lui-même, appel à l’homogénéité et à la pureté du corps social, tentation du recours à la violence.

Communautarisme et nationalisme constituent les deux faces d’une même médaille, l’une minoritaire, l’autre majoritaire.

 

Le communautarisme des musulmans est imposé aux Francais comme aux Européens par les Islamistes. Ceci explique en grande partie la montée des nationalismes par protection des valeurs identitaires et Européenne.

Réelle ou fantasmée, la menace, communautaire comme nationaliste, est généralement localisée du même côté dans les commentaires et analyses, située alors dans l’espace de la tradition et des valeurs particulières, en opposition au progrès et aux valeurs universelles.

Depuis près d’un demi-siècle, pourtant, nous nous interrogeons et apprenons à penser autrement la modernité en considérant les particularismes qui s’expriment dans la vie sociale, et qui ne sont pas tous nécessairement facteurs de communautarisme et de rejet des valeurs universelles.

Le multiculturalisme est apparu dans les années 60 comme une réponse possible à cet enjeu. (…)

Rue 89


Le communautarisme des musulmans est imposé aux Francais comme aux Européens par les Islamistes. Ceci explique en grande partie la montée des nationalismes par protection des valeurs identitaires et Européenne.
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
6 octobre 2012 01:38

PARIS (NOVOpress) – La rédaction de Novopress a reçu, il y a quelques jours, un mail de l’un de ses lecteurs, écœuré par le « lavage de cerveau » que doit subir sa petite-fille au collège. En cause, les cours d’éducation civique ou plutôt, une « formation politique » des jeunes, souligne notre témoin.

Cette propagande apprend aux enfants, dès les premiers cours, que les « discriminations » mènent au « racisme ». Un cas qui n’est pas isolé. Le manuel Hatier de 5ème consacre son chapitre 2 au « refus des discriminations ». On peut y lire que « la lutte contre les discriminations nécessite l’engagement de chacun, la vigilance de tous les instants. Le combat contre certaines grandes injustices, comme le racisme, continue. Mais de nouvelles discriminations apparaissent dans notre vie quotidienne ».

 

Pour leurs devoirs, les jeunes élèves doivent lister ces « nouvelles discriminations », comme « l’inégalité des sexes » ou « l’homophobie ». Ils visionnent des films de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations) et recherchent sur internet une association politiquement correcte. Sur le cahier de l’élève, on peut lire : « En France, de nombreuses associations comme SOS Racisme aident les individus discriminés »…

Le but de cette propagande est clair. Associer dénonciation de l’immigration massive et toute critique de l’islam à du racisme. Pas de trace de racisme anti-blanc dans ces manuels. Il n’est de discrimination qu’à l’égard des Maghrébins, des Noirs ou des homosexuels. Dans son dossier intitulé « Oui, les races existent ! », le Choc du Mois écrivait en 2009 : « Malheur à vous si vous émettez une préférence, si légère soit-elle, entre un Français et un étranger, entre un Blanc et un Noir, entre une famille composée d’un père et d’une mère et un binôme formé de deux homosexuels ». L’éducation civique veille au grain.

Pendant ce temps, dans le monde réel : “ici, c’est pour les blacks”.

[cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
4 octobre 2012 01:48

CC - régine debatty - FlickrLe Plateau, vitrine du FRAC (Fonds régional d’art contemporain) dans le XIXe arrondissement de Paris, fête aujourd’hui ses dix ans. Pour l’occasion, ce « lieu incontournable de l’art contemporain au niveau national et international » (sic) a mis les petits plats dans les grands. Il nous invite même carrément au restaurant, dans Le Grand Restaurant de Michel Blazy.

Blazy donc. Un homme réputé dont l’œuvre, bien que largement postérieure, s’inscrit en amont de la Merda d’Artista de Piero Manzoni. Elle en est la source, l’origine, comme l’intestin grêle et le côlon précèdent la Machine à caca (Cloaca) de Wim Delvoye. Monsieur Blazy fait dans la matière comme le chat dans la sciure. Mais quand le chat la couvre, lui l’expose. Du pourri, du qui pue, du qui dégouline, qui grouille et qui vermine.

L’entrée est saisissante : un lâcher d’escargots bien baveux attirés par de la bière vaporisée sur une épaisse moquette marron, dont les traces dessinent « des entrelacs qui peuvent évoquer certaines œuvres de l’expressionisme abstrait ». Passant en se pinçant le nez devant la crème dessert au chocolat grignotée et conchiée par les souris, la montagne de coton où poussent des lentilles et les quarante-six plateaux de pelures d’oranges à divers degrés de putréfaction, on est invité à contempler des larves et des moustiques éclos sur des serpillières sales et de la viande crue dans des seaux d’eau croupie.

Chantons en chœur : « Le Chinkungunya, à Beaubourg ! »

Comme dit Xavier Franceschi dans son baratin : 

On le voit, l’art de Michel Blazy s’inscrit sans équivoque de par ses multiples racines dans une perspective historique. Sa démarche s’apparente à celle du chercheur. et il convient d’en souligner la dimension scientifique.

Ben tiens. La prochaine fois que j’oublierai un maquereau dans le frigo, je songerai à postuler au CNRS.

Gentil, Le Plateau a invité les petits enfants des cités d’à côté à saloper la moquette pour y faire baver les escargots.

Parce que c’est de l’art, coco !

Marie Delarue, le 2 octobre 2012

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 octobre 2012 01:51

boulevard-voltaire-mariage-catholiqueLes partisans du « mariage pour tous » ne souhaitent ni débat, ni référendum, estimant que la consultation du peuple a eu lieu en mai dernier avec l’élection de François Hollande. En élisant le candidat socialiste, les Français ont validé l’ensemble de son programme baptisé « 60 engagements pour la France » ; dont l’autorisation du mariage aux personnes de même sexe. Circulez, il n’y a plus rien à voir ! « Les Français se sont exprimés. » Un point c’est tout, nous affirme Najat Vallaud-Belkacem.

Les Français ? Lesquels ? Sur les 46 066 307 de Français inscrits sur les listes électorales, 18 000 668 ont voté François Hollande au deuxième tour… Alors, pensez-vous franchement qu’une loi qui touche aux fondements même de notre société, qui concernent tous les Français et qui aura de multiples conséquences juridiques tout au long de la vie (filiation, héritage, adoption, procréation…) puisse être votée sans un grand débat national, suivi d’un référendum ?

Mais est-il encore possible de poser la question sans risquer de se voir traité d’homophobe, de réactionnaire ou pire d’intégriste religieux ?

Si un jour le débat était lancé, nous pourrions explorer une piste dont on entend peu parler : la revalorisation du mariage religieux. J’ai conscience que cette idée va faire bondir les laïcards de tous poils car elle s’inscrit dans la fameuse « laïcité positive », chère à l’ancien président de la République. Mais cette proposition permettrait de répondre, en partie, aux attentes des uns et des autres. En effet, nombreux sont les Français qui s’opposent au « mariage pour tous » pour des raisons cultuelles, culturelles ou traditionnelles.

Alors, pourquoi ne pas mettre en place le régime du concordat sur l’ensemble du territoire de la République, comme en Italie par exemple ? Ainsi, les ministres du culte deviendraient officiers d’état civil. Les couples hétéros qui le désirent et qui souhaitent donner une autre dimension à leur union convoleraient uniquement devant le curé, l’imam, le pasteur ou le rabbin sans avoir à passer préalablement devant monsieur le Maire. Le mariage civil serait réduit à sa plus simple expression : un contrat signé entre deux personnes qui souhaitent vivre ensemble et protéger leur patrimoine.

En ces temps troublés dans nos rapports avec les religions, cette solution permettrait de responsabiliser les autorités cultuelles en imposant à leurs ministres (curés, rabbins, pasteurs et imams), pour devenir officiers d’état-civil, d’être français et totalement respectueux des lois de la République qu’ils contribueraient à faire appliquer à leurs communautés.

Jean-Baptiste Jusot, le 1 octobre 2012

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 octobre 2012 23:45

Au Portugal et en Espagne, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues ce samedi contre la rigueur et l'austérité économique imposées par leur gouvernement.Atlantico : On assiste à des défilés massifs au Portugal et en Espagne ou encore en Grèce où policiers et manifestants s'affrontent. Les plans d'austérité imposés par l'Union européenne soulèvent une vague de contestation montante. En exigeant l’austérité, l’Europe va-t-elle mener à une révolution des peuples ?

Christophe BourseillerRévolte n'est pas forcément révolution. Deux facteurs rendent possible une crise sociale : une paupérisation brutale de la population, à laquelle s’ajoute une variable incontrôlable : le possible éclatement d’une colère collective. Ainsi, la crise sociale en Tunisie a été rendue possible non seulement par la pauvreté générale de la population mais aussi par le suicide de Mohamed Bouazizi qui a constitué un facteur inattendu. On assiste depuis 2008 à de brutales flambées sociales dans plusieurs régions du globe (Grèce, Guadeloupe, Tunisie, Egypte, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, Portugal...).

Pour l'heure, ces fulgurances n'ont pas débouché sur des processus révolutionnaires, mais sur des crises politiques aboutissant à des changements de gouvernements. La tendance en Grèce aujourd'hui semble être plutôt à une certaine résignation. Mais la situation européenne demeure très instable. Dès lors que les gouvernants décrètent de trop fortes mesures de rigueur, la colère peut éclater à tout moment. 

La cohésion européenne est-elle directement menacée ? 

Il est certain que la totalité des mouvements sociaux se dresse contre ce qui est perçu comme une série de "diktat" de la Commission européenne. L'élément fédérateur, c'est aujourd'hui le rejet du processus européen, qui semble conduire à une paupérisation massive. 

