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david MIEGE
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12 août 2012 01:35

L’adoption en droit français du “Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance”, qui comprend une “règle d’or” limitant les déficits publics, peut se faire sans réformer de la Constitution, selon le Conseil constitutionnel.

 

L’adoption en droit français du “Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance” , qui comprend une “règle d’or*” limitant sévèrement les déficits publics, peut se faire sans réformer de la Constitution, a décidé jeudi le Conseil constitutionnel.


Les “Sages” suivent ainsi l’avis de François Hollande, qui ne jugeait pas cette réforme indispensable, et lui ôtent une épine du pied, la gauche étant divisée sur ce dossier comme lors du “non” à la Constitution européenne de 2005. Le Conseil constitutionnel a également validé le projet de loi rectificatif pour le budget 2012, dont plusieurs points étaient contestés par l’opposition de droite.

Le “Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance” (TSCG) adopté fin juin oblige les Etats membres signataires à plafonner leur déficit structurel à 0,5% du PIB sous peine de sanctions et un Etat en déficit excessif devra fournir un plan de réformes structurelles soumis à approbation du Conseil européen.

Une révision constitutionnelle aurait nécessité un vote à la majorité des trois cinquièmes du Parlement réuni en Congrès, ce qui aurait impliqué l’appui d’une partie de l’opposition de droite, des députés de gauche ayant annoncé qu’ils ne voteraient pas un texte qui impose selon eux une austérité sans fin.

Le gouvernement s’était par avance engagé à inscrire la “règle d’or” budgétaire dans une loi organique et le traité européen sera ratifié par l’Assemblée et le Sénat. Le “paquet européen” devrait être soumis au Parlement durant la dernière semaine de septembre au cours d’une nouvelle session extraordinaire du Parlement.

L’AGEFI

rappelez-vousLe PS à refusé en 2011 de voter la règle d’or...

aujourd'hui, l gauche vote la règle d'or !
De plus, Il est extrêmement surprenant que le Conseil constitutionnel ait jugé constitutionnel le Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Ce traité transfère une large partie de la souveraineté budgétaire de la France à des autorités non élues, et prévoit un système absurde de sanctions financières.

Règle d’or budgétaire = encadrer le budget de la France


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
12 août 2012 01:30

essence.jpgComme vous le savez, notre Président de la République ne sait pas pourquoi l’essence et le fuel sont chers! Afin de l’éclairer, il a demandé à la 175ième commission  »bidule » de lui remettre un rapport dans les plus brefs délais. En fonction du contenu de ce rapport, il jugera des mesure des mesures à prendre. Que les Français soient rassurés, « .. nous agirons dans leur intérêt avec comme préoccupation leur pouvoir d’achat »

Le Rapport? Avant même qu’il soit rendu, nous l’avons lu! Avant même que les mesures soient décidées, nous les connaissons, ce sont toujours les mêmes:

                      

Pour ceux qui n’ont pas d’humour et qui croient que Konk (merci à lui) exagère, voici le graphique authentique tel que diffusé sur le site de l’Union Française des Industries Pétrolières:

Vous voyez, il n’y a rien d’exagéré… Et vous savez quoi? Notre gouvernement, plutôt que d’envisager de mordre sur les 50% de taxes qui font le prix d’un litre d’essence, va nous annoncer qu’il va prendre des mesures exigeant des distributeurs une « plus juste » solidarité. (Taxation « spéciale » des compagnies de distribution, blocage des prix, etc…)

Pourtant, c’est un ministre socialiste qui avait eu une idée qui permettait d’amortir le choc des sauts de cours des produits pétroliers. La « TIPP flottante ». Schématiquement, la valeur relative de la TIPP s’ajustait en fonction des cours du brut, de manière à assurer à l’Etat un montant de recettes conforme aux prévisions budgétaires (avec un ‘ti chouia en plus) sans en amplifier de manière exagérée le prix de vente à la pompe. En effet, avec le système fiscal français, toute augmentation du cours du pétrole est instantanément doublé à la pompe. Avec sa TIPP flottante, le camarade Fabius, car c’est de lui qu’il s’agit, amortissait cette augmentation en limitant les effets amplificateurs de la fiscalité.

Mais je parle d’un temps où certains socialistes n’étaient pas encore « normaux »….. Aujourd’hui, donc, on « confie une étude à une commission qui rendra son rapport…. »

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
11 août 2012 01:35

feuille-d-impots.jpgC’est bientôt la rentrée, les feuilles mortes, euh non, les feuilles pas mortes du tout de l’administration fiscale arrivent dans vos boîtes…..

Si vous faites partie de la moitié des Français qui bénéficient de la plus grosse niche fiscale, à savoir l’exonération d’IRPP, vous recevrez votre avis de non imposition dans le courant de ce mois.

Par contre, si vous êtes imposable, deux cas de figure:

  • Soit, gestionnaire averti, vous n’êtes pas mensualisé et vous allez recevoir votre avis ces jours-ci (il est peut être déjà dans les tuyaux). N’oubliez pas que vous devez avoir réglé le solde de votre impôt pour le 17 septembre au plus tard (ou le 22 si vous payez en ligne, cf plus bas).
  • Soit, précautionneux, vous avez préféré vous faire mensualiser et dans ce cas vous recevrez votre avis fin août ou durant la première quinzaine de septembre.

En plus des traditionnels paiements par chèque, par prélèvement (qu’il soit mensuel ou à échéance), l’administration met à votre disposition désormais le paiement direct en ligne sur le site www.impots.gouv.fr . Ce paiement en ligne permet de bénéficier d’un délai supplémentaire de cinq jours (d’où la date du 22 septembre évoquée plus haut).

Toujours plus haut, toujours plus fort, à condition de NE PAS être mensualisé, ni prélevé à l’échéance et à condition (et oui, c’est l’administration française, tout de même…) que vous ayez déjà payé en ligne un de vos impôts au cours des deux dernières années, vous pouvez désormais payer votre impôt sur le revenu par smartphone en téléchargeant l’application sur www.impots.gouv.fr!

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
10 août 2012 03:50

Encore un article sur la prime « Montebourg »? Oui, car de nouveaux évènements font de plus en plus craindre à sa parfaite inutilité…

La jolie prime à l’achat d’une voiture électrique que nous a concocté le gouvernement… Tout pour l’électrique. Rappelez vous la manière fallacieuse dont la mesure vous a été présentée par la grande presse: Il s’agissait de la réponse du gouvernement, et plus précisément de son ministre du « redressement productif » aux licenciements de PSA. Rappelez vous, cette prime devait favoriser les voitures françaises car, nous disait on, la technologie française était avancée sur le sujet. Certes, nous avons déjà évoqué la Blue Car, conçue en Bretagne et dont les exemplaires qui circulent en « Autolib’  » à Paris arborent fièrement le Gwenn a du et le N° 29 de leur département de naissance, mais qu’en est il de ce pauvre PSA que cette prime devait sauver ?

Et bien, au détour d’une information économique, voici ce que nous apprenons: Un communiqué officiel de la société Mitsubishi, faisant réponse à une rumeur parue dans un journal économique japonais, déclare que le constructeur nippon « interrompt momentanément l’approvisionnement de PSA en voitures électriques « , car « PSA doit ajuster ses stocks « . Ajuster ses stocks? En bobolangue ça veut dire « fiasco », ça, non ? Interrogée, une porte parole du groupe nous sert un superbe coup de langue de bois: « Le marché de l’électrique est difficile. il y a un ralentissement des niveaux de ventes« .

Bon, voyons ça de près. Tout d’abord, qu’est que c’est que cette histoire de voitures électriques « livrées » par Mitsubishi ? C’est là que nous apprenons que les Peugeot Ion et Citroën C Zéro, les voitures électriques « premier prix » de PSA, celles qui devaient séduire « Monsieur ou Madame tout-le-monde » grâce à la super prime du super ministre du super redressement productif ne sont en fait que des clones du Mitsubishi i-Miev, conçues et 100% fabriquées…… au Japon!!! Ainsi donc cette prime devait subventionner les importations en provenance du Japon, exactement comme la précédente avait favorisé celles de Roumanie ou de Turquie. De l’art de « désespérer Aulnay »….

Mais si les alliés nippons de PSA ne livrent plus, c’est, apparemment, parce que les ventes s’effondrent. Qu’en est il vraiment ? Et c’est là que nous apprenons que PSA a immatriculé……. 150 Ion électriques sur les six premiers mois de l’année en France, et 390 C Zéro, soit à peine 0,04% du marché français de l’automobile sur la période!

Un fiasco. Pour mémoire, les objectifs de ventes fixés initialement étaient de 7.000 ventes en 2011 et 18.000 ventes pour 2012 en Europe et ce ne sont certainement pas les 150 voitures de plus que PSA avait vendues l’an passé à la même époque qui changent fondamentalement le problème. Surtout que, lorsqu’on connait les Français et leur sens inné de la chasse à la prime, il est à peu près certain que les 150 voitures qui manquent attendaient tranquillement que la prime soit votée et mise en application. Le « retard » eut été rattrapé en peu de temps. Non, c’est un problème plus profond.

Qui peut croire qu’une chaîne de montage pour 1000 voitures par an soit rentable ? Mitsubishi fait simplement les comptes et arrête les frais. (Ce qui, au passage, montre toute la confiance que le constructeur japonais a dans l’efficacité de la prime « Montebourg »…) Un coup dur pour PSA qui n’a plus de petite voiture d’entrée de gamme à propulsion électrique  à proposer!

2012 restera certainement dans l’histoire du groupe comme un bide fianancier. Et elle n’est pas finie!

Nous apprenions, lundi dernier 06 Août 2012, que General Motors, désormais deuxième actionnaire de PSA avec 7% du capital, envisageait de déprécier dans son bilan la valeur de sa participation dans le groupe français. En soi, cela n’a pas de conséquence majeure. En soi. Par contre, sur le plan et du symbole et du message, bonjour la confiance en l’avenir! Si GM décide de déprécier la valeur de son actif chez PSA, cela veut clairement dire qu’il ne s’attend pas à ce que celui-ci ne remonte de si tôt, donc, qu’il analyse la situation de PSA comme durablement difficile (et paf pour Super Montebourg dont la sagacité dans l’analyse de la situation de PSA semble prise en défaut…).

Cette alliance de PSA avec GM ressemble de plus en plus au baiser de Judas. Après avoir indisposé le partenaire technologique de PSA, Mitsubishi, qui, outre les voitures électriques a aussi apporté les 4X4, avec qui PSA a construit une usine en Russie, l’entrée de GM au capital est aussi à l’origine du désengagement de PSA d’Iran, avec les conséquences que l’on sait… Que GM a-t-elle apporté en échange? Rien.

Voici qu’aujourd’hui, dans la tempête, le partenaire américain lance un message négatif aux marchés… et n’apporte aucune solution au constructeur français. Mieux, alors qu’il n’en était pas question, que cela n’avait jamais été évoqué, le directeur financier de GM, Dan Ammann, se croit obligé d’ajouter auprès des analystes qu’il n’a pas l’intention d’investir d’argent frais dans PSA…  A croire que l’objectif de cette entrée dans le capital de l’ex N°1 mondial n’est pas la coopération, mais l’affaiblissement de l’intérieur… histoire ensuite de prendre la maîtrise à moindre coût.

Si erreur stratégique il y a chez PSA, elle semble de plus en plus se situer à ce niveau. La prime « Montebourg » suffira-t-elle à aider PSA à se sortir de ce bourbier?

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
10 août 2012 02:21

commission-europeenne-bruxellesLa Banque de France (BdF) s'attend à un recul de O,1% du produit intérieur brut (PIB) français au troisième trimestre 2012 qui signifierait l'entrée du pays en récession, selon une première estimation publiée mercredi dans son enquête mensuelle de conjoncture .

 

La Banque de France (BdF) s'attend à un recul de O,1% du produit intérieur brut (PIB) français au troisième trimestre 2012 qui signifierait l'entrée du pays en récession, selon une première estimation publiée mercredi dans son enquête mensuelle de conjoncture .

Début juillet, la Banque de France avait déjà confirmé s'attendre également à un recul de 0,1% du PIB français au deuxième trimestre.

Si ces prévisions se réalisaient, l'économie française connaîtrait une nouvelle récession avec deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Cette contraction de l'économie française serait la première depuis que la France est sortie de la récession au printemps 2009.

Au premier trimestre de cette année, l'économie française a enregistré une croissance nulle.

Le gouvernement a abaissé ses prévisions début juillet, ramenant son estimation à une croissance du PIB de 0,3% en 2012 et à environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7% attendus auparavant.

Le 1er août, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a admis qu'il demeurait "inquiet" pour les chiffres de la croissance mais n'envisageait pas d'abaisser une nouvelle fois sa prévision pour 2012.

source AFP

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
9 août 2012 03:04

Qui fraude, qui est susceptible d’en être victime… Retour sur une enquête révélée par l’Urssaf, la première du genre, qui donne un aperçu assez précis du travail dissimulé en France.

 

Lire la suite sur Libération

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
8 août 2012 02:34

La création de banques corporates se généralise, shell retire ses billes des banques européennes,

Un orage serait il en train de chauffer?

L’information est tombée aujourd’hui, 06 Août 2012, dans « The Times ».   Shell est en train de retirer 15 milliards de dollars de liquidités des banques européennes pour les placer dans des banques américaines ou les investir en bons du Trésor américain. C’est le directeur financier de Shell, Simon Henry « himself » qui l’a annoncé.

Pour comprendre ce genre de décision, il faut savoir que depuis la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, toutes les grandes entreprises disposent de systèmes de gestion de leur risque de contrepartie bancaire, et que ces systèmes intègrent à la fois la valeur de cotation des CDS des différents organismes bancaires de la place et les notes que les principales agences de notation leur accordent. Tout cela sert un coefficient de risque et aussitôt que cette valeur dépasse un certain seuil déterminé par le trésorier ou le directeur financier de la société, il convient pour l’entreprise de s’éloigner le plus vite possible des banques concernées.

Si le cas de Shell n’est pas unique, la solution mise en place par de plus en plus d’entreprises européenne est quelque peu différente. Rappelez vous, il y a presque un an, Siemens avait retiré 500 millions d’euros de la Société générale, afin de les placer, via sa banque corporate, auprès de la Banque centrale européenne (BCE). C’est ce principe de la banque corporate qui commence a avoir du succès. Tout le monde connait RCI Banque, la banque « maison » de Renault qui offre aujourd’hui aux particuliers la possibilité d’ouvrir des comptes épargnes. mais outre Siemens et Renault, il y aussi Daimler ou Volkswagen ou un certain nombre de grands groupes de distribution.

Récemment, c’est Le directeur financier d’EADS, Hans Peter Ring, qui a annoncé, juste avant de partir en retraite, que le groupe aéronautique envisage de se doter d’une licence bancaire. Il a indiqué très sérieusement se faire plus de soucis pour la solidité de certaines banques que pour les avions du groupe. Disposer de sa propre licence bancaire permettrait à EADS, qui est souvent mieux noté par les agences de notation que ses créanciers, de mieux protéger ses placements en liquidités, actuellement de 11 milliards de dollars.

Une licence bancaire en zone euro permet aussi à toutes ces sociétés de profiter des parachutages de milliards d’Euros qu’organise régulièrement Mario Draghi et ainsi de se refinancer à bon marché directement auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Tous ces mouvements de la part de grosses sociétés européennes préfigure-t-il un « bank run »?

Mais non, voyons, puisque « jusque là, tout va bien… »

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
6 août 2012 03:03

article_Madrid.jpgCoupes claires dans les dépenses publiques, hausse vertigineuse du chômage, récession… Le gouvernement Rajoy n’a guère de prise sur les événements. Et l’Europe s’interroge : que faire de l’Espagne ?

Et si l’Espagne suivait le même chemin de croix que la Grèce ? Chaque jour, des dizaines de milliers de manifestants déferlent dans les grandes villes pour dénoncer les tours de vis budgétaires qui vont encore faire enfler le taux de chômage : 24,6 % actuellement - un record. « Rajoy démission », scandent les contestataires à l’adresse du président du gouvernement. Et à celle des autres salariés : « Aujourd’hui, c’est nous ; demain, ce sera toi. »

Rien ne semble pouvoir arrêter la dégringolade provoquée par les orgies immobilières du passé.

Au début de l’année, le gouvernement Rajoy avait déjà réduit les dépenses publiques de 27,3 milliards d’euros. Le 19 juillet, il a fait voter par le Parlement une nouvelle ponction de 65 milliards. Les fonctionnaires perdent l’équivalent de leur treizième mois, les indemnités de chômage seront réduites de 10 % supplémentaires au bout de six mois et le taux de la TVA passe de 18 % à 21 %. « Il n’y a plus un sou dans les caisses », se défend Cristóbal Montoro, le ministre des Finances.

Les mauvaises nouvelles s’accumulent. À en croire la Banque centrale, l’économie espagnole devrait reculer de 1,6 % cette année et de 0,5 % en 2013. Les régions de Valence et de Murcie ont lancé un appel à l’aide : elles ne sont plus en mesure de financer leurs services publics. Cinq autres pourraient les imiter. (…)

Jeune Afrique

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
5 août 2012 03:20

(Dessin de Miège)

Première question, qui fait l’objet de beaucoup de fantasmes et de contre-vérités : le “salaire” des députés. Il est composé de trois éléments : d’une part l’indemnité parlementaire dite “de base”, calculée en fonction des grilles des hauts fonctionnaires – elle est est de 5.514,68 euros.
S’y ajoutent une indemnité de résidence destinée à leur permettre de venir à Paris, d’un montant de 3 % de l’indemnité de base, soit 165,44 euros. Enfin, un député touche une indemnité “de fonction”, égale à 25 % de l’indemnité de base plus une indemnité de résidence : 1.420,03 euros.
 
Chaque mois, un député touche donc 7.100,15 euros brut. Sur lesquels il paye des charges. Tout d’abord, durant ses quinze premières années de mandat, une cotisation mensuelle relativement élevée à la caisse des pensions, qui gère les retraites des parlementaires : 1.280,5 € (qui leur donne droit à un régime spécial de retraite plutôt avantageux). Ils paient ensuite contribution sociale généralisée (CSG) et contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), qui sont prélevés sur quasiment tous les revenus en France, et leur coûtent 568,01 € par mois. Ils versent enfin 27,57 € à un “fonds de garantie des ressources”, une caisse destinée à verser une allocation d’aide au retour à l’emploi aux anciens députés qui cherchent du travail.

 

Net par mois, un député gagne donc 5.189,27 € (l’indemnité d’un sénateur se situe dans les mêmes ordres de grandeur). Un salaire confortable, qui n’atteint pas le niveau des 1 % de Français les mieux payés (7.300 euros net par mois, selon l’observatoire des inégalités), mais se situe au-delà des 5 % (4.000 euros par mois net), soit l’équivalent de ce que gagne un cadre supérieur. Et qui, contrairement à une légende tenace sur Internet, n’est pas net d’impôts. Les députés s’acquittent, comme tout un chacun, de l’impôt sur le revenu, mais sur ces 5.189, 27 € mensuels, pas sur la totalité des sommes dont ils bénéficient.

A quoi sert l’IRFM ?

Les députés ont en effet d’autres sommes à disposition, via deux lignes de crédit spécifiques :

- Le “crédit affecté à la rémunération de collaborateurs”, qui leur permet de rémunérer des employés. Il se monte à 9.138 euros brut par mois, à charge ensuite pour le député de les répartir et de gérer embauches ou licenciements (voir ci-dessous). Ils peuvent en outre reverser une partie de ce crédit dans leur indemnité représentative de frais de mandat.

- L’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), de 6.412 euros brut, est destinée à permettre aux parlementaires de “faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée“. C’est une indemnité assimilable à une allocation pour frais d’emplois. Elle est soumise à la CSG et à la CRDS, mais échappe à l’impôt et à tout contrôle fiscal.

Son usage est souple, sachant qu’un député bénéficie déjà de la prise en charge intégrale de ses déplacements. Elle sert à régler le loyer d’une permanence parlementaire, les frais d’habillement, de dépenses courantes… Mais pas seulement. L’IRFM peut servir à revaloriser ses assistants parlementaires au-delà de l’enveloppe prévue pour cela.

En fait, elle peut servir a beaucoup de choses, pour une raison simple : il n’y a que très peu de contrôle sur son utilisation. En principe, elle correspond à des frais. En pratique, c’est plus flou, comme Mediapart l’avait montré en prenant l’exemple du député PS d’Ardèche Pascal Terrasse, qui avait utilisé l’IRFM pour régler un voyage en famille. Et, si l’on en croit les déclarations de M. de Courson, certains députés utilisent en partie l’IRFM comme un complément de revenu. (…)

Combien représentent les salaires et les indemnités des députés ?

Selon le rapport annuel sur les comptes de l’exercice 2011 de l’Assemblée, les charges parlementaires (salaires et indemnités des députés) ont représenté 56,62 % du budget 2011 du Palais Bourbon, soit 289,26 millions d’euros. (…)

On peut aussi effectuer des comparaisons internationales, comme l’ont fait les étudiants en journalisme de l’ESJ Lille, ou le think tank libéral Ifrap. Et constater que si les députés français ne sont pas les mieux rémunérés (leurs collègues allemands sont à 7.688 €, les britanniques à 6.396 €), leurs indemnités et avantages les placent tout de même dans le haut du panier en Europe. Un député allemand, par exemple, ne dispose que de son salaire pour régler ses frais. En ajoutant à l’équation le nombre de parlementaires français, l’Ifrap montre que les charges parlementaires sont plus élevées en France qu’en Grande-Bretagne ou en Allemagne. (…)

Lire l’article en entier sur le site du Monde

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
5 août 2012 02:49

assemblé nationaleDes centaines de PME seraient fragilisés à cause des retards de paiements des subventions aux collectivités par l'Etat selon Le Parisien.

L'Etat, mauvais payeur ? C'est en tout cas ce que révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France. En effet, l'Etat n'a pas versé les subventions aux syndicats département d'énergie ce qui menace 8 000 emplois, des centaines d'entreprises mais aussi l'ensemble du réseau électrique français.

Les crédits que l'Etat n'a pas versé auraient en effet dû permettre aux syndicats de lancer des appels d'offres pour réparer, enfouir ou moderniser le réseau électrique français. Une activité qui alimente bien évidemment les PME locales spécialisées en basse et moyenne tension.

Mais cette année, l'Etat n'a pas les 376 millions d'euros qu'il devait. Le Fonds d'amortissement des charges d'électrification (Facé), censé gérer cet argent, était jusqu'en 2011 gérer par EDF. Mais le gouvernement Fillon, pour clarifier les rôles d'EDF, des collectivités et des prestataires, avait décidé de le réintégrer dans le budget de l'Etat.

Mauvaise idée, puisque cette année, rien n'a été payé. D'ailleurs les syndicats craignent que le rapatriement de ce fonds par l'Etat ne signe son arrêt de mort.