Si dans tel ou tel pays,  les formations populistes l’emportent, la cohésion européenne sera de fait menacée. Pour le moment ces formations populistes ont été contenues. Tout est dans le rapport de force avec les populistes. Tant que ces forces populistes sont contenues, on peut imaginer que l’Europe maintiendra une cohésion.

Les pouvoirs institutionnels et politiques sont-ils conscients de la colère des peuples et du risque qu'elle fait peser sur la cohésion européenne ? Les partis nationalistes sont-ils les seuls à s'en rendre compte ? 

Il y a un désaccord croissant entre les élites et les peuples. De même que les peuples ne parviennent pas toujours à saisir les décisions prises par les élites, les élites ont tendance à mépriser le peuple et à ne pas entendre ce que dit la voix de la foule. Si les populismes existent, c’est parce que les élites n’écoutent pas suffisamment le peuple. Du coup, les populismes tirent avant les autres les marrons du feu. En Egypte et en Tunisie, les islamistes incarnent à leur manière une forme de populisme. Et ils sont parvenus au pouvoir. En Europe, les slogans démagogiques des partis populistes rencontrent l'assentiment de la foule. Les formations modérées devraient méditer ce point.Jusqu'ici, la contagion a toutefois été contenue, tandis que les partis populistes se régulaient quand ils accédaient au gouvernement, à l'image de ce qui s'est passé en Suisse. Mais la dérive du pouvoir en Hongrie demeure un sujet d'inquiétude.

L'Histoire semble démontrer que les contestations majeures s'opèrent plus facilement dans des périodes d'accalmie, voire de croissance que de crise, comme dans les années 1930 et 1960. Comment l'expliquez-vous ?

La crise sociale ne dépend pas de la santé économique mais de variables incontrôlables (colère,sentiment d’injustice) , et d’une paupérisation concrète. Dans les années 1960, la révolte étudiante s’était bâtie dans un contexte de boom économique, mais cette révolte n’était pas fondamentalement une révolte sociale. C’était une révolte qui mettait en avant des mots d’ordre liés à la vie quotidienne, des mots d’ordre liés à la modernisation d’une vie archaïque. La dimension ouvrière n’est venue qu’après coup en mai 1968.

Aujourd’hui nous sommes dans une série de mouvements sociaux qui rappellent les années 1930 qui se faisaient sur fond de montée des populismes. La France des années 1930 était la proie d’un grand nombre de ligues qui défendaient des positions populistes. La situation actuelle est davantage comparable à la situation des années 1930 qu’aux révoltes des années 1960.

Dans les années 30, on sortait en outre de la crise de 29. Ce n'était pas une période d'accalmie. La vraie question, c'est celle de la crise de l'alternative révolutionnaire. Que proposent les contestataires d'extrême gauche ? Des solutions qui semblent avoir prouvé leur inefficacité. Qui peut imaginer que la question du chômage sera réglée par le coup de baguette magique de l'interdiction des licenciements ? Les travailleurs qui descendent dans les rues se montrent méfiants à l'égard des tribuns qui prétendent les représenter. C'est pourquoi en dernière instance, les populistes s'emparent rarement du pouvoir.

Est-il aujourd'hui possible de désamorcer la grogne populaire ?

La grogne populaire risque d'enfler. On ne peut la désamorcer qu'en allégeant les mesures d'austérité. Le fait d'avoir un gouvernement de gauche ne change rien à l'affaire. Beaucoup de gens ont voté à gauche en estimant que cette dernière désamorcerait la crise sociale, parce que la gauche est plus proche des syndicats. Or en Grèce, quand la crise sociale a explosé, le PASOK (socialiste) était au pouvoir.

La France a certes été touchée par de nombreux plans sociaux et par des délocalisations, il y a certes un grand nombre de chômeurs, mais les mesures les plus radicales n’ont pas encore été prises et la population dans son ensemble n’a pas encore souffert directement dans sa chaire. C’est là, la grande différence avec les Grecs ou les Espagnols au plan de la vie quotidienne. Si le niveau de pauvreté s'accroît dans les mois qui viennent, la colère pourrait éclater. Il n’y aura pas de crise sociale si cette paupérisation est évitée. Comme disait Marx, les prolétaires n’ont à perdre que leurs chaînes, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus rien à perdre. Est-ce le cas ?

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 octobre 2012 02:28

 

Deux articles accolés trouvés dans Direct Matin ce matin, qui montrent où sont les priorités de notre gouvernement :

DirectMatin28septembre
Calcul fait par le lecteur qui m'a communiqué cet article : remboursement actuel, entre 70% et 80%, disons 75%. Coût unitaire entre 200 et 450 euros, disons 325 euros. Si on a 220 000 IVG par an en France, le total fait 220000*(1-0.75)*325 = un peu moins de 18 millions d'euros... Au contraire, le déremboursement économiserait 53 millions d'euros...

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 octobre 2012 02:02

banquesCamp brûlé à Marseille : prémices de la France de demain

Hier, des habitants de Marseille ont fait fuir des Roms et brûler les restes de leur campement. L’exaspération et la colère des habitants de ce quartier de Marseille est compréhensible. Depuis trop longtemps ils se plaignaient des agissements de ces Roms sans que les services de l’État ne fassent rien.

Moi-même député de banlieue, les habitants de ma circonscription subissent depuis quelques semaines une cohabitation difficile avec un camp de Roms. La tension est immense, et je ne saurais pas étonné que certains en arrivent à la même extrémité. L’événement de Marseille est sans doute les prémices de la France de demain où les citoyens seront forcés de se faire justice eux-mêmes.

Le manque d’autorité de la puissance publique finit par dresser les gens les uns contre les autres. Et on finit par en arriver à des situations dramatiques comme celle d’hier. Quand l’État démissionne et ne fait plus respecter la loi, les citoyens se font justice eux-mêmes.

Il est urgent de redonner à la police des moyens, d’abandonner l’idéologie laxiste et de victimisation des délinquants de notre Justice, mais surtout de contrôler nos frontières. En effet à quoi bon démanteler un camp et expulser des Roms, s’ils peuvent repasser la frontière le lendemain ?

Arrêtons les procès en sorcellerie ! Les Français ne sont ni racistes ni extrémistes. Ils demandent simplement à vivre en sécurité. Ils veulent juste que la loi républicaine s’applique. Rien de plus, rien de moins.

Nicolas Dupont-Aignan

Député de l’Essonne – Président de Debout la RépubliqueCamp brûlé à Marseille : prémices de la France de demain

Hier, des habitants de Marseille ont fait fuir des Roms et brûler les restes de leur campement. L’exaspération et la colère des habitants de ce quartier de Marseille est compréhensible. Depuis trop longtemps ils se plaignaient des agissements de ces Roms sans que les services de l’État ne fassent rien.

Moi-même député de banlieue, les habitants de ma circonscription subissent depuis quelques semaines une cohabitation difficile avec un camp de Roms. La tension est immense, et je ne saurais pas étonné que certains en arrivent à la même extrémité. L’événement de Marseille est sans doute les prémices de la France de demain où les citoyens seront forcés de se faire justice eux-mêmes.

Le manque d’autorité de la puissance publique finit par dresser les gens les uns contre les autres. Et on finit par en arriver à des situations dramatiques comme celle d’hier. Quand l’État démissionne et ne fait plus respecter la loi, les citoyens se font justice eux-mêmes.

Il est urgent de redonner à la police des moyens, d’abandonner l’idéologie laxiste et de victimisation des délinquants de notre Justice, mais surtout de contrôler nos frontières. En effet à quoi bon démanteler un camp et expulser des Roms, s’ils peuvent repasser la frontière le lendemain ?

Arrêtons les procès en sorcellerie ! Les Français ne sont ni racistes ni extrémistes. Ils demandent simplement à vivre en sécurité. Ils veulent juste que la loi républicaine s’applique. Rien de plus, rien de moins.

Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne – Président de Debout la République

 

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29 septembre 2012 02:35

quartiers intégrismesA lire ici ce nouvel exemple de confusion et de collusion entre le politique et le culturel. Digne de l'époque soviétique :

"Sur son site Twitter, le 14 septembre, Michel Onfray vient d’annoncer en effet qu’il renonçait à être le commissaire de cette exposition. Pourquoi ? Il faut savoir que l’actuelle ministre socialiste de la Culture, Aurélie Filippetti, avait soutenu contre Onfray la candidature de Benjamin Stora. Celui-ci est sans vrai rapport avec Camus, mais il est l’historien de la guerre d’Algérie que préfèrent le FLN algérien et les anciens « porteurs de valises ».Apprenant que son candidat était écarté, la ministre annonça qu’elle retirait tout soutien officiel à l’exposition…

L’affaire se corse quand on sait qu’en visite à Alger cet été, Michel Onfray n’avait pas pris de gants pour évoquer un passé brûlant : « Je vous rappelle, avait-il dit, que (pendant la guerre d’Algérie) ce sont les Algériens qui ont choisi la voie de la violence et sont à l’origine du plus grand nombre de morts du côté algérien »On imagine les réactions devant ce rappel d’une vérité historique qui n’est pas bonne à dire !

Ripostant aux informations publiées dans la presse après la décision de Mme Filipetti, Michel Onfray a précisé dans Le Monde du 18 septembre qu’il se retirait de « cette pétaudière où se mélangent de façon déraisonnable les ego surdimensionnés, la chiennerie de la politique politicienne, les pathologies mentales, les intrigues de réseaux, le copinage d’anciens combattants d’extrême gauche reconvertis dans l’opportunisme social-démocrate, la niaiserie d’une ministre confondant usage public des crédits et punition idéologique […] Je bénis cette aventure de m’avoir fait découvrir cette nef de fous ! Mais je n’en suis plus… En France, l’atmosphère intellectuelle est toujours à la guerre civile… » C’était bien vu et bien dit.