Lu sur Le Parisien

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
5 août 2012 02:15

Probablement avez vous regardé l’excellente vidéo d’Oliver Delamarche de cette semaine (vous la trouvez en première page de MVMA dès le mardi et pouvez les revoir sur MVMA-TV par la suite). Oliver delamarche a été particulièrement violent à l’égard des acteurs du marché… « je me demande quel est le QI des intervenants en bourse….   Draghi ne peut rien faire, il est exposé à 190Md€ sur la Grèce….  c’est une bande de rigolos qui réagissent à la seconde sur des chiffres qu’ils ne comprennent pas…. » Eh bien, nous y sommes. Draghi a annoncé que… rien et les baudruches se dégonflent.

Mario Draghi avait déclaré « Les mesures non conventionnelles ne marchent pas... », comment peut on croire ou faire semblant de croire qu’il va changer d’avis alors qu’il n’a pas les moyens financiers d’intervenir? Alors que les Allemands, pointilleux sur les questions de droit, rappellent à qui veut bien les entendre que la BCE n’a pas le droit d’intervenir directement pour financer des Etats…

Hier, la FED a annoncé que l’hélicoptère qui avait pris l’habitude d’arroser Wall Street de dollars restait au garage. Sale temps pour un certain nombre de spéculateurs qui avait déjà acheté sur les marchés avec les billets qu’ils comptaient ramasser sur le trottoir. Y’a d’la chute à Wall Street dans l’air.

Lundi dernier, Chikahisa Sumi, responsable du placement de la dette japonaise sur les marchés, à la question qui lui était posée de savoir comment, avec son endettement, avec sa population vieillissante, avec son déficit abyssal, le Japon arrivait encore à placer sa dette, répondit: « Les investisseurs doivent mettre leur argent quelque part », « C’est comme quand je vais faire du sport et qu’il n’y a pas de chaussettes fraichement lavées, je prends la paire qui est relativement la plus propre ». Jolie métaphore qui permet de comprendre que les hauts responsables ne sont pas dupes de la qualité de ce qu’ils proposent…

Hier encore, c’est Bill Gross, le gérant de Pimco, le plus important fonds obligataire au monde, qui a tenu des propos alarmistes, ou francs, selon votre conviction ou votre analyse: «  Une vraie crise de la dette (comme celle que le monde traverse actuellement) ne peut être résolue que de deux façons : 1) par un défaut ou 2) par la création de monnaie pour la résorber par l’inflation. Les deux options sont fatales pour les détenteurs d’obligations et d’actions  » Fermez le ban. Cela ne fait que quatre ans que votre serviteur le crie, l’écris et le répète. Soit le défaut (c’est le pronostic de Olivier Delamarche qui lui aussi fait la même analyse depuis plusieurs années et reste persuadé que nous allons faire un défaut généralisé) soit l’inflation (c’est ma conviction et c’est la raison pour laquelle tant de « politiciens » réclament la maîtrise sur les banques centrales. ). Il n’y a pas d’alternative. Une dette est toujours payée par quelqu’un. Soit celui qui l’a achetée, soit celui qui l’a souscrite, soit pour partie les deux.
Décidément très en verve, Bill Gross a ajouté en parlant des USA, « au lieu de payer les intérêts courants au taux en vigueur, on s’engage à payer les factures futures en émettant toujours plus d’obligations ».  Serait il en train de traiter Obama et Bernanke de « Madoffs »? Concernant le fait que malgré ces perspectives peu encourageantes, les obligations américaines se vendent bien, il a carrément plagié son copain japonais en répondant: « Les fonds d’obligations et d’actions ont simplement réorienté leurs investissements vers les pays dont la chemise sale est la plus propre« . Pour ajouter tout de suite après: «  Les investisseurs doivent savoir que les chemises sales propres ne le restent pas indéfiniment »

Aujourd’hui, Mario Draghi a annoncé que le taux directeur de la BCE restait inchangé. Il a annoncé que toutes les solutions passaient par des décisions politiques et que lui n’avait aucun pouvoir. Intervention sur le marché obligataire secondaire? Cela reviendrait à financer la dette des Etats, c’est interdit par ses statuts. Appui du FESF en l’alimentant pour que lui intervienne? Il faudrait pour cela que ce dernier soit reconnu comme banque, c’est à dire ait une licence comme certains le réclament. Les Etats du nord, Allemagne, Pays Bas, Finlande, s’y opposent. Draghi a réaffirmé « très fort » que l’Euro était irréversible… Tant en démontrant que son avenir ne dépendait que fort peu de lui.

Hier enfin, Obama et Hollande ont parlé au téléphone… des JO ? Le FMI a « exhorté » les pays européens à trouvé une solution et le Premier ministre finlandais, Jyrki Katainen, a reçu le chef du gouvernement italien Mario Monti et lui a redit toute son opposition à une intervention du FESF ou du MES sur le marché de la dette, craignant, à juste titre et comme nous l’évoquions il y a quelques jours, que les montants soient tels que les pays solvables ne soient appelés à des hauteurs qu’il ne souhaite pas pour l’équilibre de son pays.


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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
4 août 2012 04:07

Peut-on-durablement-consommer-sans-produire-en-France.jpgTribune de Didier Cozin, ingénieur de formation professionnelle, sur notre économie de consommation et de moins en moins de production.

Si nous n’abandonnons pas très vite le mythe de relance keynésienne par la consommation nous deviendrons
collectivement un pays d’assistés, dépendant du crédit des autres, visité comme un musée des XIXe et XXe siècles.

Aujourd’hui en France tout concourt à faire de notre pays une «grosse économie» paresseuse et dépendante des créanciers qui se contente d’importer tout ce qu’elle n’a pas (plus) le courage et l’envie de produire.

Prenons simplement trois exemples emblématiques de notre économie de la consommation :

- la téléphonie mobile : […] si on fait le compte des équipements professionnels de télécommunication, des applications téléchargées sur les différents « markets » par les utilisateurs et évidemment de la vente des téléphones, on peut dire que cette activité est devenue une source massive d’évasion de richesses et de perte d’indépendance pour notre pays (ne parlons pas d’Internet non plus).

- l’automobile : il y a 10 ans encore l’automobile participait à hauteur de 10 milliards d’euros au solde positif de notre commerce extérieur. Aujourd’hui le solde négatif est d’environ 5 milliards d’euros – mais combien dans les prochaines années ? […] A un moment ou à un autre il faudra bien fermer nos usines – ou alors accepter qu’elles ne servent plus que de musées du XXe siècle industriel.

- l’alimentation : c’est toujours un secteur porteur et qui apporte un excédent annuel (en 2011) de près de 11 milliards à notre commerce extérieur. Mais attention : nos produits sont bien peu positionnés sur l’air du temps : bio, sans engrais ni pesticides. […]

Le Monde

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4 août 2012 03:33

Plus-de-25-millions-de-chomeurs-dans-l-Union-europeenne.jpgDans un communiqué diffusé hier, Eurostat annonce une nouvelle hausse du chômage en Europe. Le nombre des travailleurs privés d’emploi a augmenté de 127.000 au mois de juin, et de plus de 2 millions en un an.

Le taux de chômage des jeunes est supérieur à 22%. Cette situation gravissime suscite des mesures d’urgence en Europe.

À La Réunion, où 60% des jeunes sont au chômage, nombre de responsables politiques n’ont qu’un silence assourdissant comme seule proposition. Voici le communiqué d’Eurostat. (…)

Témoignages

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4 août 2012 02:30

http://img802.imageshack.us/img802/3772/sanspapier314x175.jpg

Un mois après le vœu exprimé par le gouvernement de favoriser la santé des sans-papiers, le Sénat se range du côté de la majorité politique. La haute juridiction a voté à son tour vendredi la suppression de la franchise de 30 euros qui donne accès à l’Aide médicale d’État (AME).

 

Instaurée en 2011 par le précédent gouvernement, la franchise de 30 euros pour l’accès aux soins des sans-papiers (AME) sera finalement bel et bien supprimée. Au gouvernement qui lui était déjà défavorable se sont ajoutés successivement l’Assemblée nationale puis dernièrement le Sénat, qui a voté vendredi son retrait.

En outre, les sénateurs ont validé un amendement d’Yves Daudigny, rapporteur PS de la commission des Affaires sociales, rendant aux centres communaux d’action sociale, aux services sanitaires et sociaux du département de résidence et aux associations agréées la possibilité de prendre en charge les demandes d’AME. (…)

Selon le gouvernement, la suppression de la franchise devrait couter aux alentours de 3M d’euros à la Sécurité sociale.

News assurances

 

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4 août 2012 02:29

G20 allemagneLe quotidien allemand à grand tirage Bild, connu pour ses attaques contre la Grèce et ses prises de position eurosceptiques, soulignait aujourd’hui [1er août 2012] que “l’Allemagne gagne de l’argent grâce à la crise de l’euro“.

La nouvelle attractivité de la Grèce – “Enfin, c’est de nouveau comme avant : tout est joliment pauvre et si merveilleusement romantique !” (caricature allemande de Klaus Stuttmann)

Notamment l’État et les consommateurs bénéficient de taux d’intérêt bas“, écrit le journal le plus lu d’Allemagne dans un long article en page 2. Le ministre des Finances allemand “Wolfgang Schäuble gagne même de l’argent en s’endettant” grâce aux taux d’intérêt négatifs, explique le Bild.
Sur les 30 derniers mois l’Allemagne a économisé plus de 60 milliards d’euros dans le refinancement de sa dette“, détaille-t-il, citant un analyste. “En ajoutant à cela l’augmentation des entrées d’impôt et la baisse des dépenses sociales, les économies atteignent 70 à 100 milliards d’euros“.

 
Le journal souligne que le secteur du bâtiment profite aussi des faibles taux d’intérêt, tout comme les consommateurs qui souscrivent des crédits, et les banques qui peuvent se refinancer à bas coût auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Enfin, les exportateurs allemands bénéficient du faible cours de l’euro qui améliore leur compétitivité, conclut Bild.

Le Figaro

 

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3 août 2012 02:44

entreprises francaiseLes chiffres de juin de l’assurance-vie sont récemment tombés. Le miracle n’a pas eu lieu, la collecte nette est négative de 1,1Md€. Et les perspectives ne sont pas à une relance de l’assurance-vie pour l’instant.

Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Les chiffres de juin de l’assurance-vie sont récemment tombés. Rien de nouveau sous le soleil, le miracle n’a pas eu lieu, la collecte nette est négative de 1,1Md€. Cela nous fait sur les six premiers mois de l’année une décollecte de 4,7Md€. Les versements mensuels se stabilisent juste en dessous des 10Md€ (9,5 pour juin, 9,75 en moyenne sur les 6 premiers de l’année), tandis que les retraits, rachats et prestations, se situent au niveau de 10,5Md€/mois (10,6 pour juin, 10,57 sur les 6 premiers mois de l’année).

Les raisons de cette situation sont nombreuses et nous les avons déjà fréquemment citées lors des résultats de ces derniers mois.