Dans le même numéro du Monde (18 septembre), en p. 13, on apprenait au passage que Caroline Fourest, essayiste connue pour ses positions féministes, avait été prise à partie à la Fête deL’Humanité (le 15 septembre) alors qu’elle devait débattre du FN.

L’incident a entrainé l’annulation du débat. Depuis plusieurs jours, le site « Oumma.com » [l’Oumma est la communauté des croyants] et les « Indigènes de la République » avaient appelé à interdire la présence de Caroline Fourest : « quelqu’un d’islamophobe n’est pas qualifié pour faire la leçon au FN ». De fait, son féminisme et son laïcisme avaient conduit Caroline Fourest à exprimer des réserves à l’égard d’un Islam trop présent en France à son gré. Voici encore un parcours à suivre. Nous sommes dans une époque où les anciens clivages sont bousculés".

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
29 septembre 2012 02:27

hidalgo_fn_hollande_delanoeAprès avoir fait parler d’elle en censurant Twitter, Anne Hidalgo a frappé à nouveau en expliquant que le Front National avait été collaborationniste pendant la seconde guerre mondiale. Une attaque d’autant plus idiote que le Front National a été fondé en 1972, soit 27 ans après la fin de la guerre évoquée par l’intello Hidalgo.

Les socialistes finissent toujours par traiter leurs opposants de nazis, c’est même à ça qu’on les reconnait ! Mais cette fois ci, Anne Hidalgo a poussé encore plus loin la sottise et l’ignorance.

« L’histoire a du sens, le Front national n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain, c’est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis », a donc déclaré la protégée de Delanoë sur i-Télé, le 24 septembre.

Logiquement, la réponse du FN, qui n’en demandait pas tant, ne s’est pas faite attendre. « Anne Hidalgo s’est couverte de ridicule », s’est amusé  Steeve Briois, secrétaire général du FN, qui a tenu a rappeler que « comptant parmi ses membres fondateurs quelques unes des figures les plus éminentes et honorables de la lutte contre la barbarie nazie, le Front national n’a aucune leçon à recevoir d’une élue bobo, élevée dans le culte de François Mitterrand, illustre décoré de la Francisque et ami fidèle du déporteur zélé René Bousquet ».

Le FN a précisé qu’il poursuivrait Anne Hidalgo en justice pour ces propos diffamants.

En se positionnant en position de « sachante » et en invoquant une « Histoire » dont elle ne connait visiblement rien, l’élue des quartiers branchés parisiens montre son vrai visage de militante socialiste (mépris, sectarisme, haine, ignorance, aveuglement idéologique).

A force d’invoquer systématiquement le nazisme pour décrédibiliser ses adversaires de droite, la gauche semble oublier le sens du « zi » de Nazi (National Socialisme), tout comme la position planquée des communistes français pendant la guerre, tant que leur guide Staline était encore allié à Hitler. Les socialistes semblent surtout oublier que face au Front Populaire qui a voté lâchement les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, ce fut le gaullisme qui lutta en France contre le nazisme. Un gaullisme que les membres de la gauche française de tous poils, de Mitterrand à Cohn Bendit, se sont empressés de souiller dès qu’ils en ont eu l’occasion…

 

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29 septembre 2012 02:16

Plusieurs ONG tunisiennes ont dénoncé, mercredi 26 septembre, les poursuites pour "atteinte à la pudeur" engagées contre une jeune femme violée par deux policiers, alors que le gouvernement dominé par les islamistes est régulièrement accusé de s'en prendre aux droits des femmes.

Femmes-tunisie-violAlors que les deux policiers ont été incarcérés pour viol, la jeune femme et son fiancé "ont été convoqués par un juge d'instruction mercredi 26 septembre pour une confrontation où elle est entendue en tant qu'accusée du délit d'atteinte à la pudeur et voies de fait", selon un communiqué signé notamment par l'Association tunisienne des femmes démocrates et la Ligue tunisienne des droits de l'homme.

Les signataires dénoncent une procédure qui "transforme la victime en accusée, qui vise à la terroriser et à l'obliger, elle et son fiancé, à renoncer à leurs droits". Les associations s'interrogent aussi "sur le sérieux de l'engagement du gouvernement à appliquer le plan national de lutte contre la violence faite aux femmes".

Le 3 septembre dernier la victime et son fiancé étaient dans leur voiture lorsqu'ils ont été abordés par trois policiers. Deux d'entre eux ont violé la jeune femme pendant que le troisième gardait son ami. L'affaire avait fait scandale, d'autant que le porte-parole du ministère de l'intérieur, Khaled Tarrouche, avait déclaré que le couple avait été retrouvé par les policiers dans une "position immorale", tout en précisant que cela ne justifiait pas le viol qui a suivi.

Les associations féministes tunisiennes dénoncent depuis l'arrivée au pouvoir des islamistes d'Ennahda le comportement de la police à l'égard des femmes, qui seraient régulièrement harcelées pour leur tenue vestimentaire ou lors de sortie nocturnes sans un homme de leur famille. Les femmes tunisiennes bénéficient du statut le plus moderne du monde arabe depuis la promulgation du Code de statut personnel (CSP) le 13 août 1956 instaurant l'égalité des sexes dans plusieurs domaines.

Source : Le Monde, 26 septembre 2012

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
28 septembre 2012 02:47

eleve.gifUn professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer, mais, par contre, une année, c’est la classe entière qui a connu l’échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n’y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait. Le professeur leur dit alors « OK, donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.

Après le premier contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux, au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui, eux, étaient ravis. 

A l’approche du deuxième contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins, tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le premier test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n’était satisfait.

Quand arriva le troisième contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre. A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final.

Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal, car quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important, tandis que si l’on confisque les récompenses, plus personne ne cherche à réussir, ni n’essaie. Les choses sont aussi simples que cela.

Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses : « Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche.

Tout ce qu’un individu reçoit sans rien faire pour l’obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.

Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu’il a préalablement confisqué à d’autres. Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation.

On n’accroît pas les biens en les divisant. » Dr. Adrian Rogers, 1931.

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
28 septembre 2012 01:47

Il existe pourtant un moyen efficace de loger les plus démunis : laisser faire le marché à condition, bien sûr, de le libérer des verrous qui l’empêchent de fonctionner, notamment celui du foncier. Les états du centre du Canada et des USA fonctionnent encore ainsi : tout terrain étant par défaut constructible, sous la seule contrainte de quelques règles de bon sens (respect du voisinage et de l’environnement), les ménages les plus aisés peuvent se construire facilement les logements correspondant à leur niveau de vie, à des prix restant sages.

Résultat, les logements anciens voient leur prix diminuer, offrant aux ménages à bas revenus des toits de confort correct à des prix accessibles, et limitant le besoin d’intervention sociale de la collectivité aux seules situations d’urgence.

Parvenir à cette situation suppose de privatiser le logement social actuel. Pour être politiquement acceptable, une telle opération ne peut se faire qu’au bénéfice de ses occupants, comme dans les anciens pays de l’est. Comment ? En transformant leur loyer actuel en mensualité de remboursement des prêts contractés par les offices HLM pour construire ces logements.

 Les occupants modestes de logements en mauvais état, mal situés, ne paieront presque rien. Ils seront incités à redorer l’image de leur propriété, au bénéfice des cités difficiles. Ceux qui occupent un logement neuf très bien situé paieront plus, mais pourront toujours revendre leur bien et trouver moins cher si la mensualité excède leurs capacités. 

Se débarrasser des mauvais réflexes n’est pas facile, mais abattre le paradigme dominant du logement social est le seul moyen d’améliorer durablement et à moindre coût la situation des familles les plus mal logées. 

Vincent Bénard, Conseiller National du Parti Libéral Démocrate, développe ces idées dans un ouvrage “Logement, crise publique, remèdes privés”, disponible gratuitement en ligne.

 

Atlantico.Fr

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27 septembre 2012 01:39

RMC – 25/09/12

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17 septembre 2012 02:02

France Inter le 5/7 de Laurence Garcia 15/9/2012

______________________________________

RMC les GG 30/8/2012

Vincent Badré, professeur d’histoire-géographie, qui publie « L’histoire fabriquée ? Ce qu’on ne vous a pas dit à l’école… » (Ed. du Rocher).

Foch, Joffre ou encore… Pétain. Ces noms, vous les connaissez. Vos enfants peut-être pas. Et pour cause : ils n’apparaissent pas dans leurs manuels ! Les nouvelles éditions des livres d’histoire pour troisième et terminale sont aujourd’hui au centre de la polémique.
Orientation des programmes d’histoire : qu’est-ce qui cloche ?

Quatre manuels de cinquième sur six affirment en effet que le statut de dhimmi (protégé de l’islam) est une marque de “tolérance” (les références sont dans le livre L’histoire fabriquée?). L’ancien cours de CM1 proposé par le site “académie en ligne” affirmait explicitement que l’islam “doit son succès à sa tolérance”. Ce cours a été modifié depuis

Dans les huit manuels d’histoire de première publiés en 2011, Bécassine est le seul exemple d’engagement volontaire dans le premier conflit mondial. Les nombreux autres témoignages de soldats qui se trouvent dans ces livres parlent de leurs souffrances, mais pas de leurs raisons de se battre.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
17 septembre 2012 01:43

Racisme-anti-blanc-AffichetteSubmergé par une délinquance polymorphe, le quartier parisien de Château Rouge vient d’être classé en zone de sécurité prioritaire par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

[...] Château Rouge, 25 000 habitants, fait désormais partie des 15 zones de sécurité prioritaire (ZSP) voulues par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Celle-ci est un peu particulière puisqu’elle est la seule de Paris intra-muros. Il faut dire que, sans être un coupe-gorge, ce quartier du XVIIIe arrondissement superpose les problèmes de petite délinquance, de deal, de prostitution, et de marchands de sommeil. «Les gens n’en peuvent plus. Ce qui se passe dure et perdure, et je ne peux plus le tolérer», clame le maire, Daniel Vaillant, lui aussi ancien locataire de Beauvau.