  • Vieillissement des épargnants. Les générations actuellement en retraite ou âgées ont pu et su épargner plus que ne peuvent le faire les générations actives. Elles sont dans des phases de rachats personnels (compléments de retraite, prestations médicales ou maisons de retraite), voire de rachats dans un but d’aide intergénérationnelle. La part de décès chez les assurés s’accroît et les bénéficiaires ne replacent plus aujourd’hui comme c’était presque toujours le cas précédemment.
  • Insécurité financière. Le contexte socio-économique n’encourage pas à investir dans ce qui reste un placement financier. Après s’être désengagés des Unités de Compte et des Fonds Commun de Placement, mouvement qui a pris de l’ampleur ces derniers mois, c’est un certain scepticisme et une certaine méfiance à l’égard des établissements eux-mêmes que nous rencontrons.
  • Insécurité fiscale. La sacro-sainte loi de l’assurance-vie qui voulait que toute modification la concernant n’avait pas d’effet rétroactif et ne concernait que les contrats souscrits postérieurement à sa promulgation n’est plus respectée par l’État qui change régulièrement les règles. Prélèvements sociaux, d’abord sur les contrats en fonds euro, puis sur tous les fonds euro, puis sur tous les avoirs, suppression des plf et réintégration obligatoire des plus values dans le revenu, modification des règles de conservation des contrats, modification des règles de gestion des fonds collectés… Bien malin l’épargnant qui sait aujourd’hui ce à quoi il souscrit et quel sera le régime de son contrat dans un, deux, et encore plus sept ou dix ans…
  • Baisse des rendements des fonds Euro. Avec un rendement moyen de 3% l’an dernier, 3% dont il faut déduire CSG/CRDS et fiscalité, les contrats d’assurance-vie en fonds Euro deviennent de moins en moins intéressants en terme de rendement.
  • Concurrence du livret A. Avec ses intérêts net-net, sa disponibilité immédiate, le livret A devient un vrai concurrent pour l’assurance-vie. Surtout qu’un certain taux de multi-équipement a existé ces derniers mois et que de toute manière, un livret par membre de la famille est légal, ce qui représente, en fonction de la taille de la famille, une possibilité d’épargne disponible supérieure à la moyenne des foyers français. La promesse électorale du candidat Hollande de doubler le plafond du livret A, si elle était suivie des faits, accroîtrait encore ce phénomène.

Les perspectives ne sont pas à une relance de l’assurance-vie pour l’instant. Les raisons que nous venons d’énumérer restent toutes d’actualité et il n’y a donc pas lieu de penser que l’attitude des épargnants va changer. C’est pour cela que depuis quelques temps déjà, mais avec une forte accentuation ces derniers mois, les compagnies d’assurance se tournent de plus en plus vers les activités de prévoyance ou proposent des produits « garantissant » (attention il faut souvent bien lire et bien comprendre la nature de la garantie) le capital à terme.

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Sur le web.

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3 août 2012 01:01


La mesure « phare » du fameux plan de relance de l’automobile française qui avait été annoncée la semaine dernière, l’aide pour l’acquisition de véhicules combinant l’énergie électrique et une motorisation à l’essence ou au gazole, émettant moins de 110 g de CO2 / km, vient d’être renforcée par voie de décret paru ce matin au Journal officiel.

Celle-ci passe de 2 000 à 4 000 €. Son montant ne peut toutefois pas excéder 10 % du coût d’acquisitiontoutes taxes comprises, ni, au final, être inférieur à la somme de 2 000 €.

Le « bonus écologique » passe de 5 000 à 7 000 € pour les voitures électriques. Pour cette catégorie, le montant de l’aide ne peut pas excéder 30 % du coût d’acquisition. Le bonus est également relevé dans des proportions moindres pour d’autres catégories de véhicules éligibles. L’aide demeure nulle pour les voitures émettant plus de 105 g de CO2 / km. En outre, le décret étend l’attribution des aides pour les véhicules facturés (ou pris en location) aux administration de l’Etat, ainsi qu’aux personnes morales. Toutes ces nouvelles dispositions s’appliquent aux achats effectués à compter du 1er août.

Concernant les malus, applicables aux voitures émettant plus de 140 g/CO2/km, ils doivent augmenter à partir du 1er janvier 2013, dans une mesure qui n’est pas encore déterminée.

Si vous avez une âme de chasseur de primes, vous pouvez acheter des voitures électriques ou hybrides (regardez la Bluecar de Bolloré, une production  . Si vous avez besoin de changer de véhicule, un calcul de rentabilité s’impose par rapport à un carburant comme le GPL par exemple. Si vous n’avez pas besoin de changer de véhicule, n’oubliez pas qu’en terme d’investissement, il n’y a pas plus calamiteux qu’une voiture….

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
2 août 2012 01:54

impots.jpgQuoi qu’en disent les milieux gouvernementaux, le nombre de prétendants à l’exil fiscal augmente dans des proportions importantes. Dans le même temps, les bureaux de Bercy deviennent de plus en plus sévères pour les Français qui voudraient encore rapatrier leur argent. Aveuglement et idéologie de nos dirigeants.

Les hommes partent

Dans les cabinets d’avocats, beaucoup de clients viennent s’enquérir des conditions dans lesquelles ils pourraient avoir intérêt à quitter la France. La démarche n’est jamais facile pour eux, car la France est belle, ils y sont généralement attachés, ils y ont leurs amis, leurs maisons, leur culture. Mais il y a un moment où trop, c’est trop. Déjà au cours des années passées il y avait des candidats à l’exil. Le plus souvent, il s’agissait d’actionnaires qui souhaitaient partir avant de céder leur société pour éviter de payer l’impôt sur les plus values, ou les plus riches des riches qui mettaient leur patrimoine à l’abri de l’ISF et des droits excessifs de succession. Le « bouclier fiscal » n’en avait guère arrêté le flux car, avec raison hélas, ils ne croyaient pas à sa pérennité.

Mais désormais une nouvelle population s’inquiète. Ce sont des entrepreneurs, souvent plus jeunes. Ils ne sont pas encore riches mais souhaitent, espèrent le devenir. Ils sont en train de bâtir leurs entreprises, de les développer et ils ont envie de disposer d’un environnement favorable à leurs affaires autant qu’à leurs revenus. Ils sont accablés par le flot de haine et de mépris qui déferle sur ceux qui réussissent dans leurs affaires. Ils vont à Londres plutôt qu’en Suisse ou en Belgique où ils se rendaient le plus souvent auparavant. Ils vont même ailleurs, au Brésil et dans d’autres pays nouveaux, en Asie… pour trouver en même temps des champs de développement industriels, commerciaux…

Ils ne partiront pas tous, car il y a loin de la coupe aux lèvres et la décision est difficile, mais d’ores et déjà et depuis 3 mois - car ils avaient devancé le résultat de l’élection présidentielle - ils sont beaucoup plus nombreux : selon les cabinets fiscalistes concernés, 3 à 4 fois plus de candidats à l’exil en quelques mois que sur toute l’année 2011.

Les capitaux ne rentrent pas

Car dans le même temps, les services de Bercy freinent les rapatriements de capitaux des Français qui voudraient régulariser leur situation à l’étranger. En 2009, le Président Sarkozy avait mis en place une cellule de régularisation qui permettait à tous ceux qui avaient de l’argent caché dans des pays étrangers de le déclarer en payant l’impôt sur une période non prescrite (3 à 6 ans) avec des intérêts et pénalité réduits. Les conditions proposées permettaient de régulariser la situation à un taux de l’ordre de 15 à 20%, beaucoup moins favorable au demeurant que le taux appliqué à leurs résidents par d’autres pays, comme l’Italie ou la Belgique. Néanmoins une petite dizaine de milliards avaient été régularisés à cette occasion et rentrent depuis lors dans l’assiette fiscale de leurs propriétaires, au bénéfice de l’Etat.

Depuis 2010, la cellule fiscale de Bercy a fonctionné plus ou moins officieusement. Mais désormais elle traite les dossiers avec de plus en plus de réticence et de suspicion. Elle exige des taux de régularisation exorbitants, de 30 à 40% pour ceux dont l’argent était détenu au travers de sociétés ; elle fait des misères à ceux qui ont de la peine à justifier de l’origine des fonds souvent très anciens ; elle pénalise les époux qui ont joint leurs comptes étrangers… Et elle se prive ainsi d’une manne supplémentaire, par simple obsession de punir des contribuables qui n’ont souvent pour seul tort que d’avoir hérité de ces comptes extérieurs.

Ainsi la France initie-t-elle une sorte de nouvelle révocation de l’Edit de Nantes, qui a chassé de France des centaines de familles protestantes, parmi les plus entreprenantes et les plus prospères. En 1685, il s’agissait de répressions religieuses. En 2012, c’est une nouvelle guerre de religion qui est engagée par des partisans irrationnels contre les personnes dynamiques qui recherchent le succès et veulent conserver leur patrimoine. La France actuelle s’appauvrit de ses élites industrielles d’aujourd’hui et de demain et s’interdit d’accroître ses ressources fiscales.

C’est dommage !

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
2 août 2012 01:51

CNP Assurances a présenté ses comptes vendredi dernier, 27 juillet 2012. Des comptes en demi teinte, avec un chiffre d’affaires, en recul de 13% sur les six premiers mois, s’établissant à 13,27 Md€.

Sur les métiers d’assurance du risque proprement dit, l’activité de la CNP, comme de l’ensemble des compagnies, se développe. En prévoyance et couverture de prêts, le chiffre d’affaires est en hausse de respectivement 12,4 % et 8,6 %. Le produit net d’assurance (PNA) est globalement stable (-0,4%) au 30 juin 2012 à 1,54 Md€. En épargne, les choses sont bien sûr un petit peu plus compliquées.  En France, l’activité s’établit à 10,8 Md€ (-10,5 %). La collecte nette « vie capitalisation » est négative au 30 juin 2012 de 718 M€.

Sur le point sur lequel la compagnie se savait attendue, c’est à dire son exposition au risque des dettes souveraines, les informations se sont voulues rassurantes. La CNP annonce avoir réduit de 17% l’exposition de ses portefeuilles français aux dettes souveraines de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal pour atteindre 15,5 Md€ à fin juin.

Elle assure s’être totalement désengagé de la dette souveraine grecque. De son côté, la poche actions a été réduite et représente maintenant 7,7% des actifs totaux hors unités de compte (contre 9,3% au 31 décembre 2011). Le taux de couverture de la marge de solvabilité (Solvabilité I) de CNP Assurances s’établit à 113% sur fonds propres durs au 30 juin 2012. En incluant les plus-values latentes, il s’établit à 183%. En solvabilité II, la couverture est estimée à 155% au 30 juin 2012.

Comme toujours dans ces cas là, c’est lorsque le grain va tomber qu’on va voir si la voilure est suffisamment réduite et la résistance au vent suffisamment abaissée. Espérons que la CDC, actionnaire à hauteur de 40% de la CNP, soit bien informée de la réalité de la situation. La décision de repousser aux calendes grecques, officiellement le 25 septembre la désignation d’un nouveau directeur général laisse comme un goût de doute dans la bouche…

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
2 août 2012 01:36

http://img708.imageshack.us/img708/8348/image73142820.jpgEn pleine polémique sur le rapatriement des activités des centres d’appels français établis à l’étranger, le ministre français de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici a assuré vendredi qu’»il n’y aura pas de relocalisation» en France d’emplois industriels délocalisés au Maroc.

 

«On comprendra que nous soyons en France attachés à développer l’emploi, mais il n’y aura pas de relocalisation d’emplois industriels aujourd’hui situés au Maroc ou en Tunisie»,

a déclaré M. Moscovici à l’issue d’un entretien avec le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération Youssef Amrani.

«Nous avons une relation économiquement saine et forte et nous ne voulons pas rentrer dans une quelconque guerre économique qui n’aura pas de sens», a-t-il souligné.
«On comprendra qu’à l’avenir, nous essayerons de maintenir les emplois en France, mais il n’y a pas de débat sur la relocalisation des activités, tant que nos relations sont extrêmement fortes avec le Maroc», a encore rassuré le ministre français. (…)

 L’Opinion

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
1 août 2012 02:41

banques.jpgL’historien Henri Guillemin explique pourquoi c’est Georges Pompidou, ex-directeur général de la Banque Rothschild, qui a succédé à De Gaulle. Ce n’est donc pas du tout un hasard.

Rappelons que Georges Pompidou est également l’instigateur de la loi de Janvier 1973 qui a retiré la possibilité à la Banque de France de prêter à l’État français pour réserver ce droit régalien aux banques privées, source de la dette souveraine très lucrative pour ces dernières…

Merci à Blueman

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
1 août 2012 01:57

      Le gouvernement vient de déployer son plan « automobile », plan qui concernerait l’ensemble de la filière et pas seulement PSA. C’est de bonne guerre, mais ne nous trompons pas, c’est bien Peugeot qui est visé, d’autant qu’en parallèle le groupe PSA Peugeot-Citroën a indiqué le 25 juillet avoir subi une perte nette de 819 millions d’euros au 1re semestre 2012.

Dans cette crise profonde rencontrée par PSA, sans même juger de l’opportunité d’un plan axé sur le développement de « l’auto populaire et écolo », pour reprendre la formule du ministre Montebourg, beaucoup s’étonnent de l’interventionnisme de l’Etat, c’est-à-dire de la politique, qui n’est pas forcément le meilleur ouvrier en la matière.

 
Le quotidien Le Monde, dans sa livraison du 27/07/2012, sous la signature de Marc Beise, rédacteur en chef économie de la Süddeutsche Zeitung de Munich, donne une autre explication, nullement contradictoire, mais à la fois plus pragmatique et plus critique à l’égard de l’Etat Français et son fonctionnement.

      Il est étonnant de constater à quel point les gens renâclent à tirer les leçons des problèmes auxquels ils sont confrontés. Au lieu d'en analyser avec lucidité les causes, ils en déplorent les effets, avant de répéter leurs erreurs et de les aggraver. C'est par exemple le cas du secteur automobile français, et tout particulièrement celui du fabricant PSA Peugeot Citroën. 

Peugeot a des problèmes, cela ne fait aucun doute.

Le chiffre d'affaires est mauvais, les bénéfices s'effondrent, le cours de l'action s'effondre, des rumeurs d'OPA circulent. Une usine doit être fermée, au moins huit mille emplois vont disparaître. Le monde politique enrage, même le président de la République s'en mêle et exige de l'entreprise un comportement patriotique. Patriotique, cela veut dire : ne faites pas de vagues, n'attirez pas l'attention de la presse. Epargnez les salariés, et si vous devez vous en prendre à quelqu'un, que ce soit à vos filiales étrangères ; cela coûtera certes des emplois, mais pas en France. Malheureusement, l'économie ne fonctionne pas sur commande, fût-ce celle de la politique.

Quels sont les problèmes de Peugeot ? L'entreprise n'a pas à devenir plus patriotique, au contraire : elle l'a trop été, et c'est l'une des causes de ses difficultés. Une voiture sur deux est encore produite en France, bien plus que chez son concurrent Renault. Compte tenu des coûts élevés du travail et de la rigidité du pays, c'est une situation mortelle.

Opel a lui aussi fort à faire avec ses propriétaires, le constructeur américain GM. Les Américains ont mis Opel en laisse et pillé cette fière marque allemande. L'innovation, le travail sur la force de la marque ont été laissés de côté. Opel fabrique même d'assez bonnes voitures, mais son image est profondément détériorée. Désormais, les manageurs de Detroit tentent de ramener le succès au forceps. On envoie un dirigeant après l'autre, censé remettre la boutique en marche à l'aide de méthodes américaines. Mais on se retrouve toujours face à la même réalité : l'économie ne fonctionne pas sur commande.

Une voiture est un produit relativement simple : une carrosserie, quatre roues, beaucoup d'électronique. Un produit tangible. Rien à voir avec l'abstraction de la finance.

Reste que le secteur automobile s'appuie sur une stratégie complexe. Il faut maintenir les coûts de production à un niveau peu élevé, le prix doit être attractif. Il faut que les collaborateurs soient motivés et que la marque jouisse d'une aura positive. Plus les propriétaires s'identifient à l'entreprise, plus l'encadrement fait preuve d'intuition, plus le personnel travaille avec soin, mais aussi avec efficacité, plus le produit est proche du client, mieux elle réussit. Rien n'est plus opposé à la mise en place de ce cercle vertueux qu'une reprise en main politique.

De tous ces faits, le groupe PSA devrait aujourd'hui tirer les leçons et, avec lui, le monde politique français. Il ne s'agit ni de patriotisme ni de fantasmes de toute-puissance. Il s'agit simplement de construire les bonnes voitures à des coûts aussi bas que possible. Pour la direction, cela signifie d'accélérer le déplacement de la production à l'étranger, d'investir beaucoup d'argent dans l'innovation et le marketing. Les propriétaires disent maintenant emprunter une telle stratégie, et cela leur vaut les insultes du président de la République.

L'Etat aurait pourtant mieux à faire : il devrait améliorer les conditions de production en France. Les coûts du travail doivent baisser, le marché du travail doit être libéralisé. Au lieu de cela, la politique française évoque encore plus de protectionnisme, c'est-à-dire de l'endiguement de sa propre économie, et une « démondialisation ».

Mais le patriotisme économique ne fonctionne jamais que dans des conditions assez spécifiques, et le plus souvent à court terme. La « reconquête de l'industrie » souhaitée par le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, ne s'obtient pas par les conditions imposées par l'Etat, par la contrainte, mais par la mise en place d'un cadre propice aux affaires ; moins de centralisation et de bureaucratie, des charges fiscales et sociales modérées et des syndicats conscients de leurs responsabilités.

C'est le chemin qu'ont suivi l'Allemagne et les groupes allemands, et c'est pour cette raison qu'ils s'en sortent si bien aujourd'hui. Bien sûr, même la splendeur des exportations allemandes a ses limites, et la situation de l'industrie automobile allemande va elle aussi devenir plus difficile. Mais la descente commence depuis l'altitude ; la France, elle, est déjà dans la vallée.

La politique de la France consiste à critiquer l'Allemagne. Ça ne peut pas fonctionner. L'apaisement serait la meilleure stratégie pour survivre ensemble au sein d'une zone euro dont l'Allemagne et la France sont les deux principaux partenaires. 

Marc Beise 
Rédacteur en chef économie de la Süddeutsche Zeitung (Munich) 
Le Monde 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
31 juillet 2012 03:10

pole-emploiPendant une huitaine d’années, j’ai été l’un des responsables du dossier immigration au cabinet du ministre de l’Intérieur puis à la présidence de la République, et c’est à ce titre d’ancien conseiller que je pense avoir une certaine légitimité pour m’exprimer.

Dans un contexte extrêmement difficile, marqué par une formidable pression migratoire –toute une partie de la jeunesse des pays du Sud, accablée par le chômage, la misère, l’oppression ne songe qu’à émigrer en Europe – nous avons appliqué une excellente politique, la meilleure politique possible destinée à contenir le flux de population, en dépit de l’hostilité de puissants contre-pouvoirs, administratifs, juridictionnels, associatifs, idéologiques, déterminés à la combattre. En matière de lutte contre l’immigration illégale et de limitation du regroupement familial et des régularisations, par exemple, des résultats incontestables ont été obtenus.

En revanche, nous nous sommes trompés en démultipliant les provocations inutiles et idéologiques comme « le débat sur l’identité nationale » qui nous faisaient perdre du temps, de l’énergie, provoquaient des polémiques stupides et fournissaient des armes à nos opposants sans être du moindre intérêt sur le plan pratique.

« Etre de gauche » : l’expression change de sens d’un siècle à l’autre. Au XIXème, elle s’appliquait surtout aux affaires religieuses, au XXème à la question sociale et au XXIème se focalise de plus en plus sur l’immigration, l’impératif d’ouverture et d’accueilLes socialistes au pouvoir, en annonçant des régularisations et une ouverture des naturalisations – facteur décisif d’immigration en France à travers le mariage –  mettent en œuvre la politique pour laquelle ils ont été élus par une majorité de Français. Quoi de plus normal ?

Cependant, nous savons par simple expérience que tout signal d’ouverture, en matière d’immigration, se traduit systématiquement par des phénomènes durables et d’une ampleur incontrôlable. A mes yeux (et j’aimerais tant me tromper), les flux migratoires à vocation de peuplement, d’un niveau déjà élevé, sans doute aux alentours de 150 000 à 200 000 par an, ont toute chance d’augmenter à l’avenir dans des proportions significatives.

Dans un pays qui compte trois millions de chômeurs et n’a pas d’emploi à proposer aux nouveaux arrivants, ni d’ailleurs de logement et dont la situation budgétaire interdit de consacrer les moyens considérables nécessaires à l’intégration des primo-arrivants, ces mouvements de population vont encore amplifier l’exclusion, le repli, la ghettoïsation, le sentiment de révolte et les phénomènes de chaos et d’anomie tels que les a décrits le sociologue Hugues Lagrange.

Encore une fois, je serais heureux d’être dans l’erreur mais n’ai hélas  pas le moindre doute sur la réalité de ce qui nous attend.

Sortir de l’idéologie et des passions, à droite comme à gauche

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
30 juillet 2012 02:32

C’est à n’y rien comprendre! La France, super endettée, obligée d’emprunter tous les ans pour boucler son budget de fonctionnement, n’arrivant pas à diminuer ses dépenses suffisamment pour entrer dans le cadre des accords de Maastricht,  obligée de ne pas remplacer trois fonctionnaires sur cinq, augmentant sa CSG pour pouvoir payer sa sécu, contrainte à prélever une « contribution exceptionnelle sur la fortune » dont nous savons qu’à terme elle nous coûtera très cher, augmentant les droits de succession, cherchant à revenir sur sa parole pour taxer les heures supplémentaires, pressurant les petits épargnants, préparant encore moult avatars fiscaux au détriment de ses citoyens fait un « royal » cadeau de 3.76 milliards d’euro à…. La Cote d’Ivoire!

3.76 milliards d’euro (163% du montant attendu de la « contribution exceptionnelle sur la fortune), soit environ 2500 milliards de FCFA, c’est le montant de la dette qui a été annulée par Paris en faveur de la Côte d’Ivoire.

Hier, au premier jour de sa visite officielle en France, le président Alassane Ouattara, l’ami personnel de Nicolas Sarkosy, celui qui a pris le pouvoir grâce aux armes françaises en menant une guerre sans merci contre son prédécesseur Laurent Gbagbo membre de l’Internationale Socialiste, a assisté à la signature effective de l’accord d’annulation de la dette de la Côte d’Ivoire entre le ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici et son homologue ivoirien, Charles Koffi Diby.

Le ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a indiqué au cours de cette signature toute la « satisfaction de la France » (sic) quant aux espoirs que suscite cet acte dans les perspectives de croissance de la Côte d’Ivoire. En effet, a-t-il ajouté, « c’est un effort exceptionnel de la France et une volonté du Gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’accompagner la Côte d’Ivoire dans sa reconstruction et contribuer à son développement« .
Le ministre Diby a pour sa part exprimé toute sa gratitude à la France pour cette signature d’accord. Il a ajouté que le Gouvernement ivoirien s’engage à « optimiser les marges budgétaires issues de cette annulation » (au détriment de celles de la France?) pour renforcer ses capacités infrastructurelles dans les domaines de la santé, de l’éducation, des routes et surtout à la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire.

Il y a décidément des subtilités dans la politique qui m’échapperont toujours….

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
30 juillet 2012 02:20

article_Finlande.jpgNOTATION - La Finlande est le dernier pays de la zone euro à ne pas être déclaré en danger par l'agence d'évaluation Moody's. Mais pourquoi? Enquête...

La Finlande serait donc le dernier bon élève de la classe euro. En tous cas selon Moody’s. Cette agence de notation a en effet confirmé lundi la «perspective stable» de ce pays, alors qu’elle a abaissé celle des Pays-Bas, du Luxembourget même de l’Allemagne à «négative».

En résumé, la Finlande est donc le dernier pays de la zone euro à bénéficier non seulement d’un triple A, le 20/20 version finance, mais également d’une jolie perspective. Mais comment ce pays parvient-il à réaliser cette performance? C’est la question que 20 Minutes a posée à plusieurs analystes.