[...] A partir de 18 heures, il est impossible de rentrer dans le square Léon sans faire allégeance aux dealers affalés à l’entrée. L’un d’eux explique que «le shit vient du 93 mais qu’il est acheté par les gens riches de Paris.» Quinze minutes passées sur le trottoir opposé révèlent effectivement l’identité de consommateurs en col blanc. «C’est hypocrite, on stigmatise encore Château Rouge en affirmant qu’il y a une mauvaise ambiance parce que des immigrés y habitent. Mais les gentils blancs des autres arrondissements sont bien contents de venir à la source. C’est eux qu’il faudrait punir pour une fois», s’égosille Memed, que ses potes présentent comme «une figure de la rue Cavé». [...]

S’il en est un que ça gêne, en revanche, c’est bien Jérôme, 39 ans, et les mèches devant les yeux :«Rentrer du restaurant le soir avec sa fille de 6 ans et voir une prostituée turluter un mec en pleine rue, moi, ça me saoule. Pour l’instant, la petite ne comprend pas mais on est obligés de lui cacher les yeux à chaque fois.

En plus, parfois, elles s’engueulent entre elles comme des folles pour des questions de territoires, de clients, ou de fric. C’est désagréable. J’espère que la ZSP changera quelque chose.» Face à l’aspect polymorphe et mouvant de la délinquance, c’est bien plus que des unités de maintien de l’ordre qu’il faudra mobiliser.

Libération

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14 septembre 2012 02:53

La part de Français ayant connu une situation de pauvreté est en hausse constante depuis 2009

En 2012, on observe à nouveau l’augmentation inexorable de la part de Français ayant déjà connu une situation de pauvreté au cours de leur vie : ils sont désormais 37% (+2 points par rapport à 2011 ; +7 points par rapport à 2009).

Cette progression se confirme également chez les jeunes : désormais 31% des moins de 35 ans déclarent avoir déjà fait l’expérience de la précarité (+1 point par rapport à 2011 et surtout +9 points par rapport à 2009).

Les Français les plus touchés à un moment de leur vie par la pauvreté restent les personnes aux revenus les plus modestes (64% des personnes dont le revenu mensuel net du foyer est actuellement de moins de 1200€), les moins diplômées (44% de celles ayant un niveau d’études inférieur au bac, contre 26% de celles qui ont un niveau d’études supérieur au bac), appartenant à des catégories socioprofessionnelles modestes (50% des employés et ouvriers). Les femmes sont également plus nombreuses à avoir déjà connu une situation de pauvreté au cours de leur vie (40% contre 33% des hommes).

 

La crainte de la pauvreté reste toujours aussi élevée

En 2012, ce sont désormais 56% des Français qui déclarent s’être déjà dit à un moment de leur vie qu’ils étaient sur le point de connaître une situation de pauvreté. Cette proportion est relativement stable par rapport à 2011 (-1 point) mais toujours supérieure à celle observée en 2010 (+3 points) et surtout par rapport à 2007 (+11 points).

Si la part de Français qui n’ont pas vu leurs craintes se réaliser reste stable, voire en léger recul (19% contre 22% en 2011 ou 23% en 2009), la part de ceux qui ont basculé dans la pauvreté continue d’augmenter (37% contre 35% en 2011 et 30% en 2009). Avec la crise, ces Français fragilisés ont ainsi basculé dans la précarité.

Le niveau d’inquiétude pour l’avenir des enfants reste lui aussi stable et très élevé : 85% des Français considèrent que les risques que leurs enfants connaissent un jour une situation de pauvreté sont plus élevés que pour leur génération (stable par rapport à 2011 et 2009). La part de ceux qui jugent qu’ils sont même « beaucoup plus élevés » progresse : les Français sont désormais 55% à le penser (+5 points par rapport à 2011 ; +1 point par rapport à 2009).

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14 septembre 2012 01:11

S

 

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, déclare au Figaro sur la Syrie :

"Compte tenu des divisions de l'opposition et des armes qui parviennent aux rebelles,le risque d'une somalisation de la Syrie existe, si jamais le régime tombait brutalement demain. Il faut tout faire pour éviter ­cette désagrégation d'un État centralisé, et son éclatement entre communautés, qui se retrancheraient dans leurs bastions pour se défendre. 

C'est pourquoi nous proposons à nos partenaires occidentaux l'organisation d'une «conférence de Taëf» entre tous les acteurs du conflit, du type de celle qui a permis la fin de la guerre civile libanaise en 1990. Cette conférence devrait réunir des représentants de l'opposition et du ré­gime, mais aussi des communautés chrétienne, alaouite, druze. [...]

En 18 mois, la crise a entraîné la destruction de quantité de villes et de villages, et des pertes humaines importantes. Si les parties continuent à augmenter leur potentiel militaire, cela les conduira vers une impasse encore plus dangereuse. Et le conflit durera encore longtemps. Car nous voyons bien comment la situation évolue sur le terrain. Les opposants engagent des offensives, l'armée parvient à les déloger, puis les rebelles reviennent plus tard dans leurs positions. Nous n'excluons pas que l'opposition ren­verse le pouvoir à Damas, et que ce pouvoir passe dans l'opposition. Ce qui n'empêchera pas la guerre civile de continuer. Les parties se déplaceront simplement géographiquement.

Le régime est encore solide. Il jouit d'un soutien important de la population. Ce soutien n'est pas motivé par l'amour des Syriens envers Bachar el-Assad, mais plutôt par la crainte de ceux qui lui succéderaient. Se pose alors la question à laquelle personne en Occident n'est capable de répondre: quel pouvoir après Assad? Et comment assurer la stabilité et la sécurité, y compris des minorités? On ne peut pas prétendre régler le ­drame syrien simplement en donnant plus d'armes aux rebelles. Quelle Syrie comptez-vous faire émerger, en offrant des armes aux extrémistes islamistes?

[...] Nous n'avons jamais dit que le maintien d'el-Assad au pouvoir était un préalable à toute négociation. Mais nous disons également que ce n'est pas aux Russes, ni aux Français, de décider du sort du président syrien."

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
12 septembre 2012 01:11

Un festival kurde rassemblant 40’000 Kurdes de toute l’Europe a dégénéré en violences samedi soir à Mannheim, dans l’ouest de l’Allemagne. Quatre-vingt policiers ont été blessés, dont un grièvement. Les heurts ont commencé lorsqu’un enfant de 14 ans a voulu entrer dans le périmètre de la fête avec un drapeau interdit.

 L’Allemagne a été choquée par la façon dont ce festival culturel a tourné à l’émeute. Le quotidien Die Welt évoque même « une orgie de violence ».

Selon le maire de Mannheim, Peter Short (SPD), cité par Die Welt, les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer que les violences ont été provoquées par quelques 500 jeunes musulmans qui étaient venus de France pour assister au festival.

Le ministre de l’Intérieur Reinhold Gall (SPD) a visité Mannheim dans la soirée et a été choqué par le spectacle. « Ce fut de la violence gratuite contre la police. Quelque chose ne va pas dans notre pays », at-il dit.

 

Incapables de l’en empêcher, les services de sécurité des organisateurs ont appelé la police qui a été agressée dès son arrivée. Les fauteurs de troubles ont alors reçu les encouragements de milliers de visiteurs de la fête. Des pierres, des bouteilles et des engins incendiaires ont été lancés sur les forces de l’ordre, appelées à intervenir par les organisateurs, et qui ont répliqué en usant de gaz lacrymogènes.

La police, dont 13 véhicules ont été endommagés au cours de ces violences, a procédé à 31 arrestations. Des couteaux et un poing américain ont été saisis.
RTS

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11 septembre 2012 01:18

Qu’elle soit amoureuse d’un Maghrébin n’est pas un souci pour les proches de Claire. Réflexions, amalgames… : ce qui ne passe pas, c’est sa religion. Témoignage. (…)

Rue 89

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9 septembre 2012 01:30

gauch educ natC’est une enquête menée par deux sociologues, Gabriel Langouet et Alain Léger, qui au milieu des années 1990 a alerté sur le fait que près de 40% des élèves français passaient à un moment ou à un autre de leur scolarité par l’enseignement privé, pointant des comportements des parents qui ne correspondaient plus à un choix idéologique mais à des stratégies. Ainsi, de nombreux parents alternent public et privé dans la scolarité de leurs enfants ou mettent certains d’entre eux dans le privé d’autres dans le public, en fonction de difficultés et de besoins différents. Pour mieux comprendre cette porosité entre les deux systèmes d’enseignement, il faut rappeler quelques spécificités de l’enseignement privé français.

D’abord ce système d’enseignement n’est pas en fait vraiment privé puisque, pour sa plus grande part, constitué de l’enseignement catholique sous contrat, largement subventionné par l’Etat, qui en particulier forme et rétribue ses enseignants. De cette manière l’enseignement privé français est d’un coût très abordable pour la plupart des familles.

Ensuite la scolarité dans tel ou tel établissement n’est pas soumis à la carte scolaire, contrairement à l’enseignement public : n’importe qui peut inscrire ses enfants dans n’importe quel établissement privé, pourvu que celui-ci l’accepte. Cette particularité est essentielle car elle permet aux établissements privés de « choisir » leurs élèves, d’autant qu’effectivement la demande est supérieure à l’offre.

C’est en même temps signaler une troisième spécificité de l’enseignement privé, à savoir l’origine sociale de ses élèves : l’enseignement privé se caractérise par la forte surreprésentation des enfants de milieu favorisé (32% des effectifs contre 19 dans le public) et la sous-représentation de ceux de milieu défavorisé (23% contre 39 dans le public).

Ajoutons que parmi les milieux favorisés ce sont les parents travaillant dans le secteur privé qui choisissent l’enseignement privé tandis que les cadres du public mettent plus volontiers leurs enfants dans l’enseignement public.

On comprend alors que beaucoup d’observateurs analysent le comportement des parents qui inscrivent leurs enfants dans l’enseignement privé comme répondant à une recherche d’entre-soi et en clair à la fuite des établissements qui accueillent des élèves des classes populaires (notamment des enfants d’origine étrangère).

Du reste l’analyse des stratégies de parents qui alternent entre public et privé le fait ressortir assez clairement : c’est à l’entrée en sixième qu’il y a le plus de fuite des élèves du public pour rejoindre le privé, élèves qui reviennent volontiers vers le public au niveau du lycée, quand l’ « écrémage » a été fait.

Les établissements privés obtiennent de meilleurs résultats que les établissements publics aux tests nationaux (notamment au bac), mais cette meilleure réussite est d’abord liée à l’origine sociale des élèves et à la faculté qu’a le privé de pouvoir « choisir » ses élèves et d’écarter éventuellement ceux qui auraient moins de chance de réussir. Les établissements publics sont en revanche tenus d’accueillir les élèves de leur secteur, quels que soient leur niveau scolaire et leur origine sociale.

Pour notamment remédier à cette difficulté, mais surtout pour permettre au plus grand nombre de choisir leur collège public, Xavier Darcos a en 2007 promulgué des mesures d’assouplissement de la carte scolaire à ce niveau. Ces mesures n’ont malheureusement pas eu l’effet escompté, puisque ce sont encore une fois les familles les plus favorisées qui s’en sont servies à leur avantage pour fuir les collèges populaires, contribuant à transformer un peu plus encore ces derniers en lieux de relégation et pénalisant les équipes pédagogiques contraintes de ne travailler qu’avec des élèves cumulant les difficultés scolaires et sociales.

Si cet ensemble de constats relativise fortement les raisons du succès du privé, il ne faudrait cependant pas négliger d’autres atouts dont il dispose et qui contribuent sans doute à son attractivité : proximité avec élèves et familles, culture d’établissement, individualisation de la relation pédagogique, adaptation à la demande, etc. autant de caractéristiques que je souligne dans mon ouvrage Où va l’éducation entre public et privé ? (De Boeck, 2011) et qui séduisent ou rassurent les familles. On ne peut nier en même temps que la plus grande homogénéité de la population accueillie dans les établissements privés contribue à favoriser par exemple la solidarité et l’esprit d’établissement. Par ailleurs les établissements privés fonctionnent dans un marché, dépendant fortement de leur clientèle, qu’ils doivent satisfaire s’ils veulent durer. C’est une forte contrainte pour les personnels qui, dans certains cas, peuvent être tenus de se mobiliser plus encore pour la réussite et le bien-être de leurs élèves dont ils dépendent en fait.

D’où viennent enfin les difficultés propres à l’enseignement public, outre ce qui a été précédemment souligné et qui tient à des avantages dont bénéficie l’enseignement privé, en termes de choix de ses élèves ? 

On peut en pointer quelques-unes : la quasi absence de projet collectif, alors même que les collèges et lycées publics sont tenus de produire un projet d’établissement, dont on sait qu’il est le plus souvent de pure forme ; l’insuffisant attachement de ses personnels à leur établissement, dépourvu d’identité propre, ce qui rejaillit aussi sur des élèves, rarement fiers d’être les élèves de tel collège ou de tel lycée ; la trop faible attention portée à l’individualité des enfants ; le peu de place fait aux parents qui de ce fait sont sans doute moins portés à soutenir l’établissement de leurs enfants ; enfin, conséquence de tout cela, un certain manque de souplesse et de capacité à adapter l’offre à la demande.

Il ne s’agit pas de dire que tous les établissements publics pâtissent de la même manière de ces défauts et il faut reconnaître à certains d’entre eux et à leurs personnels, particulièrement à ceux qui accueillent les enfants les plus en difficulté, ceux dont justement les établissements privés ne veulent pas, un dévouement tout à fait remarquable et parfois insuffisamment reconnu.

Il reste qu’une des questions que je pose dans l’ouvrage évoqué me paraît d’évidence : puisque le privé a su développer des recettes favorables à la réussite de ses élèves, pourquoi le public ne les reprendrait-il pas, chaque fois que c’est possible ? Il y a sans doute pour les établissements publics à réfléchir, en particulier sur l’attention plus grande portée à la personnalité des enfants comme à l’intégration des parents de la part des établissements privés confessionnels.

Avec plus de 2 millions d'élèves, soit 17 % des effectifs, l'enseignement privé connait de plus en plus de succès... au détriment de l'école publique, qui rencontre un grand nombre de difficultés.

source

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
9 septembre 2012 01:15

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Michel Garroté – Le dictateur syrien est l’allié de la théocratie – criminelle et intégriste – iranienne. L’opposition syrienne est – en partie – l’alliée des Frères Musulmans, une confrérie intégriste djihadiste.

Vu sous cet angle, et, vu les succès des islamistes en Tunisie, en Egypte et en Libye, la France a tort de soutenir le Conseil National Syrien. La France ferait mieux de laisser tous ces chiites et sunnites régler leurs comptes entre eux. Cela n’a aucun sens – pas même au plan humanitaire – de soutenir l’un ou l’autre camp. Des extrémistes musulmans combattent d’autres extrémistes musulmans. En quoi cela regarde-t-il la République laïque française ? Des voix commencent à se faire entendre, pour dénoncer les clans, que la France semble vouloir reconnaître et soutenir.

Ainsi, le Conseil National Syrien (CNS : organe de l’opposition) a enregistré un nouveau revers avec la démission de sa responsable des relations extérieures, Bassma Kodmani (cf. lien vers source en bas de page). “Le CNS n’était pas capable de faire face aux défis grandissants sur le terrain et n’était pas, dans ses actions, à la hauteur de ce que j’attendais”, a déclaré Bassma Kodmani. Elle a accusé certains membres de l’organisation de privilégier leurs propres intérêts personnels et partisans à ceux du CNS dans son ensemble.

Des critiques qui n’ont rien d’inédit : plusieurs autres membres du CNS, dont Haitham al-Maleh et Kamal al-Labwani, démissionnaires en février, avaient porté des accusations semblables. Le Conseil national syrien est aussi montré du doigt pour sa proximité avec les Frères musulmans et pour son manque de liens avec les manifestants anti-Assad et les rebelles présents sur le terrain en Syrie.

Certains observateurs, tel J. Landis, professeur à l’université de l’Oklahoma, voient dans cette démission une preuve supplémentaire de l’inutilité du CNS. « Plus personne ne fait attention au CNS : si le président français, François Hollande, a déclaré que Paris reconnaîtrait officiellement un gouvernement provisoire syrien, qui inclurait probablement le CNS, aucun autre chef d’Etat ne lui a emboîté le pas », déclare-t-il. Pour J. Landis, le problème principal est à lire “entre les lignes” dans les propos tenus par Bassma Kodmani : “Personne ne pense que le CNS bénéficie d’un quelconque soutien sur le terrain”.

Une enquête menée auprès de Syriens réfugiés au Liban durant le conflit semble confirmer les propos de J. Landis. Dans la liste des groupes d’opposition les plus connus des personnes interrogées, le CNS n’arrive qu’en sixième place. La majorité des sondés, interrogés entre mai et juin 2012, venait du gouvernorat de Homs, dans le nord-ouest de la Syrie. Le militant syrien Maher Esber, installé au Liban, se montre plus dur encore à l’égard du CNS. Réagissant à la démission de Bassma Kodmani, il déclare : “Evidemment, c’est un revers, mais cela fait quelque temps déjà que le CNS n’est plus rien. Il a déjà tout perdu”. Pour Maher Esber, Bassma Kodmani a démissionné parce qu’elle se sentait mise à l’écart au sein du CNS.

C’est sous la direction de Burhan Ghalioun (premier président du CNS) qu’elle avait été nommée porte-parole du Conseil et membre du Comité exécutif. Mais depuis l’arrivée à la tête du CNS d’Abdelbaset Sayda, qui a succédé à Ghalioun en juin, Bassma Kodmani a vu son rôle considérablement réduit, assure Maher Esber : “Elle a été la cible de nombreuses attaques ces derniers temps, d’où sa démission”.

Bassma Kodmani affirme que le CNS a fait son temps. Pour elle, un nouvel organe politique doit voir le jour, intégrant d’autres groupes d’opposition ainsi que l’Armée syrienne libre (ASL), appellation vague désignant l’ensemble des unités militaires rebelles. “Je suis convaincue que l’ASL est prête à passer sous l’autorité d’un organe politique et je pense que nous n’en avons pas assez fait en ce sens”, a expliqué Bassma Kodmani (cf. ci-dessous lien vers source).

http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/06/des-opposants-sans-legitimite

Michel Garroté Rédacteur en chef-

Reproduction autorisée Avec mention www.dreuz.info

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
8 septembre 2012 12:06

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
6 septembre 2012 01:49
serrer-la-ceinture

Le moral des Français est au plus bas pour une période d’après-élection présidentielle, avec 68% de personnes se disant pessimistes pour leur avenir malgré l’alternance politique, selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest France.