Qui donnent tous la même réponse: ils ne comprennent pas. «C’est une décision vraiment troublante. Moody’s laisse entendre que la Finlande est plus solide que l’Allemagne, ce qui n’a pas de sens», réagit Norbert Gaillard, économiste et consultant indépendant. «Certes, son ratio d’endettement est faible, mais son économie est peu diversifiée. Nokia pèse énormément dans ce pays et cette entreprise est en situation vraiment délicate…» Cyril Régnat, économiste de marché à Natixis, enfonce le clou: «Du côté des marchés, la Finlande est loin d’être indemnisée, elle se fait même un peu allumer avec des rendements qui progressent».

Une prime à l’intransigeance?

Mais peut-être que Moody’s a été séduite par l’intransigeance de la Finlande dans son aide au pays du sud de l’Europe. Interviewée début juillet par un quotidien finlandais, la ministre des Finances Jutta Urpilainen a clairement ditson refus de payer les dettes des autres pays de la zone euro et s'est opposée à la responsabilité collective face aux difficultés rencontrées par certains Etats. L'an dernier, Helsinki avait exigé et obtenu, lors du deuxième plan d'aide à la Grèce, de conclure un accord bilatéral avec Athènes lui garantissant de récupérer les sommes avancées. Et la Finlande compte bien obtenir le même type de garanties avec l’Espagne.

«Ce pays préfère s’asseoir sur les intérêts qui seront payés par les banques espagnoles. Il demande à la place qu’en cas de défaut, il lui soit reversé des collatéraux, c’est-à-dire des actifs», détaille Cyril Régnat. Pour Norbert Gaillard, «Moody’s sous-entend donc qu’un pays réclamant des exigences plus fortes a davantage de chances de conserver son triple A».

 «Le responsable Finlande de Moody’s devait être en vacances»

Si l’on suit cette analyse, l’agence donnerait donc d’un côté une prime aux pays ne jouant pas le jeu de la solidarité, mais abaisserait de l’autre la perspective de pays financièrement stables, en raison de «l'incertitude croissante» sur l'issue de la crise de la dette en zone euro et de l’imbrication de nos économies.

«Je pense que le responsable Finlande de l’agence Moody’s devait être en vacances lorsque cette décision a été prise», ironise Benjamin Carton, économiste au Centre français d'étude et de recherche en économie internationale (CEPII). «Ce distinguo fait avec les autres pays de la zone euro n’a aucun sens. Il faut totalement ignorer ce que disent ces agences. Le temps ne cesse d’ailleurs de décrédibiliser leurs analyses». 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
30 juillet 2012 01:50

Automobile-Renault-delocalise-au-Maroc.gifAlors que le gouvernement a déclaré la guerre aux délocalisations de centres d’appels à l’étranger, le Syndicat des transports parisiens (Stif), qui dépend directement de la Région Ile-de-France, s’apprête à transférer un de ses services d’assistance téléphonique au… Maroc.

Selon Le Parisien, tous les appels de l’Agence solidarité transport, qui renseigne les bénéficiaires du RSA ou de la CMU sur leurs droits, seront pris en charge, dès le 1er février 2013, par des téléconseillers marocains. Cela devrait se traduire par la suppression de 80 emplois en France, et à terme, par la fermeture de deux centres à Fontenay-le-Comte (Vendée) et à Saint-Avold (Moselle).

« Nous n’avons pas d’autres solutions que d’envisager un plan social. Vu le contexte économique, nous n’avons quasiment aucune chance de trouver en l’espace de cinq mois un contrat qui nous permettra de compenser la perte de ce marché », déplore Frédéric Jousset, le coprésident de Webhelp qui détenait ce marché depuis 2006. Pour cet entrepreneur, pas de doute, si le Stif ne renouvelle pas son contrat, c’est exclusivement pour des raisons de coûts. « Ils étaient contents de nos prestations. Mais leur premier critère pour sélectionner un dossier, c’est le prix », assure-t-il. Une heure de centre d’appels en France coûte en moyenne 28€, contre 14€ au Maroc où les salaires sont beaucoup plus bas.

Webhelp réclame à présent la tenue d’un nouvel appel d’offres ou son prolongement, pour que des critères d’emplois soient pris en compte. De quoi embarrasser le gouvernement qui va présenter un plan pour lutter contre la casse sociale dans le secteur des télécoms en septembre…

Jean-Paul Huchon, le président de la Région Ile-de-France, ne veut pas comprendre, à l’instar de ses complices socialistes, que le seul moyen d’éviter les délocalisations et les suppressions d’emplois qui en découlent, c’est de mettre en place une protection intelligente aux frontières pour lutter contre la concurrence déloyale des pays à très bas coût de main-d’œuvre, tels qu’ici le Maroc.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
30 juillet 2012 01:20

igas.jpgL’inspection générale des affaires sociales a évalué le dispositif de cumul emploi-retraite dans un rapport publié le mois dernier. Le principal constat est que la coexistence actuelle de trois formes de cumul emploi-retraite (inter régime, intra-régime intégral et intra-régime plafonné) rend complexe leur application, créé des inégalités d’accès et constitue « une perte de droit pour les personnes les moins informées« . Les auteurs du rapport recommandent donc une fusion des différents mécanismes.

Une fusion qui doit s’accompagner du renforcement de certains principes, comme la liquidation de toutes les retraites préalablement au cumul entre une pension et un revenu d’activité et la généralisation d’une cotisation non productrice de droits à partir du démarrage du cumul.

Ils souhaitent également que le nouveau dispositif de cumul ne soit pas plafonné et qu’un débat puisse avoir lieu au sein du Conseil d’orientation des retraites (COR) afin de déterminer l’âge pertinent d’accès au cumul emploi retraite. Ils préconisent, en outre, la suppression du dispositif de retraite progressive.

Par ailleurs, la mission propose de mettre en place un mécanisme d’intéressement spécifique pour les bénéficiaires du minimum vieillesse, ceux ci ne pouvant de fait cumuler leur prestation et un revenu d’activité, puisque cette situation aboutit mécaniquement à baisser le montant de leur prestation et donc à annuler le bénéfice financier de la reprise d’activité.

Tout cela semble pétri de bonnes intentions. C’est bien évidemment en rupture totale avec l’idéologie de gauche qui veut qu’un retraité ne doit pas travailler car il prend l’emploi d’un chômeur. Alors, comment se fait il que l’IGAS nous sorte cela?

Quelques mesures, probablement inévitables, concernant les revenus des retraités seraient elles en préparation qui méritent une plus grande souplesse des retraités à l’activité rémunérée? Notre gouvernement deviendrait il adepte du « travailler plus pour gagner plus »? Les mois qui viennent sauront nous renseigner, soyons en sûrs….

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
30 juillet 2012 01:00

Le ministre du Travail Michel Sapin a précisé que les jeunes sans diplôme ni qualification, les plus éloignés de l’emploi, seront ciblés en priorité.

http://img43.imageshack.us/img43/3332/4125314.jpg

Ce sera l’un des premiers textes dont le parlement sera saisi à la rentrée: le gouvernement souhaite, avec les « emplois d’avenir », offrir en 2013 un « tremplin » vers l’emploi

à 100.000 jeunes peu qualifiés des quartiers en difficulté, avec l’objectif de favoriser leur insertion durable. (…)

Challenges

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
29 juillet 2012 03:10

 

serrer-la-ceintureLa majorité veut «privilégier le mérite plutôt que l'héritage»... et solder l'héritage Sarkozy. La droite l'accuse d'«empêcher de transmettre le fruit des efforts de toute une vie».

Les sénateurs doivent examiner la question des droits de succession ce mercredi, dans le cadre du budget rectificatif 2012. Ils iront probablement au-delà de ce que le gouvernement avait prévu.

La version initiale du texte, votée par l’Assemblée nationale, prévoit d’alourdir les droits de succession en ligne directe. Les députés ont abaissé de 159.000 à 100.000 euros par enfant l’abattement (c’est-à-dire la partie d’un héritage ou d’une donation que chaque parent peut transmettre en échappant aux droits de mutation à payer à l’État). Désormais, il faudra attendre quinze ans, et non plus dix, pour bénéficier de nouveau de l’abattement.

S’ils confirment leur position adoptée en commission des finances, les sénateurs élargiront ce type de mesure aux donations et héritages en faveur des frères et sœurs, ainsi que des neveux et nièces.
Pour le gouvernement, la mesure n’est que la traduction de l’engagement de campagne de François Hollande qui veut faire participer davantage les plus aisés à l’effort financier pour redresser les comptes de la France.

En privé, une source gouvernementale reconnaît que le durcissement des droits de succession pénalisera aussi les classes moyennes. « On connaît plus ou moins tous autour de nous quelqu’un – loin d’être riche – qui sera touché », admet un proche du pouvoir.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
28 juillet 2012 03:10

pole-emploi.png

Les chiffres du chômage sont tombés… Enfin, ils se sont plutôt envolés. Le seuil des trois millions de chômeurs en France sera atteint avant la fin de l’année, probablement en septembre. Le nombre de demandeurs d’emploi n’ayant pas du tout travaillé a augmenté de 23.700 pour atteindre 2.945.800 fin juin. En incluant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), ce sont près de 4,4 millions de personnes qui étaient à la recherche d’un travail fin juin, un record depuis la mise en place des ces statistiques en 1991. Il s’agit surtout de la quatorzième hausse consécutive du nombre d’inscrits à Pôle emploi, depuis mai 2011.

Et le regard porté sur l’horizon n’augure pas d’une accalmie. Les suppressions de postes qui chauffent sont nombreux. Bien sûr, il y a les plus médiatisés PSA (8 000 suppressions de postes), Air France, (5 122 postes), Alcatel-Lucent (5 000 postes dans le monde), Sanofi, SFR (entre 1 000 et 2 000), Bouygues Telecom (555 personnes), Hewlett-Packard (520 postes), Conforama (288)… et puis il y a tous ceux qui n’ont pas forcément l’honneur de la presse ou qui passent plus inaperçus comme Doux (env. 1000 suppressions), Groupama, Puma, Castorama, Novandie (76 postes sur 168 salariés), Renault qui menace 300 emplois à Flins, Rapid Flore qui supprime 20 postes à Rouen, Virgin qui supprime plus de 80 postes entre son siège et ses magasins, FRAM qui vire 67 personnes, 85 postes supprimés dans la reprise de Paris Normandie, Visteon (99 emplois), 484 suppressions chez TUI (Marmara – Nouvelles Frontières), ou ceux que l’on tait volontairement parce qu’ils sont imputables aux choix politiques comme la Fédération Française du Bâtiment qui annonce 35 000 (oui, trente cinq milles!!!!) suppressions de postes rien que sur 2012, ou la Fédération Nationale des Travaux Publics qui en annonce quant à elle 6 000, bref, la liste s’allonge de jour en jour.

Il est à craindre que 2012 ne soit la pire année pour l’emploi, avant la suivante, car rien ne laisse présager d’une reprise de l’activité industrielle; surtout pas la politique de coûts salariaux menée par notre gouvernement (qui rend notre industrie totalement non compétitive), ni sa politique fiscale (qui pompe une partie de ce que les consommateurs auraient pu réinjecter dans le circuit), ni ses 22 « commissaires » au redressement (tous fonctionnaires et qui ont vu une « vraie » entreprise pour la dernière fois lors de leur stage d’une semaine en fin de 3ième…).