>> Les Français de plus en plus inquiets pour leur pouvoir d’achat

Ce chiffre approche le pic historique de pessimisme mesuré par l’institut en août 2005 (70%) dans le cadre de cette vague d’enquête créée en 1995. «C’est également la première fois que l’inquiétude est aussi vive en début de mandat présidentiel : en août 2002 et août 2007, après la réélection de Jacques Chirac et l’élection de Nicolas Sarkozy, respectivement 34% et 50% des Français se disaient inquiets pour eux et leurs enfants», relève l’Ifop.

Idées noires 

Lors de la précédente vague, début janvier, 65% des sondés se disaient pessimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants. Ils étaient 66% il y a un an. Le pessimisme n’épargne pas les sympathisants du PS, avec 58% d’idées noires. Si le pessimisme prime dans toutes les catégories de population interrogées, il touche prioritairement les Français âgés de 65 ans et plus (74%), les artisans et commerçants (70%) et les inactifs (72%), relève l’Ifop. L’optimisme a en revanche, «sensiblement» cru auprès des ouvriers (33%, +4 points depuis janvier).

A l’instar des trois vagues d’enquête précédentes, la confiance accordée par les Français au nouveau gouvernement apparaît minoritaire, sauf pour la protection de l’environnement (50%, +7 points), souligne l’institut. Quelque 45% des personnes interrogées font confiance au gouvernement concernant l’intégration des personnes issues de l’immigration (+17), 42% pour la lutte contre l’insécurité (-1) et 42% également pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion (+21).

Les Français attendent toujours le changement…dans la continuité.

Source 20Minutes Avec AFP
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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
4 septembre 2012 01:21

franceconomiemondeAmaury Watremez, contributeur sur le site Agoravox, souligne les points communs entre libéraux et libertaires qui ont finalement une vision asse proche de l’avenir de la France.

Quelle importance pour les libéraux tant que les affaires continuent ? Quelle importance pour les libertaires tant qu’ils peuvent « jouir sans entraves » ?

En 2012, l’idée même qu’un pays nommé la France ait pu exister un jour est remis en question à la fois par les libéraux et les libertaires, les uns parlent de «nominalisme», parler de France c’est désigner une entité qui n’aurait jamais existé selon eux autre part que dans les fantasmes des nationalistes et souverainistes (ils reprennent étonnamment une vieille idée médiévale), et nostalgiques de l’Ancien Régime, de l’autre, d’aucuns évoquent l’idée «trop réductrice» selon eux de la nation dans notre pays (ainsi à ce lien ce sémillant représentant des «Indignés» qui pense qu’il faut dépasser cette idée). […]

Quant aux libertaires par un autre curieux paradoxe, s’ils combattent ce qu’ils estiment être de la xénophobie, ayant abandonné depuis longtemps les symboles de la nation aux extrêmes, car cela sous-entendrait un retour aux « z-heures les plus sombres de notre Histoire » (TM°), il soutiennent par contre activement les revendications ethniques, nationalistes, religieuses, y compris les plus absurdes, sous prétexte de «diversité» et «multiculturalisme» (TM°) d’à peu près tous les autres peuples à commencer par ceux « issus de la diversité» (TM°). […]

L’Art de vivre à la française est considéré comme une survivance passéiste, qui en plus n’est même pas hygiéniquement correcte : le corps est un «capital», la convivialité des tablées en France un «truc» franchouillard, sans parler de l’art de la séduction assimilé de suite au harcèlement sexuel (Nota Bene : dont je ne nie pas l’existence par ailleurs).

Être français, ce n’est pas seulement avoir des papiers français en poche et songer que l’on peut continuer à vivre selon ses propres règles sans se soucier des règles communes, invoquer sa culture qui peut être régionale. Libéraux et libertaires adorent le régionalisme, pour des motifs a priori inverses mais qui finalement ont les mêmes conséquences, chacun replié sur sa communauté, totalement étanche aux autres. […]

Agoravox

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
4 septembre 2012 01:17

En librairie le 6 septembre/ Albin Michel, 293 p.

EXTRAITS - Ta carrière est fi-nie ! : le nouveau livre de Zoé Shepard en exclusivité.

 

 

 

 

Après le succès d'un premier roman désopilant,Absolument dé-bor-dée! Ou comment faire les 35 heures en un mois, publié en 2010 et inspiré par son quotidien de cadre A de la fonction publique territoriale, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, avait eu beaucoup d'ennuis.

La voilà pourtant qui récidive avec un tome 2, Ta carrière est fi-nie! (Albin Michel), où l'on retrouve les mêmes personnages et le même thème: une véritable vocation pour le service public, dévoyée par l'incompétence, le clientélisme et la gabegie financière qui y règnent.

Tous les maux diagnostiqués par des dizaines d'experts dans de savants rapports y sont recensés, en beaucoup plus amusant à lire et encore plus accablant pour ceux qui s'obstinent à nier le problème.

Népotisme

- Nous sommes déjà en sureffectif... Vous croyez vraiment qu'il va réussir à embaucher quelqu'un?

Je ne le crois pas, j'en suis sûre. Les doublons dans l'organigramme sont une spécialité maison. Bizarrement, lorsqu'un copain du Don (surnom donné par l'auteur au maire de la collectivité territoriale fictive qui sert de cadre à son roman, NDLR) l'appelle pour caser son rejeton, un brillant élément couvert de diplômes - si tant est que le cinquante mètres nage libre un verre de Ricard à la main soit considéré comme un diplôme -, il est rare que ledit rejeton se retrouve au bas de la grille indiciaire.

En règle générale, comme touché par la grâce administrative, il se pose directement au grade de chargé de mission - pour celui qui a triplé sans l'avoir son BEP - et à celui de directeur pour tous les autres.

Le problème est que la plupart des tâches administratives, pour être accomplies, requièrent malgré tout une certaine compétence. Il faut donc embaucher une autre personne. Sa mission? S'acquitter du boulot que la première est incapable de faire.

Par conséquent, notre organigramme ressemble à s'y méprendre à une armée mexicaine décadente, sorte de pyramide inversée sur la tête.

Les jours où je veux vraiment voir la vie du bon côté, je me dis que placer deux agents pour un unique poste permet de réduire significativement le chômage. Le reste du temps, voir un tel gâchis des deniers publics me navre.

- Attendez, m'interrompt The Gentleman (directeur des relations internationales de la mairie, NDLR). Sous chaque poste, il n'y a qu'un nom. Votre théorie ne tient pas!

J'étale l'organigramme devant lui et commence à pointer l'incroyable enchevêtrement de grades des dirigeants de la mairie: chef de service, directeur adjoint - à ne pas confondre avec sous-directeur qui vient juste au-dessus -, directeur, directeur principal, directeur de pôle, directeur général adjoint et, au sommet, directeur général des services et secrétaire général.

- Directeur général des services et secrétaire général? Mais c'est impossible! remarque The Gentleman.

Ce serait mal connaître notre belle mairie. Il y a quelques années, les instituteurs sont devenus professeurs des écoles et les secrétaires généraux de mairie, directeurs généraux des services. Personne n'imaginerait une classe où l'enseignement serait assuré par un professeur des écoles et un instituteur.

Eh bien nous, nous cumulons un directeur général des services et une secrétaire générale. Qui occasionnellement couchent ensemble. Mais qui ne font qu'assez rarement ce pour quoi ils sont (bien) payés.

Marchés publics

- Très bien, annonce-t-il sèchement. Mais on délègue la logistique au cabinet Lambron. De toute évidence, vous êtes incapables de gérer correctement ce dossier. Refilez-leur 100.000 euros et on verra ensuite. Les agents de la mairie n'étant pas capables de faire grand-chose par eux-mêmes, ils ont pris l'habitude de transmettre à des organismes extérieurs, qu'ils arrosent de subventions, leurs maigres tâches.

- 100.000 euros? intervient The Gentleman. Monsieur Baudet, vous ne trouvez pas que c'est très cher payé?

- Moui, non, j'en sais rien. De toute façon, moi, l'économie, j'y comprends rien, avoue Simplet (M. Baudet, dit Simplet, supérieur hiérarchique direct de Zoé Shepard, NDLR).

(...)

De toute façon, une subvention est une allocation sans contrepartie. Si nous leur demandons de travailler pour nous, il faut passer un marché public, sinon les règles de la concurrence seront faussées.

Simplet soupire, en me regardant d'un sale œil:

- Trop long, trop compliqué.

- Possible, mais il est impossible de faire autrement. Nous ne pouvons attribuer de subvention que si l'initiative du projet vient de l'organisme bénéficiaire et que nous n'en attendons aucune contrepartie directe.

- N'essaie pas de nous embrouiller avec tes mots qui ne veulent rien dire, grogne Fred (Fred Mayer, député et premier adjoint du maire, NDLR).

Je tente de traduire:

- Si on demande à quelqu'un de faire quelque chose de précis pour nous, on ne peut pas passer par une subvention.

Mon élu commence à montrer des signes d'énervement de plus en plus manifestes et contracte la mâchoire de manière inquiétante.

- Je me doute bien qu'attribuer une subvention est, dans ce cas..., commence Simplet avant de s'arrêter net et d'indiquer: Je ne trouve pas l'expression consacrée.

- Illégal.

(...)

- Zoé, tes codes, tes seuils, tes critères, je m'en cogne. Je veux que ce soit eux qui s'occupent de la logistique. Débrouille-toi avec tes bidules, je veux qu'ils soient payés avant la fin du mois, sans faute!