Que ceux qui doutent de ce qui nous attend prennent le temps de lire la liste des derniers communiqués de l’INSEE:

Y a-t-il une bonne nouvelle? Si on veut. Les résultats de l’étude que la DARES vient de publier peuvent  laisser penser que ceux qui disaient que repousser l’âge de la retraite et supprimer les dispositifs de pré-retraite allait mathématiquement augmenter l’emploi des seniors avaient raison. J’estime pour ma part que les chiffres doivent être pris avec précaution. En tous cas, le taux d’activité des 55-64 ans a augmenté de 3,2 points au cours de l’année 2011 pour atteindre 44,4 % en moyenne sur l’année, selon cette étude.

« Cette accélération est due à une hausse d’environ 3 points en 2011 du taux d’activité des 60-64 ans, après environ 1 point par an en moyenne les trois années précédentes« , explique la DARES. Les réformes successives des retraites (1993, 2003 et 2010) ont contribué à favoriser cette progression, tout comme, en parallèle, la réduction continue des dispositifs de préretraite. Le taux d’activité des 55-59 ans a en effet progressé, lui aussi, d’environ 3 points en 2011, au même rythme que de 2008 à 2010.

Si l’on exclut les chômeurs, le taux d’emploi des seniors en France est désormais légèrement supérieur à la moyenne européenne entre 55 et 59 ans (+ 1,5 point), mais il reste largement inférieur entre 60 et 64 ans (- 13,6 points). Pour l’ensemble des 55-64 ans, ce taux d’emploi a tout de même augmenté de 11 points entre 2000 et 2011, en France, comme dans l’ensemble de l’Union européenne.

Seules la redynamisation par la baisse du coût de la main d’oeuvre et la libéralisation des contraintes réglementaires (administratives et légales) liées à l’embauche, accompagnées par la liberté de choix laissée au travailleur de partir ou non en retraite au moment qu’il juge opportun peuvent véritablement et durablement amener une modification profonde du chômage en France.

 

 

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
28 juillet 2012 02:45

Les espagnols auront entendu au moins une bonne nouvelle durant cette année 2012: ils ont bien la meilleure équipe de football d’Europe. Mais une sombre coïncidence se confirme: les derniers vainqueurs de l’euro de la décennie sont dans une situation proche de la faillite économique, Grèce (2004) et Espagne (2008 et 2012).

La crise vient d’outre atlantique, c’est une crise de tout le système occidental, et l’Europe paye aujourd’hui très cher les conséquences en chaine de la crise des sub-primes américaines. Le monde a changé à une vitesse fulgurante. L’opposition des idéologies communiste et libérale/occidentale avait au moins le mérite de structurer la planète. Lors de la victoire de l’idéologie libérale, une idée nouvelle est apparue : Un accord planétaire, autour d’un modèle économique et politique, idéal et unique, serait peut être possible.

(…)

Où est passé l’optimisme qui régnait en occident au moment de la disparition de l’URSS? Et cette idéologie libérale démocratique mondialiste idéale qui allait enrichir tous les peuples de la planète?

 

En Europe, pas un mois sans une “réunion de la dernière chance“, pas un jour sans que les mots “marchés financiers” ou “crise financière” ne viennent inquiéter la grande majorité des européens quand à leur avenir proche. Mois après mois ces réunions entre membres de l’Union Européenne construisent toutes des solutions provisoires, pour éviter l’éclatement de la zone Euro, et peut être celui de l’Union Européenne. Pour les citoyens des pays de l’union, le spectacle devient tragique : les pays à bout de souffle demandent comment emprunter encore plus, les autres donnent des conseils : travailler plus et gaspiller moins.

Les mauvais élèves de la classe (“les médiocres” dirait le politologue Biélorusse Vadim Gigin) espèrent que les élections en Allemagne en 2013 verront la chute politique du système Merkel, afin de permettre la mise en place d’euro-bonds destinés à mettre en commun (mutualiser) les dettes d’états via des euro-obligations. Ce système d’euro-bonds aurait pour conséquence directe qu’en cas de faillite d’un Etat les autres seraient “tenus” de rembourser sa dette. Autrement dit, il s’agit de faire payer l’ensemble des états encore relativement sains en jouant sur le principe de “solidarité financière“. Et peut être un choc psychologique pour les marchés, destinée à aider les derniers de la classe, en faisant baisser les taux d’intérêts spéculatifs.

Pour le moment, on ne parle que d’emprunter de moins en moins. Il y a d’autres observateurs de haut niveau beaucoup moins optimistes.  Pour l’ancien ministre des finances russe Alexeï Koudrine, la zone euro va à la dislocation. Selon lui, la prochaine sortie de la Grèce de la zone euro devrait avoir pour conséquence d’aggraver considérablement la pression sur l’Espagne. Une opinion partagée par les analystes de Capital Economics pour qui l’effondrement de la zone euro se produira vraisemblablement en 2013, soit une décennie après son entrée en vigueur. L’UE sans gouvernement fédéral ne semble pas être en mesure d’aider ses membres à s’en sortir et la petite Ile de Chypre, menacée par une situation à l’Islandaise, va chercher des aides en Russie et en Chine.

A la frontière de l’Union Européenne, le cas russe devrait être mieux analysé par les experts européens. Il ne faut pas oublier que pendant les années 90, la situation financière et sociale en Russie était bien plus grave que dans la Grèce ou l’Espagne d’aujourd’hui. Aujourd’hui, les élites russes de toutes les tendances politiques, ne souhaitent pas revenir aux années 90, et remettre les mains dans l’engrenage de l’endettement maladif et compulsif. Les budgets russes sont gérés avec une grande prudence, c’est l’équilibre ou l’excédent qui sont visés, et l’état a constitué des réserves pour faire face aux imprévus.

Dire qu’en Russie tout est basé sur les hydrocarbures, et dire qu’en Chine tout repose sur le faible cout de la main d’œuvre n’explique pas totalement pourquoi ces deux pays poursuivent leur croissance économique et accumulent des réserves de change. En Russie comme en Chine, le contrôle du pouvoir politique sur la planification de l’économie est une réalité. Un état fédéral puissant qui exerce son autorité sur l’économie privée et sur les marchés, c’est peut être bien ce qui manque à l’Union Européenne.

Cette crise politique et économique de l’UE est à replacer dans un contexte plus large que le continent européen. Comme l’a très justement rappelé récemment Laurent Fabius, ministre français des affaires étrangères: “la crise ne vient pas d’Europe, Lehman-Brothers n’était pas une banque Européenne“. La crise vient d’outre atlantique, c’est une crise de tout le système occidental, et l’Europe paye aujourd’hui très cher les conséquences en chaine de la crise des sub-primes américaines.

Où est passé l’optimisme qui régnait en occident au moment de la disparition de l’URSS? Et cette idéologie libérale démocratique mondialiste idéale qui allait enrichir tous les peuples de la planète? On comprend peu à peu que si l’idéologie libérale a accéléré la globalisation, cette globalisation a sans doute directement contribué à la destruction de la domination occidentale, via l’affaiblissement de son idéologie bien sur, mais aussi via l’apparition de nouveaux modes de gouvernance politico-économiques, et de nouveaux systèmes de valeurs.

On peut aujourd’hui se poser la question suivante: et si c’était finalement le système d’exploitation du monde occidental (politique, économique et moral) qui ne fonctionnait plus?

 

Lire l’article sur Ria Novosti

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
28 juillet 2012 02:39

Le gouvernement a annoncé hier, mercredi 25 juillet, un plan de soutien à la filière automobile. Un plan qui ne soutiendra pas forcément la filière en France, qui illustre la continuité de la politique économique en France, en recyclant de vielles recettes, et en refusant toute remise en question.

Ce plan propose d'augmenter les "bonus" pour les véhicules émettant du de gaz carbonique. En particulier les véhicules électriques et hybrides. Mais il y aura aussi une augmentation des "bonus" pour les véhicules thermiques faiblement émetteur de gaz carbonique. Les "malus" appliqués aux véhicules fortement émetteurs de gaz carbonique seront par contre augmentés. Sans que "bonus" et "malus" s'équilibrent, puisque le coût évoqué de ces mesures s'élèvent à 490 millions d'euros. Et ce n'est qu'une évaluation.

Des crédits de la banque publique OSEO, ainsi que des fonds du grand emprunt, et des crédits de la BEI, seront utilisés pour le financement de bornes de rechargement des batteries. 25% des commandes publiques de véhicules seront par ailleurs consacrées à l'achat de véhicules électriques.

Des fonds, issus du grand emprunt et d'OSEO, seront également destinés aux besoins de refinancement et de liquidités des PME du secteur. Des fonds d'un programme "d'investissements d'avenir" seront destinés à la filière, tandis que le crédit impôt recherche sera pérennisé. «Un institut de recherche technologique dédié à l'automobile sera lancé avant fin 2012» précise le communiqué du gouvernement selon Le Figaro.fr .

Enfin, le site Challenges.fr annonce l'ouverture d'un "chantier social", mi septembre, "de négociation des branches de la filière automobile sur "l'adaptation de l'outil automobile en France" afin de produire la voiture "verte et populaire", qui est au cœur du plan du gouvernement".

Quels sont les effets prévisibles de ce plan ? Le leader des véhicules hybrides est Toyota, avec des véhicules fabriqués au Japon. La technologie hybride est adaptée au haut de gamme, car elle réduit la consommation des gros véhicules. Peugeot y est présent avec quelques véhicules hybrides diesel.

Peugeot et Citroën vendent également une voiture électrique, fabriquée par Mitsubishi au Japon. Renault vient d'annoncer un retard dans le lancement de sa Zoé électrique.

Les véhicules thermiques faiblement émetteurs de gaz carboniques sont de petites voitures, du fait de leur légèreté. Elles sont rarement fabriquées en France. Peugeot et Renault en fabriquent en Europe de l'Est. Volkswagen fabrique sa Up au Brésil, et les Polo en Espagne.

Bref, comme pour les sarkozette, la hollandette profitera largement à d'autres pays que la France. La soutien aux véhicules hybrides profitera à ceux qui ont les moyens de les acheter. Il faudra financer l'augmentation du "bonus", ce qui provoquera une hausse des impôts et donc une baisse de la consommation dans d'autres secteurs, ou encore, une baisse de l'investissement. Surtout si la collectivité prend en charge la mise en place de bornes de rechargement. Enfin, même l'intérêt écologique est douteux. Il faut produire des batteries, c'est-à-dire extraire des minerais, de manière souvent polluante et destructrice de l'environnement.

Ce plan est à l'image des débuts de la présidence de François Hollande. De l'idéologie, pure et dure. Pas de pragmatisme. François Hollande est ainsi revenu à une conception comptable du travail, en supprimant la défiscalisation des heures supplémentaires. La mesure était bancale, certes, mais elle apportait de la souplesse dans le temps de travail. Le président Hollande est revenu à une conception prônant le rationnement du travail.

Le président Hollande pénalise également l'investissement dans les entreprises. Il augmente ainsi le taux de l'ISF. Un impôt qui a la particularité de taxer l'investissement, mais pas tout ce qui est considéré comme œuvre d'art ou objet de collection. Le précédent gouvernement avait ménagé des atténuations pour l'investissement. De même, l'investissement est pénalisé par une taxe de 3% sur les dividendes distribués.

Enfin, ce plan est la promesse d'impôt supplémentaire : il faudra bien financer le "bonus".

C'est l’État qui doit diriger les investissements, et les crédits. C'est l’État qui décide qu'il faut investir dans l'automobile, plutôt qu'ailleurs. L’État serait-il omniscient ? Saurait-il de manière infaillible où investir ? D'autre part, l'accent est mis sur le financement par crédit bancaire. Pourtant, les entreprises françaises n'ont-elles pas besoin de fonds propres ? Mais, dans la conjoncture actuelle, des fonds propres venant de l’État impécunieux, c'est difficile, et l’État ne souhaite pas d'investissement privé, en tout cas, avec l'augmentation de l'ISF, la taxe de 3%, et aussi l'impôt à 75%, il fait tout pour décourager l'investissement privé.

Dans la même veine, le crédit impôt recherche est une fierté française. Il est l'illustration du principe d'un impôt élevé sur les société, assoupli par des réductions si la société va dans le sens des préconisations de l’État. Pourtant, malgré ce crédit d'impôt, la recherche privée ne décolle pas en France. Surtout, ce crédit d'impôt méconnaît la différence entre recherche et innovation. L'entreprise Xerox, aux États-Unis, est à l'origine de grandes avancées en matière de recherche. mais elles ont été mises en œuvre par d'autres, dont Apple. Mieux vaut un taux d'imposition bas, sans niche fiscale.

Le plan comporte également quelques maladresses. Il fustige la Corée. Que la France utilise les recours offert par l'OMC pour défendre le libre échange n'a rien que de très normal. mais cette stigmatisation de la Corée est étonnante. Ce n'est pas le premier importateur de véhicule en France. Hyundai-Kia, le constructeur coréen, possède une base industrielle en Europe. Enfin, l'autre importateur de voiture coréenne est... Renault ! Avec le Koleos et la Latitude. L'alliance Renault Nissan venant d'annoncer la fabrication d'un nouveau véhicule en Corée d'ailleurs.

L'autre maladresse, c'est une campagne pour promouvoir le "made in France". Une telle campagne peut desservir grandement les entreprises françaises, en ancrant l'idée que la seule raison d'acheter leurs produits est qu'ils sont français. Ce qui insinue qu'ils n'ont aucune qualité intrinsèque. D'autre part, cette initiative pourrait entretenir un nationalisme malsain. La tentation est grande en temps de crise de faire porter la responsabilité sur l'étranger. Des mouvements sont prêts à en profiter. Ne les encourageons pas. La vrai fierté nationale, c'est de faire les efforts pour s'en sortir par soi-même.

Le gouvernement laisse un peu d'espoir cependant. Selon Le Figaro.fr, « des propositions pour la compétitivité seront faites dans le cadre de la mission Gallois et de la réforme du financement de la protection sociale. » Afin « d'adapter l'outil automobile, des négociations de branches auront lieu à la mi-septembre, a aussi annoncé Michel Sapin ce mercredi. Les partenaires sociaux seront encouragés à négocier «les adaptations nécessaires». » Cependant, ces mesures de compétitivités prendront vraisemblablement la forme d'une hausse de la CSG. Il est souvent souligné que l'Allemagne a augmenté sa TVA pour diminuer ses charges sociales. Sauf que la TVA allemande reste plus faible que la TVA française, après augmentation, et que l'Allemagne a aussi diminué sa dépense publique en pourcentage du PIB.

C'est aujourd'hui que PSA Peugeot Citroën a besoin d'un signe fort du gouvernement en faveur de la compétitivité. La société négocie avec les syndicats de son usine Sevelnord un accord de compétitivité pour produire des utilitaires Toyota. Certains syndicats n'y sont pas favorables. C'est pourtant grâce à de tels accords que les syndicats allemands ont soutenu l'industrie de leur pays. Et qu'est-ce que l’État a de mieux à offrir pour l'emploi ? Des emplois jeunes mal payés et sans avenir ? Pourquoi est-il correct d'être mal payé pour un emploi d’État sans avenir, et incorrect d'accepter des sacrifices pour un emploi pérenne au SMIC ?

La France a un grand potentiel. Qui doit être libéré. Il est temps de changer de politique, plutôt que de bégayer les mêmes mesures quels que soient les gouvernements. D'autant que ces mesures, étant inefficaces, n'évitent pas la casse sociale.

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Sur le web.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
27 juillet 2012 03:50

article_edf-tarifs.jpgLa facture moyenne d’électricité d’un ménage français va s’alourdir de 50 % d’ici à 2020 à cause des investissements élevés du renouvelable et ceux croissants du nucléaire, selon un rapport de sénateurs présenté mercredi 18 juillet. Sous réserve, souligne le texte, d’une législation et de comportements de consommation inchangés.
 

Evoquant “le prix à payer pour amorcer la transition énergétique”, la commission estime que “l’augmentation provisoire du prix de l’électricité due aux renouvelables, incontestable, doit donc être prise pour ce qu’elle est : un investissement nécessaire pour l’avenir”.

Citant des projections de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), ce rapport estime que la facture annuelle d’un ménage type ayant souscrit l’option heures pleines-heures creuses – et a priori équipé d’un chauffage électrique – atteindrait 1 307 euros en 2020 contre 874,5 euros en 2011.

 

“Se pose aujourd’hui la question d’énormes investissements, on peut parler de 400 milliards d’euros à horizon de vingt ans”, a souligné le rapporteur écologiste de cette commission, Jean Dessessard. Sur l’augmentation de 433 euros attendue sur la facture (qui est hors TVA), 28 % viendront de la taxe dite CSPE (contribution au services public de l’électricité, qui inclut notamment les tarifs d’achats subventionnés des énergies renouvelables), 37 % des réseaux électriques et 35 % de la production d’électricité elle-même.

Il ressort des évaluations des sénateurs que les coûts de l’électricité nucléaire française sont encore sous-évalués : en incluant les travaux de maintenance post-Fukushima, la commission les évalue à 54,2 euros par mégawattheure. C’est plus que l’évalution du rapport de référence publié par la Cour des comptes au début de l’année (49,5 euros) et plus que le prix de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), c’est-à-dire le prix officiel du courant nucléaire, qui est de 42 euros depuis le 1er janvier.

Le rapport, comme celui de la Cour des comptes publié au printemps, relève aussi des “incertitudes”supplémentaires notamment sur le démantèlement, plus les coûts d’assurances pour un accident ou des frais de recherche. Des coûts qui porteraient le total à 75 euros le mégawattheure, même si la Commission s’est refusée à effectuer officiellement cette addition “parce qu’on n’a pas voulu rajouter des incertitudes aux incertitudes”, selon M. Dessessard.

Lire la suite de l’article sur Le Monde

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
27 juillet 2012 03:15

Quel est donc le rôle d'Arnaud Montebourg au ministère du "redressement productif" ? Quelle peut être son utilité à la tête de ce ministère alors qu'il ne possède pas de compétences en économie et qu'il n'a jamais travaillé dans une entreprise ?

Un article du Parisien libéral.


À quoi sert Montebourg ? Bonne question que pose Libération ! Il était temps !

Il faut dire que le Ministre du Redressement Productif cumule tout ce qu'on peut reprocher au socialisme :

  • la vanité de croire qu'un ministre est plus compétent qu'une foule d'entrepreneurs pour savoir ce que veulent les consommateurs,
  • la prétention de vouloir mettre en œuvre les solutions de Keynes, alors qu'elles ont prouvé leur inefficacité,
  • la capacité, assez incroyable, de lancer des anathèmes, sans fondement.

Quels anathèmes ? De quel droit Montebourg attaque-il les Peugeot, comme demande Kerdrel ? Quand Montebourg accuse un groupe de mensonges et de dissimulation, se rend-il compte qu'il accuse aussi des centaines de comptables, de contrôleurs de gestion et de financiers qui travaillent pour ce groupe ? Si Montebourg pense qu'il y a eu mensonge, pourquoi ne demande-t-il pas à la brigade financière d’enquêter et à l'Autorité des Marchés Financiers de sanctionner ? Le défaut de communication est un délit, pour les entreprises cotées.

Le problème de Montebourg est double. Comme les autres ministres, il n'a jamais travaillé dans une entreprise. C'est une première dans un gouvernement qu'aucun ministre n'ait d'expérience de plus de 2 ans dans le secteur privé. Mais surtout, les interventions de Montebourg sont contreproductives.

En ce qui concerne PSA, les investisseurs anglo-saxons se demandent, à juste titre, pourquoi l’État se mêle du sort d'une entreprise privée. Quand un fond qatari ou chinois aura racheté et liquidé Peugeot, peut-être que Montebourg sera content ?

Un autre exemple, c'est Fralib, l'usine de thé près de Marseille qu'Unilever cherche à fermer. Montebourg est fier de remettre les parties prenantes autour d'une table de discussion. Mais sait-il que tant que le cas Fralib n'est pas reglé, Unilever ne peut pas embaucher et se développer comme il le souhaite ?

Sans doute le sait-il, mais il est aussi au courant du fait que 10 gusses avec des banderoles CGT ou Sud ont plus de poids médiatique qu'un entrepreneur, dans son coin, qui crée un, deux ou dix emplois.

Il y a un problème de demande de thé Lipton ou de Citroen C3. Est ce que Montebourg pense sérieusement savoir mieux que les consommateurs eux-mêmes ce qui est bon pour eux ? Est-ce qu'il pense aussi qu'en rapatriant leshotlines en France, nous allons résoudre le problème de pouvoir d'achat dans ce pays ?

Alors, comme se demande la Tribune, Montebourg... Zorro ou Don Quichotte ? Bruno Bertez, sur le blog à lupus, parle d'erreur de casting. Pour H16 de ContrepointsPSA montre que Montebourg n’est qu’un petit fusible. L'Hérétique, un centriste posé et modéré, écrit carrément que Montebourg est un guignolo !

Ne soyons pas si méchants. Montebourg aura au moins servi à une personne. Après avoir négativement impacté la carrière d'Audrey Pulvar (sur un juste retour de flamme, voir Arnaud Montebourg : l'arroseur arrosé sur YouTube), Montebourg lui aura indirectement servi à retrouver un job aux Inrocks, une publication possédée par un financier proche du PS (lire une connivence "normale", sur le blog de Jean Quattremer). Tout n'est donc pas perdu !

Le changement promis par Flamby, ça n'est pas pour maintenant, mais le redressement productif, lui, marche pour certain(e)s ! Pauvre électeur socialiste, roulé dans la farine... et bon courage aux employés de Sanofi, Jet Aviation, Bouygues Telecom, Fram, Doux, Sony Music France, Microsoft France, Cheuvreux, Air France, HP, Voyage Fram... qu'ils n'oublient pas que si Montebourg ne peut rien pour eux, des créateurs de PME, eux, créent des emplois. Ils sont simplement discrets et inconnus, à l'image de AugmentFeel Like Ohm et tant d'autres.

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Sur le web.

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CITOYENS ET FRANCAIS - dans Economie
26 juillet 2012 01:43

dette ivoirienneLe ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et son homologue ivoirien ont signé mardi soir un accord bilatéral d’annulation de la dette du pays, en présence du président, Alassane Ouattara.

Le document a été signé mardi soir. La France et la Côte d’Ivoire ont conclu Paris un accord bilatéral d’annulation de la dette ivoirienne en présence du président ivoirien Alassane Ouattara. Le ministre français de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, et son homologue ivoirien Charles Koffi Diby ont signé le texte portant sur la somme de 3,76 milliards d’euros.

Ce qui représente «les deux tiers de l’effort total consenti par le Club de Paris», précise Moscovici. Le Club de Paris, qui regroupe des créanciers publics, et le gouvernement de Côte d’Ivoire se sont entendus fin juin pour annuler la dette du pays à l’égard de cette institution à hauteur de 6,5 milliards de dollars, soit 99,5% du total.

«75% environ (2,85 milliards d’euros) de l’effort français d’annulation de dette feront l’objet d’un Contrat de désendettement et de développement» destiné à identifier et financer des projets, «après accord entre les deux pays», indique le ministre français. Il dit espérer que «de nombreux partenaires de la Côte d’Ivoire viendront nous rejoindre pour construire les infrastructures essentielles du pays». […]

Le Figaro

 

c'est vrai on à les moyens !!!!!! et puis qques taxes de + sur les français ça passe inapercu !!

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