- C'est juridiquement impossible. En France tout au moins.

- D'habitude, quand on a quelque chose à leur faire faire, ils nous envoient les factures, on paye et basta, proteste Fred.

- Hors marché?!

- Bon, ça suffit, Zoé, coupe Simplet. Tu les vois d'urgence et tu me règles ça, c'est clair?

Illégalement limpide.

Démagogie

- Monsieur le maire, bonjour, nous n'avons que peu de temps, donc je vais entrer directement dans le vif du sujet, commence le journaliste. L'audit commandé par l'opposition a révélé que le chiffre de l'absentéisme s'élevait à 21.000 jours par an, soit l'équivalent de 90 emplois à l'année. Avez-vous une explication à ce chiffre?

Devant nous, Fred hausse les épaules. A ses heures perdues, notre premier adjoint est aussi député, alors ce ne sont pas trente jours annuels d'absence par personne qui vont lui faire peur.

Le Don commence à ouvrir convulsivement la bouche comme une truite hors de l'eau, probablement pour amorcer la pompe du génie rhétorique.

- J'ai entièrement confiance en mes agents, bredouille-t- il. Je les remercie du travail qu'ils mènent, chaque jour, au service de nos concitoyens et de notre belle ville.

- C'est à ça qu'on reconnaît un grand élu, me chuchote Alix (bras droit de M. Baudet, NDLR) à l'oreille.

- Son aveuglement sans limites?

Elle me foudroie du regard.

- Le fait qu'il réfléchisse longuement avant de répondre et qu'il soutienne ses agents, rétorque-t-elle pendant que Simplet opine gravement du bonnet.

- Il me fait de plus en plus penser à François Mitterrand, ajoute-t-elle d'un air rêveur. Fini à l'huile de foie de morue, alors.

- Je travaille en équipe avec des personnes de valeur, se croit obligé de rajouter le Don.

La brochette de personnes de valeur n'a pas le temps de se rengorger que le journaliste passe à l'attaque:

- Vous avez à plusieurs reprises indiqué que vous vous considériez comme un maire soucieux de l'écologie. Il est prouvé que pour réussir un transfert modal de la route sur le rail, la taxe poids lourds est une solution efficace. Pensez-vous que ce soit suffisant?

Je crois qu'il y a comme un léger souci d'interprétation des déclarations du Don. Lorsqu'il se proclame «soucieux de l'écologie», cela signifie simplement qu'il demande à sa femme de ménage de trier ses ordures et, parfois, quand il y pense, il ferme l'eau du robinet en se brossant les dents. Mais en déduire qu'il a une opinion sur le fond me semble relever de l'imagination la plus fertile.

Gaspillages

Notre élu arrive et balance un dossier par terre.

- Où en est ma maison SECS? Je viens de voir Becker qui m'a dit que rien n'avait été prévu au budget! Tu te fous de moi?

Depuis que je le côtoie, Fred initie chaque mois un projet aussi foireux qu'onéreux. Heureusement pour le contribuable, la force de travail de ce radar à projets stériles frôle le zéro absolu: il ne prend jamais la peine de vérifier si les services mettent ou non son «superplan» à exécution. Jusqu'à aujourd'hui.

- J'en parle depuis novembre, j'ai spécifiquement indiqué que je voulais l'inaugurer en janvier. Nous sommes le 5 février et rien n'a été fait! C'est à se demander pourquoi on te paye! développe-t-il, passablement irrité.

- Monsieur Mayer, je vous ai rendu début décembre une note indiquant que mettre l'annexe aux normes HQE * serait très coûteux. Je vous avais proposé de mettre en place une exposition sur les actions de la Direction de l'environnement de la mairie qui, dans un premier temps, pourrait être intéressante.

- Et la revoilà avec son obsession du chiffre et ses demi-mesures! Tu couches avec Becker ou quoi? Parce que vous iriez bien ensemble avec vos budgets et autres fadaises. C'est aussi et surtout pour les citoyens que je fais ça! Nous avons de l'argent, merde!

La ville n'est pas surendettée. Non. Ça, c'est pour les esprits chagrins, ces êtres sans envergure intellectuelle comme moi qui pensent que, hors des chiffres, point de salut. Passé à la moulinette de Fred, le budget indique simplement que la ville va devoir faire face à de nouveaux challenges.

Sentant ma réticence, Fred ajoute:

- Je te préviens, Zoé, tu me mets ça en place rapidement. Et puisque tu n'es qu'une incapable, tu vas bosser avec la nouvelle de la com. Je veux que ce projet suscite l'intérêt du public! Il faut frapper fort!

- En admettant qu'on remette l'annexe aux normes, concrètement, vous n'avez jamais précisé ce que vous vouliez faire dans votre maison solidaire et écologique.

- Je veux l'inaugurer!

- Mais inaugurer quoi exactement?

- On verra plus tard, mais je veux que mon œuvre soit exemplaire. Elle devra être internationalement reconnue comme ce qu'il se fait de mieux en matière d'écologie solidaire, c'est tout! Et sociale, j'oubliais! Et concentre-toi sur l'inauguration. Très important, l'inauguration!

Si, un jour, on cherche à comprendre les rouages du mécanisme d'équarrissage par lesquels de jeunes fonctionnaires ultramotivés finissent écoeurés, il faudra parler du choc des cultures entre des agents qui voudraient parfois faire quelque chose de concret et des élus qui ne rêvent que de bâtir de vastes usines à gaz d'où rien ne sort jamais.

Si, un jour, on cherche à comprendre les rouages du mécanisme d’équarrissage par lesquels de jeunes fonctionnaires ultramotivés finissent écoeurés, il faudra parler du choc des cultures entre des agents qui voudraient parfois faire quelque chose de concret et des élus qui ne rêvent que de bâtir de vastes usines à gaz d’où rien ne sort jamais.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 septembre 2012 12:19

http://img692.imageshack.us/img692/7822/4187u.jpg

Dans l’ombre de la révolution syrienne, des dizaines de Français chercheraient à se former au jihad dans des camps secrets. « Ils reçoivent une formation d’infanterie légère. Pour une action terroriste dans le but de semer le trouble en banlieue, c’est largement suffisant », racontent les spécialistes.

 

C’est l’un des dommages collatéraux de la révolution syrienne qui inquiète les organisations anti-terroristes françaises : et si la Syrie attirait de jeunes Français motivés par le jihad, la guerre sainte ?

Ils seraient déjà quelques dizaines à chercher à entrer sur le territoire syrien ou déjà à se battre dans le pays.

« N’importe quel français peut se rendre en Tunisie, en Algérie ou en Egypte avec un visa touristique. Une fois sur place, il y a des réseaux organisés qu’ils rencontrent dans les mosquées pour qu’ils puissent rejoindre les réseaux combattants via la Jordanie, le Liban, ou passer directement par la frontière turque », raconte Eric Denécé, le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). « Ils reçoivent une formation basique d’infanterie légère.

Pour une action terroriste urbaine dans le but de semer le trouble en banlieue, c’est largement suffisant, même si ça n’en fait pas des professionnels de l’action clandestine ».

La première question est de savoir qui sont vraiment ces combattants sur place : « Est-ce qu’ils partent d’abord pour lutter contre le régime de Bachar Al-Assad, ou au contraire ne vont-ils là-bas que pour recevoir un entrainement avec l’arrière-pensée de revenir en France et créer de nouvelles cellules terroristes, s’interroge-t-il.

C’est un peu le cas de l’affaire Mohamed Merah qui avait été lui-même dans des camps à l’étranger et considéré comme non dangereux à son retour, donc ce n’est pas une science exacte ».

Selon Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen Orient, de jeunes jihadistes français auraient déjà été arrêtés au Liban.

« Ce ne sont pas des choses qu’on ébruite, explique-t-il,car la France soutient l’opposition syrienne, alors si en plus on a des gens du pédigrée de Merah qui vont se battre en Syrie avec l’opposition, ça fait le plus mauvais effet ». (…)

RMC

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
3 septembre 2012 01:18

RMC les GG 30/8/2012

Vincent Badré, professeur d’histoire-géographie, qui publie « L’histoire fabriquée ? Ce qu’on ne vous a pas dit à l’école… » (Ed. du Rocher).

Foch, Joffre ou encore… Pétain. Ces noms, vous les connaissez. Vos enfants peut-être pas. Et pour cause : ils n’apparaissent pas dans leurs manuels ! Les nouvelles éditions des livres d’histoire pour troisième et terminale sont aujourd’hui au centre de la polémique.
Orientation des programmes d’histoire : qu’est-ce qui cloche ?

C

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
1 septembre 2012 01:31

La Caisse d’Allocations Familiales stigmatise les Blancs à propos des fraudes massives qu’elle subit.

Or, tout le monde sait bien d’où viennent ces fraudes :


Un lundi matin 9h à la CAF de Saint Ouen

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 août 2012 02:46

Alors que des pans entiers de notre histoire disparaissent des manuels scolaires, le rappeur islamiste Médine fait son entrée dans les livres des éditions Nathan. C’est bien évidemment une action de propagande dont la gauche post-moderne est coutumière. L’objectif est multiple:

- Se donner bonne conscience en matière de diversité.

- Affirmer un relativisme culturel de bon aloi en ces temps de décivilisation galopante

- Lutter idéologique contre le caractère patriotique et gaulois de l’enseignement en Histoire.
- Manipuler des faits historiques afin d’imposer ou simplement accompagner une vision culpabilisante de la mémoire et de l’Histoire française.

Comme dans d’autres secteurs de la société française, la gauche bénéficie d’un pouvoir quasi dictatorial au sein de l’éducation nationale. Et elle s’en sert depuis trente ans pour mener une véritable bataille orwellienne contre la vérité politique, sociale, et scientifique de ce pays.
On peut regretter que Sarkosy n’ait pas eu le courage de mettre fin à l’omnipotence anesthésiante de de tous ces idéologues qui gangrènent les corps intermédiaires, et fragilisent la démocratie.

Caroline Alamachère de riposte laïque nous présente le pédigrée du « Jacques Prévert » musulman de la gauche islamophile.
Et elle s’inquiète de voir comment les manuels scolaires de nos enfants font l’objet d’une véritable opération de propagande.


Les manuels d’Histoire de France se vident des illustres personnages qui, populaires ou détestés, n’en ont pas moins fait de notre pays un phare pour le monde. Exit Napoléon, Louis XIV et autre Charles Martel, grâce aux éditions Nathan nos riches racines communes connaissent aujourd’hui un nouvel anti désherbant aussi puissant et efficace que le mortel Roundup sur vos courges : le rappeur Médine.

Barbu islamiste qui appose des minarets sur ses pochettes de disques, admirateur assumé du Frère Tariq Ramadan, fervent fidèle du rassemblement annuel de l’UOIF (mais dans un but purement commercial, bien sûr), et accessoirement promoteur des idées de Mohamed Merah, Médine Zaouiche n’est pas peu fier de voir désormais sa tête et son nom entrer dans les manuels scolaires pour avoir fait une chanson intitulée « 17 octobre 1961 » : « Je m’inspire des livres pour écrire… désormais c’est l’inverse, ce sont les livres qui s’inspirent de nous… content de faire du rap qualifié de « trop scolaire » ! ».

En mars dernier il avait été invité pour faire du prosélytisme islamique dans un collège de Châtellerault où les élèves s’étaient plaints de ses diatribes ouvertement favorables au tueur de Toulouse. Bien entendu, sa venue avait été soigneusement parrainée par les inébranlables promoteurs de la charia, les trucideurs de la Nation, de l’Occident et finalement de la démocratie, à savoir le Secours Islamique, Salam News et Terra Eco, mais également par les nettoyeurs de jeunes cerveaux formatés au plus tôt à la pensée unique plutôt qu’à l’apprentissage de leurs propres réflexions, à savoir la FSU et le Ministère de l’Education Nationale.

Devenu musulman pratiquant à 14 ans, Médine justifie son intérêt pour le dogme mahométan par une quête « d’identité » (tiens donc…), mais aussi par le désir de retrouver « ses racines ». Racines ?! Oh le vilain mot !

Or, maintenant que le rappeur au mono-sourcil a trouvé son identité et ses racines intouchables et bobos-compatibles en raison de leur exotisme, il a pour mission divino-mondialiste de détruire les nôtres avec l’encouragement très appuyé de nos instances orwello-éducatives. Car il est bien entendu et établi que nos racines stupidement françaises n’ont pas la même valeur aux yeux des bien-pensants que les racines tellement plus précieuses, puisque plus lointaines, des autres peuples.

Ainsi donc, les éditions Nathan ont ouvert leurs pages éducatives à un rappeur islamiste au seul prétexte qu’il a écrit une chanson sur les évènements dramatiques du 17 octobre 1961, évènements qui faisaient suite à la mort de 22 policiers tombés sous les balles du FLN, lequel multipliait les attentats en métropole, ce qui donna lieu à un couvre-feu.

Ce jour-là quelques dizaines de personnes tout au plus ont été tuées dans des manifestations. Or, si certains décès restent certes imputables à la police, les morts sont majoritairement des victimes du FLN (1). Pour preuve les malheureux égorgés abandonnés dans les rues, une méthode d’assassinat réputée pour être traditionnellement utilisée de l’autre côté de la Méditerranée.

En octobre dernier, à l’occasion de la commémoration de ces tueries, le site du parti de l’In-nocence apportait deux témoignages détonants dans le paysage politiquement correct (2) :

 

« Le déferlement de falsifications à laquelle nous assistons à l’occasion de ce sinistre anniversaire est incroyable. Du Monde à Mediapart en passant par Télérama et Le Nouvel Observateur, on se surpasse dans le mensonge. Pas un mot sur le travail scientifique de Jean-Paul Brunet, 

  Police contre FLN, réalisé grâce à Jean-Pierre Chevènement, paru il y a quelques années chez Flammarion, qui évoque une vingtaine de morts suite à la répression policière ;

pas un mot sur le contexte qui voyait à l’époque des dizaines de gardiens de la paix tomber sous les balles du FLN à Paris ;

pas un mot sur les milliers d’Algériens assassinés dans la région parisienne par l’organisation spéciale (OS) du FLN soit parce qu’ils appartenaient au MNA ; qu’ils refusaient de payer l’impôt révolutionnaire ; qu’ils soutenaient la France ; qu’ils buvaient de l’alcool ou vivaient avec des Françaises.

Pas un mot sur ces dizaines de cadavres poignardés, égorgés, torturés, retrouvés dans la Seine tout au long de l’année 1961 et jetés au fil du courant par les hommes demain de la Wilaya 1. Oui ici on noie les Algériens mais en la matière les plus zélés n’étaient pas ceux qu’on croie.

Pas un mot sur les menaces de mort du FLN pour obliger une partie des Algériens à manifester ; pas un mot sur le fait que pendant que leurs congénères tombaient sous les matraques de la police, les chefs étaient bien planqués à l’arrière et négociaient cyniquement avec le gouvernement les modalités de l’indépendance ».

« la mort de ces trente et un Algériens a été automatiquement attribuée à la police sans qu’il y ait aucune certitude absolue qu’ils aient tous été tués par elle, loin de là. Certains cadavres portaient la blessure de l’égorgement ! De plus, il ne s’agissait  pas  de meurtres prémédités avec chasse à l’homme, autrement dit de « ratonnades ». Ces hommes ont été vraisemblablement tués quand la manifestation « pacifique » a dégénéré en échauffourées qui ont obligé les policiers à faire usage de leurs armes pour se dégager.

Qu’ils l’aient fait sans modération, peut-être. Il est à noter toutefois qu’aucune femme ni enfant n’ont été tués. Pourtant, selon l’habitude bien connue des Arabes musulmans et de leur sens très particulier de l’honneur, ils avaient été placés en tête du cortège dans l’espoir qu’il y aurait des morts parmi eux. Les Algériens auraient pu ainsi jouer, comme ils savent si bien le faire, les victimes  et prendre le monde à témoin de la répression coloniale aveugle qu’ils subissaient ».

Malgré les voix remettant un peu d’ordre dans les faits, comme par exemple encore sur ce site de Pieds-Noirs, le mensonge d’Etat, cette propagande bien rôdée et bien apprise sur ces tristes évènements, continue d’avoir l’aval institutionnel jusqu’à l’indigestion.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 août 2012 01:30

Les-retraites-pauvres--un--rempart-contre-l-extreme-dr.jpgPour Serge Guérin, sociologue, professeur à l’ESG-Management school, et Christophe Guilluy, géographe, directeur du bureau d’études MAPS, il faut agir rapidement pour que les «retraités» pauvres » continuent d’être un rempart contre le Front National.

C’est bien l’aggravation du délitement social et du sentiment d’abandon qui se joue dans les deux ans à venir et qui, si rien n’est fait, sera source de troubles et de révoltes sur lesquels le FN ou son avatar pourra surfer.

Les retraités représentent le tiers des ménages en France. Près de 65 % d’entre eux sont issus des milieux populaires (anciens ouvriers, employés ou agriculteurs). Auxquels il faudrait ajouter une partie d’anciens travailleurs indépendants, commerçants, petits entrepreneurs ou artisans. Ce sont les «retraités populaires». Une catégorie oubliée dont la situation géographique, sociale et culturelle est identique à celle de l’ensemble des milieux populaires.

Comme leurs cadets des classes populaires, ces retraités vivent dans une relative «fragilité sociale». Cela se traduit d’abord en termes de pouvoir d’achat. En effet, contrairement aux idées reçues, pour l’essentiel, ces ménages disposent de revenus modestes, voire très faibles : la retraite médiane se situe autour de 1 100 euros par mois. […]

Ainsi, au regard de la dynamique démographique de cette catégorie, associée à la hausse de la précarité des retraités, le risque d’une montée sensible du vote FN devient de plus en plus probable.Pour une large part, les retraités populaires tiennent les clés des résultats électoraux futurs.[…]

Le Monde

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Société
31 août 2012 01:00

Foch--Joffre--Petain-Les-manuels-d-histoire-oublient-les.jpgMais où sont passés les héros de la Grande Guerre ? Pas de trace de Foch, Joffre, voire du rôle du maréchal Pétain, vainqueur de Verdun, dans les nouveaux manuels d’histoire de troisième… En revanche, plusieurs d’entre eux développent sur deux pages pleines le génocide arménien de 1917, l’œuvre du peintre expressionniste allemand Otto Dix ou encore la bataille de Verdun, mais sans citer le maréchal Pétain.

Des choix éditoriaux qui ne sont pas du goût d’Hubert Tison, secrétaire général de l’Association des professeurs d’histoire-géographie. «Dans plusieurs manuels, Philippe Pétain n’apparaît que dans le chapitre sur la Seconde Guerre mondiale.

Comment comprendre son arrivée au pouvoir sans avoir évoqué le héros de la Première Guerre mondiale ?», lance-t-il. Il y a mieux: chez Hachette, aucun général français n’est cité mais dans le chapitre sur Verdun, c’est celui du général allemand von Falkenhayn qui seul apparaît. Un choix surprenant… Chez Belin, l’armistice de Rethondes est signalé, quand à apprendre que c’est le maréchal Foch qui l’a signé… […]

Le Figaro

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